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Chanson française au MoMA

Le MoMA, le temps d’un été, reste ouvert après le coucher du soleil pour ses MoMA Nights. Chaque jeudi en juillet et en août, on peut venir écouter un artiste se produisant sur scène à partir de 17h30, dans le Sculpture Garden.
Ce mois-ci est consacré à la nouvelle scène française, pour célébrer l’actuelle exposition Matisse. Ce programme intitulé “Hear France” accueillera le 12 août Pascal Parisot. Cet artiste qui vit à Paris mélange les styles dans sa musique, ajoutant à la chanson française classique des rythme latins et brésiliens. Et pour se mettre dans l’ambiance, un bar sera à la disposition des visiteurs.
Et aussi Arnaud Fleurent-Didier le 19 août et Marianne Dissard le 26 août.
MoMA Nights, chaque jeudi en juillet et en août, avec de la musique live présenté en deux parties, à 17h30 et 19h, dans the Sculpture Garden.
Et pour en savoir plus sur le programme, cliquer ICI.

Dernier été pour louer votre appartement

Le gouverneur Paterson n’a pas entendu les protestations des centaines de manifestants qui s’étaient postés devant le City Hall pour tenter de sauvegarder les “short term rentals” à New York. Il a approuvé recemment la loi contre la sous-location. L’interdiction n’affectera que ceux qui louent leurs appartements  moins de 30 jours. La loi ne s’applique pas aux “Bed and Breakfast” où les propriétaires demeurent dans leur appartement ou aux échanges de maisons qui n’impliquent pas d’argent. Les touristes au budget serrés risquent désormais de se voir cantonnés aux auberges ou aux hôtels dont la note moyenne s’élève à 300$ la nuit à Manhattan.

Ludovic Lefebvre décoiffe l’Amérique

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Le critique du New York Times n’en revient pas : “Chaque plat est parfaitement exécuté, chaque saveur est à sa place, chaque température est bonne, chaque assiette est du pur art.” Il ajoute que “les plats principaux à Ludo Bites sont aussi bons que les entrées, ce qui n’est pas le cas dans les restaurants de la côte Est.”

Son concept « Ludo Bites » cartonne pour la cinquième saison consecutive. C’est à « Gram & Papa’s » à Downtown LA qu’il opère « Ludo Bites 5.0″ depuis fin juillet et jusqu’au 3 septembre.  Quand les réservations ont été ouvertes sur le site de Ludobites, plus de 3000 personnes se sont connectées dans les cinq minutes qui ont suivi au point de faire “crasher” le système. La journée, Gram & Papa’s est une sandwicherie. Le soir, Ludovic loue l’endroit et le transforme l’endroit en véritable temple de la gastronomie. L’homme au visage de mannequin et aux tatouages n’a pas attéri à Hollywood par hasard. Sa vie tient de celle d’un réalisateur de film : il met en scène son art, les décors changent.
Ludovic Lefebvre est né en Charentes. Tout commence pour lui chez Marc Meneau qui le prend sous sa coupe dans son restaurant l’Espérance à Vézelay en Bourgogne, alors qu’il n’a que 13 ans. Rêvant depuis son plus jeune age, de partir aux Etats-Unis, il doit d’abord, à 20 ans, effectuer son service militaire : ce sera auprès de deux ministres de la défense : Pierre Joxe et François Léotard. Il a d’autres rêves. Dans le métier, on parle sans cesse de ces grands chefs qui on réussi sur le nouveau continent. Leurs noms résonnent déjà dans sa tête : Jean-Louis Palladin, Jean-Georges Vongerichten, Daniel Boulud…
En 1996, arrivé à l’Orangerie de Los Angeles comme sous-chef, l’ascension est rapide : il se retrouve chef de ce même établissement moins d’un an plus tard. Grâce a lui, ce restaurant devient l’un des plus prisés de Californie. C’est à l’Orangerie qu’il rencontre sa femme Kristine Lefebvre une avocate (qui a aussi été candidate dans le jeu de télé réalité The Apprentice et mannequin dans Playboy) venue dîner au restaurant. Ludovic Lefebvre a fait un parcours sans faute. Il dit pourtant que les Etats-Unis lui ont appris à être lui-même, “qu’il n’a pas eu à s’adapter spécialement, qu’il n’a pas cherché à plaire, mais qu’il a fait ce qu’il a voulu.”
Selon lui, la cuisine française aura une place dans le cœur des Américains : « Il faut leur montrer que notre cuisine a évolué. De la crème et du beurre! Ce n’est pas parce que l’on mange bien que l’on mange lourd! Je revendique plus que jamais mes origines, la cuisine sera toujours française… »
Classé parmi les 50 meilleurs chefs mondiaux par le guide « Relais et châteaux », Ludovic a plus d’une corde à son arc. Il vient aussi d’inaugurer son nouveau camion ambulant dont lequel il propose du poulet frit à moins de 5 dollars, le sandwich “Ludo” et des cookies à la limonade. « Les Américains adorent mon poulet frit! », s’amuse Ludovic Lefebvre.
Un jour peut-être, il sera propriétaire de son propre restaurant. Il se réjouit déjà d’être propriétaire « d’un savoir faire unique qu’il partage avec ses clients ». Après un premier livre de recettes Crave, il s’apprête à publier un son second ouvrage, dans lequel il parlera « de [ses] grands chefs préférés. » En attendant, il sera invité prochainement par Michelle Obama à la Maison Blanche. Ludovic Lefevre a rejoint la cour des grands.
Photo credit: Nate Hoffman
Claire Arnaud avec Laure Guilbault


YellowKorner débarque à Soho

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Passionés de photographie depuis leur enfance, Alexandre de Metz et Paul-Antoine Briat étaient frustrés de ne pas pouvoir s’offrir un tirage de photo d’art original. Pendant leur master d’entreprenariat à HEC, ils ont l’idée d’un nouveau modèle de galerie d’art qui permettrait d’acquérir des photos d’art à un prix accessible.
Ils se lancent dans l’aventure sans attendre d’être diplômés. “Il nous a semblé qu’il manquait un lien entre cet art et le grand public : plus accessible, democratisé”, explique Paul Antoine Briat, cofondateur de YellowKorner. En augmentant le nombre d’exemplaires d’une photographie d’art, les deux jeunes hommes la rendent accessible aux collectionneurs. Ainsi, au lieu de proposer 10 tirages à 5000 euros, YellowKorner choisit d’en éditer 1000 à 50 euros. “ Comme l’éditeur allemand Taschen dans le livre d’art ou Swatch dans la montre, “explique Paul Antoine avant d’ajouter “Nous espérons avoir leur succès.” En proposant des centaines de photographies de 25€ à 1500€, YellowKorner semble avoir déjà trouver la voie du succès : YellowKorner a déjà à son actif quatre galeries à Paris, une à Lille, une en Belgique et New York.
Une heureuse rencontre

Le très célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand a soutenu les deux fondateurs dans l’aventure. “Nous avons rencontré Yann  Arthus-Bertrand dans un train qui allait dans le Sud de la France. Nous l’avons abordé pour lui parler de notre projet qu’il a beaucoup apprécié”, se souvient Paul Antoine. Tout s’est enchaîné pour les deux entrepreneurs :  “Nous sommes rentrés dans le réseau de magasins Fnac en Europe, puis avons reçu le soutien de certains “business angels” comme Pierre Kosciusko Morizet (fondateur de priceminister.com) et de deux fonds d’investissement européens (un français et l’autre italien) qui ont investi six millions d’euros dans le développement de la société”. Une réussite sans fausse note qui leur a permis d’ouvrir des galeries qui ne désemplissent pas en France et en Belgique.
La galerie new-yorkaise
Le marché américain représente actuellement 60% des ventes de photographies d’art en galeries ou aux enchères, “c’était un rêve d’ouvrir une galerie à New York” explique Paul Antoine Briat. Située dans le quartier de , la vitrine de YellowKorner à Soho n’a rien a envier à ses voisins de trottoir comme Chanel ou Louis Vuitton. Tout en longueur, dans un espace étonnement grand pour le quartier, elle respecte les codes de la marque  dans des coloris noirs avec quelques touches de jaune. Seule différence avec la galerie du Marais à Paris, le catalogue de photographies proposées. “Nous avons beaucoup développé notre portfolio d’artistes américains notamment grâce à un partenariat avec le fonds de photos de la NASA”, explique Paul Antoine Briat. Mais la galerie new-yorkaise ne se limite pas aux artistes américains. “Notre but est aussi de faire découvrir aux Européens des artistes asiatiques et américains et vice versa.[…]Nous voulons que les gens découvrent la photographie d’art et rentrent dans une démarche de collectionneur qui est si agréable…
Les deux compères ont déjà signé pour ouvrir une galerie à San Francisco. “Nous savions que le public américain appréciait YellowKorner avec le succès que nous avons auprès des Américains dans nos galeries de Saint Germain des Prés et du Carrousel du Louvre à Paris”. Ce n’est pas tout, une deuxième galerie à New York est prévue début 2011 et ils projettent d’ouvrir cinq galeries sur la côte Est.
Galerie YellowKorner New York
100 Wooster Street
NY 10012
USA
Tél: 212 966 6650

"Sarko l'Américain attise de dangereuses passions anti-immigration"

Les récentes mesures sur l’immigration annoncées par Nicolas Sarkozy font parler d’elles dans les médias américains. Dans un édito du New York Times intitulé “Xénophobie : chasser les Non Français”, le journaliste souligne que celui qui aime se faire appeler “ Sarko l’Américain” attise  de dangereuses passions anti-immigration”. Il rappelle que “la France n’a pas d’équivalent au 14ème amendement de la constitution américaine” (qui garantit la citoyenneté à toute personne née aux États-Unis, et garantit l’égale protection de tous ceux qui se trouvent sur son territoire). Nicolas Sarkozy a proposé la semaine dernière de retirer la citoyenneté française aux Français nés à l’étranger s’ils sont reconnus coupables de menacer la vie d’un agent de police ou de crime grave. Steven Erlanger souligne que :“Quelques jours plus tôt, il avait promis de détruire les camps de Roms et de les renvoyer dans leur pays d’origine, principalement la Roumanie et la Bulgarie. Ces deux pays étant membres de l’Union européenne,  des centaines de milliers de personne habitants en France en toute légalité, risquent désormais d’être expulsés par la police.” Le journaliste du New York Time ironise :”Tout cela dans un pays qui a longtemps fièrement arboré le principe d’égalité de tous les citoyens français – de souche ou naturalisés”. Il ajoute “ cela vaut pour son père d’origine hongroise, et son épouse d’origine italienne, citoyens naturalisés Français.”
Toujours dans le New York Times, le journaliste Steven Erlanger en remet une couche. Il critique les mesures prises suites aux émeutes dans le quartier de Villeneuve près de Grenoble. “La police anti-émeute nationale a répondu avec des engins Robocop” se moque le journaliste.”Et le président Nicolas Sarkozy a très vite fait de l’événement un symbole d’une nouvelle campagne pour sévir sur l’immigration et la criminalité” ajoute t-il. Alors que le Président a largement été critiqué par la gauche, “le Parti Socialiste n’a malgré tout rien eu de bien concret à répondre”, ajoute Steven Erlanger.
Les femmes portant la Burqa seront bientôt hors-la-loi en France, une mesure qui risque de diminuer le nombre de touristes venus du Moyen-Orient qui s’élevait à 215 000 personnes à Paris l’année dernière, selon un article de Bloomberg. “Ils ont tendance à acheter plus que les autres touristes, à séjourner dans des hôtels plus chers et représentent 3% des huit millions d’étrangers qui ont visité Paris en 2009”, explique le journaliste. Mais seront-ils réellement visés par la loi sur la burqa? “Pas très clair” note-t-il , “elle s’applique sur tout le territoire et pour tous” a déclaré le porte-parole du gouvernement Luc Chatel. D’un autre côté, les professionnels du tourisme pensent qu’elle ne sera pas appliquée aux visiteurs étrangers. Quoi qu’il en soit, les touristes du Moyen-Orient sont sceptiques et remettent en question leurs projets de voyage en France. Le journaliste cite al-Abdulaziz, un touriste du Golfe se promenant avec sa famille sur les Champs-Elysées : “Si nous ne sommes pas les bienvenus ici, il y a d’autres endroits où nous pouvons aller.
La série de l’été n’est toujours pas terminée. De nouveaux rebondissements suite à la débacle de l’équipe de France de football en Afrique du Sud et les médias américains jubilent. Dans le Los Angeles Times, Chuck Schilken rapporte que la Fédération française de football a annoncé vendredi que cinq joueurs de l’équipe de France de Coupe du Monde (Nicolas Anelka, Patrice Evra, Eric Bidal, Franck Ribéry et Jérémy Toulan) devront se présenter devant un conseil de discipline. Ce qui “ne manquera pas d’ajouter du piment après une année qui a déjà été très… “intéressante”, pour être gentil, pour l’équipe française de football”, se moque gentiment le journaliste.

Se déhancher sur MGMT

Vous avez sûrement dansé sur leur plus gros tube, “Kids”, alors c’est le moment de les voir en vrai. Le groupe MGMT se produit sur scène au Radio City Hall à New York! Le prix des places – entre 59 et 74 dollars – prêtent moins à sourire, mais quand il s’agit d’un des groupes les plus tendance du moment…
MGMT en concert au Radio City Music Hall les 17 et 18 août
Pour réserver ses places, c’est ICI

Shopping de vacances

Fans du jeune créateur Alexander Wang, courez à ses “sample sales” qui offriront des soldes jusqu’à moins 80% ce week-end. L’occasion de s’offrir le sac polochon Rocco à 350$ au lieu de 875$ ou la jupe assymétrique kaki à 238$ au lieu de 575$, même si ce n’est pas donné, ce n’est pas tous les jours que vous dénicherez de vêtements d’un tel créateur aussi bien bradés. 93 Mercer St., nr Spring St.; Th (2–7), F–S (10–7), Su (10–3).
Messieurs, c’est aussi le bon week-end pour “shopper”. Vous avez jusqu’à dimanche pour profiter des prix réduits du magasin Seize sur Vingt. Vêtements de la marque Seize sur Vingt mais aussi de Troglodyte Homunculus ou Wolf-Rayet seront soldés. Les vestes seront vendues entre 150$ et 400$ au lieu de 2500$, les costumes de 200$ à 800$ au lieu de 3500$, et les polos de 30$ à 55$ au lieu de 110$. 78 Greene St., nr Broome St. (212-625-1620); M–S (11–7), Su (noon–6).
Un bijou à offrir ou à s’offrir, rendez-vous à la “Sample Sale” Michal Golan où vous trouverez un collier Blue Lagon à 69$ au lieu de 115$, ou encore des boucles d’oreille anneaux à 33$ au lieu de 55$. 4 Courtland St., nr. Fulton St. (212-227-8557); M–F (11–7), S–Su (11–5). 313 Columbus Ave., nr. 75th St. (212-362-6690); Su–S (11–7).
Si les noms Marithé + Françoise Girbaud, Annette Gortz, ou Trippen vous disent quelque chose, c’est peut-être le moment d’aller faire un tour  aux sample sales de la boutique A Uno où vous trouverez plus de 75% off sur les prix de base. 123 W Broadway, nr Duane St. (212-227-6233); M–Su (11–7).
Non vous ne rêvez pas, c’est bien le créateur des stars Matthew Williamson qui solde ce week-end sa collection printemps-été. Robes qui passent de 1595$ à 957$, maillot de bain à 177$ au lieu de 295$, parce que vous aussi, avez le droit de jouer à Blair Waldrof. 415 W. 14th St., nr. Ninth Ave. (212-255-9881); M–S (11–7), Su (12:30–6).
Pour finir sur une touche arty, pourquoi ne pas profiter des soldes de la Lomography Gallery Store pour acquérir un appareil photo Diana F+, Fisheye ou Colorsplash. Jusqu’à dimanche, ils seront tous soldés entre moins 15 et moins 50%.  41 W. 8th St., nr. MacDougal St. (212-529-4353); S (10:30–9), Su (11–7).08.07 à 08.08

Avant-première : Gansevoort Park Avenue

Le Gansevoort Park Avenue ouvre finalement le 16 Août.  Un aperçu de l’hôtel et nous voilà rassurés sur le sort des futurs clients. Certes, les couleurs bleu et rose du lobby et des chambres sont un peu criardes.

Mais les chambres sont luxueuses.

Et la terrasse sur trois étages tant attendue est sublime.

L’accès à la piscine extérieure est réservé aux clients de l’hôtel la journée et ouverte au public le soir ainsi que l’accès au Plunge Bar + Lounge. Une mosaïque au fond de la piscine représente une pin up avec l’inscription “I am waiting”.

Si cela ne suffit pas à vous convaincre, vous serez peut-être emballés par le nouveau partenariat entre Porsche et Gansevoort. Les clients pourront se déplacer dans la ville en Porsche Panamera 4S flambant neuve à leur service.

L’hôtel ouvre en plusieurs phases : 140 chambres dans un premier temps (249 chambres au total à partir de l’automne). Le tarif pour une chambre commence à partir de $395. Le prix d'”introduction” cependant est à partir de $275.

Un boom à New York

Deux tendances se dégagent nettement :
1/L’émergence de NoMad, pour “North of  Madison Square Park”. Nouveau nom, nouvelle identité pour ce quartier situé entre la 23è et la 30ème rue, anciennement réservé aux vendeurs de rue de faux parfums, faux téléphones, faux sacs. Le très prisé hôtel Ace (véritable symbole du NoMad) a ouvert en 2008 et les groupes hôteliers ont emboîté le pas. Le dernier en date : le Gansevoort Park Avenue, petit frère du Gansevoort Meatpacking district célèbre notamment pour sa piscine et ses mannequins. Parmi les autres ouvertures récentes : Fashion 26, Eventi, Strand Hotel, Maze, Indigo. A deux pas du Fashion Institute of Technology, Fashion 26 est un bon plan. Les chambres sont à des prix (relativement) raisonnables (à partir de $229 la nuit) et le rooftop ouvert au public est un must qui n’est pas encore trop connu. Le Strand Hotel a ausi un rooftop avec vue imprenable sur l’Empire State Building.
2/Times Square fait peau neuve : piéton depuis l’année dernière, le quartier réputé pour ses néons criards et ses touristes devient (presque) vivable. On peut même envisager d’y dormir. Et pourquoi pas dans l’un de ses nouveaux hôtels comme Element Times Square, au concept “eco-chic” ou le gigantesque  Intercontinental de 607 chambres ouvert hier. En prime, la partie “pédestre” (sur Broadway, entre la 47e et la 42e) affiche, et ce pour environ 18 mois, une immense fresque, créée et exécutée directement par terre, sur le béton, dans la rue, fresque qui représente une rivière.
Gansevoort Park Avenue LIRE ICI.
L’hôtel ouvre en plusieurs phases : 140 chambres dans un premier temps (249 chambres au total à partir de l’automne), une piscine intérieure, quatre cheminées, sans oublier la marque de fabrique Gansevoort : la piscine sur le toit. L’accès à la piscine extérieure est réservée aux clients de l’hôtel la journée et ouverte au public le soir ainsi que le bar de la piscine (Plunge Bar + Lounge). Le design de l’hôtel, signé Stephen Jacobs et Andi Pepper, l’équipe du Gansevoort Meatpacking District fait très South Beach. A partir de cet automne, il aura aussi un spa Exhale, une trattoria Ristorante Asellina et un bar speakeasy… Désolée de vous annoncer que le tarif pour une chambre commence à partir de $395. Le prix d'”introduction” à l’ouverture cependant commence à $275. Au coin de 29th St et Park Avenue South.
Date d’ouverture : 16 août

W New York Dowtown

Situé près de Ground Zero, le nouveau W compte 217 chambres d’hôtels et 222 résidences sur 57 étages : lounge et centre de conférence, ainsi qu’un ‘sky lobby’ au cinquième étage pour les clients de l’hôtels et des résidences de luxe à partir du 32e étage. Les chambres commencent à $399 la nuit en semaine et $599 le week-end. Les réservations ouvrent le 1er août pour séjour à partir du 16. On peut aussi d’ores et déjà aller dîner au “gastro pub” BLT Bar & Grill, qui n’a de “LT” que les initiales. En effet le groupe nommé BLT pour “Bistro Laurent Tourondel” est désormais contrôlé par Jimmy Haber, l’investisseur qui a évincé notre chef français. 123 Washington Street.
Date d’ouverture : 16 août

Andaz Fifth Avenue
Après l’ouverture de l’hôtel Andaz Wall Street en janvier, le groupe Hyatt Hotels ouvre un autre établissement sur la Cinquième Avenue et 41ème rue (tout près de la New York Public Library et de Bryant Park). Les chambres commencent partir de $295. Clé de voûte du concept Andaz, selon le p.-d. g. d’Hyatt, “l’interaction avec le client” : pas de ‘front desk’, pas de valet, ni concierge mais des ordinateurs portables destinés à accueillir le client, le guider jusque dans sa chambre et l’aider à “s’acclimater”. Le design est modern et minimaliste, les murs du lobby en bambous, des salles de réunion avec cuisine ouvertes où les chefs peuvent cuisiner à la demande, en échangeant avec les clients pendant les pauses ou les repas. 485 5th Avenue.
Date d’ouverture : 5 juillet

InterContinental Times Square
InterContinental Hotels Group vient d’ouvrir ce gigantesque hôtel de 607 chambres sur 36 étages. Il est le plus grand hôtel du groupe depuis le Westin voisin (863 chambres). Design de Jeffrey Beers (qui a signé la rénovation du Fontainebleau à Miami Beach) avec beaucoup de bois foncé et de pierres, 10 salles de réunion, et bistro français « Ca Va » du chef de Boston Todd English (connu pour sa chaîne de restaurants Olives). La liste des pratiques écologiques de l’hôtel est à rallonge : lampes LED, jusqu’aux toilettes, recyclage. West 44th Street and Eighth Avenue.
Date d’ouverture : 28 juillet

Staybridge Suites Times Square
InterContinental Hotels Group ouvre aussi un hôtel de 310 chambres sous la marque Staybridge Suites, le premier de la marque à New York. 340 W, 40th St. 212-757-9000
Trump Soho
Donald Trump oblige, le nouveau complexe du flamboyant magnat de l’immobilier est un complexe un brin mégalo : 391 chambres sur 46 étages, dont 3 suites spa, 10 suites penthouse entre 110 et 220 m2, baies vitrées, meubles de Fendi Casa, pierres de Pompei, restaurant Quattro Gastronomia Italiana,  et terrasse de 500 m2 avec piscine. Concession à l’esprit “hôtel boutique”, une bibliothèque dessinée par David Rockwell remplie de livres Täschen. Trump Soho Hotel Condominium n’est pas tout à fait un hôtel. Les 391 unités sont des appartements de luxe. Chaque “condo” est vendu (à partir d’1 million de dollars pour un studio) mais les acheteurs ne peuvent y habiter plus de 120 jours par an. Le reste du temps, ils sont loués comme des chambres d’hôtel. Il semble que Donald Trump peine à les vendre. Vous aurez la piscine pour vous! 295 Spring Street.
Date d’ouverture : 9 avril

Mondrian New York
Morgans Hotel Group qui a notemment le Hudson Hotel et le Royalton à New York poursuit l’expansion de sa marque Mondrian, un concept de ‘resort urbain’ déjà présent à Los Angeles, Scottdale en Arizona et Miami avec l’ouverture de ce nouvel hôtel situé sur Crosby Street.
Date d’ouverture : fin 2010

NYFACS : il est encore temps de s'inscrire

La première rentrée approche à grand pas pour la New York French American Charter School (NYFACS pour les intimes), et tout est presque prêt: équipe pédagogique au complet, programme bouclé, bâtiment enfin trouvé dans un coin tranquille au cœur d’Harlem. Il ne manque plus qu’à réceptionner les meubles et les manuels importés de France, repeindre les murs et la première école à charte franco-américaine de New York pourra couper le ruban. «Le bâtiment est joli, le quartier est vraiment sympathique, sourit Katrine Watkins, la directrice de NYFACS.  Nous sommes tous impatients que la rentrée arrive.»
Dans les cartons depuis 2005, NYFACS verra donc officiellement le jour le 1er septembre 2010, date de la rentrée des classes. École résolument biculturelle, elle aspire à former des «leaders» dans la société multiculturelle de demain à travers une méthode d’enseignement mêlant rigueur française et flexibilité américaine. Les cours seront assurés à la fois en français et en anglais par des professeurs francophones et américains, avec en ligne de mire le Baccalauréat international et le Regents, clefs aux grandes universités francophones et anglophones.
Onze places à pourvoir
Katrine Watkins précise que onze places en classe de CE1 sont toujours à prendre. Les inscriptions n’étant pas soumises aux obligations de zones, les parents résidant en dehors d’Harlem peuvent inscrire leur(s) enfant(s) à NYFACS. Les inscriptions seront ouvertes jusqu’en décembre.
Les autres niveaux (CP et Kindergarden) sont complets, mais la directrice encourage les parents à s’inscrire sur la liste d’attente pour pouvoir bénéficier d’éventuels désistements.
« Ca a été un long chemin au cours duquel nous avons beaucoup appris, conclut Katrine Watkins, qui a notamment co-fondé et co-dirigé la French American School of New York (FASNY) dans le Westchester. Mais au bout, il y a une école.»
Le site de NYFACS : www.nyfacschool.net

François Carré : "J'écris pour dépasser les clichés"

Deux inconnus, un jour de Saint Valentin se croisent dans le métro. Mais sont-ils vraiment des inconnus ou un couple qui a décidé de se jouer la comédie ? François Carré, auteur, metteur en scène et interprète de Cats don’t grin revient pour French Morning sur la genèse de la pièce.
Comment vous est venue l’idée de cette pièce ?
J’ai eu l’idée après une rupture amoureuse… L’idée de base de la pièce est un constat tout simple, et assez troublant: on est souvent plus patient, et on fait preuve en général de plus de considération, avec quelqu’un qu’on connaît à peine qu’avec quelqu’un dont on partage la vie depuis des années. L’expression “parfait inconnu” en dit long. Est-ce qu’un parfait inconnu est quelqu’un qui nous est parfaitement inconnu, ou est-ce que c’est quelqu’un qui est parfait parce qu’encore inconnu?
Est-ce la première fois que la pièce est montée?
Il y a deux ans, la pièce avait été mise en scène à Paris (sous le titre français Parfait inconnu, au Théâtre du Passage vers les Etoiles, dans le 11ème arrondissement ndlr) et pour être honnête j’avais peur que le public français n’aime pas cette fin ouverte et en fait les gens ont vraiment apprécié. Ça a représenté un gros boulot au niveau de la construction, plus compliqué que je ne le pensais (rires) ! Parce que je voulais pouvoir maintenir le doute chez le spectateur tout au long de la pièce. Chaque élément de l’histoire devait donc laisser le choix entre les deux options. Je voulais que les gens puissent sortir de la pièce avec leur propre opinion.
Pourquoi ce titre, Cats don’t grin ?
Parce que la traduction littérale de Parfait inconnu existait déjà en anglais et ce titre Cats don’t grin fait référence à Alice au Pays des Merveilles et au chat… Lewis Carroll a toujours travaillé sur l’idée d’aller au-delà des apparences et c’est un thème récurrent dans la pièce. Ainsi le thème du miroir est très présent avec les deux personnages qui se font face comme deux glaces. Tu ne sais plus ce qui est réel, ce qui est faux et tu lâches prise pour finalement accepter le fait que tu ne sais pas. D’ailleurs, j’écris un peu pour ça : pour dépasser les clichés, je me méfie des affirmations.
Pour Cats don’t grin, vous êtes auteur, metteur en scène, acteur…
Oui, c’est la première fois que je fais tout en même temps, c’est du travail mais c’est très agréable. C’est vraiment créer quelque chose, complètement. Je travaille avec un co-directeur qui a eu un coup de cœur pour le texte, Elinor Famutimi. Ça me permet d’avoir du recul quand moi je suis sur scène en train de jouer. Elle est complètement dedans et suit mes choix, c’est une vraie collaboration.
Comment êtes-vous venu au théâtre ?
J’ai commencé par le théâtre car j’ai été acteur en France pendant très longtemps. J’ai fait un peu de tout : du théâtre, du cinéma, du théâtre de rue… et je pense d’ailleurs que c’est important d’avoir été acteur quand on veut écrire des pièces. Parce que l’expérience parfois difficile d’avoir un texte en bouche quand on est acteur aide ensuite pour l’écriture, pour avoir un style naturel et parlé. Cats don’t grin est ma deuxième pièce représentée. Le reste du temps j’écris des romans, qui ont été publiés en France. Là je prépare mon premier roman en anglais.
Y’a-t-il une différence entre être artiste à Paris et à New York ?
Sur un plan pratique, c’est mieux d’être en France parce qu’on a le statut d’intermittent. Mais d’un point de vue artistique, ici c’est merveilleux. Les gens prennent plus de risques, et il y a une proportion de bons théâtres à New York qui est impressionnante. C’est pourquoi j’ai été très honoré d’avoir été sélectionné pour le Fringe Festival. Et puis, plus largement, le simple fait d’être un étranger est une expérience incroyable. L’Amérique c’est à la fois une culture très proche de la nôtre mais en même temps il y a un gouffre incroyable. Je suis venu pour deux semaines et finalement j’ai décidé de rester tant que j’apprenais des choses nouvelles. Ça fait maintenant 6 ans que je vis à New York et je continue d’apprendre, tous les jours.
Cats don’t grin, avec Sanam Erfani et François Carré
Friday, August 13th at 5:00PM
Wednesday, August 18th at 4:00PM
Monday, August 23rd at 3:45PM
Thursday, August 26th at 7:00PM
Saturday, August 28th at 9:00PM
Studio at Cherry Lane Theatre
38 Commerce Street (7th Ave & Hudson St)
Subway: Christopher Street or West 4th
http://www.cherrylanetheatre.org/images/clt-map.gif
For tickets visit www.fringenyc.org or call 866 468 7619: $18 ($15 in advance).

Se laisser séduire par Eric Rohmer

Eric Rohmer, décédé en janvier 2010, a marqué le cinéma français de façon indélibile. Et pour rendre hommage à cette figure du 7ème art, la Film Society of Lincoln Center a prévu une rétrospective de son oeuvre. Si la projection n’aura lieu que le 18 août, la vente des billets a commencé depuis le 5 août alors dépêchez-vous. Pour ne pas rater les incoutournables Ma Nuit chez Maud ou Les Genoux de Claire
et la présence exceptionnelle d’Arielle Dombasle le 19 août. Elle présentera Perceval le Gallois.

Pour plus d’informations, cliquer ICI ou appeler le 212 875 5601.
Vente à partir du 5 août – Projections su 18 août au 3 septembre
Ticket à l’unité : $12 General Public/ $8 Seniors & Students/ $7 Members [$10 Affiliate]
Weekday Matinee Screenings, Mon-Fri before 6pm: $9 General Public/ $6 Seniors & Students/ $5 Members
Five Film Pass: $50 General Public/ $35 Seniors & Students/ $30 Members
All Access Pass: $129 General Public/ $109 Seniors & Students/ $99 Members
Purchase Options:
Online: www.FilmLinc.com
In Person: Walter Reade Theater box office; Hours: Mon-Fri opens at 12:30pm, Sat/Sun opens 1/2 hr before first public screening; closes 15 minutes after last public screening, at 6pm when there are no public screenings.