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Fatiha Benatsou, une préfète en Floride

Fatiha Benatsou est née en Seine-Saint-Denis de parents immigrés d’Algérie, et elle a grandi dans un bidonville en banlieue parisienne. Dès les années 1980, elle commence à s’engager et aide notamment les femmes et les jeunes de banlieues. Diplômée de l’Ecole polytechnique féminine et ancienne conseillère auprès du Ministère des Anciens Combattants, elle est membre du Conseil économique et social et depuis 2009, préfète déléguée à l’égalité des chances dans le Val d’Oise. Fatiha Benatsou est la première femme issue de l’immigration maghrébine nommée à une fonction préfectorale.

Fatiha Benatsou organise régulèrement de nombreuses conférences sur les thèmes de la laïcité, de la diversité et de l’égalité des chances, comme “Le savoir comme facteur d’intégration”ou “La tolérance entre les cultures”.

Dans « Le Rêve de Djamila », son roman auto-biographique publié en 2009 aux éditions Robert Laffont, elle apporte un message d’espoir aux générations futures. Elle y retrace l’histoire de sa famille, et rend hommage à sa mère.

Programme des ses interventions en Floride :

Conférence sur la diversité et l’égalité des chances
Où ? Florida International University (FIU), GC 325 Panther Suite ‐ 11200 SW 8th Street ‐ Miami, FL 33199
Quand ? Mardi 19 Octobre de 18h30 à 21h
Combien ? Gratuit
Conversation sur son livre “Le rêve de Djamila
Où ? Alliance Francaise ‐ 618 SW 8th Street ‐ Miami, Fl 33130
Quand ? Mercredi 20 Octobre à 18h à 20h
Combien ? Gratuit

Le BOZ de Julien Friedler à Chelsea

Né à Bruxelles en 1950, Julien Friedler est un artiste particulier, puisqu’il est d’abord psychanalyste. En 1994, il crée en effet son propre centre de recherche en psychologie, “La Moire” et publie ensuite notamment “Psychanalyse et Neurosciences, ou La Légende du Boiteux” (1995). En tant qu’auteur il a aussi écrit de la poésie, des nouvelles et de nombreuses fictions.
Il s’est inspiré de cette formation pluridisciplinaire pour créer le BOZ, un vaste projet, artistique et philosophique.
La bande dessinée qui sera présentée à l’exposition “SPIRIT OF BOZ, The Truth of the Labyrinth” est d’ailleurs extraite de son ouvrage de 700 pages, “Le Livre du Boz”.L’extrait relate une enquête menée par trois clowns dont Jack Balance, alter ego de l’artiste. A la fois tragique et drôle, les images suivent ces personnages en quête de leur destin et invitent les lecteurs à participer à leur recherche désespérée la Vérité.
Peintures, installations, vidéos, performances… l’art visuel permet à Julien Friedler d’exprimer ses idées sur la société. Julien Friedler a déjà été exposé plusieurs fois notamment à Milan (2003), à Buenos Aires (2007), à Munich (2008), à New York, en Bulgarie et au Brésil (2009)
Il y a quelques années il a décidé de lancer une oeuvre collective et participative d’envergure mondiale intitulée “Le Tour du Boz en 80 ans”. Pour en savoir plus sur ce projet artistique interactif, visitez le site dédié.
Où ? Espace Gabrielle Bryers – CW Gallery, 547 West 27 St., 3e étage, New York – NY 10001
Quand ? Du 4 au 26 Novembre (du mardi au samedi de 11h à 18h)
Combien ? Gratuit
Plus d’infos sur le site du projet

Une French Culture Night dans le Westchester

Après ses soirées new-yorkaises, French Culture Nights lance une série d’évènements dans le comté de Westchester au nord de la ville de New York.

Comme les soirées précédentes, la soirée de vendredi soir mettra à l’honneur les artistes français. Vous pourrez notamment admirer les oeuvres du peintre Patrick Bancel. L’ambiance musicale sera assurée par la chanteuse Kaissa ainsi que par le percussionniste Manu Léger.

Ce mélange éclectique d’art francophone qui a fait le succès des French Culture Nights se déroulera dans un cadre élégant, le tout accompagné de boissons et d’un buffet de spécialités françaises

Où ? the Top of the Rock – Avalon On the Sound, 255 Huguenot Street (entrée par 40 Memorial Hwy), New Rochelle

Quand ? Vendredi 15 Octobre de 18h à 23h (Apéro de 18h30 à 19h30)

Combien ? $40 sur Internet (avant le 15 Octobre à midi) et $45 à l’entrée ((L’admission inclut un exemplaire gratuit du French Culture Guide)
Confirmez votre présence sur Internet ou auprès de Céline Radic (347-290-6921 ou [email protected])

Mallarmé à la Maison Française de NYU

Depuis plusieurs années, Ann Smock enseigne la fiction et la poésie du vingtième siècle à l’Université de Berkeley. En ce moment elle est professeur invitée en litterature comparée à Princeton.
Auteur de What Is There to Say?” (sur Blanchot, Melville, des Forêts, Beckett) ainsi que “Double Dealing” (sur Giraudoux, Nabokov, Klossowski, Kafka), ses travaux récents sont consacrés à l’oeuvre de Jacques Roubaud.
La conférence de jeudi soir, intitulée “Improvisational Mallarmé”, sera introduite par le poème de Mallarmé “La Déclaration foraine.”
? La Maison Française de NYU, 16 Washington Mews, NYC, NY, 10003;  Tel: (212) 998-8750
Quand ? Jeudi 14 Octobre à 19h00
Combien ? La conférence est gratuite et ouverte à tous.

"Cuisine et Dépendances" à New York

Pour la première fois à New York, une troupe d’acteurs francophone jouera “Cuisine et Dépendances”, la pièce de théâtre culte d’Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Succès à la fois sur les planches et à l’écran, cette comédie classique des années 90 sera représentée samedi soir au Triad dans l’Upper West Side.
Pour l’occasion French Morning vous offre deux places gratuites : il vous suffit d’envoyer un mail à l’adresse [email protected] avant le jeudi 14 octobre à midi.

La pièce se déroule entièrement dans la cuisine de Jacques et Martine, couple de quarantenaires parisiens qui organise un diner pour Charlotte et son mari devenu star de la télé, un couple d’amis perdus de vue depuis dix ans. Georges, ami célibataire qui dort depuis deux mois sur leur canapé et Fred, frère de Martine et joueur de poker invétéré sont aussi conviés. Les hôtes vont finalement perdre le contrôle de leur soirée et de leurs invités, ce qui va donner lieu à des situations hilarantes interrogeant l’amitié et le couple.

La troupe : Thomas Beaudoin (Fred), Pascal Yen-Pfister (Georges), Sofi Lambert (Martine), Gabriel Tigran Chytry (Jacques) et Sandy Prenois (Charlotte).
Où ? The Triad, 158 West 72nd Street, 2nd floor, NYC 10023
Métro 
72nd St – Broadway (1,2,3) ou 72nd St (A, B, C)
Quand ? Samedi 16 Octobre à 19h
Durée : 1h10
Combien ? $18 en ligne ou à l’entrée (cash), deux consommations obligatoires dans le théâtre
Plus d’infos ici
En français sous-titré anglais

La Comédie Française au MoMA

Créée à Paris à la fin du XVIIe siècle, la Comédie Française est aujourd’hui la plus ancienne et la plus prestigieuse institution théâtrale du monde. Premier réalisateur a avoir pu la filmer aussi librement, l’américain Frederick Wiseman observe le travail des meilleurs acteurs et dramaturges de leur génération mais aussi de tous les autres, des couturières au techniciens. Comme dans ses films précédents Ballet (1995), La Dernière Lettre (2002), La Danse—The Paris Opera Ballet (2009), Frederick Wiseman cherche à étudier le processus créatif.

Dans son documentaire de presque 4 heures, il explore le quotidien de la “Maison de Molière” aussi bien en coulisses que durant les répétitions et les représentations des quatre pièces françaises classiques alors à l’affiche (Don Juan de Molière, La Thébaïde de Racine, La Double Inconstance de Marivaux et Occupe-toi d’Amelie de Feydeau).

Où ? MoMA, 11 W. 53rd St., Theater 2 (The Roy and Niuta Titus Theater), T2

Quand ? Jeudi 14 Octobre à 18h15 et samedi 16 Octobre à 15h30

Combien ? $10 pour les adultes, $8 pour les seniors, $6 pour les étudiants, gratuit pour les membres et les moins de 16 ans

Plus d’infos ici

Elections à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE)

On vous en parlait cet été, suite à la décision du Conseil d’Etat d’annuler l’élection de 2009 à l’Assemblée des Français de l’étranger pour la circonscription de Washington, une nouvelle élection est organisée. Le 24 Octobre prochain, les expatriés français installés à Atlanta, Boston, Miami, New-York et Washington éliront donc leurs représentants à l’AFE, une assemblée au rôle principalement consultatif (mais qui élit aussi les sénateurs des Français de l’étranger). Le scrutin de cette élection partielle se déroulera selon les mêmes conditions que le précédent. La gestion du vote par correspondance et par Internet, cause de l’annulation de l’élection précédente, sera évidemment l’objet d’une attention accrue. Ces différentes modalités de vote sont mises en place pour tenter de mobiliser les expatriés, habituellement peu enclins à élire leurs représentants à l’AFE (environ 10% de participation en 2009)
Quatre listes, soit 2 de moins que l’année dernière, se disputeront les cinq sièges disponibles pour la circonscription de l’Est américain, qui est la plus peuplée.
Sans surprise, les cinq élus de l’année dernière se présentent à nouveau. On retrouve Nicole Hirsh et Guy Wildenstein sur la liste de droite (Union des Français de l’Étranger) ; Christiane Ciccone et Corinne Narassiguin sur celle de gauche (Français du Monde – ADFE) et Richard Ortoli sur celle de l’Union au Centre (investie par le Nouveau Centre). La 4e liste est menée par Jean Lachaud, qui avait fait appel l’année dernière après l’échec de sa liste.
Pour voter, il faut bien sûr être inscrit sur les listes électorales consulaires, la clôture ayant eu lieu le 31 Décembre dernier. A New York, le scrutin aura lieu dans les bureaux de vote du Consulat général de France (934 Fifth avenue, New York, NY 10021). Le vote sur Internet (plus d’info ici) se fera du 6 au 21 Octobre et celui par correspondance avant le 22 Octobre.
LES LISTES
(présentées par ordre alphabétique avec les cinq premiers candidats de la liste). Pour chacune d’entre elles, nous donnons la parole à la tête de liste.

Association des Français d’Amérique, menée par Jean Lachaud : « Trop souvent, les Français établis aux États-Unis sont ignorés ou caricaturés. Nos objectifs: faire entendre leur voix par la France, les représenter et les défendre auprès du gouvernement (ministères, administrations et autres institutions à Paris, ainsi qu’auprès de l’ambassade et des consulats). Nous continuerons d’agir dans les domaines cruciaux comme l’accès aux services de l’état, l’enseignement français, l’aide sociale et la culture ainsi qu’à donner des informations. La liste présentée par l’Association des Français d’Amérique rassemble des hommes et des femmes ayant fait leurs preuves, souvent dans des associations, de leur engagement envers les Français des États-Unis. Elle est soutenue cette année par le Parti radical de gauche, le parti de la laïcité et de l’humanisme. »
Liste : Jean Lachaud, traducteur, Michèle Oliveres, voyagiste, Charles Kergaravat, cadre en finance, Thierry Goyer, entrepreneur, Gilles Rebour, cadre supérieur.
Français du Monde – ADFE – Proximité, actions, résultats pour les Français des Etats Unis avec à sa tête Christiane Ciconne : « Nous regrettons que les élections aient été annulées, c’est un travail d’organisation très lourd pour les Consulats, en période de restrictions budgétaires. Ces derniers ont fait le maximum pour rassembler les signatures des électeurs qui manquaient l’an dernier, et il est important d’aller voter. Pendant l’année écoulée, nous avons agi pour que les quotités des bourses scolaires soient maintenues, nous avons participé aux Comités Consulaires de Sécurité et d’Aide Sociale, nous avons défendus les intérêts de nos compatriotes à l’Assemblée des Français de l’Étranger, nous sommes allées, Corinne Narassiguin et moi-même, à la rencontre des Français en nous déplaçant dans toute la circonscription pour les informer et les écouter, notamment sur les questions de retraite, nationalité, couverture sociale, fiscalité. »
Liste: Christiane Ciconne, professeur, Corinne Narassiguin, ingénieur informatique, Marie- Hélène Benzine, traductrice, Frederic Féru, chimiste, Claire Francoulon, présidente FdM-ADFE.

Union au Centre pour la Majorité Présidentielle (liste investie par le Nouveau Centre) de Richard Ortoli (président de l’association corse et du comité des associations française de New York): « Mon expérience d’élu à l’AFE m’a fait comprendre que les Français de la côte Est des États-Unis ont avant tout trois principaux soucis: l’éducation de leurs enfants en français, la défense de leurs intérêts devant les instances administratives françaises et le maintien de leurs liens avec la France. Pour ce qui est de l’éducation, les défis pour notre liste seront de rendre accessible à tous un enseignement en français et de résoudre les incohérences dans le système de bourses, qui pénalise lourdement les familles à revenus modestes. Pour ce qui est la défense de intérêts de nos compatriotes devant les instances administratives françaises, nous nous engageons à être disponibles et réactifs pour les aider à résoudre tout type de problème (passeports, retraites, mariage, assurance-maladie, fiscalité, etc). Enfin, en ce qui concerne le maintien de leurs liens avec la France, nous souhaitons servir de plaque tournante dans leurs rapports avec leur pays d’origine, et de leur donne la possibilité, par notre intermédiaire, auprès de l’AFE, de contribuer à redynamiser la France en apportant leur regard et leurs idées. »
Liste : Richard Ortoli, avocat, Philippe Manteau avocat, Catherine Chaulet, commerciale, Martine Rubinstein, cadre financier, Yahne Miorini, avocate.
Réunion le 16 Octobre à Brooklyn, plus d’infos ici
Union pour un Mouvement Populaire (liste investie par l’UMP et l’UFE) avec à sa tête Nicole Hirsh : « L’Assemblée des Français de l’Etranger créée a l’initiative de l’UFE présente le 24 octobre prochain une liste qui soutient les reformes dont notre pays a besoin. Aux candidats très expérimentés se joignent de jeunes enthousiastes prêts a servir la France et nos compatriotes. Dans le domaine de l’enseignement nous avons obtenu la prise en charge des classes de Terminale, Première et Seconde. Dans le domaine de la protection sociale, Caisse des Français de l’Etranger (CFE), plusieurs baisses de cotisations, aide aux personnes disposant de ressources modestes, élargissement des mesures pour les jeunes avec suppression de toute rétroactivité pour les jeunes de moins de 35 ans. Nous voulons obtenir davantage et avons besoin que vous nous renouveliez votre confiance. »
Liste : Nicole Hirsh, sans profession; Guy Wildenstein, marchand et historien d’art, Jean-Paul Picot, restaurateur, Alexandre Cournol, directeur marketing, Christine Bolzan, sans profession.
Réunion le 14 Octobre à Brooklyn, plus d’infos ici
Pour plus d’information, consultez le site de l’AFE et la page dédiée aux élections d’Octobre.

Les types d’entreprises utilisés aux États-Unis

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Que vous vous lanciez dans une nouvelle entreprise commerciale ou que vous planifiez d’investir dans une entreprise existante, vous devrez inévitablement, en structurant votre investissement, prendre une décision en termes de structure légale la plus appropriée à vos intérêts commerciaux, à vos objectifs et à vos besoins.
Cette décision est importante puisqu’elle influence, entre autres, le montant des impôts que vous devrez payer sur le revenu généré par l’activité, le niveau de contrôle que vous pourrez exercer sur les opérations de l’entreprise et, dernier élément mais le plus important, la part de protection de vos biens personnels face aux créditeurs en cas de faillite ou de poursuite de l’entreprise suite à une négligence et/ou à des actes illégaux de certains responsables et cadres de l’entreprise.
Le présent article a pour objectif de vous fournir un sommaire des formes d’entreprises les plus communes aux États-Unis et de vous informer sur les caractéristiques importantes et/ou distinctives de chacune de ces structures légales.
Faire des affaires aux États-Unis :
Dans l’ensemble, les formes d’entreprises les plus communes aux États-Unis incluent :
1.     Les « entreprises individuelles  ou unipersonnelles» ou les entreprises non constituées – lesdites entreprises sont généralement possédées et exploités par un fondateur et parfois nommées « entreprises familiales » [mom and pop shops] ; et
2.     Les entreprises constituées qui incluent (a.) les sociétés anonymes ou « C Corp. ou general Corporations», (b.) les sociétés « S ou S Corporations» qui sont aussi des sociétés anonymes mais qui bénéficiant d’un régime fiscal spécifique grâce à leur statut de société « S »; et (c.)les sociétés à responsabilité limitée « LLC ou Limited Liability Company» qui sont des hybrides des entités intermédiaires qui proposent des protections en termes de responsabilité limitée pour une société, associées aux caractéristiques fiscales d’un partenariat.
Au cours de ces dernières années, les sociétés « LLC » et « S » sont devenues très populaires aux États-Unis bien que les sociétés « C » sont elles-mêmes encore très nombreuses. Ci-après se trouve un résumé des caractéristiques, avantages et inconvénients les plus importants de chacun de ces types d’entités :

L’Entreprise individuelle ou Unipersonnelle

L’entreprise individuelle (sole proprietorship) est la forme la plus simple de monter une entreprise aux États-Unis – il est très facile d’établir ce genre d’entreprise qui nécessite très peu de démarches administratives. Un atout positif de ce type d’entreprise : il existe un seul niveau d’imposition sur les revenus générés. Ceci étant, tous les revenus et toutes les dépenses de l’entreprise sont indiqués sur la déclaration d’impôt sur le revenu du propriétaire et taxe au taux d’imposition applicable sur les revenus personnels de ce dit propriétaire.
Un des inconvénients majeurs de ce type d’entreprise : le propriétaire a une responsabilité illimitée en termes vis-à-vis les dettes et obligations de l’entreprise. Ainsi, les biens personnels (c.-à-d. domicile personnel, économies, etc.) du propriétaire peuvent être hypothéqués pour étancher les dettes de l’entreprise en cas de banqueroute ou de litige.
Une entreprise individuelle possède également un caractère rigide puisqu’elle ne permet pas l’admission de partenaires ou la vente partielle de capitaux de l’entreprise à un investisseur extérieur.
 

La Société anonyme – Société « Inc. » ou « C Corp.» ou « General Corporation »

 
Très similaire à une « SA » en France, cette forme d’entreprise offre de nombreux avantages importants. Plus particulièrement, une société « C » apporte une responsabilité limitée à ses actionnaires. En d’autres termes, la perte maximale qu’un actionnaire peut potentiellement connaître en investissant dans une société de ce type, est limité au montant de son investissement dans le capital d’une telle société.
Les sociétés « C » proposent également une structure de propriété et de capital flexible où des individus et/ou des sociétés, entre autres entités, peuvent détenir des actions de l’entreprise. Vous pouvez également avoir différentes classes d’actions dans la même société (c.-à-d. stock préféré par rapport à stock commun), ce qui permet aux actionnaires de chaque classe d’avoir des droits différents (c.-à-d. droit de vote). Enfin, les sociétés « C » vous permettent généralement de transférer librement vos titres en vendant simplement vos actions lorsque vous le souhaitez.
Le côté négatif pour un actionnaire, c’est que les revenus générés par l’activité de la société « C » sont assujettis à deux niveaux d’imposition qui provoquent généralement des charges fiscales plus lourdes. La société « C » doit payer des impôts sur ses bénéfices nets (impôt niveau société). En outre, un actionnaire doit également payer des impôts sur ces mêmes revenus lorsqu’ils sont distribues par la société sous forme de dividende ou autre (impôt niveau actionnaire). C’est pour cette raison que l’utilisation des sociétés « S » et/ou à responsabilité limitée (LLC) a gagné du terrain en termes de popularité au cours de ces dernières années – elles éliminent les taxes (Impôts sur le bénéfice) au niveau de l’entreprise.

La Société « S »

Une société « S » (“S” Corp), maintenant utilisée depuis plusieurs années aux États-Unis, est une entité hybride qui regroupe les caractéristiques d’une société anonyme type « C Corp.», tout en combinant les caractéristiques d’un partenariat du point de vu fiscal.
Une société « S » est en effet une société anonyme « C Corp. » qui, selon certaines exigences d’admissibilité, choisit d’être imposée selon le régime fiscal d’un partenariat en conformité avec les dispositions du paragraphe « S » du Code fiscal fédéral des États-Unis (Internal Revenue Code). Ainsi, la société « S » préserve les mêmes protections en termes de responsabilité limitée à ses actionnaires mais élimine l’impôt sur le bénéfice applicable à toutes les sociétés anonymes de type général ou « C Corp.».
Comme avec un partenariat, une société « S » est transparente fiscalement. Tous les éléments de revenus et de dépenses sont transférés aux actionnaires de la société, proportionnellement à leurs titres investis dans la société. Sous ce régime, les actionnaires de la société payent des impôts sur le revenu en fonction de leur part de revenu ou de perte générée par l’entité.
Pour qu’une entreprise puisse être de type « S », elle doit répondre à certaines exigences. La société doit notamment, conformément à la loi en vigueur, avoir un maximum de 100 actionnaires. De même, la société ne peut avoir qu’une classe d’actionnaires et que des résidents et ou citoyens américains en tant qu’actionnaires. Les actionnaires de la société doivent être soit des particuliers, certains types de fiduciaires (trusts & estates) et/ou des organismes caritatifs.
Bien qu’offrant des avantages considérables à ses actionnaires en éliminant l’impôt sur les bénéfices imposables aux sociétés type « C », une société « S » n’est pas aussi flexible qu’un partenariat et/ou une société à responsabilité limitée [Limited Liability Company (LLC)]. Plus particulièrement, les exigences obligatoires en termes d’admissibilité d’une société « S » sont quelque peu limitatives puisqu’il n’existe qu’un certain type et qu’un certain nombre d’actionnaires pouvant investir dans ce genre d’entreprise.

La Société à responsabilité limitée [Limited Liability Company (LLC)]

Comme son nom l’indique, une LLC propose les mêmes protections en termes de responsabilité limitée qu’une société « S »  ou d’une société anonyme « C Corp. » à ses membres (propriétaires/actionnaires). Compare a une « S », une LLC élimine toutes les contraintes imposes aux sociétés « S » en termes de type et de nombre d’actionnaires admissibles. Du point de vu fiscal, une LLC, comme une « S », propose une transparence fiscal a ses membres et suit le régime fiscal d’un partenariat.
Cependant, outre ces caractéristiques importantes, elle propose également des options et avantages considérables qui ne sont pas disponibles dans les formes d’entreprises susmentionnées (sociétés « S » et/ou « C »). Contrairement aux sociétés « S » ou « C », une LLC, imposée comme un partenariat, apporte à ses membres une flexibilité totale en termes de la répartition des intérêts des actionnaires de la société. Par exemple, une LLC peut offrir a un investisseur potentiel un intérêt seulement and le capital de la société et/ou seulement dans les pertes et profits ou les deux (c.-à-d. 50% des pertes et profits à l’actionnaire A/50% des pertes et profits à l’actionnaire B/100% des intérêts sur le capital à l’actionnaire B/0% a A). Une telle répartition des actions d’une société peut uniquement être effectué dans un partenariat ou dans une LLC qui est imposée comme un partenariat.
Afin de limiter vos risques et de contrôler ce que vous aurez à payer comme impôts aux États-Unis, il est important et prudent de bien connaitre les aspects légaux et fiscaux pour chaque type de société et de bien choisir la forme d’entreprise le plus adapté à vos besoins prenant compte, entre autres, des éléments suivants : votre activité commerciale, ou se trouvent vos clients, vos plans d’expansion, les actionnaires et ou investisseurs actuels et potentiels de la société etc..
William J BLANCHET, CPA MS TAX
757 Third Avenue, Suite 2026
New York, NY 10017
t. 2120376-4737
f. 212-376-4981
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Lagarde, les Bleus et Larry Clark

Sport d’abord, avec la “renaissance” tant attendue des Bleus. L’équipe française de football serait “sur le chemin de la rédemption” après la déception de la Coupe du Monde, selon USA Today. Les qualifications pour l’Euro 2012 qui ont lieu en ce moment tournent en effet en leur faveur, notamment grâce aux efforts de l’entraineur Laurent Blanc et d’une équipe renouvelée. L’équipe se place désormais en tête de sa poule après deux victoires contre la Bosnie-Herzégovine et la Roumanie et ce malgré, comme le précise CNN International, une première défaite contre la Biélorussie.
Relayée outre-atlantique par The New York Observer cette fois, la polémique autour de la rétrospective de l’artiste américain Larry Clark au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris. La décision du maire de Paris Bertrand Delanoë d’interdire l’exposition de photographies aux mineurs a en effet provoqué l’indignation des “militants de la liberté d’expression”, qui ont décidé de se rallier du côté de l’artiste, relate l’hebdomadaire. De nombreux soutiens lui ont été apportés, notamment de la part du quotidien Libération, qui lui a consacré sa Une en signe de protestation. La Ligue des Droits de l’Homme a quant à elle qualifié cette décision de “régressive et rétrograde”, cite l’agence de presse américaine The Associated Press. Cette dernière rappelle d’ailleurs que ce n’est pas la première fois que Larry Clark se retrouve confronté de tels controverses puisque son film Kids, paru en 1995, avait déjà fait scandale. Comme le soulignent les deux articles, l’artiste a cependant affirmé qu’il trouvait “ridicule” de se faire censurer, d’autant que l’exposition est dédiée et destinée (entre autres) aux adolescents.
Ce weekend, la ministre de l’économie Christine Lagarde était l’invité de l’émission “This Week” sur la chaine américaine ABC. Parmi ses propos sur l’économie mondiale et les enjeux français comme les retraites, une déclaration en particulier a attiré l’attention. Pour elle, les femmes seraient de plus douée en politique car elles auraient tendance à moins projeter de “libido” et de “testostérone” et à moins y impliquer leur “ego”, relayent le Huffington Post et le site Internet d’ABC. Une analyse qui, même si elle peut laisser perplexe, tombe à point nommé après la parution dimanche du classement Forbes des 100 femmes les plus puissantes du monde… Christine Lagarde figurant à la 43e position.

Le MET entre la Hollande et l'Espagne

Après un voyage aux Pays-Bas durant le printemps 1928, le peintre Catalan Joan Miró (1893–1983) se lance dans une série de toiles intitulée « Intérieurs Hollandais » (Dutch Interiors). S’inspirant des cartes postales achetées dans les musées visités, et notamment de deux tableaux flamands du XVIIe siècle, il peint durant l’été 1928 trois toiles sous le nom d’« Intérieurs Hollandais » I, II et III.

Après avoir ouvert au Rijksmuseum d’Amsterdam, “Miró: The Dutch Interiors” est présenté en ce moment au MET de New York. Il s’agit de la première exposition a réunir à la fois les toiles de Miró et celles des maitres néerlandais qui l’ont inspiré. L’Intérieur Hollandais I réinterprète le Joueur de Luth (1661) de Martensz Sorgh tandis que l’Intérieur Hollandais II s’inspire des Enfants apprenant la danse à un chat (c. 1660–79) de Jan Steen. La troisième toile de la série, Intérieur Hollandais III, n’est pas clairement affiliée à une peinture flamande bien qu’on y retrouve de nombreux éléments de la Jeune femme à sa toilette de Jan Steen.

Même si ce n’est pas la première fois qu’un peintre puise son inspiration dans le travail d’un autre, l’association entre des maitres du Siècle d’or néerlandais et l’un des artistes les plus avant-gardistes du XXe siècle s’avère inattendue et vaut le coup d’oeil. Réinterprétées dans le style surréaliste, les peintures hollandaises très classiques se retrouvent complètement métamorphosées et finissent par devenir méconnaissables. Miró s’est notamment concentré sur les figures animales qu’il a choisit d’agrandir, alors qu’au contraire il a miniaturisé les objets inanimés.

Ces toiles sont accompagnés des dessins préparatoires de Miró et d’autres oeuvres du peintre issues de la collection du MET, comme par exemple Cheval de Cirque (1927) et Ceci est la couleur de mes rêves (1925).
Miró: The Dutch Interiors

Du 5 Octobre 2010 au 17 Janvier 2011

Metropolitan Museum (MET), 1000 5th Ave, New York, 10028, United States, tél : (212) 570-3700

Bonnes affaires chez BoConcept… et ailleurs

Le magasin de mobilier contemporain BoConcept de la ville de Bayonne dans le New Jersey déménage… Tout doit disparaître ! Tous les articles sans exception, même ceux de la nouvelle collection sont donc soldés, avec des réductions allant de 30 à 70%. Un bon plan qui vaut le détour !
Samedi 9 octobre de 10h à 15h
180 Pulaski Street, Bayonne, NJ 07002; Tél : 201 433 4461, plus d’infos sur le site officiel et sur la page Facebook dédiée à l’évènement
A l’occasion de son premier anniversaire, la boutique Sobral de Soho solde les bijoux en résine colorée qui ont fait son succès. Les réductions vont jusqu’à 70% et la plupart des articles ne dépassent pas une centaine de dollars. Pour vous donner une idée, les gros bracelets passent de $52 à $31 et les boucles d’oreilles multicolores de $65 à $39.
Jusqu’au dimanche 10 Octobre
412 West Broadway (entre Prince et Spring Sts), Tél : 212-226-2710, plus d’infos sur le site

Ce week-end, InSound, le site Internet favori des amateurs de musique ouvre un magasin éphémère dans Soho, le Insound Design Store. Disques vinyles, affiches de concerts, tee-shirts à l’éffigie de vos groupes préférés… vous aurez l’embarras du choix. Vous pourrez notamment acquérir un casque coloré de la marque WeSC pour $85, le tout dans une ambiance festive, puisqu’à partir de 19h des groupes et des DJs se produiront en live.
Jusqu’au dimanche 10 Octobre
201 Mulberry St (entre Kenmare et Spring Sts), plus d’infos sur le site
The Society of Memorial Sloan-Kettering’s Thrift Shop, la friperie la plus altruiste de New York organise des soldes ce week-end. Vous pourrez dépenser sans culpabiliser, puisque la vente de vêtements et d’accessoires vintage et de luxe (Yves Saint-Laurent, Prada, Burberry…) permet d’aider à financer la recherche contre le cancer. Les chapeaux de fourrure sont entre $45 et $75, les manteaux et les vestes en laine entre $45 et $200, et les gants en cuir entre $20 et $35.
Jusqu’au dimanche 10 Octobre
1440 Third Ave. (près de 82nd St), Tél : 212-535-1250
Si vous passez chez Judith Ripka, vous pourrez difficilement résister aux soldes proposées… l’occasion parfaite pour se faire offrir (ou s’offrir) un beau bijou ! Encore faudra-t-il réussir à choisir entre le bracelet 18 carats avec des diamants et des pierres précieuses à $900 au lieu de $1,800, une des bagues ornées de pierres en cristal jaune à $625 au lieu de $1,250, ou une de celles avec des quartz bleus à $350 au lieu de $700.
Jusqu’au lundi 11 (de 10h à 17h)
The Carlton Hotel, 88 Madison Ave., (près de 28th St.); Tél : 212-244-1230, plus d’infos sur le site
En ce moment, la célèbre chaîne américaine d’accessoires et de chaussures Allen Edmonds allège les prix de ses articles. Cette véritable institution, qui existe depuis 1922, propose notamment des bottes en cuir à $239 au lieu de $295 ou des ceintures à boucles à $69 au lieu de $98.
Jusqu’au mardi 12 Octobre
551 Madison Ave (près de 55th St) ; 1250 Sixth Ave (près de 50th St) ; 24 E 44th St , plus d’infos sur le site
Voila une nouvelle qui va faire plaisir à toutes celles qui regrettaient les vêtements Jane Mayle depuis la fermeture l’an dernier du magasin de Nolita. Pour son grand retour, la créatrice s’allie avec la marque de chaussures Sigerson Morrison. Elle présentera sa collection automnale, Kamikaze Full of Love, au sein de la Sigerson Morrison Laboratory Boutique. Craquerez-vous pour un manteau en laine ($765), une blouse fleurie en soie ($465) ou pour une des paires de chaussures de l’édition limitée Mayle for Sigerson Morrison ($550) ?
Jusqu’au jeudi 14 Octobre de 10h à 18h
19 E 71st St (entre Fifth et Madison Aves), Tél : 212-734-2100, plus d’infos sur le site
Enfin, un dernier bon plan pour la semaine prochaine, puisque la marque de foulards Bindya organise des soldes à partir de mercredi. En plus des bacs à $5, $10 et $15, vous trouverez aussi de nombreux foulards aux motifs ethniques ou fleuris pour quelques dizaines de dollars seulement.
Du mercredi 13 au vendredi 15 octobre
49 W 38th St (entre Fifth et Sixth Aves), 9e étage floor, Tél : 212-730-8852, plus d’infos sur le site

Patrick Timsit au pays du stand-up

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Au Florence Gould Hall, 55 East 59th Street (entre Madison et Park).