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Gotan Project en locomotive des jeunes talents français

“Pour attirer l’attention à Los Angeles, il nous fallait une tête d’affiche”, souligne Sylvain Taillet, le directeur de la programmation du festival, également directeur artistique chez Barclay. Et comme tête d’affiche, OohlaL.A. a visé le trio internationalement connu des Gotan Project.
Cette année, l’accent est mis sur l’éclectisme. “En 2009, nous avions réunis tous les groupes dans une seule et même salle de concert”, indique Sylvain Taillet, “mais nous avons réalisé que certains groupes moins connus n’attiraient pas autant que les grosses pointures comme Sébastien Tellier.” Le festival version 2010 aura donc lieu dans trois salles de tailles différentes et fera pour la première fois escale à San Francisco.
Outre Gotan Project, le programme d’OohlaL.A. cette année tournera autour de Sébastien Tellier, El Hijo de la Cumbia, Revolver, The Bewitched Hands on the Top of our Heads, General Elektriks, Acid Washed, Kavinsky et Turzi.
La première soirée aura lieu jeudi 30 septembre au El Rey Theater avec le génie de la pop synthétique Sébastien Tellier. L’artiste aux lunettes noires, cheveux longs et à la barbe mal taillée refait son apparition, après avoir été la tête d’affiche lors du festival en 2009. “Il nous prépare quelque chose de différent”, précise Sylvain Taillet, “il prévoit de revisiter son répertoire et de faire des réarrangements acoustiques.” Sébastien Tellier, dont l’album Sexuality sorti en 2008 a fait un tabac, sera précédé cette soirée-là d’autres artistes du label Record Makers, qui fêtera alors ses 10 ans d’existence : le duo Acid Washed, Turzi et ainsi que Kavinsky, dont la musique évoque les sonorités analogiques de l’électro de Detroit.
Le vendredi 1er octobre, dans la petite salle du Spaceland à Silverlake, est placé sous le signe de la découverte avec les groupes Revolver et The Bewitched Hands on the Top of our Heads. Pour seulement 15 dollars, il sera possible de savourer la “pop de chambre” du trio Revolver, dont ce sera le premier concert aux Etats-Unis. The Bewitched, originaires de Reims, proposent quant à eux un mélange de psyché-folk et d’indie-rock : “c’est un collectif néo-hippie de folkeux à barbes influencés par Neil Young“, ajoute Sylvain Taillet.
La troisième soirée, OohlaL.A. met le paquet au Nokia Theater, une salle de concert de 2200 places en plein centre de Los Angeles avec Gotan Project, un groupe que l’on ne présente plus et qui rencontre un succès international depuis la sortie en 2001 de leur premier album, La Revancha del tango. En 2010, ils sortent leur troisième album, Tango 3.0, où le trio franco-suisse-argentin a utilisé pour la première fois des cuivres et donné une couleur plus blues à son univers. Un groove subtil où se croisent bandonéon, harmonica, violon, boucles électro mêlés à la voix de l’Argentine Cristina Vilallonga.
Egalement au programme cette soirée, le groupe General Elektriks, dont le leader RV Salters est installé à San Francisco. General Elektriks est connu pour tout donner sur scène. Avec des compositions puisant dans la pop, la soul, l’electro et le hip-hop, ces bidouilleurs de sons aux influences multiples sont friands de claviers, synthétiseurs et autres instruments vintage improbables.
Enfin, Gotan Project présentera un groupe d’origine argentine qu’il produit, El Hijo de la Cumbia, qui revisite la cumbia, cette musique traditionnelle colombienne, avec des accents électro. Le lendemain dimanche 3 octobre, Gotan Project et General Elektriks se produiront au Warfield à San Francisco.
“La clef de notre succès, ce sont nos partenaires sur place”, indique Sylvain Taillet. OohlaL.A. est en effet produit par le tourneur GoldenVoice, créateur du Coachella Music and Arts Festival, ainsi que par le directeur de la programmation musicale de la radio indépendante KCRW, une radio à la pointe des tendances musicales actuelles à Los Angeles. “C’est important d’avoir des partenaires sérieux aux Etats-Unis, car cela nous donne une crédibilité vis-à-vis du public américain qui nous découvre”, explique David Martinon, le consul de France à Los Angeles, qui parraine l’évènement.
Le but du festival, au-delà de faire plaisir à la communauté française, c’est de lancer ces jeunes talents aux Etats-Unis”, ajoute le consul, qui se félicité d’être parvenu à l’équilibre financier dès la première édition du festival. “Notre retour sur investissement, c’est le rayonnement de la France à l’étranger, et on ne va pas se plaindre de donner un coup de pouce à l’industrie musicale française”, souligne-t-il.
Reste qu’aucun des groupes présentés à OohlaL.A. ne chantera en français. Rançon du succès aux Etats-Unis? Les organisateurs reconnaissent que c’est un sacrifice nécessaire : “le public américain est curieux mais jusqu’à un certain point”, tempère Sylvain Taillet.

Conférence de François Dosse à la Maison Française

L’historien François Dosse, professeur à l’IUFM Créteil et à Sciences Po Paris, interviendra jeudi soir à la Maison Française de NYU. Intitulée « Gilles Deleuze et Félix Guattari: un couple intellectuel singulier » (Gilles Deleuze and Félix Guattari: Intersecting Lives), la conférence est organisée à l’occasion de la publication aux éditions de l’Université de Columbia de sa biographie croisée des deux intellectuels.
Dans ce nouvel ouvrage, François Dosse revient sur la relation unique entre Deleuze le philosophe et Guattari le psychanalyste. Utilisant des archives inédites ainsi que des entretiens, il élucide leur collaboration de plus de deux décennies, à la fois complicité amicale et professionnelle. Les deux intellectuels, tous deux engagés, ne peuvent être dissociés de leur temps et notamment de Mai 1968. François Dosse, tout en restituant l’effervescence intellectuelle de cette période, considère aussi le rôle qu’elle a joué dans leur travail.
La conférence introduira donc l’œuvre de ces deux grands penseurs de la deuxième moitié du XXème siècle ainsi que l’histoire culturelle et intellectuelle de la France de leur époque.
? La Maison Française de NYU, 16 Washington Mews, NYC, NY, 10003;  Tel: (212) 998-8750
Quand ? Jeudi16 Septembre à 19h00 (La Maison Française ferme à 18h00 et réouvre une demi-heure avant la soirée)
Combien ? La conférence est gratuite et ouverte à tous.

Véronique Godard et ses photos à la Maison Française

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Véronique Godard présente mardi soir son premier livre de photographies intitulé Détours, de Oaxaca à Tannay, paru cette année aux éditions Filigranes. Le lancement aura lieu à la Maison Française de NYU à partir de 19h00.
L’ouvrage réunit une sélection d’une centaine d’images accumulées tout au long de la vie et des voyages de l’auteur, sœur cadette de Jean-Luc Godard. Sans véritable thème, il rassemble par exemple aussi bien des paysages que des portraits. Les photographies sont accompagnées de textes de Luce Vigo et Agnès Varda.
? La Maison Française de NYU, 16 Washington Mews, NYC, NY, 10003;  Tel: (212) 998-8750
Quand ? Mardi 14 Septembre à 19h00 (La Maison Française ferme à 18h00 et réouvre une demi-heure avant la soirée)
Combien ? L’évènement est gratuit et ouvert à tous.

Le MOMA fête l'anniversaire de Jean Renoir

A l’occasion des 116 ans de la naissance du réalisateur français Jean Renoir, le MOMA diffuse deux de ces films cette semaine.
De mercredi à vendredi, vous pourrez venir voir “Boudu sauvé des eaux” de 1932 (85 min), ainsi qu’ “Une partie de campagne” de 1936 (45 min), adapté d’une nouvelle de Guy de Maupassant.
L’occasion idéale pour découvrir (ou redécouvrir) ce cinéaste culte !
? Theater 3 (The Celeste Bartos Theater), mezzanine, dans le Lewis B. and Dorothy Cullman Education and Research Building
Quand ? Mercredi 15, jeudi 16 et vendredi 17 Septembre à 13h30
Combien ?  $10 pour les adultes, $8 pour les seniors, $6 pour les étudiants, gratuit pour les membres et les moins de 16 ans.
Vente à l’accueil du musée à partir de 9h30 et à l’accueil du Dorothy Cullman Education and Research Building à partir de 13h
Plus d’informations
Films en français sous-titrés anglais.

Malandrino fait son show au Lincoln Center

Exit défilé, podium et invités placés. La créatrice française a choisit de faire son show différemment. Chacune sur un piédestal, les 36 mannequins étaient exposées  telles des sculptures vivantes tout autour de la “Paul Milstein Pool”derrière le Avery Fisher Hall. Les fashionistas jubilaient de pouvoir photographier les looks d’aussi près, sur fond de chanson française remixée.
Originaire de Grenoble, Catherine Malandrino a été touchée par la grâce outre-altantique : après avoir signé les silhouettes de la marque « Et Vous » en France, elle débarque à New York en 1997 et est devenue en une décennie une princesse de la ville (LIRE ICI). Après s’être inspirée de ses voyages, Catherine Malandrino revient aux sources pour la collection printemps été 2011 : ses souvenirs de vacances dans le Sud de la France “Toute mon inspiration pour la collection printemps été 2011 vient de Vallauris, le village du céramiste Roger Capron, de Jean Cocteau, etc.”, explique-t-elle.  Tons céramique terra cotta, pantalons fluides, macramés et mousselines..So French!
La der de Lemaire
Christophe Lemaire , le directeur de la création de Lacoste a présenté sa dernière collection à la Fashion Week new-yorkaise. Après dix ans à la tête de la marque, le prodige de la mode a été débauché par Hermès.  Le franco-portugais de 35 ans Felipe Oliveira Baptista lui succèdera. Christophe Lemaire est associé au renouveau de la marque au crocodile: une image plus jeune et plus mode, qui a su plaire notamment aux Américains (LIRE ICI). Pour la collection printemps été 2011, il s’est inspiré des lignes architecturales du Bauhaus et de Robert Mallet-Stevens. “Des classique modernes minimalistes”, a-t-il expliqué, en hommage aux racines de la marque. Les mannequins portaient des bracelets et colliers graphiques de la collection bijoux que la marque a lancée cet été avec son entreprise licenciée GL Bijoux. Natalie Massenet, la fondatrice du site Net a Porter (LIRE ICI) et la rédactrice en chef de Marie Claire étaient aux premières loges pour saluer le créateur.

L’Alliance française présente « Hollywood Loves French Cinema »

Dans le cadre de ses CinémaTuesdays, l’Alliance française de New York organise un cycle dédié aux remakes américains de films français.
Tous les mardis du mois d’Octobre, un classique du cinéma français sera diffusé, accompagné en parallèle de son adaptation hollywoodienne.  La manifestation, intitulée « Hollywood Loves French Cinema », présentera huit long-métrages au total.
L’évènement démarre le 5 Octobre avec la projection en version restaurée du film culte de Jean-Luc Godard, À bout de souffle. Ce classique de la Nouvelle Vague, sorti en 1961, sera suivi de Breathless, sa version américaine de 1983 qui transpose l’intrigue du film original à Los Angeles avec Richard Gere dans l’un des deux rôles principaux.
Loin de prouver la supériorité du cinéma français ou le manque d’imagination des américains, « Hollywood Loves French Cinema » affirme plutôt le remake comme un genre cinématographique en soi et confirme l’universalité du 7e art
Programme complet :
Le 5 Octobre : À bout de souffle de Jean-Luc Godard suivi de Breathless
Le 12 Octobre : Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir suivi de Down and Out in Beverly Hills
Le 19 Octobre : Le salaire de la peur d’Henri-Georges Clouzot suivi de Sorcerer
Le 26 Octobre : Le jour se lève de Marcel Carné suivi de The Long Night
Chaque mardi, le film français sera diffusé à 12h30 et à 19h et le film américain à 16h et 21h.
? Florence Gould Hall, 55 East 59th Street, New York, NY 10022
Quand ? Du 5 au 26 Octobre 2010,
Combien ? La place est gratuite pour les membres FIAF, à $10 pour les non-membres, et à $7 pour les étudiants
En ligne sur Ticketmaster.com ou par téléphone au 212 307 4100

"Les glaneurs et la glaneuse" de Varda à la FIAF

Dans le cadre du festival Crossing The Line 2010, la FIAF organise la projection du documentaire “Les glaneurs et la glaneuse” (Gleaners and I) mardi soir.
Ce film d’Agnès Varda dresse des portraits de ceux qui récupèrent les restes, à la fois dans les champs mais aussi partout ailleurs. Il remet en cause par la même occasion notre société du gaspillage incessant.
Le documentaire, salué par la critique à sa sortie en 2000, sera diffusé en français sous-titrés anglais à 19h00.
? Florence Gould Hall, 55 East 59th Street, New York, NY 10022
Quand ? Du 5 au 26 Octobre 2010,
Combien ? La place est gratuite pour les membres FIAF, à $10 pour les non-membres, et à $7 pour les étudiants
En ligne sur Ticketmaster.com ou par téléphone au 1 800 982 2787

Christine Ourmières prend le vol New York-Londres

Patrick Roux nommé récemment senior vice président d’Air France-KLM pour les Amériques ajoutera les Etats-Unis à ses responsabilités, à compter du 1er octobre. Il était précédemment directeur du marketing de l’entreprise.
Quant à  Christine Ourmières (portrait de la “boss” de French Morning, LIRE ICI), elle dirigera CityJet, la compagnie aérienne irlandaise basée à Londres et Anvers. “C’est un rêve quand on travaille dans l’aviation de diriger sa compagnie aérienne”, explique-t-elle. Christine Ourmières ne sera pas déboussolée. Elle était responsable d’Air France-KLM en Angleterre et Irlande avant de prendre les rênes d’Air France-KLM aux Etats-Unis en 2009. Sa famille restera basée à New York. Christine Ourmières compte rentrer idéalement chaque week-end. “Londres-New York, c’est seulement 5 heures d’avion.”

Une expo? Non, un tremplin

Toujours dans l’optique de favoriser la culture française à New York, Catherine Courrier lance une exposition d’artistes français,  pour leur “donner un coup de pouce” explique-t-elle. Emerging artist regroupe donc le travail de 5 artistes qui font partie de l’association mais qui n’ont jamais été exposés à New York. 5 illustres inconnus qui auront la chance d’être exposées à l’Invisible Dog center, à partir du 17 septembre. Annabelle Fonte, Pierre-Henry Guerard (cliquer ICI), Jean-David Bordanoro (cliquer ICI), Fabienne Cutter (cliquer ICI) et Jean Lebreton (cliquer ICI) ont tous la particularité d’être des artistes aux talents multiples : “Notre volonté était de ne pas exposer des artistes qui ne fassent que de la photo car on avait déjà organisé ce genre d’événement. Là on voulait aussi de la peinture, de la sculpture et du mix-media”.
Peintures aux couleurs vives, sculptures aux lignes stylisées, photographies retravaillées, le travail des artistes de sort pas forcément des sentiers battus mais a son intérêt tout de même, ayant le mérite de construire des ponts entre les supports et les disciplines. Chaque artiste expose une dizaine d’oeuvres. “On veut leur donner une certaine visibilité mais après c’est leur travail de rencontrer un maximum de gens pour ce faire connaître” lance Catherine Courrier. “Si c’est un tremplin pour eux, alors c’est super!“s’exlame-t-elle. Et il est vrai que l’exposition Emerging artist est synonyme d’espoir de reconnaissance pour les 5 artistes. Jean Lebreton ne cache pas son envie d’être sous les feux de la rampe: “Le fait de venir ici peut être un tremplin pour pouvoir revenir ensuite en France avec cette image un peu new yorkaise” estime-t-il.
ANY compte reverser une partie à deux associations. La New York French American School et Autour de l’eau, une association humanitaire  (qui a pour but d’aider à acheminer l’eau à Kribi, au Cameroun, ndlr) toucheront 15% de l’argent perçus par les artistes, s’ils vendent leurs oeuvres. Une initiative qui paraît toute naturelle à Catherine Courrier: “ANY n’est pas là pour faire du bénéfice donc si on organise un événement qui rapporte de l’argent, il est normal qu’on le reverse à des associations
L’exposition aura donc lieu à l’Invisible Dog Center, ce haut lieu de l’art à Brooklyn:”C’est un espace culturel très new yorkais et j’aime beaucoup le travail que fait Lucien Zayan (directeur de l’Invisible Dog Center, ndlr) pour promouvoir des artistes inconnus” explique Catherine Courrier. “Ce n’est pas seulement une galerie, c’est aussi un lieu chargé d’histoire, qui était une ancienne usine” ajoute-t-elle. Une façon encore de se faire côtoyer différents mondes.
Le vernissage (avec buffet) a lieu ce vendredi 17 septembre de 18h30 à 21h.
Samedi, 12h00 – 19h00
Dimanche, 10h00 – 17h00
The Invisible Dog
51 Bergen Street, Brooklyn
Métro: lignes F ou G arrêt Bergen Street, la galerie se trouve à la sortie du métro.
Pour en savoir plus sur l’événement, cliquer ICI.
(L’évènement est sponsorisé par: les Vins Val d’Orbieu, les limonades Bella Lulla et les charcuteries de d’Artagnan.)

Ce pays de la grève et du hallal…

Cette semaine, la presse américaine renforce l’image d’une France contestataire et rythmée par les grèves. Le site Internet du Wall Street Journal consacre même une galerie photos à la grève massive du mardi 7 septembre contre le projet de réforme des retraites: le pays et surtout les transports y apparaissent paralysés par le mouvement social. Le même Wall Street Journal évoque la tradition française de contestation surtout quand il s’agit de réviser le système social. Si historiquement le gouvernement a toujours reculé face aux grèves, cette fois la mobilisation ne lui semble pas suffisante pour « faire dérailler le projet de Nicolas Sarkozy », qui ne reviendra pas sur les grandes lignes.
Le New York Times rappelle quant à lui le contexte de cette mobilisation, n’hésitant d’ailleurs pas à donner l’impression d’un président dépassé par les évènements. Entre sa cote de popularité au plus bas à deux ans des présidentielles, les scandales qui ont touchés la vie politique récemment, et les promesses électorales non tenues, Nicolas Sarkozy entreprend «la dernière réforme majeure » de son mandat à un moment décidemment peu stratégique. Finalement, les articles américains et notamment celui de Bloomberg tendent à défendre la nécessité d’une réforme. Pour eux, la France aurait sûrement intérêt à s’aligner sur la plupart des pays européens qui ont récemment augmenté l’âge du départ à la retraite, afin de faire face à la démographie et au déficit croissant de la sécurité sociale. Enfin, s’il n’existe pas encore de volonté affirmée de la part des syndicats de prolonger indéfiniment la mobilisation, Bloomerg rappelle que les syndicats ont cependant appelés à une nouvelle « journée d’action » le 23 septembre.
Après la polémique de la semaine dernière sur les burgers hallal Quick, les médias américains se penchent cette fois-ci sur le business hallal en France, sujet faisant écho à la polémique sur le supposé regain d’islamophobie aux Etats-Unis. Le Wall Street Journal rappelle que la France a tenté de limiter les expressions de l’identité musulmane, notamment avec l’interdiction du foulard à l’école et le débat sur la burqa.  Mais au-delà des considérations politiques, certains ont bien compris le marché potentiel que représentent les 6 millions de musulmans présents France. La vente de produits hallal en France s’élevait tout de même à 4 milliards de dollars en 2009. Les experts du marketing s’emploient désormais à conquérir une nouvelle cible, celle des « beurgeois », ces jeunes actifs musulmans qui veulent consommer de la nourriture occidentale hallal et non plus seulement les produits « exotiques » et « ethniques » auparavant proposés. Les chaines de supermarchés commencent à créer leur propre marque de produits hallal, et même les marques de grande distribution élaborent leur ligne dédiée. « Hal’shop », un supermarché qui ne vend que des produits préparés selon les règles alimentaires de l’Islam vient d’ailleurs d’ouvrir en banlieue parisienne. Le New York Times insiste sur l’affrontement persistant entre ceux qui y voient un « signe de tolérance et de modernité » et ceux qui l’interprètent comme une menace à la laïcité., voire de sectarisme  ou de discrimination contre les non-musulmans dans le cas du Quick hallal. Pour le Wall Street Journal, ce qui est sûr c’est que ce phénomène crée un nécessaire « débat sur l’influence islamique dans la société française».
Enfin, les quotidiens américains n’ont pas oublié le cinéaste français Claude Chabrol, décédé dimanche à l’âge de 80 ans. Ils sont notamment revenus sur les cinquante années d’une carrière prolifique comptant plus de 70 films et téléfilms. Fondateur de la « Nouvelle Vague » avec Godard, Rohmer et Truffaut, son premier film, “Le Beau Serge” (1958) est aujourd’hui considéré comme le 1er long métrage du mouvement.  Ses films ont très souvent laissés paraître une critique de la bourgeoisie, et notamment, comme le souligne le New York Times, de la « morale hypocrite » de la classe moyenne. Evoquée par le Wall Street Journal, sa satire amère de la nature humaine, toujours teintée d’humour noir, fait partie de son style unique qui a participé à son succès. Comme le rappelle le Washington Post, Chabrol fut d’abord critique aux Cahiers du Cinéma dans les années 50, et il est l’un des premiers à avoir considéré Alfred Hitchcock à sa juste valeur. Il s’inspirera d’ailleurs ensuite de ce dernier dans ses nombreux thrillers. Très critique vis-à-vis de son travail, cela ne lui a pas empêché de recevoir le Prix du film européen pour l’ensemble de son œuvre en 2004.

L'assurance santé aux Etats-Unis

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Les notions de couverture médicale et de protection sociale n’existent aux Etats-Unis que pour les plus démunis («Medicaid») ou les personnes de plus de 65 ans («Medicare»). Elles ne sont pas pour autant complètement gratuites.
Lorsque les Français, qui sont habitués au système de protection médicale plutôt favorable en France arrivent aux USA, le choc peut s’avérer brutal dans la mesure où le système de remboursement des soins est entièrement privé. Il est donc essentiel de souscrire une assurance médicale, soit dans le cadre de son entreprise, soit à titre privé.
Le coût prohibitif de la médecine aux USA en dissuade certains. Il n’est pas rare de rencontrer des compatriotes sans aucune couverture médicale car le budget santé est à prendre sérieusement en compte au moment de l’expatriation, surtout quand on a des enfants.
Il existe plusieurs façons de s’assurer.
1- La Caisse des Français à l’étranger (CFE)
Tout ressortissant Français peut adhérer à la CFE.
Elle offre la même couverture Sécurité Sociale qu’en France et propose de couvrir la maladie, la maternité, les accidents du travail et la retraite.
Les non salariés peuvent y adhérer.
Les cotisations dépendent des revenus et les remboursements se font sur la base des frais réels dans la limite des tarifs et des taux pratiqués en France, ce qui est très souvent insuffisant compte tenu des coûts de la médecine aux Etats-Unis.
Exemple d’une consultation chez un généraliste dont le coût de la visite serait de 200 USD.
Remboursement CFE = 70 % du coût de la consultation base Sécu France (22 EUROS), soit 14 EUROS.
La différence à votre charge est donc élevée.
Il est nécessaire de prendre une complémentaire (équivalent à une mutuelle en France).
2 – Assurances santé américaines ou européennes
Les assurances américaines fonctionnent sur la base du remboursement des soins. Leurs coûts sont variables selon les services (consultations, médicaments, hospitalisation, maternité, soins dentaires…)
En général elles ne vous couvrent que sur le territoire américain.
Il existe de nombreuses variétés de plans (HMO ou PPO)

  • HMO (Health Maintenance Organizations)

Ce système de prise en charge totale ne vous permettra pas de choisir vos médecins et vous aurez donc moins de liberté dans vos choix médicaux.

  • PPO (Preferred Provider Organizations)

Ces plans proposent des listes de médecins agréés dans chaque spécialité auxquels vous ne paierez qu’une participation (co-payment)
Attention cependant de vérifier selon les types de soins couverts quel est le montant de la partie des frais qui reste à votre charge, car bien souvent, moins le prix de la couverture médicale est élevé, plus la partie « deductible » est importante.
Les assurances françaises ou européennes vous permettent d’être couverts si vous êtes titulaires d’un passeport français.
Elles vous proposent la plupart du temps une couverture mondiale et prennent l’hospitalisation à 100 % sans « deductible ».
Selon les formules proposées, le remboursement des soins médicaux (soins ambulatoires hors hospitalisation) peut varier.
Attention aux limites existantes au niveau des remboursements car parfois elles peuvent s’avérer insuffisantes pour les USA.
Le Groupe Crystal vous propose des solutions de couverture médicale aux USA.
Pour toute demande de devis gratuit, vous pouvez cliquer ici.

Fashion Week Shopping

Si vous êtes une « shoes addict », ne ratez en aucun cas les soldes de fin de saison de Warren Edwards, où les chaussures sont à moins 30% voire moins 60%. De quoi se faire plaisir avec par exemple une paire d’escarpins cage à $400 (au lieu de $700).
Du 9 au 17 Septembre
107 E. 60th St., nr. Park Ave. (212-223-4374); M–S (10.30–6).
Au Showroom Seven, les vêtements mais aussi les chaussures et les accessoires de marques vont jusqu’à moins 80%. Une bonne raison pour s’accorder une escale dans ce magasin design de quatre étages proposant les meilleures créateurs du moment, comme Orla Kiely ou Charlotte Ronson.
Du 9 au 22 Septembre
263 Eleventh Ave between 27th and 28th Sts (212-643-4810); Mon–Sun 10am–7pm
On le rappelle, en ce moment le magasin de Soho Desiron propose notamment des meubles et de l’électroménager de grandes marques allant jusqu’à moins 60%. Pour vous donner une idée, la table Lap passe de $1500 à $750 et le canapé Groove de Van Gogh Designs de $5500 à $3300.
Jusqu’au 14 Septembre
151 Wooster St., nr. Houston (212-353-2600); M–S (11–7), Su (noon–6).
Pour avoir accès aux soldes exceptionnelles sur les produits d’automne organisées par les magasins Housing Works, il vous faudra débourser $10. Mais ce billet d’entrée sera vite rentabilisé puisque vous trouverez des boots Marc Jacobs à $400 (au lieu de $1,800) et même le fameux marshmallow sofa de George Nelson (cf photo) à seulement $350 (au lieu de $799)
Du 8 au 30 Septembre (selon les magasins)
Planning complet des différents magasins

La librairie Clic organise quant à elle des soldes de fin d’été sur les livres d’art, de mode, d’architecture et de design et ce jusqu’à moins 40%. L’occasion rêvée pour acquérir de beaux ouvrages à moindre prix.
Jusqu’au 30 Septembre
424 Broome St., nr. Ludlow St. (212-219-9308); T–Su (noon–7).
255 Centre St., nr. Broome St. (212-966-2766); T–Su (noon–7).
Et enfin un dernier bon plan pour ceux qui préfèrent dépenser utile. Tout doit disparaitre au Gracious Home de la 6e avenue qui ferme ses portes définitivement: la literie ou les articles ménagers peuvent même aller jusqu’à moins 75%, alors profitez-en.
Jusqu’au 1er Octobre
766 Sixth Ave., at 25th St. (212-414-5710); M–S (10–8:30), Su (10–7).