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"Histoire(s) d'ELLE"

Mardi 14 Septembre, l’Alliance Française et Eurochannel organisent une projection inédite du film “Histoire(s) d’ELLE” de David Teboul. Ce documentaire revient sur la création et l’évolution du plus célèbre des magazines féminins, qui a toujours été intimement lié au mouvement des femmes et à leur émancipation.
De sa naissance en 1945 jusqu’au XXIème siècle, c’est soixante ans d’histoire de la mode mais aussi d’histoire sociale qui y sont retracés. Des interventions d’actrices françaises ainsi que d’autres personnalités (Agnès B, Elisabeth Badinter, Azzedine Alaïa …) viennent enrichir de nombreuses archives pour aider à comprendre l’évolution du magazine mais aussi et surtout des mœurs en général.
La séance aura lieu dans l’auditorium de l’Alliance Française à 19h, Le documentaire sera diffusé en français sous-titré anglais et une participation de 5 dollars vous sera demandée pour y assister.
14 Septembre | 19h00 | Auditorium AF de Miami |$5
Alliance Française
South Florida

618 SW 8 St
Miami – FL 33130 – USA
Tel: 305.859.8760
Fax:305.856.9398
[email protected]

Une mauvaise réputation, des rumeurs et des burgers

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Les Roms sont tristement célèbres désormais. La presse américaine continue de se passionner pour la très controversée politique d’expulsion française. Mais cette semaine, le point de vue est différent. Dans son article du NYT, Alison Smale donne la parole – et en profondeur – à l’Europe de l’Est. La journaliste explique que les Français seront bientôt plus occupés par des débats “plus proche de leur porte-monnaie“, mais “pour le reste de l’Europe, la mémoire ne s’effacera pas si vite“. Karel Schwarzenberg, ministre tchèque des affaires étrangères, explique ainsi que “( les Tchèques, ndlr) regardent toujours la France comme une fenêtre sur la démocratie et la liberté“. Un pays qui a toujours été un “refuge pour les étrangers“. Plus maintenant…
Et puis, dans le couple Sarkozy, la femme n’est pas en reste. Carla Bruni est au coeur des polémiques cette semaine. Alors que l’Iran l’a qualifiée de “prostituée” parce qu’elle a osé soutenir la cause d’une femme iranienne condamnée à mot pour adultère, elle est aujourd’hui au coeur d’une bataille juridique. Le Mail Online rapporte dans un article qu’un livre sur sa “vie secrète et ses amants” serait en cours d’écriture: “Les avocats de la troisième femme du président Nicolas Sarkozy se préparent à combattre  l’écrivain (du livre, ndlr) Besma Lahouri“. Le livre et son contenu exact restent secrets, enfermés chez la maison d’édition Flammarion rapporte le journal. Et le journaliste rappelle ironiquement que Carla bruni avait déclaré “la monogamie m’ennuie” juste avant de se marier avec Sarkozy…Mais analyse l’article “ce n’est pas le coup le plus dur pour Miss Bruni qui doit faire face actuellement à des accusations de l’Iran qui la traite de prostituée“.
La journaliste Dana Chivvis de AOL News considère dans un article que les Français ont mieux à faire que de s’occuper de ces cancans: “Est-ce que ce livre et les secrets qu’il promet de révéler causera une grande agitation? Probablement pas“. Une telle chose provoquerait sûrement des remous énormes aux Etats-Unis mais en France, remarque la journaliste, “le gouvernement français est tristement célèbre pour ses scandales“…
Et enfin, on se souvient de la polémique qu’avait suscité il y a quelques mois la création d’un Quick Hallal en région parisienne. Le sujet revient sur le tapis avec un groupe local musulman de Paris qui soupçonne ces hamburgers de ne pas être réellement soumis à la tradition hallal: un article de Reuters rapporte que “(pour eux, ndlr) Quick est trop rapide dans son choix des ingrédients en dehors de la viande, le pain, les frites, les condiments“. Sur le même sujet, le Washington Post livre une analyse rigoureuse de ce que représente en réalité la confection de burgers hallal: un énorme marché. Dans son article Angela Doland, explique que “c’était (pour Quick, ndlr) une décision lucrative – Quick dit qu’elle a doublé ses ventes dans les restaurants concernés. Cette décision ouvre aussi un nouveau chapitre dans la guerre constante sur comment la société devrait s’adapter aux traditions musulmanes“. Un regard intéressant sur “ce que c’est qu’être Français“.

The Dø débarque à NYC

The Dø, ce groupe français de pop formé en 2005 est composé du duo Olivia Merilahti et Dan Levy. Leur premier album A Mouthful a été un véritable événement sur la scène musicale française en 2008, bien qu’ils chantent en anglais. Pour rien au monde, vous ne voudriez manquer ce groupe inventif.
The Dø au Mercury Lounge le 7 septembre
A 19h. $13 pour les tickets achetés en avance, $15 sur place
217 East Houston Street, New York, NY‎ – (212) 260-4700‎
Pour plus d’infos, cliquer ICI.
The Dø au Bell House le 8 septembre
A 20h, $13
149 7th Street
Brooklyn, NY 11215
(718) 643-6510

La belle époque

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Le Péril jeune, devenu presqu’un classique, est à la fois drôle et triste. Cinq vieux amis, dans la trentaine, se réunissent pour l’accouchement de la femme de l’un de leurs meilleurs amis, mort d’une overdose. C’est l’occasion de se rappeler leurs souvenirs de lycée.
Le Péril Jeune
BAM Rose Cinemas, 6:50pm
General Admission: $12
BAM Cinema Club members: $8
30 Lafayette Avenue
Brooklyn, NY 11217

Le petit chat a disparu

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Chloe, jeune parigote, a perdu son chat. Elle part donc à l’aventure, cherchant son animal à quatre pattes partout dans le quartier. Au fil de sa recherche elle va rencontrer des personnages haut en couleur, formant tous une mosaïque loufoque de la vie parisienne. Romain Duris y incarne un musicien grunge et chevelu.
When the Cat’s Away
4:30, 9:15pm
BAM Rose Cinemas
General Admission: $12
BAM Cinema Club members: $8
30 Lafayette Avenue
Brooklyn, NY 11217

Dans la peau de Stéphane Moskovic

Site favori de l’industrie, selon Guy Trebay du New York Times, Models.com draine un nombre astronomique de visiteurs : 1,5 millions par mois, un chiffre qui va bien au-delà de l’industrie.  «Tout le monde est intéressé par les mannequins », explique son cofondateur Stéphane Mosocvic.
Contrairement au NASDAQ, Models.com a des atouts de charme comme Lara Stone (en première place du Top 50 de models.com) ou Adriana Lima (la bombe brésilienne en première place du classement des mannequins les plus sexy). Les classements établis par le comité éditorial de models.com sont très sérieux. Avec son équipe, Stéphane passe au peigne fin toutes les campagnes de publicité, couverture de magazines, éditoriaux. Les critères sont la « visibilité » d’un mannequin et son impact sur le marché.
“LinkedIn” de la mode
Outre les très influents classements (les 50 mannequins, les nouvelles venues, les icônes, etc), Models.com est une méga-base de données sur les ressources utilisée pour les castings : mannequins, stylistes, photographes, directeurs artistiques. Models.com est aussi une plateforme privilégiée pour les jeunes filles qui rêvent de devenir mannequin, à l’instar de Lindsey Wixman. Cette Américaine de 15 ans originaire du Kansas a posté une vidéo d’elle sur Models.com. Le photographe star Steven Meisel l’a reperée sur le site et l’a choisie pour le Vogue italien. Depuis, la belle est le visage de la marque Miu Miu. «On élimine les barrières entre professionnels et grand public», explique Stéphane.

La mode n’était pourtant pas la passion de Stéphane en premier lieu. Il débarque à New York à 17 ans pour étudier à la School of Visual Arts. Créateur polyvalent, il s’intéresse aussi bien au design, à l’art contemporain, la photo et la musique. Au point de s’associer après ses études avec un ami pour ouvrir un magasin hyper spécialisé de hip hop à Paris, fréquenté à l’époque par les rappeurs français Joey Starr, MC Solaar, etc.  Il est introduit à la mode par le styliste Wayne Sterling qui devient son associé.  Avec lui, il lance un premier site Internet autour de la mode en 1996. Les deux compères créent Models.com en 2000. «Maintenant je trouve la mode fascinante au niveau créatif». Mais ne vous attendez pas à le voir dans toutes les soirées en vue : il privilégie le temps passé en famille, à Brooklyn où il vit avec sa femme, une franco-canadienne créatrice pour Victoria Secret et leurs deux enfants. « Je déçois beaucoup les gens, je ne suis pas dans les pages gossip », s’amuse-t-il.
Stéphane est dans les starting bloc pour la Fashion Week. Il va photographier les défilés pour le site. Mais loin de la cohue de photographes qui mitraillent le podium, il choisit souvent des angles décalés. Son univers est très urbain, artistique (son blog Being Moskovic, ICI). Il fait des reportages derrière les coulisses : «Avant les gens qui créaient la mode derrière la scène étaient invisibles. D’un coup, ils sont devenus des stars.» Il attribue ce changement à l’essor des sites et blogs de mode, une révolution dont il est le fer de lance.
ET AUSSI : Les Français de la Fashion Week, lire ICI.

Relooking total pour le Club Med de Floride

Alors que le Club Med fête cet été son soixantième anniversaire, c’est un chantier pharaonique -pas moins de 25 millions de  dollars, qui va dans quelques mois transformer le vieux Club Med de Port St Lucie, sur la côte atlantique, à une centaine de miles au nord de Miami.
Bouleversement architectural pour mieux servir un l’immuable sens de la convivialité cher aux habitués…
C’est un vieux village, en effet: construit en 1977, il a été racheté au groupe Hilton par le Club Méditerranée en 1985, et a constitué dans les années 90 un produit haut de gamme. Mais au fil du temps, ce qui était à l’origine un produit de luxe est devenu de plus en plus désuet, même si le niveau de la clientèle n’a pas baissé, même s’il a réussi à bien traverser la crise, et si son taux d’occupation aujourd’hui flirte avec les 85 %.
Et puis, durant ces années, le Groupe Club Méditerranée a lui aussi changé: En 2004, on tourne un peu le dos aux principes du fondateur, Gilbert Trigano. Une nouvelle stratégie voit le jour, qui va privilégier la qualité des prestations plutôt que le volume de la clientèle, tout en veillant à sa diversité. Les mots-clés deviennent: haut de gamme convivial et multi-culturel.
C’est dans cet esprit que le Sandpiper de Port St Lucie va entreprendre sa mutation.
L’ex prof de golf devenu patron

Dans quelques semaines, a partir du 21 août, le Club va fermer ses portes pour être livré aux pelles mécaniques des démolisseurs et aux grues des constructeurs. Le chantier est de taille, et son achèvement en quatre mois constitue un sacré pari, qui ne semble pas inquiéter outre mesure le manager, Jean-Marc Desy. Ce Canadien de 41 ans a fait toute sa carrière au Club où il était entré à l’âge de 20 ans comme… moniteur de golf!
Depuis, il a exercé toutes les fonctions dans une vingtaine de pays, il a travaillé pour un projet en Asie en 2004, il est passé par le siège parisien du groupe en 2006, et il tient par-dessus tout a ce qu’il appelle « l’esprit du Club », cette ambiance bon enfant dans laquelle on ne se prend pas au sérieux, cette « joie énergisante et contagieuse »… De l’énergie, il en déborde, ce chef de village qui nous reçoit en short et en t-shirt dans le bar, qui vole au secours d’une cliente a la recherche d’une prise de courant pour son portable, mais qui possède son dossier sur le bout des doigts. Manager, ok, mais G.O. avant tout.
Le Sandpiper est construit autour d’une baie, au bord de St Lucie River, mais, curieusement, on n’aperçoit pratiquement pas le cours d’eau… Ce sera donc le premier parti-pris des architectes français et américains en charge du projet: replacer le contexte hôtelier au cœur de son environnement aquatique.
Cela va se traduire par de nombreuses démolitions et la création d’une très vaste plage. Les restaurants seront relookés, comme le bar, complété d’un lounge a l’américaine, équipé bien sur d’une multitude d’écrans. La salle de fitness va passer de 60 a 650 m2, un espace pour accueillir les mariages va être créé, le cirque permanent va changer de place et  s’installer sous la future coupole du théâtre… Les enfants disposeront d’un mini-bar et de stations pour leurs I-pods! Le nouveau club-house de tennis est déjà terminé, le practice qui complètera le golf existant est en cours de construction, de nouvelles piscines dédiées aux adultes, aux familles, aux enfants ou aux entrainements seront creusées.
Piscines, golf, fitness, tennis: autour de ces quatre pôles, le Sandpiper veut afficher son excellence, en faisant venir, s’enthousiasme Jean-Marc Desy, «les meilleurs coachs d’Amérique du Nord!». Témoin la présence de Gabe Jaramilo, qui fut l’entraineur, entre autres, d’André Agassi, pour diriger l’académie de tennis. L’entrainement aux sports à haut niveau sera accessible aux clients du club, bien sûr, mais également a tout un chacun désireux de se perfectionner.
Et qui dit sport dit aussi nutrition. Le concept « Get fit! » prôné par le manager intègre cette autre dimension, et le Chef de cuisine, français bien sûr, est invité a privilégier les grillades et les légumes verts!
Le 18 décembre prochain, le Club aura changé de nom: le Sandpiper Bay ouvrira ses portes sur des bâtiments flambant neufs, sur ses 334 chambres, dont 80 auront été rénovées (les autres seront terminées a l’automne 2011). Au passage, et parce que le club aura grimpé dans la catégorie  “4 tridents”, les tarifs vont flamber de 15%. Cela ne devrait pas décourager la clientèle, estime Jean-Marc Desy. Une clientèle composée aujourd’hui a 80 % d’Américains, 15 % de Canadiens, et seulement… 5% d’Européens! C’est ce dernier chiffre que le Chef de Village voudrait voir évoluer: un défi chasse l’autre…
Photo: Aux abord de l’une des futures nouvelles piscines

La Guinée à New York

Mamady Kouyate, l’un des pionniers d’une musique guinéenne appellée Authenticité née dans les années 1960, est en concert le 8 septembre et tous les mercredis au Barbes. Une musique qui rappelle un peu les rythmes maliens de d’Ali Farka Touré ou Amadou et Mariam.
The Mandigos Ambassadors
Barbes, 20h
376 9th St. (corner of 6th Ave.) Park Slope, Brooklyn 347 422 0248

"Melt", quand les corps fondent

Accrochés à un mur, huit danseurs se meuvent tantôt lentement tantôt frénétiquement. Sur leurs corps, des costumes en cire d’abeille fondent au fil du spectacle. C’est la nouvelle création d’une jeune chorégraphe canadienne, Noémie Lafrance. Une oeuvre déroutante, à voir. Entretien.
Que vouliez-vous dire à travers votre spectacle?
Ça parle de la chaleur, de la transformation du corps. C’est voir le corps comme une matière se transformant du solide au liquide avec l’âme qui se liquéfie comme si le soleil était en train d’approcher. J’ai eu cette idée tout simplement en ayant chaud et en étudiant la façon dont ça affectait mon corps.
Le spectacle a lieu en extérieur, dans un endroit assez inattendu. Était-ce la volonté d’apporter l’art dans la rue? C
‘est plus une question d’interactivité entre l’environnement et mon travail. Les deux s’alimentent et mon travail est une part de l’environnement d’une manière organique. Donc mes créations sont toujours dans un endroit précis, je choisis les espaces selon beaucoup de critères, architecturaux, historiques, esthétiques et aussi pour des raisons poétiques.
-Comment les danseurs tiennent sur le mur?
en fait ils sont assis sur de petites chaises qui sont assez confortables et ils sont accrochés avec des harnais de sécurité qui sont cachés sous leurs costumes.
-C’est vous-même qui avez dessiné les vêtements…
Oui c’est moi, j’ai cousu quelque morceaux de vêtements en fromage, je les ai plongé dans un mélange de cire d’abeille et de lanoline. Et ensuite j’ai enveloppé les danseurs avec pendant que c’était encore chaud. Et chaque jour les costumes fondent.
Définiriez-vous ce que vous faîtes comme de la danse ou de la performance?
Les deux mais c’est de la chorégraphie. Mon travail est un mélange entre l’art public et la danse, je le décris aussi comme une expérience de film en direct, où tout appartient à la réalité: la scène est un endroit qui existe vraiment et l’oeuvre se situe entre fiction et réalité.
Pour voir un extrait du spectacle, cliquer ICI.
MELT par Noémie Lafrance
Sept 2-5 ; 9-12, 2010
Site The Salt Pile – 74 Pike Slip at South St, NYC – F train to East Broadway

Shopping de rentrée

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Le début du mois de septembre sonne la fin de l’été. Mais il n’y a pas de quoi faire triste mine, surtout quand les vêtements et accessoires chez Cynthia Rowley sont à moins 80%. Histoire de fêter le Labor Day Weekend.
Du 3 au 6 septembre
696 Montauk Hwy., nr. Embassy St., Montauk (631-668-8077); F–M (11–9).
Et puis parce que tout de même il fait encore beau, allez faire un tour du côté de Screamind Mimi’s. La boutique vintage vend des vêtements d’été et des accessoires jusqu’à moins 75%. Tous les articles sont entre $5 et $25.
Du 4 au 6 septembre
382 Lafayette St., nr. 4th St. (212-677-6464); M–W (noon–8), Th–S (noon–9), Su (1–7).
Et on le rappelle parce qu’une telle occasion ne se présente pas si souvent. Les vêtements de designers, les chaussures, les accessoires et les cadeaux sont entre moins 50 et moins 70% chez Barneys.
Jusqu’au 6 septembre
255 W. 17th St., nr Seventh Ave. (212-450-8400); 8/19–8/20 (8–9), M–F (10–9), S–Su (10–7).
Janice Huminska, dont les créations sont inspirées d’icônes telles que Marilyn Monroe ou Audrey Hepburn, sont jusqu’à moins 70%. Les robes rayées en étoffe sont à $173 au lieu de $345 notamment. Dîtes “TONY” pour bénéficier de 10% de réduction supplémentaire jusqu’au 15 septembre.
Jusqu’au 9 septembre
315 E 9th St between First and Second Aves (212-677-3458, huminska.com). Mon, Tue by appointment only, Wed–Sat 1–7pm; Sun 1–6pm. Wed 1–Sept 15.
Et puis pour rendre votre maison plus accueillante pour les froides nuits automnales, les modèles de sols, surplus et stock de meubles sont jusqu’à moins 60% à Desiron. Le Groove sofa est à 3,300 (au lieu de $5,500), la table de cocktail Lo Lin est à $1,500 (au lieu de $3,000)…
Jusqu’au 14 septembre
151 Wooster St., nr. Houston (212-353-2600); M–S (11–7), Su (noon–6).
Enfin chez ABC Carpet&Home, les objets de maison sont jusqu’à moins 75% dans son magasin du Bronx.
Jusqu’au 6 septembre
Home’s Bronx warehouse sale. 1055 Bronx River Ave., Bronx (718-842-8772); M–F (10–7), S (9–7), Su (10–6).
Photo: robe “Iris” chez Huminska

Crossing the Line ou l'art engagée

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Depuis 2007 l’Alliance française organise un festival qui se veut un tremplin pour tout ce qui se fait de neuf et de créatif à New York et en France. L’institution renouvelle donc l’expérience cette année avec 17 jours consécutifs d’art, d’art et encore d’art. De quoi faire travailler ses neurones et son imagination : “Avec Crossing the Line, on voulait créer un contexte qui permette de présenter des formes émergentes, de l’ordre du transdiciplinaire” explique Lili Chopra, directrice artistique de Crossing the Line et fondatrice du festival.
Le principe de cet événement est donc de dépasser les frontières entre arts, culture et disciplines venant des deux côtés de l’Atlantique. Organisée en partenariat avec les grands lieux culturels de New York, l’édition 2010 est conçue autour de l’idée que l’artiste joue un rôle bien spécifique dans la société, en tant qu’oeil critique et porteur de changement: “Nous avons choisi des artistes engagés à la fois socialement et politiquement” estime Lili Chopra. Vous aurez donc l’occasion de voir de la video, des pièces de théâtre, des films, des photographies ou encore des installations.
Le festival a été crée en 2007 avec la volonté de faire du Fiaf un acteur incontournable de la scène artistique new new-yorkaise: “On voulait que l’Institut soit davantage reconnu pour le spectacle vivant. J’ai donc voulu sélectionner des artistes français qui ne sont pas forcément connus ici et des artistes internationaux installées en France” se souvient Lili Chopra. “Mais aussi des artistes new yorkais pour jouer véritablement un rôle dans la vie artistique new yorkaise. Il fallait donc créer une plateforme spécifique, un festival” ajoute-t-elle. Et c’est réussi, avant même que le festival ne commence Hetero d’Arthur Nauzyciel est déjà complet…
Le programme étant chargé, certains événements auront lieu à l’Alliance française (Florence Gould Hall, la FIAF Gallery, Tinker Auditorium et Le Skyroom) mais pas tous. D’autres expositions, projections ou autres se tiendront aux Anthology Film Archives, à la Brooklyn Food Coalition, à Columbia University, à la Graduate School of Architecture ou encore à The Invisible Dog Center notamment. Justement le festival a aussi pour but de placer l’art là où on ne l’attend pas: “On voulait créer une plateforme où il n’y ait pas de lieux traditionnels pour pouvoir montrer l’art de différentes manières” explique Lili Chopra.
Et si tous les événements prévus valent le détour, avec des artistes internationalement reconnus, le temps peut parfois manquer pour tout faire. Voici les événements à ne surtout pas rater, expliqués par Lili Chopra:
-L’ouverture du festival avec Ryoji Ikeda, un compositeur japonais de musique électronique mondialement connu. Une référence dans son domaine. Lors de son spectacle, il mélangera musique électro et vidéo, en projetant des images généré par un ordinateur. “C’est extrêmement rare de le voir à New York. C’est vraiment un incontournable du festival” explique Lili Chopra.
datamatics [ver. 2.0]
Friday, September 10 at 8pm
Saturday, September 11 at 8pm
Farm City: un événement qui se déroule à plusieurs endroits de la ville, notamment Brooklyn avec une réflexion sur le développement durable. Art, cinéma, légumes et discussions au programme! Pour un dimanche en famille, de pas manquer l’étape Farm Fair: une journée remplie de live et de bon petits plats. “On a voulu donner à cet événement un côté festif tout en se penchant sur les nouvelles initiatives d’agriculture urbaine“.
Farm City
Fair

Sunday, September 12
from 11am–5pm
Sans Titre de Raidmund Hogue, le dramaturge et metteur en scène allemand avec le danseur congolais Faustin Linyekula. Le spectacle met en lumière les liens entre les âges et les cultures: “Hogue est un artiste très important“.
Raimund Hoghe with Faustin Linyekula
Sans-titre

Thursday–Saturday,
September 16–18 at 7:30pm
Cédric Andieux de Jérôme Bel. Ce spectacle de danse contemporaine est une réflexion sur le statut d’artiste. Jérôme Bel met donc en scène le danseur Cédric Andrieu dans son propre rôle: “C’est un questionnement et une ouverture sur le rôle de l’interprète. C’est une oeuvre très touchante et une fenêtre sur la création contemporaine en danse“.
Jérôme Bel, Cédric Andrieux
Saturday, September 18 at 8pm
Sunday, September 19 at 2pm
Madame Plaza de la danseuse et chorégraphe marocaine Bouchra Ouizguen. Elle a crée un spectacle qui mêle danse contemporaine et chants traditionnels marocains:”C’est une oeuvre très forte, extrêmement poignante qu’il ne faut pas manquer“.
Bouchra Ouizguen
Madame Plaza

Wednesday & Thursday,
September 22 & 23 at 8pm
Programme:
friday 10 8pm Ryoji Ikeda • datamatics [ver. 2.0]
saturday 11 6:30pm Raimund Hoghe • Skyroom Project
7:30pm Arthur Nauzyciel • Hetero
8pm Ryoji Ikeda • datamatics [ver. 2.0]
Thru Oct 16 Ryoji Ikeda • the transcendental • Exhibition Opens
sunday 12 11am–5pm Farm City Fair
7pm Farm City Film • American Meat
7:30pm Arthur Nauzyciel • Hetero
monday 13 7pm Matthieu Ricard, Philip Glass & Mark Epstein
7:30pm Arthur Nauzyciel • Hetero
tuesday 14 7pm Farm City Film • The Gleaners and I
7:30pm Arthur Nauzyciel • Hetero
thursday 16 7:30pm Raimund Hoghe with Faustin Linyekula • Sans-titre
friday 17 7:30pm Raimund Hoghe with Faustin Linyekula • Sans-titre
saturday 18 10am & 2pm Farm City Tour
3pm Daniel Pettrow • The Sea Museum
7:30pm Raimund Hoghe with Faustin Linyekula • Sans-titre
8pm Jérôme Bel • Cédric Andrieux
sunday 19 10am & 2pm Farm City Tour
2pm Jérôme Bel • Cédric Andrieux
3pm Daniel Pettrow • The Sea Museum
monday 20 6:30pm Faustin Linyekula • Ecogram III: AFRICA
tuesday 21 7pm Bertand Bonello • On War
wednesday 22 8pm Bertrand Bonello • My New Picture & Other Shorts
8pm Bouchra Ouizguen • Madame Plaza
thursday 23 8pm Bouchra Ouizguen • Madame Plaza
saturday 25 1, 3, & 5pm Farm City Forum
Thru Nov 28 Richard Garet • Electrochroma • Exhibition Opens at 6pm
sunday 26 6:46am Willi Dorner • Bodies in Urban Spaces
6pm Eliane Radigue • Naldjorlak • ISSUE
monday 27 5:46pm Willi Dorner • Bodies in Urban Spaces
Les prix varient selon la formule que vous choisissez, clique ICI pour en savoir plus.
Pour plus de renseignements sur le programmes et les lieux d’exposition, cliquer ICI.
Photo: Sans Titre de Raimund Hoghe avec Faustin Linyekula

Le musée en famille

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Le Holiday Monday Family Program permet au parents de convaincre leurs enfants d’aller au musée. Ce lundi, des discussions sur l’art, des cours de dessins seront organisés pour les enfants de 5 à 12 ans au Met.
Holiday Monday Family Program
11:00 a.m. – 12:00 p.m., 12:00 p.m.–1:00 p.m., 1:15 p.m.–2:15 p.m. and 2:30 p.m.–3:30 p.m.
Carson Family Hall, Uris Center for Education, ground floor
gratuit avec le ticket d’entrée classique