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Prendre le train pour Vegas

La Californie du Sud est un désert ferroviaire. Il faut 11 heures pour relier Los Angeles à San Francisco en train, alors qu’il en faut deux fois moins en voiture. Pour aller à Vegas, la question ne se pose même pas : il n’y a tout simplement pas de train. La seule voie ferrée qui existe sert au fret et le transport de passagers a été interrompu en 1997. Les arrêts fréquents causés par le passage de trains de marchandises engendraient des retards pouvant aller jusqu’à 3 heures…
Mais le ferroviaire revient à la mode en Californie. Un projet de TGV est dans les cartons pour relier les principales villes du nord au sud même si sa mise en service n’est pas prévue avant l’horizon 2020 voire plus tard. En comparaison, se rendre en train à Las Vegas sera possible d’ici fin 2011. L’entreprise Las Vegas Railway Express se propose d’exploiter les chemins de fer déjà en place et d’y faire circuler un train de passagers surnommé le X Train.
“Avant, j’habitais à Los Angeles et j’allais à Las Vegas en voiture tous les week-ends”, explique Michael Barron, le pdg de l’entreprise, “ça me prenait six heures le vendredi soir à cause des bouchons, même chose le dimanche soir pour revenir. Alors quand vous avez fait la fête, que vous avez une gueule de bois et pas assez dormi, je peux vous dire que c’est vraiment un cauchemar d’être coincé sur l’autoroute en plein désert.”
L’entreprise propose donc de remettre un train de passagers sur les rails, mais un train un peu particulier, destination oblige. “Le voyage sera une excursion divertissante et relaxante”, insiste le pdg. Des rames offriront aux passagers de se mettre dans l’ambiance sportive avec un “sports bar”, ou encore de s’échauffer aux jeux même si il faudra attendre d’être à Vegas pour pouvoir jouer de l’argent. Il y aura même un endroit pour acheter des tickets pour les innombrables shows qui ont lieu chaque soir à Sin City, la ville du péché.
Le train, pouvant transporter jusqu’à 670 passagers, partira de la gare centrale de Los Angeles, Union Station. L’emplacement de la gare à Las Vegas n’est pas encore dévoilée au public, mais “ça ne sera pas loin du Strip“, assure Michael Barron, en référence à l’artère célèbre bordée de casinos, d’hôtels et de restaurants. Dans un premier temps, un train partira chaque jour du jeudi au lundi, reliant les deux villes en 5 heures et demi. C’est à peu près comparable au temps de conduite en dehors des heures de pointe, mais l’expérience est bien plus agréable. Le billet coûtera 99 dollars, ce qui le rend largement compétitif par rapport à l’avion “sans les désagréments des contrôles de sécurité”, pointe Michael Barron.
Comment éviter les retards qui ont été fatals à la ligne Amtrack en 1997? Le X Train a négocié un accord où ses rames seraient prioritaires vis-à-vis des trains de marchandises Union Pacific. “Cette pratique n’est pas nouvelle, elle existe déjà sur la côte Est“, précise Michael Barron. Pour lui, les 500 km qui séparent Los Angeles de Las Vegas ne doivent plus être une corvée à traverser, mais un plaisir. Et quand on sait que sur les 40 millions de personnes qui visitent Las Vegas chaque année, 12 millions viennent de Los Angeles, il y a du potentiel.
A noter que le X Train n’est pas le seul projet ferroviaire visant à relier Los Angeles à Las Vegas. Depuis peu s’est engagée une véritable course entre différents acteurs. A côté du X Train, le “D2 Holdings’ Z-Train” se propose d’effectuer le même trajet, mais tous deux n’excèderaient pas la vitesse de 80 miles per hour, soit environ 125 km/h sur les rails existants utilisés par le service de fret Union Pacific. Trois autres projets de TGV – montant cette fois à plus de 300 km/h – sont également évoqués, mais nécessitent des rails et une infrastructure séparée. Il s’agit du DesertXPress, du Desert Lightning et du Maglev.

La banque verte au pays des géants de la finance

En plein débat sur la réforme bancaire aux États-Unis, le patron des Amériques de Crédit Agricole Corporate & Investment Bank, la banque d’affaires de la banque verte, nous reçoit, tout sourire, dans son bureau new-yorkais. Thierry Simon ne semble pas particulièrement soucieux. « Je suis moins inquiet des décisions de Washington que de celles de Bruxelles », s’explique-t-il. « Car la tendance européenne actuelle est d’être beaucoup plus sévère que les États-Unis. »

Thierry Simon sait de quoi il parle. Il a réalisé une partie de sa carrière dans des pays européens au sein du Crédit Lyonnais. Diplômé de Centrale Lille, il entre au Lyonnais en 1985 après 18 mois de coopération en Algérie.  « Je cherchais une boîte internationale pour pouvoir bouger. J’ai choisi la banque car c’était clairement un secteur qui offrait le plus d’opportunités de voyager. » Souhaits exaucés: tout en menant un Executive MBA (HEC-CPA), il occupe différents postes en Écosse -patron à 29 ans-, Angleterre et Danemark. Des expériences qu’il qualifie de « fantastiques » … jusqu’aux difficultés du Lyonnais des années 90. Il est chargé de vendre la filiale danoise et rentre à Paris. Il intègre le groupe Crédit Agricole en 2004 lors du rachat du Crédit Lyonnais. La fusion des 2 banques d’investissement a donné naissance à Calyon – rebaptisée en février dernier Crédit Agricole CIB – dont Thierry Simon a pris la direction générale des Amériques, il y a tout juste 2 ans.

« Je suis arrivé aux États-Unis pour recentrer la banque sur son ADN: ses clients.» Thierry Simon reconnaît que la banque s’en est éloignée par le passé, d’où l’affaire Bierbaum, du nom de ce jeune trader de 26 ans, responsable en 2007 d’une perte de 230 millions d’euros pour Calyon. Une tempête interne avant la crise financière mondiale. Thierry Simon rejoint son poste new-yorkais en plein marasme économique. Il doit licencier 20% des effectifs aux États-Unis et fermer le bureau de Los Angeles. Aujourd’hui, 1.300 personnes, soit 10% des effectifs mondiaux, travaillent à New York et dans les bureaux de Chicago (bureau historique du Crédit Agricole), Dallas et Houston. « Et nous embauchons à nouveau », se réjouit Thierry Simon. Selon les derniers résultats du groupe, la banque d’affaires renoue avec les bénéfices, 157 millions d’euros au dernier trimestre (au niveau mondial), et ce, malgré la crise grecque. « Nous avons une exposition au risque limitée en Grèce et la majorité de l’investissement est dans le shipping financing, qui marche bien dans le contexte actuel », explique-t-il.

Pas vraiment le temps de se réjouir des bons chiffres: le Crédit Agricole, à l’instar de 7 autres banques européennes et américaines, est dans le collimateur de la justice américaine, révèle le New York Times le 13 mai dernier. Le procureur général de New York a ouvert une enquête pour savoir si, en 2008, ces banques n’auraient pas fourni aux agences de notation des informations erronées sur leurs titres hypothécaires. Mais sur cette affaire, le banquier se contentera d’un “no comment”.

Malgré tout, le patron de la banque d’affaires à New York ne perd pas son enthousiasme. «Tous les matins, vous devez vous intéresser à un client différent et à un business différent, c’est passionnant! » Thierry Simon se dit investi d’une mission: celle de « pousser les feux du Crédit Agricole sur les différents marchés ». Avec un point fort: le financement de projets ou financements structurés. Une niche pour les banques françaises. La banque verte vient ainsi de faciliter une ligne de crédit de 375 millions de dollars pour cinq fermes éoliennes détenues par Duke Energy dans le Wyoming, le Colorado et en Pennsylvanie. Elle est également intervenue dans le montage financier d’Astoria Energy II, un projet de construction et d’exploitation d’une nouvelle centrale de gaz naturel dans la région métropolitaine de New York. Cette centrale, dont la construction devrait s’achever l’an prochain, fournira de l’électricité aux clients de la New York Power Authority (NYPA). « Dans les secteurs des transports, des infrastructures et de l’énergie, les entreprises françaises ont un boulevard devant elles », analyse Thierry Simon, confiant dans la reprise américaine. Avant d’ajouter: « notre banque représente moins de 1% des parts de marché aux États-Unis, mais c’est un marché tellement colossal, une telle échelle, que les chiffres sont considérables! »
Pour se ressourcer, le dirigeant français avoue faire un peu d’exercices – jogging dans Central Park, tennis, planche à voile. Mais la botte secrète de ce grand amateur de ski, c’est son chalet dans les Alpes. Une photo grand format de la demeure familiale trône dans l’encablure de l’une des fenêtres de son bureau. On le sent très attaché à la France. L’un de ses quatre enfants, sa fille artiste, vit à Paris. Et à New York, Thierry Simon est très actif au sein des conseils d’administration d’organisations francophones (FIAF, chambre de commerce, Maison Française de Columbia…). L’occasion de partager son expérience. « À l’étranger, on n’est pas chez soi. Il faut écouter, comprendre. On ne peut pas imposer sa façon de faire ». Au cœur de la finance mondiale, on le croit volontiers.

Wagner, Cézanne and Early Modernist Painting in France

Rapports, implications politiques et influences esthétiques des très populaires opéras de Wagner en France entre 1860 et 1870 dans la peinture avant-gardiste française. Notamment dans la Jeune Fille au Piano, ou Ouverture à Tannhauser de Paul Cézanne, peint en 1868, juste avant la guerre franco-prussienne.
Quand: Le 12 Juin 2010 de 16h00 à 17h00
Où: Au théâtre du Norton Simon Museum, 411 West Colorado Blvd., Pasadena CA 91105
Tarif: Gratuit
Plus d’infos: http://www.nortonsimon.org/
Ana Chénel

Marc Levy

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Dégustation de vins européens

Le vendredi 18 juin à 19h, venez découvrir ou redécouvrir des vins d’Italie, d’Espagne et de France en compagnie de la communauté française de Floride. Emilio Guerra (de Taste Du vin) vous apprendra à les jumeler avec des aliments populaires comme les crevettes, le saucisson, l’omelette espagnole, le fromage ou encore les pizzas. Vous en apprendrez également d’avantage sur les régions d’où proviennent ces fameux vins et pourquoi ils sont si appréciés à cette période de l’année.
Les vins blancs proposés à la dégustation seront un Brut Prosecco Zenato, de Veneto, en Italie ; un Campuget Château Rose, de Costières de Nîmes, en France et un Lagar de Cervera Albariño, de Rias Baixas, en Espagne. Du côté des vins rouges, les trois pays européens sont également représentés avec un Barbera d’Alba Ratti, de Piémont, en Italie ; un vin du domaine de Jean-Luc Colombo, dans les Côtes du Rhône, en France ainsi qu’un Celeste Torres, de Ribera del Duero, en Espagne.
Le 18 juin à 19h
Coût: 30,00 $ par personne
Nombre de participants maximum: 24 personnes
Alliance Française
South Florida 618 SW 8 St
Miami – FL 33130 – USA
Infos : 305.859.8760

Manon des Sources

Réalisé en 1986 avec Yves Montand, Daniel Auteil, Emmanuel Beart , Manon des sources est la suite de Jean de Florette et s’inscrit dans les classiques du cinéma français. C’est l’histoire de Manon qui vit dans les collines et Ugolin fou amoureux d’elle. Pour venger son père, elle va détourner la source qui alimente le village. Les langues du village vont peu à peu se délier…  La projection du film sera suivie d’une discussion avec des extraits du livre ,  animé par Dulce Goldenberg.
Mercredi 16 juin à 18h30
Adresse: 618 Southwest 8th Street Miami, FL 33130
Plus d’infos: http://www.afmiami.org/

Le Guide de l'éducation en francais à Miami

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Vous êtes à Miami ? Vous envisagez d’y déménager et vous cherchez une  alternative aux écoles publiques locales ? Les premières questions que l’on se pose concernent logiquement l’éducation des enfants. Et pour ceux ou celles qui ont vu à quelle vitesse nos bambins oublient leur langue maternelle, voici toutes les alternatives à un pur cursus américain. Les niveaux ? Plutôt bons, voire très bons. Ce qui constitue, vous en conviendrez, une excellente nouvelle !

Les programmes homologués

Dans l’enseignement public


Sunset Elementary School(CP au CM2)

En plein cœur du quartier résidentiel de Sunset, cette école, à vocation internationale (français, espagnol, allemand), propose à vos enfants de suivre dans leur intégralité les programmes officiels français et américain.
5120 SW 72 St, Miami FL 33143
Tel : 305 661 8527 demander « the international office » pour un contact en français.


Coconut Grove Elementary School (grande maternelle jusqu’au CM2)
École « familiale », à taille humaine, en cours d’homologation (attendue pour la rentrée 2010) dotée d’une équipe pédagogique très motivée et fort sympathique.
Contacts : Muriel Molinier, Vianna Stecher. Email : [email protected]
3351 Matilda St, Miami FL 33133. Tel : 305 445 7876
G.W Carver Middle School (6°, 5°, 4°)
Très bon collège international (français, espagnol, allemand et italien) ou les cours, proposés aux élèves de la section française, se font pour moitiés en anglais et en français.
contact : Bernadette Cadi
4901 Lincoln Dr, Miami FL 33133. Tel : 305 444 7388. Site : http://gwcm.dadeschools.net/
International Studies Charter High School ISCHS (6° puis de la 3° à la Terminale)

Cette « High School » fait partie des lycées les plus prisés de Miami. Elle prépare au Brevet des Collèges et aux Baccalauréats  ES (Economique et Social), L (Litéraire) et S (Scientifique) avec l’aide du CNED.
Grande nouveauté de la rentrée prochaine : ouverture d’une classe de 6° !
contact : Frederic Bernerd. Email : [email protected].
2480 SW 8th St, Miami FL 33135. Tel : 305 643 2955
site : http://ischs.dadeschools.net
International School of Broward ISB (6° à Terminale)

Plus au Nord, IBS prépare aux Brevêt des Collèges, Baccalauréat franco-américain (permettant l’entrée dans des universités françaises, américaines et canadiennes) et Baccalauréat ES (Economique et Social)
Contact : Karine Soulange. Email : [email protected]
3100 N 75th Ave, HOLLYWOOD FL 33024
Tel : 954 987 2026
site : http://isbcharterschool.org
Page suivante: Les programmes homologués dans l’enseignement privé et les solutions alternatives.

De battre mon cœur s’est arrêté, de Jacques Audiard

Chaque semaine, plongez vous dans le monde du cinéma en compagnie d’acteurs et de réalisateurs qui ont marqué l’histoire du cinéma français.  Et la semaine prochaine, c’est le réalisateur Jacques Audiard qui est à l’honneur avec son film, De battre mon cœur s’est arrêté avec l’acteur Romain Duris.
Tom, 28 ans, semble destiné à suivre les traces de son père. Véritable requin de l’immobilier à Paris, il travaille dans un monde à la fois sordide et brutal. Une rencontre fortuite avec l’agent de sa défunte mère va peut être changer son  avenir et l’amener à suivre la même carrière, celle de pianiste de concert.
Le jeudi 17 juin à 19h
Film en version originale française (avec sous titres anglais)
Participation de 5 $
Alliance Française
South Florida

618 SW 8 St
Miami – FL 33130 – USA
Infos :  305.859.8760

Dans la famille Capitaine, le petit-fils Cousteau

Fabien Cousteau, 44 ans, fait de la plongée depuis l’âge de 4 ans et habite à New York depuis près de douze ans, mais jamais il n’avait pratiqué sa passion dans sa ville d’adoption. L’explorateur, documentariste, petit-fils de « capitaine planète » Jacques-Yves Cousteau, a rectifié ce non-sens lundi matin à Governors Island (île au Sud de Manhattan) en piquant du nez dans les eaux “délicieuses” de la rivière Hudson. « J’ai plongé dans beaucoup d’endroits dans le monde, des beaux et des moins beaux, sourit-il, juste avant d’enfiler sa combi’. Je sens que de toutes mes plongées récentes, celle-là sera la plus… intéressante. »
Fabien Cousteau ne plonge pas pour fuir les températures caniculaires du monde des terriens, mais bien pour sauver la planète. Accompagné d’élèves de la future école New York Harbour School, un lycée spécialisé dans l’étude de la vie marine qui ouvrira ses portes en septembre sur Governors Island, il a profité de son immersion dans les eaux boueuses de la Hudson pour vérifier l’état de récipients installés au fond de la rivière pour accueillir au début de l’automne près de 150 000 huitres qui nettoieront  l’eau par filtrage. A terme, il espère implanter quelques 4 milliards de ces mignons mollusques dans la Hudson, une rivière autrefois au cœur du commerce mondial d’huitres.
L’initiative marque le coup d’envoi  de « Plant a Fish », la toute nouvelle non profit du Français, qui entend lutter contre l’inquiétante dégradation des fonds marins en développant des projets  dits de « restauration ». En plus de New York, trois autres initiatives sont en cours, à El Salvador, en Floride et aux Maldives. « J’ai eu l’idée à trois heures du matin, reconnait-il. Il y a deux ans, lorsque la ville a décidé de débourser beaucoup d’argent pour replanter des arbres, je me suis que c’était une très bonne idée, indique-t-il faisant référence à l’opération Million Trees NYC. Tout le monde disait : ‘plant a tree, plant a tree’… Je me suis dit : ‘pourquoi pas plant a fish ?’
Il poursuit : « Il n’y a pas de planète B. Il est temps de rendre à la planète ce qu’elle nous a donné ! »
Le lancement de « Plant a Fish » intervient trois jours avant le centenaire de la naissance du légendaire Jacques-Yves Cousteau, un jour avant la journée mondiale des océans et, tristement, un mois après le début de la pire catastrophe environnementale de l’histoire des Etats-Unis. « C’est un désastre. On va en souffrir pendant 20 ans, souligne Fabien Cousteau en parlant de la marée noire qui souille le Golfe du Mexique. Tout va souffrir, des bactéries jusqu’aux baleines. Tout le monde pense que le pétrole flotte mais il faut garder à l’esprit qu’il est lourd et que la mer est un phénomène dynamique, en mouvement constant. On est face à une vinaigrette difficile à nettoyer. »
En cause, les dispersants utilisés pour « briser » les nappes de pétroles : « Mettre des produits chimiques au-dessus d’autres produits chimiques n’est pas la solution. Au contraire, affirme-t-il. C’est la panique qui l’a emporté. Les compagnies pétrolières ne veulent pas nous faire voir ce qu’il se passe. Plutôt que de cacher, ce qui est impossible, il faut trouver d’autres solutions pour nettoyer le désastre. Car une fois passée la Floride, la nappe va éventuellement se retrouver en Europe. Ca nous concerne tous !»
Grâce à « Plant a Fish », le sherpa des mers, qui vit entre la France et les Etats-Unis, espère créer un nouvel engouement autour des zones aquatiques. Petite indiscrétion: il envisage déjà un projet de restauration en Louisiane! «Ça va prendre des années, on ne peut pas restaurer avant de nettoyer, relativise-t-il aussitôt. Le problème vient de nous tous, consommateurs de pétrole, que ce soit de fioul ou de matières plastiques. C’est une dépendance vielle d’un siècle. Il existe des alternatives mais il faut les mettre en place rapidement. »
Pour Fabien Cousteau, la reconquête de l’océan commence donc par New York, ville symbole à elle seule d’un nouvel intérêt pour le littoral. En effet, pendant un siècle, l’ industrie s’y est mise entre les Hommes et l’eau, implantant leurs usines, docks et entrepôts le long des voies maritimes. Mais depuis quelques années, la ville ressuscite son littoral avec un dense réseau de pistes cyclables, de promenades et de parcs. « Les New Yorkais aiment bien l’eau et aiment bien le littoral mais ils  oublient à quel point New York dépend de l’eau : c’est une ville maritime, rappelle-t-il. C’est grâce à l’eau que New York est devenue New York. »

Le millionnaire qui aimait les vieilles francaises

Courbes parfaites, carrosseries rutilantes et plaques d’immatriculations françaises : le musée de l’automobile d’Oxnard nous emmène dans un autre monde. Fondé par un Américain passionné de voitures françaises anciennes, le Mullin Automotive Museum rassemble une collection d’une centaine de voitures de la période Art Déco.
“Pour moi, les voitures françaises des années 20 et 30 symbolisent l’archétype de l’art et du design du 20ème siècle”, explique Peter Mullin, le fondateur du musée, qui a fait fortune dans les assurances vie. Les véhicules sont présentés dans un immense espace “de façon à rappeler le Grand Palais, lieu traditionnel où ils étaient exposés à l’époque”, souligne le conservateur Andrew Reilly.
Les visiteurs sont invités à circuler entre ces joyaux de métal d’un autre temps portant des noms comme Hispano-Suiza, Delahaye, Delage, Bugatti. Seule l’élite de l’époque étaient capable de s’offrir de tels objets, qui coûtaient alors plusieurs fois le prix d’une maison. Elles ont appartenu à l’aristocratie, aux nouveaux-riches, à des héritiers fortunés, et même à un tsar de Russie.
Au rez-de-chaussée se trouvent les voitures de luxe, dont une magnifique Delahaye cabriolet de 1939 couleur bordeaux, imposante de beauté futuriste et de majesté. “Il y a quelque chose de sensuel, de sculptural”, s’enthousiasme Peter Mullin à propos de la Delahaye, une marque disparue dans les années 50. A l’étage, place aux voitures de course.
Là aussi, l’art rencontre la technologie. “Peter Mullin était fasciné par cette période Art Déco parce qu’il y avait un réel optimisme. A cette époque, il y avait un renouveau esthétique conjugué à une soif d’inventions scientifiques”, ajoute le conservateur Andrew Reilly. Les bolides présentés empruntent sans équivoque à l’aéronautique, comme l’illustrent les modèles des frères Voisin ou encore la longiligne Delahaye 1937 TI45 avec sa carrosserie en aluminium et rivetée, capable à l’époque de pointes à plus de 200 km/h.
Toutes les voitures présentées témoignent aussi d’une époque où les voitures étaient fabriquées autrement. Le châssis s’achetait séparément de la carrosserie “c’était un travail d’artisan”, commente Andrew Reilly. Aujourd’hui, tous les véhicules sont monocoques, c’est-à-dire constitués d’un seul tenant. “Nous voulons montrer ce contraste des voitures considérées aujourd’hui essentiellement comme utilitaires, alors qu’autrefois, c’était de véritables sculptures sur roues!”, s’exclame Andrew Reilly.
Chaque automobile est un condensé d’histoire, comme cette Bugatti Brescia de 1925 qui a passé 70 ans au fond du lac Maggiore en Suisse, après que son propriétaire, qui avait perdu sa fortune aux jeux, ne pouvait plus payer les frais de douane. Les autorités suisses ont donc fait couler la voiture de course, selon la loi de l’époque. Sortie d’eau en 2009, l’épave était en surprenante bonne condition, deux de ses pneus étant toujours gonflés et les instruments du tableau de bord intacts. Peter Mullin, qui collectionne les voitures depuis 30 ans, n’a pas hésité “c’est une beauté des profondeurs“, admire-t-il.
Le musée, qui vient d’ouvrir ses portes en mai, ne peut être visité qu’une fois par mois et uniquement sur réservation. La visite du samedi 12 juin prochain est complète mais il reste des places pour samedi 10 juillet et 10 août. Informations sur le site : www.mullinautomotivemuseum.com

Boudro au Novotel Times Square

Dans la lignée des Warhol, Lichtenstein et Rosenquist, Guy Boudro aime décortiquer et caricaturer la société chaotique de consommation dans laquelle nous vivons. La ville de New York en est certainement le meilleur exemple, et il en a d’ailleurs fait sa marque de fabrique à travers les taxis jaunes que l’on retrouve sur beaucoup de ses oeuvres. Le Novotel Times Square expose ses oeuvres du 10 au 20 juin.
Pour démarrer l’exposition en beauté, l’artiste sera présent le 10 juin au Café Nicole à partir de 6:30 pm pour une réception en son honneur. RSVP: 347-739-8366
Novotel Times Square, 226 West 52nd Street @ Broadway.
Plus d’infos ICI

Foot et fast-food

La dernière pub gay-friendly de McDonald en France crée le buzz au quatre coins du monde. Aux Etats-Unis, nation-mère du géant du Fast Food, on semble surpris, voire choqué par ce spot publicitaire sur le thème de l’homosexualité. Un jeune homme assis dans un restaurant Mc Donald attend son père qui est parti chercher leur commande. Il reçoit un appel de ce qui paraît être son petit ami. Lorsque son père revient, ce dernier lui raconte l’homme à femme qu’il était plus jeune, ne se doutant pas de l’orientation sexuelle de son fils. Pour le New York Daily News, ce spot publicitaire “envoie un message très troublant car on n’arrive pas trop à comprendre la réaction du fils face aux commentaires de son père”. La question soulève le débat. Pour Bill Daley du Chicago Tribunece spot ne serait peut être pas bien perçu aux Etats Unis”. Bill O’Reilly de Fox News se moque de cette publicité pendant son émission en se demandant si “Mc Donald aurait fait une publicité spéciale pour Al Qaïda”.” Une réflexion inacceptable” pour la communauté homosexuelle du site Glaad qui a demandé des excuses publiques au présentateur de Fox News, n’admettant pas qu’on mette en relation les homosexuels et l’organisation terroriste. Le site web Homo Planet a lui aussi critiqué la publicité “cela ne sert à rien à la communauté gay puisque son homosexualité reste un mystère”. Ne vous attendez pas à ce que cette idée fasse son chemin aux Etats Unis, Lisa Howard, Directeur de McDonald’s Médias a déclaré que la campagne “Come as You Are” avait été faite exclusivement pour la France.
Si la Coupe du Monde est sur le point de débuter en Afrique du Sud, le match entre les sponsors, entamé il y a déjà plus de trois ans, arrive à sa fin. Dans un article du New York Times, Eric Pfanner explique les files d’attente des sponsors pour le parrainage des clubs de football internationaux. Adidas, Nike et Puma sont les trois grands sponsors se disputant les contrats des plus grosses équipes. Et cette année, la plus grosse inflation concerne l’équipementier des Bleus puisqu’à compter du 1er janvier 2011, c’est Nike qui accompagnera la France, moyennant un contrat sur quatre ans de 320 millions d’euros (contre un peu plus de 40 millions d’euros pour Adidas qui était partenaire de la Fédération depuis 1972). Le journaliste s’étonne que “le maillot français devienne alors le plus généreusement sponsorisé parmi toutes les équipes internationales de football“.
Toujours pour les fans du ballon rond, le site d’informations sportives bleacherreport consacre un article aux plus beaux matchs de l’histoire de la Coupe du Monde (hors finales). La France a un beau palmarès puisqu’elle apparait deux fois dans ce classement. A la 4ème place tout d’abord, pour le match de quart de final qui opposait les bleus à l’équipe du Brésil lors de la Coupe du Monde 1986. Match que la France avait gagné au tirs au but après un long combat. Enfin, sur la dernière marche du podium on retrouve une nouvelle fois l’Equipe de France grâce à la demi finale contre l’Allemagne de l’Ouest en 1982. Le résultat est cette fois-ci défavorable pour les bleus, malgré les efforts de Michel Platini, c’est l’Allemagne qui jouera la finale face à l’Italie cette année là.
Après le succès de Micmacs à Tire-Larigot, le cinéma français continue de ravir les critiques américains. Le deuxième film de Mia Hansen-Love, Le père de mes enfants, en salle depuis le 28 mai à New York, est reçu avec enthousiasme. Pour Manohla Dagis du New York Times, si le film est « un conte de cinéma » où l’on voit l’envers du décor, il n’en est pas moins touchant par « l‘histoire d’amour d’une famille qu’il raconte ». Dans sa critique hebdomadaire du  Wall street Journal, Joe Morgenstern ne veut pas trop en dire sur le film et «laisser la surprise aux spectateurs», “l’un des événements du scénario m’a tellement laissé abasourdi que j’aurai voulu que le film s’arrête le temps que je reprenne mon souffle» raconte le journaliste.