« Sous le ciel de Paris, S’envole une chanson… Sous le ciel de Paris, Marchent les amoureux… » Edith Piaf savait chanter Paris, capitale de la France, ville lumière, cité des amoureux. Paris, qui fait chavirer les cœurs et dont les monuments font rêver le monde, est la vedette de deux courts métrages documentaires qui seront projetés jeudi 21 octobre 2010.
« Sur les Toits de Paris », documentaire en couleur d’une grande réussite artistique et technique d’Olivier Lassu, est une découverte d’un Paris inconnu. On y arpente les toits de la capitale en suivant les ramoneurs, couvreurs, artistes ou toiturophiles qui nous présentent une ville secrète, « plus proche du ciel et du rêve, entre zinc et azur. » Ce film présente un côté mythique et inexploré de Paris.
« Blanche Nuit à Paris », documentaire en couleur de Jérôme Caza et Arnaud Ngatcha, retrace la toute première « nuit blanche » parisienne organisée le 5 octobre 2002. Spectacles, visites et performances sur les divers sites de la capitale sont filmés et restitués pour le souvenir d’une fête culturelle d’un caractère ludique et joyeux.
Paris nous est décrit comme une poésie du quotidien avec une vision et une expérience atypique. « Sous le ciel de Paris, coule un fleuve joyeux… »
Où : Edgemar Center for the Arts, 2437 Main Street, Santa Monica, CA 90405
(Alliance Francaise de Los Angeles, 10390 Santa Monica Blvd., suite 120, Los Angeles, CA 90025. Tel : 310-652 0306. www.afdela.org/ )
Quand : Jeuddi 21 octobre 2010 de 18h45 à 21h00
Pour plus de renseignements : www.afdela.org/ ou au 310-652 0306 (Sonia Shah)
Entrée: gratuite, donation suggérée : $10
Réservation : nécessaire sur [email protected])
Portrait de Paris
Une baguette, s'il vous plait !
La difficulté de trouver une bonne baguette à Miami est bien réelle: trop molle, pas assez cuite, sans saveur … Sans parler de l’humidité ambiante qui ne fait rien pour arranger les choses et transforme rapidement toute baguette de faible qualité en une guimauve que même nos enfants n’apprécient pas ! Cependant, nos experts es baguette, nos chers compatriotes artisans boulanger, ont plus d’un tour dans leur sac. Grâce à leur savoir faire français et à leur ingéniosité, ils ont réussi à relever le défi. Pour vous, nous avons sélectionné les meilleurs baguettes de Miami. À consommer sans modération.
PAUL
Fort d’une tradition de plus de 140 ans, « Paul » s’est installé à Miami il y a 5 ans. Ses boulangeries, reconnaissables à leurs devantures noires et à leur style intemporel exprimant l’art de vivre français, proposent une large variété de pains. Tous sont fabriqués sur place avec une farine provenant d’un blé cultivé en France exclusivement pour Paul et répondant à un cahier des charges strict : le pain doit être « rustique » avec une mie plus dense et plus alvéolée. La fermentation est lente, pas moins de 12h.
La baguette Paul est savoureuse. Elle résiste très bien aux variations d’humidité et par conséquent, se conserve plus longtemps. Grillée le lendemain pour le petit-déjeuner, c’est une vraie madeleine de Proust.
Paul propose aussi un très grand choix de pains spéciaux tels que le pain complet, les pains aux noix, aux olives, aux céréales … ainsi que des viennoiseries, les plus demandées étant les croissants et pains au chocolat.
BUENA VISTA DELI
Depuis 9 mois seulement, le benjamin de notre sélection s’est hissé au rang des grands. La rumeur s’est propagée comme une traînée de poudre. Buena Vista Bistrot (déjà réputé pour son chef Claude Postel et sa délicieuse cuisine française) se diversifiait. Claude et son ami Corentin Finot ouvraient un Déli. Oui, bon jusque là, par très original aux États-Unis… Lisez plutôt : une boulangerie-pâtisserie-traiteur dont les murs, décorés d’étagères remplies de pains frais, nous font oublier que l’on est à Miami. Le pain est acheté quotidiennement à « Bonjour La Parisienne ». Son créateur et artisan boulanger, Keith Rinaldi, met un point d’honneur à respecter la tradition du bon pain français ( il n’utilise que de la farine de qualité, de l’eau filtré et du sel de mer. Le pain subit une double et lente fermentation d’au moins 15h). Le résultat est là : des baguettes toutes fringantes, légères et croustillantes, à consommer dans la journée pour un plaisir plus authentique. À leur coté, leur cousine italienne la Ciabatta, aux formes plus arrondies, légèrement farinée, séduira les amoureux de pains denses. Les viennoiseries et brioches sont, elles, faîtes maison. Le chausson aux pommes est divin avec ses pommes caramélisées en compote. Mais cela ne s’arrête pas là, les pâtisseries sont aussi « home made » et la vitrine, remplie de tartelettes aux framboises, aux myrtilles, de mille feuilles ou encore d’éclairs au chocolat.
Sachez enfin qu’en cas de gros cafard, c’est ici que vous trouverez du pâté, du saucisson, du foie gras, des tripes à la mode de Caen, du bœuf bourguignon, du confit de canard … et des malabars !
LA PROVENCE
C’est lors d’un cours séjour à Miami il y a une quinzaine d’années que l’idée a germé. Alors simple commercial dans une société en France, David Thau se trouve face à une réalité : il n’y a pas de baguette à Miami ! La décision est rapidement prise. De retour au pays, il abandonne son travail pour apprendre le métier de boulanger-pâtissier et un an plus tard, s’installe à Miami avec sa fiancée Stéphanie. Ils ouvrent leur première boulangerie pâtisserie sur la non moins prestigieuse Collins Avenue à Miami Beach. Tout est fabriqué sur place, dans l’arrière boutique. Et ça marche !
Quatorze ans après, La Provence a cinq points de ventes sur Miami et un grand atelier de production, dans le quartier d’Allapatah. Une équipe de boulangers pâtissiers français se relaient 24h sur 24 pour assurer deux fournées par jour et une fraîcheur constante.
La baguette reste le produit le plus demandé avec ces trois variétés : classique, « tradition » ou complète, la préférée des clients. On y trouve aussi quelques pains spéciaux (campagne, six céréales, viennois, paninis … ), et les incontournables viennoiseries.
Un rayon « bonbons » attend, près de la caisse, les plus gourmands : malabars, carambars, caranougats, sucettes Pierrot Gourmand, cachoux Lajaunie … de quoi vider votre porte monnaie de toutes les pièces qui y restent.
CHOCOLAT FASHION
Un vrai petit boulanger-pâtissier-salon de thé au cœur de Coral Gables ou l’esprit « boudoir » nous rappelle les chocolats fumants des jours de pluie de notre enfance, dans lesquels l’on venait plonger de jamais assez grosses brioches au beurre.
Ici, dans cette toute petite boutique (on a l’impression soudaine d’avoir mangé le mauvais gâteau d’Alice au pays des merveilles et de se retrouver dans un univers trop petit pour nous, chose désopilante au pays de l’Oncle Sam ), le pain est confectionné tous les jours et de très bonne heure par une équipe de français, j’ai nommé le propriétaire et ses artisans boulanger. Très difficiles à joindre par ailleurs car, soit ils pétrissent consciencieusement, soit ils dorment ! On ne rigole pas avec la qualité du pain, cela demande du temps et de la patience. Résultat, une très bonne baguette moulée ( ce qui est rare ), dorée et croustillante. On est séduit. Quant aux autres pains (complet, céréales, campagne …), ils sont étonnants de par leur qualités, leur taille et leur poids (50% supérieur à la moyenne). Viennoiseries et pâtisseries animent gaiement la vitrine, l’autre grande spécialité de la maison étant le chocolat décliné ici sous toutes ses formes. Quant aux douceurs, elles sont nombreuses et alléchantes : calissons, berlingots acidulés, violettes, nougats de Montélimar, confiture Hédiard … à vous de voir.
Les femmes de Martine Amiel à l'Alliance Française
Du 14 Octobre au 7 Novembre, Martine Amiel expose à l’Alliance Française. La rétrospective, intitulée « Les Femmes sont belles » présente ses sculptures de corps féminins, réalisées en bronze ou en fibres de verre.
D’abord intéressée par le dessin et passionnée par Man Ray, elle décide de s’inscrire à l’Ecole de sculpture de Sèvres après avoir découvert le travail de Volti. Ces références en matière de sculpture sont désormais Brancusi, Zadkine and Archipenko.
Chaque sculpture présentée possède son histoire propre, et communique un message d’amour et de tendresse destiné à la famille et l’entourage de l’artiste.
Où ? Alliance Française South Florida, Galerie Carré rouge, 618 SW 8th Street, Miami, FL 33130, Tel: 305.859.8760
Quand ? Vernissage jeudi 14 Octobre à 19h, exposition jusqu’au 7 Novembre
Combien ? Gratuit
On dirait le Sud… à Amelia Island
Le week-end du 13 et 14 Novembre, Fernandina Beach ressemblera à s’y méprendre à la Promenade des Anglais ou à la Croisette… Puisque comme l’année dernière, le tournoi international de pétanque investit Amelia Island au Nord de la Floride.
La compétition promet de réunir 220 joueurs de tous les ages et de tous les niveaux, aussi bien débutants que champions. Des membres des équipes nationales canadienne et américaine seront présents, tout comme Claudy Weibel, champion du monde en 2000 et champion d’Europe en 2009. Des équipes de tous les Etats-Unis ainsi que du Canada et d’Europe tenteront de gagner les $6,000 mis en jeu.
Le tournoi sportif commencera sur le front de mer dès samedi matin pour se finir dimanche après-midi. Après avoir soutenu son équipe préférée, le public pourra s’essayer au jeu avec les boules et cochonnets mis gratuitement à disposition par Pétanque America.
Les nostalgiques du Sud seront comblés : en plus des spécialités culinaires et de la musique française, Ricard, sponsor de l’évènement, fournira le pastis. Il ne manque plus que les cigales !
Où ? Amelia Island en Floride, sur le front de mer de Fernandina Beach.
Quand ? Samedi 13 et dimanche 14 Novembre
Combien ? Gratuit pour le public
Plus d’infos sur le site du tournoi
Fatiha Benatsou, une préfète en Floride
Fatiha Benatsou est née en Seine-Saint-Denis de parents immigrés d’Algérie, et elle a grandi dans un bidonville en banlieue parisienne. Dès les années 1980, elle commence à s’engager et aide notamment les femmes et les jeunes de banlieues. Diplômée de l’Ecole polytechnique féminine et ancienne conseillère auprès du Ministère des Anciens Combattants, elle est membre du Conseil économique et social et depuis 2009, préfète déléguée à l’égalité des chances dans le Val d’Oise. Fatiha Benatsou est la première femme issue de l’immigration maghrébine nommée à une fonction préfectorale.
Fatiha Benatsou organise régulèrement de nombreuses conférences sur les thèmes de la laïcité, de la diversité et de l’égalité des chances, comme “Le savoir comme facteur d’intégration”ou “La tolérance entre les cultures”.
Dans « Le Rêve de Djamila », son roman auto-biographique publié en 2009 aux éditions Robert Laffont, elle apporte un message d’espoir aux générations futures. Elle y retrace l’histoire de sa famille, et rend hommage à sa mère.
Programme des ses interventions en Floride :
Conférence sur la diversité et l’égalité des chances
Où ? Florida International University (FIU), GC 325 Panther Suite ‐ 11200 SW 8th Street ‐ Miami, FL 33199
Quand ? Mardi 19 Octobre de 18h30 à 21h
Combien ? Gratuit
Conversation sur son livre “Le rêve de Djamila”
Où ? Alliance Francaise ‐ 618 SW 8th Street ‐ Miami, Fl 33130
Quand ? Mercredi 20 Octobre à 18h à 20h
Combien ? Gratuit
Le BOZ de Julien Friedler à Chelsea
Né à Bruxelles en 1950, Julien Friedler est un artiste particulier, puisqu’il est d’abord psychanalyste. En 1994, il crée en effet son propre centre de recherche en psychologie, “La Moire” et publie ensuite notamment “Psychanalyse et Neurosciences, ou La Légende du Boiteux” (1995). En tant qu’auteur il a aussi écrit de la poésie, des nouvelles et de nombreuses fictions.
Il s’est inspiré de cette formation pluridisciplinaire pour créer le BOZ, un vaste projet, artistique et philosophique.
La bande dessinée qui sera présentée à l’exposition “SPIRIT OF BOZ, The Truth of the Labyrinth” est d’ailleurs extraite de son ouvrage de 700 pages, “Le Livre du Boz”.L’extrait relate une enquête menée par trois clowns dont Jack Balance, alter ego de l’artiste. A la fois tragique et drôle, les images suivent ces personnages en quête de leur destin et invitent les lecteurs à participer à leur recherche désespérée la Vérité.
Peintures, installations, vidéos, performances… l’art visuel permet à Julien Friedler d’exprimer ses idées sur la société. Julien Friedler a déjà été exposé plusieurs fois notamment à Milan (2003), à Buenos Aires (2007), à Munich (2008), à New York, en Bulgarie et au Brésil (2009)
Il y a quelques années il a décidé de lancer une oeuvre collective et participative d’envergure mondiale intitulée “Le Tour du Boz en 80 ans”. Pour en savoir plus sur ce projet artistique interactif, visitez le site dédié.
Où ? Espace Gabrielle Bryers – CW Gallery, 547 West 27 St., 3e étage, New York – NY 10001
Quand ? Du 4 au 26 Novembre (du mardi au samedi de 11h à 18h)
Combien ? Gratuit
Plus d’infos sur le site du projet
Mallarmé à la Maison Française de NYU
Depuis plusieurs années, Ann Smock enseigne la fiction et la poésie du vingtième siècle à l’Université de Berkeley. En ce moment elle est professeur invitée en litterature comparée à Princeton.
Auteur de “What Is There to Say?” (sur Blanchot, Melville, des Forêts, Beckett) ainsi que “Double Dealing” (sur Giraudoux, Nabokov, Klossowski, Kafka), ses travaux récents sont consacrés à l’oeuvre de Jacques Roubaud.
La conférence de jeudi soir, intitulée “Improvisational Mallarmé”, sera introduite par le poème de Mallarmé “La Déclaration foraine.”
Où ? La Maison Française de NYU, 16 Washington Mews, NYC, NY, 10003; Tel: (212) 998-8750
Quand ? Jeudi 14 Octobre à 19h00
Combien ? La conférence est gratuite et ouverte à tous.
"Cuisine et Dépendances" à New York
Pour la première fois à New York, une troupe d’acteurs francophone jouera “Cuisine et Dépendances”, la pièce de théâtre culte d’Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Succès à la fois sur les planches et à l’écran, cette comédie classique des années 90 sera représentée samedi soir au Triad dans l’Upper West Side.
Pour l’occasion French Morning vous offre deux places gratuites : il vous suffit d’envoyer un mail à l’adresse [email protected] avant le jeudi 14 octobre à midi.
La pièce se déroule entièrement dans la cuisine de Jacques et Martine, couple de quarantenaires parisiens qui organise un diner pour Charlotte et son mari devenu star de la télé, un couple d’amis perdus de vue depuis dix ans. Georges, ami célibataire qui dort depuis deux mois sur leur canapé et Fred, frère de Martine et joueur de poker invétéré sont aussi conviés. Les hôtes vont finalement perdre le contrôle de leur soirée et de leurs invités, ce qui va donner lieu à des situations hilarantes interrogeant l’amitié et le couple.
La troupe : Thomas Beaudoin (Fred), Pascal Yen-Pfister (Georges), Sofi Lambert (Martine), Gabriel Tigran Chytry (Jacques) et Sandy Prenois (Charlotte).
Où ? The Triad, 158 West 72nd Street, 2nd floor, NYC 10023
Métro
72nd St – Broadway (1,2,3) ou 72nd St (A, B, C)
Quand ? Samedi 16 Octobre à 19h
Durée : 1h10
Combien ? $18 en ligne ou à l’entrée (cash), deux consommations obligatoires dans le théâtre
Plus d’infos ici
En français sous-titré anglais
La Comédie Française au MoMA
Créée à Paris à la fin du XVIIe siècle, la Comédie Française est aujourd’hui la plus ancienne et la plus prestigieuse institution théâtrale du monde. Premier réalisateur a avoir pu la filmer aussi librement, l’américain Frederick Wiseman observe le travail des meilleurs acteurs et dramaturges de leur génération mais aussi de tous les autres, des couturières au techniciens. Comme dans ses films précédents Ballet (1995), La Dernière Lettre (2002), La Danse—The Paris Opera Ballet (2009), Frederick Wiseman cherche à étudier le processus créatif.
Dans son documentaire de presque 4 heures, il explore le quotidien de la “Maison de Molière” aussi bien en coulisses que durant les répétitions et les représentations des quatre pièces françaises classiques alors à l’affiche (Don Juan de Molière, La Thébaïde de Racine, La Double Inconstance de Marivaux et Occupe-toi d’Amelie de Feydeau).
Où ? MoMA, 11 W. 53rd St., Theater 2 (The Roy and Niuta Titus Theater), T2
Quand ? Jeudi 14 Octobre à 18h15 et samedi 16 Octobre à 15h30
Combien ? $10 pour les adultes, $8 pour les seniors, $6 pour les étudiants, gratuit pour les membres et les moins de 16 ans
Elections à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE)
On vous en parlait cet été, suite à la décision du Conseil d’Etat d’annuler l’élection de 2009 à l’Assemblée des Français de l’étranger pour la circonscription de Washington, une nouvelle élection est organisée. Le 24 Octobre prochain, les expatriés français installés à Atlanta, Boston, Miami, New-York et Washington éliront donc leurs représentants à l’AFE, une assemblée au rôle principalement consultatif (mais qui élit aussi les sénateurs des Français de l’étranger). Le scrutin de cette élection partielle se déroulera selon les mêmes conditions que le précédent. La gestion du vote par correspondance et par Internet, cause de l’annulation de l’élection précédente, sera évidemment l’objet d’une attention accrue. Ces différentes modalités de vote sont mises en place pour tenter de mobiliser les expatriés, habituellement peu enclins à élire leurs représentants à l’AFE (environ 10% de participation en 2009)
Quatre listes, soit 2 de moins que l’année dernière, se disputeront les cinq sièges disponibles pour la circonscription de l’Est américain, qui est la plus peuplée.
Sans surprise, les cinq élus de l’année dernière se présentent à nouveau. On retrouve Nicole Hirsh et Guy Wildenstein sur la liste de droite (Union des Français de l’Étranger) ; Christiane Ciccone et Corinne Narassiguin sur celle de gauche (Français du Monde – ADFE) et Richard Ortoli sur celle de l’Union au Centre (investie par le Nouveau Centre). La 4e liste est menée par Jean Lachaud, qui avait fait appel l’année dernière après l’échec de sa liste.
Pour voter, il faut bien sûr être inscrit sur les listes électorales consulaires, la clôture ayant eu lieu le 31 Décembre dernier. A New York, le scrutin aura lieu dans les bureaux de vote du Consulat général de France (934 Fifth avenue, New York, NY 10021). Le vote sur Internet (plus d’info ici) se fera du 6 au 21 Octobre et celui par correspondance avant le 22 Octobre.
LES LISTES
(présentées par ordre alphabétique avec les cinq premiers candidats de la liste). Pour chacune d’entre elles, nous donnons la parole à la tête de liste.
Association des Français d’Amérique, menée par Jean Lachaud : « Trop souvent, les Français établis aux États-Unis sont ignorés ou caricaturés. Nos objectifs: faire entendre leur voix par la France, les représenter et les défendre auprès du gouvernement (ministères, administrations et autres institutions à Paris, ainsi qu’auprès de l’ambassade et des consulats). Nous continuerons d’agir dans les domaines cruciaux comme l’accès aux services de l’état, l’enseignement français, l’aide sociale et la culture ainsi qu’à donner des informations. La liste présentée par l’Association des Français d’Amérique rassemble des hommes et des femmes ayant fait leurs preuves, souvent dans des associations, de leur engagement envers les Français des États-Unis. Elle est soutenue cette année par le Parti radical de gauche, le parti de la laïcité et de l’humanisme. »
Liste : Jean Lachaud, traducteur, Michèle Oliveres, voyagiste, Charles Kergaravat, cadre en finance, Thierry Goyer, entrepreneur, Gilles Rebour, cadre supérieur.
Français du Monde – ADFE – Proximité, actions, résultats pour les Français des Etats Unis avec à sa tête Christiane Ciconne : « Nous regrettons que les élections aient été annulées, c’est un travail d’organisation très lourd pour les Consulats, en période de restrictions budgétaires. Ces derniers ont fait le maximum pour rassembler les signatures des électeurs qui manquaient l’an dernier, et il est important d’aller voter. Pendant l’année écoulée, nous avons agi pour que les quotités des bourses scolaires soient maintenues, nous avons participé aux Comités Consulaires de Sécurité et d’Aide Sociale, nous avons défendus les intérêts de nos compatriotes à l’Assemblée des Français de l’Étranger, nous sommes allées, Corinne Narassiguin et moi-même, à la rencontre des Français en nous déplaçant dans toute la circonscription pour les informer et les écouter, notamment sur les questions de retraite, nationalité, couverture sociale, fiscalité. »
Liste: Christiane Ciconne, professeur, Corinne Narassiguin, ingénieur informatique, Marie- Hélène Benzine, traductrice, Frederic Féru, chimiste, Claire Francoulon, présidente FdM-ADFE.
Union au Centre pour la Majorité Présidentielle (liste investie par le Nouveau Centre) de Richard Ortoli (président de l’association corse et du comité des associations française de New York): « Mon expérience d’élu à l’AFE m’a fait comprendre que les Français de la côte Est des États-Unis ont avant tout trois principaux soucis: l’éducation de leurs enfants en français, la défense de leurs intérêts devant les instances administratives françaises et le maintien de leurs liens avec la France. Pour ce qui est de l’éducation, les défis pour notre liste seront de rendre accessible à tous un enseignement en français et de résoudre les incohérences dans le système de bourses, qui pénalise lourdement les familles à revenus modestes. Pour ce qui est la défense de intérêts de nos compatriotes devant les instances administratives françaises, nous nous engageons à être disponibles et réactifs pour les aider à résoudre tout type de problème (passeports, retraites, mariage, assurance-maladie, fiscalité, etc). Enfin, en ce qui concerne le maintien de leurs liens avec la France, nous souhaitons servir de plaque tournante dans leurs rapports avec leur pays d’origine, et de leur donne la possibilité, par notre intermédiaire, auprès de l’AFE, de contribuer à redynamiser la France en apportant leur regard et leurs idées. »
Liste : Richard Ortoli, avocat, Philippe Manteau avocat, Catherine Chaulet, commerciale, Martine Rubinstein, cadre financier, Yahne Miorini, avocate.
Réunion le 16 Octobre à Brooklyn, plus d’infos ici
Union pour un Mouvement Populaire (liste investie par l’UMP et l’UFE) avec à sa tête Nicole Hirsh : « L’Assemblée des Français de l’Etranger créée a l’initiative de l’UFE présente le 24 octobre prochain une liste qui soutient les reformes dont notre pays a besoin. Aux candidats très expérimentés se joignent de jeunes enthousiastes prêts a servir la France et nos compatriotes. Dans le domaine de l’enseignement nous avons obtenu la prise en charge des classes de Terminale, Première et Seconde. Dans le domaine de la protection sociale, Caisse des Français de l’Etranger (CFE), plusieurs baisses de cotisations, aide aux personnes disposant de ressources modestes, élargissement des mesures pour les jeunes avec suppression de toute rétroactivité pour les jeunes de moins de 35 ans. Nous voulons obtenir davantage et avons besoin que vous nous renouveliez votre confiance. »
Liste : Nicole Hirsh, sans profession; Guy Wildenstein, marchand et historien d’art, Jean-Paul Picot, restaurateur, Alexandre Cournol, directeur marketing, Christine Bolzan, sans profession.
Réunion le 14 Octobre à Brooklyn, plus d’infos ici
Pour plus d’information, consultez le site de l’AFE et la page dédiée aux élections d’Octobre.
Les types d’entreprises utilisés aux États-Unis
Que vous vous lanciez dans une nouvelle entreprise commerciale ou que vous planifiez d’investir dans une entreprise existante, vous devrez inévitablement, en structurant votre investissement, prendre une décision en termes de structure légale la plus appropriée à vos intérêts commerciaux, à vos objectifs et à vos besoins.
Cette décision est importante puisqu’elle influence, entre autres, le montant des impôts que vous devrez payer sur le revenu généré par l’activité, le niveau de contrôle que vous pourrez exercer sur les opérations de l’entreprise et, dernier élément mais le plus important, la part de protection de vos biens personnels face aux créditeurs en cas de faillite ou de poursuite de l’entreprise suite à une négligence et/ou à des actes illégaux de certains responsables et cadres de l’entreprise.
Le présent article a pour objectif de vous fournir un sommaire des formes d’entreprises les plus communes aux États-Unis et de vous informer sur les caractéristiques importantes et/ou distinctives de chacune de ces structures légales.
Faire des affaires aux États-Unis :
Dans l’ensemble, les formes d’entreprises les plus communes aux États-Unis incluent :
1. Les « entreprises individuelles ou unipersonnelles» ou les entreprises non constituées – lesdites entreprises sont généralement possédées et exploités par un fondateur et parfois nommées « entreprises familiales » [mom and pop shops] ; et
2. Les entreprises constituées qui incluent (a.) les sociétés anonymes ou « C Corp. ou general Corporations», (b.) les sociétés « S ou S Corporations» qui sont aussi des sociétés anonymes mais qui bénéficiant d’un régime fiscal spécifique grâce à leur statut de société « S »; et (c.)les sociétés à responsabilité limitée « LLC ou Limited Liability Company» qui sont des hybrides des entités intermédiaires qui proposent des protections en termes de responsabilité limitée pour une société, associées aux caractéristiques fiscales d’un partenariat.
Au cours de ces dernières années, les sociétés « LLC » et « S » sont devenues très populaires aux États-Unis bien que les sociétés « C » sont elles-mêmes encore très nombreuses. Ci-après se trouve un résumé des caractéristiques, avantages et inconvénients les plus importants de chacun de ces types d’entités :
L’Entreprise individuelle ou Unipersonnelle
L’entreprise individuelle (sole proprietorship) est la forme la plus simple de monter une entreprise aux États-Unis – il est très facile d’établir ce genre d’entreprise qui nécessite très peu de démarches administratives. Un atout positif de ce type d’entreprise : il existe un seul niveau d’imposition sur les revenus générés. Ceci étant, tous les revenus et toutes les dépenses de l’entreprise sont indiqués sur la déclaration d’impôt sur le revenu du propriétaire et taxe au taux d’imposition applicable sur les revenus personnels de ce dit propriétaire.
Un des inconvénients majeurs de ce type d’entreprise : le propriétaire a une responsabilité illimitée en termes vis-à-vis les dettes et obligations de l’entreprise. Ainsi, les biens personnels (c.-à-d. domicile personnel, économies, etc.) du propriétaire peuvent être hypothéqués pour étancher les dettes de l’entreprise en cas de banqueroute ou de litige.
Une entreprise individuelle possède également un caractère rigide puisqu’elle ne permet pas l’admission de partenaires ou la vente partielle de capitaux de l’entreprise à un investisseur extérieur.
La Société anonyme – Société « Inc. » ou « C Corp.» ou « General Corporation »
Très similaire à une « SA » en France, cette forme d’entreprise offre de nombreux avantages importants. Plus particulièrement, une société « C » apporte une responsabilité limitée à ses actionnaires. En d’autres termes, la perte maximale qu’un actionnaire peut potentiellement connaître en investissant dans une société de ce type, est limité au montant de son investissement dans le capital d’une telle société.
Les sociétés « C » proposent également une structure de propriété et de capital flexible où des individus et/ou des sociétés, entre autres entités, peuvent détenir des actions de l’entreprise. Vous pouvez également avoir différentes classes d’actions dans la même société (c.-à-d. stock préféré par rapport à stock commun), ce qui permet aux actionnaires de chaque classe d’avoir des droits différents (c.-à-d. droit de vote). Enfin, les sociétés « C » vous permettent généralement de transférer librement vos titres en vendant simplement vos actions lorsque vous le souhaitez.
Le côté négatif pour un actionnaire, c’est que les revenus générés par l’activité de la société « C » sont assujettis à deux niveaux d’imposition qui provoquent généralement des charges fiscales plus lourdes. La société « C » doit payer des impôts sur ses bénéfices nets (impôt niveau société). En outre, un actionnaire doit également payer des impôts sur ces mêmes revenus lorsqu’ils sont distribues par la société sous forme de dividende ou autre (impôt niveau actionnaire). C’est pour cette raison que l’utilisation des sociétés « S » et/ou à responsabilité limitée (LLC) a gagné du terrain en termes de popularité au cours de ces dernières années – elles éliminent les taxes (Impôts sur le bénéfice) au niveau de l’entreprise.
La Société « S »
Une société « S » (“S” Corp), maintenant utilisée depuis plusieurs années aux États-Unis, est une entité hybride qui regroupe les caractéristiques d’une société anonyme type « C Corp.», tout en combinant les caractéristiques d’un partenariat du point de vu fiscal.
Une société « S » est en effet une société anonyme « C Corp. » qui, selon certaines exigences d’admissibilité, choisit d’être imposée selon le régime fiscal d’un partenariat en conformité avec les dispositions du paragraphe « S » du Code fiscal fédéral des États-Unis (Internal Revenue Code). Ainsi, la société « S » préserve les mêmes protections en termes de responsabilité limitée à ses actionnaires mais élimine l’impôt sur le bénéfice applicable à toutes les sociétés anonymes de type général ou « C Corp.».
Comme avec un partenariat, une société « S » est transparente fiscalement. Tous les éléments de revenus et de dépenses sont transférés aux actionnaires de la société, proportionnellement à leurs titres investis dans la société. Sous ce régime, les actionnaires de la société payent des impôts sur le revenu en fonction de leur part de revenu ou de perte générée par l’entité.
Pour qu’une entreprise puisse être de type « S », elle doit répondre à certaines exigences. La société doit notamment, conformément à la loi en vigueur, avoir un maximum de 100 actionnaires. De même, la société ne peut avoir qu’une classe d’actionnaires et que des résidents et ou citoyens américains en tant qu’actionnaires. Les actionnaires de la société doivent être soit des particuliers, certains types de fiduciaires (trusts & estates) et/ou des organismes caritatifs.
Bien qu’offrant des avantages considérables à ses actionnaires en éliminant l’impôt sur les bénéfices imposables aux sociétés type « C », une société « S » n’est pas aussi flexible qu’un partenariat et/ou une société à responsabilité limitée [Limited Liability Company (LLC)]. Plus particulièrement, les exigences obligatoires en termes d’admissibilité d’une société « S » sont quelque peu limitatives puisqu’il n’existe qu’un certain type et qu’un certain nombre d’actionnaires pouvant investir dans ce genre d’entreprise.
La Société à responsabilité limitée [Limited Liability Company (LLC)]
Comme son nom l’indique, une LLC propose les mêmes protections en termes de responsabilité limitée qu’une société « S » ou d’une société anonyme « C Corp. » à ses membres (propriétaires/actionnaires). Compare a une « S », une LLC élimine toutes les contraintes imposes aux sociétés « S » en termes de type et de nombre d’actionnaires admissibles. Du point de vu fiscal, une LLC, comme une « S », propose une transparence fiscal a ses membres et suit le régime fiscal d’un partenariat.
Cependant, outre ces caractéristiques importantes, elle propose également des options et avantages considérables qui ne sont pas disponibles dans les formes d’entreprises susmentionnées (sociétés « S » et/ou « C »). Contrairement aux sociétés « S » ou « C », une LLC, imposée comme un partenariat, apporte à ses membres une flexibilité totale en termes de la répartition des intérêts des actionnaires de la société. Par exemple, une LLC peut offrir a un investisseur potentiel un intérêt seulement and le capital de la société et/ou seulement dans les pertes et profits ou les deux (c.-à-d. 50% des pertes et profits à l’actionnaire A/50% des pertes et profits à l’actionnaire B/100% des intérêts sur le capital à l’actionnaire B/0% a A). Une telle répartition des actions d’une société peut uniquement être effectué dans un partenariat ou dans une LLC qui est imposée comme un partenariat.
Afin de limiter vos risques et de contrôler ce que vous aurez à payer comme impôts aux États-Unis, il est important et prudent de bien connaitre les aspects légaux et fiscaux pour chaque type de société et de bien choisir la forme d’entreprise le plus adapté à vos besoins prenant compte, entre autres, des éléments suivants : votre activité commerciale, ou se trouvent vos clients, vos plans d’expansion, les actionnaires et ou investisseurs actuels et potentiels de la société etc..
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757 Third Avenue, Suite 2026
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