Accueil Blog Page 1703

Williamsburg Fashion Weekend

L’évènement fashion et arty préféré des hipsters de Brooklyn revient ! Une dizaine de stylistes présentent leurs travaux à la Glasslands Gallery à partir d’aujourd’hui.
Comme le veut la tradition, les organisateurs de l’évènement tiennent à mêler à la fois mode et art. Les défilés, qui seront l’occasion pour les designers d’annoncer leurs collections printemps/été 2011, prendront la forme de danses ou d’installations visuelles. Plusieurs groupes (Food Stamps, DubKnowDub, Magic Report…) se produiront aussi en concert durant le week-end.
Vendredi soir et samedi soir, deux soirées animées par des DJ sont aussi organisées.
Où ? Glasslands Gallery, 289 Kent Ave at South 2nd St, Williamsburg, Brooklyn; de 20h à 4h;
Quand ? Vendredi 17 et samedi 18 Septembre
Combien ? $8 l’entrée
Plus d’informations sur le site dédié

“RENDEZ-VOUS”, la mode progressiste

Rendez-Vous a été créé en opposition aux salons existants”, nous explique Antoine Floch, l’un des dirigeants. “L’idée est non plus de présenter un panel exhaustif de ce que l’on peut trouver sur le marché mais, au contraire, de trier sur le volet des marques premium et des designers indépendants qui proposent des collaborations intéressantes.
Parmi les marques qui jouent le jeu on trouve Fred Perry – la marque du musicien Pharrell Williams – qui, chaque année, invite un artiste à travailler sur sa gamme Fred Perry Laurel. Après la chanteuse Amy Winehouse et le designer belge Raf Simons, c’est au tour de l’anglais Richard Nicoll, cette saison, de prêter main forte.
Et l’idée fonctionne. En s’associant à des grands noms et en les mêlant à de jeunes designers, Rendez-Vous créé du buzz et conquiert les Etats-Unis. Ainsi, pour sa quatrième édition new-yorkaise, l’équipe a sélectionné près de quatre vingt marques internationales qu’ils qualifient de “progressives”. Parmi elles, certains noms à retenir : le suédois hope et l’américain them atelier pour la qualité du produit et la sobriété des coupes, le scandinave Stylein pour la maille, les français Gat Rimon frais et féminin et u-ni-ty militaire et masculin, la marque de parfum Six Scents ou encore les chaussures brésiliennes Melissa.
Les grands magasins internationaux ayant une volonté de s’associer à des marques novatrices tels que Barney’s CO-OP ou Bergdorf Goodman sont séduits. Mais ce sont surtout dans les concepts stores tels que le Dover Street Market de Londres, Jonathan + Olivia à Toronto ou Opening Ceremony à New York que vous pourrez retrouver ces talentueux designers et vous habiller pour l’été.
Alors en attendant, puisque le salon est malheureusement réservé aux professionnels, rendez-vous sur leur site internet – www.rendez-vous-paris.com – pour un aperçu de ce que nous découvrirons dans les rayons des grands magasins au printemps prochain…
Informations utiles :
Du 20 au 22 Septembre
La.venue – 608 west 28th street – New York – between 11th and 12th avenues
Métro – 34th St-Penn Station/ 23d St Station
Heures d’ouverture : 10h00 – 19h00
Salon réservé uniquement aux professionnels.

Remportez votre place pour "New York Sings in French"

On vous en parlait hier, “New York Sings In French”, la première compétition musicale francophone à New York aura lieu mercredi prochain.
Pour l’occasion, 30 billets d’entrée sont offerts aux lecteurs de French Morning ! Il vous suffit  de vous rendre sur le site dédié et de remplir les informations avec le code « FRENCH MORNING ».
? Au Touch, 240 W. 52nd Street (Broadway & 8th Avenue), New York, NY‎ – (212) 489-7656‎
Quand ? Mercredi 22 Septembre de 18h à 01h
Plus d’informations

Les bons plans de DJ Sid Vaga

Sid Vaga quitte la France en 1994, curieux de découvrir le pays de « Starsky & Hutch ». Il s’installe d’abord à Miami puis à New York en 1996. Sa carrière de DJ débute au légendaire Café Noir à Soho en 1999. Possédant une importante collection de vinyles, il suggère directement à Georges Forgeois (le patron de l’endroit) des soirées avec live DJ et se lance derrière les platines. Cette aventure dure à peu près 10 ans. Il mixe alors musique World, Latine, Brésilienne & Funk, ou Jazz fusion & Downtempo. II acquiert sa technique sur le tas et grâce aux précieux conseils de DJ Shawn O’Rourke, son ami. Il est aussi fortement influencé par Nickodemus, premier DJ à lui faire découvrir un mélange de rythmes hip hop et instrumentations arabes, latines ou même gypsy.
Sid se fait graduellement une place sur la scène de la nuit New Yorkaise par son style unique de House Afro-brésilienne et morceaux rares de Funk ou d’Afro-beat. Il se produit au Club Pacha NY, Table 50, APT, Guesthouse, Love, 105 Riv., Sullivan Room, est DJ résident des soirées Raindance sous la tente Spiegel World à South Street Seaport pendant 2 ans, mixe à L’Etniko au Chili, au Soho Loft pour une soirée célébrant l’inauguration de Barack Obama, au Black Cat à Washington DC pour l’ouverture du concert de Yerba Buena, et récemment à Cielo pour la soirée 3rd Revolution et “Le Bain” à l’Hotel Standard NY pour la soirée Été D’amour.
Sid est actuellement, et depuis 7 ans, DJ résident des soirées 6 Degrees organisées par Roland Peralta. On peut également le voir mixer à Sushi Samba (sur 7th ave.) le mercredi, et bientôt au Skyroom du Sheraton/Mariott
Il sera à Cielo le 17 septembre pour le Black Ball Masquerade et à l’Hotel Rivington pour le défilé de la marque bretonne St. James le 21 Septembre.
Pour en savoir plus sur lui, allez faire un tour sur son site ICI, sur son profil Facebook LA et PAR ICI pour son myspace.

Ses bons plans soirées

-A ne pas manquer le 24 Septembre: Josh Wink, Konrad Black, Sian et Fahad dans un nouveau club, DISTRICT 36.
Soirées/endroits favoris :
– Soirées Kung Fu Disco le Vendredi soir à B.E.S. avec DJ Neil Aline
– NATIONAL UNDERGROUND: une petite salle dans le East Village avec un sound système extraordinaire

Playlist « du cœur » de DJ Sid Vaga

Il ne partage d’habitude pas sa liste de morceaux, (rareté oblige !), mais fait une exception pour French Morning…
-Le serpent – Gwem et Zaka
-Beast of no nation – Fela Kuti
-Space cadet – Sleazy beat recording
-Never gonna reach me – Crazy P
-Astro boogie – Phreek Plus One
-Love me 4 real – Guynamuka
-Music in her eyes – Swell session
-Sea lion woman (dub) – Marymary
-My myself and yo – KN re-edit
-Hotel Axos – Parov Stelar

Cinq femmes et un chant

Chant ancestral né aux confins du Maroc, l’Aïta a toujours fait partie de la vie de Bouchra Ouizguen: “Je ne l’ai pas découvert, c’est présent dans la vie de tous les jours au Maroc” explique-t-elle. Dans les fêtes familiales, les mariages, celles qui excellent dans cet art et que l’on nomme aussi les Aïta se produisent régulièrement, entamant ce chant particulier “presque crié” décrit Bouchra.
Chanteuses de cabaret, elles ont souvent été à la fois populaires et honnies par la société marocaine, étiquetées filles de mauvaise vie. Et c’est en partie cette indifférence au qu’en dira-t-on qui a fasciné la chorégraphe marocaine de 40 ans et qui l’a poussée à partir à leur rencontre dans les endroits les plus reculés du Maroc: “J’ai voyagé pendant trois ans pour aller les voir, discuter mais pas du tout dans l’optique de faire un spectacle” raconte-t-elle. “J’avais beaucoup d’admiration pour ces figures de femmes marocaines qui avaient décidé de devenir artistes et puis ce chant, la technicité vocale qui va avec, ce sont des virtuoses”.
Elle avait simplement envie de les comprendre, de savoir pourquoi à 13 ou 20 ans elles avaient voulu faire ce métier. Ce périple était aussi un regard porté sur la société marocaine des années 40 à nos jours. Une interrogation sur son propre parcours et sa propre vocation, elle qui n’est “pas du tout” née dans un milieu qui la prédestinait à la danse. “Ma mère était femme au foyer et mon père jardinier. A moins de considérer le jardinage comme un art…” dit-elle en riant.
Bouchra Ouizguen a fait du chemin depuis. Après le centre Pompidou, Madame Plaza, sa cinquième création, se retrouve programmée à New York: “On est très contente, très excitées. L’Amérique c’est un peu la destination impossible à atteindre. L’entourage est très fier” raconte-t-elle. “Pour moi, ça évoque beaucoup de films, une grande diversité dans la création, la population…et puis quelque chose de très positif. Depuis l’élection d’Obama, les Etats-Unis ont une très bonne image au Maroc
Avant d’en arriver là,  Bouchra Ouizguen balançait des hanches dans les fêtes, comme danseuse orientale, un art appris sur le tas avec des cassettes vidéos. Et à la maison, elle dansait pour elle tout autre chose: “J’ai commencé à créer des choses sans jamais mettre un nom dessus. Et puis un soir, je suis allée par hasard à un spectacle de danse contemporaine à l’Institut français de Marrakech” se souvient-elle. “Et là j’ai vu qu’il y avait des gens qui cherchaient et faisaient la même chose que moi. Ca a été une petite goutte vers une marrée de découvertes, de spectacles…”. Elle commence alors des stages de danses à l’Institut français, et rencontre ses deux mentors Mathide Monnier et Boris Charmatz qui la poussent à continuer. Bouchra dit qu’elle s’est formée à l’envers, allant à l’école à la fin du parcours.
Pour cette dernière création, le déclic qui a transformé le voyage initiatique en création artistique s’est fait par une rencontre: “C’était une chanteuse d’Aïta de 98 ans. J’avais peur en en faisant un spectacle de dénaturer cet art, de passer à côté des choses en mettant ça à la sauce contemporaine” se souvient Bouchra. “Et cette femme m’a convaincue que je pouvais le faire, que je passerai outre les clichés” poursuit-elle.
Elle sélectionne donc quatre femmes au fil de son voyage et monte son spectacle, Madame Plaza, du nom du plus vieux cabaret de Marrakech où l’une des Aïta présente sur scène travaille toujours :”J’aimais bien ce nom. Plaza c’est la place, c’était donc s’accaparer la place scénique, ça faisait référence au fait qu’elles contrôlent leurs vies, leurs choix” raconte Bouchra.
Mais si la création réunit cinq femmes sur scène et parle de leur liberté, elle n’est pas féministe pour autant. Bouchra Ouizguen s’en défend même “Absolument pas. J’aurais pu faire ce spectacle avec des mecs aussi. J’en ai rencontré qui chantaient très bien l’Aïta. C’est juste que j’aime bien ces atmosphères féminines, êtres entourée de femmes” analyse-t-elle. “Ce n’est pas un combat, une réflexion sur le statut de la femme. Ce sont plus des singularités de femmes qui sont données à voir que le mot général “femme”” souligne Bouchra.
Des singularités qui ne cessent d’impressionner la chorégraphe:”Démarrer comme ça une carrière de danseuse contemporaine à 50 ans ou plus… j’ai beaucoup d’admiration pour ça. J’espère avoir moi aussi plus tard cette esprit jeune et cette vivacité” lance-t-elle dans un rire.
Au Florence Gould Hall, les 22 et 23 septembre. Billets et renseignements.

Quand la danse s'interroge sur la danse

Pour ceux et celles qui aiment la danse contemporaine, Cédric Andieux de Jérôme Bel est un rendez-vous à ne pas manquer. Ce spectacle est une réflexion sur le statut d’artiste. Jérôme Bel, chorégraphe parisien de 46 ans, met donc en scène le danseur Cédric Andrieu dans son propre rôle.
Jérôme Bel, Cédric Andrieux
The Joyce Theater

175 Eighth Ave
Btwn 18th & 19th St
Saturday, September 18 at 8pm
Sunday, September 19 at 2pm
Pour acheter les tickets, cliquer ICI. Les prix commencent à $10.
212 242 0800

Optimiser ses retraites françaises

Les droits à la retraite des régimes français semblent souvent complexes et en perpétuel changement. Et quand on est expatrié, on a souvent l’impression qu’il est encore moins facile de s’y retrouver. Pourtant, avec les bonnes informations, vous pouvez aisément faire valoir vos droits à la retraite acquis dans le système français
La société spécialisée Assistance Retraite conseille et assiste notamment les expatriés en toute indépendance, afin de les aider à optimiser leurs droits à la retraite.
Le directeur, Bruno Renardier sera présent à New York la semaine du 4 Octobre. Suite à l’invitation notamment de l’UFE de New York, il assurera plusieurs interventions sur le sujet des droits à la retraite. A cette occasion, vous pourrez le rencontrer à propos de votre dossier retraite.
contacts : [email protected] ; Tél : + 33 6 18 57 77 45
Plus d’informations sur Assistance Retraite

Décris-moi ta cuisine, je te dirai qui tu es

Au début on entre un peu interloqué, puis un peu déçu par les oeuvres exposées à la nouvelle exposition du MoMA, Counter Space – Design and the Modern Kitchen. Des scènes de films ayant pour cadre une cuisine, des affiches publicitaires des années 30 aux allures délicieusement surannées, la première bouilloire électrique… Rien de bien affolant, rien qui n’éveille une réflexion sur la cuisine et son rôle à travers le XXème siècle. C’est dommage, c’est pourtant le but de l’exposition.
Mais au fil des 300 oeuvres exposées (issues de la collection du musée), l’étincelle a finalement lieu. On voit poindre au détour de certaines réalisations la critique sociale et l’analyse des comportements domestiques promises. La première partie de l’exposition – The New Kitchen – se veut une démonstration de la pensée à l’oeuvre dans l’entre-deux-guerres et sa folie de la modernité. La cuisine en étant l’un des reflets. A cette époque, elle cesse d’être reléguée dans le fond du fond des habitations comme une chose honteuse pour acquérir une vraie place au sein du foyer. Et ce avec la visée humaniste et idéaliste d’influer sur la vie des plus démunis. Changer les cuisines pour changer la vie des gens… La pièce la plus parlante est certainement la cuisine conçue par l’architecte autrichienne Margarete Schütte-Lihotzky entre 1926 et 1927. Petite, avec des rangements partout et sans fioritures, de la “Frankfurt Kitchen” émane la volonté de l’époque d’offrir une cuisine propre, pratique et efficace à tout le monde. L’idée est aussi de réduire le temps passé pour les femmes dans la cuisine, les rendre plus libres. Dans la même optique, la chercheuse Christine Frederick avait décidé de calculer le temps mis pour chaque tâche effectuée, appliquant le taylorisme à la confection des repas et engageant les femmes à suivre les mouvements qu’elle prescrivait… comme des automates.
La deuxième partie – Visions of Plenty – explore la cuisine devenue reflet de la société de consommation, en particulier de l’opulence des Etats-Unis après la seconde guerre mondiale. On le voit sur les extraits de magazines exposés et les réclames de l’époque, la cuisine est plus large, plus accueillante, elle n’est plus le seul lieu de la fabrication des repas mais aussi de détente où la mère cuisine pendant que la fille dessine. Un lieu où se reproduise les clichés donc. C’est dans cette partie qu’émerge véritablement la place de la femme à l’époque: dans la cuisine. On voit alors le machisme à l’oeuvre : une publicité vante les mérites d’une cuisine disponible en trois formats, s’adaptant à la taille de chaque femme pour qu’elle soit plus efficace. La publicité s’adresse au mari – “votre femme pourra…” – et non à la femme directement.
Les cuisines plus grandes sont aussi le signe de l’industrialisation grandissante, c’est ce que montre une vitrine exposant tupperware, saladiers, robots électriques (sûrement la partie la moins intéressante). Tous ces objets pour être achetés doivent avoir assez de place pour être entreposés. La cuisine devient alors aussi le reflet de différents modèles de sociétés qui s’affrontent, européens, américains, communistes, capitalistes…
Mais la partie la plus parlante de l’exposition est la dernière, intitulée Kitchen Sink Dramas qui se centre sur les hommes et et surtout les femmes qui peuplent ces endroits où l’on se sustente. Dans ce dernier segment de l’exposition c’est la critique par des individus qui s’exprime et non plus seulement les concepteurs ou annonceurs. C’est là que l’on voit réellement la réalité de ceux qui y vivent et non plus un tableau idyllique. Le photographe Aaron Siskind montre avec deux clichés (Lady in Kitchen et Kitchen scene) toute une réalité sociale, à Harlem notamment.  Et puis il y a la vidéo de Martha Rosler – Semiotics of the Kitchen – qui parodie les cours de cuisine télévisés qui ne véhiculent de la femme que l’image d’une ménagère. L’artiste reprend les mêmes mouvements mais de manière violente, exprimant toute la frustration des femmes au foyer.
La cuisine apparaît avec cette exposition comme un mirroir tendu à la société, les rôles tenus par chacun, les aspiration de richesse, de bien-être, de préservation des ressources… Khrouchtchev avait peut-être tort de se mortifier de l’intérêt des Américains pour leur cuisine, lançant à Nixon lors de l’exposition américaine de Moscou : “Je suis triste pour les Américains, à en juger par votre exemple. Vos vies ne sont-elles donc que question de cuisine?”. Pas seulement, mais en partie peut-être…

"I Care for Talika", Do You ?

0

Talika, la marque française de cosmétiques qui connait de plus en plus de succès aux Etats-Unis, s’apprête à lancer un grand concours en ligne ouvert à tous.
La marque recherche en effet celui qui aura la chance de designer le packaging de son prochain coffret cadeau. En plus de cette opportunité, le vainqueur gagnera un voyage pour deux à Paris. La compétition n’est pas seulement limitée aux designers professionnels et aux artistes… Tout le monde peut y participer !
Le concours sera officiellement lancé ce Jeudi 16 Septembre dans sept endroits différents à New York. L’évènement aura lieu entre 9h00 et 21h00 dans les lieux suivants : Rockefeller Center, Milk Studios  Lincoln Center, Columbus Circle, Times Square, Meatpacking District et The Bowery.
Pour suivre le déroulement de l’évènement et obtenir toutes les informations pratiques, consultez les pages Twitter (@TalikaCosmetics) et Facebook (facebook.com/TalikaBeauty) de la marque. Des photos seront ajoutées et des statuts mis à jours tout au long de la journée afin de vous tenir au courant.
Les cinq premières personnes à arriver sur place avec le mot de passe donné par la marque sur Internet gagnera un sac cadeau comprenant une sélection de produits Talika. Pour tous les autres, il suffit de trouver les filles portant la couleur de Talika (bleu clair turquoise) pour obtenir des échantillons et des informations sur le concours.
Pour participer à la compétition, il suffit de poster votre création sur la page Facebook de Talika entre le Jeudi 16 Septembre et le Samedi 30 Octobre. Un jury, formé de professionnels du design et de l’art, mais aussi des médias, de la mode et de la beauté est chargé de voter pour son œuvre préféré. Les critères sont les suivants : Créativité (30%) ; Valeurs et esprit de la marque (20%) ; Respect des codes couleurs de la marque (20%) ; Efficacité Marketing (20%) Alors si vous savez faire preuve d’imagination, tentez votre chance !

French Idol

French Culture Nights s’est lancé un pari : trouver les chanteurs francophones les plus prometteurs de New York. Décidemment, la ville regorge de trésors insoupçonnés, puisque trois artistes ont finalement été sélectionnées.
Pour départager ces trois talents francophones, un concours ouvert au public et sponsorisé par French Morning a lieu Mercredi 22 Septembre au soir. Le jury, se composant des chanteurs Michael Harley, Jessica Medina et Pascalito devra élire une des trois chanteuses finalistes. Quelques membres du public aideront les jurés à choisir entre Floanne Ankah, Eleanor Dubinsky et Rose Noel. La grande gagnante remportera une œuvre spécialement conçue pour l’occasion par le sculpteur Pierre-Henry Guérard.
Plus de 500 personnes sont déjà attendues pour assister à “New York Sings In French”!
? Au Touch, 240 W. 52nd Street (Broadway & 8th Avenue), New York, NY‎ – (212) 489-7656‎
Quand ? Mercredi 22 Septembre de 18h à 01h
Combien ? Billets en ligne à $15 jusqu’au 22 Septembre 16h, puis à $20 à l’entrée.
Plus d’informations sur NewYorkSingsInFrench.com
Vous pouvez aussi contacter Céline Radic : 347-290-6921 ; [email protected]

Frank Leboeuf, "stagiaire à Hollywood"

0

Il déguste avec délice l’éclair au café qu’il vient de commander à la brasserie The Little Next Door située à deux pas de Beverly Hills : “c’est l’une des raisons qui m’a fait arrêter le football!” s’exclame-t-il la bouche pleine. Frank Leboeuf savoure sa retraite de sportif au soleil. L’ancien joueur de l’équipe de France qui a remporté la coupe du monde en 1998 a complètement tourné la page football : il vit à Los Angeles et a entamé une carrière d’acteur-producteur.
Hollywood, cinéma, et même conversion au bouddhisme, Frank Leboeuf n’a pas peur des stéréotypes. L’ancien footballeur de 42 ans balaie les critiques d’un revers de main : “Je suis parti à Los Angeles parce qu’en France, c’est quasi impossible de changer de carrière, de se lancer dans un domaine autre que le sien.” Alors bien sûr, il commente volontiers les matchs pour des chaines sportives, comme il l’a fait sur TF1 lors de la dernière coupe du monde, mais sa vrai passion, c’est le cinéma.
“Le cinéma est quelque chose qui m’a toujours fasciné. C’est l’industrie du rêve, des émotions. On a tous en tête des phrases cultes de films qui nous ont marqués”, explique-t-il. Mais ce virage à 180 degrés ne s’est pas fait sur un coup de tête.
2005 a été une année très difficile. En quatre mois, j’ai perdu mon père, j’ai mis un terme à ma carrière de footballeur, et mon mariage de 20 ans a volé en éclats. Ca fait beaucoup d’un coup”, précise-t-il. Frank Leboeuf explique sans détour qu’il est tombé dans une spirale infernale où il a manqué de près de mettre fin à ses jours : “j’ai été au bord du gouffre.”
Si il s’en est sorti, explique-t-il, c’est grâce au nouvel élan que lui a donné Los Angeles. La méditation aide, “ça me permet de retrouver ma sérénité, d’accepter que je ne peux pas tout contrôler.” Car le Frank d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui des années foot. “Avant j’étais un écorché vif, j’avais les dents qui rayaient le parquet, tout ce que je voulais, c’était les titres, j’étais prêt à manger tout le monde pour ça.”
C’est en 2001 qu’il goûte au cinéma pour la première fois, il joue un second rôle dans le film anglais Taking Sides (A Torts et à raisons). En arrivant à Los Angeles, il décide de s’inscrire au Lee Strasberg Theatre & Film Institute, une prestigieuse école pour acteurs qui a formé des stars telles que Robert de Niro, Angelina Jolie, Alec Baldwin ou Scarlett Johansson. Il y a suivi des cours pendant un an et demi : “j’ai énormément appris”, souligne-t-il, “cela m’a fait comprendre à quel point le métier d’acteur est fascinant, c’est très cérébral et en même temps tout est dans les tripes, il faut aller chercher ses émotions au fond de soi.”
Il tourne ensuite dans Ocean Hotel, un film sur la mafia russe new-yorkaise, qui devrait sortir en 2011 et s’essaie sur les planches parisiennes avec L’Intrus, une comédie théâtrale qui recueille des critiques favorables. Mais Frank Leboeuf prend son temps : “Je suis un stagiaire ici, la clef c’est de rester humble et de ne pas avoir peur de faire des petits films. C’est comme ça qu’on apprend, qu’on se fait remarquer.”
Son passage comme coach du Hollywood United, un club amateur, lui a ouvert quelques portes. Si il a mis un terme à cette expérience “où certains cherchaient juste à se faire un champion du monde pour avoir leur 5 minutes d’adrénaline”, Frank Leboeuf a serré la main à quelques réalisateurs et quelques producteurs. “Tout est affaire de relation, de contact”, avoue-t-il.
Aujourd’hui, l’ex-footballeur s’investit à fond dans son nouveau film, qu’il produit et dans lequel il joue l’un des rôles. “C’est une aventure incroyable”, explique-t-il, enthousiaste, alors qu’il est en train de faire passer des auditions pour l’un des rôles principaux. Le film est un “psychological thriller”, un huit-clos fortement influencé par Inception, Shutter Island et Memento, précise-t-il. Frank Leboeuf finance complètement son film, d’un budget de 50 000 dollars, et espère trouver un distributeur en faisant le tour des festivals à l’été prochain.
En attendant, l’ancien footballeur au crâne rasé profite de sa vie californienne mais se tient à distance du train de vie des stars hollywoodiennes. “Au début, j’ai habité à Beverly Hills et l’aspect Disneyland ne m’a pas plu du tout”, se souvient-il. Aujourd’hui, il vit anonymement – et à sa grande satisfaction – dans le quartier Pico-Fairfax de Los Angeles “où je vois parfois des gens débouler dans mon jardin sous les faisceaux des hélicoptères en plein milieu de la nuit, on se croirait en plein film d’action!”

« SWEET PEOPLE », 6 artistes suisses à Los Angeles

Ils sont six, ils sont suisses. Leur ambition, dit l’une d’entre elle (Maureen): « une légèreté d’être, un sentiment de liberté romantique et une fraîcheur d’expression ».
Le « travail en progrès » des artistes est une concoction résultant du son, de la photographie, de la peinture, de la sculpture, et d’installations de tout genre. Les photographies aux couleurs vives de Mauren Brodbeck reposent sur l’appropriation, la reconstruction et la simplification du réel. Cette démarche reflète une étude sur l’identité et sur la diversité de la puberté. Stéphane Ducret développe des peintures abstraites aux formes géométriques colorées. L’artiste s’inspire du tango pour laisser libre court au mouvement de ses formes, comme un couple sur la piste de danse.
Le travail de Régis Golay se porte sur une nostalgie humoristique et ironique à l’égard des robots. Hervé Graumann est considéré comme l’un des pionniers, en Suisse, de l’art numérique. Il joue avec des objets en 3 dimensions pour les disposer dans des motifs hors du commun. Oliver Rubli rassemble le design et l’art sonore. Il est en charge du son de l’exposition avec une de ses installations utilisant un tourne-disque. Regina Beith explore la pertinence de la philosophie et la mythologie avec ses images.
Où : Compact Space, The Factory, 912 3rd Street, Studio 204, Los Angeles, CA 90013. Tel. 310-428 7135
Quand : Jusqu’au  20 octobre 2010. Du mercredi au samedi de 10h00 à 18h00.
Pour plus de renseignements : www.compactspace.comhttp://www.thefactory.la/ ou  http://www.sweetpeople.ch/