Chaque mois, les French Culture Nights proposent un mélange d’arts visuels et de la scène dans un cadre informel et élégant. La « Hudson Night » se tiendra sur le Rooftop de la Hudson Terrace, dans Hell’s Kitchen. Une fois de plus, francophones et francophiles de New York et d’ailleurs pourront partager un moment convivial tout en appréciant le travail d’artistes francophones.
Le mercredi 16 juin, les French Culture Nights revisitent une fois de plus la culture française, en présence du photographe français Christophe Legris, du sculpteur francophile Mark Taber et de Nuances Dance Crew qui proposera une performance de hip-hop. Un peu plus tard dans la soirée, le DJ parisien Kebek assurera une programmation musicale House/ Electro.
Entrée à 10 $ à la porte, gratuite pour les préinscriptions en ligne avant le 16 juin à 4p.m. sur FrenchCultureNights.com.
(L’admission inclut un exemplaire gratuit du French Culture Guide qui répertorie les adresses francophones de la Grosse Pomme).
Le mercredi 16 juin de 6.30 p.m. à 1 a.m, au Hudson Terrace (621 West 46th Street, entre 11th et 12th Ave.):
Informations : www.FrenchCultureNights.com.
Shopping "branché"
Le créateur fétiche des starlettes amércaines, Helmut Lang, propose ce week end jusqu’à 70% de réduction. Une petite robe au dessin épuré de 225$ à 115$, ça ne se rate pas…, vendredi de 8 a.m.-8 p.m.; Sam & Dim., 10 a.m.-6 p.m, 139 Fifth Ave., b/t 20th & 21st Sts., 2nd flr. (212-398-2777).
Le multimarque Bird solde ses vêtements, chaussures et accessoires printemps/été jusqu’au 25 juin avec des réductions allant de 25% à 35%. Vous trouverez une robe Alexander Wang à 449$ (au lieu de 595$), un top en soie du jeune créateur prodige Thakoon (découvert par la célébre rédactrice Ana Wintour) à 509$ au lieu de 790$. 203 Grand St, nr. Driggs Ave., Williamsburg (718-388-1655); L–S (12h–21h), Di (12h–19h).
Que serait la femme sans bijoux, Isaac Manevitz, le créateur égyptien de la marque Ben –Amun l’a bien compris. Le collier avec des perles turquoise passe de 78$ à 20$ et les bracelets en bois seront vendus à prix mini, de 10$ à 30$. 246 W 38th St between Seventh and Eighth Aves, suite 12A (212-944-6480, ben-amun.com). 16 et 17 juin, 12h–19h.
La marque Calypso Saint Barth vous accompagne sur les plages du monde entier. Escapade sans chichi à Mykonos, week end à Long Island, vous trouverez des vêtements de plage soldés de 30% à 80%. Les robes de soie passent de 165$ à 89$, les foulards de 75$ à 29$. Tous à la plage, du 15 au 18 juin (mardi-jeudi de 10am à 6.30 pm, vendredi de 10am à 2pm) 260 Fifth Ave between 28th and 29th Sts (347-926-6038, calypso-celle.com).
Des maillots de bains, robes et jeans à 75% de réduction, filez chez Shoshanna qui s’est associée pour l’occasion à la styliste Anlo. Connues pour leurs coupes ajustées et pleines de couleurs, les deux créatrices proposent une robe bustier en mousseline pour 150$ (à l’origine à 365$), une chemise motif cœurs à 100$ au lieu de 285$ et une robe liberty à 150$ au lieu de 350$. 231 W 39th St between Seventh and Eighth Aves (212-719-3601, shoshanna.com). Mercredi 16 juin de 10am–6:30pm, jeudi 17 juin de 10am–5:30pm.
La marque française A.P.C solde ses basiques bien coupés et un tantinet branchés. Pour des réductions allant de 30% à 50%, rendez vous du 17 juin au 14 juillet de 11h à 19h du lundi au samedi et 12h à 19h le dimanche, 131 Mercer St., b/t Prince & Spring Sts, et sur internet sur usonline.apc.fr
Passez un week end en musique avec les soldes de la boutique Archive of Contemporary Music’s. Rappelez vous, l’ère pré Apple, lorsque vous collectionniez CD et cassettes, c’est peut être l’occasion de s’y remettre avec plus de 20 000 CD bradés du 12 au 20 juin, 54 White St., nr. Church St. (212-226-6967); tous les jours de 11am à 6pm.
Corps libres
L’exposition est un dialogue photographique entre les deux artistes, une célébration du corps. Elles se sont rencontrées à Paris il y a 10 ans, depuis, Marilia considère Ariane comme un mentor, un exemple et a même réalisé un documentaire sur son travail. Toutes les deux ont été bercées par la photographie mais aussi le cinéma, mais pour Ariane “le cinéma est un univers très complexe où on passe beaucoup de temps à chercher de l’argent, la photographie est pour moi le silence de l’art.”
Célèbre photographe partageant son temps entre Paris et New-York, Ariane Lopez-Huici présente une série de portraits nus de Priscille, jeune femme handicapée. Elle expose la vraie beauté du corps féminin, celle de Rodin ou des statues des Grecs faites de sensualité, charme et sexualité en transgressant alors les codes des “canons classiques”. Son modèle devient alors une statue vivante.
Marilia Destot est une jeune photographe au talent déjà reconnu. En 2008, la 36ème Bourse du Talent lui attribue une Mention spéciale pour sa série Ellipses, la faisant entrer dans la Collection Nationale.
C ‘est la première fois qu’elle expose à New-York et ausi la première fois qu’elle présente une oeuvre monumentale, de taille humaine. Marilia a capturé les mouvements de deux danseurs (une américaine et une allemande), puis s’est amusée à “couper, cadrer et donc recréer des mouvements“, donnant alors une nouvelle legérété et liberté à son oeuvre.
Ariane Lopez-Huici et Marilia Destot présentent une reflexion sur le corps humain. Cette exposition est “un message de modernité” nous confie Marilia.
Du 10 Juin au 3 Juillet
Entrée: Gratuite
Adresse: FIAF- Gallery: 22 East 60th Street.
Plus d’infos: http://www.fiaf.org
http://www.kirili.com/lopezhuici/
http://www.mariliadestot.com
Gérard Mosse, le capteur de lumière au désir contrarié
Comment peut-on être français?
Dans le restaurant The Park, à Chelsea, où nous arrivons ensemble à vélo, Gérard Mosse et moi-même cherchons la table idéale pour déjeuner: à l’extérieur pour échapper à la climatisation, mais pas au soleil s’il vous plaît. Le thon, on l’avait demandé rosé et il arrive trop cuit. On appelle la serveuse. On le renvoie.
Deux Français.
Français, Gérard Mosse? Un Français qui vient de loin, et qui est parti loin. Il est né à Casablanca d’un père pied-noir de première génération qui a dû quitter le Maroc en 1960 et rentrer en France, où il a ouvert un bistrot dans un quartier ouvrier de Marseille. Gérard Mosse garde de son enfance maroccaine, baignant dans l’opulence, le souvenir idyllique des goûters dans le salon arabe de sa grand-mère maternelle, la célèbre chanteuse Zohra El Fassiya. Mais sa mère a divorcé, elle est partie pour Paris, puis pour Los Angeles, et son père a peu à peu cessé d’emmener le petit garçon chez cette grand-mère adorée. En France, l’enfance mythique s’est éloignée encore plus. Passionné par le dessin, il couvrait de croquis les marges de ses cahiers. Il avait quatorze ans quand son père, qui voulait qu’il prenne sa suite au bistrot, lui a supprimé crayons, papiers, pinceaux: “Que je ne te voie plus dessiner!” La relation avec ce père despotique et violent s’est rapidement détériorée. À seize ans il est parti aux États-Unis vivre chez sa mère, coiffeuse à Beverly Hill, et a poursuivi ses études dans une public high school.
Il a découvert une adolescence normale. Il s’est mis à jouer de la guitare, à conduire une voiture. Il s’est senti libre. À dix-huit ans, après un intermède en France où il était parti faire son service militaire en devançant l’appel pour se rapprocher d’une Suédoise, il a entrepris des études commerciales à L.A., selon le voeu de son père, qu’il a laissé tomber. Il a trouvé un travail comme “Agent trainee” à la William Morris Agency, puis à 20th-Century Fox comme assistant de Cy Bartlett.
À vingt-trois ans, il est soudain sorti de son sommeil émotionnel et créatif: il s’est remis à dessiner, il a pris des cours de peinture. Un professeur lui a mis un sac d’argile entre les mains: il a eu le coup de foudre. Il est devenu céramiste et a ouvert son propre studio, se spécialisant dans des pièces monumentales. Mais la céramique représentait un compromis avec son désir d’être artiste qui lui permettait de vivre, et peu à peu le désir du dessin, de la peinture, est revenu le tanner.
Il avait trente-cinq ans quand il a repris des études d’art à la Graduate School de Claremont en tant que sculpteur. Il a fallu l’intervention du directeur du département, qui a demandé aux étudiants un projet final où ils créeraient l’oeuvre d’un artiste fictif dans un autre medium, pour que Gérard Mosse comprenne enfin qu’il était peintre. Il ne voulait plus vivre à Los Angeles. Il ne s’identifiait pas avec cette ville et s’y sentait en exil. Se séparant de sa femme française, en 1987 il est parti s’installer à New York, où il est devenu colocataire d’un loft dans Soho. Il a divisé sa vie entre Los Angeles où vivait sa fille pendant l’année scolaire et où il avait gardé l’atelier de céramique qui assurait sa survie matérielle, et New York où il passait le reste du temps, à peindre et à réfléchir.
Au début, il a peint des images extraites de ses rêves et des autoportraits influencés par des écrits de Levinas et de Lyotard. Le passage à l’abstraction est arrivé de façon très organique. Il a décrit ce qui se passait dans le visage: les marques se sont libérées du besoin de représentation. Puis il s’est embarqué dans un voyage à la recherche de la lumière, liée aux moments d’”illumination” spirituelle qui avaient accompagné son réveil à la peinture. Ce qui l’intéressait dans la peinture, c’était le processus de création où s’effaçaient les limites entre soi et le monde, où le temps s’arrêtait, où une seconde devenait l’éternité. Il désirait rendre par la peinture cette expérience hors du langage.
À New York il a rencontré des galeristes, des critiques, des collectionneurs, des artistes, dont le peintre américain James Biederman, grâce auquel a lieu sa première exposition individuelle dans la galerie Berland/Hall à Soho en 1992.
Mais la peinture ne lui permettait pas de vivre. Il avait une fille de quatorze ans, et pas assez d’argent. Grand amateur de cuisine, il est devenu chef dans des soirées privées pour gagner sa vie. Ce travail lui prenait trop de temps: il ne pouvait plus peindre. Il s’est rappelé qu’il était maître-céramiste et il a créé une compagnie à New York, Palissy Design, spécialisée dans les larges prototypes. Quand une compagnie de Los Angeles a racheté la sienne quelques années après, il a pu revenir à la peinture à plein temps.
Pendant ces années où il avait à peine le temps de peindre, il avait continué l’aquarelle, grâce à laquelle il avait découvert la luminosité des blancs, qu’il a pu ensuite transférer sur la peinture à l’huile. En 95-96, il a peint une série de toiles avec des pigments purs et s’est aperçu que la peinture ainsi saturée créait de la lumière au lieu de la représenter.
L’exposition actuelle à la galerie Elga Wimmer à Chelsea est le résultat de ce long cheminement, dont une étape importante a été une autre exposition individuelle en 2005 à la galerie Kathryn Markel, qui lui a valu un article dans Art in America. Gérard Mosse poursuit patiemment son chemin vers la lumière–patiemment, car chacune de ses peintures, petites ou grandes, où se superposent les couleurs, où rien n’est laissé au hasard pour créer la lumière, représente des mois ou des années de travail. Alors qu’il peignait la plus importante des toiles présentes dans l’exposition, la mémoire de sa grand-mère maroccaine l’a envahi. D’où le titre: “My grandma knew this holy man.”
Stepping into Light
Elga Wimmer Gallery
526 West 26th Street, #310
t: 212-206-0006
Jusqu’au 12 juin.
Saint Barth : la possibilité d’une île …
Mercredi. À l’heure où je m’installe devant mon ordinateur pour rédiger ce papier « voyages » pour frenchmorning, il fait gris sur New York et une fine pluie rend la ville bien poisseuse.
Je n’ai, par conséquent, aucun scrupule à vous emmener, une fois encore, sur une île, sous les tropiques, à la recherche de quelques plaisirs de vacances tant recherchés après une longue année de business.
Destination Saint Barth, aux Caraïbes. Vue de France, l’île possède une lourde connotation « bling bling » . Vue d’ici, la perception en est très différente. Ce petit havre de paix, réservé à une clientèle en majorité aisée, voire très aisée, apparaît plutôt comme la possibilité de passer une semaine très agréable, au soleil, en profitant d’une indéniable tranquillité, d’une gastronomie sophistiquée et d’un environnement de toute beauté. Bien sûr, certains regretteront les nombreuses constructions de villas et d’hôtels mais, ils devront malgré tout reconnaître que l’île conserve fière allure. Interdiction de construire en dépassant la hauteur d’un palmier !
La capitale de Saint Barth est un petit trésor non seulement parce que ses boutiques sont exemptées de taxes, mais surtout par l’harmonie qui la caractérise. Depuis l’hôtel Carl Gustav qui surplombe Gustavia, la vue est fidèle à la carte postale. Les toits rouges des bâtiments des rues de la France, Jeanne d’Arc ou de la paix, quelques bateaux au mouillage, un ferry qui s’éloigne du quai pour rejoindre Saint-Martin et à peine le bruit d’un scooter qui grimpe péniblement la pente de l’une des collines avoisinantes. Saint Barth est toujours un peu endormie, rares y sont les rassemblements bruyants et les débordements. Le niveau sonore augmente juste un peu en fin d’après-midi autour du Select, le célèbre bar de Marius, au cœur de Gustavia, un incontournable.
Alors, que fait-on à St Barth ? Le tour de l’île, mais c’est vite fait. 25 km2 c’est peu. Du shopping, certainement car ici toutes les grandes marques de luxe sont représentées, détaxe oblige. Entre nous, mieux vaut y regarder à deux fois avant d’acheter car la détaxe, justement, est chez certains commerçants de St Barth plus un concept pour attirer le client qu’une réalité lors du passage en caisse. À vous de comparer.
Et entre le shoping et les pots pris ici ou là ? Plage ! Si vous êtes pressé de vous baigner alors que vous êtes en ville (tout est relatif …), vous choisirez Shell Beach, à deux pas. La plus belle plage ? À mon humble avis, l’Anse du Gouverneur, que l’on atteint en empruntant une route sinueuse et pentue. Mais à l’arrivée, c’est beau ! La plage de la Saline, près de Grand Fond, est une longue et belle plage de sable blanc. Autre plage à recommander, l’anse de Colombier, accessible uniquement par la mer ou par des sentiers. Elle fait partie de l’ancienne propriété de Rockefeller. Voilà pour les plages. Et le luxe dans tout çà ? Et bien il est partout sur l’île mais finalement pas sous la forme bling bling. Le luxe à Saint Barth, c’est qu’il n’y a jamais la foule. Que ce soit à la plage ou dans les rues et boutiques de Gustavia, c’est plus l’esprit village qui domine. C’est Ramatuelle plutôt que St Trop’.
À voir absolument
À Colombier, vous profiterez d’un point de vue splendide et panoramique sur une bonne partie de l’île et sur Saint-Martin au loin.
De la Pointe à Toiny à Morne Rouge, une belle côte découpée et houleuse face à l’Océan. Air du large garanti.
A faire absolument
L’excursion sur l’île Fourchue à 18 Kms au nord-ouest de Saint Barth.
Située dans la réserve marine, l’île est un spot de plongée remarquable.
Si vous avez le temps et le budget, une escapade en avion vers Nevis ou Saint-Kitts pour découvrir l’atmosphère des îles anglophones.
Où séjourner ?
Vous recherchez un Relais & Châteaux ? Il y en a un, le Toiny, un peu à l’écart de l’animation (là aussi tout est relatif) de Gustavia.
Les suites du Carl Gustav dominent le port. Belles prestations mais pas de plage directement à l’hôtel, il faut descendre à Shell Beach.
En consultant les sites des 25 hôtels de l’île vous trouverez certainement celui qui correspond à vos besoins.
Il est également possible de louer de très belles villas (www.sibarth.com)
Mention spéciale aux hébergements proposés par Maryse et Stéphan. Leur Fleur de lune, chambre d’hôtes, cottages et villa constituent une excellente alternative aux hôtels traditionnels. À partir de 85€ la nuit à cette saison. Forfaits avec voiture de location à partir de 840€ pour 7 jours avec les pdj. (http://www.saintbarthgitefleurdelune.com)
Comment y aller ?
Depuis New York, vols Jet Blue vers Saint-Martin à partir de 469 $ l’AR puis transfert à Saint Barth, soit en bateau (45 minutes), soit en avion (à peine le temps de boucler sa ceinture).
Où dîner ?
Calme, authentique, de qualité et dépaysant : chez Eddy’s, cuisine franco créole.
Un dernier conseil ?
C’est maintenant qu’il faut y aller car c’est la basse saison. Tarifs moins élevés.
« Bleck is back »
Antoine Bleck, auteur, compositeur et interprète français se produira sur la scène du Joe’s Pub pour « Bleck is back » le mardi 22 juin à partir de 21h30. L’artiste français, installé depuis de nombreuses années à New York, présentera un nouveau répertoire de compositions, inspirés de ses doutes et rêves inachevés. A la batterie, Willard Dyson remplacera David Siliman , à la guitare, Kevin Hunter et à la basse, Itaiguara Brandao.
Amateurs de chanson à parole et ambiance jazzy, rendez le 22 juin au Joe’s Pub pour applaudir un interprètre à l’éternelle et talentueuse “french touch”!
Au Joe’s Pub
425 Lafayette New York, NY
Entrée : $20
http:/www.antoinebleck.com
http://www.myspace.com/antoinebleck
Festival du film grec
Une occasion de découvrir de nouveaux cinéastes grecs mis à l’honneur au travers de diverses projections.
Le prix Orpheus, du nom du célèbre poète grec, récompensera le meilleur film de chaque catégorie (film indépendant, documentaire, court-métrage).
Les organisateurs espèrent ainsi encourager les échanges culturels et favoriser de nouvelles collaborations avec Hollywood.
Tous les films sont sous-titrés en anglais.
Où : Egyptian Theater, 6712 Hollywood Blvd., Los Angeles, CA 90028. Tel : 323 461 2020
Quand : Jusqu’au 13 juin 2010
Tarifs : $9 et $12 sans réservation, ou bénéficiez du tarif avantageux sur www.itsmyseat.com/lagff
Plus d’infos : www.lagff.org
Céline Schreifels
Gay Pride de Los Angeles
C’est au coeur de West Hollywood, sur la célèbre route 66 que des milliers de festivaliers sont attendus. Animations, danses, concerts, DJ, spectacles ponctueront ces festivités, sans oublier le traditionnel cortège de chars hauts en couleurs et extravagances, qui défilera sur Santa Monica Blvd, dimanche à 11h.
Où : Sur Santa Monica Blvd entre Crescent Heights Blvd. et Robertson Blvd.
Quand : Samedi 12 juin de 12h. à 23h. et dimanche 13 juin 2010 de 11h. à 22h.
Tarifs : Inscriptions en ligne $15 par jour ou $20 à l’entrée.
Plus d’infos : www.lapride.org
Céline Schreifels
Balade artistique à Topanga
Dirigez-vous du côté de Topanga Canyon, un endroit reconnu pour ses bons restaurants, ses habitants sympathiques et son climat agréable ! Une quarantaine d’artistes répartis sur différents ateliers exposeront leurs œuvres. Le circuit débutera à la Galerie où sera distribué un plan détaillé des divers studios.
Une vente aux enchères aura lieu samedi de 17h à 20h. Vous repartirez peut-être chez vous avec l’une de vos œuvres favorites…
Quand : samedi 12 juin de 10h à 17h et dimanche 13 juin de 11h à 17h.
Où : Gallery Pine Tree Circle, 120 N. Topanga Canyon Blvd. #109. Topanga CA 90290
Tarifs : S’inscrire à Gallery Pine = $15 pour les 2 jours ou $20 directement à l’entrée
Plus d’infos : tel : 310-455 7909 ou www.topangacanyongallery.com
Céline Schreifels
«L’énigme du retour» Dany Lafferière, Prix Medicis 2009
Son roman L’Enigme du retour, récit autobiographique, raconte le retour d’un homme sur son île natale, Haïti, pour enterrer son père, après 33 ans d’exil. Le pays qu’il découvre n’est pas celui de ses souvenirs. Ce roman revient sur les traces de son passé, de ses origines, un périple qui lui fera voir la misère, la violence mais aussi les artistes et l’espoir.
Il parle d’Haïti comme d’ « un fleuve de douleurs dans lequel on se noie en riant».
Dans le cadre de son Club du Livre, l’Alliance Française vous convie à une conférence-débat-lecture sur le thème de ce roman dans une atmosphère chaleureuse !
Où : Alliance Française de Pasadena, 34 East Union St. Pasadena CA 91103
Quand : Mardi 15 juin 2010 à partir de 12h00 (discussion de 13h00 à 15h00)
Tarif : Entrée gratuite (s’inscrire sur [email protected])
Club du Livre tous les 3ème mardis du mois, renseignements sur www.afdepasadena.org
Céline Schreifels
Redécouvrir un ennemi des Impressionnistes
Peintre et sculpteur français du Second Empire, emblématique de la peinture académique, Jean-Léon Gérôme représente des œuvres où alternent sujets néo-grecs, scènes orientalistes et épisodes historiques.
Dès 1840, il puise son inspiration dans les nombreux voyages qu’il entreprend aux côtés de son mentor Paul Delaroche. Jean-Léon Gérôme fait ses débuts dans l’atelier de Paul Delaroche à Paris en 1840. Alors qu’il n’a pas encore 25 ans, Gérôme remporte un vif succès avec une première toile intitulée le « combat de coqs » qui lui ouvre les portes du monde de L’Académie des Beaux-Arts en 1846. Il devient par la suite professeur à l’Ecole des Beaux-Arts. Son studio est un lieu de rencontre pour les artistes, acteurs, et écrivains tels qu’Emile Zola.
Célèbre de son vivant, il connaît un large succès commercial aux Etats-Unis. Pourtant, sa farouche hostilité envers les Impressionnistes, qu’il considère comme « le déshonneur de l’art français », contribue au déclin de sa popularité à une époque où triomphe l’Impressionnisme et le Modernisme.
Le Musée Getty vous invite à découvrir ou redécouvrir cet artiste du 19ème siècle.
Quand : exposition du 15 juin au 12 septembre 2010, conférence : jeudi 17 juin 2010 à 19h00 à l’auditoire Harold M. Williams
Où : Getty Center, 1200 Getty Center Drive, Los Angeles, CA 90049
Tarifs : Entrée gratuite, parking $15, parking gratuit après 17h00.
Plus d’infos : Tel : 310 440 7300 ou www.getty.edu
Céline Schreifels
Chez Martha Graham, une directrice derrière ses élèves
En un pluvieux après-midi de mai, Stéphanie et Jesse, deux danseurs de la compagnie Graham II, répètent un duo qu’ils présenteront le 12 juin au Joyce Theater. Le lecteur de disque sur les genoux, Virginie Mécène observe leur travail, et se déclare bientôt insatisfaite.
«Il faut plus de hanches, là!» lance-t-elle aux danseurs. Ce duo, extrait d’American Document, une pièce de 1938, a été décrit comme érotique par les critiques de l’époque et c’est ainsi que la directrice entend le reconstituer.
«C’est ce que j’aime dans les répétitions, ajoute-t-elle, quand la danse prend forme sur les danseurs.» Cette petite femme de 45 ans aux manières douces dégage à la fois volonté et sérénité.
Originaire de la banlieue parisienne, Virginie Mécène est arrivée à New York en 1988, à 21 ans, son baluchon sur le dos. Reculant d’année en année le moment de son retour vers la France, elle a persévéré dans les rangs de l’école puis du Graham Ensemble (l’ancien Graham II) avant de gagner sa place dans la compagnie à 28 ans.
Les premières années à l’école, la jeune Française gagnait sa vie grâce à des petits boulots que son statut d’étudiante ne lui autorisait pas forcément. Une même année, elle a déménagé sept fois avant de trouver un logement décent. «J’ai failli craquer plusieurs fois et rentrer en France, reconnaît-t-elle. Ma famille me manquait et Skype n’existait pas à l’époque !»
Encore en France, Virginie imaginait les élèves de Martha Graham tous vêtus de noir et fidèles à la discipline comme un bataillon de jeunes officiers. Une fois sur place, elle s’est vite rendu compte qu’elle n’était pas loin de la réalité.
«C’était encore la vieille école, les professeurs nous criaient toujours « non, non, non », se souvient-elle, amusée. Mais j’étais justement venue pour ça : plus on me disait non, plus je fonçais.» De Graham, qui décéda en 1991, elle se rappelle ses « hello ! » pêchus, ainsi que son regard noir et perçant qui avait la faculté de «vous mettre à nu».
Surtout, Virginie a tout de suite accroché avec la danse de Martha Graham, et ne cesse de le répéter aujourd’hui, «c’est une technique magnifique, et les thèmes des pièces restent très contemporains.»
Une directrice attentive
Spécialisée dans l’apprentissage d’une technique de danse créée dans les années 20 par Martha Graham, cette école, comme d’autres établissements renfermant la tradition de la danse moderne américaine, a vu sa longévité plusieurs fois menacée.
Depuis sa prise de poste il y a trois ans, après avoir dansé 12 ans dans la compagnie, Virginie Mécène l’a reprise en main. Elle a introduit des classes d’été intensives pour adolescents et diversifié le programme professionnel, y ajoutant des cours d’anatomie, de théâtre et de portés, afin de doter ses élèves d’une solide formation.
Elle a également ouvert le studio à des chorégraphes extérieurs, qui viennent créer des pièces pour ses élèves. « Cela ouvre l’horizon aux élèves qui constatent toutes les possibilités que leur offre leur formation, explique-t-elle, et les chorégraphes apprécient leurs qualités de danseurs Graham ».
Cette saison au Joyce, la seconde compagnie Graham II (formée des jeunes espoirs de l’école) et un groupe d’adolescent de l’école sont au programme en même temps que la compagnie Martha Graham.
Sous la direction de Virginie, la représentation est une histoire de famille ou n’est pas. «C’est important de donner à tous les élèves l’occasion de danser sur scène, déclare-t-elle. Il faut être réaliste, tous n’évolueront pas dans la compagnie, où les places sont chères. Alors je veux leur donner le plus d’opportunités, comme danser ou enseigner.»
Rares sont les directrices à se soucier du CV de leurs danseurs ou de leur vie artistique après leur formation. Les élèves enrôlés dans les cours de pédagogie pour instruire la technique Graham ont ainsi l’occasion d’enseigner l’été dans les classes pour adolescents.
Virginie aime bien savoir ce que ses anciens élèves deviennent et leur donner un coup de pouce. «Souvent, s’ils ont besoin d’un espace pour répéter une pièce à eux, on leur prêtera un des petits studios.»
À la fin de la répétition, Jesse se bloque le dos, un nerf coincé sans doute. Un bon bain chaud avec du sel est le remède que lui prescrit Virginie. «J’essaierai dès ce soir», rigole le danseur crispé par la douleur. La petite équipe quitte le studio se remémorant les progrès de la séance.
«J’ai appris beaucoup dans cette école, et aujourd’hui j’ai envie de donner en retour, confie Virginie, qui a regagné son bureau. Alors, je les pousse tous les jours. Et ils travaillent énormément. Jesse danse de temps en temps avec la compagnie et je souhaite que Stéphanie fasse de même.»
Du 8 au 13 juin au Joyce Theater, la compagnie Martha Graham présentera quatre différents programmes, contenant les pièces suivantes : American Document, Dance is a Weapon, All-City Panorama (dansée par les adolescents de l’école), Appalachian Spring, Lamentation. Billets de 10 à 59 dollars. Réservations au 212 242 0800 ou joyce.org. Joyce Theater box office : 175 Eight Ave at 19th Street, du lundi au dimanche, 12pm à 6pm.