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Eva Longoria, amoureuse de la France

Il existe des rumeurs qui disent que vous songez à vivre en France, comme d’autres stars hollywoodiennes d’ailleurs, est-ce exact ?
Oui, nous allons sans doute s’y installer quand Tony aura fini sa carrière ici. Il a joué dans l’équipe d’Asvel, à Lyon. On s’installera donc sûrement dans cette region. J’adore la France. A vrai dire, je suis tombée amoureuse du pays avant même de rencontrer mon mari ! Je veux que mes enfants parlent le francais et l’espagnol.

Parlez-vous vous-même français ?
Un petit peu (en francais, ndlr)…

Y a-t-il un lien entre votre amour pour ce pays et celui pour la cuisine ?

Oui, j’ai créé deux restaurants, l’un à Hollywood, l’autre à Las Vegas, car j’adore cuisiner, j’adore manger, cela va ensemble. Ouvrir un restaurant était comme une extension de ma cuisine et de ma salle à manger. Je cuisine tous les jours pour ma famille, mes amis… Donc pourquoi ne pas amener mes recettes à un plus large niveau ? Je fais de la cuisine mexicaine et internationale, car depuis que je vis avec Tony, j’ai appris l’art des sauces à la francaise.

Votre famille a elle-meme immigré, du Mexique vers les Etats-Unis. A quand cela remonte-t-il ?
C’était en 1610. On est la 11ème generation. Mais il reste une forte influence de la culture mexicaine chez moi.

Vous avez recemment repris des études universitaires sur les latinos, pourquoi ?
Parce que je suis une avocate de la cause des latinos, des droits civiques. Je me posais beaucoup de questions sur la persistance des injustices. La seule facon de comprendre cela, et pour savoir où aller, est de savoir d’où l’on vient, en tant que communauté. Je voulais en savoir davantage sur l’histoire des Latinos en Amérique.
Qu’y apprenez-vous exactement ?
Vous savez, l’histoire des chicanos est essentiellement celle de la lutte mexicano-américaine, de la civilisation précolombienne à l’ère moderne. Donc cela couvre toute la période des Toltèques et des Aztèques et à celles  de la première et de la seconde guerre mondiale, de la guerre du Vietnam, de la guerre de Corée, de l’Alena (Accord de libre echange nord americain, ndlr) et evidemment la question de l’immigration contemporaine.
Quelle est votre opinion sur cette loi controversée visant les immigrés, votée en Arizona et applicable dès cet été, qui incite les autorités à faire des contrôles d’identité au faciès ?
J’y suis tout à fait opposée. Son seul intérêt est de remettre la question à l’ordre du jour.  Mais cela va cibler de nombreux Américains d’origine mexicaine, des gens comme mon père qui ont la peau marron mais vivent là depuis des générations ! Cela va créer une sorte de chasse basée sur la race, la couleur de peau. Quelque chose doit être fait, certes, mais ce n’est pas la bonne solution. Par ailleurs, c’est une question qui doit être reglée au niveau fédéral, au risque de provoquer des migrations inter-Etats : les migrants vont se diriger vers les Etats les plus accueillants, et ceux-ci vont se trouver face à des flux incontrôlables. Et puis l’Arizona, c’était jadis le Mexique. Ce n’est pas les gens qui ont traversé la frontière mais la frontière qui les a traversés.
Dans vos films en cours de production, vous jouez justement des personnages de latina, loin de la femme inactive et insatisfaite que vous incarnez dans Desperate Housewives, pouvez-vous en parler ?
L’un s’appelle Cristiada, c’est un film sur les cristeros, un mouvement de rébellion des catholiques contre le gouvernement anti-clérical pendant les années 1920 au Mexique. Je joue aux côtés d’Andy Garcia, son épouse. En ce moment, je poursuis avec un film intitulé A Town Without Men, tiré d’un livre colombien et réalisé par l’Argentine Gabriela Tagliavini. J’incarne la maire d’une ville fictive d’Amerique du sud, où les hommes sont partis à la guerre. Ce film s’intéresse à la vie des femmes et la façon dont elles se sont organisées pour vivre sans les hommes. C’est une « dramédie » noire.

Vous êtes aussi productrice executive de Harvest, un documentaire sur les travailleurs dans les champs…
Oui, il doit sortir en août normalement. C’est un documentaire sur les enfants que l’Amérique exploite, aujourd’hui, et dont personne ne sait rien. J’ai rencontre Dolores Huerta il y a plusieurs années, la dernière icône vivante en matiere de droits civiques, elle m’a ouvert les yeux sur ce problème. Un quart de la nourriture que nous mangeons aux Etats-Unis est produite par le travail d’un enfant. Il y a beaucoup, beaucoup d’enfants dans les champs… Des jeunes qui vont au lit parfois affamés, alors qu’ils nourrissent la plus riche nation du monde.

Annie Cohen Solal, la guerrière

Quand je la retrouve au restaurant Docks de Midtown, non loin de chez elle, Annie Cohen-Solal me demande d’emblée si ma fille est inscrite au Lycée français de New York et s’indigne énergiquement de ma réponse négative. Tout son discours pour la remise de la légion d’honneur, me dit-elle, a été un éloge du Lycée français, où son fils fut élève avant d’entrer à l’université Johns Hopkins: dans le secondaire, l’éducation française est la meilleure qui soit, et dans le monde d’aujourd’hui, l’appartenance à deux cultures est la plus grande richesse possible, qu’il serait un crime de ne pas cultiver. J’écoute et hoche la tête, un peu honteuse (même si ma fille est parfaitement bilingue). À n’en pas douter, Annie Cohen-Solal est une militante.
Son attachement au lycée français a une autre cause, plus anecdotique et personnelle. Quand son fils Archibald y était élève, Annie, prise un samedi d’un violent mal de dents, est allée consulter dans l’urgence un autre parent d’élève, un dentiste égyptien. En bavardant avec lui, elle a découvert que sa femme venait d’Algérie et faisait partie de la grande famille des Bengana: elle avait été mise au monde par le propre père d’Annie, le chirurgien Georges Cohen-Solal, professeur d’histologie, collectionneur et sculpteur, véritable homme de la Renaissance. Les familles Bengana, musulmane, et Cohen-Solal, juive et installée en Algérie depuis des générations, étaient amies. Cinquante ans après, elles se retrouvent à New York grâce au Lycée français. Le hasard de cette rencontre a suscité en elle le désir très fort de renouer avec ses origines algériennes: ce pourrait être le sujet de son prochain livre.
Cette petite cousine de Jacques Derrida est née à Alger où elle a fréquenté le lycée Fromentin jusqu’à quatorze ans avant de partir pour la France en 1962 avec sa famille, son père, sa mère, sa soeur Lynne aujourd’hui maire-adjoint de Paris, son frère Jean-Martin, devenu médecin et en charge de la santé publique, tous deux militants socialistes. À l’arrivée en France, son père a dit: “L’Algérie c’est fini. On n’en parlera plus.” Ils n’en ont plus parlé, jamais. Et l’Algérie est restée congelée en eux.
Annie a fréquenté le lycée Molière, où elle a également fait une khâgne et une hypokhâgne, avant de s’inscrire en lettres à Nanterre, où elle a dirigé le club de musique classique et milité avec Cohn-Bendit en 1968. Deux lectures ont joué un rôle décisif: la préface de Sartre à Aden Arabie de Paul Nizan, que lui avait recommandée Nicolas Grimaldi, son professeur de philosophie en khâgne à Molière, et qui a déterminé son sujet de maîtrise. Et celle des textes de Frantz Fanon, où elle a découvert l’histoire du décret Crémieux qui, en accordant la nationalité française aux juifs algériens, les a séparés de la population musulmane–décret brutalement abrogé en 1941… Cette lecture a entraîné une interrogation profonde sur son identité de juive française d’Algérie. Enfant, elle adorait l’école française. Son pays, c’était l’Algérie. Pourquoi ne parlait-on pas l’arabe à la maison? Pourquoi n’y avait-il pas de carte de l’Algérie, mais une carte du Massif Central, sur le mur de sa classe à Alger? Pourquoi apprenait-elle l’histoire des rois de France et pas l’histoire locale?
Annie Cohen-Solal a fait une maîtrise puis une thèse sur Paul Nizan, sous la direction de l’historienne Annie Kriegel. Dans le cadre de son travail de maîtrise, elle a rencontré Sartre à vingt ans et l’a interviewé. En 1969, elle est allée vivre dans un Kibbutz en Israël parce qu’elle voulait faire l’expérience d’une démocratie directe avec des militants d’extrême-gauche. En 1972 elle est partie comme lectrice à l’université de Berlin, et y est restée cinq ans. Elle y a appris le yiddish, elle est devenue une fan de Rosa Luxembourg. En 1977, grâce à un billet gratuit que lui a donné une amie, elle a passé un weekend à New York et est tombée amoureuse de la ville. Puis elle est retournée en Israël, où elle a enseigné à l’université de Jerusalem pendant deux ans. Elle s’est intéressée à la Kahina, une guerrière berbère du VIIème siècle qui avait unifié le Magreb et s’était opposée aux Arabes. Au cours de ces années, elle a appris l’allemand, l’hébreu, et l’arabe.
À quoi tient une carrière scientifique? Dans le cas d’Annie Cohen-Solal, le hasard semble avoir joué un rôle déterminant. En 1980 sa thèse, Paul Nizan, communiste impossible, a été publiée par Grasset, et elle s’est retrouvée sur le plateau d’Apostrophes, invitée par Bernard Pivot. Elle a été remarquée par l’éditeur américain André Schiffrin, qui, avec une audace tout américaine, il a proposé à la jeune femme d’à peine trente ans, inconnue dans les milieux intellectuels et universitaires, d’écrire la biographie de Sartre qui venait de mourir. En France une telle biographie aurait été commandée à une grosse pointure comme Jean Lacouture ou Pierre-Jean Remy. De toute façon personne en France ne s’intéressait alors à la biographie de Sartre. Shiffrin n’a réussi à convaincre aucun éditeur d’acheter le livre pas encore écrit.
Hasard, peut-être: mais encore faut-il savoir saisir l’occasion aux cheveux. Laissant tomber son projet de livre sur la Kahina, Annie Cohen-Solal a tenté l’aventure et n’a pas démérité de la confiance que lui témoignait Schiffrin: elle a mis trois ans et demi à écrire le manuscrit pour lequel il lui avait accordé quatre ans, et le résultat était si convaincant qu’en 1985 vingt-cinq éditeurs français ont souhaité acheter le manuscrit achevé. Les enchères ont monté. Pour un million de francs, Gallimard l’a emporté, et c’est avec ce manuscrit que la maison Gallimard a commencé sa collection “Biographie.” Le livre a été presque aussitôt vendu dans une vingtaine de pays et Annie Cohen-Solal a commencé une tournée dans le monde entier, qui a duré quatre ans et provoqué dans certains pays une “Annie mania,” tant l’auteur a séduit les media.
En 1989, le hasard a à nouveau joué un rôle décisif dans la vie et la carrière d’Annie Cohen-Solal. Invitée à une émission de télévision en Allemagne, elle a refusé de répondre à la question sexiste du présentateur qui lui demandait si elle aurait pu tomber amoureuse de Sartre. L’échange a réjoui le Chancelier Kohl, qui regardait le débat et pour une fois ne s’ennuyait pas devant le petit écran. Il a envoyé une lettre cérémonieuse à Annie Cohen-Solal et l’a fait inviter à l’Elysée lors d’un passage à Paris, signalant au Président François Mitterrand que l’auteur de la biographie de Sartre était excellente à la télévision. Deux mois plus tard Cohen-Solal, qui habitait alors un petit studio à Maine-Montparnasse, était nommée conseiller culturel à New York, alors qu’elle n’avait jamais fait de diplomatie et jamais occupé de poste dans l’administration. Créatrice, elle s’est retrouvée bureaucrate. Déjà connue de toute la presse américaine, elle avait l’habitude des media et s’est découvert une grande aisance pour le fundraising. Elle a invité Ariane Mnouchkine pour Les Atrides en 1992; elle a fait mettre un minitel dans la café du MoMa lors de l’exposition Matisse, obtenant ainsi que les Américains parlent enfin de la technologie française; elle a facilité le retour des Arts florissants et reçu un BAM award; elle a créé les Centres d’excellence universitaires.
Une rencontre lors d’un dîner en 1989, peu après son arrivée à New York, a déterminé un nouveau tournant dans sa carrière: celle du galeriste et marchand d’art Leo Castelli, alors âgé de quatre-vingt un ans. Marié à une Française, Castelli a pris sous son aile la jeune conseillère culturelle française dont il a tout de suite senti le tempérament guerrier: «Vous allez prendre la ville d’assaut, avec votre jupe orange et vos gants longs!» Alors qu’elle voulait écrire un livre sur les relations entre intellectuels français et américains après la seconde guerre mondiale, il lui a suggéré de travailler plutôt sur l’art américain. Elle l’a écouté, se détournant une deuxième fois de son désir propre et de son domaine de connaissances pour saisir l’occasion et sauter dans l’inconnu. Son poste de conseiller culturel lui a permis d’observer le monde de l’art newyorkais, auquel Castelli l’a initiée. Années riches, passionnantes, pendant lesquelles est également né son fils Archibald, dont le père est grand mécène américain. En 2000 elle a publié Un jour ils auront des peintres, retraçant l’histoire de la peinture américaine de 1867, date de l’exposition universelle à Paris, à 1948, date de la première biennale de Venise après la guerre.
Quand son contrat de conseiller culturel s’est achevé en 1993 et qu’elle a dû redescendre des faîtes de la brillance mondaine et du pouvoir culturel, Annie Cohen-Solal a connu une période difficile à cause de la maladie. Pendant une dizaine d’années elle a vécu avec son fils entre Paris et New York, d’abord visiting professor à NYU, puis rentrant en France en 1997 où elle est devenue professeur d’études américaines à l’Université de Caen et a enseigné à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. En 2005 elle est retournée vivre à New York, ayant obtenu la bourse de la Fondation Pollock, et enseigne depuis 2005 à la Tish School of the Arts de NYU comme visiting art professor, se spécialisant dans une discipline originale qu’elle a créée elle-même entre le l’histoire culturelle et la sociologie de l’art.
Après avoir signé un contrat avec Knopf pour la biographie de Leo Castelli, elle a fait son propre fundraising auprès de trois fondations américaines pour financer l’écriture du livre. Pourquoi Castelli? Comme Sartre, il est un passeur. Il a changé la culture de l’art aux États-Unis et dans le monde. Il n’est pas courant de voir une Française livrer aux Américains le portrait d’une de leurs grandes figures, et le faire avec une exactitude, une minutie et une exhaustivité qui ont pu irriter l’auteur du récent article de cinq pages dans The New Yorker sur le livre de Cohen-Solal, “Leo the Lion.” Sa lecture achevée, Peter Schjeldahl avoue être retourné lire les cent première pages sur le contexte historique, l’Italie de la Renaissance, Trieste et la famille, et les avoir trouvées passionnantes pour l’éclairage qu’elles apportaient sur l’origine d’un phénomène tel que Leo Castelli.
Le long article du New Yorker, et même la réticence initiale de son auteur, prouvent qu’Annie Cohen-Solal, Française juive d’Algérie, passeuse de savoir de l’ancien monde au nouveau, guerrière en jupe orange, a su conquérir l’Amérique par son sérieux scientifique. Quand elle était jeune étudiante et militante d’extrême-gauche à Nanterre en 1968, rien ne laissait prévoir un tournant américain dans sa vie. Il est clair aujourd’hui qu’une carrière comme la sienne, parsemée de brillants hasards et refusant le carcan d’une discipline et d’une spécialité, la destinait à vivre aux États-Unis.

Ecoles privées non homologuées

Le Jardin de l’ouest
164 W 83rd St New York, NY 10024-5045
Tel: 212 362 2658
http://www.lejardinalouest.com/
Crée en 1972 dans un duplex de l’Upper West Side par John Arden Hiigli et son épouse française Dominique Bordereaux-Hiigli, le Jardin de l’Ouest compte aujourd’ hui une trentaine d’élèves inscrits dont un tiers sont français. 15 élèves pour la petite section de maternelle (de 9h à 11h45) et 16 pour la section moyenne (de 13h 16h). Cette crèche pour enfants agés de 2 à 5 ans coûte 15 400$ l’année. Ici l’éducation se fait à travers les arts, les enfants participent notamment à des expositions locales  organisées par la galerie: Jardin Galerie Ltd.
Valerie, Maman de Jane 3 ans«  C’est une école formidable, elle est chaleureuse et réconfortante. Je pense que c’est dû au fait qu’elle soit dans un appartement. Un point positif est l’accent mis sur l’art, ma fille est ravie et surtout c’est devenue une enfant très créative et curieuse. La communication avec le corps enseignant est très bonne aussi, nous sommes régulièrement informés de l’évolution de nos enfants. De plus à la sortie du Jardin de l’Ouest mon enfant parle couramment le français. Je pense que les plus important est l’adaption, et sur ce point grâce à l’environnement et les activités ma fille s’épanouit parfaitement.”
Le Petit Paradis
1656 Third Avenue New York, NY 10128.
Tel : 212 410 0180
http://www.lepetitparadispreschool.com/
Le Petit Paradis est une pré-school tout en français. Elle accueille les enfants de 2 à 5 ans et propose deux créneaux horaires, le matin de 8h30 à 11h30 ou l’après midi de 12h30 à 15h30 mais aussi des programme pour toutes la journées de 8h30 à 15h30. L’école compte aujourd’hui ne cinquantaine d’élèves, le coût est de 17 997$ pour les demi-journée, et de 22 975$ pour les journées entières. Les inscriptions sont ouvertes, et sont basées sur un système: first sevrer base. Ici, l’uniforme est obligatoire, chemise blanche et bas bleu marine. Le but du Petit Paradis est d’étudier dans la bonne humeur, leur “hymne” est la chanson de Casimir “l’île aux enfants”, l’école est aussi très soucieuse de l’écologie et veut élever les enfants dans ce sens.
Jon Menges père d ‘Evan 4 ans “ C ‘est la deuxième année de mon fils au Petit Paradis et nous sommes ravis. Je suis américain mais j ai etudié le français à l’école je trouve très intéressant et enrichissant d’apprendre une langue petit. Le petit paradis prend soin des enfants et de leur envies, ils ont aussi beaucoup activités comme le sport. Un point aussi important c’est l’environnement. Cette école respecte l’écologie, très soucieux de communiquer ça à nos enfants. Pour son âge, mon fils a vraiment de très bons reflexes“.
Village Preschool
136 West 10th St., New York, NY 10014.
Tel: 212 645 1238
http://www.villagepreschoolcenter.com
Depuis sa création il y a 30 ans, le Village Preschool enseigne le français, car pour Suzette et Jeff les propriétaires il est important de familiariser l’enfant avec une deuxième langue dès son plus jeune âge. Les enfants de 2 à 5 ans sont acceptés. L’enseignement se fait à travers les sens ( le son, les couleurs…, les enfants apprennent beaucoup en jouant. Les admissions se font à partir d’une rencontre entre les parents et les directeurs. Le coût de l’année varie en fonction des emplois du temps choisi et des âges (environ 15 000$ pour 5 fois par semaine).
Jenny, maman” Je suis absolument ravie de cette école. Au cours de sa scolarité ma fille a pris beaucoup de plaisir à se rendre à l’école. La communication est vraiment excellente avec le corps enseignant, il nous informe de l’évolution de nos enfants, organise beaucoup d’activités (excursions, science…)  et ont même une newsletter. Je pense que ma fille a beaucoup évolué. Il règne une atmosphère de générosité et de confiance. J’ai juste une petite crainte, j’ai un peu peur eu mon enfant oublie l’anglais de temps en temps, étant donné que l’accent est quand même mis en majorité sur le français.”
Hands on world:
132 4th Place, Brooklyn, NY‎ –
Tél: (718) 858-9599‎
Directrice: Felicity Miller.
http://www.handsonworld.net/
Avec Hands on the World, Felicity Miller a voulu créer une “pré-school internationale”. ” J’ ai eu la chance d’apprendre petite plusieurs langues et je pense qu’il est aujourd’hui préférable de baigner dans cette diversité culturelle dès l’enfance” nous explique la directrice. Ici sont au programme: le français, l’anglais, l’italien et l’espagnol divisé par journée, par exemple 3 jours en français et 2 en espagnols. Cette école veut apporter une atmosphère de diversité culturelle basée sur la découverte et la confiance. Elle compte 5 classes, les horaires sont de 9.30am à 3.30pm et le coût de l’année est de 13 750$.
Jacques, papa: “Nous avons choisi cette école pour deux raisons: elle était proche de chez nous et pas très chère comparé aux autres. Mes deux enfants ont été scolarisés  là-bas. Le cadre est joyeux, aimant et chaleureux. Le programme met en avant les arts, ce qui permet aux enfants de développer leur créativité, et aussi l’environnement un point important surtout aujourd’hui. Nous pouvons aussi passer un peu de temps le matin avec nos enfants en classe. J’aime moins le fait que les enfants aient quatre professeurs dans la journée, 2 le matin et 2 l’après midi, ils ne peuvent donc pas s’attacher à quelqu’un et si il y a un incident le matin le professeur de l’après-midi n’est pas au courant. L’enseignement est aussi très jeune et manque un peu d’expérience.  Je pense aussi que l’apprentissage d’une troisième langue peut -être un peu lourd pour un enfant de cet âge là. Dernier point, c’est une école privée donc dès qu’ils peuvent fermer l’école pour un jour férié ou des vacances, ils le font ce qui nous coûte cher en nanny et pas très pratique.”

French ABC
21-31 New Milford Avenue, Dumont, NJ 07628 1
Directrice: Anne-Sophie Gueguen
http://www.thefrenchabc.com/
French ABC est une association privée à but non lucratif qui a ouvert ses portes en 2007 avec 25 élèves, aujourd’hui, plus de 90 enfants de 3 à 12 ans sont inscrits. Composée d’une classe de petite section, d’une classe moyenne section, 2 classes grandes section et 1 classe CP, l’école ne cesse d’évoluer, en ouvrant chaque année un nouveau niveau ( CE1 à la rentrée 2010). Pour la directrice le programme bilingue est très important et un énorme bonus pour les enfants. French ABC propose une éducation de qualité en misant sur les arts, et de manière progressive en rajoutant des cours d’anglais chaque année. A la rentrée 2010, French ABC ouvrira une nouvelle école maternelle dans le New-Jersey proposant le même programme bilingue.
Valerie, maman: 
”Je suis ravie de cette école. Mon fils à 6 ans et au CP. Le programme est très bien organisé. Ce que j’apprécie particulièrement dans French ABC sont les activités et le matériel proposé: comme la cours de récréation, le laboratoire de science ou encore le gymnase. Les plus les enfants sont peu nombreux par classe (12), le coût est très raisonnable pour une école privée ( 9 000$) et le corps enseignant est très accessible. Tout les matins je peux parler avec l’institutrice. Mon fils est heureux de se rendre tout les matin à l’école, de retrouver son groupe d’amis et pour moi c’est l’essentiel.”
La Petite Ecole
82nd street et Amsterdam Av. New-York.
Contact: [email protected]
La Petite Ecole va ouvrir ses portes pour la première fois à la rentrée 2010 pour accueillir les enfants de 3 à 5 ans. Crée par Virgil de Voldère, sur le modèle éducatif bilingue de l’école publique PS 84 et la philosophie Reggio Emilia basée sur quatre points essentiels:  un contrôle de l’apprentissage par l’enfant lui même, une éducation  à travers le toucher, le mouvement, la musique, et la vue et l’ouïe, un environnement social important et une totale liberté d’expression. L’école sera en étroite collaboration avec la Juillard School pour organiser des évènemments. Les inscriptions sont ouvertes dès aujourd’hui, les enfants seront seléctionnés sur dossier. Les horaires sont de 9am à 4pm et les frais de scolarité sont de 20 000$.
Les autres articles du Guide de l’éducation:
-Ecoles homologuées
-Ecoles publiques avec programme bilingue
-Ecoles privées non homologuées
-Cours du soir et solutions alternatives

"On n'avait aucune idée que l'équipe de France s'entraînait"…

Nicolas Anelka renvoyé de l’équipe de France ! C’est ce qui a été décidé suite aux propos injurieux qu’il aurait tenu contre son entraîneur Raymond Domenech. « Et ce n’est que le début du fiasco français » s’amuse Jeffrey Marcus du New York Times. Les Bleus sont au cœur de l’actualité et pas de la meilleure façon… Risée du monde entier, même les médias américains en font leurs gros titres. Le site ESPN commente un « véritable chaos chez les bleus ». Les joueurs de l’équipe de France ont décidé de boycotter l’entraînement de dimanche pour montrer leur soutien à Nicolas Anelka. Dans un article intitulé “Les Misérables“, Jason Gay, journaliste du Wall Street Journal se moque: « comme la plupart des fans de foot, on avait aucune idée que l’équipe de France s’entrainait ».
Du sport, encore du sport ! Le Tour de France approche et les médias américains consacrent d’ores et déjà des articles à leur star nationale Lance Amstrong, 7 fois vainqueur du Tour de France. L’Examiner raconte que le prodige du vélo prépare sa course vers le podium français et a terminé 2ème lors du Tour de Suisse, dimanche 20 juin. Dans The Houston Chronicle, le cycliste se confie « il sera très difficile pour moi avec mon âge, le caractère explosif de mes partenaires, il va falloir être intelligent, avoir de la chance et surtout jouer la carte de l’équipe ».
Nicolas Sarkozy a fêté le 70ème anniversaire de l’appel du 18 juin de Charles De Gaulle. Un article du Time rappelle que « cette visite intervient à un moment où l’Europe est d’avantage concernée par des défis économiques que militaires, et constitue une occasion pour le président français et le nouveau Premier Ministre David Cameron de renforcer les liens de leurs deux nations ». Dans un climat économique difficile, le journaliste rajoute que les deux hommes  ont « discuté des plans établis lors de la dernière réunion  de l’Union Européenne pour gérer l’économie si « turbulente » de l’Europe en freinant les dépenses du gouvernement ».
« De la viande de brousse au menu ». Non non, « on n’est pas dans un marché en bordure de route en Afrique Centrale » plaisante Maria Cheng de l’Huffington Post. Carcasses de singe, fourmilières fumées, conserves de porc-épic, une récente étude publiée par la Conservation Letters a révélé que plus de cinq tonnes de viande de brousse passent par l’aéroport Charles de Gaulle pour atterrir dans les cuisines des restaurants du quartier de Château Rouge dans le centre de Paris. Surprenant voir inimaginable pour les Américains quand on connaît les lois concernant l’importation d’aliments aux États Unis qui n’ont finalement peut être pas tort.

Elections à l'AFE: on recommence

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Les 5 conseillers de l’AFE pour la circonscrption de la côte est (regroupant les circonscriptions consulaires de Boston, New York, Washington, Atlanta, Miami) ne sont plus conseillers. C’est la décision du Conseil d’Etat, rendue publique le 15 juin, qui sanctionne ainsi le rôle de l’administration dans l’organisation des élections. Les services du ministère des Affaires étrangères ont négligé de vérifier les signatures d’électeurs ayant choisi de voter par correspondance. Ces bulletins de vote ont été annulés. Ils étaient au nombre de 350, largement suffisant pour changer la donne a jugé la haute juridiction, étant donné le petit écart de voix entre plusieurs listes, dû à la participation très faible. Sur 42987 inscrits, seuls 5111 avaient voté pour une des six listes en présence.
Jean Lachaud, un des conseillers sortants en 2009, et un des battus de l’élection, avait déposé un des deux recours présentés au Conseil d’Etat (l’autre avait été déposé par une électrice, Mme Worstman). Il est bien sûr ravi de cette décision. “L’administration avait très mal fait son boulot l’an dernier”, explique-t-il, notant que la décision souligne “la carence de l’autorité consulaire”.
Elu en juin dernier sur la liste soutenue par l’UMP, Guy Wildenstein regrette lui que “les électeurs fassent les frais d’une annulation qui n’est pas dû à une faute de candidats mais est la conséquence de la transformation de fichiers manuels en fichiers électroniques”. L’essentiel des signatures manquantes semble en effet remonter à quelques années, lors du lancement du logiciel consulaire nommé Racine. La première version de ce logiciel ne pouvait pas stocker d’images; les signatures des personnes s’enregistrant au consulat n’étaient donc pas stockées. Depuis, Racine a été modifié, mais les signatures manquantes n’ont jamais été récupérées.
Marquée par une très forte abstention (à peine plus de 10 % de participation), l’élection de juin 2009 avait été particulièrement critiquée. Outre la gestion du vote par correspondance, le vote par internet, mis en place pour tenter d’enrayer l’abstention, avait également été montré du doigt, de très nombreux électeurs qui le souhaitaient n’ayant pu voter par ce moyen.
La nouvelle élection doit légalement être tenue dans les 3 mois suivant la notification de la décision du Conseil d’Etat aux parties. Cette notification aura lieu dans les 2 ou 3 semaines. L’élection devra donc se tenir d’ici à fin septembre ou début octobre au plus tard. Parmi les 5 candidats élus, tous ont fait part de leur intention de se représenter. Richard Ortoli, élu sur la liste “l’Union au centre” se dit inquiet d’une abstention “encore plus importante”, avec une campagne électorale en pleines vacances d’été. Mais il se représentera à la tête d’une liste quasi-identique. Nicole Hirsh et Guy Wildenstein, de la liste UMP présenteront eux aussi la même liste, tout comme l’ADFE, soutenue par le PS et les Verts, qui avait obtenu deux élus l’an dernier.
Du côté des battus, Jean Lachaud affirme qu’il va “très probablement” se représenter. Renaud Granel, ancien président de l’UFE (Union des Français de l’étranger), qui menait une liste de droite dissidente de celle de Nicole Hirsh, se “donne le temps de la réflexion” et n’exclut pas de joindre ses forces à celles d’une autre liste. Benjamin Rouah, qui menait une liste de jeunes français d’Amérique, n’avait pu être joint au moment de la publication de cet article.
Les résultats de l’élection du 7 juin 2009, annulée par le Conseil d’Etat:
LISTE “UNION POUR UN MOUVEMENT POPULAIRE’’ (conduite par Nicole Hirsh): 1504 voix. Elus: Nicole Hirsh et Guy Wildenstein.
LISTE ’’FRANÇAIS DU MONDE – ADFE – PROXIMITÉ, ACTIONS, RÉSULTATS POUR LES FRANÇAIS DES ÉTATS UNIS’’ (conduite par Christiane Ciccone). 1109 voix. Elus: Christiane Ciccone et Corinne NARASSIGUIN

LISTE ’’L’UNION AU CENTRE’’ (conduite par Richard Ortoli). 628 voix. Un élu: Richard Ortoli.
LISTE  ’’JEUNES FRANÇAIS D’AMÉRIQUE’’ (Conduite par Benjamin Rouah). 478 voix.
LISTE  ’’ASSOCIATION DES FRANÇAIS D’AMÉRIQUE’’ (conduite par Jean Lachaud), 438 voix.
LISTE ’’RASSEMBLEMENT DES FRANÇAIS DES ÉTATS UNIS’’ (conduite par Renaud Granel). 355 voix.

Les villes françaises sous l’objectif de jeunes américains

La vingtaine, l’œil vif et un look d’artiste, voilà les traits communs de ces 8 jeunes américains qui ont eu la chance de partir dans différentes villes de France pour y photographier leurs impressions. C’est le photographe Tim Wride, ancien conservateur du Los Angeles County Museum of Art, qui supervise les 8 artistes et leur travail.
Un voyage de 10 jours tous frais payés a été offert à ces jeunes talents originaires de Los Angeles (Otis, ArtCenter, CalArts), la Nouvelle-Orléans (Loyola) et de New York (Parsons). Le but, « capturer l’essence de la vie française contemporaine » dans l’esprit de Robert Franck aux Etats Unis (photographe majeur des années 1950-60). Le choix des villes est plutôt original, loin du traditionnel Paris photographié à tout va. Aix en Provence, Arles, Marseille, Lille ainsi que l’île de Tahiti, autant d’endroits méconnus par les américains.
Le travail qui en résulte est surprenant, très loin des stéréotypes de la vieille imagerie française généralement proposée. Au total, 52 photos sont présentées dans les majestueuses salles de l’Ambassade française. Peut être pas assez tant on imagine le nombre de clichés pris par les jeunes photographes.
 Des villes souvent délaissées au profit de la capitale
Lorsque l’on pense à la photographie en  France, on imagine déjà les toits de Paris par Henry Cartier Bresson ou les petits troquets de Willy Ronis. Cette exposition semble montrer le contraire. Les portraits de jeunes lillois de Maria Schriber sont touchants, les vieilles briques des maisons du nord photographiées par Kristina Williamson racontent une histoire. A Arles, David Holden Smith photographie en noir et blanc pour un rendu presque antique. Les clichés d’Andrea Bakacs révèlent un Marseille novateur aux deux façades, l’une moderne et l’autre façon Berlin-Est est ses squats d’artistes. Moins surprenantes mais tout aussi agréables, les photos de Toulon et d’Aix en Provence et sont comme on les attendait. Les images de Whitney Stolich, nous montrent un Toulon orné de fontaines en pierre et petites rues étroites où l’on se repose à l’ombre du soleil. Entre calme et volupté, l’atelier de Cézanne photographié par Kenneth Kowan à Aix en Provence est peut être la plus envoutante des œuvres présentées. Un bureau placé devant une grande verrière surplombant la forêt, apaisant, on comprend alors où Cézanne puisait toute son inspiration.
Enfin, les clichés de Tahiti « m’ont fait comprendre ce que voulait dire le mot sacré » explique la photographe Karolina Karlic. Tatouage tribal, danse traditionnel et front de mer paradisiaque, sans tomber dans l’album photo de souvenir de vacances, l’artiste a su capturer de son séjour de véritables scènes de vie des tahitiens.
A l’initiative d’Atout France (agence française de tourisme), de l’Ambassade française et du FLAX (France Los Angeles Exchange), c’est la première fois cette année que Jeunes talents est exporté de Los Angeles. Après une première présentation à la galerie Louis Stern de Los Angeles et ce passage à New York, l’exposition finira sa route à la Nouvelle Orléans.
Pour plus d’informations, pour afficher les photos en ligne et voter pour vos favoris: http://us.franceguide.com/Special/Jeunes-Talents-2010/home.html?NodeID=2824
Jusqu’au jeudi 8 Juillet
Heures d’ouverture: en semaine de 11 heures-18 heures (fermé les weekends)
Adresse: Services Culturels de l’Ambassade de France
972 Fifth Avenue (au 79th St)
New York, NY
Plus d’info: www.frenchculture.org
Entrée: Gratuit

Shopping mixte

Vous avez jusqu’à dimanche pour courir à la vente Vena Cava. Pourquoi ? Toutes les robes de soie y seront bradées à 175$ au lieu de 500$, et les robes en jersey à 150$ au lieu de 295$, certaines pièces uniques seront même vendues au prix incroyable de 40$. 457 Broome St., nr. Greene St., Ste. 2F, buzzer 3;F (11–7), S (11–5).
Rendez vous pour la vente d’été du très chic multimarque Resurrection jusqu’au 30 juin avec des réductions allant de 20 à 50%. Des sacs Chanel et oreillers Pucci à moins 20% aux tenues Margiela et Alaia à 30% de remise, ces soldes sont celles des amateurs de luxe. 217 Mott St, nr Spring St. (212-625-1374); M–S (11–7), Su (noon–7).
Un rendez vous amoureux ? Ne manquez pas les soldes sexy de la marque de lingerie Only Hearts. Nuisettes décolletées à 76$ au lieu de 152$, tuniques en dentelle affriolante à 46$ au lieu de 92$, avec ça, aucune chance qu’il vous résiste. 230 Mott St between Prince and Spring Sts (212-431-3694, onlyhearts.com). Thu 17–Sat 19 noon–8pm, Sun 20 noon–7pm.
D’ailleurs les hommes, parlons en ! Les trentenaires urbains au style bobo/ décontracté apprécieront les soldes de la marquee Acne. Jeans qui passent de 259$ à 150$, chemises Oxford à 150$ au lieu de 230$. Rendez- vous au 10 Greene St between Canal and Grand Sts (212-625-2828, acnestudios.com). Mon–Sat 11am–7pm, Sun noon–7pm. Thu 17–July 27.
Toujours pour vous, messieurs, économisez plus de 65$  sur les produits de toilettes Sharps Barber & Shop à CO Bigelow et à la New London Pharmacy et repartez avec un rasage gratuit ainsi qu’un bon d’achat de 55$ pour une coupe de cheveux au salon Barber Bart. Jusqu’au 19 juin, CO Bigelow, 414 Sixth Ave., nr. Greenwich Ave. (212-533-2700), New London Pharmacy, 246 Eighth Ave., nr. 23rd St. (212-243-4987).
Et pour finir, faites donc un petit tour par Brooklyn au Greenpoint Backyard Bazar pour la vente  “In God We Trust” qui accueillera ce samedi (et les troisième samedi des mois de juillet et août) de nombreux  créateurs  et fournisseurs locaux. Promenez vous dans les stands du jardin où les robes Dona Monroe seront vendues entre 190$ et 230$, les shorts Milton Carter à partir de 65$ et les robes It’s Ok My Dear à partir de 180$. Une balade du week end qui se transforme en shopping branché…Des bières et douceurs vendues sur place le rendront encore meilleure. 70–72 Greenpoint Ave between Franklin and West Sts, Greenpoint, Brooklyn (718-389-3545, greenpointbackyardbazaar.blogspot.com). Sat 19, July 17, Aug 21 noon–6pm.

Jérémy Chabaud ou la vie dans les bois

Fasciné depuis toujours par la nature, Jérémy Chabaud quitte son cabanon du sud de la France en janvier dernier et troque les calanques de Marseille contre la forêt de Bethany, dans le Connecticut. Le séjour doit durer deux petits mois, mais l’expérience est une telle réussite, tant d’un point de vue personnel qu’artistique, que le Français prolonge le séjour grâce à l’invitation du Directeur de la Fondation Josef et Anni Albers, Nicolas Fox Weber. “Je me sens en réelle connection avec la nature” nous explique l’artiste, “ ce lieu est tout simplement merveilleux.”
Passé l’hiver rude et son mètre de neige, Jérémy redécouvre les plaisirs de la forêt, les baignades dans le lac au petit matin, reçoit la visite des biches et des faons et surtout puise dans cet espace l’inspiration pour ses dessins. En tout, il en dessine 130 (“un record de productivité dans ma petite vie d’artiste“), aux crayons de couleurs encres et pastels, tous imprégnés de cette expérience inoubliables. Des dessins abstraits et conceptuels reflétant sa percéption des lieux, l’isolation et le travail sur soi imposés par la vie en forêt.
Je n’ai pas envie de partir” avoue Jérémy Chabaud. Pourtant, après ces six mois au contact de la nature, il retrouvera bien les grattes-ciels imposants et le doux son des klaxons de New York pour présenter pour la première fois le fruit de son travail à l’atelier de Béatrice Coron. Notons que celui-ci se trouve à quelques pas de Central Park, ce qui devrait permettre à l’artiste de se faire des petites pauses vertes si besoin est.

Du 21 au 28 juin de 2pm à 7pm, 392 Central Park West #3T. Une exposition organisée par Lise Curry Fine Art.
Plus d’infos sur le travaile de Jérémy Chabaud, cliquez ICI

Une place en or pour le boulodrome du New York Petanque club

L’ombre des grands chênes et érables ne sera pas de trop cet été pour tenir au frais les pétanqueurs new-yorkais. Voilà sans doute d’où vient le charme du nouveau boulodrome de Prospect Park : un terrain ombragé de 1500 mètres carrés environ, des tables, des bancs… parfois, en fin de journée,  on entend même les grillons. La Provence en plein Brooklyn.
Mais ce qui fait la fierté de Jean-Pierre Subrenat, président du New York Pétanque club (NYPC), ce sont les dimensions officielles des 16  terrains mis à la disposition des adhérents. Trois mètres et demi sur environ 20 mètres. Car c’est là l’ambition de ce nouveau club qui s’est créé il y a un peu plus d’un an : élever le niveau à celui de la compétition etconcourir au niveau international.
Les mondiaux en vue
“Les autres clubs de New York font dans la pétanque sociale. C’est très bien, mais nous souhaitons aller plus loin”, explique Jean-Pierre Subrenat. Le New York Pétanque club, affilié à la fédération de pétanque américaine (FPUSA) organise d’ailleurs, le 19 et 20 juin, un grand tournoi, avec des équipes venus de Tahiti, du Canada, d’Espagne, de Belgique… Et des membres du NYPC devraient même représenter les Etats-Unis aux prochains mondiaux de pétanque, cette année aux Pays-Bas.
Aussi, le New York Pétanque club n’a aucun programme pédagogique, aucun atelier d’apprentissage de la pétanque. C’est à dire qu’il faut savoir jouer pour devenir membre. Joseph, né au Maroc, joue à la pétanque depuis qu’il a 6 ans. “J’ai découvert par hasard l’année dernière qu’on pouvait jouer à la pétanque à New York, confie-t-il entre deux parties, faisant claquer ses boules de métal l’une contre l’autre. A le voir, ainsi que ces comparses, on sent le plaisir de jouer sur ce fin gravillon gris. Les cochonnetsjaillissent, ça tire, ça pointe, ça mesure, ça gromelle, les mains se serrent…
Au bout de chaque terrain, des cendriers, et pas un mégots qui ne traîne au sol. Il faut dire que les membres du club respectent profondément ce lieu où ils se défient et s’entraînent. Et pour cause : ce sont eux qui ont donné de leur temps pour le dégager (la parcelle servait à l’administration des parcs new-yorkais à entreposer des feuilles mortes), pour remettre en état les bancs et entretenir le tout… “Les Rangers nous aiment beaucoup, ils voient que l’on prend vraiment soin de l’endroit”, sourit Jean-Pierre Subrenat.
Le terrain est situé à Parade Ground, au sud de Prospect park (Brooklyn), longé par Caton Avenue, entre E.10th  et E.11th streets. Métro F / Fort Hamilton Parkway.
Plus d’infos ICI

Agnès Jaoui fait la pluie et le beau temps

Après Le goût des autres et Comme une image, Agnès Jaoui semble définitivement partie en guerre contre les préjugés avec Parlez-moi de la pluie, son dernier long métrage coécrit avec Jean-Pierre Bacri. « C’est vrai, confirme-t-elle. J’aime décortiquer les gens, la difficulté de changer et d’échapper au déterminisme. Tous mes films pourraient s’appeler Orgueils et Préjugés. » Dans ce film, la réalisatrice engagée parle notamment des clichés qui entourent les femmes politiques: « Je n’ai souffert d’aucun préjugés mais j’ai été choquée par le machisme et la manière dont les femmes sont traitées avec condescendance les fois où je suis intervenue à Bruxelles. Tous les personnages que j’interprète dans mes films me ressemblent beaucoup ». Cette fois elle se glisse donc dans la peau d’Agathe Villanova, féministe nouvellement engagée en politique, a qui l’on propose de tourner un documentaire dans le cadre d’une série sur « les femmes qui ont réussi ».
Pour réaliser ce documentaire, Agnès Jaoui a choisi de mettre en scène un duo inédit au cinéma, Jean-Pierre Bacri et Jamel Debouzze, qui rêvaient de tourner ensemble depuis des années sans trouver le bon projet. «Leur alchimie est très puissante, commente Agnès Jaoui. Je les observais tous les deux et je me disais qu’ils étaient trop mignons, il fallait absolument les filmer.» Jean-Pierre Bacri interprète Michel Ronsard, documentariste paumé et divorcé ayant les plus grandes difficultés à communiquer avec son fils et Jamel Debouzze est Karim, élève de Ronsard, essayant d’échapper à « l’humiliation ordinaire » d’un fils d’immigrés. Pour une fois, Bacri n’est pas dans son rôle de grincheux habituel, et Debouzze dans celui du rigolo de service au contraire, il a « un rôle d’adulte qui lui ressemble beaucoup » selon Agnès Jaoui.
Parlez-moi de la pluie est le troisième film d’Agnès Jaoui en tant que réalisatrice. Elle a d’ailleurs écrit chacun des scénarios des films qu’elle a réalisés. « Je n’aurais pas envie de mettre en scène le scénario d’un autre. Il manquerait quelque chose. Je préfère l’écriture. Et je ne pense pas non plus que je pourrais laisser mon scénario à quelqu’un d’autre aujourd’hui. »
A l’occasion de sa venue à New York au début du mois de juin, le Lincoln Center avait organisé une rétrospective des films les plus marquants de sa carrière. L’occasion pour elle de nous parler de sa rencontre avec le public étranger : « J’ai accompagné ce film dans beaucoup d’endroits et je suis surprise de l’accueil qu’on lui réserve. C’est un film pourtant très français et très bavard. Le fait que l’on rencontre un public en dehors de France me flatte profondément. Je suis allée présenter « un air de famille » au Mexique il y a quelques années, devant 2000 personnes. C’était à la fois effrayant et gratifiant. Les gens arrivaient très décontractés, comme ici à New York. A l’étranger, les gens sont un peu plus honnêtes, ils adhèrent ou ils s’en foutent. Surement parce qu’ils ont moins de préjugés sur mon travail. »
Parlez-moi de la pluie sort à New York le 18 juin au Lincoln Plaza Cinema, 1886 Broadway et au Angelika Film Center, 18 West Houston Street.

Make Music New York, du jazz "New Orléans" au Punk !

Inspiré de la fête de la musique française, Make Music New York propose pour sa quatrième édition une programmation de plus de 850 groupes de musique à travers les 5 quartiers de New York City. De 11h à 22h, musiciens, de tous âges, et horizons musicaux proposeront plus de 11H de spectacle du hip hop à l’opéra en passant par la musique latine, le jazz, le punk et le rock. Groupes de jeunes lycéens, grand noms de la chanson internationale, Make the music New York est célèbre l’éclectisme musical, dans la grande tradition de la fête de la musique.
French Morning répertorie pour vous les endroits de New York où il faut être en cette journée de solstice d’été.
(Voir aussi le programme des artistes français pour cette fête de la musique à NY)

Connectez-vous à la musique avec Interactive Music New York ! (IAMNY!) dans le Meatpacling District, les pionniers de la musique à la pointe vous feront découvrir des compositions originales qui interagissent directement avec les réactions du public en faisant appel à diverses formes de technologie. Le résultat donne un mélange surprenant et spontané ! Entre midi et 19h, 14th Street and 9th Avenue / Gansevoort and 9th Ave.

Make Music New York célèbre la musique du compositeur  Iannis Xenakis avec des performances dans tout Central Park. La plus éclatante sera sans doute l’interprétation de Persephassa (1969), une œuvre de tonnerre pour six percussionnistes. Les musiciens seront situés autour du lac, les auditeurs dans le centre en bateaux. L’opéra du compositeur, Orestie, sera réalisé dans Swedish Cottage Marionette Theater avec un spectacle de marionnettes réalisé par Luca Veggetti. Enfin,  et le répertoire des œuvres courtes de Xenakis sera joué par legroupe de percussions de Yale à l’historique Bandshell Naumburg au cœur de Central Park. A partir de midi et jusque tard le soir.

NY Second Line est une parade de Jazz « façon Nouvelle-Orléans » mettant en vedette les musiciens de la Jazz Mobile et de la Jazz Gallery. Ils se faufileront à travers les quartiers de Manhattan accompagnés de danseurs connaissant les pas de danse traditionnelle. La première partie aura lieu de 10h à 12h et partira duGreene Space at WNYC et WQXRM , 44 Charlton St pour finir au City Winery, 155 Varick St
La deuxième partie de 12h30 à 14h30 se fera du Kaufman Center, 129 West 67e rue, jusqu’à Columbus Circle
La troisième et dernière partie de la parade aura lieu de 17h à 19h au départ du parc Morningside, avenue Morningside et W. 121e jusqu’à Marcus Garvey Park, Madison Avenue et 124e E.

Laissez vous envahir par la musique de plus de 50 pianos dans les parcs et rues de New York pur le Play me, I’m yours en partenariat avec l’association Sing for Hope. Ces pianos seront installés pendant deux semaines pour un projet d’art public de l’artiste britannique Luke Jerram. Après le 5 juillet, ils seront donnés à des écoles et hôpitaux. Pour une liste complète des emplacements piano, www.nycstreetpianos.com.
Pour sa deuxième édition, Mass Appeal donne l’occasion aux New Yorkais de prendre part à cette fête de la musique. Ramenez votre guitare, clarinette, accordéon, et vous aurez la chance de jouer avec des centaines d’autres musiciens regroupés par instrument.
Pour vous inscrire, http://makemusicny.org/schedule/feature/mass-appeal
Punk Island revient cette année pour une journée 100% rock n’ roll sur Governors Island. Plus de 130 groupes transformeront cette île d’ordinaire calme en un paradis du punk, rock n’ roll et hardcore. Les groupes se produiront sur plus de 17 spots dispersés autour de l’île. Les ferries menants les fêtards à l’île seront disponible toutes les demi heures du Battery Maritime Building à Manhattan, et chaques 20 minutes du Fulton Ferry Landing à Dumbo, Brooklyn. Comme Governors Island est fermé le jour de Make Music New York, n’oubliez pas que Punk Island aura lieu la veille, le dimanche, Juin 20, de 10h à 17h. Tout comme pour le reste de MMNY, toutes les représentations sont à l’extérieur et entièrement gratuites. Programmes disponible à l’entrée de Governors Island, boissons et collations en vente sur l’île.

L'artisanat de luxe français s'expose

L’amour de la matière, la virtuosité du geste… Entre et innovation et tradition, le savoir-faire et l’art de vivre « made in France » ont su garder leur cachet au fil du temps et fasciner le monde entier. Aux Etats-Unis, beaucoup de grands noms français de la déco de luxe comme Bernardaut, Pierre Frey ou Ligne Roset ont réussi à s’imposer. Des représentants de ces compagnies seront d’ailleurs présents lors d’une table ronde organisée par Ubifrance USA (French Trade Office) avec le magazine Veranda à la Hearst Tower, afin de rencontrer les 30 entreprises françaises sélectionnées par Ubifrance et ses partenaires, Ateliers d’Art de France, Chambres de Métiers et de l’Artisanat, et l’Union Nationale des Industries Françaises de l’Ameublement.
Suite à une initiative d’Arnaud Leretour , Directeur Général Adjoint Ubifrance Paris, et Hervé Ochsenbein, Directeur Ubifrance USA, Maison France a donc lieu pour la première fois aux Etats-Unis, et ce n’est pas par hasard si c’est la ville de New York qui a été choisie pour accueillir l’évènement. Les new yorkais sont en effet connus pour apprécier à sa juste valeur le label « Made in France » et les professionnels seront nombreux à se déplacer afin de découvrir les créations des participants. De plus, pour la première fois, le public non-professionnel peut également participer à l’évènement et passer commande auprès des participants, grâce à une après-midi portes ouvertes le jeudi 24 juin entre 12h et 17h. « S’il s’agit d’un évènement axé principalement sur le Business to Business, il nous semblait également important d’en faire profiter le public, et notamment la communauté française de New York » explique Cécile Delettré, Directrice du Pôle Biens de Consommation & Distribution d’Ubifrance – French Trade Office.
Maison France est présenté comme une exposition professionnelle dans un cadre design, mettant en valeur les créations de chaque participant grâce à une scénographie bien étudiée et à un emplacement idéal, le Felissimo Design House. Durant les trois jours d’expositions, les participants seront encouragés afin de rencontrer les professionnels du métier aux Etats-Unis et obtenir toutes les clefs de la réussite pour vendre aux Etats-Unis, trouver des agents et des partenaires.
De plus, autre innovation de ce Maison France new yorkais, une application sur Ipod et Iphone téléchargeable dès aujourd’hui sur Applestore et Itunes gratuitement permet de découvrir à l’avance tous les exposants grâce à un catalogue digital, ainsi qu’Ubifrance, le label EPV (Entreprises du Patrimoine Vivant) et les partenaires de l’évènement.
Ubifrance souhaite également reproduire l’évènement aux Etats-Unis, à Miami ou sur la Côte Ouest par exemple, afin de faire de l’évènement « un rendez-vous régulier incontournable » de l’artisanat du luxe français nous confie Sara Harris, Conseillère Export Habitat Décoration à Ubifrance.
Ouverture au public le jeudi 24 juin, de 12h00 à 17h00. Entrée libre et gratuite.
Ouverture aux professionnels et à la presse du 22 au 24 juin de 9h00 à 18h00. Entrée Gratuite.

Maison France, 10 West 56th Street, à l’angle de la 5ème Avenue.
Contacts : [email protected] et [email protected]
Pour télécharger l’application Iphone Maison France, cliquez ICI