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Bourses scolaires 2023-2024: Dépôt des dossiers jusqu’au 13 septembre à Miami

Dernière chance d’obtenir une bourse scolaire pour la rentrée 2023-2024. Les familles françaises à faibles revenus récemment installées dans la circonscription de Miami, ou celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière, ou encore celles qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne, ont jusqu’au mercredi 13 septembre pour déposer leur dossier auprès du consulat général de France à Miami.

Ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française
  • être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Miami
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère)
  • être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE (liste ici des établissements homologués). Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
  • Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.

Le dépôt du dossier se fait par courriel, en écrivant à [email protected]. Le consulat précise qu’en raison de la capacité « limitée » de sa boîte mail, il faut « effectuer plusieurs envois des justificatifs. » Le conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Bourses scolaires 2023-2024: Dépôt des dossiers jusqu’au 15 septembre à DC

La seconde campagne de demande de bourses scolaires 2023-2024 s’est ouverte cet été à Washington DC. Les familles françaises à faibles revenus récemment installées dans la circonscription, celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière le 28 février dernier, ou encore celles qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière, peuvent déposer leur dossier au consulat général de France à DC jusqu’au vendredi 15 septembre inclus.

Ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française
  • être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Washington DC
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère)
  • être inscrits ou en cours d’inscription dans l’un des deux établissements du réseau AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger) présents dans la circonscription consulaire de Washington : le lycée Rochambeau et l’Ecole Française Internationale de Philadelphie.)
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
  • Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.

Pour déposer son dossier au consulat, il faut prendre un rendez-vous avant le 15 septembre avec le service des affaires sociales ici. Un seul créneau de rendez-vous par famille, seule la présence d’un des deux parents est nécessaire. Le conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Bourses scolaires 2023-2024: Dépôt des dossiers jusqu’au 15 septembre à SF

La seconde campagne de demande de bourses scolaires 2023-2024 a commencé à San Francisco. Les familles françaises à faibles revenus récemment installées dans la circonscription ou celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière en février dernier, ou encore celles qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne, peuvent déposer leur dossier. Le consulat général de France à San Francisco les accepte jusqu’au vendredi 15 septembre inclus. 

Ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française 
  • être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de San Francisco
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère) 
  • être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE ou de la Mission laïque française (MLF). Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
  • Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.

Pour déposer son dossier au consulat, il faut prendre un rendez-vous ici avant le 15 septembre. Un seul créneau de rendez-vous par famille, seule la présence d’un des deux parents est nécessaire. Le conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Smith Street Arts & Lettres, la petite école bilingue qui devient grande à Brooklyn

[Sponsored article]  C’est l’histoire d’une -toute- petite école qui, sans vraiment l’avoir voulu, devient grande. Lorsqu’elle raconte l’aventure de Smith Street, l’école qu’elle a fondée à Brooklyn, Olivia Ramsey l’assure : « je jurais à qui voulait l’entendre que jamais je ne ferai une ‘grande’ école ». Et pourtant : partie d’un modeste play group de dix enfants de 3 ans en 2016, l’école accueille aujourd’hui 160 élèves, et en prévoit 300 dans quelques années.

Certes, il y a eu un peu de hasard dans cette croissance. Et d’abord la pandémie : comme d’autres écoles privées, Smith Street est restée ouverte, alors que les écoles publiques étaient confrontées à des fermetures prolongées. Les parents, ravis, ont alors demandé à Olivia Ramsey d’aller au-delà des classes existantes et d’ouvrir une kindergarten (grande section de maternelle). Puis la fermeture, dix jours avant la rentrée de septembre 2021 d’une autre école bilingue du quartier (Science, Language & Arts), a joué le rôle d’accélérateur. « Il a fallu trouver de la place pour ces enfants, on a ouvert d’un coup trois classes (kindergarten, 1st grade et 2nd grade –soit grande section maternelle, CP et CE1) » raconte la directrice.

L’expérimentation au cœur

Mais le succès de l’école ne doit, lui, rien au hasard : Olivia Ramsey a une longue expérience de l’éducation bilingue des petits qui l’a, notamment, amenée à travailler trois ans au Lycée Français de New York avant de faire partie de l’équipe fondatrice du programme bilingue de l’école publique PS 58 (Carroll Gardens) en 2008. « Sur la base de ces expériences, j’ai voulu créer une école qui prenne le meilleur de chaque système, en mélangeant ce qui marche le mieux dans les différents systèmes », explique-t-elle. Après deux écoles maternelles à Carroll Gardens et Gowanus, est donc née Smith Street Arts & Lettres, l’école primaire (à Brooklyn Heights). Un nom en français, pour bien souligner le caractère bilingue de l’enseignement. Mais qui n’est pas allé sans difficultés : « certains parents avaient le sentiment qu’on ne s’intéressait qu’à la lecture et l’écriture à cause du nom… Mais nous sommes bien une école complète, qui accorde autant de places aux maths et sciences qu’aux lettres ». Et s’il en fallait une preuve, l’école dispose d’un professeur de sciences à temps plein, qu’on accusera difficilement de traiter maths et sciences par dessus la jambe : Guillaume Gatteau est un polytechnicien français, arrivé à New York pour faire de la finance et qui s’est reconverti par passion pour l’enseignement. 

Il en va des sciences comme des arts (l’école a aussi deux enseignants dédiés aux arts et un à la musique): « l’expérimentation, les grands projets sont au cœur de l’enseignement ». L’objectif est d’offrir aux enfants « une expérience enrichie, qui prenne en compte leurs besoins, leur identité locale. Bref, résume Olivia Ramsey, qui soit autant brooklynite que française ». 

« Établir le français au plus tôt »

Mais si la communauté des élèves est diverse, avec beaucoup de familles 100% anglophones, au côté des françaises et franco-américaines, l’objectif est bien que tous les élèves soient 100% bilingues à la fin de la scolarité. Pour ce faire, l’enseignement se fait en totale immersion (100% français) dans les petites et moyennes classes de maternelle. L’anglais est ensuite introduit progressivement : 25% anglais et 75% français jusqu’au CE2 (3rd grade), puis 40/60 en 4th et 5th grade (CM1 et CM2). « L’objectif est que le français soit vraiment bien établi, le plus tôt possible. C’est le fruit de mon expérience notamment en programmes publics ici : nous passions notre temps à tenter de rattraper le niveau en français et plus les enfants grandissent, plus cela devient difficile ». 

Installée à Brooklyn Heights (166 Montague Street), Smith Street Arts & Lettres accueille depuis  septembre 2022 les élèves de Kindergarten (Grande section maternelle) au 3rd grade (CE2). Un niveau supplémentaire sera ajouté chaque année (4th grade en septembre 2023), jusqu’à la dernière année de middle school (collège). D’ici là, l’école aura déménagé : école primaire et collège devraient s’installer dans un bâtiment tout neuf en 2024, dans le quartier Gowanus. Les écoles maternelles resteront, elles, dans les 3 campus existants aujourd’hui.

Pour en savoir plus sur l’école, et visiter, profitez des journées portes ouvertes::

  • Carroll Gardens (607 Henry St): Samedi 29 octobre: 10-11 am: Samedi 3 décembre: 10-11 am
  • Gowanus (388 Carroll St): Jeudi 27 octobre: 6:30-7:15pm; Samedi 3  décembre: 11:30-12:30pm
  • Brooklyn Heights (166 Montague St): Mardi 6 décembre: 6:30-7:15pm

Inscriptions ici

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Bourses scolaires 2023-2024: Dépôt des dossiers jusqu’au 6 septembre à Los Angeles

Publié le 20 juin 2023. Mis à jour le 13 août 2023.

La seconde campagne de demande de bourses scolaires 2023-2024 va bientôt s’achever à Los Angeles. Les familles françaises à faibles revenus récemment installées dans la circonscription, ou celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière, ou encore celles qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière, peuvent déposer leur dossier au consulat général de France à Los Angeles jusqu’au mercredi 6 septembre inclus.

Ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française 
  • être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Los Angeles
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère) 
  • être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE. Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
  • Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.

Les dossier sont à envoyer au consulat (avec accusé réception de préférence). Le consulat précise que « le dépôt en personne reste possible pour les premières demandes, uniquement sur rendez-vous à solliciter en envoyant un message à l’adresse [email protected] » Le Conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Dans la circonscription de Los Angeles, 7 établissements à programme français sont reconnus par le ministère de l’Éducation Nationale : le Lycée Français de Los Angeles (niveaux homologués : de la maternelle au lycée0; le Lycée International de Los Angeles (niveaux homologués : de la maternelle au lycée); l’International School of Orange County (niveaux homologués : de la petite section de maternelle au CM2; l’International School of Arizona à Scottsdale, en Arizona (niveaux homologués : de la petite section de maternelle au CE1 – CM1, CM2 en cours d’homologation; l’International School of Denver à Denver, dans le Colorado (niveaux homologués : de la petite section de maternelle au CM2); la San Diego French-American School à San Diego (niveaux homologués : de la maternelle à la 4e); le Lycée Français de San Diego, à San Diego (niveaux homologués : de la petite section de maternelle à la 6e).

Bourses scolaires 2023-2024: Dépôt des dossiers jusqu’au 15 septembre à New York

Publié le 17 juin 2023. Mis à jour le 13 août 2023.

La seconde campagne de demande de bourses scolaires 2023-2024 va bientôt s’achever à New York. Les familles françaises à faibles revenus récemment installées dans la circonscription, celles dont la situation financière a brutalement changé depuis la clôture de la première campagne boursière le 28 février dernier, ou encore celles qui souhaitent une révision de la décision prise à l’issue de la première campagne boursière, peuvent déposer leur dossier. Le consulat général de France à New York les acceptera jusqu’au vendredi 15 septembre inclus.

Ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants qui remplissent les critères suivants :

  • être de nationalité française 
  • être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
  • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
  • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de New York
  • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère) 
  • être inscrits ou en cours d’inscription dans un établissement homologué par l’AEFE. Seuls les cursus français de ces établissements sont éligibles et non les cursus internationaux IB
  • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)
  • Les agents de droit public (y compris contractuels) en poste à l’étranger ne sont pas éligibles au dispositif.

Pour déposer son dossier au consulat, il faut prendre un rendez-vous avant le 15 septembre avec le service social ici. Un seul créneau de rendez-vous par famille, seule la présence d’un des deux parents est nécessaire. Le conseil consulaire des bourses se réunira début novembre, puis la seconde Commission nationale des bourses se réunira à Paris en décembre et avisera les familles de ses décisions fin décembre.

Au sein de la circonscription de New York, 9 établissement sont homologués, pour tous les niveaux ou pour certains : le Lycée Français de New York (LFNY, homologué de la petite section de maternelle à la terminale); le Lycée Franco-Américain de New York (FASNY, homologué de la petite section de maternelle à la Terminale); The Ecole (EINY, homologuée de la petite section de maternelle à la 4e); la French American School of Princeton (FASP, homologuée de la petite section de maternelle à la 4e); la French American Academy (FAA, homologuée de la petite section de maternelle à la 4e); l’United Nations International School (UNIS, homologuée du CE1 au CM2); le Lyceum Kennedy (homologué de la petite section de maternelle à la 3e); l’International School of Brooklyn (ISB, homologuée de la petite section de maternelle au CE2); la Tessa International School (homologuée de la petite section de maternelle à la grande section de maternelle).

5 musées insolites de New York à découvrir en famille

Publié le 13 avril 2023. Mis à jour le 12 août 2023.

Pour tous ceux qui seraient lassés d’emmener la famille ou les amis en visite au MoMA ou au Met sur la Cinquième Avenue, French Morning vous propose une sélection de musées originaux de New York, aux thématiques inattendues et aux expériences uniques et fascinantes. Tour d’horizon des expositions qui ont marqué la rédaction récemment.

National Museum of Mathematics (MoMath)

© MoMath

Ou comment vous réconcilier avec les intégrales sans revivre les cauchemars de l’école. Une fois passé le symbole Pi à l’entrée, ce musée de NoMad propose des installations interactives et amusantes afin d’explorer les concepts mathématiques de la géométrie, des algorithmes ou encore de l’optique. Une approche ludique en trente attractions qui a pour but – assumé- de rendre la matière abordable, drôle et captivant. Clou du spectacle pour les enfants, faire du tricycle avec des roues carrées. 11 East 26th St. Ouvert tous les jours de 10am à 5pm. Tarif : 25$ pour les adultes et 20$ pour les enfants. Plus d’infos ici.

New York City Fire Museum

New York City Fire Museum @nycfiremuseum

Logé dans une superbe caserne Beaux-Arts de 1904, le musée dédié aux métiers du feu est une merveille pour tous ceux qui ont eu un jour une vocation de pompier. Le musée recense tous les objets, arts, appareils et équipements utilisés par les soldats du feu, mais a aussi pour objectif d’éduquer le grand public comme les plus jeunes sur la prévention et les mesures de sécurité. Le musée vient d’ouvrir une exposition historique « Colonial Firefighting and American Revolution », qui retrace les premiers engins des années 1770 et le terrible incendie de 1776, qui détruisit plus de 500 immeubles dans la ville. 278 Spring St, NY10013. Ouvert du mercredi au dimanche de 10am à 5pm. Tarif : 10$ pour les adultes, 5$ pour les enfants. Plus d’infos ici.

Merchant’s House Museum

Cette maison mitoyenne, construite en 1832 pour le riche commerçant Seabury Tredwell, évoque la vie de la classe moyenne aisée new-yorkaise du XIXe siècle. Dans le bâtiment classé site historique où cette famille a vécu plus de 100 ans, on peut déambuler et observer des meubles d’époque, des lits à baldaquin ou encore des robes à crinoline. On raconte que les lieux seraient hantés par Gertrude, la fille de Seabury Tredwell. 29 East 4th St NY 10003. Ouvert du jeudi au dimanche de 12pm à 5pm. Tarif : 15$. Plus d’infos ici.

Skyscraper Museum

Dans la ville mythique des gratte-ciel, qui compte 101 bâtiments de plus de 200 mètres de haut, un musée qui met à l’honneur ces tours géantes et leurs géniteurs était une évidence. Situé à Battery Park, ce musée célèbre cet héritage architecturale mais aussi les forces collectives et individuelles qui ont permis l’éclosion de ces prouesses industrielles. Il explore les gratte-ciel comme objets de design, technologiques, sites de construction, investissements immobiliers mais aussi des lieux de vie et de résidence. En ce moment, l’exposition « Residential Rising : Lower Manhattan since 9/11 » étudie l’explosion de ces constructions à Downtown Manhattan. 39 Battery Place NY 10280. Ouvert du jeudi au samedi, de 12pm à 6pm. Gratuit jusqu’au 22 décembre 2023, réservez ici.

Museum of Failure (en ligne désormais)

Museum of Failure au printemps dernier à Brooklyn. @museumoffailure

« Il n’y a pas d’innovation sans échec » dit le dicton et le Museum of Failure en est la meilleure preuve. L’exposition, hébergée au printemps dernier à Industry City à Brooklyn mais désormais en ligne, a recensé pas moins de 159 innovations, lancées par des entreprises parfois très renommées (Google, IBM, Apple, etc) et qui se sont toutes soldées par un flop. Les Google Glasses, le Power Glove de Nintendo, Coca-Cola Blak : ils ont tous été des échecs commerciaux retentissants, dus à des erreurs de conception ou des idées trop saugrenues. « Pour certains, on se demande vraiment : mais à quoi ont-ils pensé ? » note avec humour Samuel West, psychologue et fondateur du musée. Une immersion drôle et ludique dans l’univers des innovations qui nous invite à accepter les échecs comme une partie fondamentale de la création. Plus d’infos ici.

Lalou, la nouvelle table française de la rentrée à Los Angeles

L’engouement pour la cuisine française à Los Angeles n’en finit pas. Après l’ouverture des restaurants LouLou, Café Triste, Mes Amis, Camphor et encore Juliet, Lalou espère s’imposer comme la référence française du quartier de West Hollywood.

Trois ans après la fermeture de sa table Belle Vie à Los Angeles, Vincent Samarco vient d’être nommé Directeur du restaurant, dont l’ouverture est programmée pour le début de l’automne sur une Melrose Avenue en pleine réhabilitation, bientôt plantée d’arbres et aux trottoirs agrandis. La nouvelle mouture devrait redynamiser un quartier ayant souffert de la crise et de l’après Covid.

« Après l’arrêt forcé de mon restaurant pendant la crise du Covid, j’aurais pu déprimer mais la diffusion du documentaire « Belle Vie » (Amazon Prime) sur les dernières semaines de mon aventure, les milliers de messages me souhaitant du courage et me demandant, dans tous les coins reculés des États-unis, de venir m’associer à de nouveaux projets, m’ont aidé à positiver. Et dans ma misère, une merveille est arrivée : la naissance, il y a un an à Los Angeles, de mes jumeaux Marcel et Julien ! ».

Après un premier retour en salle, cette fois comme General Manager au Workshop Kitchen & Bar puis au Lavo Restaurant sur Sunset Boulevard, Vincent Samarco se fait approcher l’année dernière par Matt et Marissa Hermer, couple d’entrepreneurs londonien à la tête du groupe Boujis Group et à l’origine des restaurants The Draycott (Palm Springs) et Olivetta.

Vincent Samarco, le nouveau directeur de Lalou sur Melrose Avenue. © Vincent Samarco

« Marissa et Peter rêvaient d’ouvrir un restaurant français à LA, poursuit Vincent Samarco. Le projet Lalou est né. Un concept familial et haut de gamme autour d’une même idée du service, toujours humain, un nom en référence à la nourrice française de leurs enfants, le tout situé à 5 minutes en vélo de chez moi. Impossible de refuser ! ».

Conçu pour recevoir 215 couverts, le futur restaurant Lalou s’inspirera du Sud, de Saint-Tropez et de la Côte d’Azur dans ses décors, et devrait s’ouvrir en large partie sur l’extérieur. À la carte du bar, absinthe, cognac, armagnac viendront célébrer les saveurs françaises de l’apéritif, la carte des vins s’intéressera autant aux vins californiens qu’aux bons crus de la Bourgogne ou du Bordelais, et en cuisine, plats méditerranéens, fruits de mer, carpaccios, tartares et spaghettis au homard devraient figurer parmi les best-sellers.

« L’esprit du restaurant sera bien français, avance Vincent Samarco. J’aime l’idée de venir voir les clients en salle, d’échanger quelques mots avec eux, de parler de ma femme et de mes enfants, d’aider au service quand il le faut. C’est comme cela que j’avais imaginé l’ambiance au sein de mon restaurant Belle Vie, et c’est ainsi que je souhaite partager ma culture, forcément très différente de la Californie. »

Historique: Tony Parker, premier Français au Basketball Hall of Fame

Publié le 29 mars 2023. Mis à jour le 11 août 2023.

Un moment historique pour Tony Parker mais aussi pour le basket français : l’ancien meneur de l’équipe de France va faire son entrée au Basketball Hall of Fame, ce panthéon de la balle orange aux États-Unis, qui honore les plus grandes légendes de ce sport.

L’information avait été dévoilée par le très informé journaliste d’ESPN Adrian Wojnarowski, avant la confirmation officielle samedi 1er avril. La cérémonie d’intronisation, quant à elle, aura lieu le 12 août prochain, à Springfield, Massachusetts – le berceau du basket-ball où a pris place le Naismith Basketball Hall of Fame et son célèbre Musée.

© Courtesy of the Naismith Memorial Basketball Hall of Fame

Le moment est historique puisqu’aucun basketteur français n’avait jusque-là été intronisé depuis la création de l’institution, en 1959. Et il est complètement logique que ce soit Tony Parker : le numéro 9 a fait partie des meilleurs joueurs mondiaux de sa génération. Durant son parcours, passé en quasi-totalité chez les San Antonio Spurs (de 2001 à 2018) avant une dernière saison à Charlotte (2018-2019), il a remporté 4 titres NBA (en 2003, 2005, 2007, 2014), a été désigné MVP des finales (en 2007), et a été All-Star à six reprises. Avec l’équipe de France, il a par ailleurs remporté le titre de champion d’Europe en 2013, offrant aux Bleus leur seul titre jusqu’à maintenant.

«San Antonio, ma maison»

Il est, en raison de ses statistiques et de son palmarès, considéré comme le meilleur basketteur français de tous les temps. À l’issue de sa carrière, il avait déjà eu droit à un premier hommage, dans « sa » ville de San Antonio : pour le remercier de ses 17 ans passés au club (meilleur passeur de l’histoire des Spurs notamment), la franchise du Texas avait en novembre 2019 retiré son maillot. Une cérémonie traditionnelle dans les sports américains et qui dit toute l’empreinte qu’un joueur a laissé dans une ville. Où il vit toujours ! « C’est difficile d’expliquer pourquoi, a confié l’ancien joueur cette semaine au cours du podcast One on One. J’adore vraiment cette ville. À chaque fois que j’atterris ici et que je respire l’air de San Antonio, je me sens de retour à la maison. Et San Antonio sera toujours chez moi. »

© Courtesy of the Naismith Memorial Basketball Hall of Fame

Aujourd’hui âgé de 40 ans, Parker a aussi réussi… sa reconversion. Il est devenu propriétaire du club de basket de l’ASVEL (Lyon-Villeurbanne). Il a également créé une société, Infinity Nine Group, qui lui sert de moyen de placement dans des domaines d’activité ou des entreprises qu’il affectionne particulièrement. Il a notamment investi dans la station de ski de Villard-de-Lans, dans une société de production et une écurie de chevaux de course en France. Tony Parker a aussi développé une activité dans le vin et le champagne.

Avec Gregg Popovich

C’est donc une autre cuvée qui permet à Tony Parker d’être célébré cette semaine : celle 2023 d’excellente qualité du Hall of Fame, puisqu’elle va également promouvoir d’autres légendes (Dwyane Wade, Dirk Nowitzki, Pau Gasol, Becky Hammon) mais aussi l’entraîneur historique des San Antonio Spurs Gregg Popovich.

Gregg Popovich, c’est aussi celui qui a lancé Tony Parker en NBA, qui l’a façonné par des conseils au quotidien mais surtout une exigence de fer. Le joueur français a confié plus tard avoir souvent pleuré de ce qu’il considérait être alors de l’acharnement. Il a compris plus tard que la sévérité de son coach ne poursuivait qu’un seul but : le faire progresser. On a hâte d’être aux discours de chacun lors de la cérémonie d’intronisation. Il y aura certainement des larmes mais ce seront celles de l’émotion et du bonheur cette fois…

Cédric Faiche: Mon quotidien de correspondant US pour la télé française

Vivre à l’étranger implique souvent de vivre des grands moments de notre histoire contemporaine loin de tous nos repères. Parfois, cela veut dire qu’il faut accepter de ne pas tout comprendre : les références culturelles, l’importance symbolique d’éléments, l’engouement populaire. Pour cela, a posteriori, il y a les historiens dont c’est le travail de nous raconter, de nous expliquer ce que l’on a vu ou vécu. Mais dans l’instant ? Dans le moment présent ? C’est grâce aux journalistes que l’on appréhende les nouvelles et grâce au contexte qu’ils nous offrent que l’on comprend un peu mieux.

Depuis que je vis à l’étranger, je lis, écoute et regarde les médias français et américains. Les médias américains me permettent d’être au courant de ce qui se passe autour de moi, tandis que les médias français et leurs correspondants locaux me permettent de comprendre ce qui se trame dans mon pays d’accueil. Les correspondants de médias à l’étranger font un travail fondamental pour nous les Français de l’étranger mais aussi pour mettre en lumière le contexte local qui permet d’expliquer et de comprendre. Au cours des élections présidentielles américaines en 2020, j’ai beaucoup suivi le travail de Cédric Faiche qui était alors correspondant basé à New York pour BFMTV.

Dans cet épisode de French Expat, Cédric revient sur son quotidien de correspondant, sur ces 4 années au rythme intense, sur les aspects moins reluisants de son métier et enfin sur cette campagne hors du commun en 2020 qui opposait Joe Biden à Donald Trump.

Depuis notre premier entrevue, Cédric Faiche est de retour en France, et exerce de nouveau un métier de terrain. L’occasion de revenir sur son retour d’expatriation dans cet épisode bonus :

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

 

Alex Grardel: Mon tour des États-Unis… en stop

Au cours des dernières élections présidentielles Américaines, je suis tombée dans les médias sur le témoignage de ce français, qui racontait ses rencontres avec le peuple Américain après avoir parcouru le pays en stop. Il racontait avoir créé un podcast, Pèlerinages Américains, et je dois bien vous avouer qu’il était passionnant alors je me suis tout de suite mise à écouter ses créations. Ce Français, il s’appelle Alexis Grardel, mais il préfère qu‘on l’appelle Alex.

Passionné d’aventure, de pop culture et d’histoires, il s’est mis en tête de raconter l’Amérique en la sillonnant armé de son micro pour aller à la rencontre de ses habitants aux 4 coins du pays dans des lieux symboliquement connus, respectés, et importants : la tombe de Jack Kerouac, le temple de l’église de Scientologie, ou encore Strawberry Fields à Central Park, Alex ne lésine pas sur les kilomètres qu’il parcourt en stop. Alors bien entendu, j’ai eu envie qu’il nous raconte son voyage au micro de French Expat.

Cet épisode a été enregistré il y a quelques années déjà : si vous souhaitez des nouvelles fraîches, retrouvez le bonus enregistré il y a quelques jours. Peut-être aurez-vous envie de répondre à l’appel que lance Alex dans cet épisode ?

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

 

Le Vendée Globe à New York: bien plus qu’une course

Quand deux mythes se rencontrent : en mai 2024, le Vendée Globe visitera New York ! Les organisateurs de cette épreuve mythique ont en effet décidé de faire partir de la Grosse Pomme au printemps prochain la dernière des épreuves qualificatives, qui reliera les États-Unis à la France, quelques mois avant le grand départ de ce tour du monde à la voile et en solitaire, qui s’élancera, lui, le 10 novembre 2024 depuis Les Sables d’Olonne.

La venue des voiliers aux États-Unis aura lieu en deux étapes. Le vendredi 24 mai, la Liberty Race permettra à l’ensemble des bateaux présents de naviguer autour de la Statue de la Liberté et au pied de la skyline de Manhattan pour une sortie « exhibition ». Les images feront certainement le tour du monde, comme en 2016 lors de leur précédente et seule venue. « Naviguer dans la baie de Manhattan est quelque chose d’unique, se souvient Laura Le Goff, la directrice de la course, présente sur un bateau en 2016. Voir tous ces buildings depuis l’eau, autour de nous : c’est encore aujourd’hui un de mes meilleurs souvenirs. C’est complètement à part, des images incroyables. »

Les bateaux IMOCA devant la statue de la liberté : un souvenir autant pour les spectateurs que pour les skippeurs. ©Th.Martinez/Sea&Co/OSM.

Le mercredi 29 mai, place à la compétition : la « New York – Vendée Les Sables d’Olonne » s’élancera au large des côtes américaines, pour un peu moins de dix jours de traversée de l’Atlantique et pour tenter de décrocher les derniers billets qualificatifs pour le Vendée Globe. Entre-temps, les curieux ou les passionnés de voile auront pu admirer les bateaux dans trois marinas de la ville (North Cove, One15 et Moonbeam), ainsi qu’à Newport (Rhode Island).

Populariser la voile aux États-Unis

« Nous voulons donner une nouvelle impulsion à ces courses au large sans assistance, explique Alain Leboeuf, Président du Vendée Globe et du Département de Vendée. On veut que notre venue à New York soit une grande fête. La voile n’est peut-être pas le sport le plus répandu aux États-Unis, mais on veut leur donner l’occasion de rêver avec nous. »

Sportivement, la venue des voiliers dans ces eaux réputées difficiles aura valeur de test autant que d’ultime préparation. « Les départs ne sont pas évidents depuis les côtes américaines, concède Laura Le Goff. Pour le départ, nous avons tracé une ligne à 100 miles au large, au point de rencontre entre New York et Newport où seront accostés nos bateaux. Dans ces eaux, il y a beaucoup de courant et de nombreux cétacés. La biodiversité marine y est très préservée. »

Les organisateurs ont travaillé en amont avec des cartes et des universitaires. « Nous surveillerons de très près le mouvement des cétacés, car on ne veut aucun risque ni pour les animaux marins ni pour nos skippeurs », précise Alain Leboeuf.

Des ponts entre la Vendée et New York

Une fois les navigateurs partis, la Vendée restera toutefois encore un peu présente à New York : un des buts des organisateurs est de créer des ponts entre le département français et la mégalopole américaine. « Nous voulons établir des vraies relations, notamment économiques, avec les États-Unis, reconnaît Alain Leboeuf. La Vendée est une terre reconnue et un territoire dynamique. Nous disposons d’un tissu important de chefs d’entreprise et d’entrepreneurs. Nous voulons leur donner la possibilité de profiter de la visibilité d’une course comme le Vendée Globe pour enclencher quelque chose sur le territoire américain. »

Pour Laura Le Goff, la directrice du Vendée Globe, naviguer dans la baie de Manhattan est «unique». © Jean-Louis Carli/Alea

Des échanges ont déjà été noués avec la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de Vendée, ainsi qu’avec le Consulat général de France à New York. Le Vendée Globe compte profiter de la force d’une marque connue à l’international. Ou quand le sport contribue à l’économie.