Accueil Blog Page 1716

Vigilance contre les arnaques "au pair"

L’histoire de Chrystel Macia est celle d’une descente aux enfers. Au début, l’envie d’améliorer son anglais et de fuir « un passé familial douloureux » en s’exilant aux États-Unis, pour un an, comme jeune fille au pair. A la fin, des années plus tard, le dépôt d’une plainte devant le tribunal de Lyon. Elle a été arnaquée.
Comme des milliers d’autres aspirantes au pair, elle avait placé une annonce sur un site gratuit qui servait d’intermédiaire avec des familles d’accueil – passer par une agence officielle était trop cher pour cette étudiante. Une famille new-yorkaise lui répond quinze jours plus tard et lui demande de passer par une agence de voyage, « Global Travel International », pour gérer visa, billets d’avion et assurance. Il s’agit d’une arnaque, mais la jeune fille ne se doute de rien. « J’ai fait quelque recherches mais rien ne permettait de mettre en doute cette agence.»
La suite de l’histoire est celle d’une série d’escroqueries. Un interlocuteur lui demande 750 livres (l’agence était soi-disant basée en Angleterre), invoque par la suite une mystérieuse nouvelle loi américaine qui justifie l’envoi de 1.000 livres supplémentaires. Pendant plusieurs mois, elle transfert ainsi de l’argent sur le compte de cette fausse agence jusqu’à ce que, sans travail, sans argent, en dépression, elle décide d’arrêter. « Je croyais vraiment à mon projet, mon rêve, j’étais déterminée. J’ai su plus tard que j’étais naïve.»
Avec l’explosion ces dernières années des possibilités de séjours au pair, formule alléchante pour s’immerger dans la culture d’un pays, les arnaques prolifèrent sur les sites spécialisés qui proposent de mettre en relation gratuitement des jeunes candidates (et candidats) au départ et des familles d’accueil. Fausses familles, non-respect des règles s’appliquant aux au pairs en terme de logement et d’horaires… pour des jeunes qui souvent méconnaissent les démarches ou sont prêts à tout pour vivre leur rêve, il est facile de se faire embobiner par la Toile.« C’est un problème relativement peu important mais qui reçoit beaucoup d’attention, note Laura Daly, Présidente d’IAPA (International Au Pair Association), un organisme international regroupant 153 agences au pair accréditées (dont 13 en France) qui a récemment émis une alerte sur les risques associés aux annonces sur internet. Nous recommandons aux jeunes filles de passer par des organismes d’accueil et d’envoi accrédités par IAPA. »
Ces agences assurent notamment la sélection des familles d’accueil, l’obtention de l’assurance médicale et du visa J nécessaire pour les séjours au pair aux Etats-Unis, et garantissent le respect de la loi par les parties. Ce qui explique le coût plus élevé de la procédure. En France, une liste des agences officielles spécialisées dans le placement au pair est disponible sur le site de l’UFAAP (Union Française des Agences Au Pair).
En cas d’utilisation de sites gratuits (et il y en a beaucoup, comme Great au pair, Find au pair, Easy au pair, Au pair care ou Au Pair World…), prudence donc. Les séjours aux États-Unis, destination favorite des “au-pairs” français, sont particulièrement visés. Tout contact avec un interlocuteur demandant des infos personnelles (numéro de compte, adresse et numéro de passeport) ; proposant une rémunération exorbitante ; conseillant une agence de voyage inconnue (dont le nom contient « Global ») ou l’utilisation de Western Union pour les transferts de fonds devrait éveiller les suspicions.
«Je ne veux pas incriminer ces sites car je connais des filles qui sont très contentes du service, souligne Chrystel Macia, actuellement au pair en Espagne. Mais il faut être vigilant».
Pour plus d’informations: le site de Chrystel Macia

Site de l’UFAAP, regroupement d’agence au pair françaises accréditées
Site d’Au Pair in America, leader du placement d’au pairs aux Etats-Unis,

AFE: les élections fixées au 24 octobre

Nombre de Français installés hors de France (en Amérique et en Afrique) froncent les sourcils quand on évoque l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). Méconnue, l’image de l’organisation ne va pas s’améliorer à la suite du cafouillage qui a accompagné les élections de ses représentants le 7 juin 2009. Le scrutin a été annulé par le Conseil d’Etat. On recommence donc le 24 octobre prochain.
Petit retour sur les événements et explication du fonctionnement du scrutin. Pour choisir sa liste en âme et conscience lors des prochaines élections…
A quoi sert cette Assemblée des Français de l’Etranger ?
Créée en 2004 pour remplacer le moribond Conseil Supérieur des Français de l’Étranger – tué par ses propres électeurs puisque seuls 14% d’entre eux avaient voté en 2003 – elle a un rôle principalement consultatif auprès du Président de la République et du Premier ministre et elle n’est un enjeu que pour les candidats aux 12 postes de sénateurs des Français de l’étranger. Composée de 153 membres élus pour 6 ans, au suffrage universel direct dans les 52 circonscriptions consulaires, elle ne changera donc pas le cours de votre vie menée hors des frontières françaises. Elle se réunit deux fois par an, en assemblée plénière à Paris.
Mais que s’est-il donc passé en juin 2009 ?
Le 7 juin 2009, 42987 Français installés dans la circonscription de la côte Est étaient appelés à voter afin de renouveler partiellement l’Assemblée des Français de l’étranger. L’élection a eu peu de succès puisque seuls 5111 électeurs ont pris la peine de voter. Seulement voilà, les résultats ont fait l’objet de recours. Le 16 juin 2010, le Conseil d’Etat décidait donc d’annuler les résultats pour les circonscriptions de Washington et de Mexico. Les 5 conseillers de la circonscription de la côte Est (Boston, New York, Washington, Atlanta, Miami) ont donc dû quitter leur nouveau poste.
Les services du ministère des Affaires étrangères avaient en effet été négligents : ils n’avaient pas été en mesure de vérifier systématiquement la signature des électeurs qui avaient voté par correspondance. Les réactions parmi les candidats étaient contrastées après cette décision, comme l’explique un autre article de French Morning.
Qui est concerné ?
Le Conseil d’Etat a annulé l’élection de 2009 pour deux circonscriptions: celle du Mexique (qui comprend: Belize, Costa Rica, Guatemala, Honduras, Mexique, Nicaragua, Panama, Salvador) et la 1ère circonscription des Etats-Unis. Celle-ci comprend les circonscriptions consulaires d’Atlanta, Boston, Miami, New York et Washington. Ce sont les ressortissants français inscrits dans ces consulats qui pourront voter le 24 octobre, et par internet du 6 au 21 octobre.
Rien n’a été fait pour qu’une telle chose ne se reproduise pas ?
Si bien sûr. Les services du Consulat ont donc tenté de recueillir les signatures des électeurs afin de pouvoir vérifier l’authenticité des bulletins qui seront envoyés par correspondance. 20 000 courriers et courriels ont été envoyés et l’opération se prolongera dans les semaines à venir. Les électeurs devront également compléter un formulaire à renvoyer par la poste au consulat, ou bien par fax ou par e-mail avec la copie d’un document officiel où figure la signature (passeport, carte d’identité). “A la rentrée, nous procèderons à des affichages dans les lieux les plus fréquentés par la communauté française, explique-t-on au Consulat de New York. Chaque intervention publique du Consul général sera l’occasion de rappeler l’organisation de ce scrutin et les modalités du vote.”

Une manif pour les "sublets"

“Veto, Veto!”. C’est le slogan que plus de 500 personnes ont crié le mercredi 21 juillet devant le City Hall de New York. L’objectif: clamer leur indignation contre la loi S6873/A100008. Adoptée par l’Assemblée de l’état de New York, cette loi vise à interdire toute sous location pour une durée inférieure à moins de 30 jours ainsi que les petits hotels surnommés “illegals hotels” qui fleurissent un peu partout dans la ville.
“Un véritable scandale” pour Ignacio Rosa, Manager au Sky Hotel. “C’est non seulement un des seuls moyens de se loger à New York pour les budgets serrés mais c’est surtout des milliers d’emplois qui sont en jeu si la loi passe” accuse le manifestant en colère. Joe Rabinson, Chef de la sécurité de l’hôtel Pennington ne comprend pas “nous générons de l’argent pour la ville de New York, si cette loi passe, la majorité des touristes ne pourra plus venir à New York avec des chambres d’hôtel classique à 300$”. Si ces “hôtels” sont visés par la loi, c’est qu’ils ne sont pas légalement des hôtels: des promoteurs ont racheté des immeuble de logements entiers pour les transformer en chambres d’hôtels, au grand mécontentement des hôtels classiques.
Marie Reine Jézequel, française, Directrice de la société de location aux particuliers NY Habitat est elle aussi venue manifester. “Cette loi a été votée parce que les lobbyistes des grands hôtels ont fait pression, les touristes n’auront plus le choix entre leurs établissements et des possibilités de logement à moindre prix” s’indigne t-elle.
De l’autre côté de la barrière, sur le parvis du City Hall, les associations de défense des locataires manifestent quand à eux en faveur de la loi. Ils accusent les propriétaires de vouloir transformer des immeubles à loyers modérés (« rent stabilized ») en meublés à court terme, excluant ainsi de la ville les locataires les plus modestes.
Pavel Alter, du site de location de courte durée Roots Travel, n’est pas de leur avis. “Le problème de logement à New York n’est pas la faute du short term rental, les locataires n’ont aucun droit social par rapport à leur propriétaire, ils peuvent se faire virer ou voir leur loyer augmenter n’importe quand. Ce qui changerait vraiment le choses serait le renforcement des droits des locataires”.
Le français installé à New York depuis plusieurs années aurait aimé que la décision ne soit pas prise aussi vite “la loi a été votée le 4 juillet en début de soirée sans en avertir personne au préalable!” s’étonne t-il. Avec plusieurs autres organismes de location à court durée comme Hotel Toshi ou Airbnb, ils se sont rassemblés pour ouvrir la discussion sur le sujet et faire appelle au veto du Gouverneur Paterson. Pavel reconnaît qu’il y a eu des excès et rajoute que “c’est pour cela que nous souhaitons la mise en place d’une législation juste qui n’interdise pas mais régule le short term rental”. Pour se faire, ils essayent de diffuser le numéro de téléphone de la mairie au plus grand nombre de personne en désaccord avec la loi et espèrent atteindre les 10 000 appels.
Après deux heures de manifestation, la foule s’est lentement dispersée. Tous attendent le veto du Gouverneur de New York David Paterson qui devrait rendre son verdict avant samedi soir.

L’art est dans la nature

Il faut savourer tous les plaisirs, et celui de partir le matin vers un lieu que l’on ne connaît pas en est un que j’apprécie tout particulièrement.
Juste quelques mots. Ce sont une ou deux phrases assez énigmatiques, prononcées par un voisin de table dans un restaurant de Manhattan, qui avaient attisé ma curiosité. Me voilà ainsi sautant dans un bus, à Port Authority, pour rejoindre Mountainville, sur la rive ouest de l’Hudson. Destination le Storm King Art Center. Avec un nom un peu ronflant comme celui-là, j’avais tout de même quelques craintes, mais bon, pourquoi pas ?
Sortie sans trop de problème de Manhattan en milieu de matinée puis route facile vers le nord-ouest. Arrivée sur place une heure et demie plus tard. Évidemment, comme tous les visiteurs, je suis alors tenté de me diriger vers l’imposante maison située en haut de la colline. Un conseil, presque susurré à l’oreille par un jardinier, m’évite l’erreur et me voilà cherchant un panneau, une flèche ou un plan m’indiquant le sens de la visite. Mais rien, nothing. Et pour cause, les 200 hectares de Storm King Art Center se découvrent au petit bonheur, selon l’inspiration. Et que voit-on au détour d’un chemin, derrière un bosquet ou carrément un bois ou encore de l’autre côté d’une colline ? De monumentales sculptures, par exemple celles d’Alexander Calder, de Richard Serra toujours étonnantes ou encore l’extraordinaire travail de Maya Lin qui avec sa « wavefield » a modelé la nature, à son idée, forcément artistique.
C’est une journée entière que l’on peut ainsi passer dans les champs et les bois, d’une œuvre à l’autre. Quel bonheur de visiter un musée comme celui-ci dans un tel environnement. Manhattan et son tumulte sont bien loin. Ici, pas de sirènes, de moteurs et de climatiseurs, juste la musique parfois émouvante de la campagne et un règlement très strict qui interdit aux enfants de jouer, aux adultes de pique niquer, etc. C’est vrai que l’on a tendance à oublier que Storm King Art Center est un Musée et non un parc d’attractions. On ne peut pas y faire n’importe quoi et, finalement, c’est mieux ainsi car la virginité de la nature y semble préservée pour l’éternité.
J’ai dû, à regret, quitter les vertes pelouses et les allées entre les arbres de Storm King. Je l’avoue, pendant ma longue balade, j’ai souhaité à plusieurs reprises qu’un orage ou à défaut une averse, vienne se soulager au-dessus des sculptures mais rien. Un ciel bleu, limpide. Pas l’ombre d’un nuage pour éclairer différemment les œuvres, pas une goutte d’eau qui glisserait sur le bronze ou le fer de ses structures étranges qui ont merveilleusement trouvé leur place dans la nature de Mountainville. D’où l’idée de revenir à la fin de l’été, puis en automne et même par un jour de grand froid, en plein hiver. C’est ça. Revoir ces paysages et ces sculptures sous le gel ou la neige. C’est sûr, je reviendrai.
Le Storm King Art Center fête cette année son 50ème anniversaire. À cette occasion, des œuvres ont été commandées à une dizaine d’artistes et sont visibles sur place.
Comment y aller ?
Au départ de Port Authority, Coach Usa propose un round trip à 45$ par personne, entrée à Storm King incluse. Départ à 10h00 du matin et retour à NYC à 6h15 pm.
Bien sûr, il est un peu dommage de ne pas pouvoir profiter de la fin de l’après midi sur place, lorsque la lumière se fait plus douce sur les œuvres, mais vous ne raterez pas grand-chose car le Musée ferme à 5.30 pm !!!
En voiture : Palisades interstate Parkway north jusqu’au Bear Mountain trafic circle puis route 9W, route 107 et enfin route 32. Comptez 1h15 de trajet.
Où déjeuner ?
Sur place, ce n’est pas top. Le Storm King Café assure le basic, sans beaucoup plus.D’accord, on ne vient pas là pour faire un repas gastronomique mais tout de même.
Comment se déplacer ?
Trois solutions pour se balader dans les 200 hectares. Un tram qui s’arrête devant chaque œuvre, ça c’est vraiment si vous êtes fatigué. Un vélo de location. Assurément la bonne idée si vous êtes prêts à pédaler gentiment. Enfin, nous l’avons dit, à pied, tranquillement, pour une superbe balade romantico-culturelle.
Un truc à noter ?
Oui,   deux mêmes.
Chercher le remarquable « monumental kiss » de Darrell Petit’s. Deux blocs de granit de 25 et 19 tonnes qui s’échangent un doux baiser.
Et puis, à l’intérieur du bâtiment, le souvenir de Louise Bourgeois, la grande artiste française décédée en mai dernier à New York.
Pour en savoir encore plus avant de vous rendre au Storm King Art Center : www.stormking.org
(Photo: Five Swords, 1976, Alexandre Calder; Calder Foundation, New York)

L'affaire Farewell

Sorti en France en septembre 2009, L’affaire Farewell rassemble devant la caméra de Christian Carion un casting international composé notamment d’Emir Kusturica, réalisateur serbe aux deux palmes d’or, Guillaume Canet et Willem Dafoe (Spiderman, Antichrist). Après Joyeux Noël, Christian Carion met une nouvelle fois en scène une histoire vraie que l’Histoire à oublié avec cette affaire d’espionnage, lorsqu’un colonel du KGB contacte un jeune ingénieur en poste à Moscou afin de communiquer des informations aux services secret français capables de faire tomber le régime soviétique. C’est d’ailleurs parce que cette affaire fut si peu médiatisée que l’acteur américain Willem Dafoe, deux fois nommés aux Oscars, a accepté de faire le film nous confie Christian Carion. “Il voudrait que les américains voient ce film, en particulier les scènes de reconstitution entre Reagan et Mitterand, une partie de la guerre froide qu’ils ignorent complètement.
Si L’Affaire Farewell est présenté comme un film d’espionnage, on est tout de même loin du James Bond: “Dans ce film je voulais présenter les personnages, leur vie privée, car cela explique souvent leur décisions” nous raconte le réalisateur lors de son passage à New York pour le French Cinema Festival, en mars. La référence à L’homme qui tua Liberty Valance annonce aussi la couleur, film d’espionnage certes, mais surtout film de points de vue: “Le dosage des points de vue est important, il s’agit d’une reconstitution historique et je voulais faire un film honnête, ne pas manipuler les spectateurs.” Afin de retrouver l’URSS d’avant la chute du mur, l’équipe du film s’est installée en Ukraine. “Nous avions travaillé principalement avec des russes. Ils nous montraient leurs photos de vacances, et on a vite compris l’atmosphère de l’époque. Tout était gris, leurs souvenirs de Moscou étaient sans couleur.
Côté acteurs, Emir Kusturica est parfait en colonel russe, une langue qu’il ne parle pas, mais on retiendra surtout la performance de Guillaume Canet, qui parvient comme peu à jouer ordinairement des situations exceptionnelles. “Le fait qu’ils soient réalisateurs tous les deux était plutôt positif, car ils comprenaient mon travail et n’ont jamais discuté ma mise en scène” commente Carion, “en revanche, leur méthode de travail est assez différente et cela était déstabilisant pour Guillaume au début du tournage. C’est un acteur angoissé et il a besoin de faire des répétitions, contrairement à Emir qui n’en voyait pas l’intérêt. Mais tout cela à finis par bien fonctionner.”
Autre plus du film, la bande son, sur fond de Queen, comme pour nous rappeler qu’en plus de ces espions et hommes politiques, le rock aussi participait à la chute du mur.
L’Affaire Farewell sort à New York et Los Angeles le 23 juillet avant une sortie progressive dans tous les Etats-Unis.
A New York:
Lincoln Plaza 1886 Broadway;
Sunshine Cinema, 43 Houston Street.
A Los Angeles:
The Landmark Theater; 10850 West Pico; Los Angeles, CA. Tel:  (310) 470-0492
The Playhouse; 673 East Colorado Boulevard; Pasadena, CA 91101. Tel:  (626) 356-7529
Encino Town Center; 17200 Ventura Blvd #121; Encino, CA 91316. Tel:  (818) 981-9811
Regal Westpark – Irvine; 3735 Alton Parkway; Irvine, CA 92626. Tel:  (949) 622-8609

Shopping de rêve

0

Et la semaine shopping commence avec les bijoux. Pourquoi ne pas parer son cou d’un collier The Blue Lagoon à 69$ au lieu de 115$? Ou enfiler une bague Aurora à son doigt pour 33$ au lieu de 55$? Le tout chez Michal Golan où le joaillerie est à moins 40% du 23 juillet au 8 août. 4 Courtland St., nr. Fulton St. (212-227-8557); M–F (11–7), S–Su (11–5). 313 Columbus Ave., nr. 75th St. (212-362-6690); Su–S (11–7).
Et si on préfère se faire plaisir avec petites robes et jolis top, Misorena propose une vente des plus alléchantes: du 19 juillet au 25, hommes et femmes trouveront vêtements et accessoires pour 29.99$. 260 Fifth Ave., nr. 29th St. (212-725-5400); M–F (9–7), S–Su (11–7).
Et puis pour insufler un peu de “bobo attitude” à votre garde-robe, il faut aller chez Bird à Williamsburg où, entre autres, les tops Steven Alan sont à 89$ au lieu de 188$ et les robes Zero + Maria Cornejo à 299$ au lieu de 595$, dans le cadre de leur soldes d’été. Le 29 juillet. 203 Grand St., nr. Bedford Ave., Williamsburg (718-388-1655); M–F (noon–8), S (noon–7), Su (noon–6).
On verse une petite larme en disant adieux à l’un des meilleures spots vintage du Lower East Side. Marmalade Vintage, fermera bientôt ses portes mais vous pourrez toujours vous consoler grâce aux prix de fermeture de la boutique. Au rayon années 80, les shorts imprimés sont laissés à 25$ au lieu de 62$, les petites robes de plages à 25-40$ au lieu de 75-90$.
172 Ludlow St between E Houston and Stanton Sts (212-473-8070, marmaladevintage.com). Thu 22–Mon 26 12:30–8pm.
Les fashionistas seront ravies d’apprendre que Diane T. solde. Grosse démarque sur les vêtements et accessoires de cette boutique avec les sacs “Messenger “de Marc by Marc à 290$ au lieu de 498$, et le must des sandales, Robert de la Clergerie à 275$ au lieu de 640$. 174 Court St between Amity and Congress Sts, Cobble Hill, Brooklyn (718-923-5777). Tue–Fri 11am–7:30pm, Sat 11am–6:30pm, Sun 1–5:30pm. Wed 28–Aug 28.
Pour ceux qui ont loupé les Sample Sales de la marque Rag&Bone la semaine dernière, pas de panique, ils pourront se rattraper pour les soldes de fin de saison de la marque. L’occasion de “shopper” une petite veste en cuir à 748$ (à l’origine le double). Il y en aura aussi pour lui avec des chemises à 120$ au lieu de 240$ ou une veste de blazer à 380$ au lieu de 748$. 119 Mercer St between Prince and Spring Sts (212-219-2204). Fu 22 juillet au 2 août, tous les jours, noon–8pm ,100 and 104 Christopher St between Bedford and Bleecker Sts (212-727-2990) rag-bone.com
Enfin pour ajouter un peu d’exotisme à sa décoration intérieure, la Beyul Asian Antiques pop-up gallery propose entre 30 et 50% de réduction sur ses antiquité d’Asie du Sud-Est : laternes, porcelaines et meubles… 435 Broome St., nr. Crosby St. (917-514-8550); daily (11–7).
Ozal Emier et Adeline Dessons

La fête nationale Belge à New York

C’est le groupe d’enfants Sidewayz qui ouvrira le spectacle. Le groupe flamand De Kreuners se produira pour la premire fois aux Etats Unis et interprétera les titres de son tout nouvel album en live. La chanteuse Wendy Nazare viendra également pour représenter la Wallonie et proposera un medley de ses meilleures chansons.
Comme les années précédentes, un loterie mettra en jeux des billets d’avion, un vélo ainsi qu’un Ipad. Pour les fans de football, une vente aux enchères proposera des maillots signés par tous les joueurs de l’équipe d’Anderlecht ainsi qu’un brunch à vie pour deux dans les établissements Petite Abeille.
Les petits belges pourront se faire maquiller et ouvriront grand leurs yeux devant des sculptures sur ballon. Pas de fête belge sans bons petits plats et bonne bière, il y en aura pour tout le monde!
Belgium Day Celebration
Le 25 juillet au Frying Pan
Pier 66 entre 26th et Westside Highway, New York, NY
Entrée 20$ pour les adultes, gratuit pour les enfants de moins de 12ans.
L’entrée inclut un tee-shirt avec un dessin du gagnant du concours United Belgium. Les 100 premières entrées vendues se verront offrir un billet de loterie.
Plus d’informations, ici

La Restaurant Week joue les prolongations

L’édition Summer 2010 de la Restaurant Week a commencé le 12 juillet pour offrir aux gourmands gourmets un tour du monde gastronomique de deux semaines dans plus de 250 grands restaurants. Et face au succès de l’opération, la Restaurant Week a été prolongée jusqu’au 6 septembre (au lieu du 25 juillet). Encore de longues semaines donc pour profiter de l’offre gastronomique de la Grosse Pomme à peu de frais (24 dollars à midi et 35 dollars le soir). Et notamment le restaurant Adour Saint Regis Park du grand chef Alain Ducasse, inscrit dans le parcours. Ne pas oublier de réserver.
Les restaurants français participant à la Restaurant Week:
Adour Saint Regis Park, Artisanal, Bar Boulud, Benoît Restaurant and bar, Brasserie, Brasserie 8 1/2, Brasserie Ruhlmann, Café Boulud, Café Centro, Cafe D’ Alsace, Capsouto Freres, Carlyle Restaurant, Chez Josephine, Marseille, db Bistro moderne, DBGB Kitchen and Bar, Le Perigord, Les Halles Downtown, Les Halles Park Avenue, Le Perigord, The Modern – Bar Room, Nice Matin, Nougatine at Jean Georges, Opia, Orsay, Petrossian – New York, SHO Shaun Hergatt, Steak Frites Union Square, Terrace in the Sky.
NYC Restaurant Week, du 12 au 6 septembre. Pour plus d’informations et réserver, cliquer ici.

La "French Touch" des Penelopes débarque à New York

L’electro-rock française rocks, et ce n’est pas The Penelopes qui vous diront le contraire. Vincent Trémel et Axel Basquit, le duo du groupe parisien, débarquent à New York pour une série de deux concerts et un DJ set à Manhattan et Brooklyn.
Découverts par Agnès B en 2005, le groupe enchaîne depuis concerts, participation à des festivals et tours dans le monde entier.
Le 30 juillet à partir de 23h au Piano’s
158 Ludlow at Stanton, New York, NY
Entrée gratuite avant minuit, ou 10$
Le 31 juillet au Rock Shop (début de soirée)

249 Fourth Ave., Brooklyn, NY 11215
Le 31 juillet au Church Lounge du Grand Tribeca Hotel (pour un DJ set)

2 Avenue of the Americas, New York, NY

Phoenix au Madison Square Garden

Surfant sur la vague des groupes français comme Daft Punk ou Air, Phoenix a réussi à prouver que les Français étaient capables d’écrire en anglais les meilleures chansons pop du moment. Ecoulés à 350 000 exemplaires à l’étranger, leurs deux premiers albums sont un véritable carton mondial. Pas de doute sur le fait que leur concert sera pris d’assault par des milliers d’amateurs de la légendaire “french touch”, une bonne raison pour courrir aller acheter vos places dès maintenant.
Phoenix
Le 10 octobre 2010 à 8pm
Madison Square Garden, 7th Ave & 32nd Street, New York, NY 10001
Tickets ici

Kusmi Tea dans l’Upper East Side

Rachetée en 2003 par l’entrepreneur français Sylvain Orebi, la très branchée marque de thé russe continue de propager sa positive attitude malgré un contexte économique difficile. Dépoussiérée, colorisée, et repositionnée, Kusmi tea est devenu en quelques années le thé à la mode, en particulier chez les femmes. Le bien-être du corps et de l’esprit grâce aux vertus du thé, le tout vendu dans un packaging qui pique les yeux, s’avère être un positionnement réussi puisque la marque affiche aujourd’hui un chiffre d’affaire de 7,5 millions d’euros.
Fondée en 1867 par Pavel Michailovitch Kousmichoff à Saint Petersburg, la maison a tout de suite hérité d’une image de produit de luxe en étant le fournisseur officiel de la famille du Tsar. Une implantation à Paris en 1917 a ensuite permis une exportation du thé aux arômes d’agrumes vers l’Europe notamment vers Londres et Berlin.
La marque vieille de 140 ans n’a pas hésité à utiliser des couleurs “flashy” et des noms qui suscitent la curiosité pour être « cool » et coller à l’air du temps. Le mélange Detox purifie le corps et l’esprit, Sweet Love stimule les sens et Be Cool, une combinaison sans caféine, aromatisée à la réglisse et menthe poivrée, calme et apaise.
Avec cette nouvelle adresse New Yorkaise, Kusmi Tea prend une longueur d’avance sur ses concurrents français tels que Mariage Frères, Dammann Frères et le Palais des Thés qui n’ont pas encore ouvert d’enseigne aux Etat-Unis.
Kusmi tea
1037 Third Avenue (61st Street)
Aussi disponible chez Dean and Deluca, Zabar’s, Balducci’s et Citarella.

Hommage à l'actrice Edwige Feuillère au Fiaf

Le Fiaf a présenté tout au long du mois de juillet une sélection des films d’Edwige Feuillère (1907–1998), la “first lady” du cinéma français des années 40 et 50. Ces films capturent les différents jeux de cette actrice mythique qui a travaillé avec les plus grands réalisateurs de son temps. Le Monde écrivait à propos de la comédienne qu’elle pouvait être “en même temps Marlène Dietrich comme Irène Dunne ou Greta Garbo”.
Le dernier film proposé le 27 juillet sera Julie de Carneilhan, réalisé par Jacques Manuel en 1950.Adaptation cinématographique d’un roman de Colette, il raconte l’histoire d’une femme fraîchement divorcée, prête à tout pour reconquérir son ex-mari.
Florence Gould Hall / au Tinker Auditorium
55 East 59th Street
Projections à 12h30, 16h et 19h30
Tickets
FIAF Membres Gratuit ($2 advance tickets)
Non membres $10
Etudiants avec ID $7
Pour acheter vos tiquets, c’est ici