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Arnaud Fleurent-Didier : "Si tu rejettes une étiquette, tu passes pour un snob"

Dans le quartier des artistes branchés – Soho – rendez-vous avec l’un des artistes français sur lequel on le plus jasé cette année, Arnaud Fleurent-Didier. “AFD” en agace plus d’un, la faute à ses allures de dandy dont il se défend, mais ramasse les hommages de la presse culturelle à la pelle.
Costume cintré rayé bleu marine, c’est vrai que le look a l’air très étudié. “C’est pour un clip que je dois tourner après avec des copains” dit-il comme une excuse. Il a fait sensation début 2010 avec son album “La Reproduction” et son premier single “France Culture”. Beaucoup ont alors vu en lui le nouveau renouveau de la Chanson française. Celui qu’on n’attendait plus. “Chanson française”, une étiquette dont il se défend également. Rencontre avec celui qui ne voulait pas avoir l’air de ce dont il avait l’air.
Après douze ans de travail dans l’ombre et trois disques, qu’est-ce que ça fait d’être enfin reconnu avec ce quatrième album?
Je n’attendais pas ce succès. J’ai toujours fait de la musique de façon très pragmatique. Les oeuvres ont toujours été plus importantes pour moi que mon nom, qui est d’ailleurs impronnonçable ici pour les Américains (rires)! Je préférais mettre en avant mon label (French Touche, ndlr). Mais évidemment quand tu travailles en indépendant comme ça avec ton label, tu n’as pas autant de retours. Donc là avec une grosse maison de disque (Sony, ndlr), tu vois que les gens apprécient ton travail. Et pour être honnête, c’est plaisant! Ce succès est dû en grande part à la maison de disque. Ils sont beaucoup plus “pro”avec la promo, la communication…. Moi j’ai pas l’impression de faire de la meilleure musique qu’avant…
Et vous vous reconnaissez dans l’étiquette “nouvelle Chanson française”?
En France tout est tribu un peu. Je connaissais un peu Vincent Delerm, mais j’étais plus proche de Katerine. Mais on n’a tellement rien à se dire quand on se croise – “alors ça va, c’était bien ton concert? Oui et toi?” – que je ne comprenais pas comment on pouvait nous ranger dans la même catégorie. On n’a pas les mêmes envies, on travaille pas avec les mêmes artistes… Du coup je trouve ça bizarre, je ne trouve pas ça vrai. Y’a des gens qui me comparent à Benabar par exemple… bon pourquoi pas… Et puis si tu rejettes une étiquette, tu passes pour un snob.
Vous vous définissez plus comme chanteur “pop”…
Oui, prenez le groupe pop MGMT (qu’il va voir en concert le soir même au Radio City Music Hall, ndlr). Ils ont des relances, des mouvements, des accélérations, une construction (musicale, ndlr) très compliquée… C’est pas seulement une voix posée sur une petite grille d’accords. Et d’ailleurs souvent je modifie le texte pour que ça cadre avec la musique. En général c’est vraiment la musique qui prime. J’ai besoin de construire, ça me rassure beaucoup qu’il y ait un début, une fin avec une histoire.
Et c’est quoi l’histoire que vous racontez dans “La Reproduction”?
C’est un jeune homme qui arrive à l’âge adulte et au moment de faire l’amour, et donc de faire un enfant, il se rend compte qu’il ne connaît rien du monde, de la culture. D’où le titre d’abord “France Culture”. Et ensuite tu suis les pérégrinations de ce jeune homme qui au fur et à mesure se rend compte qu’il ne faut pas se prendre la tête (rires) avec “Ne sois pas trop exigeant”. Et alors il arrive à refaire l’amour, c’est dans la chanson “Risotto aux courgettes”. En fait ça dit un état d’esprit mais ce n’est pas autobiographique. C’est à propos de cette arrivée à l’âge adulte et de la question de faire un enfant. C’est la reproduction.
D’où le titre alors…
Oui c’est ça. La reproduction c’est un terme assez laid. C’est pour parler du sexe mais aussi la reproduction des erreurs des parents. En vieilissant, je ressemble de plus en plus à mon père et ça m’effraie. Ce que je voulais vraiment c’était de parler à la fois du sexe et de la politique, en France. Qu’est-ce que c’est que la gauche, qu’est-ce que c’est que la droite quand on n’a pas des parents, c’est mon cas, qui nous ont inculqué une idéologie marquée. D’où la chanson “Mémé 68” (sur la question de la mémoire des grands événements historiques, ndlr). Mais je voulais parler de politique d’une manière qui ne soit pas engagée du tout. Je liais ça à la question du sexe car quand tu fais un enfant, après quand tu votes c’est la question de quel monde tu choisis pour tes enfants.
Dans vos clips, on sent une influence des années 60, la Nouvelle Vague… c’est aussi le cas pour votre musique?
Musicalement je suis plus influencé par les années 70, mais les années 60 aussi c’est vrai. C’était une période extrêmement riche dans l’inventivité.  C’est vrai que je fais moi-même mes vidéos avec trois francs six sous, ça rappelle la Nouvelle Vague. Et c’est plus ou moins “frenchie-charmant”. Mais ce n’est pas volontaire. C’est plus que j’ai ça dans ma culture. C’est comme Gainsbourg, des gens disaient à la sortie de l’album avec “France Culture”, “il a pompé Gainsbourg”. Mais je n’ai aucune fascination pour lui. Après que je me suis rendu compte que j’avais été influencé par “Bonnie and Clyde”, j’ai ça dans mon inconscient. C’est vrai quand j’avais 20 ans, j’étais fan de Truffaud et Godard. Le ciné et la littérature nourrissent la construction de mes albums.
Vous avez une image de dandy de droite, comment le vivez-vous?
Pas très bien. Il faut que je fasse gaffe à ce que je dis… Oui j’ai un goût pour certaines fringues, une certaine époque mais pas pour un élitisme culturel de droite. Le dandysme c’est quelque chose qui m’échappe totalement. Mon album a fait l’effet d’un pavé dans la marre : soit on déteste soit on adore. Comme une sorte d’ovni, et quand t’es un ovni, t’es automatiquement un dandy. Cela m’ennuie quand on juge plus ma personne ou mes fringues que mon travail. Mon nom est toujours écrit en tout petit sur mes disques.
Ca fait quoi d’être invité par le MoMA?
C’est exotique… ils sont charmants. Mais ce n’est pas impressionnant parce qu’en France on a joué dans des cinémas, à Bruxelles dans un musée… Ici c’est difficile de rendre une couleur, une esthétique. C’est le charme “Nouvelle Vague” qui fonctionne ici et ce n’est pas ce que je préfère. En France on me reconnaît davantage un nouveau style de chanson.
Arnaud Fleurent-Didier sera sur scène le 19 août dans les jardins du MoMA dans le cadre des MoMA Nights. A 17h30 puis à 20h45.
Ses autres dates:
Le 20 août au Zébulon à 21h
258 Wythe, Brooklyn
Et le 21 août à 20h à Barbès ($10)
376 9th St, Brooklyn

A noter également la sortie sur internet de l’album New French Song chez Barbès Records le 3 août. Avec Arnaud Fleurent-Didier, Marianne Dissard (interview la semaine prochaine) et d’autres artistes français.

«L’ArnaCOEUR »

Réalisateur et scénariste français, Pascal Chaumeil a d’abord collaboré avec Luc Besson et travaillé pour la télévision avant de sortir son premier long-métrage en 2010.  Son film, L’Arnacoeur, raconte comment un briseur de couple professionnel, Alex (Romain Duris), va faire annuler le mariage de la riche Juliette (Vanessa Paradis). Sa méthode: la séduction ! Sa condition: que la femme soit malheureuse. Pourquoi va-t-il alors briser un couple heureux de riches trentenaires qui se marie dans une semaine?
En français sous-titrée en anglais.
Où: The Ray Stark Family Theater,
George Lucas Building, SCA 108
900 W. 34th Street, Los Angeles, CA 90007
Quand : jeudi 26 août 2010 à 19h00
Pour plus de renseignements : http://cinema.usc.edu/Heartbreaker
Contact: Alessandro Ago, [email protected] 213-740 2330
Entrée : gratuite (Parking structure : $8)
Réservation nécessaire sur http://scacommunity.usc.edu/events/rsvp/eventRSVP.cfm?rid=714

«De battre, mon cœur s’est arrêté» et «Dans Paris»

« De battre, mon cœur s’est arrêté » réalisé par Jacques Audiard, nous conte l’histoire de Tom (Romain Duris), agent immobilier véreux, comme son père.  Une rencontre fortuite lui fait renaître l’espoir de devenir pianiste comme sa mère, rêve qu’il a abandonné à la mort de cette dernière.
Récompensé par 8 Césars en 2006, ce film est l’histoire d’un retour à la vie, de la rédemption d’un homme confronté à la folie du monde extérieur et à sa propre brutalité.
« Dans Paris », comédie dramatique de Christophe Honoré, nous raconte les aventures sentimentales de deux frères, leurs amours et leurs déceptions; le portrait d’une famille face aux tristesses des siens !
Où: American Cinematheque, AeroTheatre, 1328 Montana Ave., Santa Monica, CA 90403. 310-260 1528
Quand : samedi 28 août 2010 à 19h30
Pour plus de renseignements : http://www.americancinematheque.com
Entrée : $11 ($9 pour étudiants et retraités)
Réservation nécessaire sur http://www.americancinematheque.com/Aero/aeromastercalendar.htm

Muse « The Resistance Tour »

Muse, c’est un trio, emmené par le chanteur et guitariste Matthew Bellamy, connu pour ses mélanges de genres musicaux incluant le rock, l’heavy metal et la musique classique. Inspirations endiablées et jeu de scène original électriseront la scène du Staples Center !
Où : Staples Center, 1111 S. Figueroa St., Los Angeles, CA 90015
Quand : Samedi  25 septembre et dimanche 26 septembre 2010 à 19h30
Pour plus de renseignements : http://www.staplescenter.com/
Entrée: $35, $45, et $65 sur http://www.ticketmaster.com/ ou au 800-745 3000

La maison des Sarkozy à vendre pour 10,5 millions de dollars

Baignée de lumière grâce à son atrium et une exposition à l’ouest, au nord et au sud, cette maison de rêve fait 790m2 sur 4 étages. Mise sur le marché à 11,95 millions de dollars, son prix actuel de 10,5 millions de dollars est “très raisonnable”, estime Michael Bolla, l’agent immobilier en charge de la vente. Le couple l’avait achetée en 2005 pour 6,75 millions de dollars et a fait de nombreux travaux tout en gardant le cachet historique.
Plafonds très hauts, six chambres, un jardin “zen” d’environ 200 mètres carré, la maison a aussi un trésor en sous-sol : la chambre noire de Richard Avedon, qui fut le propriétaire de cette maison, ainsi que le studio du photographe.
La maison est agrémentée d’une collection d’art : Jean-Michel Basquiat, Keith Haring, Dustin Yellin, Terence Koh… Les œuvres ne sont pas à vendre mais sont laissées pour faire visiter. “Il est rare d’être dans la maison d’un banquier où l’on est autant stimulé intellectuellement”, commente Michael Bolla.
Le tabloïd New York Post a rapporté des rumeurs de divorce, ce qui expliquerait la vente de la maison. Michael Bolla réfute les rumeurs : “C’est un couple fun. Ils ont une vie sociale très active. Si l’on croit les rumeurs, cela fait dix ans qu’ils seraient sur le point de divorcer.” Il ajoute : “Ils ont habité à Soho à leur arrivée à New York. Ils sont très proches de la communauté artistique. Ils ont envie de bouger. Ils veulent habiter dans des quartiers comme Chelsea ou Soho.”
Le profil idéal des futurs propriétaires serait une famille française du fait de la proximité avec le prestigieux Lycée, selon Michael Bolla. Alors des acheteurs potentiels?  “C’est un été brutal à New York en termes de températures. Beaucoup de gens sont actuellement dans le sud de la France. Nous ne nous attendons pas à voir des clients avant septembre.”
Le joueur français Thierry Henry reste à New York cet été pour commencer sa saison avec les Red Bulls.  Il serait toujours à la recherche d’un logement.La maison ne pourrait que lui plaire.
Visite guidée en vidéo.
lien modifié

Gotan Project en concert

Attention, attention! Le groupe mythique – on se souvient notamment de leur album en 2001 qui avait rencontré un énorme succès, La Revancha del Tango – qui mélange électro et tango dans ses morceaux se produit en concert le 30 septembre à New York au Terminal 5. L’achat des places – tarif unique de 39,50$ – est ouvert dès maintenant alors ne perdez pas de temps.
Pour acheter les tickets cliquer ICI.
Pour en savoir plus sur Gotan Project, cliquer ICI.

Les meilleurs "food trucks"

La cuisine de rue a le vent en poupe. Les temps où elle souffrait d’une mauvais réputation sont bel et bien révolus. Exit les normes sanitaires douteuses, place à une cuisine gastronomique et une parfaite maîtrise des sites de réseaux sociaux. Des milliers de fans suivent désormais leurs traces sur Twitter et Facebook.
Si certaines villes comme Los Angeles se prêtent particulièrement à la cuisine de rue du fait du climat ensoleillé, la tendance a indéniablement gagné New York. En Février 2010, les New Yorkais avaient d’ailleurs bravé le froid pour goûter aux hot-dogs que Daniel Boulud servait dans un camion. L’événement était organisé par NBC New York pour promouvoir son nouveau site Internet culinaire Feast.
Mais la route demeure cahoteuse pour les chefs ambulants en herbe : il faut décrocher un permis municipal pour garer le véhicule puis composer avec les humeurs des résidents, des commerçants et des autres camions (le marché de la cuisine itinérante devient encombré !). Les réparations dans les camions sont fréquentes.
Les roues du camion peuvent apporter la fortune…Nouveau temps fort pour la cuisine de rue, la compétition des Vendy Awards qui se  tiendra sur Governors Island le 25 septembre. Il n’y a plus de billets disponibles à la vente (tous ceux à $85, $95 et $100 sont épuisés, il reste des billets silver, gold et platinum à $200, $500, $1000). Les finalistes sont sur le site de Vendy Awards, ICI. En attendant, French Morning sort son classement des meilleurs restaurants itinérants.
Bistro Truck
En lice pour la finale des Vendy Awards 2010, ce “truck” garé sur la 5ème Avenue entre 16ème et 17ème rue propose une cuisine méditerranéenne succulente. Son propriétaire Yassir Z.raouli, un Marocain originaire de Casablanca concocte une tagine végétarienne ($5), salade niçoise au thon ($5), brochettes d’agneau ou de poulet, merguez, thé à la menthe, dessert du jour qui peut être yoghurt au miel ($3,5). Le Bistro Truck n’a pas fini de rouler sa bosse  : Yassir souhaite ouvrir un deuxième camion.
Type de cuisine : méditerranéenne
Emplacement : 5ème Avenue, entre 16ème et 17ème rue
Site web : http://bistrotruck.com/
Wafels and Dinges
Vainqueur du Vendy Award 2009 dans la catégorie des meilleurs desserts, Wafels and Dinges est un must. Le fondateur Thomas de Geest dit avoir inventé un « concept complet », soit la gaufre de Bruxelles et la gaufre de Liège, agrémentées selon les goûts par un large choix de « trucs » (« Dinges » en Flamand, entendu « toppings » ici pour le nappage) : fraise, banane ou chocolat, saupoudrages de spéculos ou de noix, beurre ou sirop d’érable. En hiver, vous pouvez opter pour un chocolat chaud crémeux. L’article sur Wafels and Dinges; lire ICI
Type de cuisine : gaufres
Emplacement : Plusieurs emplacements, ce mardi sur 53ème et Lexington Avenue, vérifier sur Twitter avant Waffle Truck
Site web : http://www.wafelsanddinges.com/
Ludo Bites Truck
Certes, ce camion vadrouille à Los Angeles. Mais on n’a pas résisté à le mettre dans le classement car son propriétaire n’est autre que la star des chefs français de la côte Ouest. Classé parmi les 50 meilleurs chefs mondiaux par le guide « Relais et châteaux », Ludovic Lefebvre, dont les mentors sont Pierre Gagnaire et Guy Martin propose un menu de poulet frit très raffiné : mariné dans sauce soja ou au romarin. (7,5 $ pour trois morceaux et une sélection de deux sauces), le Sandwich de Ludo avec poulet croustillant, pain de campagne de Bread Bar et sauce tartare française. En dessert crème brûlée (4 $) ou cookies à la limonade glacée. En 2011, Ludovic Lefebvre projette d’ouvrir un nouveau camion de cuisine française gastronomique. L’article sur Ludovic Lefebvre, lire ICI.
Type de cuisine : poulet frit
Emplacement : Downtown LA
Site web : http://www.ludolefebvre.com/ludobites
Van Leeuwen
Les camions jaune vanille Van Leeuwen proposent des glaces artisanales incorporant les meilleurs ingrédients : du chocolat Michel Cluizel, du lait biologique de la vallée de l’Hudson, de la pistache de Sicile…Elles sont vendues 3,95 $ en petit pot ou en cône. A la carte, on trouve aussi des cafés et des pâtisseries aux ingrédients de saison : gougères, muffins à la ricotta et à la prune, scones à l’aneth. Aujourd’hui, les cinq camions tournent  dans plusieurs quartiers dont le Flatiron district. L’hiver dernier, les Van Leeuwen ont ouvert une boutique à Brooklyn, dans le quartier de Greenpoint proposant le même menu que les camions. Depuis quelques mois, on peut même trouver les glaces en pots dans les rayons de Whole Foods Market. Elles sont reconnaissables au packaging estampillé du logo du camion jaune.
Type de cuisine : glaces artisanales, cafés, pâtisseries
Emplacement :15ème rue et 5ème avenue (près du Bistro Truck. parfait pour une glace après le Bistro Truck), 23ème entre 5ème et 6ème Avenue, pour les autres emplacements, regarder sur Twitter.
Site web : http://www.vanleeuwenicecream.com/

Le chanteur Arnaud Fleurent-Didier aux MoMA Nights

Le MoMA, le temps d’un été, reste ouvert après le coucher du soleil pour ses MoMA Nights. Chaque jeudi en juillet et en août, on peut venir écouter un artiste se produisant sur scène à partir de 17h30, dans le Sculpture Garden. 
Ce mois-ci est consacré à la nouvelle scène française, pour célébrer l’actuelle exposition Matisse. Ce programme intitulé “Hear France” accueillera le 19 août Arnaud Fleurent-Didier. Le chanteur français fait de plus en plus parler de lui. Inspiré par Michel Legrand et Air, il a fait sensation avec son dernier album La Reproduction et sa chanson “France-Culture”.
Et pour se mettre dans l’ambiance, un bar sera à la disposition des visiteurs.
Et aussi Marianne Dissard le 26 août.
MoMA Nights, chaque jeudi en juillet et en août, avec de la musique live présenté en deux parties, à 17h30 et 19h, dans the Sculpture Garden.
Et pour en savoir plus sur le programme, cliquer ICI.

Les Françaises remettent le haut

Cette semaine, les médias américains continuent d’aborder la brûlante question de l’immigration en France mais cette fois-ci avec moins de passion et plus de recul. Dans son article du 16 août, le journaliste du New York Times John Vinocur offre une analyse différente de celles qu’on a pu voir jusqu’à présent, comparant plusieurs pays européens. Pour éclairer la polémique d’un jour nouveau, il commence par jouer aux devinettes : “Quel politique, Président Nicolas Sarkozy, ou Jean-Marie Le Pen (…) a dit les phrases suivantes (…)? “Les nouveaux arrivants doivent éviter de tomber dans la victimisation”, “Le succès du processus d’intégration est freiné par le nombre disproportionné d’étrangers impliqués dans la criminalité et le trouble à l’ordre public, par les burqas, par les hommes qui refusent de serrer la main aux femmes” (…) . Réponse: aucun des deux “. Une façon pour le journaliste de dénoncer les critiques qui ont été faites ces dernières semaines à l’encontre de la France sur la politique d’immigration. Selon lui, la tendance touche toutes les démocraties européennes qui, après avoir accueilli un grand nombre d’immigrés sans se poser trop de questions, ont maintenant dans l’idée que ” le comportement des nouveaux arrivants  doit s’adapter à celui de la majorité“. Et Vinocur pose cette question essentielle à propos de la multiplication des lois contre les étrangers en Europe :”A quel point cette tendance est-elle profonde?” Et de conclure sur l’incohérence d’une politique qui hésite entre “affirmative action” et “tolérance zero“.
Et puis on a aussi beaucoup entendu parler de la boucherie orthographique de Rihanna. La chanteuse a en effet décidé de se faire un nouveau tatouage, dans le cou, en français. Bien mal lui a pris! Les deux mots qu’elle a choisi d’inscrire sur son cou sont en effet dans le mauvais sens : “rebelle fleur”. Une faute qui a visiblement davantage passionné la presse américaine que française. Le LA Times s’est amusé de la futile polémique dans un article. La journaliste analyse de la grammaire française :”une source du Ministry of Gossip (le blog du LA Times, ndlr) explique que rebelle peut… être soit un nom soit un adjectif, et ici peut être une expression poétique, donc les règles de grammaire ne s’appliquent pas toujours”. La journaliste décide ainsi de traiter du sujet sur un ton pour le moins ironique, fournissant des liens sur la règle des adjectifs en français et même des conseils à Rihanna: “Si l’intention de Rihanna était de proclammer qu’elle est à la fois rebelle et une fleur, peut-être qu’une virgule aurait été la bienvenue? Ou peut-être deux tatouages?” la journaliste conclut, moqueuse : “Dommage nous ne sommes ni rebelle. Ou, vous savez, ni des fleurs“.
Enfin, restons dans la légèreté pour parler “topless”. D’après l’article d’Alison Culliford dans le LA Times, les femmes françaises n’aiment plus montrer leurs seins sur la plage. Une pratique qui, on le sait, a toujours beaucoup intrigué les Américains: “Scandale! Un sondage Ifop l’année dernière a révélé que 24% des femmes étaient perturbées par le topless sur la plage, 37% quand vous ajoutez un string ficelle et  88% se décrivaient comme pudiques (…) Est-ce un retour conservateur, une réaction aux prescripteurs de santé, ou simplement un fashin diktat?“. Un peu des trois apparemment.

La France perd face aux Etats-Unis (86-55)

Pas de miracle sur le “Garden”, temple du basket dimanche. Malgré un bon début de jeu (les Américains menaient seulement 39-30 à la mi-temps), et 15 points mis par le capitaine Boris Diaw, les Bleus se sont rapidement laissés distancier par les Américains (86-55).
L’équipe de France était privées des stars NBA (Tony Parker, Ronny Turiaf, Joakim Noah, Mickaël Piétrus…) qui ont fait l’impasse sur le maillot bleu. La France n’a plus rencontré les Etats-Unis depuis la finale perdue des JO de Sydney (85-75), il y a dix ans.
Fin de la mini-tournée de l’équipe de France en Amérique du nord qui aura été marquée par deux  autres défaites au Canada, jeudi (69-58) et vendredi (85-63). Maigre consolation. Les Américains, favoris du Mondial en Turquie, ne seront pas dans la poule des Bleus, contrairement au Canada.

Le chic de Lanvin à New York

C’est sur Madison Avenue entre la 68ème et 69ème rue, aux côtés de marque comme Max Mara, Joseph ou Guiseppe Zanotti, que la marque a choisi d’installer sa première boutique new-yorkaise.  La maison de haute couture créée en 1885 par Jeanne Lanvin, Lanvin a été repris en 1990 par le groupe Orcofi puis cédé au Groupe L’Oréal en 1996. 2001 a été l’année du changement pour Lanvin avec le rachat de la marque Madame Shaw-Lan Wang, d’origine taïwanaise, et l’arrivée du créateur hors pair Alber Elbaz à sa direction artistique.
A peine un mois que la boutique Lanvin a ouvert et l’on a l’impression qu’elle a toujours été là. On entre par une immense verrière. Au rez-de-chaussée, motifs léopard, couleurs fluos et chaussures à paillettes, on est dans l’espace “tendances” du magasin. A la façon de Marc by Marc Jacobs qui a crée des “special items” à des prix plus abordable que ses autres créations, Lanvin nous surprend en proposant des sacs en toile “Love”, des stylos et petits carnets (entre 20 et 30$). De quoi faire des infidélités à notre carnet Moleskine!
Le premier étage est si accueillant que l’on se verrait bien y habiter. Accrochés au mur, des dizaines de photographies en noir et blanc de mannequins pour Lanvin. Le mur de chaussures toutes plus fines les unes que les autres s’apparente à une oeuvre d’art. Peau de zèbre sur le sol, bouquet d’orchidées posé délicatement sur la table, Lanvin cultive l’art du détail. En visitant la boutique new-yorkaise, c’est une évidence, Alber Elbaz est aussi talentueux pour la haute couture que pour la décoration d’intérieur.
Le deuxième étage, réservé aux robes de mariées, n’est pas le paradis mais presque. Affalée dans l’un des fauteuils ivoire, on peut contempler les robes travaillées dans des tissus fastueux. On est si bien installée, que l’on en profite pour feuilleter un livre qui retrace l’histoire de la marque Lanvin. On se sent tellement à l’aise, on en oublierait presque que les prix pour une robe ou un manteau en leopard sont autour de $3000.
Lanvin (lanvin.com)
815 Madison Ave entre 68e et 69e Sts
(646-439-0381)
du lundi au samedi 10am-6pm.

Trialogue : poésie et chant sur scène

Trois artistes atypiques se produisent à NYC. Nicole Peyrafitte, une “performance artist” qui chante, peint, écrit et cuisine généralement (mais pas cette fois-ci)… Elle chantera aux côtés de Pierre Joris, un Luxembourgeois cosmopolite qui a publié plus de 40 livres de poésies, traductions et essais. Le troisième larron est un dénommé Michael Bisio, musicien de jazz de son état. Il acccompagnera les chants et poésies du son de sa contrebasse.
Trialogue, le 23 août à 20h
$10 l’entrée
Evolving Voice Vocal Series
The local 269
269 East Houston St.