François Mittérand, Robert Badinter, Nathalie Sarraute ou encore Jacques Chirac font partie de la longue liste d’intervenants à la Maison Française de la NYU. Fondée en 1957, la Maison Française de la NYU propose régulièrement des débats, conférences, projections ou encore expositions autour de la culture française et francophone.
Au programme de la soirée du 20 Mai destinée à récolter des fonds : un documentaire produit par Bernard-Henri Lévy et Jack Lang sur L’année dernière à Marienbad d’Alain Resnais. Le documentaire reprend des images inédites de l’actrice Françoise Spira lors du tournage en 1961. Il sera présenté par le cinéaste allemand Volker Schlöndorff, oscarisé en 1980 pour Le Tambour, qui est également la voix-off du documentaire.La soirée se poursuivra par une récéption au Studio de la créatrice de mode belgo-américaine Diane Von Furstenberg.
NYU Cantor Film Center, 36 East 8th Street, à 6:30 p.m.
Diane von Furstenberg Studio, 440 West 14th Street, à partir de 8:15 p.m.
Places: $250, réservations au 212.998.8750, ou par e-mail, [email protected]
Gala de la Maison Française de la NYU
Ricard et le NY Pétanque Club à Prospect Park
Ricard et le New-York Pétanque Club vous propose pour la première fois cette année un grand tournoi de pétanque, tout pour retrouver la Provence le temps d’une journée. Les équipes seront composées de 3 personnes. Vous pouvez créer votre propre équipe avec vos amis ou venir seul sur place.
2 Mai
Adresse: 1054 Caton Ave Brooklyn, NY 11218, US
Inscription: 9am.
Prix: 10$
Plus d’Infos: http://www.newyorkpetanque.com/NewYorkPetanque/NYPC/NYPC.html
"Le Combat dans l'île" au Film Forum
Le duo interprète un couple en cavale, après avoir commis un attentat contre un député.
Plus d’infos ICI
"L'Apple Store des cosmétiques" arrive de Suisse
Alain Obadia voit grand. Le fondateur de la marque de beauté In & Out vient d’ouvrir une boutique de 60m2 sur la 78ème rue et Madison Avenue. Ce n’est qu’un début. Il compte ensuite ouvrir des boutiques dans les grandes villes américaines (Miami, Los Angeles, et Chicago), entend bien être présent dans 200 points de vente aux Etats-Unis et réaliser un chiffre d’affaires d’environ cinq millions de dollars pour la première année d’activités.
Son ambition repose sur une profonde conviction : celle que son concept est particulièrement bien adapté à la clientèle américaine. La marque consiste en cinq traitements (minceur, acné, anti-âge, blancheur, sensible) qui combinent chacun compléments alimentaires (In), cosmétiques (Out) et des huiles essentielles. “Ceux sont des traitements holistiques. On éduque la cliente sur le fait qu’on a des resultats si on modifie le style de vie», explique le Français. Une telle approche n’existe pas outre-Atlantique, selon lui. Dans la boutique au design futurisque blanc (l’Apple store des cosmétiques, dixit le magazine Time Out), un écran tactile vous permet d’avoir un diagnostique de la peau et nutritionnel (et vous sort votre “régime de peau” approprié) et une esthéticienne est à l’oeuvre pour vous faire un mini-soin du visage. Les prix sont aussi digne d’Apple ($60, le masque du visage et $65 les compléments alimentaires qui revitalisent la peau).
La société basée en Suisse, Innovative Biotechnologies Laboratories, vend pour l’instant les produits dans les Emirats. Il ouvrira une boutique à Moscou en Septembre et envisage un développement en Asie. Les produits seront adaptés aux marchés différents : par exemple les texture des crèmes est plus légère aux Etats-Unis que dans les Emirats et en Europe, explique-t-il.
Les Etats-Unis sont aussi “le plus grand marché mondial pour la beauté” et un marché plus facile à pénétrer que l’Europe “si l’on n’est pas Chanel, L’Oréal ou Estée Lauder”. “Nous avons vendu plus de 2000 de produits le premier jour d’ouverture de la boutique”, se réjouit-il.
Après HEC Montréal option finance, Alain Obadia a travaillé tour à tour dans l’informatique, le vin, la nutrition et les cosmétiques. Julia Petrini dirige la filiale américaine. Lui continuera à venir prêcher la beauté de l’intérieur aux Américaines, au rythme d’une semaine par mois. Car s’il aurait aimé venir s’installer à New York, son épouse n’aurait pas pu le suivre du fait de sa profession. Elle est… chirurgien esthétique. “Elle intervient en bout de course. Quand on a tout essayé, on fait intervenir le bistouri”.
Ouvert de 10h à 18h (lundi, mercredi, Vendredi, Samedi). Jeudi 10h-19h. 1007 Madison Avenue. 212-288-4521
inout-labs.com
La fine fleur de la scène littéraire à Venice
“La littérature française est très absente en Californie, excepté dans les cercles universitaires”, souligne Olivier Barrot, l’un des commissaires de la manifestation. Le présentateur de l’émission “Un livre un jour” sur France 3 avait déjà réussi une expérience similaire en 2009 avec le Festival of New French Writing à New York, “un très grand succès”, s’exclame-t-il.
L’idée est de présenter cinq auteurs français et cinq auteurs américains à travers la lecture publique de leurs oeuvres. La particularité du festival est de faire sortir les livres de la sphère académique où ils sont trop souvent confinés. “Les lectures auront lieu dans des cafés, des galleries d’art, des endroits festifs car nous voulons rendre les livres accessibles au plus grand nombre”, précise Yann Perreau du Consulat français de Los Angeles.
Au programme côté français : Philippe Djian, notamment auteur de 37°2 le matin, adapté au cinéma par Jean-Jacques Beineix, Alain Mabanckou, écrivain congolais prix Renaudot 2006, il a récemment publié Black Bazar et enseigne la littérature francophone à UCLA. On peut également citer une récente découverte de la littérature française : Véronique Ovaldé “qui nous emmène dans un univers féérique”, selon Olivier Barrot.
Le festival débute samedi 15 mai à 11h dans le quartier d’Abbot Kinney à Venice et s’articule autour de trois thèmes : “l’essai littéraire vs. le cinéma et la télévision”, “écrire sur la ville et ses marges”, “l’écriture : une quête identitaire”.
11am – 12:30pm
Philippe Djian / Steve Erickson / Norman Klein
“The novel Vs. cinema and television”
Consortium Gallery – 1100 Abbot Kinney Blvd., Venice, CA
2:30pm – 4:00pm
James Frey / Richard Lange / Jean Rolin
“Writing on the city, writing on the margins”
G2 Gallery – 1503 Abbot Kinney Blvd., Venice, CA
4:30pm – 6:00pm
Alain Mabanckou / Véronique Ovaldé / Boualem Sansal / Danzy Senna
“Writing: a quest for identity?”
Electric Lodge – 1416 Electric Ave., Venice, CA
6:00pm Cocktail @ Electric Lodge
Pour les enfants :
10:30am – 1:00pm
Workshops for kids
Ecole Claire Fontaine – 226 Westminster Ave., Venice, CA
1:30pm – 6:00pm
Arnaud Ozharun décoiffe Silverlake
Un jardin vertical inspiré par le travail de Patrick Blanc (créateur -entre autres- du mur végétal du Musée Quai Branly à Paris) et la cascade naturelle annoncent la philosophie « eco-friendly » du lieu. Le décor est planté. C’est ici qu’Arnaud Ozharun a installé son nouveau concept dédié au bien-être. Avec ses 600 mètres carrés, et ses 4 mètres cinquante de plafond, Arnaud surnomme son loft « l’Eglise ». Il s’agit en réalité d’un ancien cinéma, datant de 1929. Dans cet espace baigné de lumière, aux poutres apparentes et murs en briques, il propose l’alliage entre un salon de coiffure, un « spa », une galerie d’art et une salle d’événements. Tour d’horizon rapide de la carte des services : cheveux, esthétique, massages, numérologie, conseil, hypnose, vies passées, reiki, yoga…
Arnaud Ozharun, Français d’origine arménienne, né à Istanbul, est un amoureux de la nature. Tout petit déjà, Arnaud se passionnait pour l’art de la coiffure. A 11 ans, en Turquie, il quitte l’école pour apprendre le métier et embarque à l’âge de 14 sur un bateau de croisière de luxe pour apprendre sur le tas. La mode pour lui est à Paris, il débarque dans la ville lumière à 16 ans. Il y ouvrira successivement deux salons après avoir fait ses armes chez L’Oréal. Son deuxième salon Headscape dans le Marais annonçait les prémices de son concept à Los Angeles. C’était déjà un espace coiffure galerie dans la rue Vieille du Temple du 4e.
C’est une amie française qui lui fait alors découvrir ce quartier de Silverlake. Il y débarque en 2008 et se lance dans un projet ambitieux dans la Cité des Anges. Il ouvre un espace dédié au bien-être, à la coiffure, aux soins esthétiques et à l’art. Ici tout bouge, tout est amovible. Les meubles sont sur roulettes. “J’ai conçu, dessiné et fait construire les meubles de manière à les déplacer au gré des envies, des besoins.”
La particularité d’Arnaud est aussi de couper le cheveu à sec, avant shampooing. Après cela, une des coiffeuses poursuivra par le massage du cuir chevelu. La touche finale ?“Quelques coups de brosse, un peu d‘air chaud du sèche-cheveux, quelques mouvements des doigts un peu à gauche, un peu à droite…” Les cheveux prennent vie, à l’instar des végétaux du jardin vertical.
Sophie Radermecker
www.naturalmindbeauty.com 3607 W Sunset Blvd Los Angeles CA 90 026 323 666 6641
La mission accomplie de Pascaline Derrick
Elle connaît l’endroit comme sa poche. Pascaline vient se balader dans les collines d’Hollywood depuis qu’elle a 3 ans. A son tour, la militante franco-américaine apprécie souvent d’emmener ses enfants prendre l’air au-dessus de la ville. La promenade à travers les rues sinueuses de Beachwood Canyon respire aujourd’hui la bonne humeur : depuis quelques heures, Pascaline sait que ses semaines de mobilisation ont compté. L’association qui l’emploie – Trust for Public Land – a réussi à réunir les 12 millions de dollars pour que la ville puisse racheter le terrain qui surplombe les lettres Hollywood et les protéger des promoteurs immobiliers. « Tous les donateurs ont voulu que le panneau reste immaculé. Il est le symbole de Los Angeles, des studios, du rêve de tous les artistes à travers le monde. Quand vous évoquez le signe Hollywood, l’imagination galope et tout devient possible », s’enthousiasme-t-elle.
L’ascension prend fin dans un cul de sac sur Mullholand Drive – l’adresse secrète pour s’approcher le plus près possible des gigantesques lettres. Une fois un petit portail franchi et les barrières bravées, la vue est saisissante. On suit Pascaline à l’aise en talons sur les sentiers. « D’ici on voit très bien Downtown et jusqu’à l’océan. On peut monter encore un peu mais impossible de s’approcher tout près des lettres qui sont gardées. Une sirène retentirait et de la peinture serait projetée automatiquement ». Ces neuf lettres de 14 mètres de haut font figure de monument historique et sont protégées en tant que telles depuis que la ville de Los Angeles s’occupe de leur entretien.
Installée en 1923 pour promouvoir un projet immobilier, Hollywoodland n’est alors qu’une enseigne visible de très loin. Dix ans plus tard une actrice se suicide du haut de la lettre H. « C’est le début de la fin, raconte Pascaline. Laissée à l’abandon, l’enseigne s’écroule en partie. Elle est restaurée en 1978 ».
Ironie du sort, cette publicité devenue monument historique fut menacée par l’immobilier. Le projet de bâtir cinq villas sur le même flan de colline datait de 2002 – date de la vente des terrains qui appartenaient à Howard Hughes – et aurait irrémédiablement gâché une vue historiquement vierge de toute urbanisation. Au pied des lettres, comme dans de nombreux canyons de Los Angeles, on trouve une nature sauvage, encore préservée.
« C’est aussi ça que nous souhaitons préserver, la nature alentour. Et il faut bien que les Etats-Unis se construisent une histoire et qu’on ne devienne pas un supermarché géant ». Gràce à l’opération de sauvetage du panneau, 56 hectares d’espace public ont été gagnés sur l’espace privé. Ce qui est rare à Los Angeles.
Un « Huis clos » à l’Américaine
Contrairement aux personnages de la pièce de J.P Sartre, les cinq personnages de Raised in captivity n’y sont pas encore mais c’est tout comme. Chacun d’eux se retrouve en pleine crise, et exacerbé par la crise existentielle des autres. Le tout sur un mode de comédie de boulevard, mais grinçante.
Explications : Bernadette (Catherine Amadeo) et Sébastian (John Manzelli) se retrouvent au cimetière pour enterrer leur mère. Ils sont jumeaux , ne se sont pas vu depuis des années. Elle est avec son mari Kip (Clint Hooper), dentiste de son état, Sébastian lui, n’a plus personne dans sa vie « …même pas lui-même ». Il entretien une relation épistolaire avec un condamné a mort (Lorenzo Gutierrez) et veut arrêter de voir sa psychiatre (Barbara Sloan). Cette dernière s’accroche à lui, elle l’aime et n’a plus de patient tellement elle est mauvaise. Le dentiste veut devenir peintre, Bernadette veut devenir alcoolique en plus d’être hystérique. Le condamné a mort est en pleine rédemption.
La mise en scène est fluide malgré les multiples lieux de l’action et les acteurs remarquables de justesse et d’humour. Vous allez rire, vous allez vous poser des questions. Comme les personnages, vous êtes certainement le résultat de votre environnement familial, comme eux vous avez été ou vous serez à un carrefour. Sauf que votre mère, elle, n’est pas morte à la suite d’un accident provoqué par la pomme de douche….On ne s’ennuie pas une seconde pendant 2 heures avec 10 minutes d’entracte.
Jusqu’au 16 Mai
New Theatre, 4120 Laguna Street
Coral Gables, Florida 33146
Tel 305 443-5909,
box office www.new-theatre.org
JBR 24.4.2010
U2 en concert au Sun Life Stadium
Sunday Bloody Sunday, One, With Or Without You, I still haven’t found what I’m looking for, Beautiful Day. Au cours de son concert, le groupe interprétera ses plus grands succès.
Composé de Bono, David Evans, Adam Clayton et Larry Mullen Junior, U2 a vendu plus de 170 millions d’album à travers le monde. Ils ont remporté 22 Grammy Awards et sont classés dans les 100 artistes de tout les temps par le magazine Rolling Stone. Le leader du groupe a été en lice 2 fois pour le Prix Nobel de la paix en 2003 et 2005.
Le 9 Juillet
Au Sun Life Stadium
Cours de crêpes au Café Paris in Town
Le cours de crêpes, et la dégustation qui suivera, se tiendront au Café Paris in Town.
Prix: $28 par personne.
Le dimanche 16 mai à partir de 4pm.
Réservations: [email protected]
Café Paris In Town: 11460 U.S. 1, North Palm Beach, FL 33408
Pour Corsair, la sortie de crise passe par Miami
L’Amérique continentale n’est pas le terrain de jeu privilégié de Corsair, qui se concentre d’ordinaire sur les Départements d’Outre Mer français (Antilles, Réunion…). Mais après Montreal depuis 4 ans, la compagnie s’apprête à lancer le 11 juin un Orly-Miami. “Une question d’opportunités”, explique Olivier Besnard, le directeur commercial de Corsair, de passage cette semaine à Miami pour préparer le lancement. “Il y a 500 000 passagers sur la ligne, et puis surtout, il y a beaucoup moins de concurrence que sur d’autres destinations comme New York”. Secouée par la crise, aggravée dans son cas par les troubles en Martinique l’hiver dernier, Corsair perd de l’argent depuis 3 ans. Le vol de Miami est un des éléments d’une stratégie visant à sortir de la crise.
Corsair met en place deux vols par semaine (départ de Miami vers 22h30 les lundi et vendredi; départ d’Orly à 16h les mêmes jours) jusqu’à fin septembre. “Mais ce n’est pas vol saisonnier, nous voulons mettre en place ce vol de manière permanente.” Des contraintes liées à la mintenance obligatoire de l’appareil, qui doit être immobilisé deux mois entre septembre et novembre obligent donc la compagnie à suspendre la desserte pendant cette période mais, assure Olivier Besnard, “dès décembre le vol Miami-Paris va rouvrir. Nous sommes là pour durer!”
L’avion, un Boeing 747, emportera 580 passagers (dont 22 en classe “Grand Large”, avec siège business “ancienne génération”). Une densité de sièges qui, explique le directeur commercial “nous permet d’offrir des prix inférieurs à la concurrence”. Le prix d’appel est fixé à $843. La majorité des places de juin sont à ce tarif, les prix grimpant en juillet et août aux alentours de 1300 à 1400 dollars. “Mais dans tous les cas, nous nous situons entre 2 et 300 dollars en-dessous des prix des autres vols” assure Olivier Besnard. Une rapide vérification sur Expedia montre que la différence de prix est même supérieure avec les deux autres compagnies assurant des vols directs, American Airlines et Air France. Un départ le 25 juin pour retour le 23 juillet par exemple s’affiche ainsi à 1059 dollars contre $1479 sur American et $1800 sur Air France.
La clientèle visée est majoritairement française, mais Corsair espère vendre 25 % de ses places en Floride et aux Etats-Unis, notamment aux Français vivant ici. “Ils sont 40000 en Floride, une communauté qui se développe, note Olivier Besnard et une des raisons pour laquelle nous avons décidé d’ouvrir cette ligne”.
CAB en concert à Studio City
Le bassiste français Bunny Brunel a déja joué avec de nombreuses pointures telles Chick Corea, Herbie Hancock ou encore Wyne Shorter. En compagnie du batteur Virgil Donati, d’Otmaro Ruiz, et du guitariste Tony MacAlpine, il fera rêver le public présent pour ces deux dates. Le répertoire de CAB est d’une grande originalité : maniant les rouages du Jazz Fusion avec brio, mouvement musical né à la fin des années 60 aux Etats-Unis. Leur album CAB 2 a été nominé aux Grammy awards en 2002.
Quand ? Samedi 1er et Dimanche 2 Mai à 20h, puis à 22h
Où ? Vitello’s
4349 Tujunga Avenue
Studio City, CA 91604-2752
Tarif : $25, avec un minimum de commande Food/Drink à $13
Pour plus d’informations : www.vitellosrestaurant.com
Pour réserver : 818-769-0905