Samarabalouf, trio musical de rock acoustique manouche (François Petit à la Guitare, Pierre Margerin à la guitare rythmique, Luc Sky Ambry à la contrebasse et Arnaud Van Lancker à l’accordéon), se produira le 16 Avril au Théâtre Raymond Kabbaz.
Fondé en 2000, ce groupe originaire du Nord de la France vous fera danser comme des “fous”.
Le second album du groupe “La Valche Folle” est sorti est 2002 et, depuis, Samarabalouf se produit en Europe, mais aussi au Canada et aux Etats-Unis, au Lafayette International Jazz Festival en 2004.
Mais que veut dire Samarabalouf ? “Bal Fou (Bal ouf) sur la Somme”, Samara étant le nom antique de la Somme.
Parce que le swing gypsy à la Samarabalouf, savant mélange entre rumba, java et boogie, est rare dans la cité des Anges : c’est un événement à ne pas manquer ! Le 16 Avril au Théâtre Raymond Kabbaz, 10361 West Pico Boulevard, Los Angeles, CA 90064-2608.
Participez au concours French Morning et gagnez 2 places de concert, chaque semaine pendant 2 semaines. Places offertes par le Théâtre Raymond Kabbaz de Los Angeles. (www.theatreraymondkabbaz.com)
Pour participer, envoyez un e-mail avec nom, prénom et adresse à [email protected]
Le tirage au sort aura lieu jeudi 15 avril 2010
Gagnez des places pour Samarabalouf
Quand Hollywood fête le cinéma français
« COL-COA est un festival de films français produit par des Américains » s’exclame François Truffart, directeur de City of Lights – City of Angels (COL-COA). La Cité des Anges aime le cinéma français et le prouve encore à l’occasion de ce 14ème festival COL-COA, qui se tiendra du 19 au 25 avril à la Directors Guild of America (West Hollywood).
Cette année trente deux longs métrages seront présentés. “Nous sommes encore une fois heureux d’être les premiers à présenter de nombreux et nouveaux films français aux Etats-Unis » se réjouit François Truffart. Créé en 1996 par le Fond Culturel Franco-américain, COL-COA essaie, tant que possible, de présenter des films en exclusivité : cette année, neuf longs métrages en première nord américaine ou première US et quatre en première internationale. Les autres films seront tous des premières sur la côte ouest américaine.
C’est une comédie romantique qui, le 19 Avril, ouvrira les festivités, L’Arnacoeur, le premier film de Pascal Chaumeil avec Romain Duris et Vanessa Paradis. «On tient enfin une comédie romantique française réussie, qu’on peut être fier de montrer aux Américains, ce qui est extrêmement rare » se réjouit le directeur du festival, dans une interview donnée précédemment.
Autre film ayant eu un vrai succès en France, Le Concert, réalisé par Radu Mihaileanu avec, notamment, Mélanie Laurent. Serge Gainsbourg et sa Vie Héroique, long métrage réalisé par Joann Sfar sera également projeté durant cette édition, le lendemain de sa Première américaine au Festival du Film de Tribeca à New York.
Treize longs métrages présentés cette année, dont le film d’ouverture, sont des premiers films, comme Tête de Turc, qui marque les débuts derrière la caméra de l’acteur Pascal Elbé.
Quelques courts métrages et documentaires seront également projetés, dont le film de Serge Bromberg L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot, César 2009 du Meilleur Documentaire.
La compétition prendra fin le Dimanche 25 Avril, avec la projection du film de Xavier Giannolli, À l’Origine, basé sur une histoire vraie, où François Cluzet incarne avec brio le rôle d’un escroc solitaire.
Un nouveau rendez-vous, gratuit pour le public, est aussi instauré cette année : Blind Date with a French Film, avec un long métrage gardé secret jusqu’à la première scène projetée. Un événement qui donnera à réfléchir quant aux préjugés que les spectateurs se créent autour d’un film, après bandes annonces, plans de communication et autres bouches à oreille, et avant même son visionnage.
Et parce que COL-COA est avant tout un lieu de réflexions et de débats, de nombreuses rencontres et autres Q&A seront organisés pour associer le public, professionnel et amateur, à cet événement majeur pour un cinéma français qui tente toujours plus de s’implanter aux Etats-Unis.
Enfin, le festival poursuite la série COL-COA Classics avec cette année, entre autres, Pierrot le Fou et Pauline à la Plage. L’occasion pour les cinéphiles nostalgiques de retrouver leurs grands classiques.
Quand ? Du Lundi 19 au Dimanche 25 Avril
Où ? A la Directors Guild of America (DGA)
7920 West Sunset Boulevard, Los Angeles, CA 90046
Pour plus d’information sur les films et événements : www.colcoa.org
Nathalie Broizat, Encore l’Amour!
Quand on lui rend visite dans sa maison bleue au cœur de Los Angeles par un bel après-midi de Printemps, c’est un grand sourire qui nous accueille. Autour d’un thé et de quelques gâteaux, elle nous transporte dans un monde unique où se brassent musique, sentiments et gestuelle. Elle habite ici depuis 2003, après un passage à New York. De ce côté ci de l’Atlantique, elle est venue retrouver la scène et l’excitation de la création. A Paris, après des études de danse et de théâtre, elle était devenue “chargée de production” du festival des Iles de Danse. Elle voyageait beaucoup, voyait trois ou quatre spectacles par semaine. Mais, dit-elle, “je souffrais de ne plus être sur scène et de ne pas créer… ». « À un moment, c’était comme une révélation. Il fallait absolument que je continue ma recherche sur « Effort » et que je parte à New York ».
“Effort” , c’est le terme donné au concept de création scénique basé sur les facteurs de Temps, d’Espace, de Poids et de Flux (flow) qui permettent de créer une qualité de jeu dynamique, centré sur l’action et le visuel. Ce concept avant-gardiste pour décrire et analyser le mouvement est en fait l’essence de la Methode Laban-Bartenieff, qui est enseigné à l’Institut du même nom à New York City. «Je me suis inscrite pour la Bourse Fullbright, et grande surprise, ça a marché ! Je l’ai eu. Et du coup, je suis partie à New York ». À New York, Nathalie remonte sur scène et enchaîne les expériences artistiques inoubliables.
Puis en septembre 2003, c’est le coup de cœur et Nathalie déménage à Los Angeles : une ville idéale, un compromis parfait entre la ville et la nature. Elle y rencontre alors l’artiste de théâtre Rachel Rosenthal qui l’intègre très rapidement à sa compagnie. Pendant ce temps, Nathalie continue également son propre travail en parallèle.
Toutes les dates de son dernier spectacle « Amour, Where are you ? » à Los Angeles, ont affiché complet. Dans son nouvel opus, « Encore l’Amour ! », Nathalie continue à explorer le sentiment amoureux sous une forme amusante et dynamique qui mèle danse, jeu de scène, et, pour la première fois, musique (accordéon, piano, guitare et contrebasse), avec Jean-Paul Monsché et la Bande des Mad Alsacians.
L’œuvre de Nathalie Broizat offre une vision ironique et sensible de notre quotidien, questionnant les limites et les complexités de l’humanité. Avec un style de performance unique en partie inspiré par la chorégraphe et danseuse allemande Pina Bausch, Nathalie Broizat est une de ces artistes pluridisciplinaires qu’on ne peut réellement classer. « Le spectacle fait appel à des émotions universelles et intimes comme la peur de l’Amour et les obstacles qui peuvent survenir. L’écriture offre différents niveaux d’interprétation qui laisse libre cours aux émotions du spectateur, qui se doit de se laisser emporter dans un univers à la fois réaliste et surréaliste », explique Nathalie.
Encore l’Amour!
Un spectacle de Nathalie Broizat – Musique originale de Jean-Paul Monsché et les Mad Alsacians.
Le 16, 17 et, 18 avril 2010.
Highways Performance Space [www.highwaysperformance.org]
1651 18th Street, Santa Monica
Tel: (310) 315-1459
Tickets $15/$20 – RESERVATION FORTEMENT RECOMMANDEE
Retrospective Jean Renoir
Jean Renoir, fils du grand peintre impressionniste Auguste Renoir, compte parmi les plus grandes figures de l’histoire du 7e art. Pour lui rendre hommage, le BAM de Brooklyn a sélectionné 22 de ses meilleurs films qui seront projetés du 9 avril au 11 mai. On retrouvera notamment La grande illusion le 2 mai, dans lequel il fait tourner Erich von Stroheim, son modèle, lui-même acteur et réalisateur. Pour beaucoup, ce film, sorti à la veille de la Seconde Guerre mondiale se classe parmi les plus grand chef-d’oeuvre du cinéma, tout comme La règle du jeu, “le film des films” selon Francois Truffaut, diffusé les samedi 8 et dimanche 9 mai. La retrospective Jean Renoir sera également l’occasion de découvrir des oeuvres un peu moins connues du cinéaste, comme le film muet Nana, accompagné au piano par Donald Sosin, le téléfilm Le Testament du Docteur Coderlier, et son tout dernier film, Le Caporal épinglé, avec notamment Jean-Pierre Cassel et Claude Brasseur.
Du 9 avril au 22 mai, 30 Lafayette Avenue
Plus d’infos: www.bam.org ou BAM Ticket Services: 718.636.4100
L'enfance nue au FIAF
“L’enfance nue” est le premier long-métrage de Maurice Pialat. C’est l’histoire de François, trimballé de famille en famille. Il fait partie des enfants de l’Assistance publique dit “à problème”. Accueilli par un vieux couple Pepère et Memère, il semble trouver dans ce nouveau foyer compréhension, confort et stabilité, mais à cause d’un accident il est envoyé dans une centre de redressement.
Chef d’oeuvre du cinéma français, Maurice Pialat fit une entrée magistrale dans le monde du cinéma avec ce film.
Jeudi 6 avril
A 12.30pm, 4pm, et 7pm
En français avec sous-titres en anglais.
Adresse: 22 East 60th Street, New York
Plus d’infos: http://www.fiaf.org/french
Courts métrages français à l'IFC
L’IFC Center diffuse tous les soirs jusqu’au 8 avril la sélection de courts métrages d’animation nominés au dernier Oscars. Parmi les 8 films, 2 sont français: French Roast, réalisé par Fabrice O. Joubert, et Logorama, qui a remporté l’Oscar du meilleur court métrage le 7 mars dernier, réalisé par François Alaux, Hervé de Crécy & Ludovic Houplain et produit par Nicolas Schmerkin.
Plus d’infos: www.ifccenter.com
Charlotte Gainsbourg au Webster Hall
- Charlotte Gainsbourg revient à New York pour chanter les chansons de son dernier album, IRM, produit par l’auteur compositeur américain Beck. Après un passage réussi en début d’année au French Institute Alliance Française et à l’émission de David Letterman, elle confirme avec sa première tournée américaine qui comprend également des dates à Seattle, Chicago et San Fransisco avant de terminer en beauté par New York le 25 avril.
– - Webster Hall, 7:00pm: 125 East 11th St, (212) 353-1600
Françoise Collandre à la Canfin Gallery
Que se soit à travers des portraits ou des natures mortes, on retrouve dans les oeuvres de Françoise Collandre le même sentiment d’intimité, de sensibilité, de voyage et de romantisme. Elle peint depuis l’âge de 12ans. Née à Paris elle étudia à l’Ecole Supérieur des Métiers de l’Art. Artiste contemporaine, Françoise Collandre expose ses toiles aux couleurs chaudes pendant deux semaines à la Canfin Gallery.
Du 10 au 25 avril de 5pm à 8pm
Entrée gratuite
Adresse: 39 Main street Tarrytown NY 10591
Plus d’infos: http://www.canfingallery.com/index.php
Madeleine Peyroux au Blue Note
Bare Bones est le dernier album de Madeleine Peyroux, et le troisième en quatre ans. Il a été produit par Larry Klein, également producteur de Mélodie Gardot. La chanteuse de Jazz a grandi entre Paris et New York, où elle sera en concert du 27 avril au 2 mai, au Blue Note.
Blue Note, 131 West 3rd Street
Plus d’infos: www.bluenote.net
Eric Hazan à la NYU
Ancien chirurgien et ex-communiste, Eric Hazan fonde en 1998 les éditions La Fabrique pour lutter contre la concentration de l’édition. Il publie également plusieurs ouvrages dont L’invention de Paris, Il n’y pas de pas perdus en 2002. Dans cette ouvrage, Hazan emmène le lecteur faire une promenade historique et ethnologique à travers Paris.
Le jeudi 1 avril, 7:00 p.m.
Maison française de la NYU, 16 Washington Mews
Hamé (La Rumeur): le rap est devenu de la pop
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Carla Bruni-Sarkozy lance sa fondation aux Etats-Unis
C’est la présidente de la fondation qui était invitée ce lundi matin au FIAF (French Institute Alliance Française), mais c’est son mari qui a pris la parole, pour expliquer que la fondation de son épouse allait “développer un programme ambitieux de scolarisation dans les milieux défavorisés, marié à un projet culturel d’envergure” raconte un des invités triés sur le volet -la liste avait été strictement limitée à 20 personnes par l’Elysée. Le président français a également remercié les membres du conseil d’administration du FIAF pour le soutien à l’action de son épouse.
Carla Bruni-Sarkozy est ensuite allée, seule cette fois, visiter deux écoles d’art new-yorkaises, la prestigieuse école de musique Juilliard et la Steinhardt School, de la New York University deux des établissements participant au programme de la fondation. Chaque année, 25 élèves américains et français, de milieux défavorisés, recevront des bourses pour leur permettre de se rendre de l’autre côté de l’Atlantique afin de passer un an dans une école d’art.
Le programme sera financé par un don d’1,5 million de dollars fait à la fondation Carla Bruni Sarkozy par John Paulson, patron d’un des plus gros hedge funds new-yorkais, qui s’est fait connaître pour avoir empoché 4 milliards de dollars à la faveur de l’explosion de la bulle des subprimes. Philanthropes particulièrement actifs à New York, où ils distribuent chaque année des dizaines de millions de dollars, John Paulson et son épouse Jenny n’étaient jusqu’à présent pas connu dans le milieu des charities franco-américaines.
Le FIAF a été choisi par la fondation de Carla Bruni Sarkozy pour être le point d’accueil des jeunes Français envoyés à New York, ainsi que pour préparer les jeunes Américains à leur voyage en France, avec cours de français et week-end “d’immersion culturelle”. Pour Marie-Monique Steckel, président du FIAF, c’est l’occasion “d’un premier pas concret vers quelque chose que nous voulons faire depuis longtemps: promouvoir la culture française dans les quartier défavorisés”.
En France, les établissements d’accueil sont: le Conservatoire de Danse et de Musique de Paris, l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, l’Ecole Nationale Supérieure de Création et Design Industriel, l’Ecole Nationale Supérieure de Photographie à Arles et l’Université de Paris I-La Sorbonne.
A New York, outre la Julliard School et la Steinhardt School, il s’agit de Fashion Institute of Technology (FIT), la School of Visual Arts, et l’International Center for Photography.
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