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Vanina Marsot « Foreign Tongue »

Née au Caire d’un père français et d’une mère égyptienne, Vanina Marso a grandi au Caire, à Paris et à Los Angeles. Elle partage actuellement sa vie entre Paris et Los Angeles où elle écrit et traduit.
Son roman Foreign Tongue nous parle d’une jeune femme, heureuse de vivre à Paris, capitale de la romance, et travaillant sur la traduction d’un livre. Vanina y expose les difficultés de la traduction.
Venez passer une soirée en compagnie de cet auteur passionnante qui parlera de son roman, de son expérience de deux cultures et des complexités linguistiques.
Venez faire dédicacer votre livre et déguster un bon verre de vin dans une atmosphère chaleureuse !
Où : Alliance Française de Los Angeles, 10390 Santa Monica Blvd. Suite 120, Los Angeles, CA 90025
Quand : Vendredi 25 juin 2010 à 19h00
Tarifs : Entrée gratuite, donation suggérée ($5, $10 pour non-membre)
Pour plus d’infos : www.afdela.org réservation sur [email protected]

Rihanna: Last Girl on Earth Tour

A seulement 22 ans et déjà 4 albums, la reine du R&B enflamme les scènes avec ses chorégraphies, ses décors grandioses, ses danseurs et ses 1001 tenues de scènes différentes toutes plus sublimes les unes que les autres. La show-woman a choisi son amie Ke$HA pour assurer la première partie de son concert.
Où : Staples Center, 1111 S. Figueroa St., Los Angeles, CA 90015
Quand : Lundi 21 juin 2010 à 19h30
Tarifs : $20 $40 et $100
Plus d’infos : www.staplescenter.com

Make Music à LA

La fête de la musique prend un peu plus d’ampleur chaque année aux quatre coins des Etats-Unis. C’est l’occasion pour les musiciens et passionnés de musique de se produire bénévolement dans les rues et espaces publics. Mais où aller ?
Make music Pasadena, le 19 juin
Cet événement est l’un des plus attendu à Los Angeles : gratuit et ouvert au public, il rassemble une vingtaine d’artistes internationalement connus et de nombreux amateurs qui se produiront sur quinze scènes, toutes éparpillées à Downtown Pasadena.
Vous serez surpris quant à la qualité et diversité des styles musicaux présents! Au rendez-vous : Indie Rock, Pop, reggae, soul, funk, musique électro, Rap, Hip Hop, R&B, musique classique, blues, folk, jazz manouche… Avez-vous déjà entendu parlé des groupes  the Raveonettes, de WarPaint, de Breakestra ou encore de DJ Franki Chan? Non ? C’est donc le moment de venir les découvrir et offrir un moment de pur plaisir à vos oreilles ! Des artistes français figureront également au festival, tel que Jessica Fichot, auteur-compositeur de chansons aux influences musicales épicées et qui vous fera voyager entre la France, la Chine et les Etats-Unis. Pour les intéressés, celle-ci jouera sur la scène de l’Alliance Française à 19h !
Old Pasadena et Playhouse district sont les deux scènes connues pour attirer le plus de foule. Mais les concerts auront lieu un peu partout : ruelles, parcs, trottoirs, restaurants, bars, hôtels… Vous êtes musicien ? Vous pouvez aussi vous inscrire et participer à l’événement en venant jouer votre musique si l’envie vous prend !
Le samedi 19 juin de 11h à 23h. Scène principale / Main stage: 16 S El Molino Ave, Pasadena, CA 91101

Plus d’infos sur le programme et les artistes ici :
http://www.makemusicpasadena.org/program.html#
Laguna Beach, le 19 juin
Vous pourrez aussi aller vous déhancher le même jour au festival de Laguna beach, un autre événement tout aussi attendu. L’association Laguna beach sister cities, créée à l’origine par le jumelage des villes Laguna Beach aux Etats-Unis et Menton en France célébreront la fête de la musique comme il se doit ce samedi.  Au programme, des artistes aux nationalités et aux signatures musicales très variées !
– 12h00 : cérémonie d’ouverture dans l’église presbytérienne Rose Garden
– 12h30 : début des concerts gratuits dans les rues et les cafés de Downtown de Laguna Beach.  De nombreux musiciens seront présents !
Gery Shapiro chantera par exemple de la variété au Café Zinc, 350 Ocean Ave. Le groupe Satin Express jouera du jazz au Sundried Tomato Café, 361 Forest Ave. Jayson Seddy jouera du Rock acoustique au Hurley, 225 Forest Ave.
– 13h30 : l’église jouera de son orgue majestueux pendant trente minutes.
– 15h00 : fermeture de la cérémonie à Main Beach.
Le samedi 19 juin de midi à 15h. 221 Laguna Beach, CA 92652
Plus d’infos ici : http://www.LagunaBeachSisterCities.com/fetedelamusique.html
L’hôtel Sofitel de Los Angeles, le 21 juin
Spécialement pour la fête de la musique, tous les Sofitels d’Amérique du Nord ont préparé un événement musical pour cette année 2010. Les amoureux de musique sans frontières apprécieront cette soirée au cœur de Beverly Hills, préparée en collaboration avec l’Alliance française, le service culturel du Consulat français et TV5 Monde. Cette année trois concerts sont mis à l’honneur :
– un peu de musique classique d’abord, avec le pianiste François Chouchan ainsi que le violoniste Philip Levy qui interprèteront la Sonate pour violon n° 5 en fa majeur opus 24 de Beethoven, mais également la Sonate en sol majeur opus 13 d’ Edvard Grieg.
– avis aux amateurs de musique expérimentale et d’ Indie alternatif avec le groupe français Seeing Thingz qui vous envoûtera par leur groove et leur originalité !
– la soirée se terminera en beauté avec les airs jazzy et funky d’un duo atypique : le groupe soul/house Bleek & Sputnik et la chanteuse de funk Novena Carmel nous préparent une représentation étonnante.
Si vous arrivez avant 21h, vous bénéficierez d’un valet parking à 5$ selon les places disponibles.
Soirée gratuite et ouverte au public.
Le lundi 21 juin de 18h à 23h au Sofitel Los Angeles. 
8555 Beverly Blvd. – Los Angeles, CA 90048
Réservation suggérée pour le diner, restaurant Simon LA du Sofitel, au 310-358-3979 ou sur www.simonlarestaurant.com

Plus d’infos sur les artistes ici : http://www.frenchculture.org/spip.php?article3557
A San Diego :
Pour la deuxième fois consécutive, la fête de la musique aura lieu à San Diego ! L’évènement se déroulera principalement au Balboa Park. Rendez-vous le 21 juin devant la Maison de France, où se produiront des artistes locaux aux styles musicaux différents.
Le lundi 21 juin de 17h à 19h. Balboa Park, San Diego, CA 92101

La voix française d'Hollywood

Il faut quelques secondes d’ajustement entre le soleil éblouissant de l’extérieur et la lumière tamisée des studios. Puis peu à peu se distinguent les touches et manettes clignotantes de la table de mixage, les écrans et surtout le son, redoutable. Nous sommes dans les studios de doublage Dubbing Brothers situés en plein coeur de l’industrie du cinéma à Burbank.
Fondée à Paris il y a plus de 20 ans, la société est aujourd’hui leader sur son secteur et double tous les plus grands films américains à destination du marché européen. Au compteur récemment : Avatar, Alice au Pays des Merveilles, Iron Man 2 ou encore Shreck.
“Doubler un film, ce n’est pas simplement trouver une bonne traduction, il faut aussi, pour que l’illusion soit créée, que cette traduction soit synchrone avec le mouvement des lèvres des acteurs à l’écran”, explique d’emblée Philippe Taieb, le directeur de Dubbing Brothers. “Ajoutez à cela l’adaptation des références culturelles, par exemple Shreck est bourré de blagues qu’il est très difficile de traduire telles quelles, il a fallut qu’on fasse en sorte que dans chaque langue, ça fasse rire tout en étant synchro”, précise Fred Taieb, le frère de Philippe qui tient avec lui les rênes de l’entreprise.
Dubbing Brothers a son siège à La Plaine-Saint-Denis, le quartier des studios de télévisions parisiens. Mais le groupe s’est agrandi au fil des ans et à ouvert des succursales en Belgique, en Allemagne, en Italie et dispose d’un partenariat avec un studio espagnol. “La clef de notre succès, c’est d’assurer un doublage avec des comédiens locaux”, explique Philippe Taieb. Si les séries télévisées représentent le gros des doublages, Dubbing Brothers voient tout de même défiler pas moins de 100 films par an.
Nous sommes le maillon invisible de la production cinématographique”, sourit Fred Taieb, qui passe la plupart de son temps aux manettes de gigantesques tables de mixage. Symbole de ce métier de l’ombre, les noms des comédiens assurant le doublage ne sont indiqués au générique que depuis 1995, à la suite d’une longue grève.
Philippe Taieb dit passer un tiers de son temps dans ses studios de Los Angeles “cela ne se justifie pas tellement”, convient-il, l’essentiel de son activité étant en Europe. La première fois qu’il a mis les pieds à LA, c’était à la fin des années 80 et, à la différence de nombreux Français qui viennent s’y installer il a “tout de suite aimé”. “Les gens sont ouverts et accessibles, il fait beau et il y a une qualité de service qu’on ne trouve nulle par ailleurs”. Philippe, le méditerranéen originaire de Tunisie et arrivé à Paris lorsqu’il n’avait que 7 ans, vit son California Dream. Le self made man grisonnant roule en décapotable et habite Beverly Hills.
Mais il a toujours des projets pleins la tête. Celui qui lui tient à coeur est de développer le doublage des films étrangers en anglais. Les Américains, comme beaucoup de pays en dehors de l’Europe de l’Ouest, regardent les films étrangers avec des sous-titres. Question de culture. Reste que le cinéma étranger aux Etats-Unis est réservé à une élite et que le doublage permettrait, pense les Taieb, de le rendre plus accessible, notamment certains types de films comme L’Arnacoeur, une comédie romantique à la française (projeté en ouverture du festival COLCOA de Los Angeles en avril dernier).
“Le vrai problème, c’est qu’il n’existe pas de bon doublage en anglais”, selon Fred Taieb qui pense que “les Américains préfèreraient que le doublage d’un film étranger soit assuré par les acteurs eux-mêmes, pour plus d’authenticité.” Un Gérard Depardieu ou Jean Reno qui double son rôle en anglais… L’accent frenchie fera-t-il la différence? “Ca donnerait en tout cas un véritable coup de fouet à l’industrie du cinéma français.”

Rencontres : Premiers ping-pongs amoureux

Le parc, le métro, le café et le pont : quatre lieux de rencontres typiquement parisiens, dans lesquels Constance Fichet a écrit les dialogues d’un premier contact amoureux, entre séduction et maladresse. « J’ai imaginé les dialogues comme une partie de ping-pong » nous explique la jeune metteur en scène française, « pour les quatre scènes, indépendantes les unes des autres, il s’agit de la rencontre entre un homme et une femme qui se plaisent mutuellement. Forcément, une première rencontre n’est jamais évidente. »
Après avoir mis en scène la pièce à Paris, Constance Fichet, basée à New York depuis deux ans, s’installe avec une nouvelle troupe d’acteurs du 21 juin au 4 juillet au Center Stage. « C’est un challenge », reconnait-elle. « On va jouer la pièce en français, avec des sous-titre. » Pour Sofi Lambert, actrice québécoise, cela n’est pas un réel problème: “C’est un thème très international. Le problème est le même pour tout le monde!” Les deux jeunes femmes se sont rencontrées trois mois plus tôt, sur La Dames aux Camélias, et ont déjà de nombreuses idées de projets en commun, comme pourquoi pas un long métrage tiré de Rencontres.
Digne d’une très bonne comédie romantique, le scénario de Rencontres s’appuie principalement sur les dialogues, ce qui explique le décor minimaliste. Pour Constance Fichet, le travail avec les acteurs, l’échange, est ce qui permet à la pièce d’être si vivante: “Ils amènent beaucoup d’eux dans la pièce, et ma mise en scène évolue“. “Les mots deviennent très important dans l’interprétation” précise Sofi Lambert.
Issue des Cours Florent, Constance Fichet souhaite pour le moment se concentrer sur l’écriture et la mise en scène, tout en envisageant la possibilité de refaire l’actrice un jour ou l’autre. A seulement 25 ans, elle a déjà remporté plusieurs prix pour ses récents courts et long-métrages, dont le prix Jacques du meilleur court en 2005 pour Mademoiselle et le prix Silver Lei au Honolulu Film Festival de 2009 avec Thank You New York. Après Rencontres, elle souhaite travailler sur une nouvelle pièce de théâtre avec Sofi Lambert et rêve de réaliser un film de gangster… et c’est tout ce qu’on lui souhaite.
Rencontres (- Encounters) est au Center Stage, 48 West 21st Street (4ème étage, Buzzer #7), du 21 juin au 4 juillet.
Avec Léonard Kocan, Hélène Kuhn, Sofi Lambert, et Richaud Valls
Réservations: ICI, ou au (212) – 868 – 4444

Zeeboz, le kaki cosmopolite

Zeeboz c’est l’idée de deux jeunes français installés à New York depuis bientôt dix ans. Inspirés par l’esprit cosmopolite de la ville et passionés de voyage et de mode, ils ont décidé de créer une marque qui leur ressemble. “Ca a été une idée commune” raconte Cédric Auger, l’un des deux fondateur de la marque. Le Français de 35 ans était banquier à New York, il finançait des producteurs et “traders” de café, tabac ou maïs. “Avec Laurie (Couture, amie et cofondatrice), on adore voyager et on rapportait toujours des morceaux de tissus des quatre coins du monde.”. L’idée a été de les utiliser pour les incorporer à des vestes types militaires, que les deux amis affectionnent particulièrement.

Une veste Unique
Aujourd’hui il existe deux modèles de vestes (une pour femme et une unisexe/homme). Le troisième modèle est particulier, la veste “only” est faite sur mesure à partir des goûts du client “il nous donne ses trois couleurs, ses trois pays et ses trois loisirs favoris, c’est souvent une très bonne surprise pour celui qui commande”. Les composants étant des morceaux de sac de café, des flagships du monde entier, impossible de trouver une veste identique sur le dos du voisin. Et ça plait! Le bouche à oreille sur les vestes de Zeeboz s’est vite transformé en grosses commandes. Et ça n’a pas été une mince affaire d’en gérer la production. Basé à New York, le siège de Zeeboz s’occupe du design des vestes et du sourcing des différents tissus. Il assure un lien permanent avec un deuxième bureau de sourcing et l’usine d’assemblage basés à Shangaï. “Le problème a été de gérer des commandes de masse tout gardant l’aspect unique de chaque pièce” souligne Cédric. Pari réussi puisqu’aujourd’hui Zeeboz est commercialisé à New York, Greewich (Connecticut), Miami, Los Angeles et bientôt St Bart’ et la Côte d’Azur française.
La côte Ouest et l’Europe comme cibles
Cédric Auger l’a bien compris “les Californiens sont très fervents de ce genre de blouson, il sont obsédés par le mouvement eco-friendly”. Les boutons des vestes Zeeboz sont d’ailleurs créés à partir de noix de coco et corne recyclés. Cédric et Laurie ont des idées plein la tête “nous souhaitons développer la marque avec des sacs de voyage écolo, des guides de bien-être ou de nutrition bio” explique le jeune entrepreneur . “Quand on regarde la veste, on ne peut pas dire de quel pays elle vient exactement, c’est ce côté globe trotter que nous voulons proposer à une clientèle jeune, qui aime le voyage et les sports d’extérieur” raconte Cédric. Et pour se faire connaître de ce public, rien de tel que des personnalités américaines pour faire la promotion des vestes Zeeboz. Elles feraient partie du dressing de Michèle Rodriguez, Stéphanie Seymour ou encore Justin Timberlake ! Rien que ça!
Veste “Mila” (femme) : 315$ / Veste “Nathan (Homme) : 315$ / Veste “Only” : prix sur demande
Point de vente à New York : 12 Desbrosses Street, New York, 10013
Eshop : http://www.zeeboz.com/

Ecoles publiques avec programme bilingue

Les programmes bilingues ne sont pas une nouveauté dans les écoles publiques new-yorkaises. Ils existaient depuis longtemps en espagnol, coréen voire créole. Mais jusqu’à récemment, rien en français. C’est une poignée de parents, réunis notamment dans l’association EFNY (Education Française à NY) qui a lancé le mouvement il y a quatre ans. A force de réunions et de persuasion, soutenus par l’ambassade de France, ils ont réussi à convaincre la ville de New York et surtout des principaux d’écoles, qui sont ceux qui décident. La première classe a ouvert en 2007, depuis c’est l’explosion. Sept écoles publiques offrent des programmes français d’immersion. Les cursus ne sont pas encore complets: les écoles ouvrent un niveau supplémentaire par an. Les plus avancés vont ouvrir des classes de 3rd grade (CE2) à la rentrée de septembre 2010. Et les parents ont commencé à se mobiliser pour l’étape suivante, les middle schools (le collège).
Dans toutes ces classes le principe est le même: la moitié des effectifs est constituée d’élèves francophones, l’autre moitié d’anglophones. Les enfants apprennent d’abord, jusqu’au First grade (CP) à lire dans leur langue, puis ils passent à l’autre pour, théoriquement, maîtriser parfaitement les deux.
Les élèves anglophones de ces classes doivent habiter dans la zone de l’école. Les francophones peuvent eux, dans la limite des places disponibles, être recrutés hors zone mais ils doivent passer un entretien où leur niveau de français sera évalué.

PS 58 (Brooklyn- Carroll Gardens)

Carroll School
330 Smith Street 
Brooklyn, NY 11231-4604
Tél : 1 718 330 9322
PS 58 fut la pionnière. La directrice de l’école, Giselle Gault-McGee a utilisé le programme, avec d’autres initiatives, pour réhausser l’image et le niveau de l’école et cela a marché de manière spectaculaire. La réputation de l’école est excellente et on se bouscule pour entrer dans le programme qui a aussi transformé le quartier en véritable “french village”. Les élèves francophones, qui constituent la moitié des classes bilingues, peuvent en principe entrer même s’ils ne résident pas dans la zone de l’école, mais la compétition est vive et de plus en plus de familles préfèrent trouver un logement dans la zone pour accroître leurs chances d’intégrer le programme. Le programme artistique est particulièrement développé, en musique notamment: chaque enfant à partir du 3rd grade joue d’un instrument à cordes, dans le cadre du temps scolaire.
PS 58 a désormais deux classes bilingues français-anglais par niveau à partir de la maternelle (Kindergarten, 5 ans) jusqu’au 3rd grade (le CE2). Le 4th (CM1) grade ouvrira à la rentrée de septembre 2011, le 5th grade (CM2) en 2012.
Elisa, maman: “Je suis traductrice et pour moi le français est essentiel. Je vous cache pas que j’ai du batailler avec mon mari (américain) pour mettre notre fille dans une école bilingue.  Ma fille, de 8 ans, est scolarisée en 2nd grade, et est aujourd’hui très à l’aise avec le français et complètement bilingue contrairement à mon fils de 13 ans, qui lui l’a appris avec un tuteur privé à la maison.  L’école est très organisée, afin que les enfants se repèrent. Par exemple, la maîtresse porte une fleur à la boutonnière quand il faut parler français et l’enlève pour le cours en anglais. Les devoirs sont séparés en couleur jaune pour le français et blanc pour l’anglais. Le seul point négatif est quen ous avons un peu été les “cobayes”. En effet, chaque année une nouvelle classe ouvre et donc on se sait pas trop à quoi s’attendre.”

PS 84 (Manhattan-Upper West Side)

The Lillian Weber School
32 West 92nd Street, NY 10025
Tél : 1 212 799 2534
Directeur : Robin Sundick
Il y a cinq ans la directrice, Robin Sundick, et l’ EFNY ont créé un programme bilingue en français, basé sur le même modèle que son programme espagnol. Les enfants étudient le lundi et le mardi l’anglais et le reste de la semaine le français. Aujourd’hui l’école ne cesse d’ évoluer, ouvrant une nouvelle classe à chaque rentrée. La réputation de l’école ainsi que ses activités est excellente. Ici les arts tiennent une place importante. Les structures de l’école sont uniques avec son immense auditorium ainsi que son gymnase au premier étage.
Il y a une classe bilingue par niveau: Kindergarten, 1st grade, 2nd grade. Le 3rd grade ouvre à la rentrée de septembre 2010.
Virgil, papa: “Je suis ravi de cette école. Mon fils à 6 ans et il est au CP. Le programme est très bien organisé. Ce que j’apprécie particulièrement dans cette école est que tout passe à travers les arts (musique, danse…). Il y a un même un coach d’art qui aide les professeurs et les professeurs d’arts à travailler ensemble. Un point aussi très positif est l’enseignement de l’écologie aux enfants. Aujourd’hui mon fils a des très bons reflexes, impossible pour lui de se brosser les dents en laissant couler l’eau ou encore de ne pas trier les déchets. Les activités proposées sont vraiment unique. Les afterschools ou encore les kermesses organisées créent une ambiance exceptionnelle au sien de l’école.”
(page suivante: Queens, Williamsburg, Bronx, Harlem).

PS 151 (Queens)

Mary D Carter School
50-05 31st Ave 
Woodside, NY11377.
Tél : 1 718 728 2676
http://schools.nyc.gov/
PS 151 Queens a changé de visage depuis le début de l’année. Le nouveau directeur, Jason Goldner, a réhaussé l’école, notamment en accueillant un tout nouveau programme bilingue. Ici, l’enseignement est en anglais le matin, en français l’après-midi. Le programme bilingue existe en K et 1st grade. L’école attend la confirmation pour l’ouverture d’une classe bilingue en 2nd grade à partir de la rentrée de septembre 2010.
Pierre, papa de Luc:“Je suis français mais avec ma femme nous ne parlons qu’anglais à la maison. Nous tenions vraiment beaucoup à ce que notre fils soit bilingue. Nous cherchions une école à moins de 15 000$ l’année. Mon fils comprend aujourd’hui très bien et parle parfaitement, je me surprend même à parler de plus en plus français à la maison. Pour moi, il y a plusieurs points positifs: le corps enseignant est très facile d’accès, vous obtenez très vite en rendez-vous, de plus mon fils à accès à toutes sortes d’activités (sports, arts, sorties…). Par faute de moyen, la maternelle et la 1st grade sont mélangées, mon fils est donc dans une classe de 21 élèves. Notre seul souhait aujourd’hui est que le programme reste l’année prochaine.”
(lire aussi ici)

PS 84- Williamsburg (Brooklyn)

250 Berry Street
Brooklyn, NY 11211-4106
(718) 384-8063
http://schools.nyc.gov/default.htm
A la rentrée 2011, PS84 ouvrira dans le quartier branché de Williamsburg, à Brooklyn. L’école propose des journées de Kindergarden en Français et en Anglais aux enfants anglophones et francophones intéressés. Le projet présente de nombreux avantages: le quartier est en plein développement et l’établissement est inoccupé.

CIS 22 (Bronx) (6ème, 5ème et 4ème)

Jordan L. Mott School
207 East 167th Street
 Bronx, NY 10456.
Tél : 1 718 681 6850
Directeur: Linda Rosenbury
Dans un quartier de New-York dit à problème, CIS 22 évolue chaque année, proposant un programme d’immersion pour les enfants dont la langue maternelle n’est pas l’anglais. “L’un des buts du programme, explique l’ancien principal Shimon Waronker, initiateur du programme dans l’école, était de faciliter l’intégration de nos élèves d’origine africaine”. Depuis que ce programme double language existe la dynamique dans l’école a radicalement changé. Attention: la philosophie et le but du programme diffère des établissements présentés précédemment. Ici, il s’agit plus d’enrichir l’offre dans un établissement qui cherche à améliorer son image que d’un véritable enseignement bilingue.
Claire, maman: “Contrairement à beaucoup d’autre écoles et surtout quand il s’agit du programme français, CIS 22 ne fait pas partie de ces écoles élitistes. N’ayant pas les moyens pour payer une école privée et habitant dans le quartier je me suis tournée vers CIS 22. L’école a un passé douloureux mais évolue chaque année, avec toujours plus d’encadrement, de vigueur, des nouvelles fournitures, livres, ordinateurs… Je pense que le programme bilingue entraine l’école vers le haut, grâce à l’ouverture d’esprit et au travail qui est demandé. Ma fille connait parfaitement les deux langues (avec quelques petites fautes comme les enfants de son âge), elle apprend tout les jours dans la bonne humeur et découvre une nouvelle culture, même si l’enseignement manque de temps en temps de rigueur, mais je reste confiante en cette école.”

PS 125 (Harlem)

Ralph Bunche School
425 West 123rd Street
, NY 10027.
Tél : 1 212 666 6400
Directrice: Rafaela Espinal.
http://www.ralphbuncheschool.org/
PS 125 allait très mal, et puis la nouvelle principale, Rafaela Espinal, est arrivée et a bouleversé toute l’école. L’école affiche de nombreux avantages, comme du soutien scolaire gratuit ou même des cours de natation. Elle est néanmoins encore en pleine période de reconstruction et les stigmas du passé n’ont pas complètement disparus.
Classes bilingues en K et 1st grade. Ouverture du 2nd grade en septembre.
Daniel, papa: “Aujourd’hui il y a plus de moyens, les élèves ont accès à des cours de soutien privés payés par la ville, 240$ par mois. En raison de la mauvaise de réputation de l’école, il y a très peu d’élève dans les classes. PS 125  propose des  afterschools et les programmes en plus ne sont pas payants comme les activités peinture… Et c’est une des seules écoles à avoir une piscine couverte, mon fils prend des cours de natation et est ravi. Un autre point, PS 125 est très mixe d’un point de vue racial, ce qui est pour moi très enrichissant  et intéressant. Il partage aussi l’immeuble avec Columbia University, ce qui pour moi donne un bon esprit de travail et qui sait peut être une passerelle sera créé entre Columbia et PS 125.”

PS 73 (Bronx)
(niveau grande section maternelle et CP)
The Bronx school
1020 Anderson avenue 
Bronx, NY 10452.
Tél : 1 718 681 6776
Directeur : Jean Mirvil
PS 73 propose un programme bilingue depuis deux ans, selon les mêmes principes que les atures “dual language programms”. Des classes bilingues sont ouvertes en K et 1st grade. L’école espère ouvrir une classe de 2nd grade à partir de la rentrée de septembre 2010.
Marc, papa: “Je suis très satisfait de ce programme. Pour moi le plus important était que mon fils grandisse avec les deux cultures, l’anglais et le français. L’école les prépare très bien à ça, je le sens déjà plus ouvert et plus curieux au quotidien. PS 73 encadre les enfants et les soutient vraiment dans leur apprentissage faisant attention à la moindre activité et aux devoirs. J’éspère qu’à la rentrée le programme va évoluer. Un seul souhait pour l’avenir: je pense que l’école devrait un peu plus travailler sur la communication entre le corps enseignant et les parents.”

Charter School


NYFACS (New York French American Charter School), c’est pour bientôt ! Longtemps dans les cartons, la très attendue école à charte franco américaine ouvrira à la rentrée 2010-2011 à Harlem (l’adresse exacte n’est pas encore connue). L’établissement, qui a vocation à former “des citoyens du monde aptes à endosser des positions de leadership dans une société multiculturelle”, s’adresse aux enfants francophones et anglophones désireux de suivre une formation bilingue mêlant la rigueur de l’éducation française à la souplesse de l’enseignement américain.
NYFACS se distingue par un programme scolaire résolument bilingue et multiculturel, concocté par une équipe emmenée par Katrine Watkins, co-fondatrice de FASNY, l’école franco-américaine du Westchester, et future directrice de l’école. En plus des cours classiques en français et anglais, les élèves pourront ainsi bénéficier d’un éventail d’enseignements sur l’histoire et la culture de leur pays d’origine.
En tant qu’école à charte, NYFACS est gratuite est ouverte à tous. Ecole primaire au démarrage, elle ouvrira un niveau supplémentaire chaque année, jusqu’à la dernière année de lycée. A terme, les élèves pourront passer le Baccalauréat International et le Regents High School Diploma, clefs aux grandes universités du monde anglophone et francophone. Les élèves sont recrutés par loterie en cas de demande supérieure à l’offre de places. Les inscriptions sont encore ouvertes pour l’année à venir.

Pour plus d’informations : www.nyfacschool.org
Les autres articles du Guide de l’éducation:
-Ecoles homologuées
-Ecoles publiques avec programme bilingue
-Ecoles privées non homologuées
-Cours du soir et solutions alternatives

Thierry Henry, l'arroseur arrosé!

«Pourquoi parlez-vous encore de ça ?» s’offusque Patrice Evra, Capitaine de l’équipe de France, à propos de la main de Thierry Henry lors des qualifications pour la Coupe du Monde. Peut être parce  « voir Thierry Henry implorant l’arbitre de constater une faute à cause d’une main à quelques minutes de la fin du match  vendredi lors du match de première phase contre l’Urugay » était un peu surprenant comme le constate Christopher Clarey dans une chronique sportive du New York Times. Force est de constater « qu’Henry reste une icône en France », le journaliste rappelle qu’il est le premier joueur français à participer à quatre Coupes du monde.

Un réseau de cinéma français, Utopia, qui possède des salles à Avignon, Bordeaux, Montpellier et Toulouse est revenu sur sa décision de boycotter le film israélien A 5 heures de Paris, comédie sans contenu politique, de l’ israélien Leonid Prudovsky, qui sort en salles le 25 juin en France. Cette mesure, annoncée le 4 juin, avait été prise à la suite de l’assaut par l’armée israélienne contre la flottille humanitaire pour Gaza, le 31 mai, et qui a fait neuf morts. Les responsables d’Utopia justifiaient leur mesure par le fait que les cinéastes israéliens “qui travaillent avec des fonds d’Etat cautionnent, dans un sens, la politique de leur pays”. Cette mesure avait suscité la désapprobation de responsables culturels, et la colère du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), qualifiant ce boycottage d’“irresponsable”. Steven Elanger, journaliste du New York Times s’étonne du « boycott d’une comédie inoffensive israélienne ». Il raconte la lettre cinglante envoyée à la Direction d’Utopia par le Ministre de la Culture français, Frédéric Mitterrand. Une lettre que le journaliste juge néanmoins  « un peu tardive » qui rappelle « l’incompréhension et la désapprobation » du ministre alors et note que la chaîne de cinéma avait reçu des subventions du gouvernement pour encourager la diversité de la programmation. « Subventions qui pourraient vite disparaître » plaisante Steven Elanger. Affaire à suivre…
La pilule Ella fait polémique aux Etats Unis. Actuellement vendue en France, elle serait bientôt disponible aux Etats Unis. Similaire à la RU-486 (pilule utilisée pour provoquer un avortement), elle est toutefois considérée comme un contraceptif par l’état français. Contrairement aux 72h maximum après un rapport sexuel, Ella laisse jusqu’à 5 jours (120h) de délai. Pour  Rob Stein du Washington post, il s’agit de savoir si Ella est « une pilule contraceptive ou une pilule d’avortement ». C’est un comité de conseillers du gouvernement fédéral qui devrait prendre une décision sur la commercialisation du médicament aux Etats Unis. Le journaliste rappelle que la commercialisation de cette pilule « rouvre le débat sur la question épineuse de la distinction entre la prévention et l’interruption de grossesse » souvent évoqué par le parti conservateur américain. Alors qu’elle est rentrée dans les mœurs en France, des groupes anti-avortement américains se sont déjà opposés à cette nouvelle pilule en raison des similitudes chimiques qu’elle présente avec une pilule abortive. Simple médicament préventif ou abortif caché… Les américains semblent encore choqués et mal à l’aise face à l’avortement alors que les chiffres affirment le contraire puisque « la pilule abortive RU-486 a explosé en popularité depuis son approbation il y a 10 ans aux États-Unis » rappelle Rob Stein.

Richard et Cécilia Attias font leur Davos à New York

Deux jours pour redonner confiance et crédibilité à l’économie mondiale et “inventer un nouveau paradigme”. Richard Attias est du genre ambitieux. Professionnel de “l’évènementiel” il fut un des organisateurs de Davos ou encore de la Clinton Global Initiative, il est désormais à son compte. Sur une idée de son épouse Cécilia (ex-Sarkozy), il rassemble PDG, politiques et entrepreneurs pour deux jours de débats.
Parmi les invités: Rupert Murdoch, (Chairman and CEO, News Corporation); Jerry Speyer, (Chairman and CEO, Tishman Speyer); Mort Zuckerman (Chairman, Boston Properties, and Publisher, New York Daily New); Michael Bloomberg (maire de New York); Vikram Pandit, (CEO, Citigroup); Edmund Phelps, (Prix Nobel d’économie 2006); Deven Sharma, (President, Standard & Poors); Elie Wiesel; Christine Lagarde (Ministre de l’Economie, France), …
Ils ont raconté leur projet, et leur vie à New York, devant la caméra de French Morning:
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Lien vers New York Forum

Recherche sur le bilinguisme

Il est généralement convenu, dans la communauté scentifique, que les enfants de moins de 12 ans apprennent une langue étrangère plus facilement. Cependant, on ne sait pas réellement pourquoi, et surtout, ces connaissances ne sont pas utilisées dans l’élaboration des méthodes d’apprentissage. Ceci est surtout dû au fait que la majorité des recherches entreprises dans le domaine de l’acquisition des langues étrangères se concentrent principalement sur la population adulte. Il est en effet plus facile d’étudier les adultes que les enfants, ce qui explique aussi le manque d’informations sur les raisons pour lesquelles les enfants sont prédisposés à l’apprentissage des langues étrangères.
Dans le cadre du programme doctoral linguistique de New York University, le français Vincent Chanethom est à la recherche de participants, des enfants de 4 ans et de 6 ans de familles françaises, dont les deux parents sont français. L’expérience consiste simplement à nommer des images ou des objets et se déroulera sur deux séances: une séance en français et une autre en anglais. De préférence, les deux séances seront conduites dans le laboratoire de phonétique de New York University. L’anonymat des enfants sera strictement garanti et l’étude servira seulement à des fins scientifiques. Votre nom ou celui de votre enfant ne figurera en aucun cas dans le rapport de l’étude ni dans les présentations en conférences.
Grâce à votre participation dans ce projet d’étude, il sera possible de mieux comprendre les mécanismes linguistiques impliqués dans le développement du bilinguisme chez les enfants. Dans un proche avenir, les résultats de cette étude pourront être utilisés afin d’améliorer les méthodes d’apprentissage de langues étrangères employées dans le domaine de l’éducation.
Afin de participer à ce programme et d’obtenir plus d’informations, merci de contacter Vincent Chanthom à cette adresse: [email protected]

Coco Chanel & Igor Stravinsky, avec Anna Mouglalis

Après Dobermann et Blueberry, Jan Kounen réalise Coco Chanel & Igor Stravinsky, sorti en France quelques semaines après l’autre film sur la couturière, Coco avant Chanel. On reprend l’histoire là où Anne Fontaine l’avait laissé: Coco Chanel, interprétée par Anna Mouglalis, égérie de la marque, est dévastée par la mort de Boy Chapel. Elle s’éprend d’Igor Stravinsky, compositeur russe en mal de reconnaissance, en même temps qu’elle élabore son parfum, Chanel n°5.
Paris Theatre, 4 West 58th Street, (212) 688-3800
Angelika Film Center, 18 W. Houston Street, (800) 326-3264

Défis et opportunités sur le marché du travail

Pour cette table ronde, les invités seront Michael Azark, Directeur Général et Directeur des Ressources Humaines du Crédit Agricole à New York, Patricia Morrill, Président de Morrill Associates, Jean-Claude Noel, Président de Atrium et professeur à l’INSEAD, Pierre-Louis Seguin, associé de Accenture, Howard Sokol et Tara Vance de Holland and Knight. La table ronde sera animée par Olivier Beaunay de l’Institut Montaigne.
L’espace est limité. Les organisateurs se réservent le droit de suspendre l’admission lorsque la capacité est atteinte. Seuls les participants inscrits auront accès à l’immeuble.
HOLLAND & KNIGHT  LLP, 31 West 52nd Street (at 6th Avenue)
Pour participer à cette conférence, Cliquez ICI
Prix: $10, $5 pour les élèves de Sciences Po