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«L’énigme du retour» Dany Lafferière, Prix Medicis 2009

Son roman L’Enigme du retour, récit autobiographique, raconte le retour d’un homme sur son île natale, Haïti, pour enterrer son père, après 33 ans d’exil. Le pays qu’il découvre n’est pas celui de ses souvenirs. Ce roman revient sur les traces de son passé, de ses origines, un périple qui lui fera voir la misère, la violence mais aussi les artistes et l’espoir.

Il parle d’Haïti comme d’ « un fleuve de douleurs dans lequel on se noie en riant».

Dans le cadre de son Club du Livre, l’Alliance Française vous convie à une conférence-débat-lecture sur le thème de ce roman dans une atmosphère chaleureuse !

Où : Alliance Française de Pasadena, 34 East Union St. Pasadena CA 91103
Quand : Mardi 15 juin 2010 à partir de 12h00 (discussion de 13h00 à 15h00)
Tarif : Entrée gratuite (s’inscrire sur [email protected])
Club du Livre tous les 3ème mardis du mois, renseignements sur www.afdepasadena.org
Céline Schreifels

Redécouvrir un ennemi des Impressionnistes

Peintre et sculpteur français du Second Empire, emblématique de la peinture académique, Jean-Léon Gérôme représente des œuvres où alternent sujets néo-grecs, scènes orientalistes et épisodes historiques.
Dès 1840, il puise son inspiration dans les nombreux voyages qu’il entreprend aux côtés de son mentor Paul Delaroche. Jean-Léon Gérôme fait ses débuts dans l’atelier de Paul Delaroche à Paris en 1840. Alors qu’il n’a pas encore 25 ans, Gérôme remporte un vif succès avec une première toile intitulée le « combat de coqs » qui lui ouvre les portes du monde de L’Académie des Beaux-Arts en 1846. Il devient par la suite professeur à l’Ecole des Beaux-Arts. Son studio est un lieu de rencontre pour les artistes, acteurs, et écrivains tels qu’Emile Zola.
Célèbre de son vivant, il connaît un large succès commercial aux Etats-Unis. Pourtant, sa farouche hostilité envers les Impressionnistes, qu’il considère comme « le déshonneur de l’art français », contribue au déclin de sa popularité à une époque où triomphe l’Impressionnisme et le Modernisme.
Le Musée Getty vous invite à découvrir ou redécouvrir cet artiste du 19ème siècle.
Quand : exposition du 15 juin au 12 septembre 2010, conférence : jeudi 17 juin 2010 à 19h00 à l’auditoire Harold M. Williams
Où : Getty Center, 1200 Getty Center Drive, Los Angeles, CA 90049
Tarifs : Entrée gratuite, parking $15, parking gratuit après 17h00.
Plus d’infos :  Tel : 310 440 7300 ou www.getty.edu
Céline Schreifels

Chez Martha Graham, une directrice derrière ses élèves

En un pluvieux après-midi de mai, Stéphanie et Jesse, deux danseurs de la compagnie Graham II, répètent un duo qu’ils présenteront le 12 juin au Joyce Theater. Le lecteur de disque sur les genoux, Virginie Mécène observe leur travail, et se déclare bientôt insatisfaite.
«Il faut plus de hanches, là!» lance-t-elle aux danseurs. Ce duo, extrait d’American Document, une pièce de 1938, a été décrit comme érotique par les critiques de l’époque et c’est ainsi que la directrice entend le reconstituer.
«C’est ce que j’aime dans les répétitions, ajoute-t-elle, quand la danse prend forme sur les danseurs.» Cette petite femme de 45 ans aux manières douces dégage à la fois volonté et sérénité.
Originaire de la banlieue parisienne, Virginie Mécène est arrivée à New York en 1988, à 21 ans, son baluchon sur le dos. Reculant d’année en année le moment de son retour vers la France, elle a persévéré dans les rangs de l’école puis du Graham Ensemble (l’ancien Graham II) avant de gagner sa place dans la compagnie à 28 ans.
Les premières années à l’école, la jeune Française gagnait sa vie grâce à des petits boulots que son statut d’étudiante ne lui autorisait pas forcément. Une même année, elle a déménagé sept fois avant de trouver un logement décent. «J’ai failli craquer plusieurs fois et rentrer en France, reconnaît-t-elle. Ma famille me manquait et Skype n’existait pas à l’époque !»
Encore en France, Virginie imaginait les élèves de Martha Graham tous vêtus de noir et fidèles à la discipline comme un bataillon de jeunes officiers. Une fois sur place, elle s’est vite rendu compte qu’elle n’était pas loin de la réalité.
«C’était encore la vieille école, les professeurs nous criaient toujours « non, non, non », se souvient-elle, amusée. Mais j’étais justement venue pour  ça : plus on me disait non, plus je fonçais.» De Graham, qui décéda en 1991, elle se rappelle ses « hello ! » pêchus, ainsi que son regard noir et perçant qui avait la faculté de «vous mettre à nu».
Surtout, Virginie a  tout de suite accroché avec la danse de Martha Graham, et ne cesse de le répéter aujourd’hui, «c’est une technique magnifique, et les thèmes des pièces restent très contemporains.»
Une directrice attentive
Spécialisée dans l’apprentissage d’une technique de danse créée dans les années 20 par Martha Graham, cette école, comme d’autres établissements renfermant la tradition de la danse moderne américaine, a vu sa longévité plusieurs fois menacée.
Depuis sa prise de poste il y a trois ans, après avoir dansé 12 ans dans la compagnie, Virginie Mécène l’a reprise en main. Elle a introduit des classes d’été intensives pour adolescents et diversifié le programme professionnel, y ajoutant des cours d’anatomie, de théâtre et de portés, afin de doter ses élèves d’une solide formation.
Elle a également ouvert le studio à des chorégraphes extérieurs, qui viennent créer des pièces pour ses élèves. « Cela ouvre l’horizon aux élèves qui constatent toutes les possibilités que leur offre leur formation, explique-t-elle, et les chorégraphes apprécient leurs qualités de danseurs Graham ».
Cette saison au Joyce, la seconde compagnie Graham II (formée des jeunes espoirs de l’école) et un groupe d’adolescent de l’école sont au programme en même temps que la compagnie Martha Graham.
Sous la direction de Virginie, la représentation est une histoire de famille ou n’est pas. «C’est important de donner à tous les élèves l’occasion de danser sur scène, déclare-t-elle. Il faut être réaliste, tous n’évolueront pas dans la compagnie, où les places sont chères. Alors je veux leur donner le plus d’opportunités, comme danser ou enseigner.»
Rares sont les directrices à se soucier du CV de leurs danseurs ou de leur vie artistique après leur formation. Les élèves enrôlés dans les cours de pédagogie  pour instruire la technique Graham ont ainsi l’occasion d’enseigner l’été dans les classes pour adolescents.
Virginie aime bien savoir ce que ses anciens élèves deviennent et leur donner un coup de pouce. «Souvent, s’ils ont besoin d’un espace pour répéter une pièce à eux, on leur prêtera un des petits studios.»
À la fin de la répétition, Jesse se bloque le dos, un nerf coincé sans doute. Un bon bain chaud avec du sel est le remède que lui prescrit Virginie. «J’essaierai dès ce soir», rigole le danseur crispé par la douleur. La petite équipe quitte le studio se remémorant les progrès de la séance.
«J’ai appris beaucoup dans cette école, et aujourd’hui j’ai envie de donner en retour, confie Virginie, qui a regagné son bureau. Alors, je les pousse tous les jours. Et ils travaillent énormément. Jesse danse de temps en temps avec la compagnie et je souhaite que Stéphanie fasse de même.»

Du 8 au 13 juin au Joyce Theater, la compagnie Martha Graham présentera quatre différents programmes, contenant les pièces suivantes : American Document, Dance is a Weapon, All-City Panorama (dansée par les adolescents de l’école), Appalachian Spring, Lamentation. Billets de 10 à 59 dollars. Réservations au 212 242 0800 ou joyce.org. Joyce Theater box office : 175 Eight Ave at 19th Street, du lundi au dimanche, 12pm à 6pm.

Prendre le train pour Vegas

La Californie du Sud est un désert ferroviaire. Il faut 11 heures pour relier Los Angeles à San Francisco en train, alors qu’il en faut deux fois moins en voiture. Pour aller à Vegas, la question ne se pose même pas : il n’y a tout simplement pas de train. La seule voie ferrée qui existe sert au fret et le transport de passagers a été interrompu en 1997. Les arrêts fréquents causés par le passage de trains de marchandises engendraient des retards pouvant aller jusqu’à 3 heures…
Mais le ferroviaire revient à la mode en Californie. Un projet de TGV est dans les cartons pour relier les principales villes du nord au sud même si sa mise en service n’est pas prévue avant l’horizon 2020 voire plus tard. En comparaison, se rendre en train à Las Vegas sera possible d’ici fin 2011. L’entreprise Las Vegas Railway Express se propose d’exploiter les chemins de fer déjà en place et d’y faire circuler un train de passagers surnommé le X Train.
“Avant, j’habitais à Los Angeles et j’allais à Las Vegas en voiture tous les week-ends”, explique Michael Barron, le pdg de l’entreprise, “ça me prenait six heures le vendredi soir à cause des bouchons, même chose le dimanche soir pour revenir. Alors quand vous avez fait la fête, que vous avez une gueule de bois et pas assez dormi, je peux vous dire que c’est vraiment un cauchemar d’être coincé sur l’autoroute en plein désert.”
L’entreprise propose donc de remettre un train de passagers sur les rails, mais un train un peu particulier, destination oblige. “Le voyage sera une excursion divertissante et relaxante”, insiste le pdg. Des rames offriront aux passagers de se mettre dans l’ambiance sportive avec un “sports bar”, ou encore de s’échauffer aux jeux même si il faudra attendre d’être à Vegas pour pouvoir jouer de l’argent. Il y aura même un endroit pour acheter des tickets pour les innombrables shows qui ont lieu chaque soir à Sin City, la ville du péché.
Le train, pouvant transporter jusqu’à 670 passagers, partira de la gare centrale de Los Angeles, Union Station. L’emplacement de la gare à Las Vegas n’est pas encore dévoilée au public, mais “ça ne sera pas loin du Strip“, assure Michael Barron, en référence à l’artère célèbre bordée de casinos, d’hôtels et de restaurants. Dans un premier temps, un train partira chaque jour du jeudi au lundi, reliant les deux villes en 5 heures et demi. C’est à peu près comparable au temps de conduite en dehors des heures de pointe, mais l’expérience est bien plus agréable. Le billet coûtera 99 dollars, ce qui le rend largement compétitif par rapport à l’avion “sans les désagréments des contrôles de sécurité”, pointe Michael Barron.
Comment éviter les retards qui ont été fatals à la ligne Amtrack en 1997? Le X Train a négocié un accord où ses rames seraient prioritaires vis-à-vis des trains de marchandises Union Pacific. “Cette pratique n’est pas nouvelle, elle existe déjà sur la côte Est“, précise Michael Barron. Pour lui, les 500 km qui séparent Los Angeles de Las Vegas ne doivent plus être une corvée à traverser, mais un plaisir. Et quand on sait que sur les 40 millions de personnes qui visitent Las Vegas chaque année, 12 millions viennent de Los Angeles, il y a du potentiel.
A noter que le X Train n’est pas le seul projet ferroviaire visant à relier Los Angeles à Las Vegas. Depuis peu s’est engagée une véritable course entre différents acteurs. A côté du X Train, le “D2 Holdings’ Z-Train” se propose d’effectuer le même trajet, mais tous deux n’excèderaient pas la vitesse de 80 miles per hour, soit environ 125 km/h sur les rails existants utilisés par le service de fret Union Pacific. Trois autres projets de TGV – montant cette fois à plus de 300 km/h – sont également évoqués, mais nécessitent des rails et une infrastructure séparée. Il s’agit du DesertXPress, du Desert Lightning et du Maglev.

La banque verte au pays des géants de la finance

En plein débat sur la réforme bancaire aux États-Unis, le patron des Amériques de Crédit Agricole Corporate & Investment Bank, la banque d’affaires de la banque verte, nous reçoit, tout sourire, dans son bureau new-yorkais. Thierry Simon ne semble pas particulièrement soucieux. « Je suis moins inquiet des décisions de Washington que de celles de Bruxelles », s’explique-t-il. « Car la tendance européenne actuelle est d’être beaucoup plus sévère que les États-Unis. »

Thierry Simon sait de quoi il parle. Il a réalisé une partie de sa carrière dans des pays européens au sein du Crédit Lyonnais. Diplômé de Centrale Lille, il entre au Lyonnais en 1985 après 18 mois de coopération en Algérie.  « Je cherchais une boîte internationale pour pouvoir bouger. J’ai choisi la banque car c’était clairement un secteur qui offrait le plus d’opportunités de voyager. » Souhaits exaucés: tout en menant un Executive MBA (HEC-CPA), il occupe différents postes en Écosse -patron à 29 ans-, Angleterre et Danemark. Des expériences qu’il qualifie de « fantastiques » … jusqu’aux difficultés du Lyonnais des années 90. Il est chargé de vendre la filiale danoise et rentre à Paris. Il intègre le groupe Crédit Agricole en 2004 lors du rachat du Crédit Lyonnais. La fusion des 2 banques d’investissement a donné naissance à Calyon – rebaptisée en février dernier Crédit Agricole CIB – dont Thierry Simon a pris la direction générale des Amériques, il y a tout juste 2 ans.

« Je suis arrivé aux États-Unis pour recentrer la banque sur son ADN: ses clients.» Thierry Simon reconnaît que la banque s’en est éloignée par le passé, d’où l’affaire Bierbaum, du nom de ce jeune trader de 26 ans, responsable en 2007 d’une perte de 230 millions d’euros pour Calyon. Une tempête interne avant la crise financière mondiale. Thierry Simon rejoint son poste new-yorkais en plein marasme économique. Il doit licencier 20% des effectifs aux États-Unis et fermer le bureau de Los Angeles. Aujourd’hui, 1.300 personnes, soit 10% des effectifs mondiaux, travaillent à New York et dans les bureaux de Chicago (bureau historique du Crédit Agricole), Dallas et Houston. « Et nous embauchons à nouveau », se réjouit Thierry Simon. Selon les derniers résultats du groupe, la banque d’affaires renoue avec les bénéfices, 157 millions d’euros au dernier trimestre (au niveau mondial), et ce, malgré la crise grecque. « Nous avons une exposition au risque limitée en Grèce et la majorité de l’investissement est dans le shipping financing, qui marche bien dans le contexte actuel », explique-t-il.

Pas vraiment le temps de se réjouir des bons chiffres: le Crédit Agricole, à l’instar de 7 autres banques européennes et américaines, est dans le collimateur de la justice américaine, révèle le New York Times le 13 mai dernier. Le procureur général de New York a ouvert une enquête pour savoir si, en 2008, ces banques n’auraient pas fourni aux agences de notation des informations erronées sur leurs titres hypothécaires. Mais sur cette affaire, le banquier se contentera d’un “no comment”.

Malgré tout, le patron de la banque d’affaires à New York ne perd pas son enthousiasme. «Tous les matins, vous devez vous intéresser à un client différent et à un business différent, c’est passionnant! » Thierry Simon se dit investi d’une mission: celle de « pousser les feux du Crédit Agricole sur les différents marchés ». Avec un point fort: le financement de projets ou financements structurés. Une niche pour les banques françaises. La banque verte vient ainsi de faciliter une ligne de crédit de 375 millions de dollars pour cinq fermes éoliennes détenues par Duke Energy dans le Wyoming, le Colorado et en Pennsylvanie. Elle est également intervenue dans le montage financier d’Astoria Energy II, un projet de construction et d’exploitation d’une nouvelle centrale de gaz naturel dans la région métropolitaine de New York. Cette centrale, dont la construction devrait s’achever l’an prochain, fournira de l’électricité aux clients de la New York Power Authority (NYPA). « Dans les secteurs des transports, des infrastructures et de l’énergie, les entreprises françaises ont un boulevard devant elles », analyse Thierry Simon, confiant dans la reprise américaine. Avant d’ajouter: « notre banque représente moins de 1% des parts de marché aux États-Unis, mais c’est un marché tellement colossal, une telle échelle, que les chiffres sont considérables! »
Pour se ressourcer, le dirigeant français avoue faire un peu d’exercices – jogging dans Central Park, tennis, planche à voile. Mais la botte secrète de ce grand amateur de ski, c’est son chalet dans les Alpes. Une photo grand format de la demeure familiale trône dans l’encablure de l’une des fenêtres de son bureau. On le sent très attaché à la France. L’un de ses quatre enfants, sa fille artiste, vit à Paris. Et à New York, Thierry Simon est très actif au sein des conseils d’administration d’organisations francophones (FIAF, chambre de commerce, Maison Française de Columbia…). L’occasion de partager son expérience. « À l’étranger, on n’est pas chez soi. Il faut écouter, comprendre. On ne peut pas imposer sa façon de faire ». Au cœur de la finance mondiale, on le croit volontiers.

Wagner, Cézanne and Early Modernist Painting in France

Rapports, implications politiques et influences esthétiques des très populaires opéras de Wagner en France entre 1860 et 1870 dans la peinture avant-gardiste française. Notamment dans la Jeune Fille au Piano, ou Ouverture à Tannhauser de Paul Cézanne, peint en 1868, juste avant la guerre franco-prussienne.
Quand: Le 12 Juin 2010 de 16h00 à 17h00
Où: Au théâtre du Norton Simon Museum, 411 West Colorado Blvd., Pasadena CA 91105
Tarif: Gratuit
Plus d’infos: http://www.nortonsimon.org/
Ana Chénel

Marc Levy

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Dégustation de vins européens

Le vendredi 18 juin à 19h, venez découvrir ou redécouvrir des vins d’Italie, d’Espagne et de France en compagnie de la communauté française de Floride. Emilio Guerra (de Taste Du vin) vous apprendra à les jumeler avec des aliments populaires comme les crevettes, le saucisson, l’omelette espagnole, le fromage ou encore les pizzas. Vous en apprendrez également d’avantage sur les régions d’où proviennent ces fameux vins et pourquoi ils sont si appréciés à cette période de l’année.
Les vins blancs proposés à la dégustation seront un Brut Prosecco Zenato, de Veneto, en Italie ; un Campuget Château Rose, de Costières de Nîmes, en France et un Lagar de Cervera Albariño, de Rias Baixas, en Espagne. Du côté des vins rouges, les trois pays européens sont également représentés avec un Barbera d’Alba Ratti, de Piémont, en Italie ; un vin du domaine de Jean-Luc Colombo, dans les Côtes du Rhône, en France ainsi qu’un Celeste Torres, de Ribera del Duero, en Espagne.
Le 18 juin à 19h
Coût: 30,00 $ par personne
Nombre de participants maximum: 24 personnes
Alliance Française
South Florida 618 SW 8 St
Miami – FL 33130 – USA
Infos : 305.859.8760

Manon des Sources

Réalisé en 1986 avec Yves Montand, Daniel Auteil, Emmanuel Beart , Manon des sources est la suite de Jean de Florette et s’inscrit dans les classiques du cinéma français. C’est l’histoire de Manon qui vit dans les collines et Ugolin fou amoureux d’elle. Pour venger son père, elle va détourner la source qui alimente le village. Les langues du village vont peu à peu se délier…  La projection du film sera suivie d’une discussion avec des extraits du livre ,  animé par Dulce Goldenberg.
Mercredi 16 juin à 18h30
Adresse: 618 Southwest 8th Street Miami, FL 33130
Plus d’infos: http://www.afmiami.org/

Le Guide de l'éducation en francais à Miami

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Vous êtes à Miami ? Vous envisagez d’y déménager et vous cherchez une  alternative aux écoles publiques locales ? Les premières questions que l’on se pose concernent logiquement l’éducation des enfants. Et pour ceux ou celles qui ont vu à quelle vitesse nos bambins oublient leur langue maternelle, voici toutes les alternatives à un pur cursus américain. Les niveaux ? Plutôt bons, voire très bons. Ce qui constitue, vous en conviendrez, une excellente nouvelle !

Les programmes homologués

Dans l’enseignement public


Sunset Elementary School(CP au CM2)

En plein cœur du quartier résidentiel de Sunset, cette école, à vocation internationale (français, espagnol, allemand), propose à vos enfants de suivre dans leur intégralité les programmes officiels français et américain.
5120 SW 72 St, Miami FL 33143
Tel : 305 661 8527 demander « the international office » pour un contact en français.


Coconut Grove Elementary School (grande maternelle jusqu’au CM2)
École « familiale », à taille humaine, en cours d’homologation (attendue pour la rentrée 2010) dotée d’une équipe pédagogique très motivée et fort sympathique.
Contacts : Muriel Molinier, Vianna Stecher. Email : [email protected]
3351 Matilda St, Miami FL 33133. Tel : 305 445 7876
G.W Carver Middle School (6°, 5°, 4°)
Très bon collège international (français, espagnol, allemand et italien) ou les cours, proposés aux élèves de la section française, se font pour moitiés en anglais et en français.
contact : Bernadette Cadi
4901 Lincoln Dr, Miami FL 33133. Tel : 305 444 7388. Site : http://gwcm.dadeschools.net/
International Studies Charter High School ISCHS (6° puis de la 3° à la Terminale)

Cette « High School » fait partie des lycées les plus prisés de Miami. Elle prépare au Brevet des Collèges et aux Baccalauréats  ES (Economique et Social), L (Litéraire) et S (Scientifique) avec l’aide du CNED.
Grande nouveauté de la rentrée prochaine : ouverture d’une classe de 6° !
contact : Frederic Bernerd. Email : [email protected].
2480 SW 8th St, Miami FL 33135. Tel : 305 643 2955
site : http://ischs.dadeschools.net
International School of Broward ISB (6° à Terminale)

Plus au Nord, IBS prépare aux Brevêt des Collèges, Baccalauréat franco-américain (permettant l’entrée dans des universités françaises, américaines et canadiennes) et Baccalauréat ES (Economique et Social)
Contact : Karine Soulange. Email : [email protected]
3100 N 75th Ave, HOLLYWOOD FL 33024
Tel : 954 987 2026
site : http://isbcharterschool.org
Page suivante: Les programmes homologués dans l’enseignement privé et les solutions alternatives.

De battre mon cœur s’est arrêté, de Jacques Audiard

Chaque semaine, plongez vous dans le monde du cinéma en compagnie d’acteurs et de réalisateurs qui ont marqué l’histoire du cinéma français.  Et la semaine prochaine, c’est le réalisateur Jacques Audiard qui est à l’honneur avec son film, De battre mon cœur s’est arrêté avec l’acteur Romain Duris.
Tom, 28 ans, semble destiné à suivre les traces de son père. Véritable requin de l’immobilier à Paris, il travaille dans un monde à la fois sordide et brutal. Une rencontre fortuite avec l’agent de sa défunte mère va peut être changer son  avenir et l’amener à suivre la même carrière, celle de pianiste de concert.
Le jeudi 17 juin à 19h
Film en version originale française (avec sous titres anglais)
Participation de 5 $
Alliance Française
South Florida

618 SW 8 St
Miami – FL 33130 – USA
Infos :  305.859.8760

Dans la famille Capitaine, le petit-fils Cousteau

Fabien Cousteau, 44 ans, fait de la plongée depuis l’âge de 4 ans et habite à New York depuis près de douze ans, mais jamais il n’avait pratiqué sa passion dans sa ville d’adoption. L’explorateur, documentariste, petit-fils de « capitaine planète » Jacques-Yves Cousteau, a rectifié ce non-sens lundi matin à Governors Island (île au Sud de Manhattan) en piquant du nez dans les eaux “délicieuses” de la rivière Hudson. « J’ai plongé dans beaucoup d’endroits dans le monde, des beaux et des moins beaux, sourit-il, juste avant d’enfiler sa combi’. Je sens que de toutes mes plongées récentes, celle-là sera la plus… intéressante. »
Fabien Cousteau ne plonge pas pour fuir les températures caniculaires du monde des terriens, mais bien pour sauver la planète. Accompagné d’élèves de la future école New York Harbour School, un lycée spécialisé dans l’étude de la vie marine qui ouvrira ses portes en septembre sur Governors Island, il a profité de son immersion dans les eaux boueuses de la Hudson pour vérifier l’état de récipients installés au fond de la rivière pour accueillir au début de l’automne près de 150 000 huitres qui nettoieront  l’eau par filtrage. A terme, il espère implanter quelques 4 milliards de ces mignons mollusques dans la Hudson, une rivière autrefois au cœur du commerce mondial d’huitres.
L’initiative marque le coup d’envoi  de « Plant a Fish », la toute nouvelle non profit du Français, qui entend lutter contre l’inquiétante dégradation des fonds marins en développant des projets  dits de « restauration ». En plus de New York, trois autres initiatives sont en cours, à El Salvador, en Floride et aux Maldives. « J’ai eu l’idée à trois heures du matin, reconnait-il. Il y a deux ans, lorsque la ville a décidé de débourser beaucoup d’argent pour replanter des arbres, je me suis que c’était une très bonne idée, indique-t-il faisant référence à l’opération Million Trees NYC. Tout le monde disait : ‘plant a tree, plant a tree’… Je me suis dit : ‘pourquoi pas plant a fish ?’
Il poursuit : « Il n’y a pas de planète B. Il est temps de rendre à la planète ce qu’elle nous a donné ! »
Le lancement de « Plant a Fish » intervient trois jours avant le centenaire de la naissance du légendaire Jacques-Yves Cousteau, un jour avant la journée mondiale des océans et, tristement, un mois après le début de la pire catastrophe environnementale de l’histoire des Etats-Unis. « C’est un désastre. On va en souffrir pendant 20 ans, souligne Fabien Cousteau en parlant de la marée noire qui souille le Golfe du Mexique. Tout va souffrir, des bactéries jusqu’aux baleines. Tout le monde pense que le pétrole flotte mais il faut garder à l’esprit qu’il est lourd et que la mer est un phénomène dynamique, en mouvement constant. On est face à une vinaigrette difficile à nettoyer. »
En cause, les dispersants utilisés pour « briser » les nappes de pétroles : « Mettre des produits chimiques au-dessus d’autres produits chimiques n’est pas la solution. Au contraire, affirme-t-il. C’est la panique qui l’a emporté. Les compagnies pétrolières ne veulent pas nous faire voir ce qu’il se passe. Plutôt que de cacher, ce qui est impossible, il faut trouver d’autres solutions pour nettoyer le désastre. Car une fois passée la Floride, la nappe va éventuellement se retrouver en Europe. Ca nous concerne tous !»
Grâce à « Plant a Fish », le sherpa des mers, qui vit entre la France et les Etats-Unis, espère créer un nouvel engouement autour des zones aquatiques. Petite indiscrétion: il envisage déjà un projet de restauration en Louisiane! «Ça va prendre des années, on ne peut pas restaurer avant de nettoyer, relativise-t-il aussitôt. Le problème vient de nous tous, consommateurs de pétrole, que ce soit de fioul ou de matières plastiques. C’est une dépendance vielle d’un siècle. Il existe des alternatives mais il faut les mettre en place rapidement. »
Pour Fabien Cousteau, la reconquête de l’océan commence donc par New York, ville symbole à elle seule d’un nouvel intérêt pour le littoral. En effet, pendant un siècle, l’ industrie s’y est mise entre les Hommes et l’eau, implantant leurs usines, docks et entrepôts le long des voies maritimes. Mais depuis quelques années, la ville ressuscite son littoral avec un dense réseau de pistes cyclables, de promenades et de parcs. « Les New Yorkais aiment bien l’eau et aiment bien le littoral mais ils  oublient à quel point New York dépend de l’eau : c’est une ville maritime, rappelle-t-il. C’est grâce à l’eau que New York est devenue New York. »