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Les atouts de l'épargne programmée

Ne pas subir la volatilité des marchés mais, au contraire en profiter… C’est tout l’intérêt de l’acquisition régulière de parts de fonds d’investissement, quelle que soit leur évolution. Une aubaine par les temps qui courent.
Dans le monde de la finance, la volatilité mesure l’instabilité du cours d’un actif. Plus la volatilité est élevée, plus les risques d’acheter sur un pic ou de vendre dans un creux sont importants.
D’ailleurs, actuellement, c’est le scénario qui prévaut …  Après la crise des subprimes au cours de l’été 2007, nous connaissons à nouveau une période de très forte volatilité sur les marchés.
Les particuliers qui s’intéressent aux plans d’épargne programmée pourront tirer profit de cette nouvelle donne. Ces plans reposent sur un principe simple : pour lisser la volatilité, donc pour limiter les risques, mieux vaut investir régulièrement (chaque mois) un montant identique en vue d’acquérir des parts d’un fonds d’investissement. L’épargnant a alors l’assurance que son investissement se valorise non seulement lorsque la valeur de la part du fonds souscrit progresse mais aussi lorsqu’elle baisse ! En effet, comme il a dans ce cas la possibilité d’acheter, avec la même somme, un nombre de parts plus important, l’intéressé peut réaliser une moyenne à la baisse de son prix de revient et faire en sorte que la performance s’accroisse de façon mécanique.
Attention, pour que le système donne le meilleur de lui-même, les montants que vous placez chaque mois doivent être investis immédiatement et en totalité.
Les simulations réalisées pour apprécier l’intérêt de cette technique ont de quoi convaincre. Selon une étude réalisée par la société Fidelity, un épargnant qui aurait investi tous les mois 100 euros pendant huit ans dans un fonds répliquant l’indice MSCI Euro serait à la tête d’un capital de 13 302 euros le 31 janvier 2008. A titre de comparaison, en supposant que ce même investisseur ait pu disposer, il y a huit ans, de la somme correspondant à ces versements mensuels, il n’aurait récupéré fin janvier que 9 864 euros, soit quasiment le même montant que les capitaux investis. Dans le premier cas, le taux de rendement interne de son placement s’établirait à 8,9 % et dans le second à… 1,2 %.
Apportons quelques précisions quant aux différences entre ces deux situations. Dans le premier cas, l’épargnant se constitue un capital au fil de l’eau, tandis que, dans le second, il en est déjà détenteur.
De cette démonstration, il ressort essentiellement que l’investissement programmé est une stratégie dont la performance permet de se rapprocher de la progression historique des marchés d’actions sur longue période, soit environ 8 %par an.
Quant à faire du market timing, c’est-à-dire essayer d’investir au meilleur moment, l’entreprise est plutôt risquée, comme le confirme une autre étude de Fidelity : un investissement de 1 000 euros réalisé en juin 1992 à la Bourse de Paris aurait permis à un épargnant de récolter 3 649 euros, fin juin 2007. Cependant, les épargnants qui, soucieux d’investir au meilleur moment, auraient manqué les dix meilleurs jours de
Bourse au cours de cette période ne seraient plus à la tête que de … 2 048 euros !
Pis, en ne profitant pas des quarante meilleures séances, ils ne récupéreraient en juin 2007 que 648 euros.
En comparaison, pour un plan d’épargne programmée, il n’y a pas à se préoccuper de la situation des marchés, ce qui évite les désillusions, très  souvent la majorité des épargnants ont tendance à investir massivement au cours des phases de hausse des marchés … donc, souvent au plus haut.
CRYSTAL FINANCE propose des contrats d’épargne programmée qui associent liberté (sans frais d’entrée en EURO et en USD), accessibles et adaptés à votre capacité d’épargne et qui concilient performance et sécurité.
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Les écoles homologuées par le Ministère de l'Education Français

L’homologation ministérielle leur confère un caractère officiel, mais ces établissements sont pourtant à 100% des établissements privés. Leurs tarifs sembleront exhorbitants au lecteur habitué aux écoles privées françaises, ces établissements franco-américains pratiquent pourtant dans l’ensemble des prix inférieurs à bien des écoles privées new-yorkaises.
Ces établissements privés ont des statuts variés, de non-profit à entreprises commerciales classiques. Les élèves français qui y sont inscrits peuvent prétendre à des bourses du gouvernement français, dont la demande doit être faite auprès du consulat. Ces bourses sont attribuées sur critères sociaux jusqu’à la classe de troisième. Mais depuis 2007, le gouvernement français prend par ailleurs en charge les frais de scolarité de tous les élèves de citoyenneté française, scolarisés dans des établissements homologués en Seconde, Première et Terminale. La pérennité de la mesure est loin d’être certaine. Il s’agit d’une promesse de campagne de Nicolas Sarkozy très contestée y-compris au sein de son camp et regulièrement remise en cause, notamment en raison de son coût. Sous l’effet des ces critiques, le gouvernement a annoncé un plafonnement à partir de la rentrée 2010/2011. Désormais, le remboursement sera limité au montant des frais de l’année 2007/2008. Dans le cas du Lycée Français par exemple, cela signifie que les frais seront remboursés à hauteur d’environ 85%, le bénéfice de la mesure diminuant ensuite avec le temps.
La région de New York compte désormais 5 établissements homologués totalement ou seulement pour une partie de leur cursus. Nous avons ajouté à la liste deux autres qui sont en cours d’homologation. Partagez votre propre expérience en ajoutant votre commentaire en bas de la page.
-Lycée Français de NY (ci-dessous)
-Ecole Franco-Américaine de NY
Lyceum Kennedy
Ecole Internationale des Nations-Unies
-Internationale Brooklyn School
-Ecole Internationale de NY

Le Lycée Français de New York

Le Lycée Français de New York est sans aucun doute l’établissement français le plus prestigieux de New-York et toujours en étroit lien avec le milieu français. Il promeut “l’excellence académique et le respect des valeurs”. Situé dans l’Upper East Side, il compte 1337 élèves, plus de 50 nationalités dont 31,9% de français. Il compte 4 classes par niveaux, et les classes ne dépassent pas une vingtaine d’Elèves. Il n’y a pas d’uniforme, mais un code vestimentaire: les filles en pantalon/jupe de couleur grise et chemise blanche et les garçons en pantalon gris, chemise blanche et cravate bleu marine. Le prix est 23 650$ par an, cantine comprise. Il présente chaque année le Bac Franco-Américain et a un pourcentage de 98, 9% réussite pour le bac.
Marc, père de Sabine 8 ans : «Quand nous sommes arrivés aux Etats-Unis ma fille ne parlait pas un mot anglais, il était donc impossible pour nous de la mettre dans une école américaine, le lycée Français est l’établissement parfait pour les francophones, car on reste dans un système français. Ma fille est en primaire, son anglais se développe surtout avec ses amis, dans la cours de récréation. A propos du dress code je trouve ça très bien, je pense que ça aide ma fille à développer sa créativité. Le seul bémol de l’école est le peu d’activités extra scolaire proposées, nos enfants peuvent participer à des cours de tennis le samedi mais il n’existe pas de natation ou de football féminin. Mais pour moi cet établissement a plus de moyens que les autres c’est pourquoi j’ai choisi d’ inscrire mon autre petite fille en maternelle à la rentrée 2010.”
Lycée Français de New York: 505 East 75th Stree t
New York, NY 10021 Tel: 1 212 369 1400
www.lfny.org
Directeur – Mr. Yves Thézé (quitte le Lycée à la fin de l’année scolaire 2009-2010).
A suivre: Ecole Franco-Américaine de New York; Lyceum Kennedy; United Nation International School; International Brooklyn School; Ecole Internationale de NY

La difficile conquête de l'Amérique par Sciences Po

Depuis dix ans, Sciences-po tente de se faire un nom sur une scène universitaire internationale dominée par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. L’ambition était affichée clairement lors de la campagne de fundraising lancée par l’école en 2009 : « Objectif 2013, 100 millions d’euros pour faire figurer Sciences-po parmi les dix meilleures universités mondiales. »
Afin de devenir un jour le Harvard de l’Europe, la stratégie est de développer des liens étroits avec les grandes universités américaines. Les doubles diplômes avec Columbia University sont notamment un formidable levier pour augmenter la crédibilité de Sciences-po aux Etats-Unis. Cet automne, la stratégie transatlantique de l’école passe un nouveau cap avec l’ouverture d’un campus euro-américain à Reims, dans lequel il sera possible de ne prendre que des cours en anglais et d’obtenir un « bachelor’s degree » en trois ans.
L’objectif de long terme est d’accueillir un maximum d’élèves américains (environ la moitié d’une promotion). Mais pour l’instant, la majorité des inscrits ne résidant pas en France sont des Français expatriés, Franco-Américains et Franco-Canadiens, qui contrairement à leurs camarades américains, ont déjà entendu parler de Sciences-po. Le campus – qui accueillera environ 80 élèves pour la première année – complète un réseau de cinq autres écoles provinciales, chacune dédiée à une région du monde, de l’Asie à l’Amérique Latine.
« On ne forme plus des petits Français dans leur coin, c’est un melting pot ! » explique Francis Vérillaud, le directeur des affaires internationales et des échanges.
S’il demeure difficile d’attirer des lycéens américains qui ne savent prononcer ni « Reims », ni « Sciences-po », l’argument financier pourrait changer la donne. En effet, à environ 10 000 dollars l’année, la scolarité à Reims coûte quatre fois moins qu’à Harvard. De plus, pour donner une touche de glamour à une ville de province peu connue hors de l’Hexagone, l’administration mise sur l’association entre Reims et champagne, avec une abondance de photos de bouteilles sur le site Internet et la vidéo promotionnelle.
Mais au-delà des cuvées de brut, le mot d’ordre de Sciences-po est la « lisibilité » : si l’institut veut se faire connaître, il doit user du même langage que les universités dominantes. Vous dites que vous faites une licence ? Personne hors de France ne comprendra. C’est pourquoi le terme utilisé sera « bachelor » ou diplôme de fin d’année. De même, puisque la notion de grande école est strictement franco-française, le campus prend le nom de « collège universitaire », en écho au « college » anglo-saxon. Pour finir, les divers masters de Sciences-po sont maintenant réunis en « écoles », sur le modèle des « law schools » ou « schools of international affairs ». Les procédures d’admission s’inspirent aussi d’un style américain puisque, selon M. Vérillaud, «être un très bon élève ne suffit pas…nous recrutons des personnalités avec un projet de vie ouvert sur le monde».
Sciences-po s’est même implanté dans la structure administrative américaine. L’école est reconnue par le Department of Education, de façon à ce que les étudiants puissent bénéficier de prêts garantis par l’Etat, et elle fait aussi partie du College Board, ce qui lui permet de diffuser ses brochures promotionnelles à des dizaines de milliers de lycéens qui passent les examens SAT.
En attendant, ce sont les Français d’Amérique qui diffusent la bonne parole. Serena Lignel, qui vit à Chicago depuis plusieurs années, s’apprête à revenir dans sa France natale pour faire ses études. Lorsqu’elle dit à ses amis américains qu’elle va à Sciences-po, la réaction inévitable est l’incompréhension : «attends, quoi ? j’ai pas compris…» Mais une fois qu’elle explique la formule, l’enthousiasme prend le dessus : «ah une école en France, super cool !»
Sciences-po espère qu’à force de trouver que c’est une idée « super cool », les lycéens américains finiront eux aussi par venir à Reims avec leurs camarades français…

L'ombre de mon mari

«Tout a commencé avec Londres. C’était sympa, nouveau et donc excitant. J’avais trouvé un petit boulot dans une boutique de fringues ultra branchées de Soho et nous sortions tous les soirs pour profiter de la vie à fond. La société financière pour laquelle mon mari Michel travaille l’avait envoyé là-bas pour développer la branche Europe. Deux ans plus tard ce fut Hong Kong. Nettement moins drôle malgré la magie de l’endroit. J’ai enchaîné les petits boulots sans intérêt, bien en dessous de mon niveau d’études, mais nous nous étions mis d’accord, ce qui comptait c’était la carrière de Michel. Après trois années passées là-bas, et à tout juste 34 ans, son avenir s’annonce brillant. Le mien ? Ce déménagement super glamour à New York il y a déjà 9 mois est la tragique confirmation que je suis devenue malgré moi, l’ombre de mon mari, ou encore pire, « l’ombre de son ombre » comme le chantait Brel. À force de ne penser qu’aux autres et surtout à lui, je me suis oubliée en route. Je n’existe plus ».
C’est une jeune femme grise et vide que j’ai en face de moi, son corps semble éteint. Pourtant elle ne me fait pas pitié, loin de là. Faire face à son problème, être capable de s’avouer que l’on a besoin d’aide pour s’en sortir, et se livrer tout de go à un inconnu comme moi fait preuve d’une grande témérité. «C’est gentil de me dire ça, je me trouve plutôt pleurnicheuse et peureuse». De quoi avez-vous peur? «La peur de finalement me redécouvrir et de ne pas aimer ce que je vois. La peur d’exister pour moi-même et de voir mon monde, même moche comme il est maintenant, s’effondrer comme un château de cartes».
Chloé est à bout de souffle, au sens propre comme au sens figuré. Je veux qu’elle prenne conscience du courage qu’elle possède et qu’elle l’utilise vite pour pouvoir commencer à remonter la pente. «Je suis l’assistante d’une styliste de mode de talent certes, mais complètement tyrannique et hystérique, et qui intellectuellement et culturellement ne m’arrive même pas à la cheville. J’ai eu ce job grâce à un collègue de Michel qui la connaît bien. Je n’ai pas su dire non à l’époque». Et aujourd’hui ? Si je suis là pour l’accompagner et l’épauler quand il le faut dans le voyage vers elle même qu’elle est en train de s’offrir, c’est à elle de faire le premier pas, celui qui lui prouvera qu’elle est encore bien vivante. «Démissionner ? j’en rêverais ! mais quand ? comment ? et que va t’on dire de moi ?». Mon silence en dit long. Sa réponse fuse. «C’est aujourd’hui le premier jour de ma vie, c’est aujourd’hui que je dois agir». Le jour même se fut fait, avec la bénédiction de son coach. «Je ne suis pas aussi mauviette que cela en fin de compte !». Très bien, on peut commencer à travailler.

Les séances qui suivirent furent intenses. Malgré le support inconditionnel de Michel qui avoua à sa femme à quel point il s’était senti soulagé de la voir enfin prendre une décision pour elle-même, Chloé eut toutes les peines du monde à se donner la permission d’être égoïste et de vagabonder dans le domaine du vouloir, après avoir passé tant d’années dans celui du devoir. C’est finalement, les larmes aux yeux et dans un mélange d’excitation et de peur, qu’elle osa faire face a ce qu’elle est vraiment. «Au risque de paraître prétentieuse, je sais que j’ai une dimension de peintre que je n’ai jamais exploré à fond, sûrement par peur de l’échec, par peur de me rendre compte que je n’ai aucun talent». J’en profitais pour lui demander si elle voulait bien peindre quelque chose de son choix pour notre prochaine séance. Ce qu’elle me montra fut simple, beau et émouvant. «J’ai peint 4 portraits, un pour chaque membre de ma famille. J’avais oublié combien je les aime et comme je suis loin de mon monde».
Chloé est en route pour atteindre son objectif qui est de retrouver son identité. Son regard sur la vie et ceux qui l’entourent change. Séance après séance, elle prend plus d’assurance. Pourtant, je suis d’accord avec elle lorsqu’elle me dit qu’elle se sent loin de son monde. Je continue à la trouver terriblement seule et je questionne son environnement. «La vie que je mène à New York ne ressemble plus à la femme que je suis en train de devenir. La vraie solitude est celle que l’on subit même lorsque l’on est entouré de gens». La découverte d’elle-même doit se poursuivre ailleurs. Il faut bouger et aller la où ses peintures l’appellent. «C’est toujours dans ma chambre chez mes parents que j’ai peint mes plus belles toiles. C’est la où je dois aller, seule pour le moment, en espérant que Michel me suive un jour».
Notre travail se poursuivit au téléphone pendant quelques mois. Voir Chloé s’épanouir en tant que femme d’abord et peintre ensuite, fut une grande satisfaction. Elle se rendit aussi compte qu’être vrai avec soi-même c’est donner la possibilité aux gens qui vous aiment de vous aimer encore plus. Michel fut l’un de ceux-là puisqu’il la rejoignit quelques temps plus tard. Un jour, je reçus de Chloé ce qui résonna comme le mot de la fin :
«J’avais laissé mes plus belles toiles chez ma belle mère lorsque nous étions partis de France. Au lieu de les accrocher aux murs, elle les avait stockées dans sa cave et, malgré la peine que cela m’avait procurée, je n’avais rien osé dire. Je réalise maintenant que c’est moi que je laissais dans l’ombre en me laissant moisir à petit feu ! La nouvelle Chloé a repris ses biens, avec fierté et au grand jour. Merci».
Pour en savoir plus sur ce qu’est le life coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com

L’ombre de mon mari

«Tout a commencé avec Londres. C’était sympa, nouveau et donc excitant. J’avais trouvé un petit boulot dans une boutique de fringues ultra branchées de Soho et nous sortions tous les soirs pour profiter de la vie à fond. La société financière pour laquelle mon mari Michel travaille l’avait envoyé là-bas pour développer la branche Europe. Deux ans plus tard ce fut Hong Kong. Nettement moins drôle malgré la magie de l’endroit. J’ai enchaîné les petits boulots sans intérêt, bien en dessous de mon niveau d’études, mais nous nous étions mis d’accord, ce qui comptait c’était la carrière de Michel. Après trois années passées là-bas, et à tout juste 34 ans, son avenir s’annonce brillant. Le mien ? Ce déménagement super glamour à New York il y a déjà 9 mois est la tragique confirmation que je suis devenue malgré moi, l’ombre de mon mari, ou encore pire, « l’ombre de son ombre » comme le chantait Brel. À force de ne penser qu’aux autres et surtout à lui, je me suis oubliée en route. Je n’existe plus ».
C’est une jeune femme grise et vide que j’ai en face de moi, son corps semble éteint. Pourtant elle ne me fait pas pitié, loin de là. Faire face à son problème, être capable de s’avouer que l’on a besoin d’aide pour s’en sortir, et se livrer tout de go à un inconnu comme moi fait preuve d’une grande témérité. «C’est gentil de me dire ça, je me trouve plutôt pleurnicheuse et peureuse». De quoi avez-vous peur? «La peur de finalement me redécouvrir et de ne pas aimer ce que je vois. La peur d’exister pour moi-même et de voir mon monde, même moche comme il est maintenant, s’effondrer comme un château de cartes».
Chloé est à bout de souffle, au sens propre comme au sens figuré. Je veux qu’elle prenne conscience du courage qu’elle possède et qu’elle l’utilise vite pour pouvoir commencer à remonter la pente. «Je suis l’assistante d’une styliste de mode de talent certes, mais complètement tyrannique et hystérique, et qui intellectuellement et culturellement ne m’arrive même pas à la cheville. J’ai eu ce job grâce à un collègue de Michel qui la connaît bien. Je n’ai pas su dire non à l’époque». Et aujourd’hui ? Si je suis là pour l’accompagner et l’épauler quand il le faut dans le voyage vers elle même qu’elle est en train de s’offrir, c’est à elle de faire le premier pas, celui qui lui prouvera qu’elle est encore bien vivante. «Démissionner ? j’en rêverais ! mais quand ? comment ? et que va t’on dire de moi ?». Mon silence en dit long. Sa réponse fuse. «C’est aujourd’hui le premier jour de ma vie, c’est aujourd’hui que je dois agir». Le jour même se fut fait, avec la bénédiction de son coach. «Je ne suis pas aussi mauviette que cela en fin de compte !». Très bien, on peut commencer à travailler.
Les séances qui suivirent furent intenses. Malgré le support inconditionnel de Michel qui avoua à sa femme à quel point il s’était senti soulagé de la voir enfin prendre une décision pour elle-même, Chloé eut toutes les peines du monde à se donner la permission d’être égoïste et de vagabonder dans le domaine du vouloir, après avoir passé tant d’années dans celui du devoir. C’est finalement, les larmes aux yeux et dans un mélange d’excitation et de peur, qu’elle osa faire face a ce qu’elle est vraiment. «Au risque de paraître prétentieuse, je sais que j’ai une dimension de peintre que je n’ai jamais exploré à fond, sûrement par peur de l’échec, par peur de me rendre compte que je n’ai aucun talent». J’en profitais pour lui demander si elle voulait bien peindre quelque chose de son choix pour notre prochaine séance. Ce qu’elle me montra fut simple, beau et émouvant. «J’ai peint 4 portraits, un pour chaque membre de ma famille. J’avais oublié combien je les aime et comme je suis loin de mon monde».
Chloé est en route pour atteindre son objectif qui est de retrouver son identité. Son regard sur la vie et ceux qui l’entourent change. Séance après séance, elle prend plus d’assurance. Pourtant, je suis d’accord avec elle lorsqu’elle me dit qu’elle se sent loin de son monde. Je continue à la trouver terriblement seule et je questionne son environnement. «La vie que je mène à New York ne ressemble plus à la femme que je suis en train de devenir. La vraie solitude est celle que l’on subit même lorsque l’on est entouré de gens». La découverte d’elle-même doit se poursuivre ailleurs. Il faut bouger et aller la où ses peintures l’appellent. «C’est toujours dans ma chambre chez mes parents que j’ai peint mes plus belles toiles. C’est la où je dois aller, seule pour le moment, en espérant que Michel me suive un jour».
Notre travail se poursuivit au téléphone pendant quelques mois. Voir Chloé s’épanouir en tant que femme d’abord et peintre ensuite, fut une grande satisfaction. Elle se rendit aussi compte qu’être vrai avec soi-même c’est donner la possibilité aux gens qui vous aiment de vous aimer encore plus. Michel fut l’un de ceux-là puisqu’il la rejoignit quelques temps plus tard. Un jour, je reçus de Chloé ce qui résonna comme le mot de la fin :
«J’avais laissé mes plus belles toiles chez ma belle mère lorsque nous étions partis de France. Au lieu de les accrocher aux murs, elle les avait stockées dans sa cave et, malgré la peine que cela m’avait procurée, je n’avais rien osé dire. Je réalise maintenant que c’est moi que je laissais dans l’ombre en me laissant moisir à petit feu ! La nouvelle Chloé a repris ses biens, avec fierté et au grand jour. Merci».
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Yvonne Constant chante les 70's

Habituée du Metropolitan Room, Yvonne Constant poursuit son parcours de la musique française, après Piaf, après les 60’s, elle revient avec un spectacle consacré aux années 1970.
Les 6 et 7 juin au Metropolitan Room, 34 West 22nd Street, (212) 206-0440.
Prix: $20 + 2 boissons
Plus d’infos ICI

Lili, Fred Jaillard et Bussy

Deux concerts pour découvrir trois artistes uniques. Fred Jaillard, Lili et le groupe Bussy se connaissent depuis longtemps grâce à leur passion commune.
Fred Jaillard, à l’ univers blues-pop est compositeur, interprète, arrangeur, multi-instrumentiste, guitariste de Lili et aussi comédien. Il a co-réalisé le premier album de Bussy  et co-réalisé et co-arrangé avec Bussy l’album de Thomas Dutronc “Comme un manouche sans guitare”. Aujourd’hui il interprète sur scène ses propres compositions en anglais.
Bercée par les Beatles, Kate Bush, Stevie Wonder ou encore Portishead, Lili vous emmène dans son univers pop aux influences hispano-orientales. Bussy, compositeur et interprète, débuta en tant que saxophoniste. Aujourd’hui, il partage son temps en réalisations, arrangements d’albums, composition de titres pour les majors et les labels indépendants. Le groupe Bussy présentera son dernier album “To One in Paradise”.
Le 30 mai à  7.30pm
Googie’s Lounge: 154 Ludlow street
Le 1 Juin à 9pm.
Nublu : 62 avenue C  10$ l’entree
Plus d’infos: www.myspace.com/lilibulle
www.myspace.com/fredjaillard
www.myspace.com/bussyband

Mademoiselle Chambon: les retrouvailles de Lindon et Kiberlain

Adapté du roman éponyme d’Eric Holder, Mademoiselle Chambon raconte l’histoire d’un maçon, interprété par Vincent Lindon, tombant amoureux de l’institutrice de son fils (Sandrine Kiberlain). A priori, rien de très original dans le scénario, mais c’était sans compter sur la mise en scène subtile de Stéphane Brizé. Une histoire d’adultère, de sentiments et de différences portée par ses deux acteurs principaux.
Cinema Village, 22 East 12th Street, (212) 924-3363
Lincoln Plaza Cinemas, Broadway entre 62nd et 63rd, (212) 757-2280

Où regarder la Coupe du Monde

Si vous y tenez vraiment, vous pourrez rester chez vous. Le temps où l’Amerique télévisuelle snobait le ballon rond est révolu. Si votre truc c’est le petit ecran, vous pourrez voir les 64 matches. ABC en diffuse 10 (dont les matches des Etats-Unis, ainsi que la finale le 11 juillet), ESPN et ESPN2 diffusent le reste (à NY sur Time Warner Cable: chaines 28 et 29; sur Dish: chaines 140 et 144; Direct TV: 206 et 207).
Mais c’est bien-sûr dans les restaurants et les bars que commencent les choses sérieuses. Pour faire votre programme, n’oubliez pas le decalage horaire. Pour l’Afrique du Sud il est le même que pour la France (6 heures). Les matches auront donc lieu à 7:30am, 10 am et 2:30 pm. Le menu concoté par French Morning:
-Nous avons  regroupé les meilleurs endroits pour regarder la France;
-dessiné un tour du monde en 5 matches
– sélectionné les bons plans pour petit déjeuner entre fans,
-trouvé des endroits pour regarder en plein air;
-et commencé par les grands classiques (ci-dessous).
Pour retrouver tous ces établissements et d’autres encore regroupés par quartier, voir ici.
Et bien-sûr postez à tour de claviers sur le Forum du tout nouveau “French Morning Communauté” pour échanger des bons plans, vous retrouver entre amis et vivre à fond cette World Cup. Il vous suffit de vous connecter en cliquant sur la barre rouge en bas de cette page.

Les classiques

Si les fans de foot qui se réveillent tous les 4 ans ce n’est pas votre truc, si vous êtes un vrai un pur… alors vous connaissez sûrement déjà ces adresses! Pour les autres:
Nevada Smiths. Il fut un temps où les amateurs de “soccer” à New York n’avaient guère d’autre choix que ce temple du soccer à Manhattan. Depuis le foot est sorti du ghetto aux US, mais les “hard core fans” sont toujours fidèles à l’endroit. Une quinzaine de clubs de supporters, de Manchester à l’AC Milan (mais aussi de l’OM et du PSG) ont leur siège ici. Toute l’année on y diffuse une centaine de matches de foot par semaine! Deux étages, 14 écrans plasma. Ambiance assurée, très internationale même si l’accent british domine sans doute. 74 3rd Avenue New York (entre 12e et 11e rue) Tel: 212-982-2591.
Les nombreux pubs sont aussi un ‘sure bet’, mais on vous conseillera d’eviter The Irish Times (254 W. 31st St.) a midtown, ou la Kinsale Tavern (1672 Third Ave. @ 94th street) dans l’Upper East side pour voir un match de l’equipe de France, surtout si vous voulez arborer un maillot bleu. Il y a une certaine main qui ne passe toujours pas cote irlandais… Tout aussi classique: le Mad Hatter Saloon (26th St & 3rd Ave), le Clancy’s (Second Avenue) ou encore Baker Street (1st avenue @63rd)…
Plus grand public, mais devenu un grand classique depuis 2006, n’oubliez pas le “soccer corner”,  le coin de rue le plus foot de NYC. C’est à l’angle de W Bway et Grand Street, à Soho. Se font face Felix (restaurant français très pro-brésilien, 340 West Broadway New York, (212) 431-0021, seulement à l’heure du dejeuner), Novacento (Argentin) et Diva (Méditerranéen à dominante italienne…). La foule bigarée déborde sur les trottoirs. Ambiance assurée surtout si ces équipes se croisent à partir des 1/8èmes de finales.
(page suivante: Où regarder la France)
Voir aussi: Un tour du monde en 5 matches; Petit déjeuner entre fans; En plein air; et la liste par quartiers.

Maelström Fiestival!

Depuis trois ans Maelström rassemble les amoureux de la poésie, du théâtre, de l’art visuel et de la musique à Bruxelles. Après Québec et le Liban en 2009, le fiEstival s’installe à New York City pour trois jours de fête. No Poetry? No Party! tel est leur slogan, et cette année plus de 17 artistes d’ Europe, du Canada et des Etats-Unis y participent dont l’artiste franco-américian Nicolas Peyrafitte.
Jeudi 27 mai de 7pm à 11pm: The Invisible Dog, 51 Bergen Street. 5$
Vendredi 28 mai de 6pm à 8pm: Cornelia Street Café, 29 Cornelia Street. 7$+ une conso
Samedi 29 mai de 7pm à 9.30pm: Bowery Poetry Club, 308 Bowery. 5$
Plus d’ Infos: http://www.fiestival.org/

Shopping Mémorable

Victoria’s Secret est en solde. Entre ensemble coquin, pyjama en cachemire ou produit de beauté sexy tout est en promotion! Achetez trois dessous pour 30$, ou encore des soutien-gorges à 5$… Enfin vous pourrez vous glisser dans la peau d’Heidi Klum ou autres célèbres mannequins. Tout le week end, dans toutes les boutiques Victoria’s secret.


Avec tous ces vêtements, il vous manque un sac à main et une paire de chaussures pour avoir le look parfait!  Heureusement Dusica Dusica est là. Craquez pour les bottines  Syria booties à 516$ au lieu de 645$, les sandales Cindy à 364$ ou encore les slippers multicoleur à 22$. Jusqu’au 6 Juin. 67 Prince St.
Des chaussures, encore des chaussures… La marque Moreschi continue de vous offrir moins 50% sur toute sa collection. Les Teatro sont 322$ au lieu de 654$, Les Stradas passent de 545$ à 272$. Pour aller avec vos nouvelles chaussures, craquez aussi pour les ceintures à 125$. Tout le week-end. 515 Madison Ave.
Pour être chic et glamour une seule adresse: la boutique Jill Stuart et en plus elle est en solde! La boutique brade ses prix et vous offre moins 30% sur sa collection printemps 2010. Les robes de cocktails passe de 455$ à 349$, les robes en lin sont à 370$ au lieu de 528$… Jusqu’au 14 Juin. 100 Greene St.
Pour fêter le mémorial da la boutique Woodbury Commons Premium Outlets solde entre 25 et 70%! Vous retrouverez les marques  American Apparel, Marni, Rock and Republic, Superdry, DKNY, et bien lus encore. Tout le week-end. Woodbury Commons, 498 Red Apple Court, Central Valley, New York.
Parce que le vintage ne se démode pas shoppez avec Jules chez Laurel Canyon Vintage. Tout est à moins 50%, lunettes de soleil, vestes, pantalons, robes et chemises… Un vrai petit paradis. Tout le week-end.63 Thompson St.

La boutique Helianthus fête l’été et ce week-end férié en soldant toutes ses nouvelles collections à moins 20%. Tout le week-end. 196 Spring St.

Parce qu’il ne faut pas penser qu’a notre apparence extérieur, la boutique Clio solde ce week-end pour décorer votre intérieur! Vases en porcelaine, lampes, vaisselles tout est à moins 75%. Tout le week-end. 92 Thompson St.

Le Salon de Debbie Wiess

Le Salon est la première pièce écrite en français par Debbie Wiess, auteur depuis maintenant 10 ans pour le théâtre et le cinéma en français et en anglais. Récompensée par de nombreux prix au cours de sa carrière, aujourd’hui ses oeuvres traversent les frontières. Cette comédie est mise en scène par Paris Mitchel, directeur artistique de la troupe.  Le Salon ironise sur le manque de communication de notre socièté en mettant en scène deux couples, l’un rendant visite à l’autre un après-midi.
Le 5 juin à 7.30pm , le 6 juin à 3.30 pm, le 7 juin à 7.30pm
Adresse:  109 East 60e street
Reservation: 212-838-5680 ou  [email protected].
Prix:  $7 (suggestion) et gratuite pour les membres du FIAF