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La difficile conquête de l'Amérique par Sciences Po

Depuis dix ans, Sciences-po tente de se faire un nom sur une scène universitaire internationale dominée par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. L’ambition était affichée clairement lors de la campagne de fundraising lancée par l’école en 2009 : « Objectif 2013, 100 millions d’euros pour faire figurer Sciences-po parmi les dix meilleures universités mondiales. »
Afin de devenir un jour le Harvard de l’Europe, la stratégie est de développer des liens étroits avec les grandes universités américaines. Les doubles diplômes avec Columbia University sont notamment un formidable levier pour augmenter la crédibilité de Sciences-po aux Etats-Unis. Cet automne, la stratégie transatlantique de l’école passe un nouveau cap avec l’ouverture d’un campus euro-américain à Reims, dans lequel il sera possible de ne prendre que des cours en anglais et d’obtenir un « bachelor’s degree » en trois ans.
L’objectif de long terme est d’accueillir un maximum d’élèves américains (environ la moitié d’une promotion). Mais pour l’instant, la majorité des inscrits ne résidant pas en France sont des Français expatriés, Franco-Américains et Franco-Canadiens, qui contrairement à leurs camarades américains, ont déjà entendu parler de Sciences-po. Le campus – qui accueillera environ 80 élèves pour la première année – complète un réseau de cinq autres écoles provinciales, chacune dédiée à une région du monde, de l’Asie à l’Amérique Latine.
« On ne forme plus des petits Français dans leur coin, c’est un melting pot ! » explique Francis Vérillaud, le directeur des affaires internationales et des échanges.
S’il demeure difficile d’attirer des lycéens américains qui ne savent prononcer ni « Reims », ni « Sciences-po », l’argument financier pourrait changer la donne. En effet, à environ 10 000 dollars l’année, la scolarité à Reims coûte quatre fois moins qu’à Harvard. De plus, pour donner une touche de glamour à une ville de province peu connue hors de l’Hexagone, l’administration mise sur l’association entre Reims et champagne, avec une abondance de photos de bouteilles sur le site Internet et la vidéo promotionnelle.
Mais au-delà des cuvées de brut, le mot d’ordre de Sciences-po est la « lisibilité » : si l’institut veut se faire connaître, il doit user du même langage que les universités dominantes. Vous dites que vous faites une licence ? Personne hors de France ne comprendra. C’est pourquoi le terme utilisé sera « bachelor » ou diplôme de fin d’année. De même, puisque la notion de grande école est strictement franco-française, le campus prend le nom de « collège universitaire », en écho au « college » anglo-saxon. Pour finir, les divers masters de Sciences-po sont maintenant réunis en « écoles », sur le modèle des « law schools » ou « schools of international affairs ». Les procédures d’admission s’inspirent aussi d’un style américain puisque, selon M. Vérillaud, «être un très bon élève ne suffit pas…nous recrutons des personnalités avec un projet de vie ouvert sur le monde».
Sciences-po s’est même implanté dans la structure administrative américaine. L’école est reconnue par le Department of Education, de façon à ce que les étudiants puissent bénéficier de prêts garantis par l’Etat, et elle fait aussi partie du College Board, ce qui lui permet de diffuser ses brochures promotionnelles à des dizaines de milliers de lycéens qui passent les examens SAT.
En attendant, ce sont les Français d’Amérique qui diffusent la bonne parole. Serena Lignel, qui vit à Chicago depuis plusieurs années, s’apprête à revenir dans sa France natale pour faire ses études. Lorsqu’elle dit à ses amis américains qu’elle va à Sciences-po, la réaction inévitable est l’incompréhension : «attends, quoi ? j’ai pas compris…» Mais une fois qu’elle explique la formule, l’enthousiasme prend le dessus : «ah une école en France, super cool !»
Sciences-po espère qu’à force de trouver que c’est une idée « super cool », les lycéens américains finiront eux aussi par venir à Reims avec leurs camarades français…

L'ombre de mon mari

«Tout a commencé avec Londres. C’était sympa, nouveau et donc excitant. J’avais trouvé un petit boulot dans une boutique de fringues ultra branchées de Soho et nous sortions tous les soirs pour profiter de la vie à fond. La société financière pour laquelle mon mari Michel travaille l’avait envoyé là-bas pour développer la branche Europe. Deux ans plus tard ce fut Hong Kong. Nettement moins drôle malgré la magie de l’endroit. J’ai enchaîné les petits boulots sans intérêt, bien en dessous de mon niveau d’études, mais nous nous étions mis d’accord, ce qui comptait c’était la carrière de Michel. Après trois années passées là-bas, et à tout juste 34 ans, son avenir s’annonce brillant. Le mien ? Ce déménagement super glamour à New York il y a déjà 9 mois est la tragique confirmation que je suis devenue malgré moi, l’ombre de mon mari, ou encore pire, « l’ombre de son ombre » comme le chantait Brel. À force de ne penser qu’aux autres et surtout à lui, je me suis oubliée en route. Je n’existe plus ».
C’est une jeune femme grise et vide que j’ai en face de moi, son corps semble éteint. Pourtant elle ne me fait pas pitié, loin de là. Faire face à son problème, être capable de s’avouer que l’on a besoin d’aide pour s’en sortir, et se livrer tout de go à un inconnu comme moi fait preuve d’une grande témérité. «C’est gentil de me dire ça, je me trouve plutôt pleurnicheuse et peureuse». De quoi avez-vous peur? «La peur de finalement me redécouvrir et de ne pas aimer ce que je vois. La peur d’exister pour moi-même et de voir mon monde, même moche comme il est maintenant, s’effondrer comme un château de cartes».
Chloé est à bout de souffle, au sens propre comme au sens figuré. Je veux qu’elle prenne conscience du courage qu’elle possède et qu’elle l’utilise vite pour pouvoir commencer à remonter la pente. «Je suis l’assistante d’une styliste de mode de talent certes, mais complètement tyrannique et hystérique, et qui intellectuellement et culturellement ne m’arrive même pas à la cheville. J’ai eu ce job grâce à un collègue de Michel qui la connaît bien. Je n’ai pas su dire non à l’époque». Et aujourd’hui ? Si je suis là pour l’accompagner et l’épauler quand il le faut dans le voyage vers elle même qu’elle est en train de s’offrir, c’est à elle de faire le premier pas, celui qui lui prouvera qu’elle est encore bien vivante. «Démissionner ? j’en rêverais ! mais quand ? comment ? et que va t’on dire de moi ?». Mon silence en dit long. Sa réponse fuse. «C’est aujourd’hui le premier jour de ma vie, c’est aujourd’hui que je dois agir». Le jour même se fut fait, avec la bénédiction de son coach. «Je ne suis pas aussi mauviette que cela en fin de compte !». Très bien, on peut commencer à travailler.

Les séances qui suivirent furent intenses. Malgré le support inconditionnel de Michel qui avoua à sa femme à quel point il s’était senti soulagé de la voir enfin prendre une décision pour elle-même, Chloé eut toutes les peines du monde à se donner la permission d’être égoïste et de vagabonder dans le domaine du vouloir, après avoir passé tant d’années dans celui du devoir. C’est finalement, les larmes aux yeux et dans un mélange d’excitation et de peur, qu’elle osa faire face a ce qu’elle est vraiment. «Au risque de paraître prétentieuse, je sais que j’ai une dimension de peintre que je n’ai jamais exploré à fond, sûrement par peur de l’échec, par peur de me rendre compte que je n’ai aucun talent». J’en profitais pour lui demander si elle voulait bien peindre quelque chose de son choix pour notre prochaine séance. Ce qu’elle me montra fut simple, beau et émouvant. «J’ai peint 4 portraits, un pour chaque membre de ma famille. J’avais oublié combien je les aime et comme je suis loin de mon monde».
Chloé est en route pour atteindre son objectif qui est de retrouver son identité. Son regard sur la vie et ceux qui l’entourent change. Séance après séance, elle prend plus d’assurance. Pourtant, je suis d’accord avec elle lorsqu’elle me dit qu’elle se sent loin de son monde. Je continue à la trouver terriblement seule et je questionne son environnement. «La vie que je mène à New York ne ressemble plus à la femme que je suis en train de devenir. La vraie solitude est celle que l’on subit même lorsque l’on est entouré de gens». La découverte d’elle-même doit se poursuivre ailleurs. Il faut bouger et aller la où ses peintures l’appellent. «C’est toujours dans ma chambre chez mes parents que j’ai peint mes plus belles toiles. C’est la où je dois aller, seule pour le moment, en espérant que Michel me suive un jour».
Notre travail se poursuivit au téléphone pendant quelques mois. Voir Chloé s’épanouir en tant que femme d’abord et peintre ensuite, fut une grande satisfaction. Elle se rendit aussi compte qu’être vrai avec soi-même c’est donner la possibilité aux gens qui vous aiment de vous aimer encore plus. Michel fut l’un de ceux-là puisqu’il la rejoignit quelques temps plus tard. Un jour, je reçus de Chloé ce qui résonna comme le mot de la fin :
«J’avais laissé mes plus belles toiles chez ma belle mère lorsque nous étions partis de France. Au lieu de les accrocher aux murs, elle les avait stockées dans sa cave et, malgré la peine que cela m’avait procurée, je n’avais rien osé dire. Je réalise maintenant que c’est moi que je laissais dans l’ombre en me laissant moisir à petit feu ! La nouvelle Chloé a repris ses biens, avec fierté et au grand jour. Merci».
Pour en savoir plus sur ce qu’est le life coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com

L’ombre de mon mari

«Tout a commencé avec Londres. C’était sympa, nouveau et donc excitant. J’avais trouvé un petit boulot dans une boutique de fringues ultra branchées de Soho et nous sortions tous les soirs pour profiter de la vie à fond. La société financière pour laquelle mon mari Michel travaille l’avait envoyé là-bas pour développer la branche Europe. Deux ans plus tard ce fut Hong Kong. Nettement moins drôle malgré la magie de l’endroit. J’ai enchaîné les petits boulots sans intérêt, bien en dessous de mon niveau d’études, mais nous nous étions mis d’accord, ce qui comptait c’était la carrière de Michel. Après trois années passées là-bas, et à tout juste 34 ans, son avenir s’annonce brillant. Le mien ? Ce déménagement super glamour à New York il y a déjà 9 mois est la tragique confirmation que je suis devenue malgré moi, l’ombre de mon mari, ou encore pire, « l’ombre de son ombre » comme le chantait Brel. À force de ne penser qu’aux autres et surtout à lui, je me suis oubliée en route. Je n’existe plus ».
C’est une jeune femme grise et vide que j’ai en face de moi, son corps semble éteint. Pourtant elle ne me fait pas pitié, loin de là. Faire face à son problème, être capable de s’avouer que l’on a besoin d’aide pour s’en sortir, et se livrer tout de go à un inconnu comme moi fait preuve d’une grande témérité. «C’est gentil de me dire ça, je me trouve plutôt pleurnicheuse et peureuse». De quoi avez-vous peur? «La peur de finalement me redécouvrir et de ne pas aimer ce que je vois. La peur d’exister pour moi-même et de voir mon monde, même moche comme il est maintenant, s’effondrer comme un château de cartes».
Chloé est à bout de souffle, au sens propre comme au sens figuré. Je veux qu’elle prenne conscience du courage qu’elle possède et qu’elle l’utilise vite pour pouvoir commencer à remonter la pente. «Je suis l’assistante d’une styliste de mode de talent certes, mais complètement tyrannique et hystérique, et qui intellectuellement et culturellement ne m’arrive même pas à la cheville. J’ai eu ce job grâce à un collègue de Michel qui la connaît bien. Je n’ai pas su dire non à l’époque». Et aujourd’hui ? Si je suis là pour l’accompagner et l’épauler quand il le faut dans le voyage vers elle même qu’elle est en train de s’offrir, c’est à elle de faire le premier pas, celui qui lui prouvera qu’elle est encore bien vivante. «Démissionner ? j’en rêverais ! mais quand ? comment ? et que va t’on dire de moi ?». Mon silence en dit long. Sa réponse fuse. «C’est aujourd’hui le premier jour de ma vie, c’est aujourd’hui que je dois agir». Le jour même se fut fait, avec la bénédiction de son coach. «Je ne suis pas aussi mauviette que cela en fin de compte !». Très bien, on peut commencer à travailler.
Les séances qui suivirent furent intenses. Malgré le support inconditionnel de Michel qui avoua à sa femme à quel point il s’était senti soulagé de la voir enfin prendre une décision pour elle-même, Chloé eut toutes les peines du monde à se donner la permission d’être égoïste et de vagabonder dans le domaine du vouloir, après avoir passé tant d’années dans celui du devoir. C’est finalement, les larmes aux yeux et dans un mélange d’excitation et de peur, qu’elle osa faire face a ce qu’elle est vraiment. «Au risque de paraître prétentieuse, je sais que j’ai une dimension de peintre que je n’ai jamais exploré à fond, sûrement par peur de l’échec, par peur de me rendre compte que je n’ai aucun talent». J’en profitais pour lui demander si elle voulait bien peindre quelque chose de son choix pour notre prochaine séance. Ce qu’elle me montra fut simple, beau et émouvant. «J’ai peint 4 portraits, un pour chaque membre de ma famille. J’avais oublié combien je les aime et comme je suis loin de mon monde».
Chloé est en route pour atteindre son objectif qui est de retrouver son identité. Son regard sur la vie et ceux qui l’entourent change. Séance après séance, elle prend plus d’assurance. Pourtant, je suis d’accord avec elle lorsqu’elle me dit qu’elle se sent loin de son monde. Je continue à la trouver terriblement seule et je questionne son environnement. «La vie que je mène à New York ne ressemble plus à la femme que je suis en train de devenir. La vraie solitude est celle que l’on subit même lorsque l’on est entouré de gens». La découverte d’elle-même doit se poursuivre ailleurs. Il faut bouger et aller la où ses peintures l’appellent. «C’est toujours dans ma chambre chez mes parents que j’ai peint mes plus belles toiles. C’est la où je dois aller, seule pour le moment, en espérant que Michel me suive un jour».
Notre travail se poursuivit au téléphone pendant quelques mois. Voir Chloé s’épanouir en tant que femme d’abord et peintre ensuite, fut une grande satisfaction. Elle se rendit aussi compte qu’être vrai avec soi-même c’est donner la possibilité aux gens qui vous aiment de vous aimer encore plus. Michel fut l’un de ceux-là puisqu’il la rejoignit quelques temps plus tard. Un jour, je reçus de Chloé ce qui résonna comme le mot de la fin :
«J’avais laissé mes plus belles toiles chez ma belle mère lorsque nous étions partis de France. Au lieu de les accrocher aux murs, elle les avait stockées dans sa cave et, malgré la peine que cela m’avait procurée, je n’avais rien osé dire. Je réalise maintenant que c’est moi que je laissais dans l’ombre en me laissant moisir à petit feu ! La nouvelle Chloé a repris ses biens, avec fierté et au grand jour. Merci».
Pour en savoir plus sur ce qu’est le life coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com

Yvonne Constant chante les 70's

Habituée du Metropolitan Room, Yvonne Constant poursuit son parcours de la musique française, après Piaf, après les 60’s, elle revient avec un spectacle consacré aux années 1970.
Les 6 et 7 juin au Metropolitan Room, 34 West 22nd Street, (212) 206-0440.
Prix: $20 + 2 boissons
Plus d’infos ICI

Lili, Fred Jaillard et Bussy

Deux concerts pour découvrir trois artistes uniques. Fred Jaillard, Lili et le groupe Bussy se connaissent depuis longtemps grâce à leur passion commune.
Fred Jaillard, à l’ univers blues-pop est compositeur, interprète, arrangeur, multi-instrumentiste, guitariste de Lili et aussi comédien. Il a co-réalisé le premier album de Bussy  et co-réalisé et co-arrangé avec Bussy l’album de Thomas Dutronc “Comme un manouche sans guitare”. Aujourd’hui il interprète sur scène ses propres compositions en anglais.
Bercée par les Beatles, Kate Bush, Stevie Wonder ou encore Portishead, Lili vous emmène dans son univers pop aux influences hispano-orientales. Bussy, compositeur et interprète, débuta en tant que saxophoniste. Aujourd’hui, il partage son temps en réalisations, arrangements d’albums, composition de titres pour les majors et les labels indépendants. Le groupe Bussy présentera son dernier album “To One in Paradise”.
Le 30 mai à  7.30pm
Googie’s Lounge: 154 Ludlow street
Le 1 Juin à 9pm.
Nublu : 62 avenue C  10$ l’entree
Plus d’infos: www.myspace.com/lilibulle
www.myspace.com/fredjaillard
www.myspace.com/bussyband

Mademoiselle Chambon: les retrouvailles de Lindon et Kiberlain

Adapté du roman éponyme d’Eric Holder, Mademoiselle Chambon raconte l’histoire d’un maçon, interprété par Vincent Lindon, tombant amoureux de l’institutrice de son fils (Sandrine Kiberlain). A priori, rien de très original dans le scénario, mais c’était sans compter sur la mise en scène subtile de Stéphane Brizé. Une histoire d’adultère, de sentiments et de différences portée par ses deux acteurs principaux.
Cinema Village, 22 East 12th Street, (212) 924-3363
Lincoln Plaza Cinemas, Broadway entre 62nd et 63rd, (212) 757-2280

Où regarder la Coupe du Monde

Si vous y tenez vraiment, vous pourrez rester chez vous. Le temps où l’Amerique télévisuelle snobait le ballon rond est révolu. Si votre truc c’est le petit ecran, vous pourrez voir les 64 matches. ABC en diffuse 10 (dont les matches des Etats-Unis, ainsi que la finale le 11 juillet), ESPN et ESPN2 diffusent le reste (à NY sur Time Warner Cable: chaines 28 et 29; sur Dish: chaines 140 et 144; Direct TV: 206 et 207).
Mais c’est bien-sûr dans les restaurants et les bars que commencent les choses sérieuses. Pour faire votre programme, n’oubliez pas le decalage horaire. Pour l’Afrique du Sud il est le même que pour la France (6 heures). Les matches auront donc lieu à 7:30am, 10 am et 2:30 pm. Le menu concoté par French Morning:
-Nous avons  regroupé les meilleurs endroits pour regarder la France;
-dessiné un tour du monde en 5 matches
– sélectionné les bons plans pour petit déjeuner entre fans,
-trouvé des endroits pour regarder en plein air;
-et commencé par les grands classiques (ci-dessous).
Pour retrouver tous ces établissements et d’autres encore regroupés par quartier, voir ici.
Et bien-sûr postez à tour de claviers sur le Forum du tout nouveau “French Morning Communauté” pour échanger des bons plans, vous retrouver entre amis et vivre à fond cette World Cup. Il vous suffit de vous connecter en cliquant sur la barre rouge en bas de cette page.

Les classiques

Si les fans de foot qui se réveillent tous les 4 ans ce n’est pas votre truc, si vous êtes un vrai un pur… alors vous connaissez sûrement déjà ces adresses! Pour les autres:
Nevada Smiths. Il fut un temps où les amateurs de “soccer” à New York n’avaient guère d’autre choix que ce temple du soccer à Manhattan. Depuis le foot est sorti du ghetto aux US, mais les “hard core fans” sont toujours fidèles à l’endroit. Une quinzaine de clubs de supporters, de Manchester à l’AC Milan (mais aussi de l’OM et du PSG) ont leur siège ici. Toute l’année on y diffuse une centaine de matches de foot par semaine! Deux étages, 14 écrans plasma. Ambiance assurée, très internationale même si l’accent british domine sans doute. 74 3rd Avenue New York (entre 12e et 11e rue) Tel: 212-982-2591.
Les nombreux pubs sont aussi un ‘sure bet’, mais on vous conseillera d’eviter The Irish Times (254 W. 31st St.) a midtown, ou la Kinsale Tavern (1672 Third Ave. @ 94th street) dans l’Upper East side pour voir un match de l’equipe de France, surtout si vous voulez arborer un maillot bleu. Il y a une certaine main qui ne passe toujours pas cote irlandais… Tout aussi classique: le Mad Hatter Saloon (26th St & 3rd Ave), le Clancy’s (Second Avenue) ou encore Baker Street (1st avenue @63rd)…
Plus grand public, mais devenu un grand classique depuis 2006, n’oubliez pas le “soccer corner”,  le coin de rue le plus foot de NYC. C’est à l’angle de W Bway et Grand Street, à Soho. Se font face Felix (restaurant français très pro-brésilien, 340 West Broadway New York, (212) 431-0021, seulement à l’heure du dejeuner), Novacento (Argentin) et Diva (Méditerranéen à dominante italienne…). La foule bigarée déborde sur les trottoirs. Ambiance assurée surtout si ces équipes se croisent à partir des 1/8èmes de finales.
(page suivante: Où regarder la France)
Voir aussi: Un tour du monde en 5 matches; Petit déjeuner entre fans; En plein air; et la liste par quartiers.

Maelström Fiestival!

Depuis trois ans Maelström rassemble les amoureux de la poésie, du théâtre, de l’art visuel et de la musique à Bruxelles. Après Québec et le Liban en 2009, le fiEstival s’installe à New York City pour trois jours de fête. No Poetry? No Party! tel est leur slogan, et cette année plus de 17 artistes d’ Europe, du Canada et des Etats-Unis y participent dont l’artiste franco-américian Nicolas Peyrafitte.
Jeudi 27 mai de 7pm à 11pm: The Invisible Dog, 51 Bergen Street. 5$
Vendredi 28 mai de 6pm à 8pm: Cornelia Street Café, 29 Cornelia Street. 7$+ une conso
Samedi 29 mai de 7pm à 9.30pm: Bowery Poetry Club, 308 Bowery. 5$
Plus d’ Infos: http://www.fiestival.org/

Shopping Mémorable

Victoria’s Secret est en solde. Entre ensemble coquin, pyjama en cachemire ou produit de beauté sexy tout est en promotion! Achetez trois dessous pour 30$, ou encore des soutien-gorges à 5$… Enfin vous pourrez vous glisser dans la peau d’Heidi Klum ou autres célèbres mannequins. Tout le week end, dans toutes les boutiques Victoria’s secret.


Avec tous ces vêtements, il vous manque un sac à main et une paire de chaussures pour avoir le look parfait!  Heureusement Dusica Dusica est là. Craquez pour les bottines  Syria booties à 516$ au lieu de 645$, les sandales Cindy à 364$ ou encore les slippers multicoleur à 22$. Jusqu’au 6 Juin. 67 Prince St.
Des chaussures, encore des chaussures… La marque Moreschi continue de vous offrir moins 50% sur toute sa collection. Les Teatro sont 322$ au lieu de 654$, Les Stradas passent de 545$ à 272$. Pour aller avec vos nouvelles chaussures, craquez aussi pour les ceintures à 125$. Tout le week-end. 515 Madison Ave.
Pour être chic et glamour une seule adresse: la boutique Jill Stuart et en plus elle est en solde! La boutique brade ses prix et vous offre moins 30% sur sa collection printemps 2010. Les robes de cocktails passe de 455$ à 349$, les robes en lin sont à 370$ au lieu de 528$… Jusqu’au 14 Juin. 100 Greene St.
Pour fêter le mémorial da la boutique Woodbury Commons Premium Outlets solde entre 25 et 70%! Vous retrouverez les marques  American Apparel, Marni, Rock and Republic, Superdry, DKNY, et bien lus encore. Tout le week-end. Woodbury Commons, 498 Red Apple Court, Central Valley, New York.
Parce que le vintage ne se démode pas shoppez avec Jules chez Laurel Canyon Vintage. Tout est à moins 50%, lunettes de soleil, vestes, pantalons, robes et chemises… Un vrai petit paradis. Tout le week-end.63 Thompson St.

La boutique Helianthus fête l’été et ce week-end férié en soldant toutes ses nouvelles collections à moins 20%. Tout le week-end. 196 Spring St.

Parce qu’il ne faut pas penser qu’a notre apparence extérieur, la boutique Clio solde ce week-end pour décorer votre intérieur! Vases en porcelaine, lampes, vaisselles tout est à moins 75%. Tout le week-end. 92 Thompson St.

Le Salon de Debbie Wiess

Le Salon est la première pièce écrite en français par Debbie Wiess, auteur depuis maintenant 10 ans pour le théâtre et le cinéma en français et en anglais. Récompensée par de nombreux prix au cours de sa carrière, aujourd’hui ses oeuvres traversent les frontières. Cette comédie est mise en scène par Paris Mitchel, directeur artistique de la troupe.  Le Salon ironise sur le manque de communication de notre socièté en mettant en scène deux couples, l’un rendant visite à l’autre un après-midi.
Le 5 juin à 7.30pm , le 6 juin à 3.30 pm, le 7 juin à 7.30pm
Adresse:  109 East 60e street
Reservation: 212-838-5680 ou  [email protected].
Prix:  $7 (suggestion) et gratuite pour les membres du FIAF

Un T-shirt pour les 50 ans d'A bout de souffle

Il y a 50 ans, Jean-Luc Godard écrivait les dialogues de son film sur une table de bistrot, les soufflait à Belmondo entre deux prises, tournait ce qui allait devenir le symbole de la Nouvelle Vague. A bout de souffle a un demi-siècle, l’occasion de découvrir une version restaurée par Studio Canal, avec l’aide précieuse de Raoul Coutard, directeur de la photographie et réalisateur emblématique du mouvement cinématographique. Le son et l’image sont donc rénovés, mais aussi, pour le public américain, les sous-titres, retravaillés par Lenny Borger pour Rialto afin de rendre justice au ludisme et à l’humour ravageur des textes de Godard. Borger vient également de travailler sur Film Socialisme, le dernier long métrage du réalisateur français, présenté dans la catégorie Un certain regard à Cannes cette année.
Pour la distribution du film aux Etats-Unis, les deux co-presidents de Rialto Pictures, les New Yorkais Bruce Goldstein (directeur des rétrospectives au Film Forum) et Adrienne Halpern, se sont associés au label de mode branché Rodarte pour créer une série limitée de T-Shirts “New York Herald Tribune” inspirés de celui porté dans le film par Jean Seberg et un deuxième inspiré par le film lui même. Ils seront vendus à New York et Los Angeles chez Barney’s, mais également chez Colette à Paris et Dover Street Market à Londres. Les fenêtres des magasins Barney’s de New York et Los Angeles seront également décorées à la “Breathless” par les soeurs Mulleavy, créatrices de Rodarte.
A bout de souffle (Breathless) au film forum du 28 mai au 10 juin, plus d’infos ICI.

Le plus américain des dessinateurs français

Pour une fois, je déroge à mon principe de n’écrire que des portraits d’artistes ou d’écrivains installés depuis longtemps à New York. Mais par son travail, par son art, Serge Bloch est d’une certaine manière un Américain, un juif newyorkais, même si sa parenthèse newyorkaise s’est déjà achevée. Je l’ai interrogé lors d’un passage à New York à l’occasion de l’ouverture de son exposition “People on the Block” à la galerie Living With Art à Soho.
Il a grandi en Alsace et fait les arts-déco à Strasbourg, où il a commencé sa vie professionnelle en créant une compagnie de communication, “Dans les Villes,” ainsi nommée en référence à Wim Wenders. Puis le provincial est “monté” à Paris en 1986, embauché par Bayard qui était alors une petite compagnie à ses débuts.
Tranquille, il roulait sa bosse d’artiste salarié et quand même indépendant (l’indépendance est sa plus forte revendication) quand l’Amérique lui est tombée dessus il y a un peu plus d’une décennie par hasard, sans qu’il ait à lever le petit doigt. Une agente américaine qui avait vu ses dessins lui a proposé de le représenter aux États-Unis: ce qui aurait gonflé de fierté la plupart des artistes de France, de Navarre et du reste de la planète n’a guère ébahi Serge Bloch, qui a simplement haussé les épaules en se disant que ça ne marcherait pas. Mais qui lui a quand même envoyé une vingtaine de dessins, comme ça, pour voir. Et le miracle a eu lieu: la Marlena Agency a vendu une série de dessins pour une campagne publicitaire d’une compagnie islandaise d’aviation, et petit à petit a placé les dessins de Serge Bloch dans des quotidiens–The New York Times, The Boston Globe, The Chicago Tribune, The Los Angeles Times–et des magazines: New York Magazine, Time Magazine…
Tous les quinze jours pendant huit ans, il a illustré une  colonne de la section “Science” du New York Times. Ainsi,