Voilà plusieurs mois que les départements de supply chain des entreprises se préparent aux hausses des droits de douane. Mais même chez ces professionnels aguerris, la violence des annonces de « Liberation Day » a pris de court. Alors que faire ? Déclarer le branle-bas de combat et revoir à la hâte ses sources d’approvisionnement pour tenter de tirer son épingle du jeu ? Ou préparer ses arrières sans se précipiter, en espérant que les négociations en cours porteront leurs fruits ?
Se tenir prêt, mais ne pas réagir à chaud
« Cette semaine ressemble à une semaine sans fin », soupire le responsable supply chain d’un groupe de cosmétiques. Comme nombre de ses collègues, il mise sur la flexibilité dans ce contexte hautement instable : « Les choses changent tellement vite que la clé sera la flexibilité. À ce stade, nous sommes plus dans la collecte d’informations que dans l’action. Tout le monde n’est pas affecté de la même manière, donc il n’y aura pas de solution unique. Il faut garder la tête froide, réagir à la va-vite ne serait pas une bonne stratégie. »
Même son de cloches chez Pfizer, où l’ambiance est « studieuse » : « L’heure est à l’analyse », décrit Magali di Zazzo, Senior director supply chain. Si les médicaments ont jusqu’ici été épargnés par les annonces du président, il y a fort à parier que leur tour viendra rapidement : « Il y a un consensus politique depuis plusieurs années pour rapatrier la production de médicaments localement, aux États-Unis comme ailleurs, explique Magali di Zazzo. Big pharma est une cible politique très forte, donc tout est possible ».
Peut-être plus encore que d’autres, l’industrie pharmaceutique est coutumière du fait : dans ce secteur hautement stratégique, les changements de régulation sont fréquents et l’entreprise a une équipe « qui regarde en permanence où il faut s’implanter ». Ainsi, l’annonce d’Emmanuel Macron, lors du sommet « Choose France » en mai 2024, de garantir la stabilité des prix des médicaments si leur production était relocalisée en France, s’est soldée par la relocalisation de certaines chaînes de production dans l’hexagone. « C’est notre quotidien, donc nous savons adapter notre infrastructure à la situation géopolitique », résume Magali di Zazzo.
Régionaliser la supply chain
Cela fait plusieurs années que de nombreux groupes industriels travaillent sur la régionalisation de leur supply chain, pour sourcer les matériaux au plus près des lieux de fabrication. Quand la rationalisation et les économies d’échelle militent plutôt pour regrouper les achats et minimiser le nombre des fournisseurs, les coûts de transport et maintenant les droits de douane militent au contraire pour les régionaliser. Certains fournisseurs l’ont bien compris, qui se sont implantés dans plusieurs pays, telles ces entreprises chinoises de packaging qui ont ouvert des filiales au Mexique ou même à Taïwan suite aux premières hausses des droits de douane sous Trump I.
Du côté de chez Longchamp, l’annonce de la hausse des droits de douane avec le voisin canadien a accéléré la création d’un entrepôt au Canada, qui desservira le marché canadien sans passer par les États-Unis.
Optimiser les capacités de production existantes
Alors que le président américain clame haut et fort vouloir réindustrialiser le pays, la plupart des entreprises se concentrent en premier lieu sur l’optimisation de leurs capacités de production existantes. Ainsi, certaines usines américaines aujourd’hui spécialisées sur une gamme réduite de produits pourraient devenir plus polyvalentes, pour produire un maximum de produits sur place.
Chez Longchamp, on n’envisage pas de créer immédiatement des capacités de production locales : « Les États-Unis sont un marché important pour nous, explique Olivier Cassegrain, Managing director de Longchamp ( ndlr les États-Unis représentent environ 15% du chiffre d’affaires global de la marque). Mais ce n’est pas pour autant que nous allons produire tout de suite sur place. Mettre en place de nouvelles chaînes de production est un processus long, nous avons déjà eu beaucoup de mal à remettre en route les chaînes de production qui avaient été fermées pendant le Covid. Il y a tout un savoir-faire à exporter. » Sans compter que certaines collections saisonnières sont très limitées en nombre (tout au plus 1000 à 2000 pièces), et ne peuvent donc pas être délocalisées.
Car créer de nouvelles unités de production prend du temps : dans l’industrie pharmaceutique (où les médicaments produits dans une nouvelle localisation doivent de surcroît être soumis à une étude de stabilité pendant 2 ans), « au moins 5 anspour construire une nouvelle usine et être prêt à produire », selon Magali di Zazzo ; « facilement 2 ans » pour Olivier Cassegrain chez Longchamp. Comme d’autres, le maroquinier parisien a augmenté ses stocks depuis novembre, et accru légèrement le prix de certains produits, pour prendre en compte les premiers droits de douane et l’inflation.
Minimiser l’impact sur le consommateur final
Difficile, à ce stade, de prédire quelle part des droits de douane sera répercutée sur les consommateurs finaux. Chez Treca Paris, spécialiste de la literie de luxe Made in France, fraîchement installé de ce côté de l’Atlantique, on se félicite d’avoir créé une filiale 100% américaine : cela permet à la maison-mère alsacienne de vendre les produits à sa filiale américaine en-dessous du prix de vente final, et donc de réduire l’impact des droits de douane.
« Ce faisant, nous évitons de prendre l’impact des droits de douane de plein fouet, ce qui nous permettra de ne pas les répercuter sur nos clients finaux », explique Clément Dartois, responsable de la marque aux États-Unis. « Nous avons fait le choix de ne pas changer de stratégie, explique-t-il. Face à ces annonces coup de poing, les réactions à la hâte et la surenchère seraient la pire des solutions. À nous d’optimiser nos opérations pour gagner en efficacité et protéger nos clients autant que possible. » En première ligne de la nouvelle guerre commerciale « made in the US », les équipes supply chains ont quelques beaux challenges devant elles.
C’est dans une petite rue du quartier du Marais à Paris, que se cache l’entrée discrète du magasin éphémère de la marque French Abroad. En devanture, un t-shirt affiche fièrement : « Not arrogant, just French. » (c’est-à-dire pas arrogant, juste français) Le ton est donné, et la curiosité nous pousse à franchir la porte d’entrée. À l’intérieur, quelques portants soigneusement organisés, des étagères minimalistes, et des touristes américaines qui essaient les créations de cette jeune marque.
Tout commence lors d’un séjour … au Canada
Derrière French Abroad, il y a Christian Lobet. Son histoire commence en 2016, bien loin des rues parisiennes, lors d’un séjour linguistique à Toronto, au Canada. À l’époque, cet étudiant français en commerce international veut renforcer ses bases d’anglais et choisit l’immersion à l’étranger pour atteindre son objectif. « La France me manquait terriblement, mais j’étais fasciné par le patriotisme des Canadiens : les drapeaux sur les maisons, leur fierté de leur culture. Je ressentais cette même fierté, en tant que Français mais j’avais plus de mal à l’exprimer. » Une fierté qui, chez lui, restait bridée par les connotations politiques du drapeau tricolore. Il réfléchit alors à une façon de réconcilier cette identité avec un esprit ouvert et décomplexé.
L’acteur Bruno Gouery, qui joue le rôle de Luc dans la série Emily in Paris, est passé rendre visite à Christian dans son magasin. French Abroad
C’est finalement un exercice – en apparence totalement anodine – qui va tout changer. Lors d’un cours, un des professeurs de Christian lance une discussion de groupe autour du rêve. Chaque élève est invité à prendre la parole à tour de rôle afin de partager ce qui le fait vibrer et ce à quoi il aspire pour le futur. Christian, pris au dépourvu mais passionné de mode, improvise : « J’aimerais lancer une marque de vêtements qui ferait la promotion de la France à l’étranger. » Des mots qui auraient pu rester sans suite, mais qui trouvent un écho tout particulier auprès de sa camarade de classe chinoise qui l’encourage immédiatement : « Mais c’est génial comme idée ! Fonce, vas-y, tu peux le faire ! » « Ces mots m’ont marqué. J’ai été surpris par son enthousiasme pour le moins contagieux. Huit ans plus tard, son enthousiasme et sa foi en moi continuent de me porter », raconte Christian avec émotion.
Ce soir-là, en rentrant chez lui, Christian Lobet plonge dans l’univers de YouTube et regarde des dizaines de vidéos avec un but : celui d’apprendre à créer une marque de vêtements. La graine est plantée, l’excitation à son maximum. Mais six mois après son arrivée au Canada, l’étudiant en commerce international est contraint de rebrousser chemin. Son père est malade et il veut être à ses côtés à Paris pour le soutenir. Ce n’est pas pour autant que son idée disparait, et encore moins sa passion. Au cours des années qui suivront cette parenthèse enchantée au Canada, Christian Lobet nourrit son projet et affine sa vision. Et il faudra attendre mai 2022 pour qu’il passe à l’action avec une campagne de financement participatif lancée sur la plateforme Ulule. En quelques semaines seulement, pas moins de quarante contributeurs sont réunis et 5.000 euros sont récoltés. « Ce n’est pas grand-chose, mais à l’issue de cette campagne, j’ai réalisé que j’avais en fait réussi mon premier test client », explique-il avec fierté. « J’étais prêt à lancer French Abroad. »
Quelques unes des créations de Christian Lobet pour lancer sa marque de vêtements French Abroad.
Un cadeau à Macron
2022 marque donc un tournant. French Abroad n’est plus seulement un rêve, c’est une véritable marque qui rencontre son public. Au lancement de celle-ci, trois articles sont proposés : le sweat-shirt « Oui Oui », le sweat-shirt « Not Arrogant Just French », et un autre intitulé « Excuse My English », abandonné depuis. Rapidement, Christian est contacté par les Galeries Lafayette qui lui proposent deux pop-up au sein de leurs magasins sur le célèbre boulevard Haussmann à Paris. « Ça a été un sacré coup de projecteur pour nous et la suite de 2023 a permis de concrétiser tout ceci. On a fait une vidéo sur les réseaux sociaux qui est devenue virale. On a travaillé avec des influenceurs, comme AT Frenchies et Frenchlylo qui m’ont énormément aidé. Et puis, ça y est, on était vraiment lancé ! » French Abroad conquiert notamment les Américains de passage à Paris ainsi que les Français de l’étranger, en particulier ceux d’Amérique du Nord.
Mais Christian Lobet ne s’arrête pas là. Le créateur de la marque française ose tout pour faire connaître sa marque et en décembre 2023, il écrit une lettre au président Emmanuel Macron, accompagnée d’un pull « Not Arrogant Just French » qu’il lui adresse en cadeau de Noël. Contre toute attente, il reçoit une réponse dans laquelle le Président français salue son « engagement en faveur d’une production française, qui contribue à promouvoir le savoir-faire» de la France.
Le futur sera encore plus international
Au mois d’août dernier, French Abroad reçoit sa première grosse commande du Bon Marché : une reconnaissance majeure qui confirme le potentiel de la marque. Mais Christian ne compte pas s’arrêter là. « Je veux que French Abroad devienne une marque de référence pour tous ceux qui souhaitent porter un bout de France avec eux, que ce soit les français de l’étranger, les futurs expats mais aussi les touristes. » Inspiré par des marques comme New York or Nowhere, Christian imagine French Abroad suivre une trajectoire similaire. « Ils ont transformé le souvenir en un produit premium. Notre stratégie marketing est proche, et je suis convaincu que nous pouvons atteindre des sommets comparables. »
Pour l’avenir, il envisage de multiplier les magasins éphémères dans des villes dans lesquelles réside une importante communauté française aux États-Unis, comme New York ou Los Angeles ainsi que d’ouvrir sa propre adresse de magasin. « Mon objectif est d’élargir notre impact en 2025 et 2026, tout en restant fidèles à nos racines. » Avec French Abroad, Christian Lobet ne vend pas seulement des sweats ou des t-shirts. Il raconte une histoire, celle d’une fierté décomplexée et ouverte, d’un pont entre cultures. Il invite chacun à revendiquer un art de vivre à la française, chic et accessible, où que l’on soit dans le monde.
Le pop-up store French Abroad est situé au 15 rue Debelleyme dans le 3e arrondissement de Paris jusqu’à début janvier prochain.
REPLAY: retrouvez l’enregistrement de cette webconférence ici __ Le salon en ligne “Retour en France”, organisé par French Morning Media Group, est de retour en 2025 pour répondre à tous vos questionnements concernant l’impatriation -le retour au pays après une expatriation.
Trois jours, quatre webconférences, une dizaine d’experts seront présents en ligne et en direct pour vous aider à préparer votre retour en France le plus sereinement possible.
Au programme notamment, une session dédiée au calcul de la retraite au retour d’une expatriation aux États-Unis sera organisée mardi 6 mai à 12pm ET · 11am CT · 9am PT · 18h en France.
Philippe Plantadi de Novelvy Retraite, Alexandre Quantin d’USAFrance Financials et Jean-Philippe Saurat du cabinet comptable MSGL aborderont notamment les sujets suivant : – Présentation des règles d’obtention, de calcul des retraites françaises et de quelques retraites étrangères – L’impact des conventions de sécurité sociale – Les options qui s’offrent aux assurés (affiliation volontaire aux régimes français, le rachat de trimestres, le cumul emploi-retraite) – Les précautions à prendre au moment du retour en France – L’impact de la réforme des retraites
Dans ce nouvel épisode de Révolution bilingue, nous avons le plaisir d’accueillir Jérémi Sauvage, maître de conférences en Sciences du Langage à l’Université Paul-Valéry Montpellier III. Passionné par le bilinguisme et la diversité linguistique, il nous aide à démystifier les idées reçues sur l’apprentissage des langues.
Au cours de cet épisode, nous explorons pourquoi le plurilinguisme est la norme mondiale plutôt que l’exception et comment les représentations sociales influencent notre perception des langues. Jérémi Sauvage souligne l’importance d’introduire les langues étrangères dès le plus jeune âge, en s’appuyant sur les capacités naturelles des enfants.
Que vous soyez parent, éducateur ou simplement curieux, cet épisode vous offrira de nouvelles perspectives pour repenser votre rapport aux langues et à l’éducation. Une conversation inspirante qui célèbre le bilinguisme comme un puissant outil de connexion entre les peuples.
Les tarifs douaniers ne sont pas une nouveauté, mais les récentes annonces de Donald Trump posent des questions inédites. Pour comprendre ce que les tarifs peuvent changer, il faut considérer l’impact économique, direct et indirect (que nous n’aborderons pas dans cet article mais qui est réel en termes de qualité de vie), et l’impact global sur les grands équilibres mondiaux.
Mais tout d’abord, un peu de contexte en quelques chiffres, pour cerner le problème :
Le PIB mondial est d’environ 100,000 milliards de dollars, en croissance d’environ 3% en 2024/2025.
Le PIB des États-Unis est d’environ 30,000 milliards, la dette américaine de 36,000 milliards, en augmentation de 2,000 à 3,000 milliards par an. Si rien n’est fait, le risque est que les dépenses sociales (santé des seniors et des plus démunis, retraites, environ 3,500 milliards) continuent d’exploser et de creuser encore plus le déficit du budget. Les principaux porteurs de la dette américaine sont le Japon (1,100 milliards) et la Chine (860 milliards). Le remboursement des intérêts est maintenant d’environ 900 milliards par an, surpassant le budget de la défense par exemple.
Le déficit commercial des États-Unis était de 900 milliards en 2024, en nette augmentation ces dernières années. Notons que les biens sont déficitaires et les services excédentaires. Le plus gros contributeur à ce déficit est la Chine, avec environ 300 milliards, suivie de l’Union Européenne avec environ 100 milliards (incluant les services). Mais le mix est différent : les importations chinoises comprennent plus de produits du quotidien ou à basse valeur ajoutée que les importations européennes, et l’Europe importe plus de services américains.
Le PIB de la France est d’environ 3,000 milliards, le déficit commercial de 80 milliards.
Que peut-on déduire de ces chiffres ?
Tout se passe comme si l’essentiel de la croissance mondiale était absorbé par l’émission de nouvelle dette américaine, ce qui est rendu possible par la dominance du dollar. A l’inverse, la croissance et donc la dette américaine génèrent de la croissance partout dans le monde à cause des importations.
Réduire le déficit commercial ne va pas résoudre le problème de la dette : il faudrait que les États-Unis reviennent à une situation de surplus significative, ce qui est hautement improbable à court terme.
Il y a donc un problème systémique qui ne peut pas se régler sans changements majeurs dans l’économie américaine et mondiale.
Le consensus parmi les économistes (voir l’excellent résumé par Ray Dialo sur X) est que les tarifs sont en général contre-productifs pour l’importateur en particulier car ils sont inflationnistes (0.1% d’inflation pour chaque 1% de tarifs d’après Goldman Sachs, le calcul est vite fait) et favorisent les industries non-compétitives, qui sont protégées et ont moins d’incitations à l’innovation et à l’efficacité que dans un environnement purement concurrentiel. Évidemment ce n’est pas favorable non plus pour les exportateurs.
La vision affichée de Donald Trump est que les tarifs vont relocaliser les activités industrielles aux États-Unis, donc créer des emplois et générer des revenus, ce qui va permettre de diminuer la dette. Numériquement, c’est improbable ; non seulement faut-il construire ou adapter les usines, il faut aussi trouver la main-d’œuvre et faire l’hypothèse que les consommateurs vont continuer à consommer après une phase inévitablement inflationniste.
Quels sont les scénarios possibles ?
Donald Trump a déjà envoyé des signaux montrant que sa stratégie est d’obtenir des concessions avant de mollir sur le niveau des tarifs. Concernant l’Europe, et plus particulièrement la France, que veulent les États-Unis ? À un niveau basique, que les entreprises américaines, en particulier numériques, ne soient pas trop imposées, que les fermiers américains ne soient pas pénalisés, et que les Européens achètent encore quelques avions de chasse F-35.
Que peut offrir l’Europe ? Ce n’est pas une puissance hostile envers les États-Unis, ni en mentalité, ni en capacité, donc pas une menace qui demande beaucoup d’attention. De plus, l’Union Européenne représente 13% du chiffre d’affaires des entreprises du Standard & Poor’s 500, ce qui est important mais pas catastrophique si l’UE achetait moins de produits américains (le reste du monde représente 29%).
L’Europe a cessé d’être une préoccupation américaine
Quels produits ou technologies critiques l’Europe détient-elle qui pourraient servir de levier dans une négociation ? Malheureusement, la réponse est simple : aucun. Cette situation n’est pas une fatalité, elle résulte de choix et de priorités. L’Europe a les talents et les ressources pour affirmer son indépendance et son leadership, pour peu qu’elle y mette sa volonté.
Certes, certains composants spécialisés de l’iPhone sont fabriques en France, mais ce n’est pas critique et Apple saurait gérer un remplacement. Une pénurie de voitures de luxe, de maroquinerie haut de gamme ou de champagne n’est pas vraiment une menace existentielle. Bref, l’Europe a cessé d’être une préoccupation américaine, et l’impact des tarifs n’en est qu’une des conséquences.
Le problème est maintenant la concurrence chinoise, qui ne cesse de s’intensifier. Une action militaire chinoise à Taiwan – de moins en moins improbable pour ne pas dire de plus en plus probable – aurait pour effet de faire passer TSMC (Taiwan Semi Conductor Corporation) sous contrôle de Pékin, un problème stratégique majeur car toute l’électronique américaine ou presque en dépend.
Perte d’exportations vers les États-Unis
En attendant, les militaires américains sont très inquiets, entre autres, des progrès chinois dans la destruction de satellites ennemis. Ceci explique le pivot Indo-Pacifique des États-Unis, qui date de l’ère Obama, et qui a été récemment réaffirmé, avec naïveté mais réalisme par le secrétaire à la défense américain. Il est permis de dire que l’Europe n’a que très récemment commencé à prendre conscience de ce changement profond.
De ce point de vue, l’Europe est dans une position moins favorable que la Chine pour obtenir des concessions majeures de la Maison Blanche. En conséquence, il ne faut pas s’attendre à des largesses de la part des États-Unis, et il faut que la France et l’Europe travaillent durement à pénétrer d’autres marchés à l’export. De ce point de vue, l’accord Mercosur prend tout son sens, même s’il est potentiellement négatif pour les agriculteurs français.
Remise à plat de l’ordre mondial
Cependant, cela ne compensera pas la perte d’exportations vers les États-Unis ni le ralentissement de la croissance qui paraît inévitable – 1.5% du PIB de la France provient des exportations vers les États-Unis. Notons que la croissance française, ou allemande, est actuellement inférieure à 1%. Le scénario le plus probable semble être celui d’une Europe et d’une France subissant une réduction de son commerce avec les États-Unis et donc à des contraintes budgétaires encore plus fortes sans moyens de compenser, à un moment ou un effort d’investissement dans le militaire est impératif.
Cela ne peut que se traduire par des difficultés pour les citoyens européens. Il serait illusoire d’espérer une sortie sans séquelles économiques et sociales de la remise à plat de l’ordre mondial que Donald Trump a déclenchée. À plus long terme, seul un sursaut sur l’innovation permettra à l’Europe et à la France de conserver sa croissance et sa prospérité.
Laurent Philonenko est managing partner de Deeptech Group, qui commercialise des solutions IA. Etabli aux US depuis 25 ans, il a dirigé des activités globales au sein d’entreprises de technologie publiques ou privées. Au delà de sa présence professionnelle ll a publié plusieurs articles relatifs aux grands defis tels que le changement climatique, la résilience urbaine ou l’assurance.
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Il y a un sujet que l’on sous-estime très souvent quand on parle de voyage en famille aux États-Unis, c’est la saisonnalité ! Et pourtant, c’est ce qui pose les bases principales de son voyage. Mais qu’est-ce que c’est finalement, la saisonnalité de sa destination ? Est-ce choisir la bonne période pour la bonne destination, ou à l’inverse, la bonne destination pour la bonne période ? C’est un peu de ça, oui, mais pas que. De nombreux paramètres s’entrecroisent pour faire d’un voyage une expérience unique. Encore plus aux États-Unis. C’est de cela que l’on parle aujourd’hui dans le nouvel article de notre série Voyage en famille aux États-Unis.
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Je suis Nelly Jacques, spécialiste du voyage aux États-Unis depuis des années et, depuis l’arrivée de mon fils, je me suis spécialisée dans le voyage en famille aux États-Unis.
Il y a donc deux façons d’aborder la question de la saisonnalité de sa destination :
Adapter la saison de son voyage en famille aux États-Unis à sa destination. Exemple : vous voulez absolument passer deux semaines dans les îles de Floride et vous attendez la bonne saison pour vous y rendre.
Choisir une destination en fonction de la période de son voyage. Exemple : vous avez une semaine de vacances pendant Spring break et vous cherchez une destination qui correspond à ces dates très précises. Les démarches sont différentes, mais interrogent de nombreux facteurs communs.
Si ce sont surtout les conditions métorélogiques qui vont influencer la saisonnalité d’une destinaiton, voici tous les changements que l’on peut observer selon la période de son voyage :
Leclimat et des conditions de visite différentes. Vous ne passerez pas les mêmes vacances si vous vous retrouvez à vous balader par des -10/20°C dans les Rocheuses ou si vous essuyez pluie sur pluie en plein été en Floride. La météo va grandement influencer vos conditions de visite. Un conseil : renseignez-vous bien à l’avance et pensez qu’avec des enfants, les conditions climatiques compliquées sont toujours plus challenging. Froid, moustiques, fort vent… Sont des situations que je préfère éviter quand je voyage en famille. Mais n’oubliez pas pour autant qu’avec une bonne organisation, on peut s’adapter à de nombreuses situations, même avec des enfants.
L’actualité saisonnière. L’offre peut varier considérablement selon la saison. Alors que certaines destinations, comme les grandes villes en Californie ou en Floride, offrent les mêmes activités et infrastructures toute l’année, d’autres régions peuvent voir des établissements et des activités fermer durant certaines périodes. Les saisons ne sont pas les mêmes partout : dans les régions chaudes, comme le sud de l’Arizona ou du Texas, de nombreuses attractions ferment en été ; dans les stations de ski, c’est plutôt en automne et au printemps que l’on observe les fermetures, et dans les régions froides, c’est de l’automne à la fin du printemps. En plus des fermetures saisonnières, la programmation et les activités peuvent être très différentes selon la période de l’année. Certaines destinations connaissent une activité intense en été. Par exemple, à Jackson Hole, dans le Wyoming, vous pouvez assister tous les soirs (sauf le dimanche) aux célèbres shoot-out historiques sur la place principale, ainsi qu’à de nombreux événements culturels et activités de plein air avec des rodéos chaque mercredi et samedi. Toutefois, en dehors de la saison estivale, la dynamique de la région change radicalement. Ce n’est pas un exemple isolé, renseignez-vous bien en amont sur la programmation de votre destination au moment de votre séjour.
Lesdisponibilités. C’est vrai partout, mais encore plus dans les parcs nationaux et les villes où le logement est compliqué en temps normal. En pleine saison, cela peut devenir presque impossible de se loger sur place, en tout cas à des prix décents.
Lesprix, évidemment. Les prix seront plus élevés si vous voyagez pendant les périodes les plus fréquentées.
Attention aux réservations Dans certains parcs, il vous faudra une réservation au préalable si vous voyagez en été (ou en pleine saison). Parfois, cela concerne l’entrée de tout le parc, parfois, c’est une partie ou une route en particulier. Vous trouverez les parcs imposant des réservations par ici. Certains state parks ou autres sites touristiques peuvent aussi proposer des réservations en saison, renseignez-vous bien au préalable.
Quelle est la bonne saison d’un voyage aux États-Unis ?
La question se pose particulièrement aux États-Unis, pays gigantesque aux climats et écosystèmes si variés. Mais une bonne saison est-elle forcément la saison au climat parfait ? Pas forcément. Cela dépend de vos critères. La première question à se poser quand on envisage un voyage en famille aux États-Unis est logiquement « quand puis-je partir ? » Si vous suivez le calendrier scolaire, vous aurez un choix limité. En revanche, si vos enfants sont scolarisés dans des écoles calées sur le rythme scolaire français ou sur un format year round, ou encore non dépendants des dates des vacances officielles, vous aurez bien plus de liberté.
Voici les priorités à interroger :
Le budget : vous avez peut-être un budget serré qui peut vous imposer des destinations hors saison ou moins populaires.
La tranquillité : souhaitez-vous éviter la foule ?
Le choix : vous voulez du choix dans vos logements et options de visites ? Évitez les destinations populaires aux périodes de vacances scolaires.
Mes conseils si vous êtes obligés de suivre le calendrier scolaire américain : Si le budget ou la foule n’est pas un souci pour vous, je n’aurais pas de conseils particuliers à part suivre vos envies ! Mais si vous cherchez une expérience plus low key, tout en partageant votre semaine de vacances avec des millions d’Américains, voici quelques conseils pour tout concilier :
Décalez un peu vos dates. Si possible, essayez de partir quelques jours après ou avant tout le monde (et vice-versa pour le retour), ou d’adapter la durée de vos vacances (quitte, si possible, à empiéter un peu sur les jours d’école).
Soyez originaux sur vos idées de destinations. Il y a tant à voir et à faire aux États-Unis, je suis sûre que vous pouvez trouver des compromis qui répondent à vos besoins/envies en pleine période scolaire. Une idée peut être d’échanger la Floride par une île de Caroline du Sud peu connue ou de troquer les reliefs lunaires d’un parc national par ceux très similaires d’un state park guère plus loin.
Mon conseil : ouvrez Google Maps et baladez-vous sur la carte en zoomant sur les parcs et sites d’intérêt. Vous y trouverez sûrement des pépites non référencées par les guides, blogs et autres plateformes de tourisme. Voyager hors des sentiers battus en famille, c’est une sensation que j’adore. C’est aussi généralement bien plus simple : moins de monde, moins de pression, plus de liberté et de plaisir.
Pour moi, la meilleure saison pour une destination d’un voyage en famille aux États-Unis n’est pas celle vendue sur les guides de voyage, mais celle qui correspond à ce que vous recherchez. Pour certains, c’est faire le plein de soleil en hiver pour fuir leur région froide. Pour d’autres, c’est se retrouver seuls et profiter de la tranquillité. Il n’y a pas de règles, mais il y a quand même des dates clés et des principes propres aux États-Unis malgré la diversité de ses territoires.
C’est la combinaison de ces différents critères qui rend les saisons plus ou moins kid-friendly en fonction des envies et des besoins de chaque famille. C’est assez propre à chaque destination selon son climat et sa saisonnalité, mais il y a quand même de grandes tendances qui se dessinent à l’échelle du pays.
Quid de la saison estivale ? Lorsque l’on parle de saison estivale aux États-Unis, il y a une période assez universelle. Elle commence avec Memorial Day, le dernier lundi du mois de mai qui rend hommage aux forces armées américaines. Elle se termine avec Labor Day, l’équivalent de notre fête du travail célébrée le premier lundi de septembre. C’est entre ces deux week-ends fériés de 3 jours que se concentrent la plupart des activités d’été, la programmation culturelle estivale, l’ouverture des piscines et autres infrastructures des beaux jours.
Voyager à Noël Si vous voyagez à Noël ou en hiver, il y a de fortes chances que vous cherchiez le soleil et la douceur. Vous pourrez les trouver dans de nombreuses régions du sud du Texas, de l’Arizona ou encore de la Californie, mais n’oubliez pas qu’en hiver, les journées restent bien plus courtes et qu’il peut faire sombre dès 5pm. Ce n’est souvent pas un souci lorsque l’on voyage avec des enfants, mais c’est à prendre en compte dans vos prévisions de visites.
Si vous voyagez pour chercher l’ambiance de Noël, peut-être même la neige, renseignez-vous bien sur les conditions de circulation. Certains parcs en altitude sont partiellement fermés en hiver (certaines parties ou routes). C’est le cas du Yellowstone NP, du Rocky Mountains NP, de Zion NP, de Glacier NP ou encore de de Yosemite NP…). Soyez vigilants aux cols si vous devez en traverser et assurez-vous que votre voiture de location est adaptée à vos conditions de route. Les pneus neige ne sont pas toujours une évidence pour les agences de location, même dans les régions à neige. Un véhicule à 4 roues motrices peut être une bonne idée selon la météo.
Voyager à la mi-saison Si je me réfère à la mi-saison pour parler de l’automne et du printemps, n’oublions pas que de nombreuses régions ne respectent pas le calendrier traditionnel. Pour le Vermont, la pleine saison se situerait plus en automne, avec les nombreux citadins venant y observer le fall foliage. Alors que pour la Louisiane, la pleine saison se situe plutôt au printemps, lorsque la saison des écrevisses bat son plein et que les températures estivales n’engendrent pas encore trop de pluies. Mon seul conseil : mettez de la nature dans vos voyages, des couleurs flamboyantes dans vos séjours automnaux et des rangées d’arbres en fleurs dans vos séjours printaniers. Vous n’aurez pas forcément besoin de vous trouver à Washington DC pile au moment de l’éclosion des cerisiers ou dans les Appalaches, la semaine du pic des couleurs pour ça. La nature est partout aux États-Unis, il y a mille façons de profiter des changements de saisons au détour d’une balade ou d’un arrêt nature.
Janvier Quand tout le monde est rentré de ses vacances de Noël, la tête à prévoir Spring Break, pourquoi ne pas faire une petite excursion en Floride ? Voire même profiter de Martin Luther King Day si vous et vos enfants marquez le jour férié. La Floride en janvier, c’est moins de monde et généralement des températures assez douces.
Février Si vous atterrissez à Salt Lake City, vous pourrez profiter des deux mondes : la neige et les montagnes dans les stations de Park City et des environs, et le soleil et les canyons dans le sud. Gardez en tête que même dans le sud, les températures resteront fraîches, mais c’est une belle période pour profiter des plus beaux parcs nationaux avec moins de monde, potentiellement saupoudrés de neige.
Mars L’Arizona en mars hésite entre été et printemps, tout dépend si vous visez le nord plus montagneux et frais ou les déserts du sud. Dans tous les cas, cela reste une saison idéale pour explorer les parcs connus, les villes typiques, voire même pour séjourner dans un ranch.
Avril Spring Break du côté de la Virginie est toujours une bonne idée, entre la côte tantôt balnéaire/tantôt sauvage, les villes coloniales et les Appalaches. C’est aussi en avril qu’a généralement lieu l’éclosion des cerisiers de Washington DC, mais attendez-vous au monde et à l’envolée des tarifs.
Mai La Louisiane en mai, c’est l’été précoce, les moustiques et les gros orages encore un peu timides. Mai, c’est aussi la saison des écrevisses qui se dégustent sur de gros plateaux avec une poignée de patates et de maïs bouilli.
Juin Juste avant l’arrivée de tous les touristes, pourquoi ne pas partir de Boston et remonter la côte sauvage et pêcheuse jusqu’au parc national d’Acadia ? Le parc national entre montagnes et océan n’est pas encore saturé en juin, pourtant on sent bien que la saison a déjà débuté pour le plaisir des voyageurs hâtifs.
Juillet C’est généralement en été qu’on préfère visiter l’État de Washington et l’Oregon, tout simplement pour avoir les meilleures conditions climatiques. Mais la bonne nouvelle, c’est que ces États sont si grands et riches en attractions naturelles qu’on ne risque pas de se marcher dessus.
Août J’aime aussi profiter de l’été pour me perdre dans les régions plus nordiques : le Wyoming des cowboys, le Montana sauvage ou encore l’Idaho rural. Mon conseil : sortez des sentiers battus, arrêtez-vous dans des bourgades typiques, allez voir des rodéos, regardez la programmation estivale. C’est aussi à cette période que vous trouverez de nombreux pow wows, ces célébrations amérindiennes traditionnelles. Si vous cherchez sur le net et trouvez des informations à ce sujet, c’est que les visiteurs sont les bienvenus. Avec des enfants, c’est une belle occasion de raconter l’histoire des natifs et de leur faire découvrir leur culture.
Septembre Dans le sud des États-Unis, l’humidité et le climat subtropical laissent place à l’été indien. La Caroline du Sud ne fait pas exception, l’été s’y étire lentement pour permettre aux voyageurs de profiter encore un peu de la douceur de ses plages et de sa nature luxuriante.
Octobre Quand tout le monde se rue vers les montagnes de la côte Est, pourquoi ne pas s’envoler vers le Colorado ? Le doré des aspens n’a rien à envier aux couleurs flamboyantes de l’automne en Nouvelle-Angleterre. Le Colorado, c’est l’État de toutes les surprises, on y passe d’un désert à une station de ski, d’un canyon à une ville minière. En automne, on y rajoute les jolies couleurs des arbres et une météo imprévisible. Terminer une journée en t-shirt et se réveiller sous la neige n’est pas impossible.
Novembre Entre Halloween et Noël, il y a un endroit où le temps ne semble pas avoir de prise, c’est le Sud du Texas. Arrivée à El Paso, à quelques kilomètres de la frontière mexicaine, la frontière se longe avec son Rio Grande jusqu’au très sauvage parc national de Big Bend. Un voyage hors du temps, entre deux pays et deux ambiances.
Décembre La Californie en décembre, c’est l’occasion de se mettre dans l’ambiance de Noël avec les palmiers en fond. Visiter en pull léger au bord de l’océan, c’est une belle façon de terminer l’année, mais pour plus de dépaysement, j’aime pousser jusqu’à Palm Springs, profiter du climat du désert et des nombreux canyons aux portes de la ville.
En avril, ne te découvre pas d’un fil, mais régale-toi de douceurs chocolatées ! Si elle est une fête religieuse, Pâques est aujourd’hui également une célébration païenne et une belle occasion pour tous les becs sucrés de laisser place à leur gourmandise. La rédaction n’est pas en reste, et heureusement, New York ne manque pas de délicieuses maisons, françaises ou non, pour acheter œufs, poules, lapins et autres animaux chocolatés. Voici notre sélection d’adresses. Une liste non exhaustive, donc si vous n’y figurez pas, faites-vous connaître, écrivez-nous !
Et si cette année, vous offriez des chocolats étoilés… Chef de son établissement éponyme, double étoilé au Michelin, Gabriel Kreuther est également à la tête d’une chocolaterie où il met son savoir-faire au service d’une expérience de dégustation haut de gamme. En collaboration avec le chef pâtissier Marc Aumont, l’Alsacien propose cette année, via son site, les cookies « Ba-na-Nions » de Pâques, des cookies shortbreads fourrés d’une ganache banane et caramel salé, avec deux yeux et une ceinture noire, en forme d’adorables Minions (48$ les 12), mais aussi une boîte de 6 œufs multicolores (64$). Le « Krispy treat » est une plaquette de chocolat noir, marshmallow et riz brun, surmonté d’un nougat au chocolat au lait et recouvert d’une plaque en tête de lapin (48$). Il propose aussi le « Collection cordial bonbon », 16 bonbons aux saveurs originales (Irish coffee, limoncello, mango tequila sunrise – 48$ la boîte de 16). Ou encore les « Cheesecake macarons », subtile fusion de ces deux desserts aux goûts mangue-passion, pistache, café, fruits rouge, cheesecake et noisette-chocolat (84$ les 24). À commander en ligne (livraison dans tout le pays ou à venir retirer au restaurant). Gabriel Kreuther, 41 W. 42nd Street, New York – 212-201-1985
Thierry Atlan a été inventif avec pas moins de 15 créations pour la collection de Pâques 2025, dont 12 sujets faits à la main avec le plus grand soin. Le chocolatier français, qui dirige son entreprise aux côtés de sa fille Julie, propose une sélection variée : poules, œufs, lapins, friture ainsi que des cookies en forme de lapin, adaptés à tous les budgets. Pour les budgets les plus larges, un œuf arrosoir en édition limitée de 30 cm et de plus d’un kilo – accompagné d’un sachet de friture -, à 125$. Les amateurs d’œufs pralinés seront aussi comblés avec des sachets d’œufs faits maison, disponibles en chocolat noir et au lait.
choisir parmi les plus classiques sujets cacaotés : un lapin en chocolat noir au lait grand format (24$) ou une poule (17$). Également des poissons multicolores pour égayer vos paniers ! À commander en ligne et à venir chercher sur place. Pas d’envoi. Thierry Atlan Soho, 436 West Broadway, New York – (646).476.8149
Bien connue des gourmets, cette pâtisserie épurée propose également sa version de Pâques pour les fêtes. Sa cheffe, la Coréenne Eunji Lee, passée par de grandes maisons parisiennes (Ze Kitchen Galerie, Le Meurice), propose un duo composé d’un lapin (mousse de riz brun, gianduja et marshmallow vanille croustillant, et un œuf (mousse coco, gelée mangue-passion), pour 22$. Disponibles en magasin du mardi 8 au dimanche 20 avril, et pré-commandes sur le site. Lysée, 44 E 21ST St, New York.
L’Atelier du Chocolat
À Jersey City, l’Atelier du Chocolat, du Français Eric Girerd – classé dans le Top 10 des chocolatiers d’Amérique du Nord il y a quelques années – ne se limite pas au traditionnel œuf, mais propose toute une panoplie d’animaux en chocolat. Optez pour le canard à 6,50$, l’œuf XXL et sa garniture à 52$ (85$ en extra-large avec œuf et canard à l’intérieur) ou, plus classique, le lapin ou la poule à 25$. Toutes les formes, toutes les tailles, tous les prix… Vous trouverez forcément votre bonheur. Vous pouvez vous rendre sur place ou commander en ligne en amont. L’Atelier du Chocolat, 251 Newark Avenue Jersey City – (201) 332-9220
« Adorables et délicieuses, vous ne voudrez pas cacher nos gourmandises de Pâques. » Pas de doute, Jacques Torres sait attiser notre curiosité et nous mettre l’eau à la bouche quand il vante ses créations chocolatées. Au menu : un lapin tout en sourire à 19$ (chocolat au lait ou noir), un panier surprise à 75$ ou le garni pour toute la famille à 135$. En alternative, un coffret de bonbons chocolatés à 50$ pour régaler aussi les adultes. Jacques Torres met les petits chocolats dans les grands quand il s’agit de Pâques ! À retrouver sur son site internet ou en boutiques. Dumbo, 66 Water Street Brooklyn – (718) 875-1269. Grand Central Terminal, 17 Grand Central Terminal – (929) 427-0988.
Sortez des classiques et frottez vos papilles à des animaux chocolatés inédits avec Michel Cluizel : un bébé poussin empli d’œufs à 22$ ou un lapin aux yeux fermés digne d’un manga, rempli d’oeufs (25$). Vous pouvez aussi partir à l’abordage cacaoté avec l’œuf pirate (42$) ou miser sur le plus grand lapin (38$) ou l’œuf garni (80$). Boutique en ligne. Et une boutique dans le New Jersey. Chocolat Michel Cluizel, 575 NJ-73 Bldg D, Suite 5, Berlin Twownship – (856) 486-9292
« Art To Eat. » Sur son site, Joan Coukos, la fondatrice de Chocolat Moderne, annonce la couleur. Du design à la chocolaterie, il n’y a qu’un pas (et quelques fèves de cacao) que la créatrice a franchis avec brio depuis déjà 20 ans. Les artistes et les gourmets vont adorer customiser leur coffret d’œufs en chocolat. Disponibles par boîtes de 6, 9 ou 16 pièces (79$, 109$, et 179$, respectivement), ils sont également vendus à l’unité (16$) ou par 3 (45$) et sont aussi originaux dans leur esthétique que dans leur saveur : orange à l’amande, grenade, baklava, jaune à la passion ou tacheté à la framboise… Et même une version végane. À noter : pour la troisième année consécutive, 10% des ventes seront reversés au World Central Kitchen qui vient en aide à la population ukrainienne. À retrouver dans la boutique de Chelsea ou en ligne. Chocolat Moderne, 27 West 20th Street, Suite 904, New York – (212).229.4797
It’s aussi « Easter Time chez Ladurée » ! Fidèle à son univers romantique pastel, la célèbre maison de pâtisserie de la rue Royale réinvente sa collection pascale autour de l’idée d’un jardin fleuri de mimosas lumineux et peuplé d’adorables lapins, d’œufs sérigraphiés et autres douceurs pralinées. Lapins déclinés en chocolat noir, au lait ou blanc peint en rose (deux tailles à 28 et 38$), sachets de figurines en chocolat (22$). Mais aussi des macarons noisette ou coco recouverts de chocolat ou leur patîsserie « Eugénie » fourrée au coco et caramel. Et bien sûr, les boîtes cadeaux de 8 et 18 macarons (33 et 75/78$). À commander en ligne ou à acheter en boutique. Soho, 398 W Broadway – (646) 392-7868. Madison, 864 Madison Avenue – 626 558-3157
Avec ses trois adresses à Manhattan, la Maison du Chocolat reste une valeur sûre en termes de créations traditionnelles pour honorer l’esprit de la fête de Pâques. Craquez pour une bouchée en forme d’œuf au praliné de cacahuètes et fleur de sel (24$), ou sa boîte de 4 (60$). Pour les plus petits, le lapin « Peek-a-boo » en petit (38$) ou grand (70$) est à croquer ! Également disponible un coffret de petits œufs à la noisette à 70$. En ligne (livraisons gratuites à partir de 150$) ou en boutiques. Rockefeller Center : 30 W 49th St – (212) 265-9404. Upper East Side, 1018 Madison Avenue – (212) 744-7117. Columbus Circle, THE SHOPS AT 10 Columbus Circle – (718) 215-7058. Penn Station, 383 West 31st Unit 56. SoHo, 199 Prince Street – (212)265-9403
Épicerie Boulud
Le plus célèbre des chefs français aux États-Unis, Daniel Boulud, sait lui aussi faire plaisir aux petits et aux grands avec ses créations de Pâques. Une boîte cadeau contenant six œufs en chocolat peints à la main, et des saveurs innovantes : café-cardamome, chocolat-framboise, praliné-noisettes, citron-noix de cajou. Mais aussi un sac de mendiants, trois financiers au chocolat, des biscuits viennois et un cake citron-pavot. 59$ la boîte. Uniquement en commande via Goldbelly pour une livraison dans tout le pays.
La franchise de « Chocogelateria » a aussi sorti sa collection de Pâques. Boîtes de jolis œufs à facettes (29$), œufs fourrés à la noisette, pistache, gianduja ou stracciatella (69 à 79$), boîte lapin remplie de mini-oeufs (18$), petit lapin ou poulet au chocolat au lait ou noir (18,50$), il y en a pour tous les goûts ! En ligne ou en boutiques.
Impossible de boucler une liste de boutiques spécialisées sans citer la plus connue des marques belges, présente dans le monde entier depuis 1857. Une valeur sûre qui propose cette année une édition limitée de 15 œufs aux saveurs exotiques : citron et graine de citrouille bergamote, noisette grillée et graines de chia, graines de pavot et calamondin (citron vert des Philippines), graines de quinoa et orange sanguine, praliné amande et graines de tournesol (49$), mais aussi toute une gamme d’œufs pralinés (leur spécialité) emballés dans des papiers de toutes les couleurs et de tous les formats. Assortiment de 9 chocolats dans un lapin (Peach ou Green Easter) à 25$, grand œuf au chocolat blanc, lait ou noir (40$). En ligne et en boutiques.
Ventripotent, doré, un poil grassouillet… Il était la star de la journée ! Non, pas Donald – même si des milliers de New-Yorkais s’étaient aussi donné rendez-vous à deux pas du 5th&Mad, à Manhattan, pour lui rendre un autre type d’hommage- ! Point de politique en cette matinée pluvieuse. Mais beaucoup de soleil dans les assiettes ! Ce samedi 5 avril, pour la troisième édition du concours French Morning du Best Croissant New York, près de 500 gourmands et un jury de 5 professionnels de l’industrie s’étaient réunis pour départager les croissants de 10 boulangeries sélectionnées par 2000 lecteurs de French Morning.
L’appétit affûté, les papilles réveillées par les effluves de beurre qui avaient envahi le lieu et un verre de Mimosa à la main pour rincer le palais entre chaque bouchée, les experts viennoiseries ont eu du mal à n’en choisir qu’un. À l’image de Gillian et Kristen, amatrices de notre totem pâtissier national. «Celui-ci est très léger, c’est très agréable, je préfère ça qu’un croissant fourré à la crème, comme ce qu’on voit souvent ici. Mais j’aime aussi celui-là, plus dense. Je ne sais pas comment je vais me décider franchement » détaille Gillian, en pointant l’intérieur d’un croissant dodu tranché dans son épaisseur. «Je pourrais en manger tous les jours » soupire son amie.
À l’étage, où le jury qui dégustait à l’aveugle s’était retranché, tout le monde semblait absorbé par la tâche. Sur leur feuille d’évaluation, 4 critères à noter entre 1 et 5 : apparence, arôme, stucture, saveur. Penché sur un croissant éventré, un couteau à la main, Nicolas Botomisy, consultant et chef pâtissier international, se lançait dans une dissection méthodique. Objectif : juger au-delà des apparences.
«Le visuel peut être trompeur, avertit le chef. Un croissant magnifique, bien gonflé, cache parfois des erreurs techniques sur la cuisson ou la quantité de sel utilisée. Le sel empêche une fermentation correcte. C’est rédhibitoire. Évidemment, un croissant doit donner envie, mais c’est surtout à la découpe qu’on va se faire une première idée. Et à l’odeur aussi. Un croissant, c’est avant tout du beurre et ça doit se sentir ! »
À l’heure de rendre son verdict, le jury était sûr de lui. «Les deux croissants en tête ont fait l’unanimité. Un demi-point les séparait » confessait Noémie Carrant, journaliste culinaire chez Résy.
13h30. Emmanuel Saint-Martin, fondateur et CEO de French Morning et organisateur du concours, fébrile, invite les jurés à le rejoindre sur scène : Laure Larrose, cheffe pâtissière de Angelina Paris, Allison Chen, pâtissière et créatrice de contenus, Alberto Marcolongo, chef du Benoit, Noémie Carrant et Nicolas Botomisy. Remerciements à toutes les équipes, aux sponsors et petit speech du jury, ravi «d’être venu récompenser le savoir-faire et l’artisanat français ».
Roulements de tambours. C’est d’abord le Prix du Public qui est remis ex-aequo (une première !) à Brooklyn French Bakers, gagnant du Prix du Jury 2023 et à Julien Boulangerie, deuxième place du Prix du jury en 2023. Puis vient le Prix de la Création Spéciale, une distinction qui récompense la meilleure réinvention autour du croissant. Et à ce jeu du croissant-mutant, c’est de nouveau Julien Boulangerie qui se distingue.
Son « Croissant-Paris-Brest », petit dôme feuilleté fourré à la crème de noisette, a remporté tous les suffrages. «C’est mon dessert préféré. Un classique. Du coup cette idée s’est imposée à moi assez naturellement. Je suis ravi d’avoir convaincu le jury et je vais vite former mes équipes pour le proposer dans tous mes établissements d’ici deux semaines » a réagi Julien Khalaf. Une super nouvelle pour les gourmands !
Enfin, le prestigieux Prix du Jury était remis à Breads Bakery. La boulangerie du chef Edan Leshnick, qui compte cinq points de vente, s’impose maintenant comme un incontournable de la boulange à Manhattan. Déjà gagnant du Prix du Public et de la création originale en 2023, le boulanger-pâtissier était arrivé deuxième au prix de la meilleure baguette 2024. Un redoutable compétiteur, loin d’être blasé par les récompenses. «C’est génial, je suis tellement fier. Cette recette de croissant, c’est le fruit d’années de travail, d’essais avec les meilleurs ingrédients » se réjouit Edan Leshnick.
Mais au fait, c’est quoi un bon croissant ? Laissons au vainqueur le mot de la « faim ». «Pour moi, un croissant parfait, c’est un croissant bien beurré mais qui reste léger. À la fin, on ne se sent pas lourd, on a envie d’en prendre un autre. » CQFD.
Depuis plus de 15 ans, la Floride et en particulier la région de Sarasota attire des investisseurs immobiliers Américains et internationaux toujours plus nombreux.
Nous avons accueilli pour ce webinaire Greg et Morgane Orquera, installés à Sarasota depuis plus de 20 ans et spécialisés dans la vente/gestion locative complète.
Ils nous ont éclairé sur les opportunités du marché local, avec notamment au programme: – Point sur le rendement locatif (saisonniers & annuels) – Une fiscalité avantageuse – Quel processus d’achat pour les non-résidents – Pourquoi Sarasota est-elle l’une des villes les plus dynamiques de Floride – Cas concrets & conseils pratiques
[Article partenaire] Investir sur le marché immobilier français en tant qu’expatrié peut s’avérer être complexe. Dans cet article, Manuel Ravier, co-fondateur d’Investissement-Locatif.com fait le point sur les perspectives d’investissement en 2025.
Un marché en redynamisation
Après trois années marquées par une baisse cumulative d’environ 10 %, le marché immobilier français amorce aujourd’hui sa phase de reprise. Les taux d’intérêt, qui avaient atteint leur pic, entament désormais une baisse significative tandis que les prix repartent à la hausse. Cette intersection – avec la fin des bas prix et la diminution notable des taux – crée un contexte propice pour les investisseurs expatriés. Ce retournement offre l’opportunité de bénéficier de conditions de financement attractives et d’acquérir des biens à un moment où le marché est sur le point de rebondir.
L’impact du DPE sur la tension locative
Les nouvelles exigences du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) transforment la dynamique locative. En imposant une meilleure efficacité énergétique, ces normes obligent les propriétaires à rénover des logements souvent qualifiés de « passoires thermiques ». En procédant à ces rénovations, l’investisseur valorise son patrimoine tout en s’assurant une occupation locative quasi permanente, ce qui, à terme, fait grimper les loyers. Ainsi, le marché bénéficie d’une dynamique locative soutenue et l’investisseur se trouve face à une opportunité de valorisation locative via des travaux stratégiques.
Des opportunités régionales à fort potentiel
Sur le plan géographique, certaines zones se distinguent tant pour leur dimension patrimoniale que pour leur rendement locatif. Pour les investisseurs souhaitant constituer un patrimoine de qualité, la région de Nice et l’ensemble de la Côte d’Azur offrent un cadre de vie exceptionnel, attirant un public international et garantissant une demande locative stable. À l’inverse, des villes comme Le Havre ou Toulon présentent des opportunités de rendement locatif supérieures grâce à des prix d’acquisition attractifs et une demande locative soutenue, permettant ainsi d’obtenir des rendements locatifs élevés sur le moyen et le long terme. En conclusion, alors que le marché immobilier français se relève après une période de baisse, l’intersection entre la baisse des taux et la remontée des prix constitue un signal fort pour investir.
L’impact des nouvelles normes du DPE renforce la demande locative et permet d’identifier des opportunités de rénovation énergétique avantageuses, tandis que des régions comme Nice, la Côte d’Azur, Le Havre et Toulon offrent des perspectives variées, allant du placement patrimonial au rendement locatif optimal.
Avec les conditions optimales du marché et une expertise reconnue, Investissement-Locatif.com, référence de l’investissement immobilier en France depuis 2012, accompagne ses clients pour transformer ce contexte en une opportunité d’investissement durable.
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Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l'expatriation. Deux fois par mois, Vie d'Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revue...
En ce début d’année, le Moci propose une série de trois webinaires interactifs en direct, lors desquels trois experts traiteront du sujet de l’acquisition d’une société américaine.
Dans ce troisième et dernier webinaire de la série, qui aura lieu jeudi 10 avril à 16h, quatre experts aborderont l’étape de l’intégration de l’entreprise acquise.
Au programme:
1. Anticiper les défis de l’intégration – L’intégration : une étape souvent sous-estimée – Impact de la culture d’entreprise : différences de management US vs France – La gestion des talents et des équipes locales; Comment éviter la fuite des talents clés après l’acquisition ?
2. Structurer l’intégration opérationnelle et financière – Harmonisation des normes comptables et reporting; Comment mettre en place un reporting efficace sans créer de rigidité excessive ? – Gestion de la trésorerie et contrôle du cash – Importance du lien humain et des équipes locales; Comment assurer une transition harmonieuse pour les équipes américaines
3. Apprendre des erreurs et pérenniser la croissance – Les erreurs les plus fréquentes dans l’intégration d’une entreprise US – Retours d’expérience : cas de succès et échecs – Stratégies pour transformer une acquisition en moteur de croissance – Comment maintenir un équilibre entre autonomie et contrôle sur une filiale US ? – Quels sont les indicateurs de succès d’une intégration réussie ?
Avec: 🎙️ Remi Forgeas, basé à New York depuis plus de 25 ans. Associé, il dirige le France Country Practice pour RSM, 5e cabinet d’audit et de conseil aux Etats Unis. Il accompagne les groupes français dans le développement de leurs opérations aux USA.
🎙️ Valérie Demont, associée au sein du Corporate Practice Group du bureau de New York et dirigeante du French Desk du cabinet Sheppard Mullin.
🎙️ Didier Choix, Fondateur et Managing Partner de DDA & Company, a réalisé avec succès de nombreuses opérations – représentant acquéreurs ou vendeurs -, dans une grande variété de secteurs, notamment dans les services financiers, l’industrie, l’aéronautique et la défense.
🎙️ Brigitte Andréolis-Clavier, ex-CFO de STACI, leader du secteur de la logistique de niche. Recrutée par le fonds Astorg en 2009, elle a accompagné la croissance et les 4 changements successifs d’actionnaires en mettant en place et faisant grandir la « sphère Finance au sens large ». De 120 m€ de CA et 12 m€ d’EBITDA en 2009 réalisés à 97% en France, le groupe a atteint une taille de presque 800 m€ de CA pour environ 100m€ d’EBITDA réalisés dans 9 pays dont 40 % en France et 20% aux USA.
Vous aurez l’occasion de poser vos questions en direct.
Retrouvez tous les webinaires de la série “Acquisition d’une société américaine” ici.