Accueil Blog Page 1710

Les Françaises remettent le haut

Cette semaine, les médias américains continuent d’aborder la brûlante question de l’immigration en France mais cette fois-ci avec moins de passion et plus de recul. Dans son article du 16 août, le journaliste du New York Times John Vinocur offre une analyse différente de celles qu’on a pu voir jusqu’à présent, comparant plusieurs pays européens. Pour éclairer la polémique d’un jour nouveau, il commence par jouer aux devinettes : “Quel politique, Président Nicolas Sarkozy, ou Jean-Marie Le Pen (…) a dit les phrases suivantes (…)? “Les nouveaux arrivants doivent éviter de tomber dans la victimisation”, “Le succès du processus d’intégration est freiné par le nombre disproportionné d’étrangers impliqués dans la criminalité et le trouble à l’ordre public, par les burqas, par les hommes qui refusent de serrer la main aux femmes” (…) . Réponse: aucun des deux “. Une façon pour le journaliste de dénoncer les critiques qui ont été faites ces dernières semaines à l’encontre de la France sur la politique d’immigration. Selon lui, la tendance touche toutes les démocraties européennes qui, après avoir accueilli un grand nombre d’immigrés sans se poser trop de questions, ont maintenant dans l’idée que ” le comportement des nouveaux arrivants  doit s’adapter à celui de la majorité“. Et Vinocur pose cette question essentielle à propos de la multiplication des lois contre les étrangers en Europe :”A quel point cette tendance est-elle profonde?” Et de conclure sur l’incohérence d’une politique qui hésite entre “affirmative action” et “tolérance zero“.
Et puis on a aussi beaucoup entendu parler de la boucherie orthographique de Rihanna. La chanteuse a en effet décidé de se faire un nouveau tatouage, dans le cou, en français. Bien mal lui a pris! Les deux mots qu’elle a choisi d’inscrire sur son cou sont en effet dans le mauvais sens : “rebelle fleur”. Une faute qui a visiblement davantage passionné la presse américaine que française. Le LA Times s’est amusé de la futile polémique dans un article. La journaliste analyse de la grammaire française :”une source du Ministry of Gossip (le blog du LA Times, ndlr) explique que rebelle peut… être soit un nom soit un adjectif, et ici peut être une expression poétique, donc les règles de grammaire ne s’appliquent pas toujours”. La journaliste décide ainsi de traiter du sujet sur un ton pour le moins ironique, fournissant des liens sur la règle des adjectifs en français et même des conseils à Rihanna: “Si l’intention de Rihanna était de proclammer qu’elle est à la fois rebelle et une fleur, peut-être qu’une virgule aurait été la bienvenue? Ou peut-être deux tatouages?” la journaliste conclut, moqueuse : “Dommage nous ne sommes ni rebelle. Ou, vous savez, ni des fleurs“.
Enfin, restons dans la légèreté pour parler “topless”. D’après l’article d’Alison Culliford dans le LA Times, les femmes françaises n’aiment plus montrer leurs seins sur la plage. Une pratique qui, on le sait, a toujours beaucoup intrigué les Américains: “Scandale! Un sondage Ifop l’année dernière a révélé que 24% des femmes étaient perturbées par le topless sur la plage, 37% quand vous ajoutez un string ficelle et  88% se décrivaient comme pudiques (…) Est-ce un retour conservateur, une réaction aux prescripteurs de santé, ou simplement un fashin diktat?“. Un peu des trois apparemment.

La France perd face aux Etats-Unis (86-55)

Pas de miracle sur le “Garden”, temple du basket dimanche. Malgré un bon début de jeu (les Américains menaient seulement 39-30 à la mi-temps), et 15 points mis par le capitaine Boris Diaw, les Bleus se sont rapidement laissés distancier par les Américains (86-55).
L’équipe de France était privées des stars NBA (Tony Parker, Ronny Turiaf, Joakim Noah, Mickaël Piétrus…) qui ont fait l’impasse sur le maillot bleu. La France n’a plus rencontré les Etats-Unis depuis la finale perdue des JO de Sydney (85-75), il y a dix ans.
Fin de la mini-tournée de l’équipe de France en Amérique du nord qui aura été marquée par deux  autres défaites au Canada, jeudi (69-58) et vendredi (85-63). Maigre consolation. Les Américains, favoris du Mondial en Turquie, ne seront pas dans la poule des Bleus, contrairement au Canada.

Le chic de Lanvin à New York

C’est sur Madison Avenue entre la 68ème et 69ème rue, aux côtés de marque comme Max Mara, Joseph ou Guiseppe Zanotti, que la marque a choisi d’installer sa première boutique new-yorkaise.  La maison de haute couture créée en 1885 par Jeanne Lanvin, Lanvin a été repris en 1990 par le groupe Orcofi puis cédé au Groupe L’Oréal en 1996. 2001 a été l’année du changement pour Lanvin avec le rachat de la marque Madame Shaw-Lan Wang, d’origine taïwanaise, et l’arrivée du créateur hors pair Alber Elbaz à sa direction artistique.
A peine un mois que la boutique Lanvin a ouvert et l’on a l’impression qu’elle a toujours été là. On entre par une immense verrière. Au rez-de-chaussée, motifs léopard, couleurs fluos et chaussures à paillettes, on est dans l’espace “tendances” du magasin. A la façon de Marc by Marc Jacobs qui a crée des “special items” à des prix plus abordable que ses autres créations, Lanvin nous surprend en proposant des sacs en toile “Love”, des stylos et petits carnets (entre 20 et 30$). De quoi faire des infidélités à notre carnet Moleskine!
Le premier étage est si accueillant que l’on se verrait bien y habiter. Accrochés au mur, des dizaines de photographies en noir et blanc de mannequins pour Lanvin. Le mur de chaussures toutes plus fines les unes que les autres s’apparente à une oeuvre d’art. Peau de zèbre sur le sol, bouquet d’orchidées posé délicatement sur la table, Lanvin cultive l’art du détail. En visitant la boutique new-yorkaise, c’est une évidence, Alber Elbaz est aussi talentueux pour la haute couture que pour la décoration d’intérieur.
Le deuxième étage, réservé aux robes de mariées, n’est pas le paradis mais presque. Affalée dans l’un des fauteuils ivoire, on peut contempler les robes travaillées dans des tissus fastueux. On est si bien installée, que l’on en profite pour feuilleter un livre qui retrace l’histoire de la marque Lanvin. On se sent tellement à l’aise, on en oublierait presque que les prix pour une robe ou un manteau en leopard sont autour de $3000.
Lanvin (lanvin.com)
815 Madison Ave entre 68e et 69e Sts
(646-439-0381)
du lundi au samedi 10am-6pm.

Trialogue : poésie et chant sur scène

Trois artistes atypiques se produisent à NYC. Nicole Peyrafitte, une “performance artist” qui chante, peint, écrit et cuisine généralement (mais pas cette fois-ci)… Elle chantera aux côtés de Pierre Joris, un Luxembourgeois cosmopolite qui a publié plus de 40 livres de poésies, traductions et essais. Le troisième larron est un dénommé Michael Bisio, musicien de jazz de son état. Il acccompagnera les chants et poésies du son de sa contrebasse.
Trialogue, le 23 août à 20h
$10 l’entrée
Evolving Voice Vocal Series
The local 269
269 East Houston St.

Des piscines dans des bennes à Grand Central

0

Le clou cette année du Summer Streets c’est sans aucun doute les Dumpster Pools. Des piscine en plain air, pas très grandes mais rafraîchissantes. L’accès est limité selon le nombre de places disponibles et seront ouvertes de 7:30 am à 1 pm.
Et pour ceux qui feraient encore triste mine à l’idée de rester tout l’été coincé entre les pots d’échappement, l’opération Summer Streets permet aux piétons de déambuler librement sur Park Avenue. L’accès sera fermé aux voitures entre les rues qui vont du Brooklyn Bridge à Central Park. Et ce les 7, 14 et 21 août de 7:00 am à 1:00 pm. Dans le cadre de cette opération, plusieurs activités sont proposées : concerts, cours de Tai Chi, salsa, yoga…
Pour en savoir plus, cliquer ICI.

En attendant la rentrée…

Pour ceux qui ont des goûts de luxe mais dont le porte-monnaie ne suit pas, rendez-vous chez Archetype Showroom & Gallery avec une flopée de robes, jeans, tee-shirts et vestes de 20$ à 45$. 676 Broadway between Bond and Great Jones Sts, second floor (212-529-407, archetypeshowroom.com).
C’est peut être bientôt la fin de l’été mais quid des beaux jours de l’année prochaine? C’est l’occasion avec les soldes de la boutique Think Closet qui regorge de tenues et accessoires girly. Les shorts en dentelles à poches sont à partir de 70$, les blazers à 106$ (au lieu de 180$), et la sacoche en cuir à 159$ au lieu de 200$. 242 Mulberry St between Prince and Spring Sts (212-343-9988) • 159 Prince St between Thompson St and West Broadway (212-925-8980) • 318 E 9th St between First and Second Aves (212-228-2282).
Bientôt de retour au bureau et pour y voir clair, rien de tel qu’une nouvelle paire de lunettes. Chez Lenscrafters, les Burberry sont à 220$, et les Chanel couleur écaille à 365$, trop chic! 390 West Broadway between Broome and Spring Sts (646-613-7401, lenscrafters.com). Mon–Fri 10am–8pm, Sat 10am–6pm, Sun noon–6pm. Thu 12–Aug 31.
Si les vitrines Vanessa Bruno, Tsumori Chisato, Antik Batik vont font baver, c’est le moment d’aller faire un tour chez Kisan où les collections sont bradées à moins 50% voir 70%. 125 Greene St., nr. Prince St. (212-475-2470); M–S (11–7), Su (noon–6).
Fashionistas, vous avez jusqu’au 22 août pour profiter des prix cassés de IF Boutique. Vêtements pour hommes et femmes des marques Dries Van Noten, Martin Margiela, Comme Des Garçons, tellement hype et pourtant soldés de 70 à 85%. Le pantalon en soie Dries Van est à 250$ (à l’origine $ 836), les T-shirts homme de la même marque à 98 $ (à l’origine $ 326). 94 Grand St., nr Greene St. (212-334-4964); M–S (11–7), Su (noon–6:30).
A partir du 19 août et jusqu’au 6 septembre, profitez des soldes sur vêtements de créateurs, chaussures, accessoires et cadeaux en tous genres à la Barneys Warehouse Sale. Avec entre 50% et 75% de réduction, aucune chance de ne pas trouver votre bonheur. 255 W. 17th St., nr Seventh Ave. (212-450-8400); M–F (10–9), S–Su (10–7).

Mesrine, le "biopic" sort à New York

Dès les premiers instants de Mesrine, L’Instinct de mort, le spectateur est plongé dans l’angoisse, s’attend au pire, et c’est déjà l’issue fatale pour Jacques Mesrine (interprété par Vincent Cassel, lire son interview ICI). Le récit se développe en flash back sur la vie de celui qui défia les autorités. On remonte à sa première confrontation à la violence en Algérie, sous la coupe de l’OAS. De retour en France, il rejette la proposition de son père de travailler dans une usine de textile et se tourne vers le banditisme guidé par l’un de ses anciens amis Paul (Claude Lelouche). Sous la protection de Guido (Gérard Depardieu), il enchaîne “gros coups sur gros coups”, faisant naître chez lui un goût pour l’argent gagné à coup d’adrénaline.
Incarcéré dans les quartiers de Haute Sécurité des prisons, il a contribué à faire connaître au grand public les conditions de détentions dans les prisons. Suite à sa tentative de faire sortir les détenus de l’Unité Spéciale de la prison de Saint Vincent de Paul au Canada, les médias demandent à visiter les USC, et leurs fermetures furent obtenues pour les traitements inhumains qui y étaient infligés aux prisonniers. En France, au Québec et aux Etats-Unis, Jacques Mesrine braque, kidnappe, se fait arrêter et… s’évade.
Un code de l’honneur à toute épreuve
Jacques Mesrine est un homme de parole et le prouve bien en tentant de faire sortir ses anciens co-détenus dans les prisons pour lesquelles il nourrissait la plus grande haine. Parole également lorsqu’il s’agit de se faire respecter, il ne renonce pas à s’en prendre à un journaliste qui le critique dans un article. D’une mégalomanie troublante, le bandit affirmait “je meurs quand je veux”, et on le croirait sur parole.
Un homme à femmes
Les deux volets révèle la passion de Mesrine pour les femmes. Tantôt romantique et amoureux tantôt violent avec elles, le gangster semble fasciner la gente féminine. Mari et père aimant avec sa femme espagnole Sofia (Elena Anaya), duo de choc à la Bonnie&Clyde avec Jeanne Scheiner (Cécile de France) qui devra purger plusieurs années de prison suite à leurs vie en cavale. Et enfin, la dernière femme dans la vie du gangster sera avec la prostituée Sylvie Jeanjacquot (Ludivine Sagnier) avec qui il partage une vie fastueuse après l’avoir récupérée sur le trottoir. Au lendemain de l’exécution de Jacques Mesrine par les services de police dirigés par Robert Broussard, un commissaire avide de couverture médiatique, le présentateur du journal télévisé de TF1, annonçait : « C’est la fin d’un mythe. ” Avec Mesrine, L’Instinct de mort et Mesrine, Ennemi public N°1, le mythe court toujours.
Mesrine, L’Instinct de mort– sortie le 27 août et Mesrine, Ennemi public n°1 le 3 septembre.
Angelika Film Center
Empire 25
Lincoln Square 13

L'Afterworks au 230 Fifth

L’Afterworks au 230 Fifth
230 5th Ave, New York, NY 10016
(212) 725-4300

A partir de 7pm, entrée gratuite

DJ Benjamin Deffe – Portrait, Playlist & Bons plans

Benjamin Deffe se produit dans de nombreux endroits en vue de la nuit New Yorkaise comme 105 Riv, 205, APT, Lotus ou Greenhouse, et lors d’évènements pour Calvin Klein, Chivas studio (à Bangkok et a Hong kong), Bliss et le tantra à Saint Martin, Hennessy ou Longchamp. Benjamin mixe régulièrement à Sub Mercer et les fameux apéritifs du lundi au restaurant Mangiami.
Le parcours de Benjamin débute en 1993 lorsqu’il arrive à New York pour poursuivre ses études de “Music Business” à New York University. Diplôme en poche, il enchaîne rapidement les postes chez Eightball records,  Arista et BMG, et lance son propre label, Funk La Planet en 1996. Son univers est celui du Hip Hop (qu’il découvre grâce à une cassette de l’album de LL Cool J  trouvée dans un taxi) et de l’acid jazz. Il collabore avec de nombreux artistes, beaucoup de Français, comme Assassin ou IAM, et organise des émissions à New York pour Skyrock. Il évolue aussi doucement vers la House music et décroche la cinquième place au classement Billboard en 2004 pour le titre « Come into my life » enregistré avec Joyce Sims. Son plus gros succès arrive cette année avec 125 000 ventes et un disque d’or pour l’album du groupe Assassin «Touche d’espoir ».
A ne pas manquer en août !
Soirées Water Taxi Beach à South Street Seaport
NY Summerstage à Central Park (entrer sur 5eme ave. & 72eme rue)

Sa semaine:
Dimanche : Open mike @ Village Underground – Un groupe Funk/Soul au répertoire inépuisable accompagne des vocalistes  surdoué(e)s et pour la plupart inconnu(e)s venant nous faire partager leur talent.
Lundi : L’aperitivo du restaurant Mangiami sur Stanton St.
Mardi : La Esquina ou Avenue
Mercredi ou jeudi : Le bain @ l’hôtel Standard ou Kenmare (beaucoup disent que Kenmare est le nouveau, et très regretté Beatrice Inn qui a fermé ses portes l’hiver dernier)
Vendredi : Le bain @ l’hôtel Standard

Sa playlist :

scott wozniak “i originate fire” funk la planet
Natiruts “Beija flor”Emi
Phyre Hawkins “Think about you” sole channel
exalta samba “abandonado” Emi
Aloe blacc “i need a dollar” Stones Throw
TnT inc vs. Alex Dimitri “Jingo” miguel migs remix salted music
roy ayers and bah samba “positive vibe” favouritism
teddy douglas pres. margaret grace ” see line woman”
argy, dj said , jerome Sydenham Thick and thin”
Osunlade “cantos a ochum et oya” yoruba
alex and reverend P feat Jocelyn mathieu “lion in cage” funk la planet

Pierre-Laurent Aimard au Mostly Mozart Festival

Les Français sont bien représentés au Mostly Mozart Festival du Lincoln Center. Après David Fray et Lionel Bringuier la semaine dernière, Pierre-Laurent Aimard se produira au Lincoln Center les 13 14 et 15 août. Passionné par la musique depuis son plus jeune âge, Pierre-Laurent Aimard a commencé sa formation au Conservatoire de Paris puis auprès de grands musiciens comme Maria Curcio ou Györy Kurtag. Il gagne le 1er Prix au Concours Olivier Messiaen en 1973 et se fait remarquer par Pierre Boulez pour intégrer l’Ensemble Intercontemporain (Cité de la Musique à Paris) où il sera soliste pendant 18 ans. A 52 ans, Pierre-Laurent Aimard se produit toujours dans de nombreux festivals de renom comme celui de Salzbourg, Berlin ou Lucerne. Il enseigne également le piano ainsi que la musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Dase de Paris. Pour ses trois prestations, le pianiste français sera accompagné de l’Orchestre de Chambre d’Europe.
Le 13 août à 10.30pm
Stanley H. Kaplan Penthouse
Lincoln Center’s Rose Building
165 West 65th Street, 10th Floor
BACH: Trio Sonata and Canon, from The Musical Offering
CARTER: Tri-Tribute; Scrivo in vento; Riconoscenza
LIGETI: Trio for Violin, Horn, and Piano
Le 14 août à 7.30pm
Alice Tully Hall
1941 Broadway
(on 65th Street between Broadway and Amsterdam)
BACH: Keyboard Concerto in D minor
BACH: Brandenburg Concerto No.5
TRAD.: Georgian Polyphony
et le 15 août à 3pm
Alice Tully Hall
1941 Broadway
(on 65th Street between Broadway and Amsterdam)
BACH: Keyboard Concerto in A major
CARTER: Piano Quintet
BACH: Brandenburg Concerto No.3
BOULEZ: Memoriale
BACH: Keyboard Concerto in F minor
Plus d’informations et tickets ici

Lionel Bringuier, jeune prodige

Lionel Bringuier, jeune prodige de 24 ans, poursuit son ascension au pays de l’Oncle Sam. Le chef d’orchestre français collabore avec l’orchestre philharmonique de Los Angeles pour la saison 2010/2011. Gagnant du 49ème prix des jeunes chefs d’orchestre de Besançon en 2005, il a depuis dirigé le Sächsische Staatskapelle Dresden, le Los Angeles Philharmonic, le New York Philharmonic et le Cleveland Orchestra. Pour voir le maestro, il faudra aller au Hollywood Bowl où il officiera le 19 août.
Jeudi 19 août à 8pm
Hollywood Bowl (Map/Directions)
2301 North Highland Avenue
Hollywood, CA 90068
323.850.2000
Pour plus d’informations, cliquer ICI.

Par amour de la bière

Cyrena a réalisé son rêve : fabriquer et vendre sa propre bière.  Ouverte en novembre 2009, la brasserie offre une vue du Mont Ladyface, auquel elle doit son nom. Dans un grand espace ouvert à la déco Art Nouveau, le bar propose aux amateurs de bière plus d’une dizaine de pressions originales d’inspiration belge, française ou américaine, de la blanche Belgian Wit, à la vigoureuse Chesebro ipa, en passant par leur populaire Blind ambition. Ladyface offre également d’autres bières importées d’Europe, comme la St Feuillen Saison, Hanssen’s Oude Kriek and les Malheur 10 et 12.
Le projet de Cyrena a commencé à prendre forme il y dix ans, quand son mari Jean-Luc Nouzille,un Français originaire d’Aix-en-Provence, lui offre un kit de micro-brasseur.  «J’ai donc commencé à faire de la bière chez moi, sur mon four», se souvient Cyrena. « Cette idée de la Brasserie c’est vraiment son idée. Ma seule contribution, c’était que j’aimais bien les bières belges », plaisante Jean-Luc.
Pour l’ouverture de leur brasserie, le couple s’est associé à un voisin Dave Griffiths, ancien brasseur de la Brasserie BJ’s à Oxnard  : “Dave est quelqu’un qui toute la semaine fait de la bière professionnellement, et le week-end, il fait de la bière dans son garage pour son plaisir”, explique Jean-Luc. “On s’est donc dit que ce serait quelqu’un de bien pour démarrer un business, car il avait beaucoup de passion, et lui aussi aime bien les bières belges. »
De cette passion commune est donc née la brasserie, qui désormais produit aussi son propre vin rouge vieilli dans des fûts de chêne français (Ladyface Cuvée : 65% Grenache
25% Mourvedre
10% Syrah), et qui distribue aussi ses bières à certains restaurants et bars des environs sous le nom Ladyface Ale Companie. Cette année, la brasserie a prévu de produire plus de 70.000 litres de bière.
La brasserie Ladyface propose aussi une sélection de spécialités « bistro-pub » concoctées par le chef d’origine basque Ray Luna (ancien chef, entre autres, de Will Smith). Au menu, croques-monsieur au pain de campagne, moules frites, son steak tartare, ou encore son Fish n’ Chips avec sa chapelure à la bière.
Plus d’infos:
Tous les premiers lundi de chaque mois, Ladyface organise une visite de sa brasserie adjacente au restaurant, visite au cours de laquelle il est possible de déguster certaines nouveautés créées par « Brewmaster Dave ».

lundi 6 septembre /4 octobre / 1 novembre / 6 décembre 2010 à 17h30
Ladyface Ale Companie ~ Alehouse and Brasserie
29281 Agoura Road
Agoura Hills
Autoroute 101 – Sortie : Kanan Road
Retouvez Ladyface Ale Company sur Facebook
Credits photos: Raj Naik.