Si le film “Gainsbourg…Je t’aime moi non plus” sorti le 20 janvier en France, n’a pas encore trouvé de distributeur aux Etats-Unis, le récent prix du meilleur acteur du festival de Tribeca décerné à Eric Elmosnino pourrait changer la donne.
Quant à “L’Arnacoeur”, une comédie de Pascal Chaumeil avec Romain Duris et Vanessa Paradis sur un briseur de couple professionnel, il a été très bien reçu par le public du festival, un bon baromètre avant sa sortie prochaine dans les salles aux Etats-Unis.
UniFrance, l’organisme de promotion du cinéma français à l’étranger espère continuer sur sa lancée et organiser un “French weekend”, une séléction de films français dans le cadre du festival l’an prochain, explique Florence Charmasson, chargée de mission à UniFrance. French Morning a rencontré Eric Elmosnino et l’actrice Julie Ferrier qui est aussi à l’affiche de Micmacs à tire-larigot de Jean-Pierre Jeunet, présenté hier à Columbia University.
Combien de temps a duré le tournage de Gainsbourg?
Eric Elmosnino : Trois mois et demi.
Vous en êtes sorti indemne ?
Oui, sauf que je me suis remis à fumer.
Quels sont vos prochains films?
Je vais tourner avec Julie Delpy en France. Le film Skylab raconte ses vacances quand elle était môme. Je vais jouer le rôle du père de Julie. Elle va jouer sa mère. C’est une famille déjantée. C’est elle qui réalise le film qui est très drôle. Le “skylab” va nous tomber sur la tête…
Vous aimeriez tourner aux Etats-Unis?
Si David Cronenberg ou James Grey veulent travailler avec moi, je veux bien. Je pense qu’avec mon anglais ça va être un peu compliqué mais j’apprends phonétiquement. Cela me plairait beaucoup de passer du temps ici. Ce n’est pas la même énergie.
Comment était-ce de tourner avec Romain Duris et Vanessa Paradis?
Julie Ferrier : J’ai beaucoup appris. Romain Duris a une très grande maîtrise. C’est un grand artiste. Vanessa est comme Romain. Elle met un petit peu de distance au début, mais c’est de la protection. Elle est adorable. Elle m’a offert ma première robe Chanel. Je l’ai portée à la projection à Prague.
Quelle a été la réaction du public du festival de Tribeca à L’Arnacoeur ?
Les gens semblaient très contents. C’est intéressant. Quand nous présentions le film en France, il n’y avait pas de question. Ici, les gens posent quarante questions et pas toujours les plus évidentes !
Quelle est la différence entre le métier d’acteur en France et aux Etats-Unis?
On a un statut plus confortable en France, du fait du statut d’intermittant du spectacle. Il y a cette blague sur les Etats-Unis : “Ma fille est actrice. Ah oui ? La mienne aussi ! Dans quel restaurant travaille la vôtre?”
Que pensez-vous de New York?
J’adore. Je me suis baladée à Central Park. J’ai l’impression que tout le monde s’assume ici. Nous étions à une soirée pour le fesival. Les hôtesses d’accueil dansaient, je me suis mise à danser aussi. Personne ne m’a regardée bizarrement.
Conversation avec Eric Elmosnino et Julie Ferrier
Comment se constituer un patrimoine?
Compte tenu d’un contexte ou les taux d’emprunt sont historiquement bas, la meilleure façon de se constituer un patrimoine actuellement, est d’utiliser le crédit. En effet, sur certains types d’immobilier, on peut réussir à trouver des rendements qui sont supérieurs aux taux des crédits proposés actuellement.
Immobilier à crédit : un véritable plan retraite
400 euros de cotisation pour 2000 euros de revenus dans 20 ans !
Un exemple : acquisition de 300 000 euros de parts de SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), produit d’épargne et complément de retraite à crédit sur 20 ans :
• Aucun apport personnel.
• Effort d’épargne moyen mensuel pendant la durée du crédit : environ 400 euros/mois (loyer – crédit – impôts fonciers).
• Rente en fin de crédit : plus de 2000 euros/mois (selon l’évolution des loyers, liée à l’inflation)
• Capital immobilier revalorisé
Pourquoi investir en SCPI?
Diversifier son patrimoine et accéder au marché immobilier quelles que soient ses ressources
Face aux autres produits de placement, l’immobilier garde, à juste titre, une place importante dans le patrimoine des Français. A ce sujet, les SCPI permettent de diversifier ses placements vers le marché de l’immobilier, et notamment le marché de l’immobilier d’entreprise, généralement peu accessible mais rémunérateur. Le prix unitaire d’acquisition des parts de SCPI ou des actions d’OPCI varie de quelques centaines à quelques milliers d’euros. Il est donc aisé de déterminer son investissement en fonction de ses ressources disponibles.
Obtenir des revenus réguliers et bénéficier du potentiel des plus-values
Grâce à une gestion rigoureuse et dynamique des immeubles et des actifs mobiliers confiés à des professionnels des marchés immobiliers et financiers, les SCPI offrent aux associés des revenus distribués périodiquement.
Constituer et transmettre son patrimoine
L’achat à crédit de parts de SCPI peut s’avérer une bonne solution pour se constituer un patrimoine. En fonction des taux d’intérêts pratiqués, les rendements offerts peuvent couvrir les coûts liés au crédit. De plus, les intérêts peuvent être déduits des revenus fonciers. La SCPI sont des produits immobiliers divisibles en parts ce qui facilite la transmission et donc la répartition entre les héritiers.
Mutualiser ses risques
Comme tout marché, l’immobilier est soumis à des variations cycliques. En constituant son patrimoine sur plusieurs années, en investissant dans des SCPI avec des orientations (immobilier d’entreprise versus immobilier murs de magasins) et des répartitions géographiques différentes, en sélectionnant un placement dont le cycle est peu corrélé à celui des marchés financiers, les associés et actionnaires diversifient leur portefeuille. De plus, ils bénéficient de la perspective de revenus, distribués régulièrement.
Pour plus d’informations sur les solutions d’épargne retraite vous pouvez contacter :
Eric THOBY 917-684-3599 [email protected]
Jérôme KHASKI 516-477-0373 [email protected]
Sophie Théallet de la "party"
L’évenement avait beau marquer l’ouverture de la nouvelle exposition sur le thème “Femmes américaines : fabriquer une identité nationale”, la créatrice française a été sollicitée. GAP sponsor de la soirée a fait appel à Sophie Théallet ainsi qu’Alexander Wang, Rodarte et Thakoon pour créer huit tenues de soirée. Entre les paillettes et les robes à froufrous, la Française s’est distinguée en habillant deux stars hollywoodiennes Jessica Alba et Vera Farmiga de manière sobre et naturelle. Jessica Alba portait une robe drapée de soie, naturelle et un peu rétro tandis que Vera Farmiga portait la robe, chic et romantique de la créatrice.
Ces deux robes seront mises aux enchères du 4 au 31 mai sur le site gap.com,les bénéfices des ventes iront au profit du Costume Institute.
Foire d'art à "prix abordables"
Comme son nom l’indique, “The Affordable Art Fair” est le lieu où même ceux avec des budgets modestes peuvent trouver une pièce de collection. Pour être sûr que cette foire soit véritablement à prix « raisonnables », la règle est la même pour tous les exposants : au moins 75% des œuvres disponibles doivent être inférieures à $5000 avec un plafond de $ 10 000. Pour le moment, une seule galerie française est annoncée : ENVIE D’ART. La galerie parisienne exposera notamment quelques œuvres du peintre Edouard Buzon avec qui elle travaille depuis 2005.
Au programme aussi, des activités pour les enfants, des démonstrations de sculpture, et une discussion avec le cinéaste Jim Venturi à propos de son documentaire sur les architectes Robert Venturi et Denise Scott Brown, précise Judith Pineiro récemment nommée à la tête de la foire dans un communiqué.
Pour être les premiers à découvrir les œuvres en vente lors de la foire, AAF ouvrira mercredi soir, 5 mai, avec une soirée spéciale lors de laquelle les amateurs d’art pourront également rencontrer les exposants. Le lendemain, Brooklyn sera à l’honneur lors d’une soirée organisée afin de célébrer la catégorie « I ♥ Brooklyn » de la foire. Six galeries venant du borough new yorkais ont été choisis dans le but de faire découvrir les petites merveilles de Brooklyn sans avoir à traverser le pont. Pour les habitants de Brooklyn, les tickets seront à prix réduits (Plus d’infos ICI).
Du jeudi 6 au dimanche 9 mai, à partir de midi, 7 West 34th Street.
Prix: $20, $15 pour les étudiants, et pour la fête des mères, l’entrée est gratuite pour les mamans accompagnées d’un enfant de moins de 12 ans.
Polanski parle, la burqa tombe, et Phoenix s'envole
Roman Polanski sort du silence pour la première fois depuis son arrestation en Septembre 2009, par l’intermédiaire d’une lettre publiée sur le site de Bernard-Henri Levy, laregledujeu.org. La lettre n’a bien entendu pas échappé à la presse américaine. Celui-ci a choisi de s’adresser « directement au public, sans intermédiaires », pour demander clémence et retourner vivre paisiblement dans son « pays natal », la France, rapporte Le Los Angeles Times. Le quotidien ajoute : « Il suffit d’écrire le nom “Roman Polanski” pour susciter des réactions de passion défensive ou de colère violente. Ainsi, nous pouvons seulement imaginer comment les lecteurs se sentiront à entendre les mots du réalisateur lui-même. » Le quotidien rappelle aussi que « L‘affaire Polanski, c’est plus qu’un cinéaste et son combat, juste ou non, contre le système judiciaire américain. Elle touche à plusieurs dossiers chauds: la protection des enfants, le traitement des personnalités d’Hollywood et l’ensemble des différentes normes qui leur sont appliquées. » De plus, cette lettre du réalisateur ne devrait avoir aucun effet, selon le quotidien, ni sur l’opinion public, ni sur la justice américaine.
L’interdiction du port du voile intégral en France continue de faire parler la presse américaine. Cette semaine c’est le Huffington Post et le Seattle Times qui s’y mettent. Le premier propose un récapitulatif de la situation, et interroge Mohammed-Ali Bouharb : « le premier aumônier musulman de la gendarmerie nationale pour l’armée française est d’avis que le débat sur la burqa arrive à un moment très intéressant dans le calendrier électoral de la France » rapporte le quotidien. « Bouharb estime que l’interdiction de la burqa – que ce soit partiellement ou totalement – conduirait à la discorde culturelle en France ». Pour le Seattle Post, le gouvernement français est clairement allé trop loin avec cette proposition de loi. « Cette interdiction envoie un message très différent d’un point de vue international, celui de la montée de l’islamophobie en France » selon le quotidien. « Non seulement cette interdiction est inutile, en raison du nombre restreint de femmes musulmanes portant le voile intégral et le fait qu’elle est susceptible d’être contestée par les tribunaux français, mais elle porte également atteinte aux droits individuels. »
Plus rien ne va à « Popland » en ce moment selon le journaliste Chris Richard pour le Washington Post : « Le plus grand groupe de Rock de la terre est français ». Il s’agit bien entendu d’une ouverture ironique pour cet article consacré à Phoenix, en tournée en ce moment aux Etats-Unis. Le groupe parisien et son leader, Thomas March, ont donné « le meilleur concert que Washington devrait voir cette année » selon le quotidien. La consécration est venue aux Etats-Unis assez tardivement avec Wolfgang Amadeus Phoenix, « des airs qu’il est presque impossible de ne pas aimer », une apparition remarquée au Saturday Night Live et au festival de Coachella, ainsi qu’un Grammy Awards. Leur album précédent, « It’s never been like that », avait été assez mal reçu par les critiques américaines, allant jusqu’à parler d’ « imitation gauloise des Strokes ». Le versaillais Thomas Mars, chanteur du groupe, a aussi tapé dans l’œil du journaliste : « un chanteur rare et merveilleux – poli sans être obséquieux, modeste, sans avoir l’air à l’écart ».
Défilé collection Amanda de Montal
La française Amanda de Montal présente sa nouvelle collection Printemps/ Eté 2010 Couleurs du Brésil. Assistez à ce défilé haut en couleurs et en séduction avec les irrésistibles bikinis et robes. Et si vous craquez pour un ensemble, vous pouvez directement l’essayer et l’acheter.
Le Mercredi 5 mai à 7.00pm
Adresse: Alliance Française- Skyroom- 22 East 60th Street.
RSVP: [email protected]
Daniel consacré
Daniel Boulud a le mojo. Après avoir décroché sa troisième étoile au Guide Michelin 2010, il a remporté le prix du Meilleur restaurant. C’est son compère alsacien Jean-Georges Vongerichten qui a lui remis la médaille hier soir sur la scène du Avery Fisher Hall au Lincoln Center où se déroulait la cérémonie.
C’est la première fois que son restaurant “Daniel” à New York était nominé dans cette catégorie, qui récompense le meilleur restaurant de plus de 10 ans. (Daniel Boulud a ouvert son restaurant il y a 16 ans mais a déménagé à son emplacement actuel à New York il y a cinq ans). Les nominés de cette catégorie étaient Babbo de Mario Batali à New York, Boulevard à San Francisco, Highlands Bar & Grill à Birmingham en Alabama et Spiaggia à Chicago. Daniel Boulud a gagné son premier “James Beard Awards” en 1992, lorsqu’il était au restaurant Le Cirque.
Parmi les autres victoires françaises aux Oscars de la restauration, celle du restaurant Jean Georges qui a remporté le prix du Meilleur service pour le vin, et celle de Claude Le Tohic du restaurant Joël Robuchon au MGM Grand Hotel & Casino, Las Vegas est le Meilleur chef pour la région Sud-Ouest.
Le suisse Daniel Humm à Eleven Madison Park remporte le prix de Meilleur chef de New York. Timothy Hollingsworth de French Laundry, le restaurant de Thomas Keller en Californie et candidat américain au Bocuse d’or 2009 est élu jeune chef prometteur de moins de 30 ans. Keith McNally, le plus britannique des propriétaires de bistros français (Pastis et Balthazar à New York), est élu Meilleur restaurateur.
Pierre et Charlotte Calmels du restaurant Bibou à Philadelphie, nominés dans la catégorie Meilleur nouveau restaurant ont perdu face au restaurant italien Marea sur Central Park South. Dans leur restaurant de 30 places assises sans license d’alcool, les Calmels servent une cuisine très française comme les tripes, cuisses de grenouille ou encore le pied de cochon. Un ancien de Daniel et du Bec-Fin à Philadelphie, Pierre se réjouit d’avoir été finaliste aux James Beard. Bon perdant, le couple a profité de son séjour à New York pour déjeuner à Marea (et ils ont adoré).
Carlos Ghosn au FIAF
Dans le cadre du festival World Nomads, Carlos Ghosn né au Brésil de parents libanais expliquera comment sa carrière a été faconnée par son multiculturalisme.
Lundi 24 Mai à 7pm
Le Skyroom
$30 membres, $40 pour les non-membres
Wajdi Mouawad et Jane Birkin au FIAF
Wajdi Mouawad et Jane Birkin feront une lecture de The Sentinel—un texte que l’auteur a écrit spécialement pour elle.
Au Florence Gould Hall.
Vendredi 21 Mai, 7pm
Entrée gratuite.
Réservez vos billets à l’avance au 646-388-6683 et [email protected].
Dernières chances pour le PEN World Voices Festival
Samedi 1 mai à 12.30pm Atiq Rahimi au Scandinavia House, 58 Park Avenue, gratuit.
Pourquoi les romanciers ont si souvent été inspirés par la guerre ? Atiq Rahimi participera à cette conférence intitulée « La Guerre et le Roman. »
Samedi 1 mai à 1pm Jean-Philippe Toussaint au Poisson Rouge, 158 Bleecker Street, 10$.
La Nouvelle fiction européenne est le thème de ce débat avec la présence de Naja Marie Aidt, Aleksandar Hemon, Valter Hugo Mãe, Colum McCann, et Jean-Philippe Tousaint.
Samedi 1 mai à 5.30pm Jean-Philippe Toussaint, à la Scandinavia House, 58 Park Avenue, gratuit
Jean-Philippe Toussaint parlera avec deux autres romanciers Quim Monzó et Peter Schneider de l’essai : sa forme, son histoire, ses contraintes, ses défis…
Dimanche 2 mai à 4pm Atiq Rahimi et Lila Azam Zanganeh au FIAF, Tinker Auditorium, 55 East 59th Street, gratuit
D’origine iranienne, Lila Azam Zanganeh, normalienne s’est installée aux Etats-Unis depuis 1998 pour y enseigner la littérature, le cinéma, et les langues romanes à l’Université Harvard. Elle publiera un récit sur Vladimir Nabokov en 2011. Le FIAF organise une conversation entre ces deux auteurs francophones sur le thème l’immigration, l’Iran, l’exil, le cinéma…
Dimanche 2 mai à 5pm, Alexandre Najjar, au Skyroom, 22 East 60th Street, gratuit
Rencontrez Alexandre Najjar au FIAF. D’origine libanaise, il est le directeur de la revue française L’Orient littéraire, publiée à Beyrouth. Il a écrit huit romans, dont deux ont été traduits en anglais: Le silence de mon père et L’école de la guerre. Il est le lauréat du Prix Méditerranée et le Grand Pirx de la Francophonie décerné par l’Académie française.
PROGRAMME COMPLET : LIRE ICI
Bassam Saba en concert au FIAF
Bassam Saba est né et a grandi au Liban, débarque à Paris à 15 ans où il est invité à jouer à la Fête de l’Humanité. Il étudie ensuite au conservatoire puis déménage à Moscou à l’époque de Brejnev et vit désormais Long Island. « Ma musique est le résultat de cet amalgamme culturel », explique-t-il à French Morning.
Le festival World Nomads, lire ICI
Samedi 1 Mai, 8pm. FIAF, Florence Gould Hall : $20 membres ; $25 non-membres
Balade à Central Park avec Jean Dujardin
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=Lw9uunXEoo4]