Le Jeudi 1er Avril, et comme tous les 1ers Jeudis du mois, Laguna Beach accueillera un “Art Walk” qui prendra place dans les musées et galeries de cette charmante petite commune au sud de Newport Beach ; qui n’est pas sans rappeler certaines bourgades côtières françaises.
Quand ? Jeudi 1er Avril (et tous les 1er Jeudis du mois) de 18h à 21h
A 17h : Réception et remise de prix à la Mairie – 505 Forest Ave
Où ? Laguna Beach (au sud de Newport Beach par la Pacific Coast Highway)
Information : www.firstthursdaysartwalk.com
"Art Walk" à Laguna Beach
Alicia Keys en concert au Staples Center
La chanteuse R’n’B /Neo Soul Alicia Keys se produira sur la scène du Staples Center, à Los Angeles le Mardi 6 Avril.
Son dernier album “The Element of Freedom”, nuancé et personnel, a été largement salué par la critique et par ses fans.
Quand ? Mardi 6 Avril à 19h30
Où ? Staples Center
1111 South Figueroa Street, Los Angeles, CA
Pour réserver : http://www.ticketmaster.com/event/09004389E11F7643
Rencontre avec le photographe Olivier Pojzman
Vous pourrez également retrouver, aux côtés des photos du photographe français, les œuvres de la Canadienne Fiona Hoop et du sud-Coréen Mario.
Quand ? Jeudi 1er Avril de 17h à 21h
Où ? Christopher Morgan Galleries
73-375 El Paseo, Suite I
Palm Desert, CA 92260
760-568-0336
"Monsieur Batignole" à l’Alliance Française d’Orange County
De et avec Gérard Jugnot, ce film qui se passe sous l’occupation raconte l’histoire de M. Batignole, un boucher-charcutier sans histoire dont la fille a été promise en mariage à un auteur de pièce de théâtre raté mais collaborateur. La projection sera suivie d’une réception avec boissons et hors-d’œuvres.
Quand ? Vendredi 26 Mars à 19h
Où ? Alliance Française
4500 Campus Drive, Suite 120, Newport Beach, CA 92660
Gratuit pour les membres et étudiants. $5 pour les non-membres
RSVP: Tel: (949) 251-1610
[email protected]
L'artiste Cristina de Guillot expose à Miami
Cristina de Guillot est une célèbre artiste d’origine venezuélienne. A travers ses oeuvres, elle capture, cultive et fait travailler l’imagination des spectateurs. Pour l’artiste, nous avons tous une histoire et chaque tableau nous renvoie à notre passé et puise une émotion différente. Elle utilise des formes humaines et des objets de tous les jours pour nous transporter dans nos souvenirs et nos envies.
Du 26 Mars au 16 Avril
Alliance Française: 618 Southwest 8th Street
Plus d’infos: http://www.afmiami.org/pop/cdguillot.htm
Winter Music Conférence 2010
Qu’on la redoute ou qu’on l’attende avec impatience, la WMC est LE rassemblement annuel des plus grands as des platines. Parmi les 1900 artistes annoncés cette année, de nombreux DJ français: Bob Sinclar, Sébastien Benett, Martin Solveig et beaucoup d’autres participent à l’événement, notamment grâce à la radio FG DJ qui sponsorise l’événement,
En plus de découvrir de nombreux artistes et d’assister aux concerts, la WMC est l’occasion de rencontrer les professionnels de cette industrie (producteurs, programmateurs de radio, distributeurs, médias). Tous seront sur place pour discuter, innover, partager et faire évoluer la musique. Au delà de la programmation officielle, la WMC est l’occasion de fêtes partout dans la ville.
Et pour ceux qui préfèrent le ronron de la balle de tennis, ils peuvent toujours aller se réfugier à Key Biscayne pour le tournoi Sony Ericcson.
La liste des événements officiels sur le site de la WMC :
http://www.wmcon.com/thelist/.
Samedi 27 Mars de 12pm à 9pm :
Les DJ français Martin Solveig, Antoine Clamaran, Bob Sinclar, Michael Califan, Joachim Garraud, Martin Solveig, DJ Paulette, David Vendetta, Arno Cost, Sebastien Benett, Hakimakli, Bimbo Jones, Michael Canitrot, Eddie Thoneick, Alex Gaudino, DJ Yass, Rork & Lady Bird mixeront pour la White Party organisée par French Tuesday.
Adresse: Klutch: 136 Collins Avenue, Miami Beach, Florida 33139
Plus d’infos et réservation: http://www.residentadvisor.net/event.aspx?155316
Au sein de la Winter Music Conférence se tient aussi “l’Ultra Music Festival” un festival de musique électronique en plein air . Pendant deux jours, plus de 100 DJ enchaineront leurs tubes comme Calvin Harris ou Beni Benassi samedi 27 mars. Le célèbre DJ français David Guetta, récemment au Grammy, viendra mixer le Vendredi 26 Mars.
Ultra Music Festival au Bicentennial Park de Miami (juste à côté de l’American Airlines Arena de Miami)
Vendredi 26 Mars de 4pm à 12am
Samedi 27 Mars de 12pm à 12am
Plus d’infos et résevation: http://www.ultramusicfestival.com/event-info
Vins et vignobles de France
Vous avez toujours rêve d’apprendre le vin et les vignobles français, l’Alliance Française organise une conférence dédiée au vin. Jean-Pierre Sollin, Consultant Sommelier International de Veraison vous fera découvir les Côte du Rhône.
L’inscription est obligatoire et le nombre de places est limité à 15 personnes.
Le 26 mars de 6.30pm à 9.00pm
Adresse: Alliance Française de Fort Lauderdale: 618 Southwest 8th Street
Prix: 40$
Réservation: 954-523 9052
David Martinon et son humour dans LA Magazine
Spéculations ou info? Laurie Pike, l’éditrice “style” du magazine auteur de ce portrait semble persuadée que David Martinon prépare sa reconversion à Hollywood. Racontant sa fascination évidente pour les stars, et sa propension à leur distribuer des décorations, la journaliste assure que le Consul Général de Los Angeles pourrait bien avoir en tête “son propre avenir professionnel lorsque se terminera son mandat, l’an prochain”. David Martinon ne dément pas: “au cours des mois passés ici j’ai expérimenté à quel point la vie pouvait être intéressante. Je pourrai considérer rester ici”.
Revenant rapidement sur les raisons de la disgrâce de l’ancien favori de Nicolas Sarkozy, le reste de l’article brosse le portrait d’un Consul Général actif mais qui a appris a découvrir les plaisirs d’un poste nettement moins exposé “offrant des week-ends”. Le tout serait des plus flatteurs, s’il n’y avait ce satané sens de l’humour que l’auteur semble ne pas goûter du tout. Mais, assure-t-elle, les Français sont connus pour ça…
Lire l’article sur LA Magazine.
La Rumeur à la NYU
John Bowen à la Maison Française de NYU
John Bowen professeur d’anthropologie à Washington et auteur de “L’islam peut-il être français ? Pluralisme et pragmatisme dans un Etat séculier” donnera une conférence à la Maison Française de NYU. Il est le spécialiste de l’Islam et de son intégration dans la société française.
Jeudi 25 Mars à 7:00 p.m.
Institute of French Studies Colloquium
Maison Française de NYU: 16 Washington Mews
General Elektriks à New York
General Elektriks, alias Hervé (RV) Salters, est un artiste parisien, féru de claviers rétros en tous genres. Il travaille au sein du groupe Vercoquin, puis pour différents artistes, comme M, Seb Martel, Femi Kuti (sur l’album Shoki Shoki) ainsi que le duo californien Blackalicious. Installé depuis 1999 à San Francisco, il sort son premier album solo sous le nom de General Elektriks, Cliquety Cliqk en 2003.
Son dernier album, Good City for Dreamers, sorti en février 2009, ne fait que confirmer la créativité de cet avant-gardiste, prodige de l’éléctro/pop psychédélique.
Le 24 mars au Santos, 96 Lafayette Street
Prix: $5 sur TicketWeb, $10 à l’entrée
Plus d’infos: http://www.santospartyhouse.com/
Non ma fille, tu n’iras pas danser à New York
French Morning : Il semblerait que vous tombiez amoureux de vos acteurs : avant, Louis Garrel, maintenant Chiara Mastroiani. Qu’est-ce qu’il faut dégager pour mériter votre amour de cinéaste ?
Christophe Honoré : Je travaille souvent avec les mêmes acteurs, donc des rapports un peu sentimentaux peuvent émerger, autour du nœud qu’est la fidélité artistique notamment. Je sais qu’il y a d’excellents acteurs français avec qui je ne jouerai jamais, parce que nous n’avons pas la même idée du cinéma. J’aime que les acteurs fassent preuve d’exigence dans leur choix artistiques. Je ne serai jamais complètement exhaustif sur la question des attraits des comédiens, c’est assez diffus. J’apprécie les acteurs rapides, faisant preuve de vivacité, mais aussi délicats dans leur jeu. Avec Chiara, en apparence, nous avions peu de choses en commun. Mais, en réalité, nous partageons le même imaginaire, ce qui est essentiel à la création.
Si vous deviez décrire Lena avec deux adjectifs ?
C. H. : Lena est déconsidérée et teigneuse. Elle refuse que sa famille la considère comme une adulte déclassée, elle se bat contre ce préjugé.
Laquelle est la plus libre : Lena, sa sœur ou sa mère ?
C. H. : Lena est la plus libre, la plus affranchie. On mesure sa liberté au fait que c’est elle qui en paye le prix fort : la détresse. Je suis sartrien : celui qui mène l’action est celui qui est dans une position de liberté. Ces trois femmes ont contemplé la tentation du départ après l’adultère. Seule Lena est partie.
La famille de Lena est-elle un refuge ou une prison ?
Christophe Honoré : Les liens du sang sont des liens toxiques. Le rapport des parents aux enfants est toujours un abus de pouvoir. J’en parlais déjà dans mon roman « Infamilles ».
Chiara Mastroiani : Lena est confrontée à une bienveillance mal dirigée. Elle vit dans l’adversité permanente face à une famille qui est dans la sollicitude. Je crois que ses parents cherchent aussi à se rajeunir en l’infantilisant. Quel adulte peut-on devenir pour ses propres parents ?
Les acteurs masculins ont des accents. Est-ce pour les rendre étrangers à l’univers féminin ?
C. H. : Oui, je voulais qu’ils soient des pièces rapportés et que le film se concentre sur les femmes.
L’intermède du conte breton sert-il l’analogie entre Lena et la princesse ou dénonce-t-il la persistance du poids des traditions ?
C. H. : Tout de cela à la fois. Cette légende, en tant que breton, je la connais bien. Elle est symptomatique de la manière dont sont asservies les femmes : on joue sur leur culpabilité.
Le personnage interprété par Louis Garrel déclare « on se découvre soi-même à travers le renoncement ». C’est votre idée ?
C. H. : J’arrive à un âge où l’on trie ce à quoi on a renoncé et ce qui reste possible, surtout quand on fait mon métier. Etre cinéaste, c’est apprendre à renoncer au cinéma qu’on ne fera jamais. Vous n’êtes jamais votre cinéaste préféré, ou alors c’est insupportable.
Vous avez renoncé à quel cinéma ?
C. H. : A mes débuts, j’ai cru que je n’étais pas un réalisateur français. Que la tradition romanesque française des longs dialogues ne me nourrissait pas. Inspiré par des artistes comme Pasolini, je me suis inscrit dans un art cinématographique de prose plus que de poésie et je pensais être un créateur d’images. En réalité, la littérature – et donc la teneur Nouvelle Vague – rode autour de moi, certainement à cause de mon passé d’écrivain. Mes deux premiers films, plus en phase avec un genre que j’admirais, ne m’ont pas apporté autant de plaisir de mise en scène que les derniers, plus « français ». Je ne regrette pas du tout mes débuts, qui ont une fébrilité intéressante. Il faut se méfier de la perfection. Jacques Rivette est à cet égard un cinéaste majeur pour moi, parce qu’il a de l’amitié pour les défauts de ses films, qu’il a su cultiver le gout de l’inachèvement.
Qu’est-ce qui vous vient le plus facilement, l’écriture scénaristique ou la réalisation ?
C. H. : Ce qui me coûte le moins est le montage, je n’ai pas de scrupule à me séparer des plans superflus et je prends presque un plaisir enfantin à monter et démonter. J’attache beaucoup d’importance au scénario, mais je ne le sacralise pas, cela reste un brouillon, un papier sur lequel on pose les tasses de cafés. La réalisation est certainement plus inconfortable pour moi. Mais il s’agit justement d’un exercice qui réclame de l’inconfort : c’est dans la contrainte que l’on crée le mieux.
Chiara, ce rôle est-il différent des autres ?
Chiara Mastroiani : Oui. Christophe honoré m’a offert un univers inattendu. Cela avait un peu commencé avec Arnaud Desplechin. Grace à eux, je me suis libérée artistiquement des choses de l’adolescence qui empêtrent. Il faut bien qu’il y ait des avantages à vieillir !
Non ma fille, … esquisse des sujets de société tels que la culpabilisation des femmes et le célibat des jeune mères. Votre cinéma devient plus social ?
C. H. : Surtout, je ne veux pas que mes films soient assimilés à des sujets de société cernés. La mode du calibrage thématique des films me déplait. La force du cinéma français est d’être indécidable, de conserver un flou sur ce dont il parle. Lena élève ses enfants seule. Le rapport d’adulte, avec son fils, est inversé. Ma génération a été sur-couvée par ses parents (à cause de l’insécurité liée au chômage, au Sida…) et donc déresponsabilisée. Par compensation, cette génération a tendance à sur-responsabiliser ses enfants, à les traiter très tôt comme des adultes. Ce rapport social est abordé dans le film, mais il n’est pas central.
Ah oui, dernière question hyper importante : pourquoi déshabillez-vous systématiquement Louis Garrel ?
C. H. : Parce qu’il s’habille mal !