La prochaine soirée organisée par L’Afterworks se passe sur le meilleur toit de New-York: le 230. Véritable Jardin en hauteur, venez admirer la vue, déguster un verre de champagne et vous amuser avec vue sur l’Empire.
Mercredi 26 mai de 7pm à 1am
Au 230: 230 5th Avenue, New York, NY
Plus d’infos: http://www.lafterworks.com/
Nancy Danino au Met Room
Entre New York, Tel Aviv et Paris, cette chanteuse à la voix sensuelle possède un parcours très éclectique. A son palmarès on trouve des musiques de films, des compositions jazzy ou encore des succès de la pop scandinave. Après des collaborations avec Snooze et le DJ français SHAZZ, elle prépare son premier album solo. Née en Israël, elle grandit en France, puis s’installe à New York récemment, où elle sera en concert, le 24 mai au Metropolitan Room.
Prix : $10 + deux consommations.
Metropolitan Room, 34 W 22nd St (between Fifth and Sixth Aves)
Plus d’infos ICI
Shopping de Saint-Tropez
C’est la boutique des fashionistas! Nellie Partow fait craquer toutes les stars américaines. Aujourd’hui elle affiche ses soldes: moins 50 et 80%. La robe Ladonna est à 299$, la blouse Julia est à 150$. De plus les anciennes collections de Nicholas K, Candace Ang sont à moins 80%. Tout le week-end. 2 Great Jones St.
Vêtements et accessoires d’Orla Kiely, Erickson Beamon, Kova & Te et bien plus à moins 90% au Showroom Seven. Plus aucune excuse pour ne pas craquer sur un sac en cuir à 104$, un collier tigre à 372$ au lieu de 930$. Tout le week-end. 263 Eleventh Av.
Pour se chausser sans culpabiliser la boutique Melissa Shoes vous a selectionné les meilleures modèles d’été des marques Vivienne Westwood, Karim Rashid, Alexandre Herchcovitch, et beaucoup d’autre entre moins 50 et 70%. Tout le week-end. 520 W. 27th St.
Des chaussures, encore des chaussures… La marque Moreschi offre moins 50% sur toute sa collection. Les Teatro sont 322$ au lieu de 654$, Les Stradas passent de 545$ à 272$. Pour aller avec vos nouvelles chaussures, craquez aussi pour les ceintures à 125$. Jusqu’au 30 mai. 515 Madison Ave.
Pour shopper en famille Steven Alan est la boutique. Jules et votre bout de chou craqueront pour des vêtements Sophomore, Steven Alan, Gryson… entre 30% et 75%! tout le week-end. 87 Franklin St.
L’été arrive petit à petit et pour remplir votre armoire de vêtements, la boutique Miguelina présente ses soldes privées de printemps! Avec des hauts entre 25$ et 125$ et des robes de 105$ à 125$ tout est là pour combler votre envie de shopper. Tout le week-end. 20 W. 36th St.
Pour fournir sa garde robe Carlos Campos affiche ses soldes d’été! robes, hauts, vestes, costumes tout à petit prix… Tout le week-end. 248 W. 35th St.
Rebecca Minkoff, la marque fait craquer les actrices de la série Gossip Girl solde! Les sacs à 595$ passe à 350$, les sacs à clous sont à 415$. Tout le week-end. 155 Fifth Ave.
Parce qu’il suffit d’un sac ou d’un accessoire pour avoir la tenue parfaite la boutique Be&D vous en propose à prix réduit! Ses sacs et ses accessoires sont entre moins 30 et 75%. Tout le week-end. 32 W. 36th St.
Pour se couvrir de bijoux la boutique Noir solde. Moins 80% sur les bagues, les colliers et les bracelets… A glisser discrètement à l’oreille de Jules. Tout le week-end. 350 W. 38th St.
Katonah, NY : la campagne chic, très chic …
La journée avait pourtant bien mal commencé. Il me fallait récupérer une voiture de location près de Battery Park, à Manhattan. Station de métro fermée, puis voiture réservée chez Hertz indisponible, puis GPS en panne… Changement de voiture, nouvelles formalités administratives, nombreux soupirs de l’agent de comptoir et bien quarante minutes avant de quitter le garage. Après avoir rectifié une erreur du GPS qui m’envoyait tout droit dans le New Jersey alors que je devais partir vers le nord, me voilà enfin sur la bonne route. No stress attitude. Beau soleil, 22 degrés Celsius, pas d’embouteillage pour quitter Manhattan, en clair, les choses s’arrangent et c’est tant mieux.
Trois quart d’heure plus tard, avant même l’entrée de la ville, on est un peu surpris de trouver là les bâtiments du Katonah Museum of art. On peut y passer un moment car c’est assez improbable de trouver un musée dans une petite ville de campagne comme celle-ci. Sans posséder une collection exceptionnelle, des expositions temporaires y sont régulièrement organisées et une sculpture contemporaine intéressante et imposante est visible dans les jardins.
Deux kilomètres plus loin, garez votre voiture devant l’ancienne gare de Katovah, transformée en restaurant italien et en boutique de vins et alcools (pour les amateurs de rosé, on y trouve l’excellent Domaines Ott, un côte de Provence remarquable).
Katonah, c’est la ville à la campagne.
Le plan du walking tour est disponible dans des distributeurs de rues et une fois déplié, il est très agréable et facile de découvrir la cinquantaine de villas et bâtiments des 19e et 20 e siècles, tous très bien entretenus.
L’histoire de Katonah est singulière. En 1893, afin de laisser la place à un nouveau réservoir d’eau, les habitants durent déplacer le village et le reconstruire un peu plus loin selon les plans conçus par deux architectes. Le «nouveau Katonah» devint réalité en avril 1897 selon un plan encore en vigueur.
Selon votre rythme, il pourra alors être l’heure de déjeuner. En terrasse ou à l’intérieur, quelques restaurants, le long de Main Street, proposent une nourriture très correcte (voir plus loin « où se restaurer »).
Je vous propose de partager l’après-midi de cette journée à la campagne en deux temps. Tout d’abord une balade en voiture sur de charmantes petites routes ombragées et bordées par des propriétés splendides, en tout cas pour celles que l’on devine. Ça ressemble à un Beverley Hills sans les palmiers. On ne croise quasiment que des voitures de luxe !
Sur l’une de ces petites routes, Girdle Ridge Road, à droite , entre les arbres, un simple portail et un panneau « Caramoor Center for Music and the Arts. Vous entrez en voiture, roulez trois cents mètres dans le bois et découvrez une imposante villa Méditerranéenne.
C’est ici que se déroule, chaque été, un festival de musique en plein air fortement réputé.
C’est également là que vous pourrez passer des heures dans un parc splendide et romantique avant ou après avoir visité la villa, ancienne propriété achetée au début du XXe siècle, par le couple Rosen, passionné de voyages et de musique. L’intérieur est décoré d’objets ramenés, en particulier de voyages en Europe.
Si un beau soleil est au rendez-vous, vous passerez à Caramoor un très bon moment, en pleine nature, à écouter les oiseaux et à contempler fleurs et plantes.
Restez-y le plus tard possible. La fin de journée y est si douce. Il sera toujours temps de reprendre la route pour la grande ville.
Comment y aller ?
En voiture : Interstate 684 ou Saw Mill River Parkway jusqu’à la sortie 6 Katonah/Cross River puis route 35 et enfin 22 jusqu’au centre de Katonah.
45-50 minutes de trajet.
En train : Katonah est desservie par la Harlem line de la Metro north railroad, mais une voiture est hautement recommandée pour pouvoir rayonner autour de Katonah.
Pour se restaurer ?
Bonne table et accueil sympa au Willy Nick’s sur Katonah Avenue. Burgers, fish & chips, œufs Bénédicte et tous les vins servis au verre. Les desserts sont plus faibles.
Le festival de musique ?
Du 26 juin au 11 août. Programme on line sur le www.caramoor.org
Un dernier conseil ?
Dans la région, vous trouverez de nombreux antiquaires que ce soit à Bedford Village ou à Pound Ridge mais attention, ils sont nombreux à ne pas ouvrir toute l’après midi du dimanche.
L’enfer du Nord au Maysles
Réalisé par le danois Jørgen Leth, ce documentaire est considéré comme l’un des meilleurs films jamais fait sur le cyclisme. Tourné avec 20 caméras et un hélicoptère, ce documentaire suit les cyclistes et tous les acteurs de la course du départ jusqu’à l’arrivée au Vélodrome de Roubaix.
Le mercredi 26 mai à 7 :30pm, Maysles, 343 Lenox Ave
Plus d’infos ICI
Les roses blanches de Claude Lévêque à la galerie James Fuentes
Figure majeure de l’art contemporain français et international, Claude Lévêque a notamment représenté la France lors 53ème Biennale de Venise en 2009. Les installations de l’exposition « les roses blanches » sont à la James Fuentes Gallery jusqu’au 30 mai.
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La Master Chorale de New York rend hommage à Maurice Duruflé
La Master Chorale de la ville de New York termine sa quatrième saison avec un concert des musiques du compositeur français Maurice Duruflé. Ils interprèteront Requiem, Quatre Molets sur des thèmes grégoriens et Mess cum jubilo à l’église St Paul the Apostle le samedi 22 mai à 8:00pm
Plus d’infos ICI
À bout de souffle, Jean-Luc Godard
Emblème de la Nouvelle Vague, le film de Godard est remasterisé pour la première fois pour le public américain (sous-titres anglais révisés et perfectionnés). À voir ou à revoir!
Quand: À partir du 28 Mai 2010
Où: Laemmle’s Royal Theatre (West L.A), The Playhouse 7 à Pasadena et The Town Center à Encino.
Tarif: De $8 à $11
Plus d’infos, Réservations tickets:
http://www.laemmle.com/
Hollywood Bowl Summer Concerts 2010
Le Hollywood Bowl, cet amphithéâtre mythique, reste l’emblème de la scène musicale Hollywoodienne. Si vous n’y avez jamais posé les pieds, vous l’avez sûrement déjà aperçu dans de nombreux films. Cet amphithéâtre naturel (anciennement connu sous le nom de Daisy Dell) propose des spectacles en plein air sur les hauteurs d’Hollywood depuis 1922. De jour, la vue imprenable sur les collines d’Hollywood (et le panneau Hollywood en arrière-plan!) laisse rêveur. L’acoustique exceptionnelle lui permet d’accueillir l’Orchestre philharmonique de Los Angeles et les plus grandes stars internationales. Il donne son nom au Hollywood Bowl Orchestra, qui voit le jour en 1991.
Le 18 Juin prochain, le Hollywood Bowl Summer Concerts 2010 démarre en fanfare avec feux d’artifice et grand concert dédié à Donna Summer, The Carpenters et Jean-Yves Thibaudet.
Une belle soirée d’ouverture qui annonce une série de concerts exaltants pour tout l’été 2010 (liste de tous les concerts et billetterie sur http://www.hollywoodbowl.com/tickets/calendar-fullseason-onsale.html)
Quand: Du 18 Juin au 30 Septembre 2010 (Soirée d’ouverture à 20h30)
Où: Hollywood Bowl, 2301 North Highland Avenue, Los Angeles, CA 90068-2742
Tarif: À partir de $10 ($17 pour la soirée d’ouverture)
Plus d’infos: http://www.hollywoodbowl.com/
Art, musique et architecture ce week end à Venice!
Le Venice Art Walk & Auctions, organisé par et pour la Venice Family Clinic, est un événement caritatif dédié à l’art. Une fois par an, les artistes de Venice ouvrent leurs portes au public pour une grande manifestation culturelle. Une belle balade à pied ou en bus sous le soleil de Los Angeles, en plein coeur de Venice. Une gigantesque exposition de peintures, sculptures, graphismes, céramiques, bandes dessinées, meubles, architecture, groupes de musique live, vente de T. shirts, stands de cuisine et plus encore! Vous aurez également l’occasion de rencontrer les artistes français de Venice, comme Jean-Batiste sur Cabrillo Ave avec «The Mask of Venice» (sculptures figuratives en bronze sur bois recyclé), ou le travail très conceptuel de Marianne Magne sur California Ave.
Réservation conseillée à l’école élémentaire Westminster, Abbot Kinney Blvd., Venice 90291.
Quand: Dimanche 23 Mai à partir de 10h30
Où: 604 Rose Ave, Venice, CA 90291
Tarif: $50, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans
Plus d’infos: http://www.venicefamilyclinic.org, (310) 392-9255
Site Internet Jean Batiste: www.jeanbatiste.com
Site Internet Marianne Magne: http://www.mariannemagne.com/
Créatrice d’espèces, Marianne Magne invente le codex du futur
533 California Avenue. A quelques mètres d’Abbott Kinney, le parcours du Venice Art Walk conduit au studio de Marianne Magne. Là, Beast sera sans doute alangui dans un coin de l’atelier. Un moelleux chat noir et blanc qui, avec ses pattes à sept griffes a dû bien inspirer une partie de l’œuvre de sa maîtresse. Car l’hôte de cet atelier est une observatrice du vivant en mutation. Sur les murs, ses dessins au graphite et au pastel représentent des êtres, formes dotées de pattes et tournées sur elles-mêmes, membres tendus par une danse mystérieuse. Ce sont les « Polydactyles».
En face, répondent de grands cibachromes de visages, de simples photos à l’origine, ensuite brûlées, peintes et collées, qui constituent la série des «Palimpsestes». Ces figures distordues et agrandies – pour la plupart des autoportraits, ont une peau rendue quasi translucide. «Les corps sont la base de mon travail, une matière première que je manipule pour que ressortent la chair, l’intérieur du corps, c’est ce dont nous sommes constitués qui m’intéresse » commente Marianne, qui se souvient de sa grand-mère dans le Massif Central, qu’elle regardait tuer et dépecer des lapins sans ciller. «On a perdu ces gestes aujourd’hui, je suis incapable de faire ça».
Artiste de l’ « organique », cette française de 43 ans propose aussi des projections de ses animations vidéo, les « Mutations Digitals », où d’autres matières – cellules, molécules, « microcosmes in motion »… – flottent sur écran au rythme de leurs mutations. Ces séries de films envoûtants que Marianne installe dans une boîte à miroirs, ou projette sur un mur ou un sol, diffusent une atmosphère planante. « Cellular Streams », visible sur son website, fut même projeté sur un pont des canaux à Venice, à l’occasion du bicentenaire du quartier en 2005.
Autres matières majeures dans l’univers de Marianne : les os, les bois flottés, les pierres, colonne vertébrale et dentitions de pélicans ou crânes de vache… Des trésors collectés sur les côtes occupent en effet plusieurs étagères dans le petit loft où vit et travaille l’artiste, jouxtant des céramiques qu’elle a sculptées et qui imitent des becs d’oiseau ou des poings humains, les « Bones ».
Cette parisienne d’origine qui ne se « souvient pas avoir regardé la nature de façon consciente dans sa jeunesse » a éprouvé une vraie « révélation » dans le désert australien. «En regardant une formation rocheuse, j’ai tout d’un coup compris la connexion entre la nature et mon travail, ça m’a poussé à aller vers l’abstraction» explique-t-elle. Avide lectrice de science-fiction, Marianne découvre aussi avec le biologiste Richard Dawkins une lecture de l’univers concrète et qui la bouleverse. «Son explication du darwinisme est si limpide, ça m’a confortée dans mes créations d’espèces, mes bêtes mutantes».
Des créatures que l’artiste étiquette à la manière d’une biologiste ou d’une archéologue : « zoophyton fallopea ou obambulara tubulariae » lit-on ainsi en légende d’une image. Marianne règne sur tout un bestiaire imaginaire, dans lequel tout visiteur est bienvenu, à la condition de ne pas détrôner le chat Beast de son fauteuil préféré.
http://www.mariannemagne.com/
(les videos s’affichent mieux sur le navigateur Explorer)
Lire ici l’article sur le Venice Art Walk
(Photo d’illustration: Coagula.com)