La vingtaine, l’œil vif et un look d’artiste, voilà les traits communs de ces 8 jeunes américains qui ont eu la chance de partir dans différentes villes de France pour y photographier leurs impressions. C’est le photographe Tim Wride, ancien conservateur du Los Angeles County Museum of Art, qui supervise les 8 artistes et leur travail.
Un voyage de 10 jours tous frais payés a été offert à ces jeunes talents originaires de Los Angeles (Otis, ArtCenter, CalArts), la Nouvelle-Orléans (Loyola) et de New York (Parsons). Le but, « capturer l’essence de la vie française contemporaine » dans l’esprit de Robert Franck aux Etats Unis (photographe majeur des années 1950-60). Le choix des villes est plutôt original, loin du traditionnel Paris photographié à tout va. Aix en Provence, Arles, Marseille, Lille ainsi que l’île de Tahiti, autant d’endroits méconnus par les américains.
Le travail qui en résulte est surprenant, très loin des stéréotypes de la vieille imagerie française généralement proposée. Au total, 52 photos sont présentées dans les majestueuses salles de l’Ambassade française. Peut être pas assez tant on imagine le nombre de clichés pris par les jeunes photographes.
Des villes souvent délaissées au profit de la capitale
Lorsque l’on pense à la photographie en France, on imagine déjà les toits de Paris par Henry Cartier Bresson ou les petits troquets de Willy Ronis. Cette exposition semble montrer le contraire. Les portraits de jeunes lillois de Maria Schriber sont touchants, les vieilles briques des maisons du nord photographiées par Kristina Williamson racontent une histoire. A Arles, David Holden Smith photographie en noir et blanc pour un rendu presque antique. Les clichés d’Andrea Bakacs révèlent un Marseille novateur aux deux façades, l’une moderne et l’autre façon Berlin-Est est ses squats d’artistes. Moins surprenantes mais tout aussi agréables, les photos de Toulon et d’Aix en Provence et sont comme on les attendait. Les images de Whitney Stolich, nous montrent un Toulon orné de fontaines en pierre et petites rues étroites où l’on se repose à l’ombre du soleil. Entre calme et volupté, l’atelier de Cézanne photographié par Kenneth Kowan à Aix en Provence est peut être la plus envoutante des œuvres présentées. Un bureau placé devant une grande verrière surplombant la forêt, apaisant, on comprend alors où Cézanne puisait toute son inspiration.
Enfin, les clichés de Tahiti « m’ont fait comprendre ce que voulait dire le mot sacré » explique la photographe Karolina Karlic. Tatouage tribal, danse traditionnel et front de mer paradisiaque, sans tomber dans l’album photo de souvenir de vacances, l’artiste a su capturer de son séjour de véritables scènes de vie des tahitiens.
A l’initiative d’Atout France (agence française de tourisme), de l’Ambassade française et du FLAX (France Los Angeles Exchange), c’est la première fois cette année que Jeunes talents est exporté de Los Angeles. Après une première présentation à la galerie Louis Stern de Los Angeles et ce passage à New York, l’exposition finira sa route à la Nouvelle Orléans.
Pour plus d’informations, pour afficher les photos en ligne et voter pour vos favoris: http://us.franceguide.com/Special/Jeunes-Talents-2010/home.html?NodeID=2824
Jusqu’au jeudi 8 Juillet
Heures d’ouverture: en semaine de 11 heures-18 heures (fermé les weekends)
Adresse: Services Culturels de l’Ambassade de France
972 Fifth Avenue (au 79th St)
New York, NY
Plus d’info: www.frenchculture.org
Entrée: Gratuit
Les villes françaises sous l’objectif de jeunes américains
Shopping mixte
Vous avez jusqu’à dimanche pour courir à la vente Vena Cava. Pourquoi ? Toutes les robes de soie y seront bradées à 175$ au lieu de 500$, et les robes en jersey à 150$ au lieu de 295$, certaines pièces uniques seront même vendues au prix incroyable de 40$. 457 Broome St., nr. Greene St., Ste. 2F, buzzer 3;F (11–7), S (11–5).
Rendez vous pour la vente d’été du très chic multimarque Resurrection jusqu’au 30 juin avec des réductions allant de 20 à 50%. Des sacs Chanel et oreillers Pucci à moins 20% aux tenues Margiela et Alaia à 30% de remise, ces soldes sont celles des amateurs de luxe. 217 Mott St, nr Spring St. (212-625-1374); M–S (11–7), Su (noon–7).
Un rendez vous amoureux ? Ne manquez pas les soldes sexy de la marque de lingerie Only Hearts. Nuisettes décolletées à 76$ au lieu de 152$, tuniques en dentelle affriolante à 46$ au lieu de 92$, avec ça, aucune chance qu’il vous résiste. 230 Mott St between Prince and Spring Sts (212-431-3694, onlyhearts.com). Thu 17–Sat 19 noon–8pm, Sun 20 noon–7pm.
D’ailleurs les hommes, parlons en ! Les trentenaires urbains au style bobo/ décontracté apprécieront les soldes de la marquee Acne. Jeans qui passent de 259$ à 150$, chemises Oxford à 150$ au lieu de 230$. Rendez- vous au 10 Greene St between Canal and Grand Sts (212-625-2828, acnestudios.com). Mon–Sat 11am–7pm, Sun noon–7pm. Thu 17–July 27.
Toujours pour vous, messieurs, économisez plus de 65$ sur les produits de toilettes Sharps Barber & Shop à CO Bigelow et à la New London Pharmacy et repartez avec un rasage gratuit ainsi qu’un bon d’achat de 55$ pour une coupe de cheveux au salon Barber Bart. Jusqu’au 19 juin, CO Bigelow, 414 Sixth Ave., nr. Greenwich Ave. (212-533-2700), New London Pharmacy, 246 Eighth Ave., nr. 23rd St. (212-243-4987).
Et pour finir, faites donc un petit tour par Brooklyn au Greenpoint Backyard Bazar pour la vente “In God We Trust” qui accueillera ce samedi (et les troisième samedi des mois de juillet et août) de nombreux créateurs et fournisseurs locaux. Promenez vous dans les stands du jardin où les robes Dona Monroe seront vendues entre 190$ et 230$, les shorts Milton Carter à partir de 65$ et les robes It’s Ok My Dear à partir de 180$. Une balade du week end qui se transforme en shopping branché…Des bières et douceurs vendues sur place le rendront encore meilleure. 70–72 Greenpoint Ave between Franklin and West Sts, Greenpoint, Brooklyn (718-389-3545, greenpointbackyardbazaar.blogspot.com). Sat 19, July 17, Aug 21 noon–6pm.
Jérémy Chabaud ou la vie dans les bois
Fasciné depuis toujours par la nature, Jérémy Chabaud quitte son cabanon du sud de la France en janvier dernier et troque les calanques de Marseille contre la forêt de Bethany, dans le Connecticut. Le séjour doit durer deux petits mois, mais l’expérience est une telle réussite, tant d’un point de vue personnel qu’artistique, que le Français prolonge le séjour grâce à l’invitation du Directeur de la Fondation Josef et Anni Albers, Nicolas Fox Weber. “Je me sens en réelle connection avec la nature” nous explique l’artiste, “ ce lieu est tout simplement merveilleux.”
Passé l’hiver rude et son mètre de neige, Jérémy redécouvre les plaisirs de la forêt, les baignades dans le lac au petit matin, reçoit la visite des biches et des faons et surtout puise dans cet espace l’inspiration pour ses dessins. En tout, il en dessine 130 (“un record de productivité dans ma petite vie d’artiste“), aux crayons de couleurs encres et pastels, tous imprégnés de cette expérience inoubliables. Des dessins abstraits et conceptuels reflétant sa percéption des lieux, l’isolation et le travail sur soi imposés par la vie en forêt.
“Je n’ai pas envie de partir” avoue Jérémy Chabaud. Pourtant, après ces six mois au contact de la nature, il retrouvera bien les grattes-ciels imposants et le doux son des klaxons de New York pour présenter pour la première fois le fruit de son travail à l’atelier de Béatrice Coron. Notons que celui-ci se trouve à quelques pas de Central Park, ce qui devrait permettre à l’artiste de se faire des petites pauses vertes si besoin est.
Du 21 au 28 juin de 2pm à 7pm, 392 Central Park West #3T. Une exposition organisée par Lise Curry Fine Art.
Plus d’infos sur le travaile de Jérémy Chabaud, cliquez ICI
Une place en or pour le boulodrome du New York Petanque club
L’ombre des grands chênes et érables ne sera pas de trop cet été pour tenir au frais les pétanqueurs new-yorkais. Voilà sans doute d’où vient le charme du nouveau boulodrome de Prospect Park : un terrain ombragé de 1500 mètres carrés environ, des tables, des bancs… parfois, en fin de journée, on entend même les grillons. La Provence en plein Brooklyn.
Mais ce qui fait la fierté de Jean-Pierre Subrenat, président du New York Pétanque club (NYPC), ce sont les dimensions officielles des 16 terrains mis à la disposition des adhérents. Trois mètres et demi sur environ 20 mètres. Car c’est là l’ambition de ce nouveau club qui s’est créé il y a un peu plus d’un an : élever le niveau à celui de la compétition etconcourir au niveau international.
Les mondiaux en vue
“Les autres clubs de New York font dans la pétanque sociale. C’est très bien, mais nous souhaitons aller plus loin”, explique Jean-Pierre Subrenat. Le New York Pétanque club, affilié à la fédération de pétanque américaine (FPUSA) organise d’ailleurs, le 19 et 20 juin, un grand tournoi, avec des équipes venus de Tahiti, du Canada, d’Espagne, de Belgique… Et des membres du NYPC devraient même représenter les Etats-Unis aux prochains mondiaux de pétanque, cette année aux Pays-Bas.
Aussi, le New York Pétanque club n’a aucun programme pédagogique, aucun atelier d’apprentissage de la pétanque. C’est à dire qu’il faut savoir jouer pour devenir membre. Joseph, né au Maroc, joue à la pétanque depuis qu’il a 6 ans. “J’ai découvert par hasard l’année dernière qu’on pouvait jouer à la pétanque à New York, confie-t-il entre deux parties, faisant claquer ses boules de métal l’une contre l’autre. A le voir, ainsi que ces comparses, on sent le plaisir de jouer sur ce fin gravillon gris. Les cochonnetsjaillissent, ça tire, ça pointe, ça mesure, ça gromelle, les mains se serrent…
Au bout de chaque terrain, des cendriers, et pas un mégots qui ne traîne au sol. Il faut dire que les membres du club respectent profondément ce lieu où ils se défient et s’entraînent. Et pour cause : ce sont eux qui ont donné de leur temps pour le dégager (la parcelle servait à l’administration des parcs new-yorkais à entreposer des feuilles mortes), pour remettre en état les bancs et entretenir le tout… “Les Rangers nous aiment beaucoup, ils voient que l’on prend vraiment soin de l’endroit”, sourit Jean-Pierre Subrenat.
Le terrain est situé à Parade Ground, au sud de Prospect park (Brooklyn), longé par Caton Avenue, entre E.10th et E.11th streets. Métro F / Fort Hamilton Parkway.
Plus d’infos ICI
Agnès Jaoui fait la pluie et le beau temps
Après Le goût des autres et Comme une image, Agnès Jaoui semble définitivement partie en guerre contre les préjugés avec Parlez-moi de la pluie, son dernier long métrage coécrit avec Jean-Pierre Bacri. « C’est vrai, confirme-t-elle. J’aime décortiquer les gens, la difficulté de changer et d’échapper au déterminisme. Tous mes films pourraient s’appeler Orgueils et Préjugés. » Dans ce film, la réalisatrice engagée parle notamment des clichés qui entourent les femmes politiques: « Je n’ai souffert d’aucun préjugés mais j’ai été choquée par le machisme et la manière dont les femmes sont traitées avec condescendance les fois où je suis intervenue à Bruxelles. Tous les personnages que j’interprète dans mes films me ressemblent beaucoup ». Cette fois elle se glisse donc dans la peau d’Agathe Villanova, féministe nouvellement engagée en politique, a qui l’on propose de tourner un documentaire dans le cadre d’une série sur « les femmes qui ont réussi ».
Pour réaliser ce documentaire, Agnès Jaoui a choisi de mettre en scène un duo inédit au cinéma, Jean-Pierre Bacri et Jamel Debouzze, qui rêvaient de tourner ensemble depuis des années sans trouver le bon projet. «Leur alchimie est très puissante, commente Agnès Jaoui. Je les observais tous les deux et je me disais qu’ils étaient trop mignons, il fallait absolument les filmer.» Jean-Pierre Bacri interprète Michel Ronsard, documentariste paumé et divorcé ayant les plus grandes difficultés à communiquer avec son fils et Jamel Debouzze est Karim, élève de Ronsard, essayant d’échapper à « l’humiliation ordinaire » d’un fils d’immigrés. Pour une fois, Bacri n’est pas dans son rôle de grincheux habituel, et Debouzze dans celui du rigolo de service au contraire, il a « un rôle d’adulte qui lui ressemble beaucoup » selon Agnès Jaoui.
Parlez-moi de la pluie est le troisième film d’Agnès Jaoui en tant que réalisatrice. Elle a d’ailleurs écrit chacun des scénarios des films qu’elle a réalisés. « Je n’aurais pas envie de mettre en scène le scénario d’un autre. Il manquerait quelque chose. Je préfère l’écriture. Et je ne pense pas non plus que je pourrais laisser mon scénario à quelqu’un d’autre aujourd’hui. »
A l’occasion de sa venue à New York au début du mois de juin, le Lincoln Center avait organisé une rétrospective des films les plus marquants de sa carrière. L’occasion pour elle de nous parler de sa rencontre avec le public étranger : « J’ai accompagné ce film dans beaucoup d’endroits et je suis surprise de l’accueil qu’on lui réserve. C’est un film pourtant très français et très bavard. Le fait que l’on rencontre un public en dehors de France me flatte profondément. Je suis allée présenter « un air de famille » au Mexique il y a quelques années, devant 2000 personnes. C’était à la fois effrayant et gratifiant. Les gens arrivaient très décontractés, comme ici à New York. A l’étranger, les gens sont un peu plus honnêtes, ils adhèrent ou ils s’en foutent. Surement parce qu’ils ont moins de préjugés sur mon travail. »
Parlez-moi de la pluie sort à New York le 18 juin au Lincoln Plaza Cinema, 1886 Broadway et au Angelika Film Center, 18 West Houston Street.
Make Music New York, du jazz "New Orléans" au Punk !
Inspiré de la fête de la musique française, Make Music New York propose pour sa quatrième édition une programmation de plus de 850 groupes de musique à travers les 5 quartiers de New York City. De 11h à 22h, musiciens, de tous âges, et horizons musicaux proposeront plus de 11H de spectacle du hip hop à l’opéra en passant par la musique latine, le jazz, le punk et le rock. Groupes de jeunes lycéens, grand noms de la chanson internationale, Make the music New York est célèbre l’éclectisme musical, dans la grande tradition de la fête de la musique.
French Morning répertorie pour vous les endroits de New York où il faut être en cette journée de solstice d’été.
(Voir aussi le programme des artistes français pour cette fête de la musique à NY)
Connectez-vous à la musique avec Interactive Music New York ! (IAMNY!) dans le Meatpacling District, les pionniers de la musique à la pointe vous feront découvrir des compositions originales qui interagissent directement avec les réactions du public en faisant appel à diverses formes de technologie. Le résultat donne un mélange surprenant et spontané ! Entre midi et 19h, 14th Street and 9th Avenue / Gansevoort and 9th Ave.
Make Music New York célèbre la musique du compositeur Iannis Xenakis avec des performances dans tout Central Park. La plus éclatante sera sans doute l’interprétation de Persephassa (1969), une œuvre de tonnerre pour six percussionnistes. Les musiciens seront situés autour du lac, les auditeurs dans le centre en bateaux. L’opéra du compositeur, Orestie, sera réalisé dans Swedish Cottage Marionette Theater avec un spectacle de marionnettes réalisé par Luca Veggetti. Enfin, et le répertoire des œuvres courtes de Xenakis sera joué par legroupe de percussions de Yale à l’historique Bandshell Naumburg au cœur de Central Park. A partir de midi et jusque tard le soir.
NY Second Line est une parade de Jazz « façon Nouvelle-Orléans » mettant en vedette les musiciens de la Jazz Mobile et de la Jazz Gallery. Ils se faufileront à travers les quartiers de Manhattan accompagnés de danseurs connaissant les pas de danse traditionnelle. La première partie aura lieu de 10h à 12h et partira duGreene Space at WNYC et WQXRM , 44 Charlton St pour finir au City Winery, 155 Varick St
La deuxième partie de 12h30 à 14h30 se fera du Kaufman Center, 129 West 67e rue, jusqu’à Columbus Circle
La troisième et dernière partie de la parade aura lieu de 17h à 19h au départ du parc Morningside, avenue Morningside et W. 121e jusqu’à Marcus Garvey Park, Madison Avenue et 124e E.
Laissez vous envahir par la musique de plus de 50 pianos dans les parcs et rues de New York pur le Play me, I’m yours en partenariat avec l’association Sing for Hope. Ces pianos seront installés pendant deux semaines pour un projet d’art public de l’artiste britannique Luke Jerram. Après le 5 juillet, ils seront donnés à des écoles et hôpitaux. Pour une liste complète des emplacements piano, www.nycstreetpianos.com.
Pour sa deuxième édition, Mass Appeal donne l’occasion aux New Yorkais de prendre part à cette fête de la musique. Ramenez votre guitare, clarinette, accordéon, et vous aurez la chance de jouer avec des centaines d’autres musiciens regroupés par instrument.
Pour vous inscrire, http://makemusicny.org/schedule/feature/mass-appeal
Punk Island revient cette année pour une journée 100% rock n’ roll sur Governors Island. Plus de 130 groupes transformeront cette île d’ordinaire calme en un paradis du punk, rock n’ roll et hardcore. Les groupes se produiront sur plus de 17 spots dispersés autour de l’île. Les ferries menants les fêtards à l’île seront disponible toutes les demi heures du Battery Maritime Building à Manhattan, et chaques 20 minutes du Fulton Ferry Landing à Dumbo, Brooklyn. Comme Governors Island est fermé le jour de Make Music New York, n’oubliez pas que Punk Island aura lieu la veille, le dimanche, Juin 20, de 10h à 17h. Tout comme pour le reste de MMNY, toutes les représentations sont à l’extérieur et entièrement gratuites. Programmes disponible à l’entrée de Governors Island, boissons et collations en vente sur l’île.
L'artisanat de luxe français s'expose
L’amour de la matière, la virtuosité du geste… Entre et innovation et tradition, le savoir-faire et l’art de vivre « made in France » ont su garder leur cachet au fil du temps et fasciner le monde entier. Aux Etats-Unis, beaucoup de grands noms français de la déco de luxe comme Bernardaut, Pierre Frey ou Ligne Roset ont réussi à s’imposer. Des représentants de ces compagnies seront d’ailleurs présents lors d’une table ronde organisée par Ubifrance USA (French Trade Office) avec le magazine Veranda à la Hearst Tower, afin de rencontrer les 30 entreprises françaises sélectionnées par Ubifrance et ses partenaires, Ateliers d’Art de France, Chambres de Métiers et de l’Artisanat, et l’Union Nationale des Industries Françaises de l’Ameublement.
Suite à une initiative d’Arnaud Leretour , Directeur Général Adjoint Ubifrance Paris, et Hervé Ochsenbein, Directeur Ubifrance USA, Maison France a donc lieu pour la première fois aux Etats-Unis, et ce n’est pas par hasard si c’est la ville de New York qui a été choisie pour accueillir l’évènement. Les new yorkais sont en effet connus pour apprécier à sa juste valeur le label « Made in France » et les professionnels seront nombreux à se déplacer afin de découvrir les créations des participants. De plus, pour la première fois, le public non-professionnel peut également participer à l’évènement et passer commande auprès des participants, grâce à une après-midi portes ouvertes le jeudi 24 juin entre 12h et 17h. « S’il s’agit d’un évènement axé principalement sur le Business to Business, il nous semblait également important d’en faire profiter le public, et notamment la communauté française de New York » explique Cécile Delettré, Directrice du Pôle Biens de Consommation & Distribution d’Ubifrance – French Trade Office.
Maison France est présenté comme une exposition professionnelle dans un cadre design, mettant en valeur les créations de chaque participant grâce à une scénographie bien étudiée et à un emplacement idéal, le Felissimo Design House. Durant les trois jours d’expositions, les participants seront encouragés afin de rencontrer les professionnels du métier aux Etats-Unis et obtenir toutes les clefs de la réussite pour vendre aux Etats-Unis, trouver des agents et des partenaires.
De plus, autre innovation de ce Maison France new yorkais, une application sur Ipod et Iphone téléchargeable dès aujourd’hui sur Applestore et Itunes gratuitement permet de découvrir à l’avance tous les exposants grâce à un catalogue digital, ainsi qu’Ubifrance, le label EPV (Entreprises du Patrimoine Vivant) et les partenaires de l’évènement.
Ubifrance souhaite également reproduire l’évènement aux Etats-Unis, à Miami ou sur la Côte Ouest par exemple, afin de faire de l’évènement « un rendez-vous régulier incontournable » de l’artisanat du luxe français nous confie Sara Harris, Conseillère Export Habitat Décoration à Ubifrance.
Ouverture au public le jeudi 24 juin, de 12h00 à 17h00. Entrée libre et gratuite.
Ouverture aux professionnels et à la presse du 22 au 24 juin de 9h00 à 18h00. Entrée Gratuite.
Maison France, 10 West 56th Street, à l’angle de la 5ème Avenue.
Contacts : [email protected] et [email protected]
Pour télécharger l’application Iphone Maison France, cliquez ICI
Harry Potter débarque à Orlando
On en parlait depuis au moins trois ans : Harry Potter allait débarquer sur son balai magique aux confins des studios Universal, près d’Orlando. Mais les promoteurs ne possédaient sans doute pas assez de philtres magiques pour aller plus vite… Ils ont pourtant enfin réussi à vaincre les Forces du Mal qui retardaient sans cesse leur projet.
La région d’Orlando est surtout connue par la multitude de parcs d’attractions qui s’y sont installés au fil des ans autour du précurseur, l’oncle Disney, qui avait commencé à conquérir le territoire dès 1971. La première conséquence aura été la désertification du centre ville historique. La seconde conséquence sera la floraison de dizaines d’autres parcs et d’attractions aux noms plus ou moins célèbres. Les Studios Universal se sont taillés la part du lion. Universal Orlando Resort a ouvert ses portes en 1991, sur un espace de 160 hectares. Tout cela attire chaque année quelque 52 millions de visiteurs, presque la population de la France! Ce chiffre devrait grossir encore avec l’ouverture du “Monde magique d’Harry Potter”, dernier produit dérivé des romans de la britannique J.K. Rowling.
UN VRAI DEFI
Dans le nouveau parc à thème, Alan Gilmore, le directeur artistique des films éponymes, et qui a rejoint les studios Universal, s’est evertué à imaginer un monde magique aussi près que possible de l’oeuvre romanesque. Mais, précise-t-il, “Le monde du film constitue un défi très différent de celui du parc à thème. Dans le film, le spectateur est à la place de la caméra. Derrière la caméra, on peut créer des scènes selon un ou deux angles. Mais dans le parc à thème, il faut travailler sous de nombreux angles, depuis le point de vue d’un enfant jusqu’à celui d’une grande personne, et aussi pour tous ceux qui sont entre les deux. Mais je vais être honnête: TOUT a été un vrai défi.”
Les décors du parc sont en effet d’un réalisme époustouflant, si tant est que l’on puisse parler de réalisme s’agissant d’un monde magique! En tous cas, ils reflètent parfaitement l’idée que l’on se fait de ce monde à la lecture des romans de J.K. Rowling. Alors, de quoi Alan Gilmore est-il le plus fier? “La représentation du chateau de Poudlard, le village de Pré-au-lard, la taverne des Trois balais…” Mais il y a encore bien des surprises… Avez-vous déjà participé à un match de Quiddish? Où rencontrer des Détraqueurs?
Le public français s’était jeté sur les romans. Se laissera-t-il séduire par le nouveau parc? Le plan marketing d’Universal Studios, lui, n’a rien de magique! Pas plus que les tarifs annoncés: de 99 à 109 dollars pour visiter le monde d’Harry Potter et un autre parc au choix.
Crédit photo: Kevin Kolszynski, Universal Studio Resort.
Angel-A de Luc Besson
Comme chaque semaine, plongez vous dans le monde du cinéma en compagnie d’acteurs et de réalisateurs qui ont marqué l’histoire du cinéma français. Et cette semaine c’est le film Angel-A (2005) de Luc Besson avec Jamel Debbouze et Rie Rasmussen qui sera projeté (avec sous-titres en anglais) à l’Alliance française de Miami.
Synopsis : Rien ne réussit à André, jeune Marocain un peu escroc et très endetté. Cette fois, il est au bout du rouleau : ses créanciers, de plus en plus pressants et menaçants, ne lui laissent aucun répit. Ni sa nationalité américaine qu’il a gagnée à la loterie ni le ciel qu’il invective ne lui sont d’aucun secours. Sur le point de se suicider en se jetant du haut du pont Alexandre III à Paris, il est interrompu par une jeune femme, Angela, qui plonge dans l’eau sous ses yeux. N’écoutant que son courage, André se précipite et la sauve. Angela lui déclare alors que, puisqu’il l’a sauvée, elle lui appartient désormais.
Le jeudi 24 juin à 19h
Participation de 5$
Alliance Française
South Florida
618 SW 8 St
Miami – FL 33130 – USA
Tel: 305.859.8760
Fax:305.856.9398
[email protected]
Rihanna en concert à Miami
La grande star du r’n’b continue sa tournée mondiale “Last Girl on Earth Tour” et sera de passage le 31 juillet à Miami. Elle promet un show explosif tant par ses tenues improbables que par une mise en scène et des chorégraphies toujours plus recherchées. A noter que Ke$ha, petite nouvelle de l’électro- pop, assurera la première partie de du concert.
Le samedi 31 juillet 2010 à 19h30
American Airlines Arena
601 Biscayne Blvd
Miami, FL 33132
Places disponibles à partir de $28
http://www.tickco.com/schedule/rihanna/july-31-at-7-30-pm/
Steve Herelius s'entraîne à Miami
Le rendez-vous avec « Centurion » – son nom de ring – est pris au café du coin. Me voici à la recherche d’un grand (1,84 m), costaud (un peu moins de 90kg histoire de rester dans la catégorie des « lourds-légers »), avec un air très très méchant (champion intercontinental WBA). J’entre dans le café et repère rapidement Steve dont l’impressionnant gabarit ne lui permet guère de passer inaperçu. Son grand et doux sourire, tel celui du chat d’”Alice au Pays des Merveilles”, laisse à penser qu’il ne ferait pas de mal à une mouche.
Steve est né à Paris et a grandi à Noisy-le-Grand. Il passe le BAC avant de se lancer dans un CAP «coiffure» qu’il suivra assidûment mais sans jamais se présenter à l’examen. C’est ensuite à 19 ans, plutôt tard donc, qu’il débute la boxe « française » (avec les pieds). Mais rapidement, un « vieux monsieur qui traînait autour du ring » lors des entraînements, l’encourage à combattre à l’ «anglaise», c’est à dire sans les pieds et avec de gros gants. Il s’y soumet, sans grande conviction, juste «pour lui faire plaisir». Et c’est là le début d’une grande aventure : il devient Champion de France des poids lourds à 27 ans, le 30 Avril 2004. Puis, avec l’aide de son manager et cousin Mario Hérélius, il conquiert le titre de Champion Intercontinental WBA (World Boxing Association) des lourds-légers le 28 juin 2009.
À 33 ans, en mars dernier, il décide de suivre son préparateur physique, Jean-Claude Abdoune, à Miami pour travailler sur un rêve un peu fou : «LE» grand combat de sa carrière : le titre mondial WBA par intérim des lourds-léger. Voici le programmes de ses jours de labeurs et de sa vie d’ascète à Miami :
Sa journée ?
Elle commence par… des cours d’anglais. Car Steve est tout sauf une brute. Il vit ici, à Miami depuis trois mois et son regard sur les choses est celui d’un homme curieux, qui veut comprendre. Ensuite seulement, il attaque sa préparation physique : des « sparrings » (combats d’entraînement durant lesquels il répète des enchaînements de gestes qui doivent devenir des séquences « réflexe ») et de la course à pied. Par 33 degrés dans la journée, il faut être motivé ! «C’est simple, je me dis toujours que mes enfants m’attendent les bras ouverts, au bout du jogging. Cela me donne le sourire et la pêche». Il est ainsi, Steve : il sait pour quoi et pour qui il se bat : Bogdan (4 ans) et Florina (7 ans) sont à Paris. Lui travaille ici. De retour à la maison, Steve se relaxe en écoutant Jimmy Fox ou Wim Mertens et révise – encore – ses enchaînements.
Le soir, Steve sort peu et, toujours, fait très attention à son assiette : «des fruits et des légumes, mais aussi beaucoup de poisson et de viandes blanches. Les boxeurs évitent la viande rouge qui favorise les blessures». Et ni vin ni alcool… Il s’agit de garder la ligne jusqu’au combat, le 3 juillet, à Stuttgart, en Allemagne. Seule entorse à cette drôle de vie : sa petite amie qui égaye sa vie à Miami. Reste que ce boxeur inattendu est une nature facile. «J’aime presque tout à Miami ! Le « Hi ! How are you doing today ?» de tout le monde adressé à tout le monde, la vie associative, sportive, tranquille et familiale (il passe des heures sur Skype avec ses enfants restés à Paris et profite de ceux de son coach).
Décidément, «Centurion» est un grand champion et prépare son rendez-vous ultime avec un sérieux absolu : «Faut savoir ce que l’on veut. Si l’on ne met pas tous les atouts de son côté, aucune chance. Je garde la tête sur les épaules et je travaille. Je suis là pour cela…Allez Steve, le 3 juillet on sera tous avec toi.
Calabasas-Malibu Valley Wine Festival
Les chefs les plus talentueux de Los Angeles éveilleront vos papilles avec des mets succulents. De grands crus rehausseront les dégustations de fromages et caviar que vous proposeront plus de 100 grandes caves, brasseries et bars.
Faites vous plaisir et venez vous divertir dans une ambiance épicurienne pleine de saveur !
Collecte de fonds pour l’association contre l’Alzheimer
Où : Calabasas Inn, 23500 Park Sorrento, Calabasas, CA 91302, 818-217 0024
Quand : Samedi 19 juin 2010 de 14h00 à 19h00
Tarifs : $100
Plus d’infos et réservations : www.valleywinefestival.com/ ou dans les magasins Liquid Wine & Spirits, 10100 Topanga Canyon Blvd., Chatsworth, CA 91311 et Blue Talle, 4774 Park Granada, Calabasas, CA 91301