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Bassam Saba en concert au FIAF

Bassam Saba est né et a grandi au Liban, débarque à Paris à 15 ans où il est invité à jouer à la Fête de l’Humanité. Il étudie ensuite au conservatoire puis déménage à Moscou à l’époque de Brejnev et vit désormais Long Island. « Ma musique est le résultat de cet amalgamme culturel », explique-t-il à French Morning.
Le festival World Nomads, lire ICI
Samedi 1 Mai, 8pm. FIAF, Florence Gould Hall :  $20 membres ; $25 non-membres

Balade à Central Park avec Jean Dujardin

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=Lw9uunXEoo4]

OSS 117 en nouvelle mission à New York

Comme le disait la bande annonce : « Le monde a changé…pas lui ! », pour le plus grand bonheur de ses fans. OSS 117 et son humour postcolonial politiquement incorrect pousse le bouchon encore plus loin dans cette suite très réussie de Michel Hazanavicius. Le film est un pastiche des films d’espionnage des années 1960 dont le but principal est de faire rire, et ça marche. Jean Dujardin y est pour beaucoup, son interprétation d’un bellâtre gaffeur, suffisant et chauvin est hilarante.
Aux Etats-Unis, le film a été présenté dans le cadre du Festival de Rendez Vous with French Cinema au mois de mars. Jean Dujardin et Michel Hazanavicius étaient présents lors des projections, surpris par les réactions plutôt positives du public américain. Il faut dire que le pari est osé, car s’il y a bien une chose qui se traduit difficilement, c’est l’humour. En particulier quand celui-ci repose sur des références à l’Histoire de France, un personnage américain très caricatural ou une ribambelle de jeux de mots. Le public américain pourra tout de même apprécier l’esthétique kitch du film, le comique de situation et la performance de Jean Dujardin, son rire gras et ses poses exagérées.
On parle déjà d’un troisième opus d’OSS 117, en attendant Jean Dujardin et Michel Hazanavicius feront à nouveau équipe pour Beauty Spot, un film muet en noir et blanc qui devrait être tourné aux Etats-Unis.
Dans les salles dès le vendredi 7 mai au Cinema Village, 22 East 12th Street

Le trio de Passe Montagne en concert à Williamsburg

Samuel Cochetel, Gilles Montaufray et Julien Fernandez sont les trois membres de ce groupe de rock déglingué. Après le succès de Long Play, leur premier album sorti en 2006, ils reviennent avec Oh My Satan qu’ils présenteront sur la scène du Zebulon à Williamsburg le dimanche 2 mai avec également le groupe The Conformist.
Le 2 mai à partir de 8pm, Zebulon: 258 Wythe Ave, Williamsburg, Brooklyn

Gala de la Maison Française de la NYU

François Mittérand, Robert Badinter, Nathalie Sarraute ou encore Jacques Chirac font partie de la longue liste d’intervenants à la Maison Française de la NYU. Fondée en 1957, la Maison Française de la NYU propose régulièrement des débats, conférences, projections ou encore expositions autour de la culture française et francophone.
Au programme de la soirée du 20 Mai destinée à récolter des fonds : un documentaire produit par Bernard-Henri Lévy et Jack Lang sur L’année dernière à Marienbad d’Alain Resnais. Le documentaire reprend des images inédites de l’actrice Françoise Spira lors du tournage en 1961. Il sera présenté par le cinéaste allemand Volker Schlöndorff, oscarisé en 1980 pour Le Tambour, qui est également la voix-off du documentaire.La soirée se poursuivra par une récéption au Studio de la créatrice de mode belgo-américaine Diane Von Furstenberg.
NYU Cantor Film Center, 36 East 8th Street, à  6:30 p.m.
Diane von Furstenberg Studio, 440 West 14th Street, à partir de 8:15 p.m.
Places: $250, réservations au 212.998.8750, ou par e-mail, [email protected]

Ricard et le NY Pétanque Club à Prospect Park

Ricard et le New-York Pétanque Club vous propose pour la première fois cette année un grand tournoi de pétanque, tout pour retrouver la Provence le temps d’une journée. Les équipes seront composées de 3 personnes. Vous pouvez créer votre propre équipe avec vos amis ou venir seul sur place.
2 Mai
Adresse: 1054 Caton Ave  Brooklyn, NY 11218, US
Inscription: 9am.
Prix: 10$
Plus d’Infos: http://www.newyorkpetanque.com/NewYorkPetanque/NYPC/NYPC.html

"Le Combat dans l'île" au Film Forum

Le duo interprète un couple en cavale, après avoir commis un attentat contre un député.
Plus d’infos ICI

"L'Apple Store des cosmétiques" arrive de Suisse

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Alain Obadia voit grand. Le fondateur de la marque de beauté In & Out vient d’ouvrir une boutique de 60m2 sur  la 78ème rue et Madison Avenue. Ce n’est qu’un début. Il compte ensuite ouvrir des boutiques dans les grandes villes américaines (Miami, Los Angeles, et Chicago), entend bien être présent dans 200 points de vente aux Etats-Unis et réaliser un chiffre d’affaires d’environ cinq millions de dollars pour la première année d’activités.
Son ambition repose sur une profonde conviction : celle que son concept est particulièrement bien adapté à la clientèle américaine. La marque consiste en cinq traitements (minceur, acné, anti-âge, blancheur, sensible) qui combinent chacun compléments alimentaires (In), cosmétiques (Out) et des huiles essentielles. “Ceux sont des traitements holistiques. On éduque la cliente sur le fait qu’on a des resultats si on modifie le style de vie», explique le Français. Une telle approche n’existe pas outre-Atlantique, selon lui. Dans la boutique au design futurisque blanc (l’Apple store des cosmétiques, dixit le magazine Time Out), un écran tactile vous permet d’avoir un diagnostique de la peau et nutritionnel (et vous sort votre “régime de peau” approprié) et une esthéticienne est à l’oeuvre pour vous faire un mini-soin du visage. Les prix sont aussi digne d’Apple ($60, le masque du visage et $65 les compléments alimentaires qui revitalisent la peau).
La société basée en Suisse, Innovative Biotechnologies Laboratories, vend pour l’instant les produits dans les Emirats. Il ouvrira une boutique à Moscou en Septembre et envisage un développement en Asie. Les produits seront adaptés aux marchés différents : par exemple les texture des crèmes est plus légère aux Etats-Unis que dans les Emirats et en Europe, explique-t-il.
Les Etats-Unis sont aussi “le plus grand marché mondial pour la beauté” et un marché plus facile à pénétrer que l’Europe “si l’on n’est pas Chanel, L’Oréal ou Estée Lauder”. “Nous avons vendu plus de 2000 de produits le premier jour d’ouverture de la boutique”, se réjouit-il.
Après HEC Montréal option finance, Alain Obadia a travaillé tour à tour dans l’informatique, le vin, la nutrition et les cosmétiques. Julia Petrini dirige la filiale américaine. Lui continuera à venir prêcher la beauté de l’intérieur aux Américaines, au rythme d’une semaine par mois. Car s’il aurait aimé venir s’installer à New York, son épouse n’aurait pas pu le suivre du fait de sa profession. Elle est… chirurgien esthétique. “Elle intervient en bout de course. Quand on a tout essayé, on fait intervenir le bistouri”.

Ouvert de 10h à 18h (lundi, mercredi, Vendredi, Samedi). Jeudi 10h-19h. 1007 Madison Avenue. 212-288-4521
inout-labs.com

La fine fleur de la scène littéraire à Venice

“La littérature française est très absente en Californie, excepté dans les cercles universitaires”, souligne Olivier Barrot, l’un des commissaires de la manifestation. Le présentateur de l’émission “Un livre un jour” sur France 3 avait déjà réussi une expérience similaire en 2009 avec le Festival of New French Writing à New York, “un très grand succès”, s’exclame-t-il.
L’idée est de présenter cinq auteurs français et cinq auteurs américains à travers la lecture publique de leurs oeuvres. La particularité du festival est de faire sortir les livres de la sphère académique où ils sont trop souvent confinés. “Les lectures auront lieu dans des cafés, des galleries d’art, des endroits festifs car nous voulons rendre les livres accessibles au plus grand nombre”, précise Yann Perreau du Consulat français de Los Angeles.
Au programme côté français : Philippe Djian, notamment auteur de 37°2 le matin, adapté  au cinéma par Jean-Jacques Beineix, Alain Mabanckou, écrivain congolais prix Renaudot 2006, il a récemment publié Black Bazar et enseigne la littérature francophone à UCLA. On peut également citer une récente découverte de la littérature française : Véronique Ovaldé “qui nous emmène dans un univers féérique”, selon Olivier Barrot.
Le festival débute samedi 15 mai à 11h dans le quartier d’Abbot Kinney à Venice et s’articule autour de trois thèmes : “l’essai littéraire vs. le cinéma et la télévision”, “écrire sur la ville et ses marges”, “l’écriture : une quête identitaire”.
11am – 12:30pm
Philippe Djian / Steve Erickson / Norman Klein
“The novel Vs. cinema and television”
Consortium Gallery – 1100 Abbot Kinney Blvd., Venice, CA
2:30pm – 4:00pm
James Frey / Richard Lange / Jean Rolin
“Writing on the city, writing on the margins”
G2 Gallery – 1503 Abbot Kinney Blvd., Venice, CA
4:30pm – 6:00pm
Alain Mabanckou / Véronique Ovaldé  / Boualem Sansal / Danzy Senna
“Writing: a quest for identity?”
Electric Lodge – 1416 Electric Ave., Venice, CA
6:00pm Cocktail @ Electric Lodge
Pour les enfants :
10:30am – 1:00pm
Workshops for kids
Ecole Claire Fontaine – 226 Westminster Ave., Venice, CA
1:30pm – 6:00pm

Arnaud Ozharun décoiffe Silverlake

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Un jardin vertical inspiré par le travail de Patrick Blanc (créateur -entre autres- du mur végétal du Musée Quai Branly à Paris) et la cascade naturelle annoncent la philosophie « eco-friendly » du lieu. Le décor est planté. C’est ici qu’Arnaud Ozharun a installé son nouveau concept dédié au bien-être. Avec ses 600 mètres carrés, et ses 4 mètres cinquante de plafond, Arnaud surnomme son loft « l’Eglise ». Il s’agit en réalité d’un ancien cinéma, datant de 1929.  Dans cet espace baigné de lumière, aux poutres apparentes et murs en briques, il propose l’alliage entre un salon de coiffure, un « spa », une galerie d’art et une salle d’événements. Tour d’horizon rapide de la carte des services : cheveux, esthétique, massages, numérologie, conseil, hypnose, vies passées, reiki, yoga…
Arnaud Ozharun, Français d’origine arménienne, né à Istanbul, est un amoureux de la nature. Tout petit déjà, Arnaud se passionnait pour l’art de la coiffure. A 11 ans, en Turquie, il quitte l’école pour apprendre le métier et embarque à l’âge de 14 sur un bateau de croisière de luxe pour apprendre sur le tas. La mode pour lui est à Paris, il débarque dans la ville lumière à 16 ans. Il y ouvrira successivement deux salons après avoir fait ses armes chez L’Oréal. Son deuxième salon Headscape dans le Marais annonçait les prémices de son concept à Los Angeles. C’était déjà un espace coiffure galerie dans la rue Vieille du Temple du 4e.
C’est une amie française qui lui fait alors découvrir ce quartier de Silverlake. Il y débarque en 2008 et se lance dans un projet ambitieux dans la Cité des Anges. Il ouvre un espace dédié au bien-être, à la coiffure, aux soins esthétiques et à l’art. Ici tout bouge, tout est amovible. Les meubles sont sur roulettes. “J’ai conçu, dessiné et fait construire les meubles de manière à les déplacer au gré des envies, des besoins.”
La particularité d’Arnaud est aussi de couper le cheveu à sec, avant shampooing.  Après cela, une des  coiffeuses poursuivra par le massage du cuir chevelu. La touche finale ?“Quelques coups de brosse, un peu d‘air chaud du sèche-cheveux, quelques mouvements des doigts un peu à gauche, un peu à droite…” Les cheveux prennent vie, à l’instar des végétaux du jardin vertical.
Sophie Radermecker
www.naturalmindbeauty.com 3607 W Sunset Blvd Los Angeles CA 90 026 323 666 6641

La mission accomplie de Pascaline Derrick

Elle connaît l’endroit comme sa poche. Pascaline vient se balader dans les collines d’Hollywood depuis qu’elle a 3 ans. A son tour, la militante franco-américaine apprécie souvent d’emmener ses enfants prendre l’air au-dessus de la ville. La promenade à travers les rues sinueuses de Beachwood Canyon respire aujourd’hui la bonne humeur : depuis quelques heures, Pascaline sait que ses semaines de mobilisation ont compté. L’association qui l’emploie – Trust for Public Land – a réussi à réunir les 12 millions de dollars pour que la ville puisse racheter le terrain qui surplombe les lettres Hollywood et les protéger des promoteurs immobiliers. « Tous les donateurs ont voulu que le panneau reste immaculé. Il est le symbole de Los Angeles, des studios, du rêve de tous les artistes à travers le monde. Quand vous évoquez le signe Hollywood, l’imagination galope et tout devient possible », s’enthousiasme-t-elle.
L’ascension prend fin dans un cul de sac sur Mullholand Drive – l’adresse secrète pour s’approcher le plus près possible des gigantesques lettres. Une fois un petit portail franchi et les barrières bravées, la vue est saisissante. On suit Pascaline à l’aise en talons sur les sentiers. « D’ici on voit très bien Downtown et jusqu’à l’océan. On peut monter encore un peu mais impossible de s’approcher tout près des lettres qui sont gardées. Une sirène retentirait et de la peinture serait projetée automatiquement ». Ces neuf lettres de 14 mètres de haut font figure de monument historique et sont protégées en tant que telles depuis que la ville de Los Angeles s’occupe de leur entretien.
Installée en 1923 pour promouvoir un projet immobilier, Hollywoodland n’est alors qu’une enseigne visible de très loin. Dix ans plus tard une actrice se suicide du haut de la lettre H. « C’est le début de la fin, raconte Pascaline. Laissée à l’abandon, l’enseigne s’écroule en partie. Elle est restaurée en 1978 ».
Ironie du sort, cette publicité devenue monument historique fut menacée par l’immobilier. Le projet de bâtir cinq villas sur le même flan de colline datait de 2002 – date de la vente des terrains qui appartenaient à Howard Hughes – et aurait irrémédiablement gâché une vue historiquement vierge de toute urbanisation. Au pied des lettres, comme dans de nombreux canyons de Los Angeles, on trouve une nature sauvage, encore préservée.
« C’est aussi ça que nous souhaitons préserver, la nature alentour. Et il faut bien que les Etats-Unis se construisent une histoire et qu’on ne devienne pas un supermarché géant ». Gràce à l’opération de sauvetage du panneau, 56 hectares d’espace public ont été gagnés sur l’espace privé. Ce qui est rare à Los Angeles.

Un « Huis clos » à l’Américaine

Contrairement aux personnages de la pièce de J.P Sartre, les cinq personnages de Raised in captivity n’y sont pas encore mais c’est tout comme. Chacun d’eux se retrouve en pleine crise, et exacerbé par la crise existentielle des autres. Le tout sur un mode de comédie de boulevard, mais grinçante.
Explications : Bernadette (Catherine Amadeo) et Sébastian (John Manzelli) se retrouvent au cimetière pour enterrer leur mère. Ils sont jumeaux , ne se sont pas vu depuis des années. Elle est avec son mari Kip (Clint Hooper), dentiste de son état, Sébastian lui, n’a plus personne dans sa vie « …même pas lui-même ». Il entretien une relation épistolaire avec un condamné a mort (Lorenzo Gutierrez) et veut arrêter de voir sa psychiatre (Barbara Sloan). Cette dernière s’accroche à lui, elle l’aime et n’a plus de patient tellement elle est mauvaise. Le dentiste veut devenir peintre, Bernadette veut devenir alcoolique en plus d’être hystérique. Le condamné a mort est en pleine rédemption.
La mise en scène est fluide malgré les multiples lieux de l’action et les acteurs remarquables de justesse et d’humour. Vous allez rire, vous allez vous poser des questions. Comme les personnages, vous êtes certainement le résultat de votre environnement familial, comme eux vous avez été ou vous serez à un carrefour. Sauf que votre mère, elle,  n’est pas morte à la suite d’un accident provoqué par la pomme de douche….On ne s’ennuie pas une seconde pendant 2 heures avec 10 minutes d’entracte.
Jusqu’au 16 Mai
New Theatre,  4120 Laguna Street
Coral Gables, Florida 33146
Tel 305 443-5909,
box office    www.new-theatre.org
JBR  24.4.2010