Sélectionné parmi les 1 000 meilleurs films jamais réalisé par le New York Times, Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain est le plus gros succès mondial d’un film français à l’étranger. C’est l’occasion idéale de découvrir un monument du cinéma français, d’améliorer son français et de voir la ville de Paris filmée sous son meilleur jour.
L’inscription est par téléphone à l’Alliance Française au 305 859 8760
Prix 60 $ par session, inscriptions tout au long du mois de mai, comprend petit déjeneur français avec croissants et café au lait.
Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain à la MBC
Annie Cohen-Solal présente Leo Castelli
Annie Cohen-Solal vous fera découvrir ce marchand d’art légendaire d’origine italo-américaine. Leo Castelli fait partie des galeristes phares de l’art du vingtième siècle. Elle présentera pour la première fois à Miami son livre publié chez Gallimard ” Leo Castelli et les siens”
Mercredi le 2 Juin à 8 pm
Adresse: 10901 Old Cutler Road Coral Gables, FL 33156
RSVP: [email protected]
A découvrir l’interview d’ Annie Cohen- Solal : http://frenchmorning.com/ny/2009/11/12/new-york-comme-un-aimant-leo-castelli/
Prendre le temps à Catalina Island
Un bal se prépare au grand Casino d’Avalon, la ville principale de l’île. C’est le dernier week-end officiel du Spring Break (vacances de printemps) dans les écoles américaines, et tous les adolescents du coin défilent en costume-cravatte et robe de soirée. Jalonnée par de hautes collines, la ville d’Avalon est un port où l’air peut se faire frais, mais ce soir cela n’empêche pas les plus audacieuses de porter robes de cocktail échancrées et décolletées. D’architecture, la ville ressemble à un mélange entre l’île Saint Martin des Antilles et un village de la côte varoise, où l’on croise une population mixte et colorée. Le long de la plage, sur la Promenade, les restaurants se préparent à servir leurs premières tables du soir. L’ambiance se fait paisible. Il fait si bon vivre à Catalina, c’est à se demander pourquoi…
Santa Catalina Island fait partie des Channel Islands, un archipel qui s’étend du large de Santa Barbara (à 150 kilomètres au nord de Los Angeles) au large de San Diego (à 200 kilomètres au sud). Plus d’un million de touristes visitent l’île chaque année ; on y vient principalement par la mer, en ferry, au départ des ports de Marina Del Rey, San Pedro, et Long Beach, ou Dana Point et Newport Beach plus au sud. En un peu plus d’une heure, ces lignes maritimes vous permettent de rejoindre la ville principale d’Avalon, à l’est, ou le petit village de pêche de Two-Harbors, au nord de l’île.
De nature brute et sauvage, rien ne prédestinait réellement Catalina à devenir la destination touristique qu’elle est aujourd’hui. Catalina a cependant connu un passé hors du commun, grâce à un homme en particulier, un multimillionnaire du nom de William Wrigley Jr (1861-1932). Au début du siècle dernier, Wrigley, propriétaire de la marque de chewing-gum du même nom, visite l’île et en tombe amoureux. Il décide alors d’en acquérir 99% des actifs afin de développer Catalina de la façon dont il l’entend. En homme d’affaire avisé, il investit intelligemment en soutenant l’économie locale et en permettant, directement ou indirectement, la création de la plupart des infrastructures dont les 4000 habitants de l’île profitent aujourd’hui.
Au nord d’Avalon, Wrigley crée un centre d’entraînement saisonnier pour l’équipe de baseball de sa ville natale de Chicago, les Chicago Cubs, dont il est le propriétaire. Il se fait également construire une résidence, la Casa Del Monte, qui domine le port d’Avalon et qui lui permet ainsi de garder un œil sur le développement de ses projets. En 1929, il supervise la construction du Casino d’Avalon, structure colossale d’inspiration andalouse dont la salle de bal gigantesque offre une vue magnifique sur l’océan et sur le port d’Avalon. Il y invite ses amis importants lors de soirées grandioses dont parle le tout-Hollywood ; les acteurs et metteurs en scène le lui rendent bien, en choisissant Catalina comme leur destination de vacances, ou leur lieu de tournage.
« C’est d’ailleurs à l’Industrie du Film que l’on doit l’une des curiosités de l’île : Catalina possède en effet son propre troupeau de bisons. » Bear, le guide touristique de Catalina Adventure Tours nous conduit dans son bus datant de 1953, impeccablement conservé. Il nous emmène dans les collines, le long de la seule route côtière qui lie Avalon au petit aéroport, à 2 miles au nord de l’île. Il poursuit: « Les bisons ont étés introduits dans l’île en 1924 par une équipe de tournage, ils se sont échappés et reproduits, pour atteindre près de 600 têtes en 2004. Cette année-là, plus d’une centaine d’entre eux furent transportés et réimplantés dans une réserve du Sud Dakota. »
L’organisation responsable de cette opération, est la Catalina Island Conservancy, l’un des piliers de l’équilibre écologique de l’île. Créée en 1972 par la famille Wrigley, cet organisme est responsable de la préservation des quelques 17000 hectares de terres et des 77 kilomètres de côte de l’île. De nombreuses espèces animales et végétales, natives ou implantées, vivent sur l’île ; Catalina Island est également l’un des sites de plongée les plus connus au monde.
L’Ile se réinvente en permanence, grâce en particulier à sa nouvelle fierté, une zip-line dont le départ se situe à 150 mètres en amont, dans les collines au nord d’Avalon, et file à plus de 60 kilomètres/heure vers la plage de Descanso. Le tout est composé de cinq sections, et chaque plate-forme de relais donne aux participants une chance d’avoir une vue imprenable de l’intérieur des terres et de la côte environnante.
L’écologie y est un sujet pris extrêmement au sérieux, et de nombreux scientifiques de USC (University of Southern California) y travaillent afin de préserver les nombreuses espèces végétales et animales protégées qui la peuplent, comme le Garibaldi, ce poisson rouge fluorescent de la forme d’une dorade. Vous pourrez facilement observer celui-ci à bord d’un semi-submersible ou un bateau à fond vitré qui vous emmènera dans les grandes forêts d’algues géantes, les Kelps, qui poussent dans la petite anse du Lovers’ Cove, au sud d’Avalon.
C’est également dans un souci de conservation que fut adoptée en 1973 une interdiction d’importer tout véhicule à moteur sur l’île, limitant leur nombre à moins d’un milliers. Seulement quelques permis exceptionnels sont délivrés par le Conseil Municipal chaque année, et la liste d’attente est d’environ 25 ans à l’heure actuelle. La plupart des habitants se déplacent donc à pied, à vélo, en bus, ou en voiturette et autres véhicules électriques.Pas de risque d’entendre parler d’un « hit and run » ou d’une course-poursuite dans les journaux locaux. Les gens qu’on croise dans les rues du petit centre d’Avalon y sont souriants, détendus, et confiants.
La balade est l’une des activités locales favorites, une activité vivement conseillée, surtout lorsqu’il s’agit de passer par C.C Gallagher sur la promenade au bord de la plage. Cette épicerie-boutique-cave à vin- gallerie d’art étonnante vous permettra de déguster un café et une pâtisserie, ou un sandwich et un verre de vin, tout en flânant parmi les peintures à l’huile, les antiquités, les poteries, et autres objets d’art offerts à la vente. Le centre d’Avalon regorge de petits magasins vendant vêtements, bijoux fantaisies, chaussures, et souvenirs pour touristes. Sur le quai du port, Yoshi nous accueille dans sa boutique, elle nous parle de sa vie ici : « J’ai voyagé dans presque tous les pays d’Asie, et en Europe. Je suis du sud du Japon, et mon mari est un Américain d’origine hollandaise et russe. Nous avons longtemps habité à Hawaï, mais depuis quarante ans, j’habite ici, à Catalina. La vie y est si tranquille… J’ai soixante-dix ans, et je ne bougerai pas. J’adore mon île. J’y ai ma vie, j’y suis enracinée ». Un peu plus loin, dans l’un des plus anciens hôtels de la ville, le Glenmore Plaza Hotel, le patron Jack, homme bien portant à l’allure Viking, nous confirme ce bien-être: « On est si bien ici ! Il y a dix ans que je suis venu pour six semaines, et me voilà aujourd’hui !».
Liens utiles :
Traversée en Ferry :
http://www.catalinainfo.com/index.html
www.catalinaexpress.com
Visiter Catalina :
www.visitcatalinaIsland.com
Visiter Two-Harbors :
www.visittwoharbors.com
Faire un tour organisé :
www.catalinaadventuretours.com
http://www.catalinatours.net/
Faire de la plongée :
www.divecatalina.com
Le Lincoln Center rend hommage à Agnès Jaoui
Réalisatrice, actrice et scénariste, Agnès Jaoui est une véritable femme-orchestre, capable de se camoufler derrière chacune de ces trois casquettes avec talent. Grâce au tandem qu’elle forme avec Jean-Pierre Bacri, elle est à l’origine de plusieurs films devenus cultes pour le cinéma français. Elle a notamment gagné le César du meilleur film dès sa première réalisation, Le Goût des autres, et a également remporté ce prix en tant que scénariste et actrice. Avec six Césars, elle est l’une des artistes les plus récompensées du cinéma français. A l’occasion de la sortie new yorkaise de Parlez-moi de la pluie, le Lincoln Center a voulu lui rendre hommage en diffusant cinq films qu’elle a réalisé, écrit ou joué.
Un air de famille: Mercredi 2 Juin, 4:15
Parlez-moi de la pluie: Mardi 1er Juin, 6:15, en présence d’A. Jaoui
Comme une image: Mardi 1er Juin, 2:00, Mercredi 2 Juin, 8:45, et Jeudi 3 juin: 4:15
Le Rôle de sa vie: Mardi 1er Juin, 4:10
On connaît la chanson: Mardi 1er juin: 9:00 et Mercredi 2 Juin, 2:00
Le Goût des autres: Mercredi 2 Juin, 6:30 et Jeudi 3 juin, 2:00
L'homme qui aimait les monstres
Si Patrick Tatopoulos avait pu choisir son monde, ce serait celui des robots, des monstres et des extra-terrestres. A défaut, il en a fait son métier. Le Mr. Créatures d’Hollywood a opéré dans des films aussi célèbres que Godzilla, Stargate, Independence Day, Aliens vs. Predator ou encore Dracula de Bram Stocker. Son travail : concevoir des créatures plus vraies que nature pour faire hurler le public de terreur.
Patrick Tatopoulos, Français d’origine grec, a grandi au biberon de la science-fiction : “Mon film culte à l’époque, c’était La Chose, de John Carpenter, un film d’horreur sur une forme de vie extraterrestre maléfique qui infiltre une station de recherche scientifique en Antarctique”. Avide spectateur, le jeune Tatopoulos ne se voit pourtant pas travailler un jour en coulisses.
“J’étais un garçon parisien assez timide”, se souvient-il. Timide mais doué. Il entre à l’école des arts décoratifs et est propulsé aux Beaux-Arts. Mais claque tout à 17 ans et part en Italie en train. Il y passe trois ans comme graphiste : “c’est là que j’ai commencé à toucher à l’indépendance”. Et il y prend goût. Ses racines grecques le titillent, et il décide d’explorer le pays de sa lignée paternelle. Il y restera 10 ans cette fois. Il exerce sa passion à plein en touchant à l’illustration de magazines, de restaurants et même de planches de surf : “C’était très éclectique”, relate-t-il.
Tout change à la fin des années 80, lorsqu’un de ses amis lui met sous le nez Cinefex, un magazine sur les effets spéciaux : “ça montrait les trucs des concepteurs de monstres à Hollywood”. Une vraie révélation pour le jeune Tatopoulos qui se procure d’emblée de l’argile afin de créer ses créatures. “Du dessin à la sculpture, il n’y a qu’un pas“, précise-t-il, “car tout est dans la tête”. En quelques semaines, il créé cinq monstres, les prend en photos et s’envole pour Los Angeles, La Mecque en matière d’effets spéciaux.
Tout ne s’est pas fait sans heurts, mais Tatopoulos décroche au final un contrat avec une petite entreprise d’effets spéciaux, Makeup Effects Lab. De là, sa carrière est lancée. Il est le “French creature designer” d’Hollywood et se forme peu à peu un réseau. Il créé et supervise les monstres d’Underworld et Underworld 2 : Evolution, d’I, Robot et de Godzilla. “Le monstre de Godzilla a été la créature mécanique la plus grande jamais construite à l’époque”, raconte-il fièrement”. Patrick Tatopoulos fabrique, à l’aide de 172 employés, un Godzilla de plus de 10 mètres de haut et neuf autres créatures plus petites : les “baby-zillas”, qui sont les bébés du monstre dans le film.
Après ce projet phare, Patrick Tatopoulos continue de superviser les créatures d’Independence Day et de Stargate de Roland Emmerich. Les projets s’enchainent à 100 à l’heure, mais qu’importe, ce fou de vitesse est dans son élément. “Mon secret pour déstresser, c’est de faire des pointes le dimanche matin à l’aube avec ma moto”, confie-t-il. Il ne dira pas à combien il pousse son bolide, mais son circuit improvisé, c’est la Angeles Crest Highway dans les montagnes San Gabriel.
Aujourd’hui, Patrick Tatopoulos a quelque peu tourné la page des créatures. Assis dans son studio de Culver City, il a gardé son esprit rebelle. Il porte un bouc finement taillé, une longue crinière ondulée et un anneau discret dans l’oreille gauche. “Je déteste m’encrouter”, lâche-t-il. Son truc, maintenant, c’est la réalisation. L’impact du numérique dans la conception de monstres y est peut-être pour quelque chose : “Avec le CGI – Computer Generated Imagery – on perd les sculpteurs, la construction physique des créatures, mais cette nouvelle technologie ouvre la voie à un monde de possibilités en matière d’effets spéciaux”, tempère-t-il, citant l’exemple des oiseaux chevauchés par les Na’vis dans Avatar. En 2009, il a réalisé Underworld 3 : le soulèvement des Lycans. A l’automne, il va s’attaquer au tournage de “The Colony”, un film d’horreur souterrain, où un groupe de survivants sont forcés de se réfugier sous la terre par la prochaine glaciation. Là, ils doivent lutter pour préserver l’humanité face à une terrible menace… Gore et frissons en perspective.
L'expatrié de la famille Longchamp
Olivier Cassegrain voit grand. Après un lifting de plusieurs mois, la boutique de Madison devient un temple dédié à la marque avec boutique de 230m2, bureaux et appartement personnel du “boss”.
Des velléités d’exportation
Tout sauf les affaires familiales. L’adolescent part faire une école hôtelière en Suisse, décroche un premier poste au Ritz Carlton à Paris. Les sirènes de l’ailleurs l’attirent à Bora Bora. Rapidement, il se sent claustrophobe sur son île de trois kilomètres de long. Retour à Paris où il travaille à la boutique de la rue Saint Honoré pendant deux ans avec New York en ligne de mire. “J’étais l’expatrié de la famille” explique-t-il. “En ayant étudié deux ans et demi en Suisse et en ayant habité à Bora Bora, j’avais donné des signes de velléités d’exportation.”
Il débarque à New York pour l’ouverture le 21 Août 1999 de la première boutique sur Madison Avenue. “Je n’aurai jamais pensé que j’habiterais au-dessus de la boutique dix ans plus tard. C’est curieux le destin.” Sa sœur Camille, directrice du style de la marque, et son frère, directeur général ont curieusement eu une trajectoire similaire : cinq ans d’expérience “à l’extérieur” avant de venir dans le giron de l’entreprise. Un rite initiatique? Non “une coïncidence”, rétorque-t-il. Il qualifie la collaboration d’ “harmonieuse” avec ses frères et soeurs. “Nous sommes chacun dans des sphères différentes.”
Le marché américain est stratégique. “La France représente 40% des ventes de Longchamp. Cela vous donne une idée de la progression potentielle que nous avons aux Etats-Unis qui ne représente que 10% et compte cinq fois plus d’habitants.” Olivier parcourt les centres commerciaux du pays en quête de l’emplacement idéal pour ouvrir une boutique. Il en a neuf en propre aux Etats-Unis actuellement et envisage d’ouvrir une boutique à Miami et à Los Angeles prochainement. Par la suite, il compte avoir des boutiques “dans les grandes villes où [la marque] n’est pas encore présente comme Chicago et Atlanta”. A cela, il faut ajouter les points de ventes à travers le pays, notamment dans les grands magasins comme Bloomingdale’s.
La popularité de Longchamp aux Etats-Unis doit beaucoup au “Pliage”, le sac pliable sorti en 1993, un succès mondial qui colle parfaitement aux canons de praticité américains. D’ailleurs, Olivier note une différence culturelle : les Américaines privilégient le “sac porté épaule” qui relève de la faute de goût en France. C’est aussi la collaboration avec l’égérie Kate Moss qui contribue à la notoriété de la marque. Mais Olivier Cassegrain garde les pieds sur terre. “Ce n’est pas mon truc de dire que je suis copain avec Kate Moss. Elle est une égérie formidable mais c’est professionnel.”
Un habitué des soirées new-yorkaises, Olivier a changé de mode de vie à l’approche de la quarantaine. “A 40 ans il fallait que je fasse quelque chose pour me sentir mieux.” En un an, il a perdu 30 kilos. Son secret? “Manger un carré d’agneau, ail, persil avec champignons à la poêle, des tomates à la provençale ou des courgettes au Parmesan. Ceux sont les plats très simples. À New York, personne ne pense à faire ça.” Il passe ses week-ends dans sa maison de campagne dans les environs de New York et s’apprête à courir le marathon.
Le chef de file du clan
“Olivier n’est pas seulement un chef d’entreprise fonceur mais c’est aussi la tête du clan Cassegrain aux Etats-Unis”, explique Marie-Laure Fournier, une amie proche d’Olivier. “Tous les ans, quand arrive l’été, on voit arriver des cousins ou des neveux en stage d’été qui sont toujours plutôt jolis garçons. Décidément Longchamp c’est beau à regarder !”
Kite Surf autour de Lady Liberty
Habitué aux plus beaux spots de la planète Alexandre Caizergues s’entraînait du côté de long Island quand quelques amis lui ont soufflé l’idée d’aller se balader dans la baie de Manhattan. Le temps de repérer les lieux, de trouver un bateau, un marin expérimenté pour l’accompagner et la petite bande s’est mise à l’eau. Les passagers des ferries et les gardes côtes étaient plutôt étonnés de voir ce frêle esquif tirer des bords tracté par un simple cerf volant. La zone de Liberty Island est une zone maritime de fort trafic mais rien n’interdit la pratique de kite surf dans le secteur.
Alex s’est donc amusé à slalomer entre les bateaux jusqu’à aller frôler les pieds de la statue. Après plus de quatre heures dans une eau encore très froide le champion français semblait shooté par le vent de Manhattan, complètement émerveillé d’avoir navigué aux pieds de la skyline du financial district.
Son rêve d’adolescent en poche, le champion français est reparti vers le vieux continent avant de se lancer dans son prochain challenge. Tripe champion du monde de kite et recordman de vitesse en kite, il fut aussi le détenteur du record de vitesse absolue à la voile (tous engins confondus). Le record lui a été ravi l’an dernier par l’hydroptère et il tentera en octobre prochain de le récupérer. Un defi de taille, qu’il va relever en Namibie en essayant de passer la barre des 51,36 nœuds soit plus 95km/h sur l’eau.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=JrEUtF42reM]
Espionnage, francophonie et polémiques
La France serait involontairement responsable de la démission du directeur des renseignements américains. En effet, l’amiral Dennis Blair avait entrepris des négociations avec le gouvernement français afin d’obtenir un accord de coopération dans le domaine du renseignement. Selon le New York Times, le « pacte de non-espionnage » aurait mis la France à égalité de confiance avec des alliés de longue date des Etats-Unis comme le Royaume-Uni et l’Australie. Cependant, la France et les Etats-Unis possèdent un passé lourd en espionnage selon le quotidien : côté français, on tenterait de « voler les secrets de l’industrie de la défense et les technologies américaines », et côté américain, la CIA s’intéresse aux “ liens commerciaux avec des pays comme l’Iran et la Syrie, et sur l’Afrique du Nord dont les groupes de militants ouvriers travaillent en France“. Le projet était donc peu au goût de l’administration Obama, qui aurait rapidement mis fin aux négociations, provoquant la colère de Nicolas Sarkozy, qui croyait lui l’accord acquis. Même si, insiste l’article, ce malentendu n’est pas la seule cause du départ de Dennis Blair, il a contribué à le pousser vers la sortie.
Presque oublié par les Cajuns -ou Cadiens- de Louisiane, le français fait depuis quelques années un retour en force grâce notamment, nous raconte le Wall Street Journal cette semaine, à des légions de professeurs venus d’Afrique francophone. « Au départ, il y avait une résistance de certains Cadiens aux éducateurs africains, qui étaient souvent les premiers Noirs à enseigner dans les écoles rurales» explique le quotidien. Pourtant, l’immersion est un franc succès, tant pour les Cadiens que pour les professeurs étrangers, qui obtiennent « des avantages sociaux et un chemin d’accès à la citoyenneté américaine. » En effet, afin de sauver la langue française en Louisiane, un organisme d’État, le Conseil pour le développement du français en Louisiane, ou CODOFIL, se charge du recrutement à l’étranger. Le conseil fait appel à des Français, Canadiens ou Belges, mais les principaux arrivants sont originaires d’Afrique et apportent une nouvelle dimension à l’apprentissage de la langue. En 2000, on comptait seulement 198 000 francophones en Louisiane, soit une baisse de 20% par rapport à 1990. Cette tendance à la baisse devrait se confirmer avec le recensement de cette année. Cependant, grâce à ce programme de diffusion, les Francophiles espèrent une légère hausse pour 2020, lorsque les étudiants d’aujourd’hui deviendront chefs de famille.
L’édition 2010 du Festival de Cannes fut assez décevante selon l’ensemble de la presse américaine. Cette deuxième semaine s’est terminée sur des films politiques, et une cérémonie « sans surprise ». Vendredi, le drame historique de Rachid Bouchareb, Hors-la-loi, faisait polémique, avant même que le film soit projeté. Une polémique inutile, pour un film décevant selon le New York Times : Après Indigènes, « M. Bouchareb continue de maintenir une faiblesse regrettable pour Jamel Debbouze, comique et acteur populaire en France, mais qui ne parvient pas à porter le poids de l’histoire dramatique que son réalisateur a de nouveau placé sur lui. » La cérémonie de dimanche quand à elle fut « une soirée glamour mais avec peu de surprises » pour Vanity Fair. Même la maîtresse de cérémonie, l’actrice franco-britannique Kristin Scott Thomas a été, « comme l’ensemble du programme, plus lisse » que les années prcédentes. « Le Festival de Cannes est une affaire énorme en France », rappelle le magazine, « comparable à ce que les Oscars sont aux États-Unis.”
Comme chaque année, après le clap de fin cannois, les yeux se tournent vers Paris, où le tournoi de Roland Garros commence. Outre la tenue de Venus Williams (USA Today), le dilemme entre extension ou délocalisation fait débat jusque dans la presse américaine. « Le plus petit des quatre tournois du Grand Chelem, doit être élargi pour éviter la perte potentielle de supporters et l’intérêt des joueurs, causés par des installations étroites » explique le New York Times. Parmi les solutions envisagées, celle du Val d’Europe fait rire le quotidien: “Si la Fédération française de tennis déménage son tournoi dans la banlieue parisienne, les joueurs de tennis trouveront-ils Mickey Mouse de l’autre côté du filet? »
Godard et Truffaut dans la vague
Pascalito présente Neostalgia
Pascalito fait son grand retour sur scène avec son groupe composé de Keiji Yoshino à la guitare, José Moura à la bas, Jessica Medina choriste Sarina Suno au violon, Javier Diaz au percussion et Stan Killian, ténor saxophoniste et flutiste. Ils présenteront leur nouvel album Neoastalgia et fêteront dignement les 40 ans de Pascalito avec un concert unique.
A découvrir le portrait de French Morning : Pascalito “Suavemente”
Le 8 Juin à 10pm.
Au Poisson Rouge: 158 Bleecker Street (between Thompson and Sullivan)
Tikets: 15$- Réservation: http://www.lepoissonrouge.com/events/view/1282
Plus d’infos: http://www.pascalito.com/
Nancy Danino au Met Room
Entre New York, Tel Aviv et Paris, cette chanteuse à la voix sensuelle possède un parcours très éclectique. A son palmarès on trouve des musiques de films, des compositions jazzy ou encore des succès de la pop scandinave. Après des collaborations avec Snooze et le DJ français SHAZZ, elle prépare son premier album solo. Née en Israël, elle grandit en France, puis s’installe à New York récemment, où elle sera en concert, le 24 mai au Metropolitan Room.
Prix : $10 + deux consommations.
Metropolitan Room, 34 W 22nd St (between Fifth and Sixth Aves)
Plus d’infos ICI