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Beyond, la magie de la danse

Créé par le danseur et acrobate Aurélien Roulin, BEYOND est un hommage à sa propre vie. C’est le rêve d’un homme en quête d’amour qui au fil du temps se transforme en réalité. Ce périple l’emmènera autour du monde grâce à la magie de la danse.
C’est au travers de sublimes acrobaties aériennes que le thème des 4 éléments est abordé.
La musique originale du chanteur compositeur français Emmanuel Moire, les costumes et la décoration « glamour » donnent une touche romantique à ce spectacle haut en couleurs.
Où : El Portal Theatre, 5269 Lankershim Blvd., North Hollywood, CA 91601 tel : 818-508 4200 (Steve Shedd)
Quand : du 1 juillet au 1 aout 2010 à 20h30 (19h00 les dimanches) (Soirée de Gala à 19h00)
Plus d’infos : Renseignements sur http://www.elportaltheatre.com/
Tarifs : $35 – $55 (à l’exception du 2 juillet, $100 et du 14 juillet, $75), réservation au 818-508 4200 ou 866-811 4111 et sur http://www.elportaltheatre.com/
Bénéficiez d’une réduction de $5 sur chaque billet en prononçant le code « PARIS » par téléphone ou par internet.
(Les groupes de plus de 20 personnes bénéficieront d’une réduction de $10 sur chaque billet.)
(Mardis et mercredis : $35, jeudis aux dimanches : $55, soirée de gala avec champagne, hors d’œuvre et desserts : $100, 14 juillet avec vin et hors d’œuvre : $75)

Toutes les douleurs de la France

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Ce sport est stupide de toute façon” titrait le New York Post au lendemain de la défaite américaine face au Ghana lors des huitième de finale de la coupe du monde. Une façon d’exprimer la frustration d’une nation qui semblait à peine découvrir les joies du football. Pour le New York Mag, tout ce boucan autours de la coupe du monde est tout de même un peu excessif: « Quand tout sera fini, presque tout le monde sur terre – ou du moins les fans de 31 des 32 nations participantes – se sentiront aussi nuls que nous. Parce que si vous ne gagnez pas la finale, vous rentrez chez vous perdant. Ensuite il faut attendre quatre longues années pour devenir fou à nouveau (si vous êtes qualifié). Quatre années au cours desquelles tant de choses peuvent arriver. »
Que les choses changent avant la prochaine Coupe du Monde, c’est ce qu’espèrent les Français pour lesquels la pilule est difficile à avaler. Dans la presse américaine, après l’aspect guignolesque des événements de la semaine précédente, on insiste principalement sur la violence des réactions médiatiques et politiques autours du fiasco. “Les joueurs de l’équipe à majorité noire ont été qualifiés de «chefs de gangs» et de «voyous», ils sont accusés de manquer de respect à la nation“. Même si ce n’est pas l’intention de ces réactions précise le Los Angleles Times du 26 juin, ces commentaires amènent à la haine raciale puisqu’ils associent les joueurs de l’équipe aux problèmes des ghettos français. Cités dans l’article du quotidien, ainsi que dans le New York Times du 24 juin, les propos d’Alain Finkielkraut mettent le doigt sur le problème: “Les Bleus sont “un miroir terrible” de la société française.” Selon le quotidien new yorkais, «il y a un aspect plus troublant de la réaction à cette défaite, qui a mis l’accent sur le manque de patriotisme, de valeurs partagées et l’honneur national dans une équipe avec de nombreux membres qui sont noirs ou métisses, issus de l’immigration. » Pourtant, « en 1998, l’équipe française qui a remporté la Coupe du Monde a été largement louée pour son caractère multiethnique – black, blanc, beurre – et considérée comme le symbole d’une nation plus diversifiée. » Les deux quotidiens ironisent: en même temps que les résultats de l’équipe de France étaient toujours plus mauvais, les partis politiques d’extrême droite, Front National en tête, ont montré un regain de popularité.« La composition raciale de l’équipe française a longtemps été un problème à l’extrême droite, même dans un pays où tous les Français sont des “citoyens” censés avoir des droits égaux. Des 22 hommes qui composent l’équipe de France, 13 sont des hommes de couleur. »
Le journal français Le Monde fait parler de lui depuis quelques semaines dans les médias américains. Un article du New York times de Steve Erlanger daté du 28 juin raconte la difficile reprise du journal. Deux groupes sont en lice pour en reprendre le contrôle. D’un côté, un groupe favorisé par les journalistes constitué de Matthieu Pigasse, banquier chez Lazard et éditeur du magazine culturel Les Inrockuptibles, de Xavier Niel, fondateur d’une entreprise de télécommunications appelé Iliade, et de l’industriel Pierre Bergé. De l’autre, Claude Perdriel, le propriétaire du Nouvel Observateur dont la candidature a été rejointe par France Télécom, le groupe espagnol Prisa, qui publie le journal El País mais surtout « soutenue par Nicolas Sarkozy » souligne le journaliste. Il rappelle que « Pierre Bergé était l’un des conseiller de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international, considéré comme le rival le plus probable à Nicolas Sarkozy pour les élections présidentielles de 2012 ».
Mais les journalistes du Monde ont voté à 90% contre la candidature de Mr Perdriel qui s’est finalement retiré de la course, « ils craignent de perdre le contrôle au profit d’un groupe d’investisseurs soutenus par le président français » explique Steven Erlanger. Après plusieurs scandales autour de Nicolas Sarkozy plaçant des proches à la tête de grands organismes de presse ou de médias, le président français est à nouveau pointé du doigt dans cette affaire, “l’intervention directe de Nicolas Sarkozy dans une affaire qui n’a rien à voir avec le gouvernement, c’est la vente d’un journal indépendant à un groupe privé, ça a profondément choqué le comité de rédaction,” raconte un journaliste qui a préféré garder l’anonymat.
La garden party est officiellement annulée. Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il voulait réduire de façon significative le train de vie des fonctionnaires de l’état. Pour William Horobin du Wall Street Journal,  « il s’efforce de montrer l’exemple au milieu des plans pour réduire le déficit public de la France ». Le journaliste explique que le gouvernement français a « récemment donné des détails sur la façon dont il avait l’intention de réduire le déficit de l’état. Il sera de 8% du produit intérieur brut cette année, de 6% en 2011 atteindre les 3% en 2013. » En tout les coûts devraient être réduits de 10% d’ici à 2013, il y a des efforts à faire !
Le journaliste du Wall Street Journal  plaisante sur le passé plus ou moins « bling bling et  du Président au style de vie somptueux ». Dans le Washington Post, un article d’Edward Cody titre  “la coupe du monde ajoute aux douleurs de la France“. Et des douleurs il y en a. Le journaliste rappelle que « la Garden Party avait coûté aux contribuables près d’un million de dollars l’année dernière rien qu’en champagne et amuses bouche », une belle somme! Il semblerait que les temps changent… Et pour cause, en plus de la Garden Party c’est aussi la chasse présidentielle qui passe à la trappe cette année. Elle sera remplacée par de fades battues de régulation. “Chaque euro public doit être un euro utile et légitime“, a déclaré M. Sarkozy. Reste à savoir si les commandes pour la fête n’ont pas déjà été passées et surtout payées. Effet d’annonce ou véritable restriction budgétaire, le doute plane…
Adeline Dessons et Anne-Lise Fernandez

Bastille Day à Miami

CELEBRATE BASTILLE DAY à L’Alliance Française:

Cette année la fête commencera le 13 juillet grâce à l’Alliance Française. Dès 18h30, vous pourrez gratuitement assister à un concert de Tangi Colombel et Farida, qui chanteront une sélection des chansons les plus populaires de l’hexagone. Des boissons et gourmandises provenant du Buena Vista Deli seront également en vente sur place.
Entrée Gratuite
Lieu: Alliance Française South Florida, 618 SW 8th Street – Miami, FL 33130
Plus d’infos: 305.859.8760 ou www.afmiami.org

BASTILLE DAY CELEBRATION avec les French Tuesdays:

Le 14 juillet, les French Tuesdays prennent la relève et ouvrent les festivités dès 16h00 à La Piaggia avec activités en tous genres: Pétanque, jeux de plage, dégustation de crêpes et autres gourmandises françaises. Cette année, les French Tuesdays ont choisi une thématique tropézienne et un dress code Bleu-Blanc-Rouge. A 22h, la tombola mettra en jeu deux billets aller-retour pour Paris avec Open Skies et sera suivie d’un feu d’artifice sur une musique de Jean-Marc Halimi.
Dress Code: Saint Tropez et les couleurs du drapeau tricolore (bleu, blanc, rouge).
Entrée: Sur Guest List avant 21h, RSVP: [email protected]. A partir de 21h, l’entrée est à $20.
Pour réserver une table: 786 718 2930
Lieu: La Piaggia, 1000 South Pointe Drive, Miami Beach FL 33139

Où jouer au foot à New York?

Urban Soccer, le leader new-yorkais du foot indoor et outdoor, organise tournois et championnats tout au long de l’année à travers Downtown Manhattan. A vos feuilles de matches ! Pour plus d’infos, visiter le site d’Urban Soccer.
New York Coed Soccer propose une série de tournois pendant l’été à Brooklyn (Williamsburg), Manhattan (Lower East Side, Chelsea…) et dans le Queens (Long Island City) pour garçons et filles. Attention : il faut créer un compte pour voir le calendrier des tournois.
– Vous rêvez d’une augmentation suite à une passe décisive à votre patron ou d’impressionner vos collègues de bureau avec vos reprises de volée en lucarne? La New York Corporate Co-Ed Indoor Soccer League est pour vous. Cette ligue réservée aux équipes d’entreprises accepte actuellement les inscriptions pour un tournoi d’été qui débute le 6 juillet. Sinon, rassurez-vous, il y en aura d’autres.
– Le NYC Soccer collective organise des tournois coed et masculins tout au long de l’année.
NYC Soccer promet de vous remettre en forme à moindre prix: à 50 dollars l’inscription, difficile de faire mieux! Des ligues co-ed et masculines sont organisées à chaque saison. Les matches ont lieu à Randall’s Island, entre l’hôpital psychiatrique et la voie de chemin de fer aérienne. Il suffit d’avoir le nez sur le ballon pour ne pas se laisser distraire par la beauté du paysage!
– Le spécialiste du sport co-ed ZogSports organise des tournois (cinq joueurs et trois joueuses par équipe) à Manhattan et Brooklyn. Une partie des revenus des inscriptions est reversée à une association.
– Les inscriptions pour les tournois d’été d’Ultimate rec sont également ouvertes ! Équipes co-ed ou masculine à huit contre huit ou onze contre onze sont la règle.
– Pour mêler Histoire et foot, rendez-vous au Cosmopolitan Soccer Club, dont le tournoi homme huit contre huit a été fondé en 1923 ! Pour plus d’infos sur ces tournois co-ed et masculins, visiter le site .

La gratuité en ligne de mire

La gratuité des Lycées français de l’étranger est-elle une mesure d’égalité ou une ‘subvention aux privilégiés’? Promesse électorale de Nicolas Sarkozy, la mesure n’a jamais été populaire auprès des élus français. Elle coûte cher, très cher. Le remboursement des frais de scolarité des élèves de citoyenneté française atteint cette année 41 millions d’euros. Et encore la mesure ne s’applique-t-elle pour l’heure qu’aux élèves des classes de Seconde à Terminale. Si elle devait être étendue à toutes les classes, comme le prévoyait initialement le projet de Nicolas Sarkozy, le coût exploserait.
La grogne atteint même les députés de l’UMP. Deux d’entre eux, Jean-François Mancel et André Schneider ont co-signé avec le socialiste Hervé Féron un rapport parlementaire rendu public ce mercredi. Ils préconisent purement et simplement la suppression de la mesure et la redistribution des crédits vers les bourses ou les subventions aux établissements. Les députés pointent du doigt l’effet d’aubaine, qui permet à des familles qui ont les moyens de payer les frais de scolarité de bénéficier du remboursement.
Mais le débat n’est pas clôt pour autant. Une bataille des rapports s’annonce. En avril, Nicolas Sarkozy a en effet commandé un autre rapport sur le sujet à deux élues UMP, Geneviève Collot, députée de l’Essonne et Sophie Joissains, sénatrice des Bouches du Rhône. Elles sont notamment venues en voyage d’étude à New York début juin, où elles se sont rendues au Lycée Français, mais ont aussi découvert des “solutions alternatives” tels les programmes bilingues des écoles publiques new-yorkaises. Leur rapport doit être remis au Président de la République dans les tous prochains jours. De source familière avec leur travail, les deux élues semblaient s’orienter vers un blocage de la mesure aux classes déjà concernées (de la Seconde à la Terminale), mais n’envisageraient pas une suppression. Elles pourraient également s’orienter vers une prise en compte des revenus des familles pour plafonner le remboursement.
Le débat s’annonce virulent, sur fonds de rigueur budgétaire. Difficile pour beaucoup d’élus de justifier une mesure qui, vue de France, apparaît “comme une subvention à des privilégiés”. Rendant compte du rapport, le Parisien parlait par exemple des “grands patrons du CAC 40” qui mettraient leurs enfants dans les Lycées Français de l’étranger, ceci alors qu’aucun patron du CAC 40 ne vit à l’étranger…Les frais de scolarité (aux alentours de 23 000 dollars à New York) apparaissent exhorbitants vus de France, où même les écoles privées sont pour l’essentiel très bon marché (les enseignants étant payés par l’Etat).
A noter que, depuis cette année, le remboursement est déjà plafonné au montant des frais de scolarité de l’année 2007-2008. Les augmentations intervenues depuis sont donc à la charge des familles. Par ailleurs, cette mesure, qui s’applique aux établissements reconnus par l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) ne concerne que les élèves de citoyenneté française. Ceux qui n’ont pas la nationalité doivent payer les frais de scolarité. A New York, seuls 40 % des élèves ont la nationalité française.

Un nouveau Conseiller culturel français à NY

Antonin Baudry, actuel Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle à l’Ambassade de France en Espagne remplacera Kareen Rispal, à la tête des Services culturels français aux États-Unis, dont le QG est à New York. Le remplacement interviendra « fin août, début septembre », selon un porte-parole à New York.
J’ai aimé chaque seconde, chaque minute de ma mission. J’ai été extrêmement honorée d’exercer cette fonction,  dit Kareen Rispal à French Morning. Je souhaite à Antonin Baudry tout le succès possible. Il réussira fort bien, il connait le réseau et a toutes les qualités pour réussir.
Ancien conseiller du Premier Ministre Dominique de Villepin sur les questions de culture et d’économie internationale, Antonin Baudry dirige les Services culturels français en Espagne, établis à Madrid, depuis octobre 2006. Normalien, il s’est illustré par le lancement en 2007 à Madrid de DeMon, un pôle de création artistique franco-espagnol, puis, en juin 2010, de Mod’art Madrid, une école de mode franco-ibérique calquée sur le modèle de Mod’Art International basé à Paris.
A New York, il devra notamment gérer le dossier sensible de la vente du prestigieux immeuble dans lequel sont installés les services culturels, sur la Vème avenue, et que le Ministère des Affaires étrangères envisage de vendre dans le cadre de la “rationnalisation” de son patrimoine immobilier.
Kareen Rispal était la deuxième femme à occuper le poste de Conseiller culturel depuis sa création aux États-Unis. Ses cinq années à la tête des Services culturels de l’Ambassade, un réseau d’une centaine de personnes à travers le territoire qui assure le rayonnement culturel et intellectuel de la France aux États-Unis, ont notamment été marquées par l’expansion de l’apprentissage du français, la promotion de formes d’expressions artistiques contemporaines et d’artistes français émergents dans un pays où les clichés poussiéreux sur la France ont la vie dure. Le tout en période de crise. On retiendra en particulier le lancement, en octobre 2008, d’un audacieux festival de cultures urbaines « I kiffe NY » quelques mois après la parution dans Time Magazine d’un article controversé sur « la Mort de la culture française ». “Je n’ai pas de regrets, on a fait beaucoup de choses” dit-elle.
Kareen Rispal quitte la diplomatie pour aller dans le prive. Elle occupera, dit-elle,  sans donner plus de precisions, “des fonctions de direction dans une entreprise du CAC 40 en France.

Cours du soir et solutions alternatives

Les Afters Schools

L’after school constitue une solution efficace pour des enfants scolarisés la journée dans un établissement américain. Ayant lieu de une à deux fois par semaine, ces cours de français ont vocation à socialiser l’enfant dans un milieu francophone, lui donner des bases solides de vocabulaire, de grammaire et d’orthographe française et lui faire apprécier l’apprentissage de la langue.

-L’association EFNY http://www.efny.net/

Créé il y a 6 ans, l’Education Française à New York regroupe les parents qui désirent que leurs enfants puissent pratiquer le français au dela de la simple maîtrise de l’oral. Elle organise des cours dans huit public schools de New York.  Elle offre un enseignement des programmes de français sous la forme de cours, groupes de jeu et de projets afin d’améliorer leur niveau écrit et surtout de socialiser en français avec d’autres francophones. L’enseignement est axé sur les compétences en écriture (la grammaire et l’orthographe) mais aussi sur l’histoire/géographie francophone. De plus, c’est une vraie communauté francophone, un journal ” La Gazouillette” est publié, fait par et pour les enfants et de nombreux évènements sont organisés comme des picnics l’été.  Chaque école a des groupes, horaires, tarifs, professeurs , et contraintes différentes.
Catherine, maman de Nathalie 4 ans: ” Ma fille n’avait absolument aucune envie d’apprendre le français et aujourd’hui elle est très fière. Grâce aux afterchools, elle se sent à l’aise avec le vocabulaire et surtout ne se sent pas seule avec ses petits copains qui l’entoure, ce qui est important je pense pour un enfant qui jongle avec deux nationalités. Le fait que la EFNY soit une association bénévole renforce la communication, tout le monde peut participer à l’organisation des évènements, et à le désir de la faire évoluer et grandir. Nous avons tous un but commun de rendre la EFNY de plus en plus sérieuse. Un dernier point je pense que le plus important et le developpement de mon enfant et quand je vois son sourire à la sortie et les soirées avec ses copines françaises je suis rassurée.”
Les 8 écoles qui offrent des “after-school” EFNY:
-PS41 (Greenwich Village), 116 W 11th St. NY NY 10011. Tel: 212 675 2756
-PS363 (East Village), 121 East 3rd Street New York, NY 10009. Tel: 212 387 0195
-PS58 (Carroll Gardens) 330 Smith Street Brooklyn, NY 11231. Tel: 718 330 9322
PS10 (Park Slope), 511 Seventh Avenue Brooklyn, NY 11215. Tel: 718 965 1190
-PS59 (Midtown East), 228 E 57th street, New York, NY 10022. Tel: 212 752 2998
-P.S. 234 (Downtown) 292 Greenwich Street, New York, NY 10007. Tel: 212 233 6034
-P.S. 183 ( Upper East Side) 419 East 66 Street , New York, NY 10021. Tel: 212 734 7719
-P.S. 84 ( Upper West Side) 32 West 92nd Street, New York, NY 10025. Tel : 212 799 2534

-French ABC http://www.thefrenchabc.com/

21-31 New Milford Avenue, Dumont, NJ 07628.
Tel: 201 338 8320
L’école est ouverte depuis 2007 ( Lire ici) et propose des cours de français sous forme d’activités extrascolaires. Elle s’adresse à des enfants de 3 à 12 ans et plus. Les classes sont organisées par âge et par niveau. L’école propose des afterschool de 4h à 5h30 une fois à deux fois par semaine (mercredi et vendredi), et aussi le samedi. Le côut est de 335$ (un jour par semaine) et 435$ (le samedi).
Xavier, papa de Sophie 9 ans : “Ma fille est scolarisée dans une école américaine, je pense qu’il est très important qu’elle apprenne le français pour ouvrir son esprit mais aussi pour ne pas être perdue si un jour on rentre en France. J’aime beaucoup the French ABC pour des raisons pratique car c’est à côté de chez moi mais aussi parce-que les afterschools sont à la fois sérieux et amusants pour les enfants. C’est toujours très compliqué d’imposer des heures de cours en plus à ses enfants mais une fois les premières semaines passées, ma fille se rendait avec beaucoup de plaisir. Elle s est fait des nouveaux amis, dans le même cas qu’ elle, ils peuvent donc se soutenir.”

-Parlez-vous français http://www.parlez-vous-francais.com/

21 Normandy Heights Road, Morristown, NJ 07960.
Tel: 973-457 4306
“Parlez-vous français” est une association à but non lucratif créée en janvier 2007. Elle propose 2heures de cours par semaine et compte aujourd’hui plus de 100 élèves de 2 ans et demi à 15 ans. Les élèves sont répartis en 15 classes : petite section, moyenne section et grande section. A chaque inscriptions, les élèves passent un test afin de définir leur niveau. Le programme est basé sur l’éducation nationale, et compte beaucoup de devoir à la maison adapté aux besoins de chaqu’un. Le prix est d’environ 1000$ pour 36 heures de cours.
Caroline, maman de Colin 13 ans: “Mon mari est américian et souhaitait scolariser notre fils dans une école américaine. Je tenais absolument que mon fils apprenne ma langue maternelle. Forcément au début, il n’était pas du tout content de prendre des cours en plus, mais maintenant il se sent fier de pouvoir parler une nouvelle langue et s’amuse même à me parler vite français pour afin que mon mari ne comprenne pas.”

-IBS Brooklyn:

L’International Brooklyn School ( Lire Ici ) propose des afterschool de 3 ans à 9 ans. Les horaires: le jeudi de 3.30pm à 4.30pm pour les 3 à 5ans, et de 4.30 à 5.30 pour les 6 à 9 ans. Les cours de football en français sont le vendredi de 3.30 à 4.15 pour les 3 à 5 ans et de 4.15pm à 5pm pour les 5 et 6 ans. Les prix pour ces afterschools varient entre 200 et 250$.

-Le FIAF

Language Center Office
22 East 60th Street
3rd floor
646 388 6612
Le centre culturel français organise des afterschools de 90 minutes une fois par semaine et le samedi pour les 5 à 17 ans. Les classes sont divisées en 4 niveaux.
Ces cours sont conçus spécifiquement pour les étudiants qui parlent déjà français et fréquentent des écoles américaines. Les cours sont axés sur la lecture, l’écriture, le vocabulaire et surtout la culture francophone. Les prix varient, allant de 360$ à 970$.

-BE Lingual! http://www.besmarterbelingual.com/

Jersey City (1 Mac Williams Place – Hamilton Park Montessori School), Hoboken, Bayonne et Edgewater
Tel: (201) 656 4089 / (917) 535 6995
« Be Lingual! » est une Afterschool proposant des cours de français, à Jersey City, Hoboken, Bayonne et Edgewater. En plus du français, l’école propose également l’enseignement du chinois et de l’espagnol. Les élèves ont entre 5 et 8 ans, et sont répartis en deux classes: une grande maternelle et un CP. L’objectif de Be Lingual est de permettre aux enfants français scolarisés dans le système américain de pouvoir réintégrer le système français le plus facilement possible. Les cours sont partagés en trois semestres de dix semaines, à raison d’un cours d’une heure et demi par semaine. Un semestre coute 360$.
Clémence, maman de Boris, 7 ans: « Boris prend des cours d’une heure et demie par semaine à Be Lingual depuis maintenant deux ans. Il a fait beaucoup de progrès depuis et commence à se sentir autant à l’aise en français qu’en anglais. Pour nous, il est important qu’il garde un bon niveau de français et ne prenne aucun retard scolaire, dans le cas où nous rentrerions en France. Be Lingual propose des prix tout à fait raisonnables et le format d’apprentissage est très intéressant. Boris ne voit pas ces cours comme une contrainte, ce n’est pas vraiment l’école mais une activité extra-scolaire. De plus, comme d’autres langues y sont enseignées, cela apporte une ouverture d’esprit aux enfants, l’envie d’apprendre d’autres langues étrangères. »
(Page suivante: par correspondance et online).

Eva Longoria, amoureuse de la France

Il existe des rumeurs qui disent que vous songez à vivre en France, comme d’autres stars hollywoodiennes d’ailleurs, est-ce exact ?
Oui, nous allons sans doute s’y installer quand Tony aura fini sa carrière ici. Il a joué dans l’équipe d’Asvel, à Lyon. On s’installera donc sûrement dans cette region. J’adore la France. A vrai dire, je suis tombée amoureuse du pays avant même de rencontrer mon mari ! Je veux que mes enfants parlent le francais et l’espagnol.

Parlez-vous vous-même français ?
Un petit peu (en francais, ndlr)…

Y a-t-il un lien entre votre amour pour ce pays et celui pour la cuisine ?

Oui, j’ai créé deux restaurants, l’un à Hollywood, l’autre à Las Vegas, car j’adore cuisiner, j’adore manger, cela va ensemble. Ouvrir un restaurant était comme une extension de ma cuisine et de ma salle à manger. Je cuisine tous les jours pour ma famille, mes amis… Donc pourquoi ne pas amener mes recettes à un plus large niveau ? Je fais de la cuisine mexicaine et internationale, car depuis que je vis avec Tony, j’ai appris l’art des sauces à la francaise.

Votre famille a elle-meme immigré, du Mexique vers les Etats-Unis. A quand cela remonte-t-il ?
C’était en 1610. On est la 11ème generation. Mais il reste une forte influence de la culture mexicaine chez moi.

Vous avez recemment repris des études universitaires sur les latinos, pourquoi ?
Parce que je suis une avocate de la cause des latinos, des droits civiques. Je me posais beaucoup de questions sur la persistance des injustices. La seule facon de comprendre cela, et pour savoir où aller, est de savoir d’où l’on vient, en tant que communauté. Je voulais en savoir davantage sur l’histoire des Latinos en Amérique.
Qu’y apprenez-vous exactement ?
Vous savez, l’histoire des chicanos est essentiellement celle de la lutte mexicano-américaine, de la civilisation précolombienne à l’ère moderne. Donc cela couvre toute la période des Toltèques et des Aztèques et à celles  de la première et de la seconde guerre mondiale, de la guerre du Vietnam, de la guerre de Corée, de l’Alena (Accord de libre echange nord americain, ndlr) et evidemment la question de l’immigration contemporaine.
Quelle est votre opinion sur cette loi controversée visant les immigrés, votée en Arizona et applicable dès cet été, qui incite les autorités à faire des contrôles d’identité au faciès ?
J’y suis tout à fait opposée. Son seul intérêt est de remettre la question à l’ordre du jour.  Mais cela va cibler de nombreux Américains d’origine mexicaine, des gens comme mon père qui ont la peau marron mais vivent là depuis des générations ! Cela va créer une sorte de chasse basée sur la race, la couleur de peau. Quelque chose doit être fait, certes, mais ce n’est pas la bonne solution. Par ailleurs, c’est une question qui doit être reglée au niveau fédéral, au risque de provoquer des migrations inter-Etats : les migrants vont se diriger vers les Etats les plus accueillants, et ceux-ci vont se trouver face à des flux incontrôlables. Et puis l’Arizona, c’était jadis le Mexique. Ce n’est pas les gens qui ont traversé la frontière mais la frontière qui les a traversés.
Dans vos films en cours de production, vous jouez justement des personnages de latina, loin de la femme inactive et insatisfaite que vous incarnez dans Desperate Housewives, pouvez-vous en parler ?
L’un s’appelle Cristiada, c’est un film sur les cristeros, un mouvement de rébellion des catholiques contre le gouvernement anti-clérical pendant les années 1920 au Mexique. Je joue aux côtés d’Andy Garcia, son épouse. En ce moment, je poursuis avec un film intitulé A Town Without Men, tiré d’un livre colombien et réalisé par l’Argentine Gabriela Tagliavini. J’incarne la maire d’une ville fictive d’Amerique du sud, où les hommes sont partis à la guerre. Ce film s’intéresse à la vie des femmes et la façon dont elles se sont organisées pour vivre sans les hommes. C’est une « dramédie » noire.

Vous êtes aussi productrice executive de Harvest, un documentaire sur les travailleurs dans les champs…
Oui, il doit sortir en août normalement. C’est un documentaire sur les enfants que l’Amérique exploite, aujourd’hui, et dont personne ne sait rien. J’ai rencontre Dolores Huerta il y a plusieurs années, la dernière icône vivante en matiere de droits civiques, elle m’a ouvert les yeux sur ce problème. Un quart de la nourriture que nous mangeons aux Etats-Unis est produite par le travail d’un enfant. Il y a beaucoup, beaucoup d’enfants dans les champs… Des jeunes qui vont au lit parfois affamés, alors qu’ils nourrissent la plus riche nation du monde.

Le festival Sud de France chez Benoit

Dans le cadre du festival Sud de France, le  bistro Benoît propose une carte éphémère jusqu’au 3 juillet. Ce sont des plats imaginés par le chef étoilé Jean Marc Boyer du restaurant Le puit du Trésor à Lastours qui seront servis. Les vins choisis par le vigneron Gontran Dondain du Château Cabezac seront également proposés à la dégustation. L’occasion de s’échapper quelques heures pour retrouver toutes les saveurs de la région Languedoc Roussillon !
Jusqu’au 3 juillet chez Benoit, 60 West 55th Street New York, NY 10019
Retrouvez tous les événements du Festival Sud de France sur http://www.festival-suddefrance.com/New-York.62.0.html

La Vache qui Rit sur les pâturages d’Amérique

Remplacer le traditionnel cheese cream par une portion de Vache qui rit sur le bagel du matin: c’est le défi ambitieux lancé par Eric de Poncins lors de son arrivée aux États-Unis. «Je vous le conseille, c’est délicieux», assure le patron des Amériques de Bel, le 3e groupe fromager français, derrière Lactalis et Bongrain. Eric de Poncins sait être convaincant. Il a su persuader la famille Fiévet, descendante du fondateur Léon Bel et propriétaire majoritaire de la marque, que le Nouveau Monde était un marché d’avenir. «Quand j’ai été embauché chez Bel, il y a 10 ans, les Amériques en général et les États-Unis en particulier, n’étaient pas dans la stratégie du groupe. J’étais convaincu du contraire
Eric de Poncins était déterminé à traverser l’Atlantique. Un peu par goût du voyage, très prononcé chez cet ingénieur agronome de 48 ans. Avec un grand-père secrétaire général de Total, un père dans des organismes internationaux tels que l’ONU et la Banque Mondiale et une mère d’origine hollandaise, le virus de l’ailleurs a été pris au berceau. Son attachement pour les États-Unis date de 1987, lors de son VSNE effectué à New York au sein du cabinet d’audit Mazars, son premier employeur. « Deux années super. J’étais jeune marié, ma femme travaillait pour Lalique à Manhattan, on a adoré. » Il a poursuivi les voyages: en Europe de l’Est pour Pernod Ricard, au Maghreb et au Moyen-Orient pour Bel, à chaque fois à des postes de responsable de développement. Et depuis 2007, il a retrouvé les États-Unis, avec tout un continent à conquérir.
The Laughing Cow n’y était pourtant pas inconnue. Les boîtes rondes en portions triangulaires sont vendues aux États-Unis depuis 1970. Mais pendant des années, les ventes étaient réalisées dans une logique d’exportateur. « En gros, on vendait pour les expats français. Ce n’est plus du tout la stratégie actuelle », déclare Eric de Poncins. « Bel Americas a été créé il y a 3 ans à New York pour animer les activités de la zone. Cette structure chapeaute Bel USA installé à Chicago, Bel Canada à Montréal et, depuis 18 mois, Bel Mexico dans la capitale mexicaine”. Deux françaises dirigent les filiales canadienne et mexicaine, mais Eric de Poncins a choisi un Américain pour diriger la filiale étasunienne. « Quand Bel USA va voir Walmart pour lui demander de distribuer nos produits, il vaut mieux qu’il soit américain. C’est une question de culture. Et puis, c’est plus facile pour recruter des talents locaux. »
Dans chaque pays, il a fallu identifier clairement la cible: l’enfant au Canada – comme dans la grande majorité des pays – et la famille au Mexique (La Vaca que ríe est vendue en boîtes de 3 ou 4 étages de 8 portions). Aux États-Unis, la cible est atypique. « Notre consommateur ici est en fait une consommatrice », explique Eric de Poncins, « une jeune femme âgée de 28 à 35 ans, active gagnant 86.000 $ par an, sportive et conduisant une Luxus 230. » 30% de croissance de The Laughing Cow sont réalisés sur cette cible. Pourquoi un profil féminin si précis? « En 2004, on a vu nos ventes exploser, de façon vraiment soudaine. On a évidemment cherché à comprendre pourquoi et nous nous sommes aperçus que le Dr Arthur Agatston, auteur du best seller South Beach Diet, incorporait une portion de The Laughing Cow light dans ses recettes diététiques. Nous ne le savions même pas! » Une formidable publicité (gratuite) pour Bel qui a donc surfé sur cette vague diététique, avant la retombée du soufflet commercial en 2005-2006. Reste que l’habitude a été prise pour bon nombre de consommatrices américaines, devenues, depuis, la cible privilégiée. La publicité télévisuelle ne met en scène que des jeunes femmes, aucun enfant n’apparaît, contrairement aux campagnes canadienne et mexicaine.
Si les États-Unis sont de gros consommateurs de fromages, ce sont aussi les premiers producteurs au monde et ils exportent peu.  La production est essentiellement destinée au marché intérieur. La concurrence est donc rude pour Bel. La grande rivale de La Vache qui rit est Philadelphia de Kraft. Difficile d’attaquer le Goliath de l’agro-alimentaire sur son terrain. Ce qui explique les réticences, pour le moment, d’implanter Kiri, autre marque phare de Bel mais concurrent « encore plus direct » de Philadelphia. « Nous n’avons pas les moyens de contrer la machine Kraft », estime Eric de Poncins, ajoutant, non sans fierté: « mais on vient de passer devant le géant américain sur le marché du snacking! » Cette stratégie visant à s’imposer sur le secteur du snacking sain est favorisée par la présentation des produits Bel en portions, atout majeur pour la pâte blanche crémeuse, un brin collante. Idem pour les Mini Babybel avec leur coque en cire réclamant une faible conservation au frais. D’énormes campagnes d’affichage et d’offres d’échantillons sont organisées depuis 3 ans dans les stations de ski nord-américaines pour promouvoir les fromages faciles à emporter. Boursin, la 3e marque commercialisée en Amérique, est à part. Le fromage frais aux herbes, racheté à Unilever fin 2007, se positionne lui sur le marché de l’entertainment, secteur en pleine croissance.
Le fromager français ne réalise que 12% de ses ventes outre-Atlantique, contre 47% en Europe de l’Ouest. « Mais cette année, les États-Unis vont devenir le 2e centre de profit de la marque, derrière la France », affirme le boss, avec la sensation de gagner petit à petit son pari. « Être le patron des Amériques est un job que j’ai vraiment voulu. Et je n’ai pas de regret. » Eric de Poncins a le sourire… laughing seems to be good for him!

Toutes les douleurs de la France

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Ce sport est stupide de toute façon” titrait le New York Post au lendemain de la défaite américaine face au Ghana lors des huitième de finale de la coupe du monde. Une façon d’exprimer la frustration d’une nation qui semblait à peine découvrir les joies du football. Pour le New York Mag, tout ce boucan autours de la coupe du monde est tout de même un peu excessif: « Quand tout sera fini, presque tout le monde sur terre – ou du moins les fans de 31 des 32 nations participantes – se sentiront aussi nuls que nous. Parce que si vous ne gagnez pas la finale, vous rentrez chez vous perdant. Ensuite il faut attendre quatre longues années pour devenir fou à nouveau (si vous êtes qualifié). Quatre années au cours desquelles tant de choses peuvent arriver. »
Que les choses changent avant la prochaine Coupe du Monde, c’est ce qu’espèrent les Français pour lesquels la pilule est difficile à avaler. Dans la presse américaine, après l’aspect guignolesque des événements de la semaine précédente, on insiste principalement sur la violence des réactions médiatiques et politiques autours du fiasco. “Les joueurs de l’équipe à majorité noire ont été qualifiés de «chefs de gangs» et de «voyous», ils sont accusés de manquer de respect à la nation“. Même si ce n’est pas l’intention de ces réactions précise le Los Angleles Times du 26 juin, ces commentaires amènent à la haine raciale puisqu’ils associent les joueurs de l’équipe aux problèmes des ghettos français. Cités dans l’article du quotidien, ainsi que dans le New York Times du 24 juin, les propos d’Alain Finkielkraut mettent le doigt sur le problème: “Les Bleus sont “un miroir terrible” de la société française.” Selon le quotidien new yorkais, «il y a un aspect plus troublant de la réaction à cette défaite, qui a mis l’accent sur le manque de patriotisme, de valeurs partagées et l’honneur national dans une équipe avec de nombreux membres qui sont noirs ou métisses, issus de l’immigration. » Pourtant, « en 1998, l’équipe française qui a remporté la Coupe du Monde a été largement louée pour son caractère multiethnique – black, blanc, beur – et considérée comme le symbole d’une nation plus diversifiée. » Les deux quotidiens ironisent: en même temps que les résultats de l’équipe de France étaient toujours plus mauvais, les partis politiques d’extrême droite, Front National en tête, ont montré un regain de popularité.« La composition raciale de l’équipe française a longtemps été un problème à l’extrême droite, même dans un pays où tous les Français sont des “citoyens” censés avoir des droits égaux. Des 22 hommes qui composent l’équipe de France, 13 sont des hommes de couleur. »
Le journal français Le Monde fait parler de lui depuis quelques semaines dans les médias américains. Un article du New York times de Steve Erlanger daté du 28 juin raconte la difficile reprise du journal. Deux groupes sont en lice pour en reprendre le contrôle. D’un côté, un groupe favorisé par les journalistes constitué de Matthieu Pigasse, banquier chez Lazard et éditeur du magazine culturel Les Inrockuptibles, de Xavier Niel, fondateur d’une entreprise de télécommunications appelé Iliade, et de l’industriel Pierre Bergé. De l’autre, Claude Perdriel, le propriétaire du Nouvel Observateur dont la candidature a été rejointe par France Télécom, le groupe espagnol Prisa, qui publie le journal El País mais surtout « soutenue par Nicolas Sarkozy » souligne le journaliste. Il rappelle que « Pierre Bergé était l’un des conseiller de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international, considéré comme le rival le plus probable à Nicolas Sarkozy pour les élections présidentielles de 2012 ».
Mais les journalistes du Monde ont voté à 90% contre la candidature de Mr Perdriel qui s’est finalement retiré de la course, « ils craignent de perdre le contrôle au profit d’un groupe d’investisseurs soutenus par le président français » explique Steven Erlanger. Après plusieurs scandales autour de Nicolas Sarkozy plaçant des proches à la tête de grands organismes de presse ou de médias, le président français est à nouveau pointé du doigt dans cette affaire, “l’intervention directe de Nicolas Sarkozy dans une affaire qui n’a rien à voir avec le gouvernement, c’est la vente d’un journal indépendant à un groupe privé, ça a profondément choqué le comité de rédaction,” raconte un journaliste qui a préféré garder l’anonymat.
La garden party est officiellement annulée. Nicolas Sarkozy a déclaré qu’il voulait réduire de façon significative le train de vie des fonctionnaires de l’état. Pour William Horobin du Wall Street Journal,  « il s’efforce de montrer l’exemple au milieu des plans pour réduire le déficit public de la France ». Le journaliste explique que le gouvernement français a « récemment donné des détails sur la façon dont il avait l’intention de réduire le déficit de l’état. Il sera de 8% du produit intérieur brut cette année, de 6% en 2011 atteindre les 3% en 2013. » En tout les coûts devraient être réduits de 10% d’ici à 2013, il y a des efforts à faire !
Le journaliste du Wall Street Journal  plaisante sur le passé plus ou moins « bling bling et  du Président au style de vie somptueux ». Dans le Washington Post, un article d’Edward Cody titre  “la coupe du monde ajoute aux douleurs de la France“. Et des douleurs il y en a. Le journaliste rappelle que « la Garden Party avait coûté aux contribuables près d’un million de dollars l’année dernière rien qu’en champagne et amuses bouche », une belle somme! Il semblerait que les temps changent… Et pour cause, en plus de la Garden Party c’est aussi la chasse présidentielle qui passe à la trappe cette année. Elle sera remplacée par de fades battues de régulation. “Chaque euro public doit être un euro utile et légitime“, a déclaré M. Sarkozy. Reste à savoir si les commandes pour la fête n’ont pas déjà été passées et surtout payées. Effet d’annonce ou véritable restriction budgétaire, le doute plane…
Adeline Dessons et Anne-Lise Fernandez

Emmanuèle Phuon

Emmanuèle Phuon a étudié la danse à New York au milieu des années 1980. Elle retrouve cette ville du 24 au 26 juin pour présenter son spectacle, Khmeropédies, au Baryshnikov Art Center. Les quatre représentations seront suivies d’une discussion avec l’ensemble des artistes participants à l’élaboration de ce spectacle.
PRIX: $15
Réservations: www.smarttix.com / 212 868 4444
Baryshnikov Arts Center, Howard Gilman Performance Space, 450 W. 37th Street
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