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JR remporte le Prix TED

L’artiste parisien, qui se définit comme un « activiste urbain» a toujours tenu à rester anonyme. Après Bill Clinton, Bono et Jamie Oliver, il se voit remettre le prestigieux Prix TED distinguant chaque année des personnalités du monde de l’art, de la science ou de la politique qui se voient offrir la possibilité de « rendre le monde meilleur ». Il recevra donc une récompense de $100,000 et surtout aura la chance de formuler son « vœu pour changer le monde ».
Artiste clandestin, il a été à l’origine de plusieurs projets illégaux qui ont exporté l’art hors des musées. En exposant librement ses créations dans les rues du monde entier, JR a prouvé son profond engagement artistique et s’est affirmé comme un artiste humaniste. Il a attiré l’attention et stimulé l’imagination des passants du monde entier avec ses gigantesques portraits en noir et blanc affichés aussi bien sur les immeubles en banlieues parisiennes que dans les favelas brésiliennes. Son oeuvre la plus marquante et émouvante reste l’accrochage des photos réunissant un rabbin, un prête et un imam sur les murs de prières d’Israël et Palestine, ainsi que sur celui séparant Israël et la Cisjordanie. Pour Amy Novogratz, la directrice du Prix TED, JR redéfinit notre vision de l’art et élimine toute frontière entre le créateur et le spectateur. Son travail retranscrit les valeurs de TED et permet de voir le monde différemment.
Après la campagne ONE de Bono (2005) et la Food Revolution de Jamie Oliver (2010), JR a annoncé que son “voeu” impliquerait le type d'”art guérilla”, qu’il a déjà réalisé avec l’aide de bénévoles dans le passé : au Brésil, Cambodge et Kenya, ses photos gigantesques servent de nouveaux toits pour les taudis.
Pour plus d’informations sur l’évènement, visitez le site internet

Alben, un artiste français à la Gallery Nine5

Artiste autodidacte, Alben revendique des influences multiples. Ces grandes toiles colorées s’inspirent directement de l’art de la rue et du graffiti, mais aussi du pop art américain et surtout d’Andy Warhol, qu’il admire par dessus tout. Icônes hollywoodiennes, rois, vieilles voitures, super-héros… En accumulant les images surtout tirées de l’iconographie pop des années 50 à aujourd’hui, Alben joue avec le kitsch, toujours avec subtilité. Cette symbolique, qui reste assez énigmatique, établit une relation intime et même spirituelle avec le spectateur.
En plus des peintures, réalisées surtout à la bombe et avec des pochoirs qu’il fabrique lui-même un à un, l’exposition présente aussi quelques unes de ses sculptures récentes. En remplissant ses bustes en résine avec des objets de la vie quotidienne, bonbons ou jouets d’enfants, Alben se remémore son enfance et souligne encore une fois une nostalgie latente, très présente dans son travail.
L’artiste a exposé tout autour de l’Europe et des Etats-Unis. Il a aussi crée des installations en France. Ses travaux font partie de collections publiques et privées à Paris, Dubai, Hong-Kong, Bordeaux, Londres, New York et Chicago.
“Alben: New Paintings and Sculptures”
Du vendredi 15 au vendredi 29 Octobre 2010
Gallery Nine5, 24 Spring Street, New York, NY 10012, Tél : (212) 965-9995
Plus d’infos sur le site de l’artiste

Gainsbourg et ses muses

Jeudi soir, « Gainsbourg and His Girls » sera projeté au FIAF. Sorti cette année et réalisé par les français Didier Varrod et Pascal Forneri, ce documentaire dresse le portrait de Serge Gainsbourg en adoptant un regard inédit. Presque vingt ans après son décès, le chanteur provocateur reste encore aujourd’hui un des personnalités les plus admirés.
Jane Birkin, Charlotte Gainsbourg, mais aussi Juliette Gréco, Vanessa Paradis, Bamboo, Anna Karina, Brigitte Bardot et Françoise Hardy… A travers les yeux de celles qu’il admirait et pour lesquelles il a composé, on découvre l’artiste sous un autre jour et on comprend mieux sa fascination pour les femmes.
L’Alliance Française organise une promotion spéciale à l’occasion de la projection : en devenant membre FIAF, vous bénéficierez de deux billets supplémentaires pour la séance.
Où ? Alliance Française de New York, Florence Gould Hall, 55 East 59th Street, New York, NY 10022
Quand ? Jeudi 21 Octobre à 20h
Durée 1h45
Combien ? Gratuit avec le badge du festival CMJ et pour les membres FIAF, $10 pour les non-membres, $7 pour les étudiants. Vente des billets sur Internet ou au 1 800 982 2787

Réforme des retraites : de l'eau dans le gasoil

C’est l’image d’une France bientôt paralysée qui transparait dans la presse américaine de ces derniers jours. La fin de la semaine dernière a en effet marqué l’extension de la grève au secteur de l’énergie : vendredi dernier, toutes les raffineries (à l’exception d’une seule) avaient rejoint le mouvement de protestation contre la réforme des retraites et le pipeline approvisionnant les aéroports parisiens était temporairement fermé, relate le Wall Street Journal. Après l’annonce d’une « pénurie envisageable » par l’Union Française des Industries Pétrolières dont parle un article du New York Times de la semaine dernière, le Ministre des transports Dominique Bussereau a essayé de rassurer la population… Sans réel succès puisque ce week-end les automobilistes craignant la pénurie ont pris d’assaut les stations-service, relate un article du New York Times de lundi. Le gouvernement a finalement changé son fusil d’épaule : un « plan d’urgence » et une « cellule de crise » ont été mis en place dès le début de la semaine afin d’assurer « la pérennité du ravitaillement en carburant » dans le pays, rapporte le New York Post. Les négociations du mardi 19 Octobre, septième journée nationale de mobilisation en moins de deux mois, rappelle le journal, décideront de l’avenir du mouvement et donc l’approvisionnement en carburant.

Dimanche, Brice Hortefeux a averti les médias français de l’existence d’une nouvelle menace terroriste d’Al Qaïda. Le risque d’attaque, en Europe et en particulier en France, aurait été révélé au gouvernement quelques jours avant par les agences de renseignement d’Arabie Saoudite, relate Voice of America. Le New York Times précise quant à lui que le gouvernement a pris cet avertissement au sérieux et a décidé de renforcer sa «vigilance», les services saoudiens étant considérés comme une source « fiable ». Même si la menace reste « crédible », elle ne concerne pas forcément une attaque « imminente », le pays reste donc sur ses gardes sans s’affoler pour autant, souligne le quotidien.
On vous parlait il y a deux semaines: après la mise en garde officielle de la Commission européenne, la France avait jusqu’au vendredi 15 Octobre pour régulariser la situation délicate dans laquelle elle se trouvait vis-à-vis de l’Union. Quelques heures avant cette limite imposée, la France s’est finalement dite « prête à modifier » sa législation sur les Roms afin de « pleinement mettre en oeuvre la directive européenne », rapporte un article de The Associated Press. Le gouvernement, qui pour se conformer aux régulations de l’Union amendera donc bien sa loi, n’a cependant pas détaillé les changements qui seraient opérés, précise le New York Times.

Nathalie Baye : "En France, il y a une très grande fidélité aux acteurs"

Nathalie Baye a la trempe des icônes hollywoodiennes. Sa vie ressemble d’ailleurs un peu à un film: de la petite fille, enfant d’artistes bohèmes de l’Eure, dyslexique et mauvaise élève à l’actrice incontournable du cinéma français. Pour fuir l’école, elle choisit la danse classique et intégre une école professionelle de danse à Monaco à 14 ans. C’est la danse qui la conduit à New York pour suivre l’école du Ballet Russe à 17 ans. Elle a gardé la ville dans son coeur. “Je n’étais pas revenue depuis cinq ans. Ca m’a manqué. Je suis contente de revoir New York. C’est une ville que j’aime vraiment beaucoup”.
La retrospective “Spotlight” du Lincoln Center balaye trente ans d’une carrière époustouflante avec les plus grands: Truffaut, Godard, Pialat, Chabrol, Spielberg.  En conversation avec le public new-yorkais au Lincoln Center vendredi soir, une soirée ponctuée d’extraits de ses film,  elle a revisité ses plus grands rôles comme celui dans Le Petit Lieutenant qui lui a valu un César. Sa passion reste intacte. Quand on lui demande son rôle favori, elle répond “C est difficile, je les ai tous aimés ; peut-être le prochain.” L’actrice revient sur ses premiers souvenirs de  New York, son tournage avec Spielberg, et elle s’enthousiasme en pensant à son prochain tournage à Montréal cet hiver (tout en se rassurant : “ils sont bien équipés contre le froid là-bas”)

French Morning : Vous êtes venue à New York à 17 ans pour tenter votre chance comme danseuse. Quels sont vos premiers souvenirs de New York ?
Nathalie Baye : J’avais 17 ans et demi. J’étais venue sans un sou. Les parents d’une amie qui habitaient à Jamaica dans le Queens m’avaient herbergée au début. Ensuite j’ai trouvé une famille d’accueil à Manhattan grâce à une petite annonce dans le New York Times. Je faisais du baby-sitting. Par ailleurs, j’étais rentrée dans une école de danse qui s’appelait le Ballet Russe.
Quand j’y pense, je me dis que j’étais gonflée quand même. C’est une époque où l’on ne partait pas aux Etats-Unis aussi facilement que maintenant. Quand ils découvrent New York, les jeunes ont une familiarité. Il y a le cinéma, la télévision, les séries américaines… Mes parents étaient des artistes. On n’avait pas la télévision, je regardais très peu de films américains. Quand je suis arrivée, j’ai eu le souffle coupé devant la taille des gratte-ciel, des voitures. C’était quelque chose d’invraisemblable.
C’était une expérience incroyablement enrichissante. C’était assez difficile mais quand je suis revenue en France, j’avais plusieurs longeurs d’avances. Ca m’avait formé le caractère.
C’est à votre retour en France qu’est née votre vocation d’actrice?
J’étais revenue en France pour demander des papiers, repartir à New York et essayer de faire une carrière de danseuse ici. Et puis un jour, j’ai été à un cours d’art dramatique à Paris. Je me suis tout de suite sentie dans mon élément, plus heureuse en jouant qu’en dansant.
Vous avez tourné avec Steven Spielberg dans “Catch me if you can”. Avez-vous des anecdotes sur le tournage ?
En dehors de la taille absolument  colossale de l’équipe, Spielberg adore les acteurs, il est très enthousiaste. Leonardo DiCaprio [son fils dans le film] est un partenaire formidable, très intelligent. Tom Hanks, Christopher Walken…Il y a des expériences heureuses dans la vie, ça en fait partie.
Est-ce que vous rêviez d’une carrière américaine?


J’ai fait quelques films dont un film pour HBO “And the Band played it all”. Tourner avec des réalisateurs qui sont aussi passionnants que Spielberg ou de jeunes réalisateurs, oui. Mais je suis très heureuse dans mon pays. J’ai travaillé avec de très bons réalisateurs en France.
Vous avez dit que la France est moins sévère qu’Hollywood avec les actrices, passé l’âge de 40 ans… La France est-elle plus ouverte d’esprit?

D’après ce qu’on dit, la France offre plus d’opportunités. Enfin il y a quand même Meryl Streep, Susan Sarandon, Diane Keaton qui continuent de mener une carrière fabuleuse. Il y a quelques années, on avait discuté avec Meryl Streep. Elle était dans une période qui était un peu moins riche que maintenant. Elle disait que c’était difficile. Mais dans ce métier, il y a des périodes plus riches que d’autres. Ce qu’il faut c’est savoir, c’est traverser ces périodes où il y a moins de propositions sans se décourager.  En France, on râle tout le temps, on trouve que c’est toujours mieux ailleurs mais il y a une fidélité aux acteurs et aux actrices qui est très grande, même passé la quarantaine…
Vous n’avez pas arrêté de travailler…
J’ai beaucoup travaillé ces dernières années. J’ai eu besoin de faire une petite pause ces derniers mois. J’ai tout de même dit oui à Xavier Dolan, ce jeune réalisateur québecois, le petit prodige de 21 ans qui a fait J’ai tué ma mère et Les Amours imaginaires, deux films merveilleux. Il y a deux acteurs français Louis Garel et moi. On va tourner à Montréal cet hiver.
Quels sont les prochaines sorties?

De vrais mensonges de Pierre Salvadori avec Audrey Tautou et qui sortira en décembre en France. Je suis une femme qui est en perte de vitesse. Sa fille [Audrey Tautou] s’inquiète et essaie de s’occuper de sa vie. Ca peut déboucher sur des catastrophes quand on veut s’occuper de la vie de sa mère. [Rires] C’est une comédie pleine d’émotion. Je suis très contente de ce film. J’ai aussi une participation dans Small World de Bruno Chiche avec Gerard Depardieu.
Souhaitez-vous passer un jour de l’autre côté de la caméra?
Peut-être mais je commencerai de manière très prudente, par un court-métrage pour voir si je suis à la hauteur. Si c’est un désastre, je préfère que ce soit un petit désastre.
Allez-vous souvent à Los Angeles?
J’y vais de temps en temps. Je me sens mieux à New York, en tous cas pour me balader.  A Los Angeles, c’est quasiment louche de marcher dans la rue. Mais pour travailler à Los Angeles, je trouve ça assez agréable. En même temps, il y a des choses qui sont terribles : toutes les personnes qui travaillent dans  les restaurants, dans les boutiques, tous veulent être acteurs, tous veulent être rich and famous.

Vous n’avez jamais rercherché les paillettes et la  gloire?
Mon rêve quand j’étais très jeune ; c’était de faire quelque chose que j’aime et d’en vivre, être indépendante, c’était la liberté.
Qu’est ce que vous attendez de cette édition de “Spotlight”?
J’aime assez me laisser surprendre par les choses. De vouloir tout maîtriser, c’est comme ça qu’on se prend les pieds dans le tapis. Il ne faut pas avoir peur de se laisser surprendre dans la vie.

"Art Auction" pour Haïti

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Créée en 1998 par Carroll et Jean-Claude Hector, un couple de retraités américano-haitien, the Children’s Harvest School est une école primaire à Haïti. Elle délivre une éducation en français et créole, et apporte une aide sociale pour les 250 enfants scolarisés et leurs familles.

Situé à Port-au-Prince, région presque complètement dévastée par le tremblement de terre de Janvier dernier, le bâtiment a pourtant réchappé à la catastrophe et l’école a réouvert au début du mois d’Octobre. Certaines personnes qui la fréquentait n’ont cependant pas survécu et de nombreuses familles sont encore sans abris.

Depuis avril dernier presque $20,000 ont déjà été réunis pour soutenir la réouverture de l’école. Les bénéfices de la vente aux enchères organisée mercredi soir seront aussi reversés au profit du projet.

Parmi les organisateurs et artistes de cette vente figurent plusieurs francophones, notamment Dr Michel Cohen, Jacqueline et Jean Paul Fils-Aime, Cathy Shannon, Paul Pagk

Où ? Manhattan Youth Downtown Community Center, 120 Warren St entre Greenwich et West St

Quand ? Mercredi 20 Octobre de 18 à 21h

Combien ? $20 à l’entrée

Un entrepreneur complètement… nuts!

Tout a commencé un soir d’Halloween. C’était en 2007. En tant que Vice-Président Finances, Jérôme Métivier achevait la vente de Bear Naked, l’entreprise de granola sur le point d’être rachetée 50 millions de $ par le géant des céréales Kellogg’s. Son homologue des ventes, Tyler Ricks, profitait du traditionnel trick-or-treating pour mener une opération marketing. Et c’est en distribuant ses échantillons Bear Naked qu’il rencontre Mike Cochrane. Ensemble, ils parlent business et marché du snacking. Mike lui fait découvrir les noix de cajou au chocolat importées d’Inde par la petite société de son père. La production est limitée, en mal de distribution. Tyler a le coup de foudre pour le produit et le fait découvrir à Jérôme. L’idée est alors là, évidente. « Tyler et moi avions vraiment envie de créer notre propre boîte », explique Jérôme. « Nous avons fait la bonne rencontre, au bon moment ».
Le “bon” moment, tout est relatif. Les États-Unis entraient en récession. Mais Jérôme garde le cap de l’entrepreneuriat, soutenu par sa femme Julie, Associée chez Deloitte & Touche, et ses fils. Alors que des millions d’Américains perdent leur job, il refuse le fauteuil de Directeur Financier que Kellogg’s lui offre dans sa filiale Kashi en Californie. A 37 ans, et fort de ses 15 années d’expérience dans l’agro-alimentaire au sein de grands groupes comme Danone et Pepsi, il se sent prêt. « Ça paraissait fou pour certains, d’autres m’incitaient à attendre la fin de la crise avant de me lancer. Mais en fait, c’était le meilleur moment pour créer ma boîte: en plein marasme économique, il y avait beaucoup moins de concurrents pour lever des fonds! »
Les business angels sont en effet séduits par l’idée d’investir dans cette entreprise de produits naturels – « la noix de cajou leur semblait un meilleur investissement qu’un Lehman Brothers! ». Mike apporte le produit, Jérôme et Tyler les fonds et leur connaissance du marché américain. Résultat: en avril 2009, Yumnuts Naturals voit le jour à Norwalk, dans le Connecticut où habitent les trois trentenaires. Ambiance décontractée dans les bureaux, esprit start-up.
Après 18 mois d’activité, Yumnuts est encore toute petite avec 6 employés et 1,5 million de $ de chiffre d’affaires. Mais ses sachets colorés de noix de cajou – une couleur pour chaque parfum: sel marin, miel, chocolat, épice, noix de coco et citron vert, – ont réussi à s’imposer dans les rayons, et pas seulement dans ceux des boutiques “bio”. Ils sont distribués dans 2000 magasins, notamment par les chaînes Whole Foods (280 magasins de la Californie à la côte Est), Food Emporium (16 magasins à Manhattan), ou encore les supermarchés Stop & Shop et les magasins d’entrepôts Costco.
« Pour attirer l’œil du consommateur, nous avons beaucoup réfléchi sur le nom de notre société », explique Jérôme. « Nous voulions un nom sympa facile à retenir et mettre l’accent sur le goût vraiment différent, excellent, yummy, de nos produits ».  Une qualité que défendent les co-fondateurs, notamment face à M&M’s. Jérôme n’hésite pas à qualifier le leader de la cacahouète au chocolat de “concurrent” (M&M’s appartient à Mars, 28 milliards de $ de chiffre d’affaires). « Quand on compare les étiquettes d’un sachet de M&M’s et les nôtres, le choix est vite fait », explique-t-il avec conviction. « Côté M&M’s: 25 ingrédients, dont des colorants et beaucoup de produits gras. Côté Yumnuts: 3 à 5 ingrédients sur la base de noix cuites au four sans matière grasse ».
L’objectif des prochains mois: se diversifier et s’attaquer au marché du snack pour enfants. Le seul hic: l’allergie aux nuts, si répandue aux États-Unis. Un obstacle vite balayé: « En fait, seulement 5% des familles américaines sont allergiques aux cacahouètes et aux noix. On en parle beaucoup parce que l’allergie est grave pour ces personnes et notamment pour les enfants. Ces 5% n’achèteront jamais nos produits. Mais si on arrive à toucher les 95% autres, nous serons contents! »
Pour y arriver, Jérôme et Tyler – Mike s’est retiré de l’affaire – n’hésitent pas à aller vendre eux-mêmes leurs produits. « Dès le départ, on a fait beaucoup de démo dans les grandes surfaces durant le week-end ». Jérôme s’apprête à travailler le jour d’Halloween, l’habitude prise chez Bear Naked. « C’est le seul jour où les gens ouvrent leurs portes. Au lieu de recevoir des confiseries pas franchement bonnes pour la santé, on leur donne nos produits “healthy”. On inverse le concept d’Halloween ».  Trick-or-treat, Yum… nuts!

Shopping pour tout le monde

Jusqu’à demain, la très British boutique Fred Perry solde les vêtements et accessoires homme et femme. Vous y trouverez les modèles emblématiques de la marque, comme les polos et les cardigans, dont certains à moitié prix.
Jusqu’au samedi 16 Octobre
547 W. 27th St., près de la 10e Ave., 3e étage, Tél : 212-736-3030
Après avoir collaboré avec Arden B, Bebe et Guess, Cecilia De Bucourt, la mannequin argentine reconvertit en styliste a lancé sa ligne éponyme. Elle organise des soldes ce week-end dans sa boutique, et les prix commencent à seulement $15. Les jupes ornées de sequins et de clous seront quant à elles à $78 au lieu de $275, les robes asymétriques à $89 au lieu de $215 et les écharpes en laine avec des franges en chaines à $69 au lieu de $175.
Samedi 16 et dimanche 17 Octobre
694 Tenth Ave entre 48th et 49th Sts, Tél : 212-380-1615, plus d’infos sur le site
Decadestwo.1, le dépôt-vente de luxe de Los Angeles, investit la boutique Kiki de Montparnasse de Soho. Des escarpins Cesare Paciotti à $220 (au lieu de $475), un manteau Dries Van Noten à $1,600 (au lieu de $4,500), un sac en cuir Marc Jacobs à $320 (au lieu de $675) et toute une sélection de pièces Chanel, Balenciaga ou Chloé, cela risque d’être dur de choisir… surtout que les réductions vont jusqu’à moins 80% ! Avis aux amatrices, dimanche tous les chaussures seront à moins de $150.
Jusqu’au dimanche 17 Octobre
79 Greene St entre Broome et Spring Sts, Tél : 212-965-8070, plus d’infos sur le site
Si vous préférez dépenser pour votre animal de compagnie plutôt que pour vous, Trixie and Peanut Pet Emporium, le pet shop le plus trendy de la ville propose ce week-end des articles à des prix imbattables. Les vêtements et jouets pour animaux vont jusqu’à moins 60%. Pour vous donner une idée, les pulls sont à $15 et les manteaux à $20–$25.
Jusqu’au dimanche 17 Octobre
23 E 20th St entre Broadway et Park Ave South, Tél : 212-358-0881,plus d’infos sur le site
Dernière chance profiter du mobilier et du luminaire à moins 15% au Conran Shop du sous-sol d’ABC Carpet & Home. En plus des produits Dyson, Herman Miller et Knoll à des prix adoucis, les chaises à empiler passent de $160 à $136, les tables rondes en verre de $350 à $298 et lampes de bureau de $150 à $128.
Jusqu’au dimanche 17 Octobre
888 Broadway (et 19th St), Tél : 212-755-9079, plus d’infos sur le site
Plus de 45 exposants seront présents au Soft Flex Company Glass Art & Bead Festivalpour présenter perles, pierres précieuses, verreries et bijoux en tous genres. Les $5 de l’entrée, qui seront reversés à la Bead Society of Greater New York, vous donneront accès à cet événement mettant à l’honneur l’artisanat. Vous pourrez acquérir des pièces uniques, comme par exemple des colliers tribaux de la marque Soft Flex Company ($300) ou des sautoirs River of Glass Studios ($125).
Jusqu’au dimanche 17 Octobre
John E. Reeves Great Hall at Fashion Institute of Technology, W 28th St entre Seventh et Eighth Aves, Tél : 866-925-3539, plus d’infos sur le site softflexcompany.com
Le showroom IT USA vide ses placards et propose pour l’occasion des pièces de marques jusqu’à moins 70%. Robe fleurie en soie John Galliano à $269 (au lieu de $895), sac Just Cavalli à $315 (au lieu de $1,050), vestes pour hommes C’N’C Costume National à $299 au lieu de $995, vous n’aurez que l’embarras du choix. Pour les plus petites bourses, les jeans Just Cavalli sont à seulement $75 (au lieu de $250)
Du lundi 18 au dimanche 24 Octobre
17 Battery Pl South entre Washington et West Sts, 5e étage, Tél : 212-636-0865, plus d’infos sur le site
La semaine prochaine, Gant organise ses soldes automne-hiver. Les vêtements et accessoires de la nouvelle collection, aussi bien pour les hommes que pour les femmes, seront à prix cassés, avec notamment des blazers à $95 au lieu de $695 et des cardigans à $45 au lieu de $225.
Du mardi 19 au samedi 23 Octobre
20 W. 55th St., près de Fifth Ave., 11e étage, Tél : 212-230-1949
Sheri Weiss et Bonny Yankhauer, les propriétaires du magasin de bijoux Bonny and Sheri’s Vintage proposent jusqu’à la fin du mois leurs trouvailles vintage à moins 20%. En plus du collier en or 80’s à $140 ou de celui en laiton orné d’une pierre blanche à $120, vous trouverez de nombreux bracelets ou boucles d’oreilles rétros et chics.
Jusqu’au dimanche 31 Octobre
40 W 25th St entre Broadway et Sixth Ave, Tél :212-336-6063

Les 30 ans du CMJ Music Marathon & Film Festival

Comme son nom l’indique, le CMJ Music Marathon & Film Festival est une épreuve d’endurance. Alors même s’il vous faudra débourser $495 ($295 pour les étudiants) pour y avoir accès, vous en aurez pour votre argent. Concerts, avant-premières de films, soirées, conférences, discours, spectacles… ces cinq jours promettent d’être intensifs. Si vous ne savez plus où donner de la tête, consultez l’article du New York Times et son graphique salutaire qui vous aidera sans doute à vous décider !
Une chose est sûre, vous ne pouvez passer à côté des concerts. Le CMJ Music Marathon, c’est d’abord le plus grand festival de musique de New York et une des plus importantes plateformes artistiques du pays. Pour sa 30ème édition, pas moins de 1200 groupes de plus de 30 pays différents se produiront en live dans des dizaines de salles tout autour de la ville.
Depuis 16 ans, l’évènement accueille aussi un festival de cinéma, où des dizaines de films du monde entier seront diffusés durant les cinq jours. Pour les passionnés des salles obscures, des badges vendus seulement $50 ($35 pour les étudiants), ainsi que des tickets individuels pour chaque séance donnent accès seulement aux projections du festival. 

La plupart des évènements de la journée, comme les interventions d’invités, se dérouleront au Kimmel Center, sur le prestigieux campus de NYU dans Greenwich Village. Les heureux propriétaires du badge auront aussi accès à deux espaces qui leur seront entièrement consacré, l’« Exhibit Hall » où seront exposés divers produits, ainsi que le « Registrants’ Lounge », comprenant des bornes Internet, des rafraichissements, et des lieux de rencontres.

“French music” gratuite

A l’occasion du festival, les services culturels de l’ambassade et Bureauexport, qui a pour but de promouvoir la musique francophone contemporaine dans cinq pays dont les Etats-Unis, organisent deux évènements francophones à l’Hiro Ballroom (371 W. 16th St. et 9th Avenue) La soirée du mardi 19 Octobre mettra la musique pop-rock à l’honneur tandis que celle du jeudi 21 Octobre sera dédiée à l’électro. Les soirées de “France rocks New York” sont gratuites, il vous suffit juste de confirmer votre présence sur le site !
Mardi 19 Octobre
Bureauexport party for CMJ :
20h The Rodeo
21h The Bewitched Hands On The Top Of Our Heads
22h Emilie Simon
23h Revolver
00h Soko
Jeudi 21 Octobre
“Social Club” Party :
22h Mustang
23h30 The Aikiu
00h00 Pilooski
01h00 Yuksek & Brodinski aka the Krays
02h30 Mikix the Cat

Plus d’infos sur le site officiel de l’évènement

Programme des concerts

Programme des conférences

Programme des projections

French Morning sur Iphone

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French Morning continue de grandir et sort pour son édition new-yorkaise une toute nouvelle application Iphone. Vous pourrez désormais retrouver tout le contenu de votre webmagazine sur votre Iphone grâce à cette application simple et facile d’utilisation. Tous les articles récents s’affichent dans l’application, classés par catégorie (Magazine, Guide-Arts, Guide-Loisirs).
L’application est gratuite. Téléchargez ici.
L’application French Morning pour Iphone a été réalisée par Opertura Consulting.
Restez en ligne: d’autres nouveautés French Morning à venir très bientôt…

Une virée en Corée

Le quartier coréen plus connu sous le nom de Koreatown ou K-Town, est officiellement situé dans un périmètre allant de la 31st street à la 36th, entre Fifth et Sixth Avenue. Mais la 32nd Street reste l’artère principale, appelée aussi le Korea Way.
À la différence de Chinatown, K-Town n’a pas encore été assiégé par les touristes. Pas de magasins de souvenirs. Pas de bureaux de change. Simplement des enseignes coréennes, tenues par des coréens. On vient donc ici pour se dépayser, manger avec les locaux, boire du saké, du bek se ju (alcool de riz et de maïs) et des bières coréennes, jouer au billiard et chanter au karaoké. Une vraie immersion.
Ici, et comme à Séoul, le quartier compte peu d’enseignes visibles. Les magasins et les restaurants, les bars et les boites de nuit n’ont pas pignon sur rue et sont souvent planqués dans les étages des immeubles… Il faut donc être curieux, pousser des portes, investiguer.
Alors, si vous ne vous sentez pas l’âme d’un aventurier, voici pour vous un petit parcours, qui vous donnera un bon aperçu du quartier :
1/ Commencez la soirée par un apéro au Mé Bar, sur la terrasse de l’hôtel La Quinta et admirez la vue sur l’Empire State Building. Vous êtes à ses pieds.
Mé Bar, 17 West 32nd Street, 14th Floor, New York, NY 10001, (212) 290-2460 www.mebarnyc.com
2/ Puis, ouvrez votre appétit en grignotant dans un décor ultra moderne des Honey Wings chez Kyochon, le spécialiste du poulet frit qui n’est autre qu’un fast food version coréenne. Mais qui vaut vraiment le détour.
Kyochon, 319 5th Avenue, New York, NY 10016, (212) 725-9292, www.kyochon.com
3/ Attention ! Gardez un peu de place pour un traditionnel barbecue coréen chez Don’s Bogam où vous dégusterez boeuf grillé, pancakes, noodles sautées, accompagnés de tofu, kimchi (le condiment coréen par excellence) et de sauces, épicées, sucrées, fermentées, algues, soja, etc.
Don’s Bogam, 17 East 32nd Street, New York, NY 10016, (212) 683-2200, www.donsbogam.com
4/ Et pour finir votre soirée, au choix, vous monterez au douzième étage d’un immeuble ordinaire pour jouer au billiard.
Space Billiard Cafe, 34 West 32nd Street, 12th Floor, New York, NY 10001, (212) 239-4166
5/ Ou vous exercerez vos cordes vocales chez J’z, ce karaoké planqué au quatrième étage (pour y accéder, prenez l’escalier qui ressemble à un escalier de service). Très populaire le weekend.
J’z, 23 West 32nd Street, 4th Floor, New York, NY 10001, (917) 497-9474, www.thejznyc.com

Nathalie Baye sous les projecteurs du Lincoln Center

The Film Society of Lincoln Center, en partenariat avec uniFrance, lance « Spotlight », un programme dédié au cinéma français contemporain. La première édition de ce nouveau rendez-vous sera consacré à l’actrice française Nathalie Baye.

La rétrospective, qui s’étend sur une semaine, retracera les trois décennies de sa carrière de cette actrice incontournable du cinéma français. Signés Truffaut, Godard, Spielberg ou Chabrol, les douze films les plus marquants de sa filmographie seront projetés au Walter Reade Theater.

Vendredi soir, Nathalie Baye participera à une conversation à propos de son travail d’actrice. L’intervention, intitulée « A Conversation with Nathalie Baye », retracera sa carrière, le tout accompagné d’extraits de ses films.
PROGRAMME
La Gueule ouverte de Maurice Pialat (1974)
La Chambre Verte de François Truffaut (1978)
Le Retour de Martin Guerre de Daniel Vigne (1982)
Notre Histoire de Bertrand Blier (1984)
Détective de Jean-Luc Godard (1985)
Une Liaison Pornographique de Frédéric Fonteyne (1999)
Vénus Beauté (Institut) de Tonie Marshall (1999)
Arrête-moi si tu peux (Catch Me If You Can) de Steven Spielberg (2002)
La Fleur du Mal de Claude Chabrol (2003)
Le Petit Lieutenant de Xavier Beauvois (2005)
Michou d’Auber de Thomas Gilou (2007)
Cliente de Josiane Balasko (2008)
Vendredi 15 Octobre
13h45 Le Retour de Martin Guerre
16h15 La Chambre Verte
18h15 Le Petit Lieutenant
20h15 Conversation avec Nathalie Baye
Samedi 16 Octobre
14h00 La Chambre Verte
16h00 Vénus Beauté (Institut)
18h15 Une Liaison Pornographique
20h00 Michou d’Auber
Dimanche 17 Octobre
13h30 La Gueule ouverte
1515 Détective
17h15 Le Retour de Martin Guerre
19h45 Cliente
Lundi 18 Octobre
13h30 Vénus Beauté (Institut)
15h45 Une Liaison Pornographique
Mardi 19 Octobre
13h00 Arrête-moi si tu peux (Catch Me If You Can)
15h40 Michou d’Auber
18h15 La Fleur du Mal
20h30 Notre Histoire
Mercredi 20 Octobre
13h00 Détective
15h00 Notre Histoire
Jeudi 21 Octobre
14h00 La Fleur du Mal
16h10 La Gueule ouverte
Où ? Lincoln Center, Walter Reade Theater, 165 W 65th St. (à l’étage), New York, 10023‎

Quand ? Du vendredi 15 au jeudi 21 Octobre

Combien ? Informations sur les tarifs et vente des billets sur le site Internet