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Looking for Eric à partir du 14 Mai à Los Angeles

Ne manquez pas ce superbe film de Ken Loach avec Eric Cantona. Tour à tour drôle et tragique, plein de rebondissements, le film raconte en deux mots l’histoire de Steve Evets, postier mélancolique à Manchester, qui traverse une mauvaise passe et trouve aide et réconfort auprès de son idole, le plus grand joueur de Manchester United, Eric Cantona.
Quand: À partir du 14 Mai 2010
Plus d’infos: http://www.fandango.com/lookingforeric_125055/movieoverview

L’Amant de Marguerite Duras à l’Alliance Française de Pasadena

Marguerite Duras obtint le prix Goncourt pour son roman autobiographique L’Amant, paru en 1984. Également repris au cinema par Jean-Jacques Annaud en 1992, le film se fait sans elle, tandis que se sentant dépossédée de son histoire, Marguerite Duras s’empresse de la réécrire et publie L’amant de la Chine du Nord, juste avant la sortie du film.
Quand: Le 18 Mai à 13h00
Où: Alliance Française de Pasadena, 34 East Union St. (Kendall Alley) 626-683-3774


Tarif: Gratuit

Plus d’infos: [email protected]
http://afdepasadena.org/

Gravures anciennes de Charles Le Brun au Getty Center

L’exposition explore la forme, le contenu et la fonction des gravures anciennes dans la fin du 17ème siècle; nous éclairant tant sur le contexte de leur production, entre 1660 et 1690, que sur les relations que Charles Le Brun entretenait avec ses artisans, et de leurs débats autour des concepts, symboles et allégories qui représentaient Louis XIV à cette époque.
Vous pourrez également avoir le plaisir de profiter du superbe cadre que nous offre le Getty Center, et ne manquez pas la vue imprenable sur Los Angeles!
Quand: Du 18 Mai au 17 Octobre 2010 (fermé le lundi)
Où: Getty Center, Sepulveda Blvd, Los Angeles
Tarif: Gratuit / Parking: 15$
Plus d’infos: http://www.getty.edu/

L’Epine dans le coeur de Michel Gondry au Laemmle Theatres

Le long métrage, tourné comme un documentaire, dresse avec simplicité un portrait familial de Michel Gondry, et en particulier de sa tante Suzette, institutrice dans les Cévennes. Petit à petit, Michel découvre une toute autre réalité emplie de nouvelles histoires familiales qu’il ignorait, et se sert de la camera pour l’explorer de manière sobre et pleine d’émotions.
Vous aurez l’occasion de poser toutes vos questions et de rencontrer le réalisateur michel Gondry les 14 et 15 Mai après les séances de 19h40.
Quand: À partir du 14 Mai 2010
Où: Laemmle Sunset 5 in West Hollywood, CA (8000 Sunset Blvd, West Hollywood, 90046. Numéro de téléphone: 310 478 3836)
Tarif: Entre 8 et 11 $
Plus d’infos: http://www.laemmle.com/index.php

«Le père de mes enfants» au Menlitz Movies

Ce drame français, réalisé par Mia Hansen-Love a obtenu le prix spécial «Un certain regard» du festival de Cannes 2009. Il conte la vie d’un homme, qui a tout pour être heureux et qui va finalement se perdre dans une fuite vers la réussite qui le mènera à l’échec. Courez-y si vous ne l’avez pas déjà vu!
Quand: Le 20 Mai 2010 à 19h30
Où: The James Bridges Theater, Melnitz Hall, UCLA (1409 Menlitz)
Tarif: Gratuit pour le personnel et les étudiants de UCLA ainsi que leurs invités. Tickets disponibles à la billeterie une heure avant le début du film.

Sting et les plus grands tubes de Police au Hollywood Bowl le 15 Juin

Classique direz-vous ? Certainement, ajoutez-y un doigt de rock et une bonne cuillerée de jazz et revisitez les plus grands tubes de Sting & The Police.
L’auteur-interprète anglais s’illustre une nouvelle fois dans le répertoire classique, depuis la sortie de son album Songs From the Labyrinth en 2006, et ses représentations successives avec le Chicago Symphony Orchestra et le Philadelphia Orchestra.
Énorme prestation en vue, surtout depuis la magnifique salle à ciel ouvert du Hollywood Bowl. À ne manquer sous aucun prétexte!
Quand: Le 15 Juin 2010 à 20h00
Où: Hollywood Bowl (2301 N. Highland Ave, Los Angeles CA 90078)
Tarif: À partir de $49
Plus d’infos: http://www.hollywoodbowl.com/
Tickets: http://www.concertticketcenter.com/

Les Mercredis au Chocolat chez Michel Cluizel

En collaboration avec l’agence d’événementiel “Migration of Senses”, le chocolatier Michel Cluizel lance un nouvel événement, tous les mercredis, afin de discuter de différents thèmes autour d’un verre de vin et d’un délicieux chocolat.
Le premier rendez vous aura lieu le mercredi 12 mai à partir de 6pm, jusqu’à 8pm à la boutique Michel Cluizel, 584 5th Ave.
Prix: $20 par personne.

Quatre chefs français pour Obama

A 50 000 dollars la place, le parti démocrate se devait de sortir l’artillerie lourde en salle comme en cuisine. Pas moins de quatre chefs français ont été mobilisés pour régaler Barack Obama et ses convives lors d’un fundraiser organisé, jeudi soir au Saint-Régis à New York, par le Democratic Congressional Campaign Committee, la machine de guerre électorale des parlementaires démocrates. Jacques Pépin, Alain Sailhac, Jacques Torres et André Soltner, tous professeurs au French Culinary Institute à New York, seront aux fourneaux pendant la soirée, à laquelle assistera également Nancy Pelosi, speaker de la Chambre des représentants.
Nos chefs sont habitués à cuisiner pour les grands de ce monde. Avant de s’installer aux Etats-Unis, Jacques Pépin était le cuisiner personnel du général de Gaulle. « Chef Alain », lui, a été adoubé par la critique pour son travail dans les cuisines du Cygne et du Cirque à New York, et a été nommé cuisinier de l’année 1997 par l’association des Maîtres Cuisiniers de France, qui regroupe 250 cuistots français dans le monde. L’alsacien André Soltner a, pour sa part, obtenu quelques 25 récompenses, dont le titre de Meilleur ouvrier de France (MOF), point commun qu’il partage avec Jacques Torres. Le pâtissier a été le plus jeune lauréat de ce prix prestigieux.
Si le menu de jeudi soir n’a pas été dévoilé, notre dream team hexagonale ne devrait avoir aucun mal à combler Barack Obama, grand admirateur de cuisine française. Pour son premier repas en amoureux après son investiture, rappelons que le couple présidentiel (accompagné de 40 agents de sécurité) s’était rendu à Citronelle, un restaurant gastronomique tricolore de Washington. Le couple avait commandé deux martinis, un napoléon «à la niçoise» avec du thon et un steak-frites au beurre clarifié avant de finir avec un millefeuille de crème brûlée et une crème glacée au caramel.

Paul LeClerc à la Maison Française de Columbia

Un peu plus de 40 après y avoir obtenu son doctorat en littérature française, Paul LeClerc retourne à Columbia. «Je suis très honoré et très flatté, d’avoir été élu à ce poste. Une grande partie de ma carrière et de mon identité professionnelle est basée sur mon expérience en tant qu’étudiant dans le Département de français de Columbia, c’est pour cela que cette chance de travailler au nom de la Maison Française et du Département de français est vraiment passionnant. ” déclare le principal intéressé dans un communiqué.
Fondée en 1913, la Maison Française de l’Université Columbia a pour mission de promouvoir l’intérêt culturel français et francophone et de favoriser les échanges avec les américains. Le Conseil consultatif fournit un leadership et une orientation à la Maison Française, et organise également la collecte de fonds nécessaires afin de fournir un programme toujours plus riches aux passionnés et amateurs de culture française. Paul LeClerc prend la tête d’un conseil  revitalisé par l’ajout de neuf nouveaux membres au cours des six derniers mois. Trois d’entre eux représentent des sociétés commanditaires de longue date de la Maison Française: Christine Ourmières, directeur général d’Air France / KLM-Unis; Thierry Simon, chef de la direction-Amériques de Crédit Agricole CIB, et Pierre-Jean de Filippis, directeur de l’exploitation des financements structurés de BNP Paribas. Parmis les autres membres on retrouve notamment Philippe Lalliot, Consul Général de France à New York et Renaud Dutreil, président de LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton Inc, et ancien ministre français.
Paul LeClerc, qui avait par ailleurs annoncé son départ de la NYPL en juin 2011,  se joindra à Shanny Peer, Directrice de la Maison Française depuis Septembre dernier, afin de donner une orientation nouvelle pour la Maison Française à l’approche de son centième anniversaire en 2013.

Concert pour la paix mondiale

L’évènement sera un véritable moment de diplomatie, les ambassadeurs du monde entier ont participé à l’organisation de ce concert. “Harmony for Peace: Concert pour la paix mondiale”mettra en avant des artistes de renommés mondiale venant de Chine, Russie, Royaume- Uni, USA, France et du Japon, seul pays à voir connu une attaque nucléaire. Sous les auspices du Consulat général du Japon et la Mission permanente du Japon auprès de l’ONU le claveciniste japonaise Mitsui Yasuko, le pianiste russe Serguei Markarov, le baryton américain Philip Zawisza, l’acteur anglais Christopher Ravenscrof, le mezzo-soprano Mari Kobayashi, le flûtiste Mihvi Kim, le soprano chinois Zhao Yunhong et la chorale St. Aidan Chœur du Long Island ajouteront leur voix à cette appel pour la paix.
Avec l’aide du Consulat français et de la Maire de Paris, et afin de revendiquer leur attachement à la cause de la paix, le compositeur et chef d’orchestre français Hacène Larbi dirigera le violoniste Alexis Girard, le pianiste Frédéric Lagarde, le percussionniste Christophe Bredeloup et le compositeur du musique électronique Gilbert Nouno.
Les fond récoltés durant l’évènement seront reversés au  Conseil International pour Hiroshima soins de santé. De plus, chaque artiste recevra 1.000 grues en origami (papier plié), symbole de paix mondiale, fabriqués par des écoliers de cinq villes japonaises et en tant que messagers de la paix, à leur retour , les artistes présenteront les grues dans une école de leur pays respectifs, sélectionnée auparavant par Harmony for Peace.
Dimanche 16 mai à 2:00pm
Adresse:  Au Carnegie Hall, Septième Avenue entre 56th Street et 57th Street

French Culture Nights

Depuis l’an dernier, French Culture Nights vous propose chaque mois une soirée riche et variée, en présentant le travail d’artistes francophones. Ce moi ci, la soirée baptisée « Quartier Latin», vous apporte la douceur parisienne.
La chanteuse, auteur et compositeur de jazz Jessica MedinaMalika interprétera son dernier album acclamé par la critique, le peintre Ritchard Rodriguez pésentera en exclusivité ses oeuvr tout au long de la soirée et les sculptures et plus tard dans la soirée DJ peter Shalvoy chauffera l’ambiance avec ses platines.
Mercredi 19 mai de 6.30pm à 1.00am
Adresse: Empire Hotel Rooftop Lounge – 44th West 63rd Street.
Prix à l’entrée: 10$ , gratuit en cas d’inscription sur www.frenchculturenights.com
Plus d’infos: http://www.frenchculturenights.com/

Jon Lajoie, l’absurdité décompléxée

Dans son appartement d’Hollywood, Jonathan Lajoie décroche dans un placard son accoutrement de loser sexiste. Chemise hawaïenne, short vert, lunettes de soleil et casquette bon marché. Hors de question de le porter dans la rue, on lui sauterait dessus illico, prévient-il. Et pour cause, le clip de rap qu’il a publié sur Internet vêtu ainsi, «Show Me Your Genitals» (« Montre-moi tes organes génitaux »), a été vu plus de 27 millions de fois ! Forcément, les réactions sont loin d’être unanimes. Pour certains, il va trop loin. Mais, se défend-il, un groupe féministe lui a envoyé des félicitations pour avoir tourné en dérision le hip-hop machiste.
Pour les fans, la force humoristique de ces 2 minutes 51 d’obscénités réside dans le contraste entre les paroles et le look pathétique du personnage (sa tenue, certes, mais son pas de danse et sa voiture feraient aussi assurément pleurer Snoop Dogg).
Quoi qu’on en pense, forcer le trait, c’est ce qui a fait émerger ce Québecois de Montreal sur la toile. Optant pour un anglais cru exempt de toute censure, même s’il a passé une partie de son enfance dans une école francophone, Jon a touché un public large, y compris en Europe où on le presse de venir. « J’ai vraiment envie de le faire, dit-il. Il faudrait que je transforme un peu mon show».
Basculant dans l’absurdité à tendance scatologique, son style est inclassable, comme l’était celui des Monty Python. C’est d’ailleurs l’une de ses références. «J’aime ironiser sur la culture populaire américaine et me moquer de ceux qui se prennent au sérieux», explique-t-il. « Pythonesques » et nonchalamment rebelles, ses sketchs et parodies musicales s’appuient sur un franc parler décomplexé.
Né le 21 aout 1980 dans une famille « très religieuse protestante », de père francophone et mère anglophone, Jonathan cause des organes sexuels sans ciller. Pas la peine d’y chercher un refoulé lié à une fréquentation excessive de l’Eglise étant gosse (ou faut-il?). C’est la tendance actuelle. Ceux qui ont grandi avec les sketchs des Nuls devraient apprécier cette manie de prendre le contre-pied du brouhaha mainstream en en détournant les recettes. La fausse pub fait ainsi toujours effet, tout comme cette chanson où, un tee-shirt « Radio friendly artist » sur le dos, il raille le concept commercial des majors avec ses riffs pseudo rock et ses voix guimauves. Pour son prochain coup, « Pop Song », il prépare un clip «qui montre cinq stéréotypes de chanteurs de pop, à la Justin Timberlake».
A Montréal ou à Los Angeles, où il vit desormais, Jon écrit ses chansons chez lui avec sa guitare. II lui suffit de trouver une idée choquante telle les dérives du site Chatroulette pour laisser son imagination deborder. Qui est-il, alors, au fond ? Peut-être pas cet obsédé qu’il endosse sans réserve. Son personnage le plus « autobiographique », confie-t-il, est son «mec de tous les jours», celui qui rappe son quotidien de classe moyenne dans « Everyday normal guy ». Celui qui «fait de chouettes avions en papier». Son premier tube, vu plus de 15 millions de fois sur Youtube.
Hollywood, succombant aux sirènes d’une telle audience, le fait venir. «Au départ, je voulais tuer tout le monde ici», se souvient-il. Ce brun desinvolte accepte finalement «le rôle parfait» à ses yeux, où il peut exploiter son humour sans limites: celui d’un type décalé dans The League, une série de la Fox qui reprendra à l’automne aux Etats-Unis. Actuellement, il passe des castings. Et pour arrondir les fins de mois, il trimballe sa six-cordes acoustique et ses déguisements dans des salles de « stand-up » remplies aux Etats-Unis et au Canada.
L’année où il a emmenagé à L.A, en 2008, le magazine Variety l’a désigné comme l’un des dix meilleurs humoristes à surveiller. Malgre tout, on dirait qu’en dehors de la scène, en chemise à carreaux, jean et baskets, tout cela lui est tombé dessus par hasard. «Si on m’avait dit il y a deux ans où je serai aujourd’hui, j’aurais rigolé». Quand il s’est acheté sa camera à 300 dollars un an avant, c’était simplement pour combler l’ennui. Mais il ne partait pas de zéro, avec ses trois ans de théâtre, quelques années dans un soap opera canadien et quatre ans comme guitariste-chanteur dans un groupe.
Seul risque, en cette période faste : Jon va-t-il devenir aussi mainstream que ceux dont il se joue ? Il a déjà refusé de signer chez une maison de disque pour sortir son premier album, disponible sur iTunes. Et n’a de toute facon pas intérêt à rentrer dans le rang car, si ce n’est ses parents (qui le préfèreraient dans un Disney), c’est toute sa base qu’il décevrait.
Prochain spectacle le 14 mai a Cleveland. Site : www.jonlajoie.com.