C’est en observant les oiseaux rouges dans Central Park que lui vient l’idée de son dernier film, dans lequel elle met en vedette toutes ses amies artistes, de Louise Bourgeois à Annette Messager. Ayant débuté sa carrière sur Canal + dans les années 1980, Brigitte Cornand s’installe à New York après une rencontre décisive avec Louise Bourgeois (photo) quelques années plus tard.
Anthology Film Archives, 32 2nd Avenue
Plus d’infos ICI.
Les Oiseaux Rouges de Brigitte Cornand
Un vent du Liban souffle sur New York
“Il y a une immense actualité dans l’art contemporain, que ce soit au niveau des artistes du Liban ou de la diaspora libanaise”, explique Lili Chopra, directrice de la programmation du FIAF (French Institute-Alliance Française). “Tous ces artistes ont des parcours très différents”, ajoute-t-elle. C’est bien le métissage de cultures qu’entend célèbrer le festival World Nomads. L’auteur Wajdi Mouawad a fui le Liban enfant, vécu à Paris et s’est installé à Montréal. Alexandre Najjar vit quant à lui entre Beyrouth et Paris. Autre incarnation de ce syncrétisme culturel: Bassam Saba, le prodige du nay, un instrument traditionnel arabe qui fera l’ouverture du festival. Il est né et a grandi au Liban, débarque à Paris à 15 ans où il est invité à jouer à la Fête de l’Humanité. Il étudie ensuite au conservatoire puis déménage à Moscou à l’époque de Brejnev et vit désormais Long Island. “Ma musique est le résultat de cet amalgamme culturel”, explique-t-il à French Morning.
“Si le principe du festival, le multiculturalisme, reste le même, en fonction des régions géographiques, l’angle est différent”, note Lili Chopra. Cette année, le festival fait donc par exemple la part belle à l’architecture, et donne un aperçu du dynamisme des architectes libanais comme Bernard Khoury. Chaque mini-série au sein de World Nomads est élaborée en partenariat avec une organisation spécialisée : Pen World Voices pour la littérature, Arte East pour le cinéma, Architizier et Kleio Projects pour l’architecture.
Une question nous taraude: parmi ce florilège d’artistes, pourquoi un business man Carlos Ghosn? Né au Brésil et libanais, le patron de Renault Nissan parlera de l’influence du multiculturalisme sur sa carrière, et non cours de l’action de l’entreprise, assure Lili Chopra.
Sélection:
Bassam Saba Ensemble
Samedi 1 Mai, 8pm. FIAF, Florence Gould Hall : $20 membres ; $25 non-membres
Alexandre Najjar
Coprésenté avec PEN World Voices Festival
Le directeur de la revue francophone L’Orient littéraire parlera de son parcours. Il est le lauréat du Prix Méditerranée et du Grand prix de la francophonie Hervé Deluen décerné by l’Académie française, en 2009. Dimanche 2 Mai à 5pm.
Bernard Khoury
L’architecte Bernard Khoury présentera ses travaux à Beyrouth et expliquera comment ils correspondent au paysage, de même qu’au climat culturel et économique de la ville. membres $15; non-membres $20 Jeudi 6 Mai à 7pm, Tinker Auditorium
Wajdi Mouawad et Jane Birkin
Wajdi Mouawad et Jane Birkin feront une lecture de The Sentinel—un texte que l’auteur a écrit spécialement pour elle. Au Florence Gould Hall. Entrée gratuite. Réservez vos billets à l’avance au 646-388-6683 and [email protected]. Vendredi 21 Mai, 7pm
Carlos Ghosn
Carlos Ghosn expliquera comment sa carrière a été faconnée par sa perspective “globale”? Lundi 24 Mai à 7pm, Le Skyroom, $30 membres, $40 pour les non-membres
Pour le programme complet, lire ici.
Une journée en kayak sur l'Hudson
Du côté d’Annsville, dans l’Etat de New York, à 48 miles au nord-ouest de Manhattan, on s’affère car avec les températures qui remontent, les activités saisonnières reprennent et les clients vont très vite affluer. Les larges portes du hangar à bateaux de l’Atlantic Kayak Tours sont désormais grandes ouvertes une bonne partie de la semaine. On déballe les gilets de sauvetage, on dépoussière les kayaks et l’on vérifie que les pagaies sont en nombre suffisant car, dès dimanche prochain, les sorties organisées vont à nouveau faire le plein d’amateurs de nature et de balades sur l’eau.
Accessibles à tout le monde, ces demi-journées ou journées passées sur l’eau sont de véritables moments de détente, de convivialité, de bonne humeur et de découverte.
Habituellement, le rendez-vous est fixé en début de matinée à la base d’Annsville. Après l’indispensable brief qui permet à chaque membre du groupe de découvrir les détails et éventuellement les difficultés de l’itinéraire du jour, les kayaks sont mis à l’eau et les participants embarquent. L’ambiance est excellente et justement, on entend déjà quelques éclats de rire lorsqu’il s’agit de trouver l’équilibre pour s’installer dans les kayaks. Ensuite il n’est pas rare qu’il y ait quelques situations comiques provoquées par des débutants qui mettent quelques minutes à assimiler le principe pour faire avancer le kayak dans le bon sens. On n’est pas là pour se faire engueuler, ni pour voir le défilé, d’ailleurs… mais pour passer un agréable moment à découvrir la vallée de l’Hudson, depuis le fleuve.
Il y a des rires, jamais de larmes, et la petite troupe peut rapidement avancer de façon homogène. La constitution des groupes est, évidemment, essentielle pour la réussite de la balade. C’est pourquoi il est demandé beaucoup de franchise aux participants quant à leur niveau de kayak afin que les organisateurs puissent regrouper les débutants, les intermédiaires et les champions !
Néanmoins, l’apprentissage est rapide et facile. C’est peut-être plutôt une question de résistance à l’effort physique, bien que le rythme soit très cool. Évidemment, l’idée n’est pas de faire une performance mais bien de prendre le temps d’apprécier, surtout que le soleil est au rendez-vous et que la nature se lâche totalement !
Atlantic Kayak Tours a établi tout un programme d’itinéraires pour la saison, il n’y a plus qu’à choisir selon son niveau.
De l’Annsville Easy Tour, qui dure trois heures et qui est conçu pour les « beginners » ou ceux qui veulent se remettre en jambes (en bras en l’occurrence) sur une distance de dix miles, aux sorties pour les « advanced » qui font parfois beaucoup plus de vingt miles et à un rythme soutenu, il y a, d’autre part, les « intermediates ». C’est le cas, par exemple, du Power Paddle, un circuit de 10 à 14 miles qui est programmé le 1er mai au départ de la base nautique d’Annsville. 3 heures sur l’eau pour un itinéraire dans les environs et un retour pour le déjeuner avec de belles images en tête.
Ce sera également le cas pour un autre tour organisé le lendemain, 2 mai. L’Hudson Highlands Intermediate partira de Cold Spring puis descendra le fleuve en passant par West Point et le Bear Mountain Bridge. Probablement l’un des plus beaux parcours en kayak dans la vallée de l’Hudson.
Alors que vous n’ayez jamais mis les fesses dans un kayak ou que vous soyez déjà expérimenté, n’hésitez pas à programmer une sortie sur l’eau, en famille, entre amis ou pour certains en couple, dans un deux places ou un kayak individuel, c’est selon…
Et si vous trouvez que la base nautique est trop loin (60 minutes en train ou en voiture) Atlantic Kayaks Tours organise également des sorties dans la baie de New York depuis Staten Island par exemple. Tous à vos pagaies !!!
Comment y aller ?
La base d’Atlantic Kayak Tours est installée sur la rive Est de l’Hudson à Annsville.
Par la route, prendre la Taconic Parkway north jusqu’à la sortie Yorktown Peekskill.
En train, prendre un train de la Metro North Hudson Line depuis Grand Central jusqu’à Peekskill. Ensuite, la base nautique est à deux miles. Soit vous prenez un taxi (845 528 0700 ou 914 736 2703 ou 914 739 8457) soit vous marchez pour vous mettre en condition !
Combien çà coûte ?
Comptez 100 dollars par personne pour les beginners tours et intermediates tours, équipement compris.
Si vous êtes allergique aux groupes et que vous souhaitez que l’on vous organise un itinéraire juste pour vous (toujours accompagné) prévoyez pour une demi-journée 175$ en semaine et 250$ le week-end.
Les coordonnées du centre ?
Tel : 845 246 2187 ou 914 739 2588
www.atlantickayaktours.com
Des fiançailles chez Tiffany à la crise de nerfs à JFK
22 H15 mercredi soir, Jean-Christophe et Anne-Sophie appuient tout doucement sur le buzzer de la famille qui les accueille à New York pour leur venir en aide. Il sont très gênés et épuisés. Les voilà revenus bredouille de JFK, après une nouvelle journée d’attente et d’angoisse. “Ca s’est joué pour nous à 7 places” explique ce médecin de 35 ans. L’émotion se lit sur ses lèvres. Il se passe la main dans les cheveux. «A l’aéroport tout le monde craque. Les gens n’en peuvent plus. C’est la désorganisation totale. On fait la queue, on a un numéro, on nous promet qu’on est sur la liste d’attente du prochain vol mais ce n’est pas vrai. En fait , c’est la loterie. On se sent exactement comme devant le tableau d’affichage des résultats d’un examen quand on fait l’appel des reçus et des recalés ».
Cette nuit avant de retenter sa chance, Jean-Christophe s’est vu courir sur un tapis roulant avec ses bagages, en sueur. Sisyphe en Amérique ! C’était un cauchemar. Un vrai. Anne-Sophie elle aussi est au bout du rouleau : « On a tout essayé. On a même fait semblant de pleurer pour essayer de les attendrir mais ça n’a rien changé ».
Le terminal 4 de JFK s’est transformé en un camp de passagers en attente. Des lits de la Croix-Rouge traînent par terre. Plusieurs couvertures abandonnées recouvrent les banquettes. Les cris de joie de ceux qui partent se mêlent aux pleurs des sans-retours. Jean-Christophe n’en revient pas : « Cela fait plusieurs jours qu’une famille devant nous attendait de repartir en France. En 5 minutes, une hôtesse leur a dit, c’est bon, dépêchez-vous, nous avons 4 places! Ils étaient 5…. La maman est donc partie avec ses 3 enfants en laissant son mari à New York. Même chose pour un couple qui a été séparé. On a vu aussi une famille obligée de dormir à l’aéroport qui s’est fait voler ses bagages. On traite les gens un peu comme du bétail ». Comme souvent, l’argent peut faire la différence. Jean-Christophe est allé voir sur internet. Il devait repartir vendredi dernier. Pas de vol à cause du nuage. Puis lundi, aucun avion, espace aérien européen fermé. Puis mercredi. Plus de place. « En cherchant sur le site de Swiss Air, notre compagnie, j’ai trouvé des places, en first class ou en business. A 5000 Euros. Certaines à 9000 Euros ! ». Devant eux, au comptoir, une maman et sa fille ont versé 10 000 dollars pour pouvoir partir dans le prochain avion. Ils ont embarqué et sont aujourd’hui en Suisse. Avec d’autres français desespérés par cette situation, ils en sont même allés jusqu’à évoquer un départ en bateau. “Trop long et trop cher” concède Anne-Sophie, psychologue dans un village sur les hauteurs lyonnaises. « On était vraiment prêts à tout pour regagner la France ».
Grâce à la solidarité de la communauté française de New York, Jean-Christophe et Anne-Sophie ont économisé 2 nuits d’hôtel. Mais la facture est lourde. Au moins 1000 dollars de surcoûts, sans compter la semaine de consultations perdues et les charges du cabinet médical qu’il faut payer. En voulant régler le taxi, de retour de JFK, la carte bancaire a été refusée. « On arrive au bout » reconnaît Jean-Christophe. Philosophe, il ne souhaite retenir que le meilleur de son séjour. “C’était notre voyage de fiançailles, une surprise totale. J’avais tout organisé. En arrivant, j’ai amené Anne-Sophie devant chez Tiffany’s. A l’entrée, elle a compris. J’avais réservé une bague, nous sommes ensuite allés prendre le thé au Plaza”. Sa future femme porte le joli diamant rectangulaire au doigt. “Nous aurons vécu 2 moments très différents. Le bonheur d’abord puis la galère. Dans ma tête j’essaie vraiment de séparer les choses. Maudit nuage !”
Acid Washed au Tribeca Grand Hotel
On ne connait pas grand chose des deux DJ parisiens qui forment le groupe Acid Washed, mais leur musique a déjà séduit des deux côtés de l’Atlantique. Leur premier album G.M.D.A. est sorti le mois dernier chez Records Makers, et le premier tube s’appelle Snake.
Le samedi 24 avril à partir de 10pm.
Gratuit si RSVP sur gbh.tv
Tribeca Grand Hotel, 2 Avenue of the Americas (6th Ave)
Tatiana Trouvé à la galerie Gagosian
Pour sa première grande exposition aux Etats-Unis, Tatiana Trouvé occupe les cinq étages de la galerie Gagosian avec ses intallations contemporaines. Lauréate du prix Marcel Duchamps en 2007, elle a également exposé ses oeuvres au Centre Pompidou de Paris.
Gagosian Gallery, 980 Madison Avenue
Horaires d’ouverture: Du mardi au samedi de 10am à 6pm
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La Cage Aux Folles de retour à Broadway
L’adaption musicale de la pièce éponyme de Jean Poiré revient à Broadway. La pièce avait d’abord inspiré un film, sorti en France en 1978, le film étranger le plus vu aux Etats-Unis jusqu’en 1993. La première comédie musicale de La Cage aux Folles date de 1983, et fut l’un des plus grands succès de Broadway dans les années 1980. La nouvelle production, depuis le 18 avril au Longacre Theater, a reçu des critiques dithyrambiques, notamment grâce à la performance de l’acteur et producteur américain Kelsey Grammer dans le rôle principale.
Les billets sont en vente sur Telecharge.com au 212-239-6200, entre $36,50 et $251,50.
Longacre Theatre, 220 West 48th Street.
Les représentations auront lieu du mardi au samedi à 8:00pm, le dimanche à 7:00pm, et le mercredi et le samedi à 2:30pm.
Vieux Farka Touré au Poisson Rouge
Fils du légendaire guitariste Ali Farka Touré, ce chanteur malien est connu pour ces musiques mélangeant des rythmes africains traditionnels et contemporains. Ses préstations scéniques sont souvent décrites comme enflammées et captivantes.
Le mardi 27 avril à 10pm au Poisson rouge, 158 Bleecker Street
Prix: $17
Plus d’infos ICI
George Saidah, marin altruiste
Le petit Matt a un large sourire. Il vient de passer une heure sur le voilier, sans lâcher la barre. Matt Chabot, victime d’un traumatisme crânien, est atteint d’infirmité motrice cérébrale. Il a neuf ans mais “mentalement six”, précise sa mère qui l’accompagne au port de Marina del Rey, à Los Angeles. «Quand on tente une activité, on craint toujours sa réaction. Aller au cinéma, par exemple, il ne supporte pas». La navigation, au contraire, illumine son visage. “Une vraie thérapie dit sa grand-mère, également du voyage. Il s’est calmé, concentré.»
Rien ne peut combler George plus que ces sourires. Il est le capitaine du bateau et le fondateur (en 2004) de l’association Heart Of Sailing. Tout a commencé loin de la Californie, à Bloomington (Indiana), dans la région des Grands lacs où il est installé avec sa famille depuis 25 ans. «Je me suis réveillé une nuit à 3h en me disant : c’est ça qu’il faut que je fasse !». Un déclic. Un rêve qui lui ouvre les yeux. «J’avais un cousin qui était bipolaire et schizophrène, j’ai pensé qu’il fallait aider ces enfants. Et comme je suis passionné de voile, c’était une bonne façon d’arrêter de travailler».
Avant ce déclic, George Saidah, né à Beyrouth, d’origine française par son père, vendait des ordinateurs. C’est par hasard qu’il était arrivé en Indiana, après avoir fui le Liban en proie à la guerre, au milieu des années 1980. “J’étais en contact avec un professeur de Bloomington grâce à un système de radio amateur qui nous permettait de communiquer avec le reste du monde ». Ce prof lui propose de l’héberger un temps. Qu’à cela ne tienne, donc. La famille Saidah pose l’ancre à Bloomington, où elle vit toujours aujourd’hui, 25 ans plus tard.
La voile, découverte à l’âge de 7 ans avec un cousin au Liban, ne l’a jamais quitté. Adolescent, il prend l’habitude de piquer les clés du bateau de son père pour naviguer avec des copains. Arrivé aux Etats-Unis sans diplôme, il fait son chemin, commence par l’électricité puis créé une entreprise informatique. Mais au bout de vingt ans, le sens de cette vie finit par manquer. Emmener des enfants autistes ou frappés d’autres handicaps mentaux en mer, voilà qui se révèle passionnant. A 45 ans, en 2004, il prend donc sa retraite immédiatement après avoir créé Heart of Sailing. Cette année, l’aventure a été couronnée par le Daily Point of Light Award, attribué par un institut de Washington qui récompense les volontaires dédiés à une cause telle la pauvreté, l’éducation ou l’environnement.
Les cheveux gris, le teint hâlé du marin, bruni par l’air et le soleil, George semble dans son élément en s’affairant autour du mât de son MacGregor, petit plaisancier de prés de huit mètres de long qu’il a acheté d’occasion voici un an. George, qui travaille avec environ 300 volontaires sur 55 destinations (aux Etats-Unis, en France, au Canada et à Porto Rico), finance l’activité grâce aux donations et en y mettant de sa poche.
« Les gens ont vraiment envie d’aider, quand on les incite un peu », sourit-il. Des Américains lui cèdent leur bateau (qu’ils n’arrivent pas à revendre, ou parce qu’il est plus intéressant fiscalement d’en faire le don). D’autres, comme la société californienne Oxyhealth, signent un chèque. D’autres encore prêtent leur bateau. Le tout permet à George de sortir parfois jusqu’à 100 personnes par jour, de payer les places de port, d’entretenir l’équipement. Il sillonne tout le pays, sur les routes désertes, pendant des dizaines d’heures d’affilé parfois, sans s’arrêter, tirant la remorque qui porte son bateau. « Pour tenir, je passe des coups fil à mes proches», dit-il. Lors du week-end de Pâques, amarré à Marina del Rey durant deux jours, il enchaîne les sorties. Il ne s’accorde pas de pause déjeuner. Mais une fois le soleil couché, l’apéro du soir au port est bien mérité.
Santana à West Palm Beach
Il traverse les générations et n’en finit pas revenir. Depuis Woodstock en 1969, sa musique, mélange rythm’ n’ blues, rythmes afro-cubains et rock ne s’est jamais tue, grâce notamment aux chansons Maria et Smooth, et sa collaboration avec le groupe Supernatural.
Il sera le 1er Août au Cruzan Ampitheatre de West Palm Beach avec Steve Winwood comme invité spécial.
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Une nouvelle Alliance Française à Palm Beach
Pour marquer l’évènement, l’Alliance Française a donné une réception le 15 avril dernier au Restaurant Pistache de West Palm Beach. 140 francophones, francophiles, futurs étudiants et amis de l’Alliance Française étaient présents, confirmant l’engouement autour de cette nouvelle antenne de l’Alliance Française. Parmi les invités, on a également pu noter la présence de Gaël de Maisonneuve, Consul Général de France à Miami, de Mme Nicole Hirsh, Conseiller des Français de l’Etranger et de Jacques Brion, Président de la Chambre de Commerce franco-américaine à Miami.
La présidente de l’Alliance Française South Florida, Laurence-Anne Ismael, espère donner un nouvel élan à la présence francophone dans cette partie de la Floride grâce à ce nouvel établissement. La Fondation Alliance Française est une organisation mondialisée, vieille de 136 ans et composée de plus de 1 100 alliances dans 134 pays. Sa mission, dans l’esprit de ses fondateurs, est de faire partager le goût et l’intérêt pour la langue française et pour les cultures francophones, ainsi que d’encourager les échanges culturels entre les différentes communautés linguistiques. Aux Etats-Unis, l’Alliance Française possède 114 centres dans 45 Etats. En 2009, cela représentait près de 29 000 membres, 25 700 apprenants différents pour un total de 47 000 inscriptions. En terme d’importance, l’Alliance Française de Miami est la quatrième des Etats-Unis après New York, Washington et Chicago. Elle regroupe près de 2000 étudiants chaque année et compte à ce jour plus de 300 membres.
Natacha Koblova, responsable de l’antenne de Palm Beach, promet de nombreux évènements au calendrier de l’Alliance : ouverture des cours, activités culturelles avec des conférences sur la France et projection de films… « Nous sommes en train de boucler le calendrier du mois de mai. Le premier évènement organisé par la nouvelle Alliance sera un cours de cuisine autour des crêpes. C’est tout nouveau, donc très difficile, mais également très excitant » nous dit-elle.
Légende photo: Jean-François Chenin, Directeur de l’Alliance Française South
Florida et Natacha Koblova, Responsable de l’antenne de l’Alliance Française à West Palm Beach