Le duo français révélé par la chanson folk On My Shoulders est en tournée dans tous les Etats-Unis jusqu’en septembre. Deux dates sont prévues à New York: le 13 mai au Webster Hall, puis le 10 juin au Music Hall of Williamsburg de Brooklyn. Olivia Merilahti et Dan Levy se sont rencontrés lors de leur collaboration sur la musique du film L’Empire des Loups. Leur premier album, Mouthful, s’est classé premier des ventes en France la semaine de sa sortie en janvier 2008.
Le 13 mai au Webster Hall, 125 East 11th Street
Le 10 juin au Music Hall of Williamsburg,
The Do, deux concerts à New York
Jeunet présente Micmacs à Columbia
Après les succès du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain et d’Un long dimanche de fiançailles, Jean-Pierre Jeunet espère faire aussi bien avec son dernier film, Micmacs à Tire-Larigot. Le film a divisé la critique lors de sa sortie en octobre dernier en France. Aux Etats-Unis, le film a déjà été présenté à San Fransisco, où il a reçu l’ovation du public, et sera projeté dans le cadre du Festival du Film de Tribeca du 29 avril au 1er mai. Après la séance spéciale organisée à Columbia le lundi 3 mai, Jean-Pierre Jeunet restera dans la salle afin de répondre aux questions du public.
Micmacs raconte l’histoire de Bazil (Dany Boon), un orphelin qui, suite à une fusillade, se retrouve avec une balle logée dans le cerveau. Il est adopté par une bande de chiffoniers vivant dans une véritable caverne d’Ali Baba, dont les talents sont aussi surprenants que variés. Avec l’aide de Remington, Calculette, Buster, Slammer, Elastic Girl, Tiny Pete et Mama Chow, Bazil organise sa vengeance sur les fabricants d’armes qui ont causé son accident.
Le lundi 03 mai à 4:30pm, Roone Arledge auditorium, Columbia University.
Si vous n’êtes pas étudiants de Columbia, vous pouvez assister à la projection en répondant à [email protected] avant le vendredi 30 avril.
"Los Angeles Modernism Show and Sale" au Santa Monica Air Center
Plus de 65 exposants venus du monde entier pour exposer -et vendre- canapés et autres meubles contemporains au “Los Angeles Modernism Show & Sale”, le rendez-vous des amateurs de design d’intérieur. La soirée d’ouverture prendra elle place le Vendredi 30 Avril de 18h à 21h, et sera en faveur de CalArts et de son “Community Arts Partnership”.
Droit d’entrée pour la soirée: $100 ($125 le soir même) par personne avec possibilité d’achat d’objet anticipé, open bar sponsorisé par Grey Hoose, et concert.
Quand ? Les 1er et 2 Mai
Samedi: 11 – 19h
Dimanche: 11 – 17h
Séances de dédicaces : Vendredi 30 de 18h – 21h et Samedi 1er de 13h – 15h
Où ? Barker Hangar
au Santa Monica Air Center
Tarif : $15 pour le week end
Pour plus d’information et pour réserver : http://www.dolphinfairs.com/lamodernism
Le "French Women project"
New York, 2002. La jeune secrétaire Julie Powell entreprend de se lancer un défi complètement fou : elle se donne exactement un an (365 jours) pour cuisinier les 524 recettes du livre Mastering the Art of French Cooking, écrit par Julia Child. Elle relate son expérience dans un blog. Le film Julie & Julia, sorti l’été dernier avec Meryl Streep en « French Chef » est en partie l’histoire de cette blogueuse.
New York, 2010. Mireille Guiliano l’auteure qui a vendu des millions d’exemplaires de son livre French Women Don’t Get Fat, sort un nouveau livre, une somme de ses meilleures recettes.
Il ne nous en fallait pas plus pour répliquer l’expérience de Julie Powell et essayer les recettes de Mireille. Plagiat de concept? Pas tout à fait : l’entreprise est plus ludique et moins ambitieuse : 1/Une dizaine de recettes essayées (le livre entier de FWDGF Cookbook en contient plus de 250) contre 524 recettes pour Julie Powell. 2/ Contrairement au livre de Julia Child, le livre de Mireille ne propose pas de recette à 20 ingrédients, mais des plats «simples et rapides». «La plupart des recettes du livre peuvent être préparées en moins de temps que de commander un plat à emporter», explique-t-elle.
Dans un style vivant saupoudré de mots français, Mireille agrémente ses recettes d’histoires de son enfance en France, de sa vie entre New York, Paris et la Provence. Par exemple, elle raconte comment Tante Berthe concoctait la «crème magique du petit déjeuner», une préparation à base de yogurt quand elle voulait une alternative saine aux croissants au beurre.
Suivant les instructions de Mireille, nous nous mettons donc à la recherche de l’ingrédient magique : l’huile de lin (“flax seed oil”en anglais), véritable la pierre angulaire de la recette. Cette quête nous conduit à plusieurs petits magasins bios de la ville. C’est à Integral Yoga Natural Foods, un repère de yogis sur la 13ème rue que nous trouvons le précieux élixir, coincé entre le bar à quinoa et le bar à jus. Il nous reste à moudre la préparation à base de noix et céréales (sans sucre), ajouter du citron et du miel. Le résultat est un yogurt à la texture crémeuse et velouté.
L’auteure incite à jouer avec ses recettes : ricotta à la place du yogurt, orange sanguine à la place du citron, sirop d’érable pour remplacer le miel,les variantes de la crème sont infinies. Quand Mireille a publié la recette de sa soupe au poireaux dans FWDGF, cela a donné lieu à une pénurie de poireaux dans certaines villes américaines. L’huile de lin connaîtra-t-elle la même destinée?
Autre recette, le croque-monsieur « Eric Ripert style ». A première vue, le titre de la recette relève de l’oxymore. Eric Ripert, le chef étoilé du Bernardin a-t-il jamais servi un croque-monsieur à ses clients ? Celui-là consiste en une tranche de brioche (sans la croûte), sur laquelle sont posés 3 morceaux de fromage Jarlsberg, tartinés d’un peu de caviar, et recouverts d’une tranche de saumon, puis d’une deuxième tranche de brioche. On le fait dorer dans une poêle beurrée et on le coupe en diagonale. Verdict : nous avons essayé la version sans caviar et même celle-ci trouverait presque sa place dans la vénérable cuisine du Bernardin. Au nombre des autres recettes, le saumon avec poireaux et asperges en papillotte. Mise à part l’alarme incendie qui s’est déclenchée malencontreusement, la recette est executée avec une simplicité enfantine.
Dans l’une des dernières scènes du film, Julie Powell porte un toast à Julia Child. Un toast (de champagne) à Mireille.
April 27, 2010
Conférences:
28 Avril, à Borders , 10 Columbus Circle, New York, NY, 7:00pm
Le PSG vient vendre ses maillots aux Etats-Unis
Youri Djorkaeff va jouer au guide touristique. L’ancien joueur de l’équipe de France qui a fini sa carrière au Red Bull New York et vit toujours dans la Big Apple sera fidèle au poste pour accueillir la vingtaine de joueurs du Paris Saint-Germain qui débarquera en ville. Il n’y aura pas de démonstration lors du passage à New York. La partie new-yorkaise ne sera qu’à «des fins touristiques», précise Bruno Skropeta, porte-parole du PSG. Au programme, un repas à Opia, shopping et détente. En revanche, l’équipe participera à Chicago au tournoi organisé par les Chicago Fire, ainsi qu’à diverses opérations dont une avec des jeunes de quartiers défavorisés.
“C’est bien la première fois que le PSG se déplace aux USA. Cela s’explique par la volonté de développer la marque PSG sur le continent nord-americain”, explique Bruno Skropeta. L’enjeu commercial est de taille. «Les matchs de football sont maintenant retransmis en direct aux Etats-Unis. Les clubs qui ont la plus grande notoriété sont ceux qui en bénéficient le plus», explique Jérôme de Bontin, l’ancien président de l’AS Monaco, aujourd’hui basé à Chicago et qui a orchestré la venue du PSG outre-Atlantique. Le PSG, dont l’actionnaire principale est le fond d’investissements américain Colony Capital, est à la traîne par rapport à d’autres clubs européens en la matière. «Il se vend davantage du maillots de l’AC Milan ou du Real Madrid aux Etats-Unis que dans n’importe quel autre pays européen, en dehors de l’Italie ou de l’Espagne», explique Jérôme Bontin.
Une première étape pour le PSG a été de nommer un chargé de mission, Sébastien Wazels responsable du développement international du PSG et de signer il y a quelques mois un accord de collaboration avec un petit club d’Harlem. La deuxième partie du plan est de tisser des liens commerciaux et sportifs privilégiés avec la Major League Soccer pour être présent dans chacun des points de ventes des clubs américains. « Notre volonté est de multiplier ce type de partenariats, d’autant plus qu’il y a une très forte communauté française aux Etats-Unis”, expliquait Philippe Boindrieux, le président du PSG sur le site InfoPSG.com.
A l’instar du PSG, la Juventus, le Milan et le Benfica vont aussi venir aux Etats-Unis en fin de saison. Les meilleurs éléments ne seront cependant pas de la partie car ils auront pour la plupart déjà rejoint leur sélection respective pour préparer la Coupe du monde (11 juin – 11 juillet). Une question de priorité.
Ribéry cancre, Jeunet patron et Marant étiquetée
L’affaire de proxénétisme dans laquelle seraient impliqués plusieurs joueurs de l’équipe de France, en particulier Franck Ribéry, fait réfléchir la presse américaine sur l’évolution du milieu sportif. «Vous rappelez-vous de l’époque où les scandales sexuels étaient limités principalement aux vedettes de cinéma et aux politiciens? Le monde du sport continue de rattraper son retard, avec notamment l’équipe de France de football…» commente USA Today . Cette affaire arrive au «pire moment» selon le New York Times. La dernière coupe du monde s’était donc mal terminée pour les bleus en 2006, et quatre ans plus tard, le cauchemar continu, sous une autre forme : « Zinédine Zidane, joueur le plus merveilleux de sa génération jusqu’à ce qu’il choisisse de mettre fin à sa carrière avec ce coup de tête tristement célèbre à Berlin, est à la retraite. Et Franck Ribéry, l’homme qui serait le nouveau Zidane, fait partie des joueurs interrogés par la police sur un réseau de prostitution impliquant des jeunes filles mineures. » Le quotidien rapproche cette affaire avec celle de Tiger Woods, et le désenchantement qui entoure les athlètes en général : « Ce n’est pas seulement le football qui a changé grâce à l’argent facile et à l’idolâtrie exagérée. (…)Le monde a changé, et avec lui les méthodes de communication brouillant les lignes entre réalité et fiction autour des icônes sportives. »
Le Los Angeles Times s’est intéressé à une histoire plus glorieuse en allant à la rencontre de l’ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles Rivkin. Un profil particulier pour un ambassadeur, dont «l’enthousiasme contraste avec l’administration française, traditionnellement réservée» selon le quotidien. Celui-ci confirme la bonne entente entre les présidents Obama et Sarkozy, et souhaite renforcer l’alliance entre les deux pays, notamment dans le domaine artistique. Son but principal serait permettre des rencontres entre des stars hollywoodiennes et des artistes de banlieues. Et sur ce terrain, le quotidien n’hésite pas à rappeler que l’ambassadeur possède une longueur d’avance sur le président français : «Le président français Nicolas Sarkozy a des difficultés à revenir en banlieue où il est très impopulaire après avoir qualifié les résidents de “voyous”, parmi d’autres insultes.»
Avant de sortir aux Etats-Unis le 28 mai, le dernier film de Jean-Pierre Jeunet, Micmacs à Tire Larigot, fait la tournée des festivals. Avant de passer par celui de TriBeCa à New York, le réalisateur est finalement arrivé à San Fransisco, dans le cadre du festival du film international, malgré de nombreux soucis d’avion causés par l’éruption du volcan islandais. Selon le San fransisco Gates, « Le public de Castro a été conquis par son charme, et son accent français ». Quant au film, « il est dans l’esprit de Tim Burton et Terry Gilliam, les réalisateurs préférés Jeunet. » Même si le réalisateur se déplace avec aisance entre Hollywood et le cinéma français, celui-ci confirme au quotidien avoir une préférence :« A Hollywood, j’ai à convaincre beaucoup de gens sur chaque détails. En France, je suis le patron.»
La créatrice de mode Isabel Marant a ouvert son premier magasin à Soho. La shoppeuse attitrée du New York Times est allée tester pour nous. Et ça fait mal. Certes, «les tissus sont somptueux» et « Mme Marant a indéniablement bon goût. » Mais les étiquettes sont restées en travers de la gorge de la journaliste. Exemples à l’appui, elle nous explique que le look “jet set bohémien” de la créatrice française peut être obtenu en fouillant dans les boutiques vintage pour “l”équivalent du prix du ticket de parking” payé par les riches et élégantes clientes d’Isabel Marant. Et pour le même résultat. Ce qui conduit la chroniqueuse à philosopher sur le sens de la mode: «La mode est permission. Vous pouvez vous l’offrir, ou si vous êtes riche, vous pouvez confier vos choix aux soins des plus grands designers. Une étiquette respectable peut vous inciter à croire que votre vieille veste Armée de terre est plus branchée qu’une autre.»
Une Grecque pour vendre la Provence aux Américains
Leela Petrakis affectionne les contrastes. Les paysages et le soleil de sa Grèce natale lui manquent mais elle avoue se sentir bien à Manhattan depuis 20 ans. Elle a une phobie du terrorisme – son appartement a été détruit dans les attaques du 11 septembre 2001 – or elle habite tout près de Ground zero et travaille en plein Times Square. Après avoir connu les grands groupes de cosmétiques L’Oréal et Johnson & Johnson, elle dirige aujourd’hui la société provençale «à taille humaine» l’Occitane USA. «Je m’y sens comme à la maison», précise, dans un large sourire, la nouvelle directrice générale du groupe à New York.
Née en 1976 de la passion d’un homme, Olivier Baussan, pour les plantes des terroirs méditerranéens, rachetée en 1994 par l’homme d’affaires autrichien Reinold Geiger, la société a beaucoup grossi ces dernières années. Elle a multiplié par 10 son chiffre d’affaires depuis 2000, atteignant les 537 millions d’euros l’an dernier. Symbole de ce succès: le 7 mai prochain, l’Occitane deviendra la première société française à être cotée à la bourse de Hong Kong – information annoncée dans la presse par Reinold Geiger mais que ne souhaite pas commenter Leela Petrakis.
Si l’Asie représente le 1er marché du groupe avec 35% des ventes, les États-Unis en constituent le deuxième (15%) à eux seuls, devant la France. De la première boutique ouverte à Manhattan aux 170 magasins répartis dans tout le pays aujourd’hui, 14 années seulement se sont écoulées. Sur les étagères, exotisme garanti: lavande de Haute-Provence, fleur de pêcher des Alpilles, immortelle et myrte de Corse ou encore olive et verveine du bassin méditerranéen. Le miel a fait récemment son apparition avec le rachat, en 2008, de Melvita, une PME ardéchoise de 250 salariés. La première boutique de cette marque ouvrira mercredi à San Francisco.
Malgré la croissance fulgurante, la marque conserve son image d’entreprise artisanale. Un état d’esprit que Leela Petrakis a découvert dès son arrivée dans le groupe en décembre dernier: à peine nommée, elle s’est retrouvée dans l’un des magasins new-yorkais de la marque. « Nous réalisons le plus gros de notre chiffre d’affaires – qu’elle ne précise pas – durant les fêtes de fin d’année. Nous allons tous travailler dans les magasins durant cette période, il n’y a pratiquement plus personne dans les bureaux ici ». De la directrice générale à l’assistant, en passant par le directeur financier, tout le monde est en boutique. Un retour aux sources pour Leela Petrakis: « Mon grand-père était propriétaire d’un grand magasin de 8 étages, le premier du genre à Thessalonique. Il était ouvert tous les jours de l’année, jours fériés compris. Ses enfants et petits-enfants ont toujours travaillé avec lui ». Elle se souvient encore de son premier job: elle appuyait sur le bouton de l’ascenseur pour les clients. Elle avait 9 ans. Elle a ensuite occupé tous les postes: emballage, vente, comptabilité.
Mettre la main à la pâte n’effraie donc pas cette diplômée (1993) du MBA de New York University. « En fait, ces dernières semaines à l’Occitane ont été très libératrices pour moi », avoue Leela Petrakis. «Étant donné la taille modeste de l’entreprise, je peux être moi-même, penser, m’habiller comme je suis réellement». Et se remettre au français, appris à l’université. Leela Petrakis a l’habitude de jongler avec les langues: elle parle grec à la maison avec son mari et sa fille de 10 ans, l’anglais au travail et le français, tous les vendredis, avec un professeur. Elle souhaite davantage communiquer avec ses collaborateurs français, nombreux au siège de l’Occitane USA. «Les Américains travaillent avec leur tête, les Français avec leur coeur», constate-t-elle en souriant, avant d’ajouter: «j’aime travailler avec le coeur, avec ses pulsions et ses émotions. Je suis très directe, je ne mens pas et je n’aime pas la politique dans le business».
De sa Grèce natale, Leela Petrakis a gardé le goût d’une vie simple de bord de mer: elle habite près de l’eau à Battery Park – «évidemment, ce n’est pas la couleur de la Méditerranée!» – et possède une maison à Long Island; une préférence également pour les repas rustiques, composés de « tomates, olives, fromage, pain et vin ». Dans son bureau, un discret parfum de figue, son fruit préféré, émane d’un diffuseur posé sur le rebord de la fenêtre. Ambiance paisible accentuée par les photos de champs de lavande accrochées aux murs et les 2 fauteuils provençaux qui semblent attendre l’heure de la sieste. Pourtant, un étage plus bas, Broadway s’active. « J’adore quand il est 9 heures du matin et qu’il y a des embouteillages partout dans les rues. » Un contraste de plus dont Leela Petrakis s’amuse encore.
Les femmes de guerre de Jonathan Alpeyrie
Onze ans de carrière pour onze guerres au total. De l’Ethiopie au Népal, en passant par le Congo, Jonathan Alpeyrie traverse le monde pour photographier des guerres dont on ne parle pas assez. « Il y a un rapport à l’Histoire très fort dans les décisions que je prends » nous explique t-il. Arrivé en 1993 à New York, Jonathan poursuit des études d’histoire médiévale à l’Université de Chicago et commence sa carrière de photographe à l’âge de 20 ans. Depuis, malgré un bombardement en Géorgie, une embuscade au Népal dans laquelle il aura vu mourir tous les occupants du convoi qui le précédait, ou encore une piqure de scorpion, il reste passionné par ses différentes expéditions. Il s’envolera d’ailleurs le mois prochain pour l’Afghanistan avec la légion étrangère. « A chaque voyage je me dis que c’est peut-être le dernier. Mais ça ne m’effraie pas réellement, c’est comme ça. » nous dit-il.
Photographe de guerre surtout, mais aussi photographe de mode : Depuis septembre dernier, Jonathan Alpeyrie travaille pour le magazine Elle. « C’est un monde très superficiel. 70% des images qui sont publiées dans les magazines de modes sont du recyclage. Mais c’est également un business sérieux, dans lequel les gens bossent durs. Et j’aime travailler avec les femmes de manière générales. Que ce soit dans un pays en guerre, ou dans la mode, le milieu féminin m’intéresse pour mon travail. » Il reconnait également que c’est un milieu qui lui permet de se faire connaitre, et de montrer ses photographies de guerres. C’est d’ailleurs Elle qui organise l’exposition «Woman of War» dans laquelle on pourra voir et acheter une sélection de 15 photos de Jonathan Alpeyrie. La rédactrice en chef de Elle US, Roberta Myers sera notamment présente lors de cette soirée.
Une autre personnalité que l’on pourra croiser le 28 avril à la Morrison Hotel Gallery est Withney Port, la vedette d’une série télé-réalité de MTV. Dans la deuxième saison de The City, Jonathan Alpeyrie apparaitra plusieurs fois, et l’exposition marquera d’ailleurs sa sixième apparition sur la chaine. Après la soirée Jonathan Alpeyrie préparera donc son voyage en Afghanistan et son premier recueil de photographies, des portraits de vétérans de la Seconde Guerre Mondiale venant de 62 pays différents.
Le mercredi 28 avril de 7pm à 10pm dans la Morrison Hotel gallery, 124 Prince Street.
La soirée est ouverte au public.
Plus d’infos sur la galerie, voir et commander les photos de Jonathan Alpeyrie : Cliquer ICI
http://www.jonathanalpeyrie.net/
Le MET étale sa collection Picasso
C’est une première pour le musée, le MET organise une exposition se concentrant uniquement sur l’artiste espagnol, retraçant toute son histoire. L’occasion, pour le Metropolitan Museum of Art de montrer l’étendue de son impressionnante collection Picasso -près de 500 oeuvres en tout. C’est la deuxième plus importante collection de Picasso des Etats-Unis, derrière le Moma.
Pour l’occasion, les conservateurs du musée ont mené un important travail sur les oeuvres. En utilisant infrarouges et radiographie, ils ont révélé des peintures cachées sous les oeuvres définitives dans plusieurs cas. “La Coiffure”, de 1906, a par exemple révélé trois différentes oeuvres achevées en couches successives sous la dernièreimage, celle d’une femme se coiffant devant son miroir.
Couvrant l’intégralité de sa carrière, des périodes bleue et rose au cubisme, l’exposition, organisée chronologiquement, présente quelque 300 oeuvres, dont près de 200 esquisses pour certaines jamais montrées au public. Parmi les oeuvres phares, la toile “L’acteur”, endommagée par une visiteuse qui avait trébuché en janvier dernier a finalement été restaurée à temps et sera présente. On retrouve aussi le portrait de “Gertrude Stein”, première acquisition d’un tableau de Picasso par le Met et une oeuvre que le MET, qui la possède depuis 1982, n’avait jamais exposée: “La Douleur” (ou Erotice Scene), que Picasso avait renié en parlant d’une “blague entre amis”.
De leur côté, Christie’s et Sotheby’s tentent de surfer sur la vague et organisent, début mai, une vente aux enchères exceptionnelle de deux de ses oeuvres.
Le 5 mai, Sotheby’s présentera le tableau ” Femme au grand chapeau, buste “. Ce tableau avait appartenu à la soeur de John Fitzgerald Kennedy, sa valeur est estimée entre 8 et 12 millions $. Christie’s mettra, le 4 mai, en vente “Nu, feuilles vertes et buste” pour une valeur entre 70 et 90 millions$. Le record pour un tableau de l’artiste avait été atteint en 2004, par Sotheby’s, “Garçon à la pipe” qui avait été adjugé à 104,17 millions$.
Les frères Moutin au Lincoln
Avant de passer par Washington et Chicago, les frères jumeaux du Moutin Reunion Quartet, Louis et François Moutin, seront au Dizzy’s Club Coca-Cola du Lincoln Center le 26 avril. Fondé en 1999, ce groupe de Jazz a sorti son cinquième album le mois dernier en France, Soul Dancers. Le groupe est complété par Pierre de Bethmann au piano, et Rick Margitza au saxophone.
Le Lundi 26 avril, au Dizzy’s Club Coca-Cola du Lincoln Center (dans le Time Warner Center, Columbus Circle).
Première représentation à 7:30pm, puis 9:30pm.
Soldes Vintage
Pour se couvrir de bijoux Lyndsay Skeegan présente sa collection vintage. Après s’être inspirée de photos et des bijoux familiaux, la styliste vous propose de vrais colliers de perles d’eau douce, avec un fermoir en cristal style vintage, à partir de 88$ ou alors de grands anneaux en cristal, à partir de 12$. 10 Columbus Circle at 59th St, 3ème étage. Samedi 24 avril de 2pm à 6pm.
Les puces reviennent avec le beau temps, Hester Street Fair et c’est aussi le bon plan pour trouver des petites perles vintage: robe Streethawk à 150$, chaise à bascule à 295$… Hester St at Essex St. Tout le week-end de 10h à 6h.
Le magasin de sacs Kooba brade ses prix et vous offre de belles réductions sur tout ses pochettes, mini sacs, sacs… Tout le week-end. 141 W. 36th St.
Votre marque préférée s’engage. A l’occasion du Earth Day, H&M la boutique vous propose de faire une donation pour sauver l’environnement et penser à notre futur. A chaque don effectué vous recevrez un coupon de moins 20% sur la collection enfant. Jusqu’au 28 avril. Tout les H&M.
eDressMe solde jusqu’à 90% mais pour une journée seulement! Courtes, longues, bustiers, trouvez votre bonheur entre les robes Mori Lee, Jessica McClintock, Betsey Johnson et beaucoup d’autres… Le 24 avril. 325 W. 38th St.
Les vêtements et accessoires de designers Hayden-Harnett, Eskell et Sarah Yu sont soldés entre moins 25 et moins 80%. Tout pour refaire votre garde robe avant l’été ans beaucoup dépenser. Jusqu’au 26 avril. 253 Elizabeth St.
Jane’s Closet est toujours un bon plan pour ne pas culpabiliser. Elle vous propose des articles et accessoires des marques Huit-Huit, Deborah Sweeny et bien plus encore à petits prix. 60 N.6th Whyte Ave, Williamsburg.
Parce qu’on est toutes folles de chaussures! Steve Madden solde: bottes, chaussures à talons, baskets, ballerines rouges, bleues, noires, de quoi vous chausser avant l’été…Tout le week-end et dans toutes les boutiques Steve Madden.
Pour refaire votre intérieur, la boutique Frette vous propose des draps, couvertures, lits… et le tout à moins 80%! Jusqu’au 28 avril. 4 W. 58th St.
Parce que Jules vous offre souvent des fleurs, la boutique Steuben brade ses prix sur les vases. A chaque achat elle vous offre moins 25% sur le vase de votre choix. Jusqu’au 15 Mai. 667 Madison Ave.
Pour garder contact ou pour des correspondances endiablées, la papeterie Dempsey&Carroll affiche ses soldes d’avril. Les 100 lettres avec leurs enveloppes sont à 225$ au leiu de 325$. Jusqu’au 30 avril. 1049 Lexington Ave.
Et toujours:
Des chaussures, encore des chaussures! La marque Moreschi offre moins 50% sur toute sa collection. Les Teatro sont 322$ au lieu de 654$, Les Stradas passent de 545$ à 272$. Pour aller avec vos nouvelles chaussures, craquez aussi pour les ceintures à 125$. Tout le week-end. 515 Madison Avenue.
La marque américaine de jeans Anomane continue ses soldes de printemps. Le denim boyfriend est à 77$ au lieu de 110$, le cigarette est aussi à 77$. Pour l’été, les shorts sont entre 50$ et 72$ ainsi que les bermudas. Jusqu’au 30 avril, en ligne: http://cutdrop.com/
La marque BGN Paris prolonge ses soldes et offre de moins 30 à moins 70% sur les petites robes d’été, les vestes en cuir, ses hauts, pulls, vestes et beaucoup d’autres. Tout le week-end. 250 W. 39th St.
Florian et Michaël Quistrebert, frères de l'ombre
Florian et Michaël Quistrebert manient simultanément la peinture, le dessin et la sculpture. On retrouvera toutes ces formes d’expression de leut art dans cette exposition, Brothers Of The Shadow, qui se tiendra jusqu’au 23 mai à la galerie de Envoy.
Envoy Entreprises, 131 rue Chrystie
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