Des scènes classiques et contemporaines recréées par une centaine de volontaires dans un décor exceptionnel en plein air fascineront et divertiront comme chaque été depuis 1933.
Venez vivre ou revivre des chefs d’œuvre intemporels et régaler vos sens !
Pageant of the Masters / Festival of Arts
650 Laguna Canyon rd., Laguna Beach, CA 92651
800-487 3378
Renseignements sur foapom.com
Tous les soirs a 20h30
Entrée à partir de $15
Reservations sur foapom.com/order/tickets 1
Eat, Drink, & Be Merry
Où fêter le Bastille day?
– Elysian Park, le 11 juillet
Pour la neuvième année consécutive, la fête nationale française est célébrée au Elysian Park ce dimanche 11 juillet. De midi à 21h, venez profiter de nourriture préparée avec soin, de bon vins comme on les aime, d’attractions amusantes et divertissements en tout genre ! Sont au programme : tournois de pétanque, courses à pied, marchés artisanaux, tombolas incluant un voyage pour Paris à gagner, performances d’artistes, chanteurs et comédiens, et bien d’autres encore. Se mettront en scène de grands musiciens tels que la chanteuse Destenee et son groupe « 2Morrow », les danseurs tahitiens Fetia Rangi, le chanteur de R&B Tim James, la chanteuse auteur compositeur Astrid Chevalier ainsi que le musicien Franco –Américain Xavier Nathan.
Aussi, spécialement pour l’événement, le célèbre ballet américain de Los Angeles ABLA vous réserve un spectacle époustouflant : douze danseurs mélangeant styles classique et contemporain, présenteront un ballet original en espérant faire hommage à la culture française.
Coût : 5$ et gratuit pour les enfants
Lieu : Elysian Park, Monticello lodge, Los Angeles, CA 90012
Info: www.bastilledaylosangeles.com
– French Tuesdays, le 14 juillet
Cette soirée co-organisée par le Consulat Français, TV5 Monde et French Tuesdays devrait attirer du monde mercredi soir prochain. De 20h à 2h00 du matin, de la musique mixée par DJ Yuri se fera entendre au Pasific Design Center, en plein Hollywood. Il y aura en effet des concerts live, mais aussi des jeux et divertissements organisés afin de vous combler au plus au degré ! Le public attendu doit avoir au moins 21 ans et le dress code de la soirée est au choix « business attire » ou « bleu blanc rouge ». Un conseil : achetez vos billets dès maintenant !
Coût : 30$ à l’entrée et 15$ en ligne
Lieu : Pacific Design Center, 8687 Melrose Ave, West Hollywood, CA 90069
Info : http://frenchtuesdays.com/events/la071410/
– Bastille day, le 16 juillet
Cet événement préparé spécialement par l’Alliance Française est une tradition à Los Angeles. Un brin d’Histoire de France sera narrée et commémorée dans une ambiance paraît-il très française. L’histoire de la prise de la bastille, la révolution française, l’Hymne de la Marseillaise… L’alliance Française aura également de quoi vous mettre l’eau à la bouche avec à disposition du vin, des boissons ainsi que des plats français. La soirée aura lieu de 19h à 20h vendredi prochain, à ne pas louper.
Coût : gratuit, réservation conseillée
Lieu : Alliance Française, 10390 Santa Monica blvd Suite 120, Los Angeles, CA 90025
Info:http://www.learnhowtospeakfrench.org/culturalevents/currentevents.html
– San Diego, le 11 juillet
Ce dimanche de 11h à 16h, venez annoncer en beauté la semaine du 14 juillet au Westgate hotel, et déguster un champagne gouteux devant la finale de la coupe du monde de foot pour commencer. Ensuite vous pourrez observer une levée du drapeau français devant la Maison de France, ou encore profiter d’une vente de cookies en forme de tour Effel au Balboa Park. Cet événement annoncera une semaine spéciale où les restaurant français partenaires de l’alliance française organiseront des menus atypiques avec tirages au sort pour gagner des billets d’avion intercontinentaux.
Coût : 49$ au Westgate hotel
Lieu : 1055 Second Avenue,
San Diego, CA 92101
Info : http://www.france-sandiego.org/sdfacc-events/upcoming-events.html
– Santa Barbara French Festival les 17 et 18 juillet
A l’occasion de la Fête Nationale du 14 juillet, Santa Barbara revêtira les couleurs tricolores et Oak Park, métamorphosé en Champs de Mars, vivra l’espace d’un weekend au rythme des troubadours, jongleurs et accordéonistes. La majestueuse Tour Eiffel et la Statue de La Liberté se partageront la vedette dans ce jardin français! De 11h à 19h, les amoureux du spectacle se verront divertir par l’ivresse du French cancan, l’exotisme des danseuses marocaines et tahitiennes ou encore les traditionnelles danses folkloriques.
La chanson française sera bien évidemment à l’honneur et fera danser les festivaliers sur des airs d’Edith Piaf et Maurice Chevalier.
Que serait une fête française sans gastronomie? Baguettes, crêpes, quiches, escargots, ratatouille, soupe à l’oignon, poulet à la provençal et café au lait seront au menu, sans oublier un morceau de fromage et un bon verre de vin! Tous pourront admirer le talent des peintres de Montmartre et admirer le traditionnel défilé des caniches.
Les théâtres de marionnettes et les conteurs d’histoires amuseront les enfants; les plus téméraires pourront escalader le Mont Blanc, rencontrer Madeleine et Astérix et danser le cancan. Venez nombreux partager un moment inattendu et célébrer l’incontournable fête française, la plus grande de la côte ouest des Etats-Unis! Vous serez peut-être l’un de nos heureux gagnants….N’oubliez pas votre béret et votre bonne humeur !
Côut: gratuit
Lieu: Oak Park, Santa Barbara, CA 93105
Info: 805-564 PARIS (7274) ou www.Frenchfestival.com
Une sculture française au Design Center of the Americas
C’est au Design Center of the Americas (DCOTA) que l’artiste Morgane Tschiember dévoilera son installation résolument contemporaine le 15 juillet. Elle sera présentée après un travail de 7 jours pour la mettre en place dans la salle de l’Atrium.
La sculpture intitulée Stars and Stripes avait été commandée par Charles Cohen, propriétaire du DCOTA. L’œuvre «reflète tout à fait la personnalité de l’artiste française, concernée par la pureté des formes, des matériaux et des couleurs » explique Helen Varola, Commissaire de l’installation au DCOTA. Conçue exclusivement pour cette salle, l’installation restera dans l’Atrium.
À première vue, Stars and Stripes est une sorte de cascade de lignes colorées flottant dans l’espace. Mais en examinant d’avantage le projet , on remarque un motif en étoile. Les bâtons sont peints avec des couleurs brillantes afin que les bandes dispersées se chevauchent. «Le travail de Morgane est quelques chose d’unique, elle est capable de créer des formes que je n’avais jamais pu voir auparavant» explique Helen Varola.
Née à Brest, en France, Morgane Tschiember vit et travaille à Paris. Diplômée de l’ESNAB (Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts) à Paris en 2002, elle a remporté le Prix Paul Ricard en 2001 et a participé à plus de 60 expositions individuelles et collectives aux quatre coins du monde. Elle a déjà participé à de nombreux projets aux Etats Unis ce qui lui a valu la chance d’être repérée par le DCOTA.
Installation Stars and Stripes, à partir du 15 juillet au Design Center of the Americas
1855 Griffin Road, Daniela Beach FL 33004
Plus d’infos sur http://www.dcota.com/
De la danse au cinéma
Apres un rassemblement “Happy Hour” dès 6pm, le public pourra profiter de la projection d’un classique, de Dirty Dancing a Footloose, et s’inspirer de certains pas de danse pour la suite des rejouissances. Après la projection, la salle se transforme en piste de danse avec l’aide de DJ Pauer.
• Le 8 Juillet – Dirty Dancing
• Le 22 Juillet – Breakin ‘2: Electric Boogaloo
• Le 12 août – Saturday Night Fever
• Le 26 août – Footloose
Gusman Center, 174 East Flagler Street, 305-372 – 0925.
Prix: 10 $
Plus d’infos ICI
Les Monaco Boys' Choir à Miami
Composé de 30 garçons âgés de 8 ans à 18 ans, le Chœur des Garçons de Monaco a encore une fois choisi l’Amérique du Nord pour sa tournée d’été annuelle. Ils se produiront à Miami les 24 et 25 juillet.
Leur répertoire musical est vaste et comprendra des œuvres de Charpentier, Bach, Mozart ou encore Mendelssohn. Des chansons folkloriques françaises et monégasques seront également interprétées. Petit clin d’œil aux Etats Unis, les enfants chanteront des hymnes patriotiques américains comme God Bless America ou America the Beautiful. Pour l’anecdote, le choeur aura l’honneur de chanter lors du très attendu futur mariage du Prince Albert de Monaco récemment fiancé.
Concerts gratuits
Le 24 juillet à 7h30pm; Wertheim Performing Arts Center, Florida International University, 11200 SW 8th Street, Miami
Le 25 juillet à 12pm, St Hugh Catholic Church, 3460 Royal Road, Miami
Le 25 juillet à 4pm, Plymouth Congregational Church, 3400 Devin Road, Coconut Grove
http://www.lespetitschanteurs.mc/en/video/video-new-2.html
Le grand splash
Holiday Inn Midtown: la plus conviviale
Conviviale mais tout de même $60 la journée… Pour ce prix, vous avez accès à la piscine au 11ème étage du Holiday Inn sur West 57th in Clinton. Mieux vaut arriver tôt et y aller en semaine pour avoir une chaise longue. $60, en liquide seulement. Serviettes et casiers fournis. Apportez votre cadenas. 440 West 57th Street, Clinton; (212) 581-8100, holidayinn.com; tous les jours. 10 am à 6 pm.
Le Parker Meridien: la plus chic
A quelques pas de l’Holiday Inn, la piscine sur le toit du Parker Meridien (au 42ème étage) offre la plus belle vue sur Central Park, le Metropolitan Museum of Art (et son installation de bambous sur le toit cet l’été) ainsi que la Hudson River. Ne soyez pas surpris si vous croisez une célébrité : Barack Obama y a été aperçu piquer un tête avant d’etre président. La piscine est entourée de baies vitrées mais vous pouvez bronzer sur l’une des trois terrasses recouvertes de gazon artificiel. Vous êtes très haut et ça tape. Allez régulièrement vous rafraîchir dans l’eau est à 28 degrés. Le “pass” journée est à $100. Le premier arrivé est le premier servi donc mieux vaut appeler à l’avance. Vous pouvez commander à manger au bord de la piscine. Compte tenu du prix du “pass”, vous préférerez peut-être le délicieux cheeseburger à $7.50 de Burger Joint dans le lobby de l’hôtel. pass journée pour la piscine $100 (avec casier et serviettes, apportez votre cadenas), $190 pour le “Jour entier de bien-être” qui inclut un massage de 90 minutes, membership annuel à $2,000. 119 West 56th Street, Manhattan; (212) 708-7340, parkermeridien.com. Toute l’année Mon–Fri 6am–10:45pm, Sat–Sun 8am–8:45pm.
Le Grace Hotel: la plus brésilienne
Si vous aimez le genre piscine d’hôtel sans pour autant vider totalement votre compte en banque, celle du Grace Hotel est le compromis idéal. Pour 30$ à partir de 17h, vous avez accès à la piscine mais aussi droit à deux boissons. Dans un cadre coloré et musical, vous pourrez siroter des martinis fruits de la passion en grignotant des nachos ($15). En semaine, le lieu est plutôt rock indépendant mais il accueille des DJs les week-ends. Ne ratez pas les nuits brésiliennes (8pm–2am, dernier jeudi du mois), avec ses rythme latino et ses caipirinhas. Ouvert toute l’année et tous les jours de 5pm à 2am, sauf le mercredi de 5pm à 10pm. 125W 45th St, entre 6th et Bway Ave, 212 354 2323, room-matehotels.com
Gansevoort (Meatpacking): la plus jetset
Allez dans le Meatpacking et grimpez jusqu’au 15ème étage du bâtiment pour avoir vue sur les gratte-ciel et l’Hudson River tout en barbotant dans l’eau à 28 degrés. Gansevoort Meatpacking NYC propose un package au prix extravagant de $250 la journée avec accès piscine jusqu’au 16 Septembre. Mais rassurez vous, pour ce prix là vous aurez droit à: un cours de sport comme le “Core Fusion”, un soin ou massage, l’accès à la salle de fitness et piscine, un cocktail et un petit sac (avec bouteille d’eau, crème solaire, serviette blanche épaisse, brumisateur Evian et Red Bull). Vous êtes parés pour flamber. Appelez à l’avance. Serviettes et casiers à clés fournis. $250 plus tax. La piscine est ouverte tous les jours de l’année, de 7am à 11pm. 18 Ninth Avenue, près de 13th St. hotelgansevoort.com; 212 206 6700.
Gansevoort Park
Gansevoort débarque dans le quartier de NoMad (North of Madison) avec un nouvel hôtel de 249 chambres. La piscine sur le toit sera réservée aux clients de l’hôtel pendant la journée et ouverte au public le soir. Au Plunge Bar + Lounge, vous pourrez manger un “lobster roll” ou encore un sandwich “ice cream”. Ouverture prévue le 26 Juillet. Au coin de 29th St et Madison Avenue.
Millennium UN Plaza Hotel : la plus diplomatique
Envie de faire des brasses à l’abris du soleil? Dirigez-vous vers Millennium UN Plaza Hotel où vous pourrez vous baigner dans une piscine intérieure pour $40 la journée. Tenue correcte exigée. La reine d’Angleterre est dans les parages… Serviettes et casiers avec clés fournis. United Nations Plaza, 44th Street between First and Second Avenues, Manhattan; (212) 702-5016, millenniumhotels.com; Monday, Thursday, Friday and Saturday, 7 a.m. to 10 p.m.; until 6 p.m. Tuesday, Wednesday and Sunday.
Mais New York offre bien entendu tout un ensemble de piscines publiques pour ceux qui veulent aller se baigner en toute simplicité. Menacées par les coupes budgétaires de la ville, elles ont finalement été sauvées à la dernière minute et sont ouvertes jusqu’à Labor Day (le 6 septembre). Pour une liste complète, voir ici. Notre sélection:
Astoria pool (Queens)
Rendez-vous à Astoria Park pour une brasse dans la plus grande piscine de la ville (100 mètres de long!). La piscine est historique : sa construction date des grands travaux du New Deal dans les années 30. Aujourd’hui une population hétéroclite de familles, célibataires afflue pour faire des brasses ou manger des hot dogs ($2) et des frites ($2.50) au snack bar. On y entre gratuitement. Il faut apporter un cadenas solide (on ne nous laisse pas entrer avec un petit cadenas à clé) et venir sans biens de valeur. La piscine est ouverte de 11am à 3 pm et de 4pm à 7pm, au bout de ligne N, 19th St entre Ditmars Blvd et Hoyt Ave dans le Queens (718 626 8623)
Lasker pool
La Lasker Pool allie baignade et verdure puisqu’elle est située dans Central Park. Attention, la piscine est bondée le week-end et le niveau sonore est très elévé. Elle est également gratuite. Même système : il faut apporter un cadenas solide. Vous n’avez pas le droit de garder votre téléphone portable au bord de la piscine, sous peine de risquer une amende de $250. Ouverte tout l’été jusqu’au week-end de Labor Day. Ouverture du bassin tous les jours de 11m à 3pm et de 4pm à 7pm. Entre 106th et 108th Sts (212 534 7639)
Red Hook pool
Brooklyn pourrait bien être votre “best bet” (meilleur pari) quand il s’agit de piscine. Vous pouvez par example faire des longueurs dans ce bassin olympique de plus 100m de long et 30 de large. Evitez les jeunes nageurs bruyants et prenez-vous pour un champion en y allant aux horaires réservés à la natation (7–8:30am, 7–8:30pm).Pensez à emmener vos lunettes de soleil et crème solaire, il n’y pas de zone ombragée. Vous pouvez emprunter le ferry, gratuit lui aussi, pour vous y rendre. Sinon, par le métro, prenez la ligne F ou G jusqu’à l’arrêt Smith/9th St. La piscine est ouverte tous les jours de 11am à 3pm et de 4pm à 7pm. Red Hook Parf, 155 Bay St (Henry St).
Douglass & Degraw pool
Toujours du côté de Brooklyn, vous avez une chance d’avoir la piscine pour vous si vous allez à la “D&D pool” en semaine. Thomas Greene Playground, Nevins St between DeGraw and Douglass Sts, Gowanus, Brooklyn; 718-625-3268, nyc.gov/parks; 11am–3pm, 4–7pm; free). Profitez ensuite des happy hour à Canal Bar. Vous l’avez bien méritée. (Canal Bar, 270 Third Ave between President and Union Sts, Park Slope, Brooklyn; 718-246-0011, canalbarnyc.com).
Guide de l'éducation en français à NY
Il n’y a pas si longtemps, les parents qui souhaitaient donner une éducation en français à leurs enfants avaient le choix entre 3 établissements, tous privés. En quelques années, l’offre a explosé: écoles privées, programmes publiques bilingues, cours du soir… Les options sont désormais très nombreuses. Pour vous aider à vous y retrouver, French Morning recense les différentes possibilités pour parfaire ou apprendre la langue de Molière et donne la parole à des parents d’élèves.
1ère partie: Les établissement homologués par l’Education Nationale française
-1ère partie: Les établissements homologués par l’Education nationale française
-2ème partie: Les écoles publiques avec programme bilingue
-3ème partie: Les écoles privées non homologuées
-4ème partie: Les cours du soir et solutions alternatives
Les cours de français de l’Oncle Sam
Une énorme image de la France, les mots “French class” en gros et en devanture d’un petit local au coin de deux rues sans histoire. Forcément, ça se remarque. Encore plus en plein cœur d’un quartier italien. Lorsque Sam Maher a ouvert en mai dernier son mini-centre de langue SamTeachesFrench (STF) en plein cœur de l’enclave italienne de Williamsburg (dans le Nord de Brooklyn), une résidente de longue date qui se promenait dans la rue l’a interpellé. Il raconte leur échange.
N’en déplaise à son interlocutrice, quelques mois plus tard, les cours de français de Sam Maher ne connaissent toujours pas la crise. Depuis près de deux ans, cet Américain, « French nerd » autoproclamé, a su profiter de l’absence, à Brooklyn, de structures d’enseignement du français visant les adultes pour se créer une oasis tricolore fleurissante. SamTeachesFrench compte aujourd’hui 500 étudiants (cinq fois plus que l’an dernier), répartis en quatre niveaux (le 4eme étant le plus difficile) de cours collectifs, particuliers et d’ateliers, et propose même à partir de cet été des séjours d’immersion à Paris et Montréal. Pour couronner le tout, Sam Maher a inauguré officiellement son nouveau centre, au coin de Manhattan Avenue et Ainslie Street, le 24 juin.
Sam Maher analyse son succès.
Brooklyn dans son ensemble a longtemps été le parent pauvre de l’enseignement du français à New York. Si l’offre de cours pour enfants est en train de s’étoffer dans le public comme dans le privé, les bataillons de jeunes adultes américains passionnément francophiles que le phénomène de gentrification a conduits de l’autre côté de la East River ces dernières années ont été confrontés à un vrai vide à leur arrivée. Leurs seules options: des cours privés parfois pas très pros ou le FIAF, trop loin et trop cher pour certains.
Il y a deux ans, Sam Maher identifiait cette demande inassouvie. Ce diplômé de la New School, ancien de l’Alliance française de Paris et de l’Institut catholique (et accessoirement fan de Christophe Maé), a commencé SamTeachesFrench dans son modeste deux-pièces à Williamsburg. A sa grande surprise, la première année, pas moins de 100 étudiants s’inscrivent, pratiquement tous du quartier. Un an plus tard, installé dans son nouveau local tapissé de plans de Paris, il recrutait deux professeurs, Ségo Marchand et Léa Perret, pour faire face au boom des inscriptions. Les deux françaises ne sont pas surprises pas le succès des cours.
La petite entreprise ne semble pas avoir pâti du fait que Sam Maher n’est pas français lui-même. Au contraire. Pour Lauren Jacobs et Chris Omueti, tous deux étudiants de niveau 3, apprendre la langue avec un Américain est même un atout.
Sam Maher voit l’avenir avec sérénité. Il envisage à terme de transformer son centre en véritable labo de langue, avec cabines audio pour ceux qui souhaiteraient continuer à améliorer leur français en dehors des cours. Les voisins italiens n’ont pas fini de se plaindre.
Pour plus d’infos visiter le site ici
Sarkozy/Merkel : Je t'aime, moi non plus
Ce n’est pas la première fois ! Derrière les beaux sourires angéliques et poignées de main, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy n’en sont pas à leur première discorde. C’est encore au sujet de l’Europe que les avis divergent. D’un côté Angela Merkel, Chancelière de l’Allemagne est exigeante sur la stabilité, la rigueur budgétaire et une Banque européenne qui se concentre sur une faible inflation tandis que le Président français favorise une discipline plus souple et souhaite mettre l’accent sur la promotion de la croissance économique. « Malgré leurs différences, ils arrivent tout de même à faire des compromis» raconte Steven Erlanger du New York Times. Et si ils y arrivent, c’est peut être grâce à Herman Von Rompuy, le Président du Conseil Européen qui «a été un intermédiaire discret et apaisant» entre les hauts fonctionnaires européens «qui ne s’aiment pas trop» plaisante le journaliste du New York Times.
Dans le Wall Street Journal, Markus Walker rappelle les dernières «disputes du couple Merkel-Sarkozy». Plan de sauvetage de la Grèce, annulation en dernière minute d’une réunion prévue à Berlin en juin dernier, «la seule chose qui unit le couple est peut être son impopularité dans les sondages» se moque le journaliste. Ce qui les éloigne peut être est leur tempérament. Nicolas Sarkozy est connu comme «le lapin Duracell qui bombarde les dirigeants européens d’initiatives à n’en plus finir», alors que la Chancellière allemande est «Madame Non, qui prend des décisions après en avoir étudié toutes les facettes» s’amuse Markus Walker. Incompréhension générale entre ces deux chefs d’Etat pourtant du même âge (ils ont tous les deux 55 ans), Angela Merkel a tout de même essayé de comprendre son homologue français «en regardant des vieux films français de Louis de Funès», grâce auxquels «elle sait maintenant imiter sous le regard amusé de ses collègues allemands, le langage du Président français, le corps crispé quand il est agité» ironise l’article du Wall Street Journal.
«La France se lance dans une grande expérience» raconte encore une fois Steven Erlanger du New York Times. «Elle veut diversifier l’écrasante majorité blanche dans les grandes écoles» explique le journaliste. Le gouvernement français souhaiterait pousser à plus de 30% le pourcentage de boursiers dans les grandes écoles (plus de trois fois le ratio actuel), «un chiffre qui se heurte à la préoccupation des grandes écoles qui craignent la colère chez les Français puisqu’il va à l’encontre d’un idéal français d’une méritocratie aveugle à la race, la religion et l’ethnicité» explique Steven Erlanger. «Le problème n’est pas l’étroitesse de l’élite mais son auto satisfaction» critique le journaliste. Il reprend les dires de Richard Descoings, Directeur de Sciences Po Paris, «ceux qui passent les tests sont extrêmement intelligents et astucieux, mais la question est : êtes-vous créatif? Êtes-vous prêt à prendre des risques? Mener une bataille? Ce sont des qualités rarement testées dans les examens».
Encore un nouvel épisode à la saga de l’été « des petites économies » du gouvernement français. Après l’augmentation de l’âge de la retraite, l’annulation de la garden party du 14 juillet, William Horobin du Wall Street Journal mentionne la lettre envoyée par François Fillon, Premier Ministre français, à tous ses ministres «leur demandant de limiter le personnel qu’ils emploient, ainsi que le nombre de véhicule qu’ils utilisent de manière à éviter d’être « ostentatoires » dans l’exercice de leurs fonctions publiques ». Dimanche après midi c’était deux ministres juniors qui démissionnaient après les scandales financiers dévoilés dans la presse. Les deux punis sont Alain Joyandet, Secrétaire d’État chargé des relations avec les pays francophones qui avait pris un jet privé pour se rendre aux Antilles pour la modique somme de 110 000 euros et Christian Blanc, Secrétaire d’état au grand Paris qui s’était fait offrir pas moins de 12 000 euros de cigares au frais de l’état (ou de la princesse) ! Mais attention, «il a accepté de les rembourser après» se moque le journaliste du Wall Street Journal. Avec deux démissions en une journée, le remaniement ministériel prévu à l’automne devrait peut être être avancé de quelques mois…
L'ex pirate devenu millionnaire
Petite moustache, cheveux mi-long, lunettes et tenue décontracté, Jérôme Rota a le look de l’informaticien, ou plutôt, du “geek”, comme on dit aux Etats-Unis. Et de fait, ce Montpelliérain de 34 ans a un ordinateur entre les mains depuis l’âge de huit ans. Mais derrière l’homme fluet à l’accent du sud inimitable se cache l’inventeur du DivX, une technologie de compression vidéo qui a radicalement changé la consommation de films sur Internet à partir de l’an 2000.
Tout est parti d’une période galère où le jeune homme était en recherche d’emploi. Après des études d’électronique-informatique industrielle, “qui ne me plaisaient pas trop”, l’étudiant se décide pour des cours d’histoire de l’art à la fac. Au final et après un parcours hétéroclite, Jérôme Rota se retrouve à travailler dans la production audiovisuelle à faire des effets spéciaux. Il réussit à allier ses deux passions de l’informatique et de la création.
“Etant intermittent du spectacle, il fallait constamment que je montre mes réalisations pour trouver du travail”, explique-t-il, “mais tout ça, c’est avant l’ère des DVD et des graveurs, j’avais le choix entre la VHS – pas l’idéal niveau qualité – et d’autres formats très chers comme le Betamax”. Il se frotte alors au code et trouve un format idéal qui permet de compresser la vidéo sans perdre en qualité.
C’est en 1999 que Jérôme Rota invente le DivX en modifiant un système de compression développé à l’époque par Microsoft, le MPEG-4. Mais le géant informatique ne tarde pas à réaliser la vulnérabilité de son codec et y place rapidement des systèmes de protection afin d’en limiter son utilisation. Il en faut plus pour décourager Jérôme Rota, qui passe des soirées afin de résoudre l’équation qui donnera naissance au DivX.
Le DivX est à la vidéo ce que le mp3 est à la musique. C’est grâce au DivX que l’on peut aujourd’hui télécharger des séries sur le Net dans une qualité irréprochable. Grâce à lui encore que les internautes s’échangent des films sur des réseaux peer-to-peer ou les transportent dans leur petite clé USB. “Là où ça a vraiment décollé, c’est quand quelqu’un a découvert comment copier les contenus des DVD, ensuite, le format DivX a permis de les faire circuler très rapidement sur le net”, souligne-t-il.
Jérôme Rota devient en l’espace de quelques mois un véritable héros dans le monde souterrain des sites de peer-to-peer. Mais il conserve son anonymat et se fait appeler “Gej” dans les forums de discussion, “un surnom qui veut dire “fou fou” en occitan”, sourit-il, “tout le monde avait des nicknames à l’époque.” La vague DivX ne tarde pas à arriver jusqu’aux oreilles d’un entrepreneur américain qui débauche Jérôme de son Languedoc-Roussillon natal.
A l’été 2000, le jeune homme de 24 ans raccroche sa veste d’intermittent du spectacle et s’envole pour les Etats-Unis. Il fonde avec l’ancien vice-président de mp3.com Jordan Greenhall l’entreprise DivXNetworks à San Diego en Californie. “Je n’avais pas particulièrement envie d’aller vivre aux Etats-Unis”, indique-t-il, “mais les choses se sont faites comme ça, et ici tout va plus vite”. Un article sur DivX publié dans le Wall Street Journal attire l’attention des Etats-Unis sur la start-up qui n’a pas de difficultés à récolter des fonds.
L’objectif est alors de se débarrasser de la réputation sulfureuse d’une technologie encourageant la duplication pirate de films. “Je savais dès le début qu’il n’y aurait pas de business model si DivX était basé sur le piratage”, acquiesce d’ailleurs Jérôme Rota, qui travaille d’arrache-pied pour amadouer les studios hollywoodiens. Fort d’une base importante d’utilisateurs à travers le monde, Jérôme Rota base la stratégie de son entreprise sur le “licensing” : il conclut des accords commerciaux avec les grandes entreprises d’électronique. Aujourd’hui, 94% des lecteurs de DVD sont capables de lire les formats DivX, et cela a fait de Jérôme Rota un homme riche. Son entreprise frôle en 2008 les 80 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Aujourd’hui, l’avenir du DivX passe par Hollywood, qui avait d’abord tenté d’éliminer ce gêneur en le menaçant de procès. DivXNetworks souhaite devenir le fournisseur technologique des diffuseurs de vidéo à la demande, qui seraient protégés par des verrous anti-piratage grâce à la septième version du DivX. Mais ce défi sera relevé par d’autres puisque Jérôme Rota tourne désormais la page. “Après 10 ans, il était temps de passer à autre chose”, reconnait-il. DivX vient d’être racheté en juin, pour plus de 300 millions de dollars par Sonic Solutions, une entreprise de la Silicon Valley. Quant à Jérome, il a déjà trouvé sa place au sein d’une nouvelle start-up dans le domaine de l’informatique décisionnelle. “J’adore cette atmosphère pleine d’enthousiasme et d’idées inhérente aux start-ups”, se réjouit-il, ravivé par ce nouveau départ.
Caravan Palace au Poisson Rouge
Si le Tango a son Gotan Project, le Jazz Manouche a enfin trouvé son Caravan Palace. Le groupe basé à Paris s’est fait connaître sur scène en enchaînant concerts et festivals en France dans un premier temps, puis dans toute l’Europe. Leur premier album très attendu sort en octobre 2009 et offre au groupe sa première nomination aux Victoires de la Musique. En passe de devenir le meilleur exportateur de musique français, Caravan Palace traverse désormais les continents et présentera son “électro Swing ” à New York le 8 juillet.
Le 8 juillet à 22h00 au Poisson Rouge, 158 Bleecker Street – (212) 505-3474
Plus d’infos ICI