Réalisatrice, actrice et scénariste, Agnès Jaoui est une véritable femme-orchestre, capable de se camoufler derrière chacune de ces trois casquettes avec talent. Grâce au tandem qu’elle forme avec Jean-Pierre Bacri, elle est à l’origine de plusieurs films devenus cultes pour le cinéma français. Elle a notamment gagné le César du meilleur film dès sa première réalisation, Le Goût des autres, et a également remporté ce prix en tant que scénariste et actrice. Avec six Césars, elle est l’une des artistes les plus récompensées du cinéma français. A l’occasion de la sortie new yorkaise de Parlez-moi de la pluie, le Lincoln Center a voulu lui rendre hommage en diffusant cinq films qu’elle a réalisé, écrit ou joué.
Un air de famille: Mercredi 2 Juin, 4:15
Parlez-moi de la pluie: Mardi 1er Juin, 6:15, en présence d’A. Jaoui
Comme une image: Mardi 1er Juin, 2:00, Mercredi 2 Juin, 8:45, et Jeudi 3 juin: 4:15
Le Rôle de sa vie: Mardi 1er Juin, 4:10
On connaît la chanson: Mardi 1er juin: 9:00 et Mercredi 2 Juin, 2:00
Le Goût des autres: Mercredi 2 Juin, 6:30 et Jeudi 3 juin, 2:00
Le Lincoln Center rend hommage à Agnès Jaoui
L'homme qui aimait les monstres
Si Patrick Tatopoulos avait pu choisir son monde, ce serait celui des robots, des monstres et des extra-terrestres. A défaut, il en a fait son métier. Le Mr. Créatures d’Hollywood a opéré dans des films aussi célèbres que Godzilla, Stargate, Independence Day, Aliens vs. Predator ou encore Dracula de Bram Stocker. Son travail : concevoir des créatures plus vraies que nature pour faire hurler le public de terreur.
Patrick Tatopoulos, Français d’origine grec, a grandi au biberon de la science-fiction : “Mon film culte à l’époque, c’était La Chose, de John Carpenter, un film d’horreur sur une forme de vie extraterrestre maléfique qui infiltre une station de recherche scientifique en Antarctique”. Avide spectateur, le jeune Tatopoulos ne se voit pourtant pas travailler un jour en coulisses.
“J’étais un garçon parisien assez timide”, se souvient-il. Timide mais doué. Il entre à l’école des arts décoratifs et est propulsé aux Beaux-Arts. Mais claque tout à 17 ans et part en Italie en train. Il y passe trois ans comme graphiste : “c’est là que j’ai commencé à toucher à l’indépendance”. Et il y prend goût. Ses racines grecques le titillent, et il décide d’explorer le pays de sa lignée paternelle. Il y restera 10 ans cette fois. Il exerce sa passion à plein en touchant à l’illustration de magazines, de restaurants et même de planches de surf : “C’était très éclectique”, relate-t-il.
Tout change à la fin des années 80, lorsqu’un de ses amis lui met sous le nez Cinefex, un magazine sur les effets spéciaux : “ça montrait les trucs des concepteurs de monstres à Hollywood”. Une vraie révélation pour le jeune Tatopoulos qui se procure d’emblée de l’argile afin de créer ses créatures. “Du dessin à la sculpture, il n’y a qu’un pas“, précise-t-il, “car tout est dans la tête”. En quelques semaines, il créé cinq monstres, les prend en photos et s’envole pour Los Angeles, La Mecque en matière d’effets spéciaux.
Tout ne s’est pas fait sans heurts, mais Tatopoulos décroche au final un contrat avec une petite entreprise d’effets spéciaux, Makeup Effects Lab. De là, sa carrière est lancée. Il est le “French creature designer” d’Hollywood et se forme peu à peu un réseau. Il créé et supervise les monstres d’Underworld et Underworld 2 : Evolution, d’I, Robot et de Godzilla. “Le monstre de Godzilla a été la créature mécanique la plus grande jamais construite à l’époque”, raconte-il fièrement”. Patrick Tatopoulos fabrique, à l’aide de 172 employés, un Godzilla de plus de 10 mètres de haut et neuf autres créatures plus petites : les “baby-zillas”, qui sont les bébés du monstre dans le film.
Après ce projet phare, Patrick Tatopoulos continue de superviser les créatures d’Independence Day et de Stargate de Roland Emmerich. Les projets s’enchainent à 100 à l’heure, mais qu’importe, ce fou de vitesse est dans son élément. “Mon secret pour déstresser, c’est de faire des pointes le dimanche matin à l’aube avec ma moto”, confie-t-il. Il ne dira pas à combien il pousse son bolide, mais son circuit improvisé, c’est la Angeles Crest Highway dans les montagnes San Gabriel.
Aujourd’hui, Patrick Tatopoulos a quelque peu tourné la page des créatures. Assis dans son studio de Culver City, il a gardé son esprit rebelle. Il porte un bouc finement taillé, une longue crinière ondulée et un anneau discret dans l’oreille gauche. “Je déteste m’encrouter”, lâche-t-il. Son truc, maintenant, c’est la réalisation. L’impact du numérique dans la conception de monstres y est peut-être pour quelque chose : “Avec le CGI – Computer Generated Imagery – on perd les sculpteurs, la construction physique des créatures, mais cette nouvelle technologie ouvre la voie à un monde de possibilités en matière d’effets spéciaux”, tempère-t-il, citant l’exemple des oiseaux chevauchés par les Na’vis dans Avatar. En 2009, il a réalisé Underworld 3 : le soulèvement des Lycans. A l’automne, il va s’attaquer au tournage de “The Colony”, un film d’horreur souterrain, où un groupe de survivants sont forcés de se réfugier sous la terre par la prochaine glaciation. Là, ils doivent lutter pour préserver l’humanité face à une terrible menace… Gore et frissons en perspective.
L'expatrié de la famille Longchamp
Olivier Cassegrain voit grand. Après un lifting de plusieurs mois, la boutique de Madison devient un temple dédié à la marque avec boutique de 230m2, bureaux et appartement personnel du “boss”.
Des velléités d’exportation
Tout sauf les affaires familiales. L’adolescent part faire une école hôtelière en Suisse, décroche un premier poste au Ritz Carlton à Paris. Les sirènes de l’ailleurs l’attirent à Bora Bora. Rapidement, il se sent claustrophobe sur son île de trois kilomètres de long. Retour à Paris où il travaille à la boutique de la rue Saint Honoré pendant deux ans avec New York en ligne de mire. “J’étais l’expatrié de la famille” explique-t-il. “En ayant étudié deux ans et demi en Suisse et en ayant habité à Bora Bora, j’avais donné des signes de velléités d’exportation.”
Il débarque à New York pour l’ouverture le 21 Août 1999 de la première boutique sur Madison Avenue. “Je n’aurai jamais pensé que j’habiterais au-dessus de la boutique dix ans plus tard. C’est curieux le destin.” Sa sœur Camille, directrice du style de la marque, et son frère, directeur général ont curieusement eu une trajectoire similaire : cinq ans d’expérience “à l’extérieur” avant de venir dans le giron de l’entreprise. Un rite initiatique? Non “une coïncidence”, rétorque-t-il. Il qualifie la collaboration d’ “harmonieuse” avec ses frères et soeurs. “Nous sommes chacun dans des sphères différentes.”
Le marché américain est stratégique. “La France représente 40% des ventes de Longchamp. Cela vous donne une idée de la progression potentielle que nous avons aux Etats-Unis qui ne représente que 10% et compte cinq fois plus d’habitants.” Olivier parcourt les centres commerciaux du pays en quête de l’emplacement idéal pour ouvrir une boutique. Il en a neuf en propre aux Etats-Unis actuellement et envisage d’ouvrir une boutique à Miami et à Los Angeles prochainement. Par la suite, il compte avoir des boutiques “dans les grandes villes où [la marque] n’est pas encore présente comme Chicago et Atlanta”. A cela, il faut ajouter les points de ventes à travers le pays, notamment dans les grands magasins comme Bloomingdale’s.
La popularité de Longchamp aux Etats-Unis doit beaucoup au “Pliage”, le sac pliable sorti en 1993, un succès mondial qui colle parfaitement aux canons de praticité américains. D’ailleurs, Olivier note une différence culturelle : les Américaines privilégient le “sac porté épaule” qui relève de la faute de goût en France. C’est aussi la collaboration avec l’égérie Kate Moss qui contribue à la notoriété de la marque. Mais Olivier Cassegrain garde les pieds sur terre. “Ce n’est pas mon truc de dire que je suis copain avec Kate Moss. Elle est une égérie formidable mais c’est professionnel.”
Un habitué des soirées new-yorkaises, Olivier a changé de mode de vie à l’approche de la quarantaine. “A 40 ans il fallait que je fasse quelque chose pour me sentir mieux.” En un an, il a perdu 30 kilos. Son secret? “Manger un carré d’agneau, ail, persil avec champignons à la poêle, des tomates à la provençale ou des courgettes au Parmesan. Ceux sont les plats très simples. À New York, personne ne pense à faire ça.” Il passe ses week-ends dans sa maison de campagne dans les environs de New York et s’apprête à courir le marathon.
Le chef de file du clan
“Olivier n’est pas seulement un chef d’entreprise fonceur mais c’est aussi la tête du clan Cassegrain aux Etats-Unis”, explique Marie-Laure Fournier, une amie proche d’Olivier. “Tous les ans, quand arrive l’été, on voit arriver des cousins ou des neveux en stage d’été qui sont toujours plutôt jolis garçons. Décidément Longchamp c’est beau à regarder !”
Kite Surf autour de Lady Liberty
Habitué aux plus beaux spots de la planète Alexandre Caizergues s’entraînait du côté de long Island quand quelques amis lui ont soufflé l’idée d’aller se balader dans la baie de Manhattan. Le temps de repérer les lieux, de trouver un bateau, un marin expérimenté pour l’accompagner et la petite bande s’est mise à l’eau. Les passagers des ferries et les gardes côtes étaient plutôt étonnés de voir ce frêle esquif tirer des bords tracté par un simple cerf volant. La zone de Liberty Island est une zone maritime de fort trafic mais rien n’interdit la pratique de kite surf dans le secteur.
Alex s’est donc amusé à slalomer entre les bateaux jusqu’à aller frôler les pieds de la statue. Après plus de quatre heures dans une eau encore très froide le champion français semblait shooté par le vent de Manhattan, complètement émerveillé d’avoir navigué aux pieds de la skyline du financial district.
Son rêve d’adolescent en poche, le champion français est reparti vers le vieux continent avant de se lancer dans son prochain challenge. Tripe champion du monde de kite et recordman de vitesse en kite, il fut aussi le détenteur du record de vitesse absolue à la voile (tous engins confondus). Le record lui a été ravi l’an dernier par l’hydroptère et il tentera en octobre prochain de le récupérer. Un defi de taille, qu’il va relever en Namibie en essayant de passer la barre des 51,36 nœuds soit plus 95km/h sur l’eau.
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Espionnage, francophonie et polémiques
La France serait involontairement responsable de la démission du directeur des renseignements américains. En effet, l’amiral Dennis Blair avait entrepris des négociations avec le gouvernement français afin d’obtenir un accord de coopération dans le domaine du renseignement. Selon le New York Times, le « pacte de non-espionnage » aurait mis la France à égalité de confiance avec des alliés de longue date des Etats-Unis comme le Royaume-Uni et l’Australie. Cependant, la France et les Etats-Unis possèdent un passé lourd en espionnage selon le quotidien : côté français, on tenterait de « voler les secrets de l’industrie de la défense et les technologies américaines », et côté américain, la CIA s’intéresse aux “ liens commerciaux avec des pays comme l’Iran et la Syrie, et sur l’Afrique du Nord dont les groupes de militants ouvriers travaillent en France“. Le projet était donc peu au goût de l’administration Obama, qui aurait rapidement mis fin aux négociations, provoquant la colère de Nicolas Sarkozy, qui croyait lui l’accord acquis. Même si, insiste l’article, ce malentendu n’est pas la seule cause du départ de Dennis Blair, il a contribué à le pousser vers la sortie.
Presque oublié par les Cajuns -ou Cadiens- de Louisiane, le français fait depuis quelques années un retour en force grâce notamment, nous raconte le Wall Street Journal cette semaine, à des légions de professeurs venus d’Afrique francophone. « Au départ, il y avait une résistance de certains Cadiens aux éducateurs africains, qui étaient souvent les premiers Noirs à enseigner dans les écoles rurales» explique le quotidien. Pourtant, l’immersion est un franc succès, tant pour les Cadiens que pour les professeurs étrangers, qui obtiennent « des avantages sociaux et un chemin d’accès à la citoyenneté américaine. » En effet, afin de sauver la langue française en Louisiane, un organisme d’État, le Conseil pour le développement du français en Louisiane, ou CODOFIL, se charge du recrutement à l’étranger. Le conseil fait appel à des Français, Canadiens ou Belges, mais les principaux arrivants sont originaires d’Afrique et apportent une nouvelle dimension à l’apprentissage de la langue. En 2000, on comptait seulement 198 000 francophones en Louisiane, soit une baisse de 20% par rapport à 1990. Cette tendance à la baisse devrait se confirmer avec le recensement de cette année. Cependant, grâce à ce programme de diffusion, les Francophiles espèrent une légère hausse pour 2020, lorsque les étudiants d’aujourd’hui deviendront chefs de famille.
L’édition 2010 du Festival de Cannes fut assez décevante selon l’ensemble de la presse américaine. Cette deuxième semaine s’est terminée sur des films politiques, et une cérémonie « sans surprise ». Vendredi, le drame historique de Rachid Bouchareb, Hors-la-loi, faisait polémique, avant même que le film soit projeté. Une polémique inutile, pour un film décevant selon le New York Times : Après Indigènes, « M. Bouchareb continue de maintenir une faiblesse regrettable pour Jamel Debbouze, comique et acteur populaire en France, mais qui ne parvient pas à porter le poids de l’histoire dramatique que son réalisateur a de nouveau placé sur lui. » La cérémonie de dimanche quand à elle fut « une soirée glamour mais avec peu de surprises » pour Vanity Fair. Même la maîtresse de cérémonie, l’actrice franco-britannique Kristin Scott Thomas a été, « comme l’ensemble du programme, plus lisse » que les années prcédentes. « Le Festival de Cannes est une affaire énorme en France », rappelle le magazine, « comparable à ce que les Oscars sont aux États-Unis.”
Comme chaque année, après le clap de fin cannois, les yeux se tournent vers Paris, où le tournoi de Roland Garros commence. Outre la tenue de Venus Williams (USA Today), le dilemme entre extension ou délocalisation fait débat jusque dans la presse américaine. « Le plus petit des quatre tournois du Grand Chelem, doit être élargi pour éviter la perte potentielle de supporters et l’intérêt des joueurs, causés par des installations étroites » explique le New York Times. Parmi les solutions envisagées, celle du Val d’Europe fait rire le quotidien: “Si la Fédération française de tennis déménage son tournoi dans la banlieue parisienne, les joueurs de tennis trouveront-ils Mickey Mouse de l’autre côté du filet? »
Godard et Truffaut dans la vague
Pascalito présente Neostalgia
Pascalito fait son grand retour sur scène avec son groupe composé de Keiji Yoshino à la guitare, José Moura à la bas, Jessica Medina choriste Sarina Suno au violon, Javier Diaz au percussion et Stan Killian, ténor saxophoniste et flutiste. Ils présenteront leur nouvel album Neoastalgia et fêteront dignement les 40 ans de Pascalito avec un concert unique.
A découvrir le portrait de French Morning : Pascalito “Suavemente”
Le 8 Juin à 10pm.
Au Poisson Rouge: 158 Bleecker Street (between Thompson and Sullivan)
Tikets: 15$- Réservation: http://www.lepoissonrouge.com/events/view/1282
Plus d’infos: http://www.pascalito.com/
Nancy Danino au Met Room
Entre New York, Tel Aviv et Paris, cette chanteuse à la voix sensuelle possède un parcours très éclectique. A son palmarès on trouve des musiques de films, des compositions jazzy ou encore des succès de la pop scandinave. Après des collaborations avec Snooze et le DJ français SHAZZ, elle prépare son premier album solo. Née en Israël, elle grandit en France, puis s’installe à New York récemment, où elle sera en concert, le 24 mai au Metropolitan Room.
Prix : $10 + deux consommations.
Metropolitan Room, 34 W 22nd St (between Fifth and Sixth Aves)
Plus d’infos ICI
Shopping de Saint-Tropez
C’est la boutique des fashionistas! Nellie Partow fait craquer toutes les stars américaines. Aujourd’hui elle affiche ses soldes: moins 50 et 80%. La robe Ladonna est à 299$, la blouse Julia est à 150$. De plus les anciennes collections de Nicholas K, Candace Ang sont à moins 80%. Tout le week-end. 2 Great Jones St.
Vêtements et accessoires d’Orla Kiely, Erickson Beamon, Kova & Te et bien plus à moins 90% au Showroom Seven. Plus aucune excuse pour ne pas craquer sur un sac en cuir à 104$, un collier tigre à 372$ au lieu de 930$. Tout le week-end. 263 Eleventh Av.
Pour se chausser sans culpabiliser la boutique Melissa Shoes vous a selectionné les meilleures modèles d’été des marques Vivienne Westwood, Karim Rashid, Alexandre Herchcovitch, et beaucoup d’autre entre moins 50 et 70%. Tout le week-end. 520 W. 27th St.
Des chaussures, encore des chaussures… La marque Moreschi offre moins 50% sur toute sa collection. Les Teatro sont 322$ au lieu de 654$, Les Stradas passent de 545$ à 272$. Pour aller avec vos nouvelles chaussures, craquez aussi pour les ceintures à 125$. Jusqu’au 30 mai. 515 Madison Ave.
Pour shopper en famille Steven Alan est la boutique. Jules et votre bout de chou craqueront pour des vêtements Sophomore, Steven Alan, Gryson… entre 30% et 75%! tout le week-end. 87 Franklin St.
L’été arrive petit à petit et pour remplir votre armoire de vêtements, la boutique Miguelina présente ses soldes privées de printemps! Avec des hauts entre 25$ et 125$ et des robes de 105$ à 125$ tout est là pour combler votre envie de shopper. Tout le week-end. 20 W. 36th St.
Pour fournir sa garde robe Carlos Campos affiche ses soldes d’été! robes, hauts, vestes, costumes tout à petit prix… Tout le week-end. 248 W. 35th St.
Rebecca Minkoff, la marque fait craquer les actrices de la série Gossip Girl solde! Les sacs à 595$ passe à 350$, les sacs à clous sont à 415$. Tout le week-end. 155 Fifth Ave.
Parce qu’il suffit d’un sac ou d’un accessoire pour avoir la tenue parfaite la boutique Be&D vous en propose à prix réduit! Ses sacs et ses accessoires sont entre moins 30 et 75%. Tout le week-end. 32 W. 36th St.
Pour se couvrir de bijoux la boutique Noir solde. Moins 80% sur les bagues, les colliers et les bracelets… A glisser discrètement à l’oreille de Jules. Tout le week-end. 350 W. 38th St.
Katonah, NY : la campagne chic, très chic …
La journée avait pourtant bien mal commencé. Il me fallait récupérer une voiture de location près de Battery Park, à Manhattan. Station de métro fermée, puis voiture réservée chez Hertz indisponible, puis GPS en panne… Changement de voiture, nouvelles formalités administratives, nombreux soupirs de l’agent de comptoir et bien quarante minutes avant de quitter le garage. Après avoir rectifié une erreur du GPS qui m’envoyait tout droit dans le New Jersey alors que je devais partir vers le nord, me voilà enfin sur la bonne route. No stress attitude. Beau soleil, 22 degrés Celsius, pas d’embouteillage pour quitter Manhattan, en clair, les choses s’arrangent et c’est tant mieux.
Trois quart d’heure plus tard, avant même l’entrée de la ville, on est un peu surpris de trouver là les bâtiments du Katonah Museum of art. On peut y passer un moment car c’est assez improbable de trouver un musée dans une petite ville de campagne comme celle-ci. Sans posséder une collection exceptionnelle, des expositions temporaires y sont régulièrement organisées et une sculpture contemporaine intéressante et imposante est visible dans les jardins.
Deux kilomètres plus loin, garez votre voiture devant l’ancienne gare de Katovah, transformée en restaurant italien et en boutique de vins et alcools (pour les amateurs de rosé, on y trouve l’excellent Domaines Ott, un côte de Provence remarquable).
Katonah, c’est la ville à la campagne.
Le plan du walking tour est disponible dans des distributeurs de rues et une fois déplié, il est très agréable et facile de découvrir la cinquantaine de villas et bâtiments des 19e et 20 e siècles, tous très bien entretenus.
L’histoire de Katonah est singulière. En 1893, afin de laisser la place à un nouveau réservoir d’eau, les habitants durent déplacer le village et le reconstruire un peu plus loin selon les plans conçus par deux architectes. Le «nouveau Katonah» devint réalité en avril 1897 selon un plan encore en vigueur.
Selon votre rythme, il pourra alors être l’heure de déjeuner. En terrasse ou à l’intérieur, quelques restaurants, le long de Main Street, proposent une nourriture très correcte (voir plus loin « où se restaurer »).
Je vous propose de partager l’après-midi de cette journée à la campagne en deux temps. Tout d’abord une balade en voiture sur de charmantes petites routes ombragées et bordées par des propriétés splendides, en tout cas pour celles que l’on devine. Ça ressemble à un Beverley Hills sans les palmiers. On ne croise quasiment que des voitures de luxe !
Sur l’une de ces petites routes, Girdle Ridge Road, à droite , entre les arbres, un simple portail et un panneau « Caramoor Center for Music and the Arts. Vous entrez en voiture, roulez trois cents mètres dans le bois et découvrez une imposante villa Méditerranéenne.
C’est ici que se déroule, chaque été, un festival de musique en plein air fortement réputé.
C’est également là que vous pourrez passer des heures dans un parc splendide et romantique avant ou après avoir visité la villa, ancienne propriété achetée au début du XXe siècle, par le couple Rosen, passionné de voyages et de musique. L’intérieur est décoré d’objets ramenés, en particulier de voyages en Europe.
Si un beau soleil est au rendez-vous, vous passerez à Caramoor un très bon moment, en pleine nature, à écouter les oiseaux et à contempler fleurs et plantes.
Restez-y le plus tard possible. La fin de journée y est si douce. Il sera toujours temps de reprendre la route pour la grande ville.
Comment y aller ?
En voiture : Interstate 684 ou Saw Mill River Parkway jusqu’à la sortie 6 Katonah/Cross River puis route 35 et enfin 22 jusqu’au centre de Katonah.
45-50 minutes de trajet.
En train : Katonah est desservie par la Harlem line de la Metro north railroad, mais une voiture est hautement recommandée pour pouvoir rayonner autour de Katonah.
Pour se restaurer ?
Bonne table et accueil sympa au Willy Nick’s sur Katonah Avenue. Burgers, fish & chips, œufs Bénédicte et tous les vins servis au verre. Les desserts sont plus faibles.
Le festival de musique ?
Du 26 juin au 11 août. Programme on line sur le www.caramoor.org
Un dernier conseil ?
Dans la région, vous trouverez de nombreux antiquaires que ce soit à Bedford Village ou à Pound Ridge mais attention, ils sont nombreux à ne pas ouvrir toute l’après midi du dimanche.
L’enfer du Nord au Maysles
Réalisé par le danois Jørgen Leth, ce documentaire est considéré comme l’un des meilleurs films jamais fait sur le cyclisme. Tourné avec 20 caméras et un hélicoptère, ce documentaire suit les cyclistes et tous les acteurs de la course du départ jusqu’à l’arrivée au Vélodrome de Roubaix.
Le mercredi 26 mai à 7 :30pm, Maysles, 343 Lenox Ave
Plus d’infos ICI