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Marylou connaît la chanson pour vous faire passer un bon moment

C’est un lieu qui détonne dans ce quartier de la contre-culture qu’est East Village. Au 41 de la rue St Mark’s Place (« le bon côté» tient à préciser celui qui nous reçoit), après avoir passé une charmante clôture en fer forgé et descendu les trois marches du perron, on pénètre dans un bistro qu’on croirait directement sorti d’un décor germanopratin. Le genre d’adresse trendy dont Paris a le secret où on aime voir et se faire voir au milieu d’happy few triés sur le volet.

Un bistro speakeasy à la française

Aux manettes de ce nouvel établissement branché, on trouve l’un de nos compatriotes expatriés. Lui c’est Jean-Baptiste Pain, un nom connu des noctambules new-yorkais qui fréquentaient son club dédié à la musique électro et au mezcal, Amaya, avant la pandémie. Mais pas question de ressasser. Après Amaya et une introspection sur son avenir entrepreneurial (Paris, New York ou Mexico ?), place à Marylou, son nouveau joujou joyeux pour noctambules assoiffés. Un « Bistro Speakeasy » qui avait la lourde tâche de faire oublier l’institution du quartier qu’il a remplacé : le café Orlin. Pari réussi ! Tous les soirs à partir de 6pm, on se presse pour déguster au bar l’un des cocktails sur-mesure aux noms évocateurs : Brigitte Bardot, French Quarters, La Provençale, ou dîner à l’une des tables chinées par le maître des lieux en personne.

La déco vintage de Marylou. @Marylou

« On a décoré et meuble de bric et de broc, en chinant, en allant aux ventes aux enchères mais aussi en rapportant des objets et des photos perso. Je voulais une ambiance cool, néo-romantique, un peu vintage. Comme si ce bar avait toujours été là », explique Jean-Baptiste Pain.

Détails soignés, de l’assiette aux murs

Une déco soignée, chic et chaleureuse qui pourrait rappeler les intérieurs de nos grands-mères si ce n’était un détail… « Le papier peint, c’est le secret de Marylou », s’amuse celui qui travaillait avant dans le design évènementiel. Et tout à coup, on réalise, les murs de l’antre sont recouverts d’une toile de Jouy orgiaque qui s’anime en scannant un QR code. Le garçon a décidément le sens de l’expérience. Et qu’il s’agisse de la déco, de la playlist ou du menu, tout ici a été pensé dans les moindres détails pour « que vos cinq sens soient en alerte ».

Dans l’assiette, largement inspirée par les incontournables de la bistronomie française, au choix : inédits minis burgers au bœuf Bourguignon (23$), démoniaques mac&cheese (14$) ou moelleux hachis Parmentier (21$) à côté des classiques plateaux de charcuterie et de fromage pour accompagner un verre de Chardonnay de la maison Albert Bichot ou un franchouillard Ricard !

Le menu est largement inspiré de la gastronomie de bistro française. @Marylou

Côté ambiance, il y en a aussi pour tous les goûts avec des Live de Gypsie Jazz les mardis et mercredis et des sessions « DJ Canapé » à partir de jeudi qui transforment le restaurant en club pour initiés. « À partir de 10pm, le week-end, on ferme les rideaux qui donnent sur la rue, on pousse les tables et ça danse jusqu’à deux heures du matin ». Et les samedis et dimanches, au retour des beaux jours, le brunch sur la charmante terrasse ombragée s’annonce déjà comme LE spot à ne pas manquer.

Après 10pm, Marylou se transforme en club. @Marylou

Conseil de la rédaction : réservez ! Les soirées made in Marylou sont déjà sur la to-do-list de tous les initiés du quartier.

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Musimelange remet le son et le couvert à Miami

Après plus de trois ans de pause, la série de concerts de musique de chambre Musimelange fait son grand retour à Miami. Une reprise en douceur puisqu’une seule et unique date est inscrite au calendrier cette année : le lundi 5 juin à 7:30pm, pour une soirée intitulée « Tutti 2.0 ». L’idée étant de récolter des fonds afin de lancer la saison 2024 sur les chapeaux de roues.

Musimelange est né il y a une douzaine d’années, fondé par la violoniste française Anne Chicheportiche, qui s’est inspirée des salons de la Belle Époque. Comme à l’accoutumée, ce nouvel événement se déroulera dans un cadre moderne, entre les murs du M Building, un espace événementiel implanté en plein cœur de Wynwood, le quartier du street art de la ville.

Musique, gastronomie et vin

Alliant musique, gastronomie et vin, le concept multisensoriel de la jeune quadra originaire d’Antibes se déroule en trois actes : on commence par déguster de grands crus, tout en se sustentant de quelques hors d’œuvres concoctés par le chef français Vincent Catala, avant de voir débouler les musiciens pour un concert intimiste, puis, en fin de soirée, lorsque que l’on se régale de douceurs sucrées agrémentées de quelques bulles, le tout servi dans les jardins de l’établissement, on a également la possibilité de rencontrer les instrumentistes de l’orchestre.

Lors de cette soirée « Tutti 2.0 », les mélomanes en herbe ou chevronnés vibreront aux rythmes de mélodies d’un répertoire éclectique, allant du Baroque au XXIe siècle, jouées entre autres par la pianiste kosovare Deniza Dërdovski, la violoncelliste américaine Ashley Garritson, le bassiste hondurien Juan Carlos Peña ou encore le clarinettiste colombien Julian Santacoloma.

Juliet Berto et la Nouvelle Vague à l’honneur au BAM

Voir son visage, c’est se replonger dans une époque. Celle de Mai 68, de la libération des mœurs et de cette Nouvelle Vague qui s’est mise à faire des films comme on faisait des documentaires. Juliet Berto a tourné avec les plus grands (Godard, Rivette, Miller, Losey), dans des films qui restent encore aujourd’hui des références. L’actrice française, née en 1947 à Grenoble et morte 42 ans plus tard en banlieue parisienne, fait l’objet d’une rétrospective par la Brooklyn Academy of Music (BAM), du vendredi 2 au mercredi 7 juin .

« Le cinéma est l’art le plus complet, a-t-elle dit un jour. Il contient tout : l’écriture, la peinture, la musique. » Elle a tourné dans des films iconiques mais s’est aussi servi de son art pour défendre un point de vue politique : elle a joué de nombreux rôles prenant place dans le cinéma radical de gauche et féministe produit à Paris vers la fin des années 1960.

La rétrospective du BAM permettra de voir ou revoir « Celine et Julie vont en bateau » (Rivette), « Week-end » (Godard), « La Chinoise » (Godard), « Out 1 : Spectre » (Rivette), « Camarades » (Karmitz), « Guns » (Kramer), « Duelle » (Rivette), « Vladimir et Rosa » (Godard), « Le Gai Savoir » (Godard), et « Monsieur Klein » (Losey, avec Alain Delon). Elle offrira aussi une nouvelle restauration 4K du premier film qu’elle a réalisé, « Neige ».

Auteure de DC, Carole Geneix captive avec «Manhattan Palace», son second roman

« L’écriture m’est venue naturellement, sous forme de journal d’abord, à la manière d’un journal intime. Puis des personnage sont arrivés, sous forme de nouvelles policières, puis un premier roman que j’ai commencé », confie Carole Geneix, Washingtonienne depuis de 23 ans. Après la publication de « La mille et deuxième nuit » en 2018, la Normande signe son deuxième roman « Manhattan Palace », sorti le 10 mai dernier aux Editions Rivages.

D’un groupe d’écriture à la publication

Carole Geneix et la littérature, ça remonte à loin. Étudiante, elle choisit de passer une licence en littérature et écrit son mémoire sur l’écrivain franco-suisse Blaise Cendrars qui l’a « toujours fascinée ». Avide d’aventure, elle se tourne vers l’Asie pour sa première expatriation et atterrit à l’Alliance française de Séoul. L’année d’après, elle enseigne à Moscou.

Lors de son retour en France, elle décide alors de passer le diplôme d’enseignant, le Capes, avant de s’installer dans la région de Washington DC pour y rejoindre son mari Robert. En 2000, elle devient directrice pédagogique à l’École Internationale de Washington, mais pas seulement. Carole Geneix commence à écrire pour elle. 

« L’écriture est quelque chose de très solidaire, donc j’ai décidé de former un groupe d’écriture, se rappelle-t-elle. J’ai passé une annonce sur le groupe “Maman autour de DC” ». Plusieurs personnes lui répondent. « Au départ, on participait à des concours de nouvelles, et puis la nouvelle s’est transformée en roman ». Son premier roman, « La mille et deuxième nuit », né grâce à un concours sur le thème de « Nouvelles policières du siècle dernier », retrace une enquête au temps de la Belle Époque en suivant le destin du couturier Paul Poiret.

Signature à l’Alliance française de DC

Elle a du mal à croire qu’elle obtient une première publication. « Quand j’ai reçu le coup de téléphone qui m’annonçait que mon livre allait être publié, c’était extraordinaire, j’étais paralysée, j’ai ressenti une grande émotion », se remémore-t-elle, émue. « Et puis il y a la première fois que vous voyez le livre, en fait, il y a plein de premières fois, c’est une grande aventure, ajoute-t-elle. C’était passionnant et difficile parce que j’ai un travail à temps complet, j’ai des enfants, et je ne suis pas du tout quelqu’un qui aime se mettre en avant, c’est à l’opposé d’être dans un coin tout seul à écrire », résume l’écrivaine.

Une fois les émotions passées, elle se replonge dans ces notes pour reprendre une trame qu’elle avait pour l’instant laissée de côté : une intrigue dans un hôtel à New York. « L’idée m’est venue après avoir fait un mariage à New York, dans un grand hôtel de luxe », explique-t-elle. Elle travaille méticuleusement ses personnages : « Je fais une fiche par personnage pour comprendre qui ils sont, en suivant les questionnaires de Proust par exemple, mais je construis aussi leur généalogie, la façon dont il parle, leur secret, des gestes qui ont, pour étoffer leur identité »

Elle se passionne également pour les recherches historiques en se renseignant sur la manière dont les hôtels fonctionnent. Elle va même à New York pour faire des photographies de la boutique Tiffany ou regarde des vidéos en ligne pour décrire des lieux incontournables de la vie new-yorkaise de ses personnages. Dans ce deuxième livre, elle s’attarde sur le thème de la famille à travers trois générations devenues milliardaires avec la gestion de leurs hôtels. Un monde dans lequel elle plonge ses lecteurs, entre suspense et effroi. Pour rencontrer l’auteure, l’Alliance française de Washington DC organise une rencontre le vendredi 16 juin à partir de 7pm.

Théâtre : L’Atelier présente «La Tigresse» et «Les loges de la folie» à NY

Un médecin, trois animaux, des sans-abris et quelques autres sont appelés à témoigner. Pourquoi ? Ils ont tous rencontré Mihaela, un étrange « personnage » échappé du zoo. Qui est-il/elle ? Personne ne semble d’accord… Présentée au festival d’Avignon il y a quelques années, la pièce de théâtre « La Tigresse » traite de l’immigration en Europe sous un regard humoristique. Et c’est l’un des deux spectacles que présente l’Atelier Théâtre NY jusqu’au dimanche 4 juin.

L’Atelier Théâtre NY est une troupe de « joyeux lurons », comme ils se décrivent eux-mêmes, qui présente depuis dix ans du théâtre en français à New York. Fondé par Roxane Revon et Laura Elkeslassy, L’Atelier donne toute l’année des cours de théâtre destinés aux amateurs et semi-professionnels avec, à la clé, des spectacles dans un théâtre new-yorkais. Cette année, deux pièces au Theatre for the New City dans East Village : « La Tigresse » donc (billets ici), de Gianna Carbonariu, adaptée et mise en scène par Faustine Kooijmann, jouée les mercredi 31 mai et vendredi 2 juin à 8pm et le samedi 3 juin à 3pm;  et « Les loges de la folie » (billets ici), spectacle mis en scène par Guillaume Roper-Sirvent, les jeudi 1er et samedi 3 juin à 8pm et le dimanche 4 juin à 3pm.

On a testé le parcours de sport inspiré de «Ninja Warrior» à Greenpoint

Qui n’a jamais rêvé de se transformer en athlète de haut niveau, capable de franchir les obstacles les uns après les autres à la seule force de ses bras ? C’est ce que propose la salle de sport Ferox Athletics à Greenpoint, un complexe de 3800 minspiré de l’émission « American Ninja Warrior ». Créé au Japon, ce concept TV met au défi plusieurs candidats sur un parcours d’obstacles, dont le but est de les franchir en un minimum de temps et sans tomber. Un succès qui s’est développé aux États-Unis en 2009 puis en France en 2016.

Trampolines, méga mur et balancier

Tout le monde n’a pas le niveau athlétique d’un champion. Ferox Athletics le sait bien, et propose une formule en « Open Play » qui permet d’avoir accès à l’ensemble des activités de la salle pendant deux heures (environ 40$). À l’entrée, vous trouverez des trampolines et une fosse, l’endroit idéal pour s’échauffer et s’amuser à tenter des sauts périlleux sans se faire mal. Le deuxième parcours le plus accessible se trouve au fond à droite de l’établissement. Il s’agit du « Mega Wall », un mur incliné qu’il faut escalader à la seule force des pieds avant de s’accrocher au sommet avec les mains, puis se hisser en haut de la plateforme.

© Ferox Athletics

Vous êtes suffisamment échauffés ? Direction les parcours les plus difficiles de Ferox Athletics. Heureusement, plusieurs coaches sont là pour vous aider et vous donner des conseils. Parmi eux, Kevin Carbone, l’un des finalistes de l’émission aux États-Unis et également participant dans la version française. L’un des parcours consiste à sauter et avancer sur des plateformes mouvantes suspendues en l’air. De quoi travailler l’équilibre et sa ceinture abdominale (attention aux chevilles). Le « balancier » fait partie des obstacles les plus difficiles. Ici, il faut d’abord sauter en trampoline pour s’accrocher à une barre, sur laquelle il faut ensuite faire balancier pour sauter et agripper une sorte de punching bag, avant de se donner à nouveau de l’élan pour attraper et rejoindre la dernière plateforme. Impossible malgré nos 10 essais !

Des parcours et jeux pour les enfants

Ferox Athletics n’est pas dédié uniquement aux adultes, bien au contraire. L’établissement propose également plein d’activités et mini-parcours pour les enfants (à partir de 10 ans), dont des trampolines et un mur d’escalade. L’un des plus amusants à faire en famille (ou entre amis) se trouve au fond à gauche de l’établissement. Il s’agit à la fois d’un parcours d’obstacles relativement simple pour les enfants, mais aussi d’un jeu de « Chase Tag », ou jeu du loup en français. L’idée est de courir après votre adversaire sans ce décor et d’espérer le toucher le plus rapidement possible.

Ferox Athletics propose de nombreuses formules pour les adultes et les enfants, dont des cours collectifs un abonnement mensuel illimité pour 130$ (hors taxes). Pour une première découverte du lieu, on vous conseille de venir la semaine en heure creuse, sous peine de faire la queue avant chaque parcours. Espace bar et café à disposition sur place. Ferox Athletics, 72 Noble street, Brooklyn, 347 482 (1580).

© Ferox Athletics

Maison Disco revient avec une soirée «French Riviera» à Brooklyn

Le collectif Maison Disco sera de retour le samedi 17 juin à l’Avant Gardner (Kings Hall) à Brooklyn, pour une soirée sur le thème « French Riviera ».

Trois DJs vous feront danser sur le meilleur de la French House dans un décor luxuriant inspiré de la Côte d’Azur. Aazure sera le premier aux platines à 10pm avec une playlist de classiques intemporels et de créations originales aux sonorités disco et disco house. Il sera suivi à 12am par Ÿas, DJ et producteur basé à Los Angeles, qui enflammera le dancefloor sur des sons électro. Le Parisien Orson, figure connue des nuits new-yorkaises, terminera la soirée de 2 à 4am.

Imaginées l’année dernière, les soirées Maison Disco rendent hommage au mouvement de la « French Touch » créé en France dans les années 1990 par des groupes comme Daft Punk, Cassius et Breakbot, et à son héritage actuel avec des artistes comme Yuksek, Myd et Gesaffelstein. L’objectif du collectif est également de faire découvrir des DJs talentueux.

Tickets en pré-ventes à partir de 26,78$ disponibles ici.

https://www.instagram.com/p/Cso3xAVvxRU/

Pourboires: Les nouvelles règles de l’art de tiper à New York

Avant, tout était plus simple. On laissait entre 15 et 20% de pourboire, selon son humeur et le sourire du personnel. L’arrivée des écrans tactiles a tout changé. Désormais, chaque consommateur est très fréquemment incité à tiper, même pour les achats les plus anodins, comme… un croissant. La pandémie avait poussé les New-Yorkais à verser des pourboires plus généreux, mais la période Covid désormais derrière nous, les consommateurs ont réduit leur contribution alors que les restaurateurs aimeraient que l’on reste sur les mêmes niveaux. Selon des données de la société de logiciels de gestion de restaurant Toast, les New-Yorkais tipent désormais moins que la moyenne nationale (18,7 contre 19%). La Grosse Pomme se situe… au 45e rang des États américains pour la générosité des pourboires. Comment tiper correctement en 2023 ?

Au restaurant: 20%

Lors d’un repas pris dans un restaurant, il est généralement conseillé de laisser entre 15 et 20% du montant de l’addition en pourboires. « Ce montant change avec le temps, précise Patricia Napier-Fitzpatrick, la fondatrice de The Etiquette School of New York et l’animatrice du compte Twitter NewYorkManners. Il y a quelques années, 15% était considéré comme acceptable. Récemment, l’habitude était plutôt de 20%. Mais ces derniers mois, face à l’inflation, on est plutôt entre 22 et 25%. On peut considérer que si vous êtes capables de sortir entre amis pour aller au restaurant, vous devez être en mesure de tiper quelques points de plus. » Les statistiques, relayées par plusieurs médias américains, ont toutefois montré que face à l’envolée des prix, les New-Yorkais étaient de plus en plus nombreux à tiper autour de 15%, plutôt que 20%.

À emporter ou à livrer: on peut tiper

Il est socialement accepté de ne laisser aucun pourboire lors d’une commande à emporter dans un restaurant. Ceci d’autant plus que la plupart des commandes passent désormais par des applications, limitant le contact humain avec les employés et déculpabilisant le fait de ne laisser aucun pourboire. Pourtant, Patricia Napier-Fitzpatrick conseille quand même de laisser un petit quelque chose : « Normalement, on devrait laisser 10% de la commande. Car la réalisation des plats a quand même nécessité un certain effort. » Idem pour la livraison : 10% !

Coffee Shop: au choix

Là, les choses se gâtent. Pour certains, hors de question de laisser un pourboire pour avoir appuyé sur un bouton ou servi un cookie. Pour d’autres, c’est un service comme les autres qui doit être récompensé. « Cela dépend beaucoup de la situation, tranche Patricia Napier-Fitzpatrick. 10% me semble correct pour les boissons du quotidien. Sur un café à 4$, cela donne 40 cts. Si vous allez tous les jours au même endroit, vous serez également encouragés à tiper, car vous allez discuter avec le barista. Mais tout le monde n’a pas les moyens d’être généreux, cela dépend vraiment de la situation de chacun. »

Au supermarché: c’est non!

Certains lieux, les deli-groceries par exemple, qui proposent à la fois la réalisation de sandwiches ou de plats et la vente de marchandises, incluent d’office la proposition d’un tip. « Si vous achetez un soda ou des un paquet de bonbons, c’est ridicule de tiper, estime notre experte. Ce sont des ventes qui n’incluent aucun service particulier, le pourboire ne se justifie pas. »

Taxi: Normalement, on tipe…

Les habitués des taxis jaunes se rappellent avoir longtemps laissé un pourboire au chauffeur. « Normalement, c’est 20% », rappelle Patricia Napier-Fitzpatrick. Cependant, là aussi, le développement du numérique a quelque peu affecté nos habitudes. Uber, par exemple, propose de laisser un pourboire à la fin de la course. Chacun jugera selon ses moyens et la qualité du service. Mais beaucoup ne découvrent la possibilité de tiper que lors de la course suivante, lorsqu’il ouvrent à nouveau l’application, rendant plus difficile la possibilité de laisser un pourboire.

Les autres services: 20%, c’est la règle

Il est d’usage de récompenser les autres services par des tips de l’ordre de 20%. « Pour quelque service que ce soit, la manucure, le coiffeur, ou encore le guide touristique, vous devez laisser 20% », insiste la directrice de The Etiquette School of New York. Toutefois, un sondage de creditcards.com, datant de l’an dernier, a relevé que seulement 66% des Américains versaient un tip à chaque visite chez le coiffeur. Et seulement 12% pour les employés de maison. « Je dis aux personnes de mon école d’avoir toujours un peu de cash sur eux, des billets de 5 ou 10$ pliés indépendamment, que l’on puisse glisser discrètement à quelqu’un qui vous a rendu un service, un doorman qui vous a commandé un taxi par exemple, ou un chauffeur de bus lors des trajets longue distance, ajoute Patricia Napier-Fitzpatrick. N’hésitez pas à laisser de petits pourboires aux personnes que vous voyez tout le temps, comme votre doorman ou à votre coffee shop : ils vous connaissent, vous voient passer avec des sacs de shopping ou autre, et savent très bien si vous vous en sortez financièrement ou pas. Je dis toujours aussi que dans le doute sur le montant à donner, choisissez toujours, si vous pouvez vous le permettre, l’option la plus haute. »

À Miami, le PSG ouvre sa troisième boutique aux États-Unis

Les fans américains du Paris Saint-Germain trépignent d’impatience. Après avoir implanté une boutique à Los Angeles en 2021, puis à New York l’année dernière, le club de football de la capitale française poursuit son expansion commerciale aux États-Unis et jette désormais son dévolu sur la Floride. Le troisième point de vente des États-Unis, niché sur Lincoln Road, l’artère piétonne de Miami Beach, a été inauguré dimanche 28 mai.

« Nous sommes excités à l’idée d’ouvrir une boutique dans une ville avec laquelle nous entretenons une relation de longue date, puisqu’elle a vu naître la première PSG Academy aux États-Unis », lance fièrement Fabien Allègre, le directeur de la diversification de la marque au Paris Saint-Germain. « Ce centre de formation, qui reprend la méthodologie d’entraînement du club parisien, a permis de tisser des liens au niveau local, que nous allons renforcer avec ce point de vente ». Une ouverture qui s’inscrit dans le cadre du contrat de merchandising et de distribution d’une durée de dix ans signé en 2020 avec la firme Fanatics, le leader mondial du merchandising sportif sous licence. 

Sur plus de 100 mètres carrés, cette nouvelle boutique propose un large choix de maillots, casquettes et accessoires, avec une gamme complète de vêtements Nike et Jordan, ainsi que des produits dérivés en collaboration avec des designers locaux. La toute première collection capsule est signée Esteban Cortázar, qui est originaire d’Amérique du Sud. « Nous sommes très fiers de ce twist “Paris Latino” qui manquait à notre collection, souligne Fabien Allègre. C’est un beau clin d’œil puisque l’Amérique latine fait partie de notre ADN depuis longtemps. Nous avons vu évoluer presque tous les meilleurs joueurs sud-américains. »

Et comme le Paris Saint-Germain ne compte pas s’en arrêter en si bon chemin, une certaine Brigitte Bardot pourrait nous chanter « Jamais trois sans quatre ». Le PSG de Kylian Mbappé prévoit en effet d’ouvrir une quatrième boutique au pays de l’Oncle Sam, plus précisément à Las Vegas, d’ici le mois de juillet prochain.

«C’est quoi la France?», la plateforme qui explique la culture française aux jeunes expats

Gaëlle Bourgeault goûte à l’expatriation en 2015. Elle suit alors son mari à Taïwan, avec deux garçons de 8 et 11 ans dans les valises. « Le climat, la culture, les écoles… À tous niveaux, ça a été un immense choc » confie la Française. Les trois premiers mois s’avèrent ainsi très « difficiles ». Et l’une des plus grandes difficultés que la jeune femme ressent, c’est de se « retrouver à s’occuper de la maison et des enfants après vingt ans à travailler ». 

Rapidement, cette spécialiste en marketing rejoint une marque de grande distribution française installée sur place. Mais après trois ans de collaboration, l’antenne locale ferme et Gaëlle Bourgeault se retrouve sans travail. C’est à ce moment-là que lui vient l’idée de monter sa propre start-up. Son constat de départ : « Malgré une scolarité en section française d’école internationale, mes garçons cherchaient de plus en plus des mots de vocabulaire en français. Ils ouvraient de gros yeux quand j’utilisais certaines expressions et manquaient de références culturelles. Par exemple, ils ne savaient pas ce qu’était un marché de Noël ! ».

Des vidéos ludiques pour les enfants francophones

Gaëlle Bourgeault commence par explorer le Web à la recherche d’outils pour combler les manques. « Je n’ai pas trouvé grand chose et me suis aperçue que nous étions nombreux dans cette situation ». Avec un mari informaticien et deux adolescents pour tester ses idées, elle décide de se lancer dans la réalisation de courtes vidéos explicatives pour les enfants. Un succès familial qui l’encourage à développer son concept pour les 6-12 ans. La plateforme « C’est quoi la France ? » est née.  L’objectif ? Expliquer la France aux petits francophones du monde entier. Et aussi « permettre la transmission car nous ne sommes pas toujours conscients, en vivant à l’étranger, que l’on passe à côté de beaucoup de choses ». 

© C’est quoi la France ?

Gaëlle Bourgeault identifie d’abord dix thèmes essentiels à la culture française : les personnages (« que l’on ne découvre pas dans le cadre scolaire »), les inventions, la gastronomie, les codes culturels, le vocabulaire, les expressions idiomatiques, les proverbes, l’éducation civique, la géographie et les monuments. Elle définit ensuite des sujets, comme « ça veut dire quoi avoir l’air commode » ou « c’est qui Louis Pasteur ? ». Et d’ajouter : « mes enfants sont une source d’inspiration incroyable. J’ai une longue liste de questions à traiter ! ».

Faire voyager la culture française

Basées sur des recherches approfondies et l’écriture de scripts validés par un professeur des écoles et un professeur de français, les vidéos éducatives arrivent par mail tous les samedis. Deux mascottes, Alice et Tom, animent les trois minutes d’images. Quant aux textes, écrits façon bande dessinée, ils soutiennent la lecture et la prononciation. À la fin, des questions permettent d’engager des discussions avec les parents. « J’essaie de ne pas être trop genré, trop cliché et surtout d’amuser ! » précise Gaëlle Bourgeault dont les cibles principales sont les familles francophones installées à l’étranger (expatriés, couples binationaux…) et les institutions françaises (écoles, tuteurs, AEFE, FLAM…)

Si l’entrepreneuse a fait germer l’idée de sa plateforme dès 2019, c’est seulement en janvier 2022 qu’elle l’ouvre officiellement. Après l’épidémie de Covid et un incubateur de six mois spécialisé dans l’entreprenariat au féminin (Willa). Depuis, elle a vécu une impatriation en région parisienne et a reçu en mars dernier le Trophée Éducation des Trophées des Français de l’étranger, remis par le CNED. « Un beau tremplin pour rencontrer des intervenants spécialisés » explique t-elle. La plateforme compte aujourd’hui une cinquantaine de clients, mais Gaëlle Bourgeaut, vise les 5000 clients pour pouvoir en vivre. Déterminée,  elle compte bien relever sa mission : faire voyager la culture française au-delà des frontières.

L’exposition Warhol à la Brant Foundation à NY

La Brant Foundation, située dans un merveilleux bâtiment datant de plus de 100 ans en plein coeur d’East village, expose jusqu’au 30 juillet des œuvres d’Andy Warhol, artiste de premier plan de la scène artistique new-yorkaise d’après-guerre. C’est dans les années 1960 que le jeune collectionneur d’art nommé Peter Brant a commencé à acquérir des créations de l’artiste émergent. Durant des décennies, il a constitué une collection d’œuvres d’Andy Warhol, devenu à la fois son ami et l’un des artistes les plus renommés de l’ère moderne.

Thirty Are Better Than One

Le titre de l’exposition, « Thirty Are Better Than One », est tiré de l’œuvre éponyme qui représente 30 images réduites et sérigraphiées de la Joconde de Léonard de Vinci, montrant l’intérêt aigu de Wahrol pour la répétition mécanique et l’excès d’images.
Une grande partie des collections Brant est exposée, plus de 100 œuvres de l’artiste, des premiers dessins et photos intimes aux sérigraphies et sculptures – le mur de Polaroids, à l’entrée du bâtiment, invite notamment à retrouver tous les protagonistes exposés que vous reconnaissez.

Puis vous prendrez l’ascenseur, direction le 4e étage, pour admirer certaines des dernières œuvres de l’artiste avant sa mort en 1987, y compris sa vaste série de 1986 centrée sur « La Cène » de Léonard de Vinci. Sans oublier, avant de continuer la visite cette fois en descendant les escaliers, de découvrir, au fond de la pièce, le bâtiment baigné de lumière qui fait totalement rêver.

Organisée chronologiquement, de bas en haut vous allez découvrir les premières acquisitions du mécène, à savoir les fameux dessins de la soupe Campbell’s, ou encore le portrait de Marilyn, véritable muse de Warhol.

Des séries cultes aux œuvres méconnues

Warhol a commencé dans les années 60 à travailler au sein du mouvement Pop Art et a développé ce qui est aujourd’hui son style le plus remarquable : la technique de la sérigraphie photographique. Vous découvrirez au sein de l’exposition certaines de ses œuvres d’art les plus immédiatement identifiables comme les immenses portraits de Mao, ou encore les emballages Brillo. Mais on retrouve aussi des œuvres moins connues comme une partie de la série « Death and Disasters » avec « Most Wanted Men No. 5 » et « 12 Electric Chairs », ou cette toile monumentale réalisée avec de l’urine et de la peinture métallique.

L’immensité du bâtiment ajoute quelque chose de plus à la visite : cette ancienne station de Con-Ed a hébergé l’atelier du célèbre artiste Walter De Maria de 1980 à 2013 avant son rachat par Peter Brant et sa transformation en un espace grandiose d’exposition. Un must-see absolu !