Ils se présentent comme les 6 mousquetaires, leur but est de “mobiliser les populations, ne pas tomber dans l’oubli et offrir un petit moment de répit aux Haïtiens”. Lundi soir, Yannick Noah, Angélique Kidjo, Mino Cinelu, Emeline Michel, Mikaben et BélO ont participé à un concert exceptionnel afin de lever des fonds pour la reconstruction du Ciné Institute à Jacmel, et pour le French Heritage Language Program qui accompagne les enfants Haïtiens récemment arrivés à Miami et à New-York.
Pour Yannick Noah se fut un choc physique, “ca m’a pris au ventre, puis très vite un sentiment d’injustice a pris le dessus, je me suis dis encore! Encore ce pays!”. C’est avant tout en tant qu’être humain qu’il veut aider, “ma position d’artiste me permet de sensibiliser et toucher un public différent mais le plus important est le travail sur le long terme” répète t- il “car les médias sont déjà en train de s’essouffler”.
L’autre grande vedette du plateau de cette soirée, Angélique Kidjo, venait de quitter Haïti quand le séisme s’est produit. “J’étais partie avec Unicef pour vacciner les enfants et les femmes enceintes contre le tétanos, je suis attachée à ce pays et je veux sauver son héritage et ses richesses. Chacun peut aider et participer, nous c’est en chantant, en mobilisant les médias et les foules. Nous n’avons pas le droit d’oublier, de passer à autre chose tant qu’il n’est pas reconstruit”. Pour BélO, artiste d’origine haïtienne, le plus important est l’objectif, “en Haïti il n’y pas les structures adéquate pour évoluer en tant qu’artiste avec ce concert l’objectif de reconstruire une école d’art. Mais aider est surtout un devoir! ” ajoute t-il.
Les six mousquetaires partent répéter scandant leur slogan “On sera toujours là!”.
Les photos du concert (Crédit: Junenoire Mitchell):
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Six Mousquetaires pour ne pas oublier Haïti
La France: modèle, contre-modèle et top-model
« Si la France a pu réformer son système de santé dans un contexte difficile, pourquoi pas nous ?» C’est la question que se pose cette semaine le Arizona daily sun. Pour le quotidien, la France, «dont les idéaux sur la santé sont probablement les plus semblables» à ceux des Américains, devrait servir d’exemple. « Le système de santé français est très populaire et a été classé comme le meilleur au monde par l’Organisation mondiale de la Santé en 2001», tandis que «les États-Unis se classent 37ème» rappelle le journal. En France, ce résultat s’expliquerait par le rôle des médecins et la collaboration entre le gouvernement et les assureurs privés pour chaque réforme du système depuis les années 1930. Mais « La France est loin d’avoir un système parfait. (…) C’est l’un des plus coûteux en Europe», devant relever le défi d’une population vieillissante. Des défis auxquels les Etats-Unis devront également faire face. Sachant que la France a mis en place la Couverture Maladie Universelle il y a seulement 10 ans, «nous avons une longue route devant nous » conclut le journaliste.
Mauvais exemple cette fois: France Télécom intéresse le New York Times, suite au rapport accablant de l’inspection du travail concernant la vague de suicides ayant frappé l’opérateur français. En effet, « en réponse aux 43 suicides parmi les salariés depuis Janvier 2008, dont 8 cette année, France Télécom a déjà arrêté plusieurs pratiques identifiées comme étants particulièrement perturbatices, comme de forcer les salariés à changer d’emploi et la fermeture des lieux de travail». Parmi les mesures qui doivent être mises en place, France Telecom devra «créer un réseau interne de médiateurs, afin de rendre le service du personnel plus accessible ».
Héroïne de la résistance française durant la Seconde Guerre Mondiale, Andrée Peel, plus connue sous le nom d’ « Agent rose » est décédée le 5 mars dernier à l’âge de 105 ans. Peel « a aidé des dizaines de pilotes britanniques et américains à partir du territoire occupé par les nazis sur des sous-marins et navires de guerre» rappelle le quotidien Atlanta journal-Constitution, qui consacre un article à cette femme exceptionnelle. « Capturée par les nazis, elle a été envoyé dans le camp de concentration de Ravensbrück et de Buchenwald. Plus tard, elle a raconté comment elle était passée à deux doigts de la fusillade par un peloton d’exécution, lorsque les troupes américaines sont arrivées pour libérer les détenus en avril 1945. » Mariée à un anglais, elle avait été remerciée personnellement par Winston Churchill pour son courage durant la guerre et décorée de la Légion d’Honneur française.
En pleine tempête médiatique concernant son couple avec Nicolas Sakorzy, Carla Bruni détourne les regards de la presse en direction de son décolleté. USA Today rapporte en effet que la première dame de France a fait le choix « audacieux » de porter une robe très moulante signée Rouland Mouret lors d’un diner organisé à l’Elysée en l’honneur du président russe Dmitri Medvedev. En revanche, c’est avec un look plus sage qu’elle s’est affichée main dans la main avec son mari ce dimanche pour aller voter aux élections régionales, « comme pour mettre fin à un tourbillon de rumeurs concernant leur relation» note le Huffington Post. Le quotidien ne manque pas cependant de poster cette photo cocasse de Bruni après le vote, devant une affiche de Benjamin Biolay, l’objet des susdites rumeurs.
Enfin, en novembre dernier, Carla Bruni toujours, avait annoncé au Grand Journal de Michel Denisot qu’elle participerait sûrement au prochain film de Woody Allen, sur la demande du réalisateur lui-même. Si cette information reste toujours à confirmer, on apprend cette semaine sur le site Hollywood deadline, que l’actrice française Marion Cotillard a été choisie pour interpréter le rôle principal de ce film qui devrait être tourné cet été à Paris.
Journée de la Francophonie à l’école maternelle Claire Fontaine
L’école maternelle bilingue Claire Fontaine célèbrera, le Vendredi 19 Mars, la Journée de la Francophonie, en invitant parents et membres communautaires à venir apprécier le travail des élèves.
Quand ? Le 19 Mars.
Présentation par les élèves : 16h30
Potluck : 17h30 – 19h
Où ? Ecole Claire Fontaine – Abbot Kinney Campus
1047-1051 Abbot Kinney Blvd Venice, CA 90291
Plus d’informations : http://www.laclairefontaine.org
Soirée Haïti Chérie
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=QhEgK92qO-I]
Philippe Dréano: un Ricard sous le soleil américain
Dès l’arrivée dans les locaux de Pernod Ricard à Manhattan, le cliché s’évapore. L’entreprise française de vins et spiritueux n’est plus synonyme d’accent du Midi, de pastis, pastaga et autre petit jaune. Au 7e étage sur Park Avenue South, Pernod Ricard est une holding internationale de plus de 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Un écran à l’accueil présente ses 15 marques clés: de la vodka ABSOLUT aux whiskies Chivas Regal et Ballantine’s en passant par le rhum Havana Club et le vin australien Jacob’s Creek, l’éventail est large. Et dans le bureau de Philippe Dréano, c’est encore plus clair: sur deux étagères reposent les bouteilles appartenant au groupe, 45 étiquettes différentes. Le slogan “Un Ricard, sinon rien” prend un sacré coup de vieux.
« La société que j’ai connue en arrivant n’a plus rien à voir avec celle d’aujourd’hui », confirme Philippe Dréano. Ce Breton de 52 ans, d’allure sportive et décontractée, a vécu 21 des 35 années d’histoire de la société, née en 1975 de l’union des 2 spécialistes d’apéritif anisé. Il se souvient de son arrivée en 1989, après l’ESSEC et 6 ans d’Unilever: « j’ai été engagé comme responsable marketing à la Segm, société qui était chargée d’exporter la production Pernod Ricard ». Les exportations étaient essentiellement européennes, alors qu’aujourd’hui, 56% des ventes sont réalisées hors d’Europe – et 90% hors de France.
Philippe Dréano a connu l’ouverture vers l’international: en 1994, il part à Bangkok ouvrir la Thaïlande. « C’était l’aventure à l’époque. Je suis parti monter cette filiale avec ma femme et mon fils d’1 an ». Il restera 15 ans en Asie, successivement à Tokyo en tant que patron du Japon et à Hong Kong comme PDG de la zone Asie. Il participe à la transformation du groupe au fil des acquisitions: rachat du canadien Seagram en 2001 (Chivas Regal, The Glenlivet, cognac Martell…), « grand tournant qui a hissé Pernod Ricard à la place de n°1 en Asie »; du britannique Allied Domecq en 2005 (Malibu, Ballantine’s, champagnes Mumm et Perrier-Jouët…) et du suédois Vin&Sprit en 2008. Cette dernière acquisition, très onéreuse (5,69 milliards d’euros) a fait basculer dans le giron de la holding la célèbre marque ABSOLUT. Le symbole des ambitions internationales de Pernod Ricard. C’est d’ailleurs dans les anciens locaux du leader mondial des vodkas premium que Philippe Dréano a pris ses nouvelles fonctions, en juillet dernier.
Depuis, le PDG Americas s’est attelé à parcourir les pays de sa nouvelle zone. « Je les connaissais un peu, mais ça datait d’une époque lointaine où j’avais un sac à dos et les cheveux longs… donc d’autres préoccupations! » plaisante-t-il. Découverte donc du continent sud-américain, avec un coup de coeur pour Buenos Aires et Bogota et un choc face aux questions sécuritaires. «Certains de nos collaborateurs roulent en voiture blindée, inimaginable en Asie où les problèmes de sécurité sont inexistants». Il inaugure aussi les longs voyages. « New York/Sao Paulo par exemple, c’est 11 heures de vol. Avant, la plus longue distance que j’avais à parcourir était de 6 heures, entre Hong Kong et l’Inde ». Il dénonce au passage le niveau de service catastrophique des compagnies aériennes américaines.
Le chantier de ces prochains mois: les États-Unis, notamment la visite de l’usine de Fort Smith, dans l’Arkansas, d’où sortent les bouteilles de liqueur de café Kahlúa et d’alcool blanc Seagram Gin, productions très américaines. Il y a aussi Napa Valley en Californie, où sont produits des vins mousseux Mumm. Pernod Ricard USA – dont le siège est à Purchase, NY – compte 850 des 19.000 salariés du groupe et contribue à près d’un quart aux profits globaux. Sa feuille de route n’est pas mince: grignoter des parts de marché au concurrent de toujours, le britannique Diageo, n°1 mondial. Les deux groupes s’affrontent sur le marché de la vodka, 1er spiritueux bu aux États-Unis. D’où l’importance stratégique du rachat d’ABSOLUT. Sur le marché du whisky également: le Chivas Regal de Pernod Ricard concurrence le Johnnie Walker de Diageo. The Glenlivet marche très fort mais reste plus confidentiel. « Il entre parfaitement dans l’esprit de consommer moins mais mieux », ce qu’on appelle, dans le jargon corporate, la Premiumisation. Pernod Ricard compte ainsi distancer son rival sur le terrain du luxe, et, ce, malgré la crise.
Car l’industrie des spiritueux a souffert en 2009. « Deux phénomènes sont apparus », explique le PDG. « D’une part, une dérive de la consommation vers des marques moins chères; et d’autre part, une baisse de la consommation dans les bars au profit de celle à domicile ». Résultat: « les ventes n’ont pas baissé en volume mais ont chuté en valeur ». La reprise est là, mais pas encore clairement pour le secteur. La bière serait-elle un marché d’avenir – Les Etats-Unis en sont les plus gros consommateurs des deux Amériques -? Aucune tentation chez Pernod Ricard, selon Philippe Dréano, même si Diageo possède Guinness: « La bière est un secteur à part entière. Les gros brasseurs mondiaux ne sont pas des producteurs de vins et spiritueux. On ne peut pas faire les deux. Et nous, nous restons concentrés sur ce que nous savons faire ».
Le challenge est donc de taille pour le nouveau patron, qui tente de trouver un peu de temps à consacrer à sa famille, à courir dans Central Park ou jouer au tennis. L’oeil pétillant, il ne cache pas son enthousiasme à s’être embarqué dans une nouvelle aventure. « C’est génial pour moi, à mon âge: je redémarre avec des pays que je ne connais pas, des équipes nouvelles… c’est excitant! » Et le Ricard dans tout ça? « Les Américains ne boivent pas de pastis, mais nous gardons Ricard parmi nos 15 marques stratégiques. Ce sont les racines du groupe, son histoire ».
Malevitch in Focus: du non-objectivisme au suprématisme
En 1927, Kazimir Malevitch connaissait un succès immense lors de la controversée Great Berlin Art Exhibition, succès jamais égalé par un autre peintre russe depuis – même Kandinski ! La foule d’initiés berlinois avait su apprécier la progression subtile de la peinture cubo-futuriste de Malevitch vers un suprématisme iconoclaste.
Il aura fallu attendre plus de huit décennies, pour que le public américain puisse faire le même constat. Le Guggenheim de New York s’est chargé de braver les difficultés liées au rassemblement des toiles du russe moderniste. Le trouble jeté, pendant l’entre deux guerre, par le gouvernement russe sur l’authenticité des créations de Malevitch a rendu ses héritiers excessivement prudents. Depuis la mort de l’artiste en 1935, les prêts de tableaux accordés aux musées sont plus que rares. Du 19 février au 30 juin 2010, Suprematist Painting côtoiera Painterly Realism of a Football Player…
Morning in the village after Snowstorm (1912) est le deuxième tableau encore figuratif que l’exposition présente, après le très cubiste Desk and Room (1913). La tendresse de Malevitch pour le milieu paysan y est visible. La géométrie abstraite pointe sur cette toile, dont le trait agité rappelle celui de Fernand Léger. Dans Suprematism (1915) – tableau emblématique du courant que Malevitch fonde à cette époque – l’artiste rompt définitivement avec le figuralisme et dépasse l’influence cubo-futuriste. Sa peinture, déjà abstraite, s’affirme dans la géométrie. Les formes unicolores disposées sur la toile montrent l’infinitude de l’espace.
Au Guggenheim, jusqu’au 30 juin 2010.
Christine Lagarde a voté par procuration
Christine Lagarde était à New York en ce week-end électoral. “J’ai voté par procuration”, a t-elle assuré devant le parterre du Gala du Lycée Français de New York qui incluait notamment Paul Volcker, l’Ambassadeur de France Pierre Vimont, Charlélie Couture, Catherine Malandrino, Eric Ripert.
La ministre de l’Economie arrivait directement de Santiago du Chili où elle assistait à la cérémonie d’investiture du nouveau président chilien Sebastián Pinera. Le programme de son déplacement éclair à New York? «J’ai rencontré beaucoup de journalistes dont Tina Brown [fondatrice du site] The Daily Beast et Thomas Friedman pendant à peu près une heure et beaucoup d’experts financiers», explique-t-elle à French Morning. Elle était invitée au Women in the World Summit, aux côtés de Madeleine Albright, Christiane Amanpour et Valerie Jarrett.
Christine Lagarde était aussi honorée au Gala du Lycée Français, recevant le prix Charles de Ferry de Fontnouvelle pour sa contribution à la communauté franco-américaine. Dans un anglais “qu’elle maîtrise comme très peu d’officiels européens”, dixit le président d’Estée Lauder Fabrizio Freda, elle s’est souvenue de son année d’études à la Holton-Arms School à Bethesda dans le Maryland et de ses cinq années passées à Chicago lorsqu’elle était présidente du cabinet international d’avocats Baker&McKenzie. «Elle est chez elle ici», note Philippe Lalliot, Consul général de France à New York.
Hiératique dans sa robe de gala bleu pétrole et chevelure argentée, elle a aussi évoqué aussi ses premiers pas en politique, en tant que Ministre délégué au commerce extérieur dans le gouvernement de Dominique de Villepin. « Renaud, merci de m’avoir introduite au monde complexe et étrange de la politique», a-t-elle dit à Renaud Dutreil, ancien ministre et président de LVMH North America, présent au Gala.
La levée de fond du Gala a atteint 1,5 millions de dollars, un chiffre proche du record historique du Gala du Lycée ($1,7m en 2007). Le dîner pour 12 au Bernardin, le restaurant aux trois macarons, est notamment parti pour $21 000.
Samedi après-midi, Christine Lagarde rencontrait les journalistes économiques au Lycée Français qui l’ont interrogée notamment sur le plan d’aide à la Grèce, le projet européen de réforme de la régulation financière et la réglementation des instruments financiers CDS (Credit Default Swaps) : “Avec [le secrétaire américain au Trésor] Tim Geithner, on est sur la même “page”.
Les propos de Christine Lagarde devant l’Assemblée nationale en 2007 à savoir que la France “est un pays qui pense” et qu’il était temps d’être dans l’action avaient fait couler beaucoup d’encre. Quid de la patrie de Descartes en 2010? “On a beaucoup retroussé nos manches et on travaille plus», explique-t-elle à French Morning. “Attendez-vous à l’inattendu,”a-t-elle asséné dans son discours. “Vous pensez que la France est derrière, fainéante? Nous n’avons jamais eu autant de créations d’entreprises qu’en 2009. Plus de 600 000 personnes ont crée leur entreprise.” Christine Lagarde s’est envolée dimanche pour participer à la réunion des ministres des Finances de la zone euro à Bruxelles prévue lundi.
Sarkozy à Columbia University
A l’occasion de sa visite aux Etats-Unis, le président fera un discours à Columbia University le 29 Mars. L’Université de Columbia, contactée par French Morning, ne révèle pas de détails sur la conférence.
Ce n’est pas la première fois que Nicolas Sarkozy s’adresse aux étudiants de l’université de Columbia. En Octobre 2004, alors Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, Nicolas Sarkozy avait fait un discours sur la diversité. La conférence avait eu lieu dans le cadre du programme Alliance, qui rassemble Columbia University, l’Ecole Polytechnique, Sciences Po et l’Université Paris I, Panthéon Sorbonne.
Du côté de L’Elysée, on ne confirme rien sur le programme du président à New York. Selon des sources bien informées, il est aussi prévu qu’il rencontre des journalistes américains.
Agnès Pezeu à la galerie Nine5
Basée en France, Agnès Pezeu expose dans le monde entier et enseigne les arts plastiques dans des ateliers parisiens. Elle sera à New York lors d’une exposition lui étant consacrée du 12 mars au 2 avril à la gallery Nine5. L’exposition sera accompagnée d’une performance de l’artiste afin de permettre au public d’observer son processus créatif. Elle commencera par lire un conte de fées, puis demandera à son modèle choisir une pose qui reflète son interprétation de l’histoire.
Gallery Nine5, 24 Spring Street, (212) 965-9995
Shanghai Quartet au Lycée Français
Le Shanghai Quartet et Remy Loumbrozo interpréteront au Lycée Français de NY l’une des plus belles oeuvres de musique de chambre de Brahms ainsi que le quatuor à cordes de Debussy. Ce concert permettra aux amateurs d’entendre les grandes oeuvres du répertoire interprétées par des artistes de renommée internationale et d’initier les plus petits.
Turina: The Matador’s Prayer
Debussy: Quator à cordes
Brahms: Quintette avec piano en Fa mineur OP.34
Lycée français de NY: 505 East 75th Street New-York
Réservation: 212 369 1400
Tarifs:
En avance: Adulte 25$ Staff 20$ Elèves 15$
A la porte: Adultes 30$ Staff 25$ Elèves 20$.
Week-end à Philadelphie : quel programme !
Et comme si cela ne suffisait pas, Philadelphie est d’un accès particulièrement facile. En voiture, en train ou en avion, rien de plus simple que de se rendre dans la ville qui a vu naître les Etats-Unis.
Évidemment, dès les beaux jours, vous ne seraient pas seuls à vouloir découvrir « Philly », comme la surnomment ses habitants, mais tout est prévu pour gérer les flux de touristes dans l’une des villes les plus visitées des Etats-Unis.
Bref rappel historique : quelques-uns des évènements fondateurs de ce pays se sont déroulés ici. Le 4 juillet 1776, la déclaration d’Indépendance, puis en 1787, la signature de la Constitution américaine. Philadelphie fut également, de 1790 à 1800, la première capitale des Etats-Unis. Pour le bonheur des visiteurs, de tout cela il reste des traces et elles sont visibles par tous, que ce soit à l’Independance Hall où fut signée la Déclaration, au Congress Hall où se réunissait le Congrès lorsque Philly était capitale, sans oublier, comment cela pourrait-il être possible, le Liberty Bell Center, où se précipitent tous les Américains pour voir la célèbre cloche fêlée qui sonna l’Indépendance des Etats-Unis !
Nous sommes là dans la vieille ville et encore plus précisément, dans le parc de l’Indépendance. La partie historique de Philadelphie occupe une douzaine de blocs compacts ce qui permet d’enchaîner les visites assez rapidement car après l’histoire, c’est l’art qui représente le second motif de séjour. L’art dans toutes ses dimensions avec ce qui, depuis 1984, singularise chaque année un peu plus la ville : plus de 3000 fresques murales dessinées par des artistes mais peintes ensuite par la population, quartier par quartier. C’est unique au monde et cela vaut vraiment la peine d’être vu. Difficiles de toutes les voir car elles sont géographiquement assez dispersées, néanmoins, des circuits existent, à pied ou en voiture, pour en faciliter la découverte. L’art toujours avec la fameuse Fondation Barnes, créée en 1922 et riche de 181 Renoir, 69 Cézanne, 60 Matisse auxquels il faut ajouter des Modigliani, Manet, Picasso et bien d’autres. Fabuleux ! La Fondation est située à 8 kilomètres du centre.
Le Musée des arts de Philadelphie est un autre must. Il s’agit du 3e Musée des US. 300 000 œuvres et objets vous y attendent ! Ce ne sont là que les poids lourds du patrimoine artistique de la ville. Il faut également citer le Musée Rodin qui possède la plus importante collection hors de France, l’Institut Franklin consacré à la science, etc. Concernant la gastronomie et le shoping, il y a là aussi abondance. Des restaurants partout et plus de 2000 magasins dans lesquels vêtements et chaussures sont tax free comme dans tout l’état de Pennsylvanie. A lui seul, le centre commercial Franklin Mills, hors de la ville, regroupe 200 magasins.
Après vous avoir confirmer qu’il est très agréable de flâner dans les rues de Philly, animées presque nuit et jour grâce à la présence de très nombreux étudiants, il ne vous reste plus qu’à vivre l’expérience d’un week-end bien rempli de plaisirs variés, à Philadelphie.
À consulter : www.philadelphiausa.travel
Comment y aller ?
En voiture : 100 Miles (160 Kms) Compter une bonne heure et demie. Sortie de Manhattan par le Lincoln Tunnel puis I 95.
En train : nombreuses relations assurées par Amtrak. 1h30 de trajet en moyenne. Arrivée à la gare 30th Street hors de la vieille ville.
Où loger ?
Il y a les hôtels classiques : Marriott downtown et Ritz Carlton
Les nouveaux : Hotel Palomar, un Four Points by Sheraton et un W Hotels
Ceux qui sont à venir : Meridien et Vine Hotel en milieu d’année
Notre recommandation : le superbe boutique hôtel Palomar. Du groupe Kimpton (www.hotelpalomar-philadelphia.com)
Où se restaurer ?
Le Fork (www.forkrestaurant.com) ou la dernière adresse du chef français Georges le « table31 » à moins que vous préfériez une autre de ses adresse réputée: le bec fin
Butcher and Singer, du chef Steven Starr, dans le hall d’une ancienne banque.
Dans un autre genre, n’oubliez pas de goûter la spécialité locale, le Phily cheessteak au Reading terminal market (voir plus bas)
À voir absolument
Le Musée des arts de Philadelphie avec l’expo Picasso qui vient d’ouvrir
La Fondation Barnes
Le Musée Rodin
Le Franklin Institute Science Museum
Quelques-unes des 3000 fresques. Il s’en crée près de 300 par mois paraît-il !
Le Parc de l’Indépendance
Le Liberty Bell Center
L’independance Hall
Le Magic Garden, une maison et un jardin un peu loufoque
À faire absolument
Commencer par se rendre à l’Independance Visitors Center pour s’y procurer plan de ville, City pass, programme des animations, etc.
Trouver la plus ancienne rue habitée des Etats-unis, dans la vieille ville
Flâner dans l’Historic Front, avec ses rues pavées, ses maisons anciennes et ses églises
Faire son marché au Reading Terminal Market où, chaque jour, 80 commerçants proposent des produits artisanaux
Voir le Jeweller’s Row, le plus ancien quartier de diamants des Etats-unis
Prêter serment au National Constitution Center
Un dernier conseil :
Laissez tomber les « tours » proposés par plusieurs compagnies de bus. Tout peut très bien se faire à pied, sauf la Fondation Barnes.
BAM Opera Festival
Ils ont fait leurs débuts au BAM. Fondée en 1979 et dirigée depuis lors par le célèbre claveciniste et chef d’orchestre franco-américain William Christie, la troupe des Arts Florissants est aujourd’hui réputée dans le monde entier. A l’occasion de son 30ème anniversaire, elle est de retour à New York : avec notamment deux chefs-d’oeuvre de Purcell, un récital de William Christie, un cabaret baroque. Ce festival marie musique et danse.
En avant-première :
“Didon et Enée” la magnifique oeuvre d’Henry Purcell jouée par les Arts Florissants et dirigée par William Christie le 18 et 21 Mars. Jonathan Cohen dirigera la troupe le 20 Mars.
“Actéon” de Marc-Antoine Charpentier par les Arts Florissants et dirigé par William Christie du 18 au 21 Mars et Jonathan Cohen le 20 Mars. Les tickets sont à 35$ 65$ 85$ 125$
BAM Harvey Theater: 651 Fulton Street le 18 et 20 mars à 7.30pm et le 21 mars à 6pm.
La pièce principale :
“The Fairy Queen” d’ Henry Purcell par William Christie du 23 au 26 Mars et par Jonathan Cohen le 27 Mars. Les tickets sont à 35$ 65$ 105$ 150$
BAM Howard Gilman Opera House: 30 Lafayette Ave. Le 23, 25, 27 mars à 7:30pm.
Le Cabaret Baroque :
Deux concerts seront interprétés dans l’intimité du BAMcafé avec les membres des Arts Florissants et sous la direction de Jonathan Cohen.
Le 21 Mars la soirée aura pour thème “Love’s Delights” avec la soprano Claire Debono, le ténor Robert Burt et Callum Thorpe à la basse ainsi que l’ensemble instrumental de Sébastien Marq, Myriam Gevers et Sophie Gevers.
Le 24 mars, la soirée sera intitulée “Tempête” et sera composée des extraits de l’oeuvre d’Henry Purcell “Raise, raise the voice”, avec la participation de la soprano Lucy Crowz, le ténor Ed Lyon, le baryton Andrew Foster- Williams et un ensemble de violonistes avec Florence Magloire, Catherine Girard, David Simpson et Brian Feehan. Les tickets sont à $20, un menu sera à votre disposition toute la soirée.
Le 21 et 24 Mars à 9pm au BAM café
Armide on Screen :
Le 24 Mars à 6.30pm au BAM Rose Cinemas
Un film retraçant la performance de William Christie et sa troupe sur l’un des chef-d’oeuvre de Jean-Baptiste Lully au théâtre des Champs Elysée en 2008. Il sera diffusé sur grand écran au BAM Rose Cinemas. Les tickets sont à $12.
Artist Talk with William Christie :
Une conférence exceptionelle où William Christie parlera de son travail, de l’opéra et échangera ses pensées avec Ara Guzelimian, doyen de la Juilliard School. Les tickets sont à 10$
Le 25 Mars à 6pm au Hillman Attic Studio
Rehearsal with Commentary: The Fairy Queen :
William Christie commentera une répétition de “The Fairy Queen”. A travers ses commentaires vous découvrirez tout son travail créatif. Les tickets sont à 20$.
Le 26 Mars 5:15pm au BAM Howard Gilman Opera House
Chansons de Purcell et Duos :
Wiliam Christie présentera un récital des chansons de Purcell et de duos au Bamcafé. Avec la participation de Anne-Marie Lasla, des solistes Miriam Allan et Claire Debaono, ils interpréteront des extraits du “Roi Arthur”, “The Indian Queen”, “The Fairy Queen” et bien d’autres. La performance sera suivie d’une reception au champagne. Les Tickets sont à 150$.
Le 28 Mars à 3pm au BAM café.
Archive Exhibition :
Après des années de collaboration, William Christie et Les Arts Florissants ont créé un véritable héritage. Une exposition spéciale retracera leurs performances et leurs productions extraordinaires au BAM.
Pour compléter le BAM Opéra Festival, la Juilliard School propose une classe avec William Christie ainsi qu’un concert de l’Ensemble Juilliard instrument et dirigé par William Christie.
Au Peter Jay Sharp Building, 3ème stage à partir de mi-mars.
Réservation: http://www.bam.org/view.aspx?pid=1720