Le groupe américain Bon Jovi, débute son « circle tour » international par l’Amérique du Nord.
Après déjà 2 représentations au Honda Theater fin février, le groupe hard rock et heavy metal, continue sa tournée à Los Angeles avec un concert au Staples Center.
jeudi 4 mars 2010 à 7:30pm au Staples Center
1111 S. Figueroa St., Los Angeles, CA 90015
Prix des tickets entre $42 et $82, Réservation en ligne www.bonjovi.com
Le début d'une tournée mondiale de 2 ans
"Nobody walks in LA" ?
Les organisateurs attendent jusqu’à 25 000 participants, qui courront sur un nouveau tracé commençant à l’Est de Los Angeles, au Dodger Stadium, pour se terminer à Ouest de la ville de Santa Monica (Ocean Ave, au Nord West à l’angle de Santa Monica Blvd.) Ce nouveau parcours affiche un dénivelé de 400 pieds et une distance raccourcie, qui devrait le placer parmi le plus rapide des parcours de courses à pieds de l’histoire de los Angeles.
Les sportifs emprunteront les rues légendaires de Sunset Strip, Rodeo Drive ou encore la Route 66. Ils passeront par le quartier historique El pueblo (où la ville est née) et courront à côté de monuments célèbres tels que l’hôtel de ville de Los Angeles, la cathédrale Notre Dame des Anges, le Capitol Records building, le Kodak Theater… pour finir en face de l’Océan Pacifique.
L’arrivée des concurrents, sera célébrée sur la plage à côté de la jetée de Santa Monica, où spectateurs, familles et athlètes pourront se réunir autour de diverses animations organisées pour l’évènement (musique, boissons, nourriture…)
Départ le 21 mars 2010 à 7 :20 am au Dogder Stadium
Pour plus d’informations
Bishop, en route vers l'aventure
La ville de Bishop, CA se trouve dans l’Owens Valley, un plateau qui se niche entre deux chaînes de montagnes colossales. La route 395 qui vous y mène marque la limite entre Le Death Valley National Park à l’est, et le Sequoia National Park à l’ouest. Que faire pour quelques jours à Bishop? Les locaux vous le diront eux-mêmes, pas de quoi s’ennuyer. Entre vélo, baignade, pêche, escalade, randonnée, ski, snow-board ou simple ballade en nature, vous aurez enfin l’occasion d’utiliser toute votre panoplie Decath’ et devenir le héro de votre propre aventure.
Pas d’équipement ? Pas de panique. La boutique Eastern Sierra Sport sera votre premier stop après l’office du tourisme. Ce lieu, tenu par des grimpeurs locaux, offre généralement des promotions très intéressantes tout au long de l’année, en particulier pour les chaussures de randonnée et d’escalade. Profitez également de cette pause après une longue route pour vous rendre à la porte d’à côté, chez Raymond’s Deli, pour prendre un encas. Ne vous faites pas avoir par la déco sauvage de ce repaire de rebelles, la nourriture y est fraîche et excellente. Choisissez parmi les nombreux choix de sandwichs, wraps et salades aux noms funky proposés sur le grand tableau noir derrière le bar. Profitez de l’attente pour découvrir les inscriptions et autres bizarreries qui ornent les murs de ce resto-bar dive qui se veut new-yorkais et volontairement provocateur.
Une fois restaurés et équipés, vous pourrez partir à l’attaque des grandes étendues au milieu desquelles serpentine la rivière de l’Owens. La région offre de nombreux sites pour pratiquer l’escalade de blocs, quelque soit votre niveau. Une paire de chaussons et un matelas d’escalade vous suffiront pour découvrir ce vaste terrain de jeu. Au nord-ouest, découvrez les Happy et Sad Boulders (les Roches Heureuses et Tristes) ainsi que les mythiques Buttermilks, ces énormes roches rondes semblables aux petits pains (buttermilk buns) qui leur ont valu leur nom. Ces sites naturels sont les repères privilégiés des férus d’escalade qui grimpent sur ces blocs impressionnants. Équipés de cordes et de baudrier, achetez un guide de la région, et filez aux Gorges de l’Owens. Plus loin au nord se trouvent Mammoth et ses Mammoth Lakes, où les amateurs de ski et de snow-board se retrouvent chaque hiver.
La journée touchant à sa fin, plantez votre tente dans l’un des nombreux campings autour de Bishop, avec une mention spéciale à celui de Millpond, Brown’sMillpondCampground. Planté au pied de l’imposant Mount Tom (altitude 4163 m.) aux abords de la route 395, ce site très agréable est géré par un jeune couple dévoué et attentif aux besoin de leur clientèle. Si la perspective de camper ne vous enchante guère, rendez-vous plus au sud, au Village Motel de Bishop. Plus éloigné de la route que ses concurrents, ce motel charmant à la déco kitch vous offre pour $59 par nuit une chambre impeccable avec lit « king size » et kitchenette toute équipée. Bon à savoir : votre clé de chambre du Village Motel vous fera bénéficier de 10% de réduction à Whiskey Creek, un des meilleurs restaurants en ville. Dans un décor traditionnel chaleureux et cosy, vous y serez accueilli par un service excellent (demandez Tony !) et un menu à se damner : essayez les « Famous Whiskey Creek BBQ Pork ribs » ou encore la « Salade Sunshine », vous ne serez pas déçu. Détail important : les vins bénéficient de leur propre Carte et les desserts sont tous plus alléchants les uns que les autres (Crème brûlée, Pudding tiède aux pommes, White Russian Tiramisu, Coconut cream Pie…).
Votre voyage culinaire ne s’arrêtera pas là. Au matin, filez avant la foule à l’incontournable Boulangerie Shats (Shats Bakery) pour un petit-déjeuner inoubliable. Erick Shat’s Bakery. Cet établissement de tradition hollandaise est la preuve que la qualité de l’eau et des ingrédients est le vrai secret d’un pain et d’une viennoiserie de qualité supérieure. Pour les lève-tard, un saut chez Mahogany Smoked Meats vous permettra de découvrir les spécialités fumées locales comme le « jerky », cette viande séchée qui constitue un casse-croûte délicieux bourré de protéines. Etabli en 1922, Mahogany est une véritable institution locale qui propose également petit-déjeuner, sandwich, jambons, fromages, miel et autres gourmandises pour petits et grands.
Une fois rassasié, vous pourrez prendre la voie active vers des montagnes pour visiter le Parc Naturel des Yosemites, ou la voie « détente » pour vous baigner dans la rivière en été, ou dans les sources d’eau chaude en hiver. Vous comprendrez ainsi en peu de temps pourquoi les locaux, malgré des conditions souvent rudes, continuent à vivre dans la simplicité et l’authenticité, loin des paillettes de L.A.
Keough’s Hot Springs
Bishop Chamber of Commerce and Visitors Bureau
L'espagnol, cheval de troie de la francophonie?
Les élèves s’avancent, par groupe de deux, et se présentent mutuellement au reste de la classe : “Elle s’appelle Caitlin, elle a 20 ans et vit à Long Beach.” La parole est hésitante, les mots ne viennent pas spontanément et sont entrecoupés de rires gênés. Nous sommes dans l’un des cours de français de l’université publique de Long Beach, au sud de Los Angeles. Une classe un peu particulière qui s’adresse à des étudiants américains hispanophones.
L’idée est d’utiliser l’espagnol comme passerelle pour apprendre le français, deux langues voisines par leur origine romane. Un concept pour l’instant unique aux Etats-Unis puisque la classe n’est proposée nulle part ailleurs. Et pourtant, la méthode de l’intercompréhension en langues romanes n’est pas nouvelle. Qui n’a pas déjà fait le constat que l’espagnol, le portugais, l’italien, le français ou encore le roumain ont beaucoup de choses en commun?
“Pour moi, le but de mon cours est le même qu’un cours pour anglophones mais mes étudiants ont cette base en espagnol que j’utilise en cours comme tremplin”, explique Nicolas Bordage, le professeur de français. Ce Franco-Argentin de 40 ans a quitté la banlieue parisienne pour Los Angeles il y a sept ans. Il y enseigne l’espagnol et le français, mais s’est rapidement rendu compte que son public n’était pas simplement anglophone.
“J’ai réalisé qu’il était plus facile pour les étudiants avec une base hispanophone de faire des parallèles avec le français. C’est plus naturel pour quelqu’un qui a des bases en espagnol de comprendre des points de grammaire ou de vocabulaire en français”, remarque-t-il. Les élèves confirment. Mariana est d’origine mexicaine, elle en est à son deuxième semestre de français pour Hispanophones : “C’est plus clair d’apprendre de cette façon car la structure des phrases est proche entre les deux langues et aussi la présence du genre masculin et féminin, ça existe déjà en espagnol”, explique-t-elle dans un anglais parfait.
Mais parler espagnol n’est pas le seul critère d’admission. Parler anglais est aussi un impératif. “Le but n’est pas d’apprendre le français à des gens qui parlent espagnol sinon ça serait comme enseigner un cours au Mexique ou en Espagne”, explique Nicolas Bordage, pour qui la langue anglaise est aussi un outil pour apprendre le français. “Par exemple, un point de grammaire : J’aime le chocolat, en anglais c’est I like chocolate alors qu’en espagnol on dit Me gusta el chocolate. En français et en anglais, on utilise le verbe aimer, alors qu’en espagnol c’est une structure complètement différente”.
Il n’y a donc pas de recette miracle pour apprendre une langue, estime-t-on au département de langues européennes de l’université de Long Beach, mais plus on a de cordes à son arc, plus on a de facilité. D’ailleurs, le Français et l’Espagnol font partie d’un seul et même département à l’université de Long Beach “alors que souvent elles ont chacune leur propre département et sont en concurrence”, souligne Clorinda Donato, conseillère pédagogique et professeur de français et d’italien.
Ryan Luevano est l’un des étudiants et ne cache pas son enthousiasme : “au début j’ai pris cette classe parce qu’il fallait que je prenne un cours de langue afin d’étudier l’histoire de la musique, et puis au fil des mois j’y ai vraiment pris goût!”, explique le jeune homme de 22 ans d’origine mexicaine. Comme beaucoup d’élèves latinos, il parle espagnol avec sa famille et constate qu’il progresse beaucoup plus vite en français depuis que le professeur s’appuie sur sa langue d’origine.
Même expérience pour Claudia Muntean qui participe activement en classe : “J’ai fait trois ans d’espagnol au lycée et surtout mes parents sont roumains, alors ces deux langues m’aident à faire la connection avec le français”, explique-t-elle. Comme les autres étudiants hispanophones de sa classe, Claudia souligne qu’elle a une compréhension intuitive du français : “quand le professeur nous parle, je sens que j’ai l’avantage par rapport aux anglophones car je repère certains mots qui ressemblent à ma langue d’origine.”
Le programme Français pour Hispanophones a créé il y a cinq ans et rencontre un franc succès. Plus de 50% des étudiants de l’université de Long Beach sont d’origine hispanique, une région idéale pour proposer ce genre de classe, estime la conseillère pédagogique Clorinda Donato pour qui “l’espagnol est une réalité de notre vie en Californie.”
De fait, cette université publique a été étiquetée “Hispanic serving institution” par le gouvernement américain. Une révolution, pour Clorinda Donato, car cela reflète l’évolution des mentalités vis à vis des cultures étrangères. “Personnellement j’ai du réapprendre l’italien car mes parents qui avaient immigré ne voulaient pas me l’enseigner. Il y avait une pression énorme pour oublier sa langue et devenir citoyens américains. Aujourd’hui, on réalise que non seulement il ne faut pas avoir honte de parler une autre langue, mais qu’il faut au contraire le valoriser, car c’est un atout réel dans notre village global.”
Semaine de la restauration à Orange County
L’association des restaurants d’Orange County propose une semaine de menus à prix fixes $10, $15 et $20 par personne pour le dejeuner et $20, $30 ou $40 par personne pour le dîner.
117 restaurants participent à la semaine de la restauration à Orange County.
Pour découvrir la liste des restaurants et toutes les informations http://www.orangecountyrestaurantweek.com/
Orchestre Philharmonique de Radio France
L’ Orchestre Philharmonique de Radio France se produira à UCLA Live avec l’interprète suédoise mezzo-soprano Anne-Sofie von Otter. L’orchestre présentera un concert entièrement consacré à Ravel sous la direction musicale de Myung-Whung Chung. Au programme Shéhérazade – Ma Mère l’Oye, ballet intégral –Daphnis et Chloé, suites n° 1 et n° 2 – La Valse.
Mercredi 10 mars 2010 de 8pm à 11pm
Royce Hall auditorium de UCLA Live, 340 Royce Drive, Westwood
Tarif : $18 pour les étudiants UCLA et de $45 à $80
Réservations des billets au 310- 825-2101 ou [email protected]
Vitalic au Webster Hall
Si vous ne connaissez pas encore Pascal Arbez-Nicolas, alias Vitalic, il est grand temps de le découvrir aux platines du Webster Hall ce vendredi pour son unique concert à New York. Le Français originaire de Dijon connait un succès international depuis la sortie de son premier album, Ok Cowboy, en 2005. Quatre ans après cet album et la création de son propre label, Citizen Records, il revient avec un deuxième album intitulé Flashmob.
Le 26 février à partir de 10pm au Webster Hall, 125 E. 11th Street
Prix : $1 avec RSVP sur newyork.going.com avant minuit.
Soirée Haïti à La.Venue
En association avec World Hope International, zanmi d’Ayiti organise une soirée Haïti Chérie, afin d’aider le pays à se reconstruire et poursuivre les efforts.
Tout au long de la soirée de nombreux artistes se produiront sur scène comme Tabou Combo, Emeline Michel, Djarara, Alex and Vanessa Jacquemin, Xiomara Laugart, Antoine Blech.
Un menu haïtien sera préparé le chef cuisinier du restaurant Daniel, Cédric Tovar, avec la présence de: Daniel Boulud, Ron Duprat de l’emisssion Top Chef, Marc Forgione, John Fraser de Dovetail, Michael Ginor d’ Hudson Valley Foie Gras, Chris Johnson de Bao Noodles, Jake Klein, Michael Pardus de The Culinary Institute of America, Hyde Park, Jean-Claude Perennou de Cannelle Patisserie.
Une exposition audio et visuelle mettra en avant l’histoire d’Haïti, l’art, la culture ainsi que des témoignages émouvants d’Haïtiens et d’ Américains à Haïti.
www.haiticheriebenefit.com
Le 12 Mars 2010
Reception VIP: 6pm – 7pm
General Admission: 7pm – 1am
Adresse :
la.venue : 608 West 28th Street
New York, NY 10001
Tickets:
V.I.P.: $125 ($115 avant le 5 Mars)
General Admission: $75 ($65 avant le 5 Mars)
10$ offert pour les Seniros (65 ans+)
Achat des billets avant le 28 Février
Plus d’infos: Ici
PSG-OM, le classico à la new yorkaise
Même la Ola du Stade de France n’est pas aussi harmonieuse. Ici on se sert la main et on trinque à la même adresse alors que l’on porte des maillots aux couleurs concurrentes. Oui, nous parlons bien des supporters du PSG et de l’OM qui n’ont que faire des six heures de décalage et de l’Atlantique pour vivre leur passion du ballon rond.
A l’occasion de chaque rencontre qui engage leur équipe, les supporters Olympiens et Franciliens sont au même rendez-vous: le Nevada Smiths, LA référence pour tout amateur de soccer qui se respecte à New York. Un cri de guerre légendaire – « Where Football is religion » -, 14 plasmas, un écran géant et une centaine de matchs hebdomadaires en live ont forgé la réputation de ce bar sportif de l’East Village.
Si la plupart des retransmissions concerne des équipes européennes, les Marseillais ont l’exclusivité de l’écran géant les jours de grand match. « C’est parce que nous sommes anciens ici » explique Xavier Thibaud. Entouré d’une bande de copains, ce Marseillais de 50ans Maître d’hôtel au Consulat de France, a créé un club de supporters en 2003 car il voulait, dit-il « retrouver à New York l’ambiance provençale des soirées olympiennes ». Aujourd’hui le pari est gagné, le club rassemble plus de 300 personnes et peut se targuer d’avoir été élu « meilleur groupe de supporters » du Nevada Smiths. Une telle notoriété leur a permis d’imposer un flux de pastis au bar, où l’on ne servait que bières et cocktails, et il est devenu courant de nommer leur camp de base le “Nevadrome”…
La barre est haute, mais elle n’a pas empêché les Parisiens de fonder leur propre groupe. C’est lors d’une rencontre PSG-Saint Etienne en février 2006 que Julian Stein s’est dit « et pourquoi pas nous ? ». Avec le consentement du club marseillais, les Parisiens ont pu élire domicile au même Nevada Smiths.
Ainsi est né le club new yorkais des supporters du PSG, qui regroupe 250 fans sur Facebook et promet pour bientôt un site web et des déplacements au Parc avec une bâche officielle « PSG New York City ». « Doyen du groupe » comme il se définit lui-même, Pierre Watiez est à New York depuis 20 ans et n’a jamais cessé de supporter les Franciliens. Partager le même bar que l’OM ne lui pose pas de problème, l’ambiance se veut « bon enfant » et « même si on se charrie de temps en temps, on s’entend bien, on se respecte ».
Et si le PSG n’a pas la priorité de l’ancienneté pour l’écran géant, les supporters parisiens ont leur place attitrée à l’entrée du bar : « ça nous va très bien, si on perd on est près de la sortie et si on gagne, les Marseillais doivent nous passer devant ! ». Julien Stein attend avec impatience la réalisation des projets de la direction du PSG d’allouer plus de visibilité à l’équipe parisienne aux Etats Unis : « notre club de supporters serait aux premières loges si quelque chose se passait ici ».
Pour les Marseillais, la reconnaissance par la maison mère n’est plus en projet. Mais Xavier Thibaut ne s’est pas contenté du club de supporters pour que New York prenne l’accent du sud est. Après le foot et le Ricard, c’est la pétanque que Xavier a voulu implanter ici. Grâce à l’aide de François Delattre, ancien consul général de France, c’est chose faite à Prospect Park à Brooklyn où l’on peut venir jouer aux boules depuis cet été. OM NY et NY Pétanque Club ont depuis fusionné au sein de l’association Provence Horizons Foundation, dont les ambitions parlent d’elles mêmes. Grâce à une belle performance lors du Pétanque American Open en Floride cet automne, le club est qualifié pour 2010. En attendant, le compte à rebours pour le Mondial est lancé et la solidarité entre Parisiens et Marseillais de New York promet d’être forte.
Nevada Smiths, 74 3rd Avenue, New York, NY 10003
(212) 982-2591
http://www.omnewyork.com/
http://sports.groups.yahoo.com/group/PSGNewYorkFans/
http://www.nevadasmiths.net/
Le Normandie au Southstreet Seaport
Emblème du mouvement Art déco, le paquebot Normandie, construit par la Compagnie Générale Transatlantique entre les deux guerres mondiales, fascina le monde entier grâce à sa rapidité. Il détenait à l’époque le record de la traversée de l’Atlantique avec le Queen Mary. Seulement cinq ans après son premier voyage vers les Etats-Unis, il est réquisitionné par le gouvernement américain suite à la capitulation française de 1940. Transformé en transport de troupes, le paquebot chavire en 1942 sous le poids de l’eau déversée par les pompiers qui essayaient d’y éteindre un feu. Comme l’Art déco, le navire conserve son attrait pour des millions, malgré son extravagance, dans une décennie marquée par la grande dépression.
L’exposition Decodence présente un bref rappel des faits, et des personnes célèbres ayant voyagées à bord du Normandie, comme Salvador Dali, Colette et Cary Grant, avec des photos rares de toutes ces personnalités, sur le point de monter dans le paquebot. L’intérêt principal se trouve dans la présentation de l’intérieur du bateau, reflet des tendances de l’époque. Les plus grands noms de l’art avaient participé à sa décoration.
Pierre Patout et Henri Pacon dessinèrent par exemple la salle à manger des premières classes, volume immense recouvert d’or et de luminaires dont on retrouve des photos et meubles dans le musée. Du grand salon à la « Deauville Suite », le Southstreet Seaport Museum rassemble un ensemble de pièces rares, meubles originaux, uniformes et surtout des séquences vidéo inédites permettant de se projetter dans les années 1930 et dans la folie du Normandie.
Les tickets pour cette exposition donnent également accès à la Walter Lord Gallery et à Browne & Co Stationers.
Southstreet Seaport Museum, 12 Fulton St
Prix: $12, $10 pour les étudiants
Amélie Chabannes à la Stephan Stoyanov Gallery
«Vast» est la suite de « My Portrait of Your Identity » l’exposition précédente de l’artiste française, dans laquelle elle entamait son exploration de l’identité sous toutes ses formes. Pour cela, Amélie Chabannes utilise différents supports tels que le dessin, la vidéo et la sculpture.
La Stephan Stoyanov Gallery est située dans le Lower East Side au 29 Orchard Street entre Hester & Canal.
Du mercredi au samedi de 11:00am 6:00pm, et le dimanche de midi à 6pm.
Pour plus de renseignements : (212) 343 4240 ou [email protected]
http://www.stephanstoyanovgallery.com/
Tout Va Bien pour Nolwenn Monjarret
L’association des Bretons de New York BHZ organise un brunch spécial le dimanche 28 février à partir de 1pm au restaurant Tout Va Bien qui sera accompagné d’un concert de Nolwenn Monjarret, chanteuse de chants traditionnels bretons, qui fait sa première apparition à New York.
Nolwenn Monjarret fait partie du groupe breton: “Les six Lièvres au chant” et se produit régulièrement dans le cadre du Festival Interceltique de Lorient, en compagnie du groupe de musique traditionnelle irlandais The Chieftains ou encore au Potomac Celtic Fetsival.
Réservations: www.bzh-ny.org
Prix: $37 tout inclus
Restaurant Tout-Va-Bien: 311 W 51 street