Accueil Blog Page 178

Films on the Green 2023: la danse au cœur du festival en plein-air à Washington

La Villa Albertine a annoncé la programmation de quatre films francophones sur le thème de la danse dans le cadre de Films on the Green DC 2023. L’événement est une occasion de découvrir de belles adresses en profitant d’une séance de ciné gratuite en plein-air.

« The Artist », le film français multi-oscarisé de Michel Hazanavicius (2011) avec Jean Dujardin et Bérénice Bejo, ouvre le bal à Hillwood Estate, Museum and Gardens (4155 Linnean Ave NW) le jeudi 25 mai à 9pm. Le jeudi 1er juin, le National Sylvan Theater (Independence Ave SW & 15th) accueille l’événement à 9pm en diffusant « Sur le rythme » (« On the beat »), un film québécois de Charles-Olivier Michaud (2011) sur la passion de la danse avec Mylène St-Sauveur et Nicolas Archambault.

Le jeudi 8 juin, à 9pm, « Trois nuits par semaine » (« Three Nights a Week »), film français de Florent Gouëlou (2022) sur l’univers des drag-queens, avec Pablo Pauly et Romain Eck, sera diffusé sur le National Mall, près du Washington Monument (Constitution Ave. & 17th St). L’édition 2023 se refermera avec « Twist à Bamako » (« Dancing the twist in Bamako », un drame historique français, sénégalais et canadien de Robert Guédiguian (2021), sur fond post-révolution au Mali, avec Stéphane Bak et Samba Touré, à Anacostia Park Field 7, le jeudi 22 juin à 9pm.

Investir dans l’immobilier en tant qu’expatrié·e : comment obtenir un prêt ?

[Article partenaire] Si vous avez déjà investi dans l’immobilier aux États-Unis, ou si vous êtes en train d’entamer des démarches, vous le savez certainement déjà : le processus d’obtention d’un emprunt peut s’avérer fastidieux et stressant.

En effet, aux États-Unis, les lois d’emprunt immobilier sont parfois difficiles, surtout pour les étrangers qui n’ont pas acquis un « credit history », ou qui n’ont pas de documents attestant un salaire et/ou des revenus aux États-Unis. 

L’importance de se faire accompagner

Mais pas de panique : l’emprunt ne doit pas être un frein à votre projet. Certaines personnes sont spécialisées dans l’obtention de prêts aux États-Unis et peuvent vous accompagner tout au long de la procédure.

C’est le cas notamment de Sherry Kia.

Experte en emprunt immobilier à Los Angeles depuis plus de trente ans, Sherry Kia détermine pour vous le montant d’emprunt auquel vous pouvez prétendre auprès des banques américaines et vous conseille. Cela vous permet alors de chercher des biens immobiliers qui se trouvent dans votre échelle de prix.

Se tenir informé·e des dernières lois en vigueur

Comme toujours, les lois ne sont pas figées et peuvent évoluer dans le temps. Il est donc primordial de s’entourer d’une personne fiable et attentive aux évolutions en termes d’emprunt.

 Sherry Kia donne a ses clients les informations les plus récentes sur les lois et les lignes directrices des emprunts immobiliers. 

Son expérience et sa connaissance du marché immobilier aux États-Unis – ainsi que les ressources des différents programmes offerts par les banques et institutions hypothécaires – permettent à Sherry Kia de pouvoir livrer des emprunts à des clients avec des dossiers complexes, notamment ceux ne pouvant pas pas acquérir un emprunt auprès de leur banque.

À propos de Sherry Kia

Sherry Kia est née a Téhéran, en Iran, et a fait ses études de sociologie à l’université de Grenoble.

Elle s’est installée aux États-Unis en 1985 et y a entamé sa carrière dans un cabinet comptable, à l’origine en tant que réceptionniste. Elle a ensuite monté les échelons, en devenant office manager et enfin comptable. 

En 1991, sa passion pour l’immobilier et son talent avec les chiffres l’ont poussée à changer de carrière : Sherry Kia a décidé de se lancer en tant que broker dans les emprunts immobiliers. Depuis, elle a réussi à obtenir des prêts pour les dossiers les plus compliqués.

Vous avez pour projet d’investir dans l’immobilier à Los Angeles ? Contactez Sherry Kia dès maintenant, par téléphone ou par mail, et lancez votre projet :

? +1 (310) 880-4439
? [email protected]
? Site internet

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Chez Francis : la festive brasserie des Français à New-York, mais pas que

[Article partenaire] 411 Park Avenue South, Midtown. Une grande salle au sol damier noir et blanc, de confortables banquettes en cuir marron, de traditionnelles nappes blanches, une lumière tamisée et réconfortante. Au loin, un serveur vêtu d’une chemise blanche et d’un tablier noir arrive avec une assiette encore fumante. Tout sent délicieusement bon.

De tous les côtés, un joyeux brouhaha de discussions, de rires, de débats, ainsi que le bruit des cuillères qui raclent le fond des authentiques cocottes de table Staub. En fond, un bon vieux morceau de Claude François. Un goût de brasserie parisienne, en plein cœur de New York.

Bienvenue Chez Francis

Le nouveau rendez-vous des Français à Manhattan

Chez Francis, c’est cette nouvelle brasserie française nichée au cœur de Manhattan, dans un lieu emblématique : ce qui fût autrefois la brasserie Les Halles – dont le chef n’était autre que le regretté Anthony Bourdain.

Très apprécié de la population new-yorkaise, son restaurant Les Halles était un point de rendez-vous incontournable. « J’ai toujours aimé Les Halles, même si la nourriture n’était pas parfaite, a confié Francis Staub, fondateur de la marque éponyme, au New York Post. C’était un endroit à l’ancienne, comme La Coupole à Paris ».

Malheureusement, après une faillite en 2016, et suite au décès tragique d’Anthony Bourdain, ce haut lieu de la brasserie à New York, connu notamment pour ses pièces de viandes et son légendaire steak frites, avait été laissé à l’abandon.

Alors quand Francis Staub a entendu que le lieu était à reprendre, il n’a pas hésité. Le projet Chez Francis était né. 

Les copains d’abord !

À l’origine de Chez Francis, il y a un lieu emblématique, certes.

Mais également une belle histoire d’amitié, entre trois Français. Sébastien Muller et François Peyrot d’abord. Puis leur route a croisé celle de Francis Staub, il y a maintenant deux ans, lorsque François était l’avocat de Francis. Ils se sont par la suite liés d’amitié.

« Notre objectif a tout de suite été d’amener un véritable restaurant français, pas une imitation, à New York » explique Sébastien. Les trois amis ont à cœur de partager leur amour de la France avec les New-yorkais. « Avec Chez Francis, nous voulons défendre tout ce qui a fait connaître la France, et partager cette fameuse hospitalité à la française », complète François. 

Au menu : plats traditionnels et authentiques

Et pour cause, chez Francis, pas de chichi, tout le monde est le bienvenu. « Nous avons voulu créer un lieu ‘à la bonne franquette’, qui offre une cuisine savoureuse et dans lequel on peut à la fois se délecter de plats traditionnels et authentiques à un prix abordable, ou déguster les meilleurs vins avec des mets d’exception  », explique François.

Il suffit de jeter un coup d’oeil à la carte pour comprendre : un large choix de plats, des fameuses moules-frites au loup de mer grillé, en passant par un savoureux steak frites – en hommage au plat signature de la Brasserie Les Halles – ou encore une côte de boeuf flambée à table, à partager. Toutes les sauces sont faites-maison par l’artisan saucier, et les plats sont frais, cuisinés quotidiennement. 

La carte des vins n’est pas en reste : ici aussi, l’amplitude de l’offre est impressionnante. Chartreuse, Absinthe, vin rouge, Bordeaux, Bourgogne … « Chez Francis, nous souhaitons mettre en avant à la fois la France des villes et la France des campagnes, en mariant les producteurs locaux aux plus grands crus » explique fièrement Sébastien. 

Joie de vivre, fête et camaraderie

Pour comprendre les inspirations et l’ambiance du restaurant, les affiches collées aux murs parlent d’elles-mêmes : Brigitte Bardot, Louis de Funès, le Lido, Jean-Paul Belmondo, les Folies… « Que des icônes de l’art de vivre à la française, le vrai. Des bons vivants qui aimaient faire la fête » souligne François.

Loin d’être un copié-collé d’une brasserie classique, Chez Francis a « un côté chic et canaille, décrit-il. Ici, les codes de la brasserie ont été twistés avec un soupçon d’insolence ».

En un mot, c’est la France qui fait la fête.

Chez Francis, c’est l’humain au centre

« Avec son entreprise Staub, empire de la cocotte en fonte, Francis a été très longtemps du côté production de l’industrie. Avec ce nouveau restaurant, il est passé du côté restaurateur. explique François. Et pour lui, ainsi que pour Sébastien et moi, la restauration, c’est bien plus qu’un repas et un verre de vin. C’est un lieu de rencontre, où tout le monde se retrouve ».

Et c’est cet amour de l’autre et de la vie que l’on retrouve Chez Francis. Pour Sébastien, c’est un endroit où « on apprécie des bons plats avec du bon vin français. C’est un lieu où les Français se retrouvent. Un peu la nouvelle ambassade de France à Manhattan », conclut-il avec un sourire.

Finalement, Chez Francis, c’est un peu une métaphore de la France. On s’y délecte des meilleurs plats, on y retrouve ses amis, ses collègues, sa famille. On y rigole, on y débat, on y chante et on y danse. On s’y sent bien. 

À propos de Chez Francis

La brasserie est ouverte toute l’année, midi, soir et week-end pour le brunch au son de l’accordéon. Avantage non négligeable, la cuisine reste ouverte jusqu’à 11 pm.

Pour plus d’informations :

—————-
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

L’artiste JR, la force de « créer des interactions entre les gens »

Il passe sa vie à photographier des visages mais cache constamment le sien sous un chapeau rond et d’épaisses lunettes noires. L’artiste français JR a toujours marché sur le fil entre le visible et l’invisible, le besoin d’anonymat et les avantages de la célébrité, l’engagement et le désir de liberté. Son art est politique bien malgré lui, « engageant plus qu’engagé », estime-il. « Mon idée, c’est de créer des interactions entre les gens. Dans mon travail, la force réside dans ces interactions. Pour aller coller une image, trouver un mur, ou faire des photos, on a besoin d’échanger avec ceux qui nous entourent. Ce sont ces échanges qui créent du changement dans la société. On l’a vu dans tellement de pays, dans tellement de projets. »

JR a rhabillé de nombreux espaces publics, comme ici Times Square à New York. Photo JR-art.net

Son principal projet, Inside Out, lancé en 2011, consiste à imprimer sous forme de poster les photos que son public lui fait parvenir, et de renvoyer ces posters à leurs auteurs, qui peuvent ensuite les coller sur des murs. « C’est gratuit, chacun donne ce qu’il veut, mais on s’aperçoit que plus de la moitié des personnes nous verse quelque chose », indique-t-il. L’atelier d’impression est situé dans la ville où il vit depuis 2011, New York, dans le quartier Nolita. « Il y a quelque chose dans cette ville qui est toujours en mouvement, justifie-t-il. On ne peut pas rester statique. C’est justement ce qui caractérise ce projet. Il est constamment en mouvement, en train de grandir. Cela faisait sens de se baser ici. D’autant plus que lorsqu’on a regardé les coûts d’envoi, on s’est aperçu que ça nous coûtait moins cher de tout expédier en partant d’ici ! ».

Une nouvelle application

New York est au centre de la vie de ce grand voyageur de 40 ans. Il vient d’y lancer une nouvelle application, baptisée JR Reality. Au lieu d’imprimer un poster et de le coller physiquement sur un mur, tout se fera virtuellement, sur l’application qui permettra d’enrichir son affichage d’une histoire audio enregistrée par chacun. Quatre villes ont déjà été numérisées : New York, San Francisco, Londres et Paris. C’est une constante dans la carrière de ce boulimique de travail : il a toujours grandi avec l’époque.

« Quand j’ai commencé en 2001, c’était au début de la photographie numérique, le moment où la photo n’était plus un sport de riches. Il y a eu ensuite les compagnies aériennes low-cost qui m’ont permis de voyager pour 30 euros à travers toute l’Europe. Et puis les réseaux sociaux sont arrivés et nous ont permis de tout partager sur internet. À chaque fois, j’ai utilisé ces nouvelles techniques, ces nouveaux médias dans mon œuvre et elles en font aujourd’hui partie intégrante. Je donne ces armes à chacun mais je demande juste une chose : ne pas mettre de marque, ne pas mettre de message politique. »

La peur de la récupération a toujours existé chez JR, qui a fait ses premiers pas à Clichy Montfermeil un an avant les émeutes de 2005. Il y photographiait ces jeunes qui allaient s’embraser quelques mois plus tard. Sollicité à cette époque par des agences de presse, il a décliné parce qu’il ne pouvait pas contrôler l’utilisation de ses images.

Entre secret et légende

Son nom d’artiste, il le tire des initiales de son prénom, Jean-René. « C’est sous mon vrai nom que je suis anonyme, dit-il. Il y a des pays où je peux aller justement parce que personne ne connaît mon vrai nom ni mon visage. Sans mon chapeau et mes lunettes, personne ne me reconnaît. Il suffit que je les enlève pour passer incognito. »

On sait peu de choses de sa vie. La légende raconte qu’il a trouvé un appareil photo à 17 ans sur le quai d’une station du RER A, à Paris, où il a grandi, et qu’en même temps que cet appareil, il a trouvé une vocation. Il se définit davantage comme « un colleur d’affiche » que comme un photographe. Il parle parfois de « photograffeur ».

Il a fait plusieurs fois la couverture du magazine Time, a mené des projets dans le monde entier, au Brésil, en Corée du Nord, en Inde. Mais aussi et surtout aux États-Unis. Il a collé des photos à Ellis Island où il a tourné un court-métrage avec Robert De Niro, devenu un ami. Il a habillé les murs de San Francisco, ou le sol de la cour d’une prison de Californie, Tehachapi. Il a aussi été chorégraphe pour le New York City Ballet, en recréant sur scène les émeutes de 2005 !

Sur la route de Montauk

Bientôt, il tirera le fil de son thème « Déplacé-e-s », en créant pour le Parrish Art Museum (Water Mill, Long Island) une large fresque qui prendra place… sur le mur de l’établissement et qui sera visible dès le Mémorial Day (lundi 29 mai) depuis le Montauk Highway. Son exposition sur le même sujet, intitulée « Les Enfants d’Ouranos », a été visible ce printemps à la galerie Perrotin à New York.

« On a voyagé ces deux dernières années dans plein d’endroits, en Ukraine, en Mauritanie, au Rwanda, au Vénézuela, en Grèce, où des personnes ont dû fuir leur pays pour des raisons très diverses, souvent des guerres ou des conflits, explique-t-il. On a fait de grandes processions avec les enfants qui ont dû fuir et on en a tiré des négatifs, ce qui fait qu’on voit la chaleur humaine plutôt que la personne. On ne distingue pas clairement les enfants. Ça donne quelque chose d’assez troublant ». Montrer sans se montrer, jouer sur le clair et l’obscur, l’apparent et le caché… ou un troublant parallèle avec l’artiste, qui utilise le négatif pour la première fois de sa carrière.

Amel Ouaïssa, fondatrice de Book in French, et sa sélection de livres sur l’expatriation

Partir vivre à l’étranger, c’est un rêve pour certains, un projet un peu fou, une opportunité ou même un besoin vital pour d’autres : les raisons de partir s’établir hors de France ne manquent pas. Mais si l’envie est bien là, un tel changement de vie suscite beaucoup de questions. Plusieurs fois par an, je vous invite à poser vos questions sur le profil instagram de French Expat, et de mon côté, je vais chercher des réponses auprès d’experts reconnus.

Pour ce tout premier épisode « expert », nous allons répondre à une auditrice, Sixtine K., qui nous demandait des références de livres parlant de l’expatriation et adaptés aux tous petits. Je suis allée tendre mon micro à Amel Ouaïssa, bouquiniste établie en Caroline du Nord et fondatrice du site bookinfrench.com.

Amel est passionnée de livres, et constatant le grand manque de livres en français hors des grandes villes américaines, elle a décidé de créer son propre site de livres français de seconde main.

Pour les jeunes enfants:

  • « C’est parti on déménage » et « À bientôt les copains » de Anne Portier-Maynard. La famille de Gaspard part en expatriation et les enfants sont confrontés à la séparation avec leur copains.
  • « Nous sommes bilingues » de Charlotte West Lamorinière. Dans ce livre, on célèbre le bilinguisme sous toutes ses formes en suivant le quotidien d’une famille bilingue dans les yeux d’un enfant.
  • « Elise 7 ans, expatriée » de  Corinne Feuillet Luca et Virginie Houet. Un livre qui permet à vos expats de mettre des mots et des images sur leurs sentiments.
  • « Changer de maison » de Catherine Dolto et Colline Faure-Poirée. Mine de rien, c’est une aventure de déménager  et de faire connaissance avec des gens et des lieux nouveaux. Parfois c’est difficile, mais souvent, ça fait grandir.
  • « Le déménagement de Stéphanie Leduc. Les parents ont annoncé une grande nouvelle, on va déménager. Voici un P’tit Doc pour répondre en image à toutes les questions que suscite un déménagement chez les enfants.
    « Petit Flocon doit déménager » d’Ariane Hofman. Un album qui aborde avec finesse ce moment de transition.
    « Ailleurs » de Gus Gordon. Georges n’aime pas voyager. pourtant c’est un oiseau migrateur.
  • « Pixi déménage » d’Emmanuelle Payot. L’auteur explique le contraste découlant d’une expatriation pour tous les enfants, en particulier ceux qui grandissent en accompagnant leurs parents dans des missions internationales.
    « Top départ de Cécile Gylbert ». Ce livre propose un ensemble d’activités qui leur permettra étape par étape, de se préparer au changement et de le vivre sereinement.
  • « On déménage » d’Alice Brière. À vendre une petite maison qui renferme les heureux moments partagés avec papa, maman, mon grand frère et moi. Un texte conçu comme une annonce immobilière mêlé au graphisme de Barroux pour appréhender un déménagement tout en douceur.

Pour les adolescents:

  • « Journal  d’une ado expatriée de Véronique Martin Place. La mère de Léa, fait des aller-retours entre Chicago et Paris pour son travail. Mais quand Léa apprend qu’elle devra laisser copines, cours de théâtre et sa première histoire d’amour, elle organise un plan de résistance. Finalement elle partira, râlera, sourira, apprendra et grandira.

Pour les adultes:

  • « L’expatriation au féminin » de Delphine Joëlson Marteau. Parce que s’expatrier n’est pas anodin, parce qu’au-delà des rêves et des promesses, il faut reconstruire et s’adapter, le thème de l’expatriation au féminin mérite amplement une attention toute particulière. Des difficultés au changement de statut, des bouleversements de l’équilibre familial, des enfants, travail, projet, école. Ce livre propose des pistes pour optimiser cette période et éviter certains pièges.
  • « Chérie on s’expatrie » d’Alix Carnot. Un guide de survie à l’usage des couples aventuriers.
  • « Les Expats de Clémentine Latron. La vie d’expat, c’est souvent plein d’incompréhensions, de découvertes, de moments gênants, de nostalgie et parfois de chauvinisme … mais, l’avantage, c’est qu’on peut toujours en rire. Un livre de dessins.
  • « Conjoint expatrié » de Gaëlle Goutain. Une proposition de travail à l’étranger pour son conjoint est une situation qui positionne l’autre membre du couple en accompagnateur. Guide qui permet de rebondir de façon constructive.
  • « Les demoiselles aventurières » d’Amélie Rousselet. Au volant d’un Combi Split 3 jeunes filles partent en voyage fusionnant liberté, escalades et sensations.
  • « Réussir sa vie d’expat » de Magdalena Zilveti. S’épanouir à l ‘étranger en développant son intelligence nomade avec une présentation des enjeux psychologiques et des défis émotionnels.
  • « C’est décidé je pars » d’Assia Rabinowilz. Le guide de premiers secours pour une expérience l’étranger d’Assia Rabinowitz répond à toutes les questions qu’on se pose avant la grand décollage.
  • « Travailler à l’étranger : un guide de vie pour la famille » de Claudine Bert. Vous y trouverez des témoignages d’expatriés et des conseils pratiques pour réussir son projet d’expatriation en famille.
  • « Ils sont partis vivre ailleurs » de Michel Fonavich & Sandrine Mercier. Un ouvrage avec des parcours d’hommes et de femmes qui ont osé tenter leur chance à l’étranger.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

La pièce «Harvey» jouée en français au théâtre Raymond Kabbaz

Après trois ans d’absence due à la pandémie du Covid, la troupe du Théâtre Raymond Kabbaz à Los Angeles, revient sur les planches les jeudi 1er et vendredi 2 juin à 8pm avec Harvey. Ce grand classique de la comédie américaine sera intégralement interprété en français.

La troupe du Théâtre Raymond Kabbaz est de retour après trois ans d’absence. © Théâtre Raymond Kabbaz

Jouée pour la première fois en 1944, la pièce imaginée par la journaliste et auteure Mary Chase, et qui lui valut le Prix Pulitzer, raconte l’histoire loufoque d’Elwood Dowd, épris d’amitié pour un grand lapin blanc que personne d’autre que lui ne voit. Et lorsque sa sœur, Vita, l’accompagne à l’asile, rien ne se passe alors comme prévu, les psychiatres laissant partir Elwood et pensent devoir interner Vita.

Poésie rêveuse, bourrée de quiproquos et situations drôles, la pièce de 60 minutes est interprétée sur scène par dix comédiennes et comédiens, et mise en scène par Pierre Leloup, aussi Directeur artistique du Théâtre Raymond Kabbaz. Depuis 1992, ce théâtre joue, une fois par an, une pièce en français.

Synthwoods Campout, une nuit électro dans les montagnes de Santa Cruz

Bacprop, aka Romain Paulus, producteur et musicien français basé en Californie depuis dix ans, organise un festival de musique électro le samedi 10 juin. Son nom ? Synthwoods Campout. L’idée ? Une nuit entière au cœur des montagnes de Santa Cruz, à danser sur les sets de DJs électro de renom. L’adresse de la propriété privée où se dérouleront les festivités sera révélée quelques heures seulement avant l’évènement. Un indice : compter une heure trente en voiture au Sud de San Francisco. 

Les DJs se succèderont sur deux scènes installées pour l’occasion en pleine nature, entre les séquoias géants. En tête d’affiche, un pilier du paysage électro : le Français Joachim Garraud. Ce dernier est notamment réputé pour avoir collaboré avec les plus grands, de David Guetta à David Bowie, en passant par la production de Kylie Minogue ou Mylène Farmer. À ses côtés, un autre fameux producteur électro français : Franck Martin. Liste complète des artistes et billets ici. 

«Vérité et mensonge», décoder l’information à la Maison Française de NYU

Entre fake news et intelligence artificielle, comment s’y retrouver en matière d’information, différencier le vrai du faux ? Un défi immense auquel la Maison Française de NYU et la Dauphine Foundation USA consacrent une conférence, le mardi 23 mai, intitulée « Vérité ou mensonge : Décoder l’information dans un monde en mutation ».

Trois New Yorkais d’adoption viendront discuter avec le public : l’écrivain Marc Levy,  le journaliste et correspondant de Paris Match Olivier O’Mahony et l’économiste Yann Coatanlem, président du think tank Club Praxis qui vient de recevoir le Prix Turgot pour son livre « Le capitalisme contre les inégalités » (PUF).

La conférence se déroulera à la Maison Française de NYU, de 6pm à 8:30pm. Elle sera suivie d’un cocktail. Prix des places : 28,77$, à réserver ici.

Environnement: Discussion avec l’explorateur et réalisateur Luc Hardy

Il est à la fois aventurier, explorateur, réalisateur, photographe et capital-risqueur, une activité professionnelle qui lui permet, depuis des années, de financer ses voyages à travers le monde, jusque dans les régions les plus reculées de l’Antarctique, de l’Himalaya, d’Afrique ou encore du Pacifique. Luc Hardy est surtout un formidable témoin de l’évolution de notre planète. Il viendra en discuter le jeudi 25 mai, au FIAF, avec Tim Sohn, journaliste du magazine Outside et membre du jury du festival New York WILD Film. Une conversation organisée en partenariat avec le Consulat général de France.

La soirée commencera par la projection d’extraits de films documentaires réalisés (et primés) par Luc Hardy, avant de se poursuivre par une conversation sur les expéditions scientifiques, la défense de l’environnement et les effets du changement climatique. « On n’est pas là pour pleurer, se lamenter, mais pour dire ce qui se passe » confiait-il déjà en 2011 à French Morning, au retour d’une expédition au Pôle Nord.

https://www.facebook.com/watch/?v=677732239344239

Parmi les films que l’expéditeur a réalisés, citons Pax Sargassum, Pakistan Melting, Alter Ego et Black Diamond (2023), EAMI (2022), Among the Corals (2022), At the Edge of Light (2020), Arktika Incognita (2018), et The Pursuit of Endurance – On the Shoulders of Shackleton (2015).

La conversation se déroulera en anglais au Florence Gould Hall du FIAF, à partir de 7:30pm. Luc Hardy et Tim Sohn répondront également aux questions du public. Places à 18$ pour les membre de l’institut et les étudiants, 24$ pour les non-membres. Réservation des billets ici.

On a visité le nouveau Century 21 avant que vous ne le dévalisiez

C’est Noël avant l’heure pour les touristes français à New York (et nous autres qui y habitons). Le légendaire Century 21 du World Trade Center est revenu à la vie dans son bâtiment de Cortlandt Street, mardi 16 mai, trois ans après avoir été emporté par la pandémie.

Dire que les clients étaient « heureux » de retrouver leur magasin chéri serait un euphémisme. Le jour de la ré-ouverture, la file d’attente faisait le tour du block. Des milliers de curieux, prêts à faire chauffer la carte bancaire, avaient fait le déplacement. Parmi eux, le maire de New York, Eric Adams, reparti avec une chemise.

Vue comme le symbole du rebond new-yorkais après la Covid, cette ré-ouverture étaient attendue depuis longtemps. Sur la façade, un message publicitaire rappelle le concept pour ceux qui l’auraient oublié: « Jusqu’à 65% off 100% du temps ».

La façade du Century 21 rénové, sur Cortlandt Street, à la réouverture du magasin, le 16 mai 2023. © French Morning/A. Buisson

Le logo et le nom ont été changés. Century 21 s’appelle officiellement Century 21 NYC, mais personne ne vous en voudra d’utiliser l’ancienne appellation. Autre nouveauté : les produits beauté font désormais l’objet de rabais. Ce qui n’était pas le cas dans le Century 21 1.0.

Le fameux rayon « chaussures » se trouve au sous-sol, près des bagages.

© French Morning/A. Buisson

L’expérience-client a été revue. En plus de l’installation de caisses près des sorties pour faciliter la circulation, des terminaux de paiement en libre-service ont été installés au rez-de-chaussée.

© French Morning/A. Buisson

Le magasin est plus petit que son prédécesseur – quatre niveaux au lieu de six – et propose moins d’articles. Des rayons ont été réduits à peau de chagrin, comme les accessoires pour la maison.

Le magasin Century 21 NYC s’étend sur 4 étages au lieu de 6 avant sa fermeture en 2020. © French Morning/A. Buisson

Appréciée pour ses produits de stylistes connus (Michael Kors, Versace, Chanel, Rag and Bone…) à prix réduits, la chaîne avait dû mettre la clef sous la porte pendant la crise sanitaire en raison des difficultés financières rencontrées par son assureur. À l’époque, elle avait treize adresses entre New York, le New Jersey, la Pennsylvanie et la Floride. Fin 2020, la famille Gindi, qui avait fondé Century 21 en 1961 à Brooklyn et possédait toujours l’enseigne, a pu récupérer le capital intellectuel de la marque (nom de domaine, droits, données des clients…) pour neuf millions de dollars dans le cadre de la procédure de mise en faillite.

Le magasin de Downtown, qui n’avait fermé avant cela qu’à la suite de l’effondrement des tours jumelles à quelques mètres de là, est le seul à avoir rouvert ses portes. Il s’est allié avec le groupe de divertissement Legends.

© French Morning/A. Buisson

L’éclairage a été amélioré et les cabines d’essayage, agrandies.

© French Morning/A. Buisson

Les produits en vente font la part belle aux marques émergentes, destinées aux consommateurs de la Génération Z (née dans les années 2000).

© French Morning/A. Buisson

Bon shopping !

Le festival Oui Design! célèbre la création française à New York 

À l’occasion de la Design Week de New York (18-25 mai), la Villa Albertine lance Oui Design!. Ou plutôt relance : ce festival, qui valorise et célèbre toute la scène française du design, a été créé en 2015 par la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak quand elle était attachée culturelle à New York. Suspendu pendant la pandémie, il revient donc cette année mais sous une forme inédite : une semaine complète, de ce mercredi 17 mai au mardi 23 mai, de visites d’ateliers de créateurs, de rencontres, d’expositions, de discussions et de fêtes. L’occasion rêvée de visiter différents showroom comme celui, par exemple, de la cristallerie Saint-Louis et de découvrir un savoir-faire remontant au XVIe siècle. 

Dans des galeries allant de Chelsea à Greenpoint, et de Long Island City à Industry City, Oui Design! fait découvrir la riche collaboration entre Français et Américains sur la scène du design. « Une grande partie des travaux les plus passionnants qui se déroulent actuellement dans le domaine du design sont nourris par des échanges internationaux et des perspectives globales diverses », estime Gaëtan Bruel, le directeur de la Villa Albertine.

Un festival d’évènements inédits

Vous allez ainsi découvrir des œuvres du designer français Pierre Paulin à la galerie Demish Danant, explorer l’art de la marqueterie avec l’historique Atelier Violet, pénétrer dans le showroom du collectif Par Excellence spécialisé dans la décoration d’intérieur haut de gamme qui réunit les meilleurs artisans français, ou encore dans celui d’Invisible Collection où sont exposées des pièces de la collection du mobilier national. Ces nombreuses festivités valorisent le design français très dynamique ces dernières années à New York, avec notamment la nomination d’Odile Hainaut et Claire Pijoulat à la direction artistique des foires de design.

Pierre Paulin, Galerie Demish Danant.

À noter que trois des artistes en résidence à la Villa Albertine cette année participent à Oui Design! : Manuela Paul-Cavallier (artiste et dorure), François-Xavier Richard (artiste pluridisciplinaire et fabricant de blocs de bois), et Steven Leprizé (artisan et inventeur).

La série «The Parisian Agency» débarque à New York

Ils étaient faits pour se rencontrer : la famille Kretz pose enfin ses valises à New York. Les Kretz, ce sont ces attachants Français qui ont monté -en famille- une agence immobilière spécialisée dans les biens de luxe. Basés à Boulogne-Billancourt, ils ont été rendus célèbres par un show télévisé, sur le mode téléréalité, diffusé sur TMC et Netflix, « The Parisian Agency » aux États-Unis, « l’Agence » en France.

Tournage et ouverture d’une antenne new-yorkaise

La troisième saison de la série a déjà été diffusée dans l’Hexagone. Elle débutera le mercredi 24 mai aux États-Unis. Mais comme les Kretz ont toujours un coup d’avance, ils préparent déjà… la saison 4. Deux épisodes viennent d’être tournés dans la Grosse Pomme, au moment même où vient d’ouvrir leur antenne new-yorkaise, baptisée Kretz New-York et qui promet de dégoter, pour une clientèle internationale, des logements qui en mettent plein la vue.

« On était déjà présents un peu partout dans le monde, en Espagne, au Portugal, à Bali, en Grèce, et New York représente une nouvelle étape pour nous, reconnaît Valentin, le deuxième fils, un des visages de la série. Sur nos réseaux sociaux, New York est une des villes, avec Paris et Londres, qui concentrent le plus de followers. Après la diffusion de la saison 1, nous avions également eu de nombreux retours d’acheteurs et de vendeurs de New York qui voulaient acheter ou vendre par notre intermédiaire. »

Manhattan, Brooklyn et les Hamptons

Les Kretz ne seront pas totalement dépaysés outre-Atlantique : ils s’associent avec Matthieu Bouchout, présent dans l’immobilier de la Grosse Pomme depuis une vingtaine d’années avec son agence HarmoNYCity, mais surtout une vieille connaissance. « Valentin a été mon stagiaire il y a 8 ans, rappelle l’agent new-yorkais. Depuis, on ne s’est jamais vraiment perdus de vue. Je suis très heureux de pouvoir débuter cette nouvelle aventure avec eux. »

Pour Valentin Kretz, s’associer avec Matthieu Bouchout relevait de l’évidence : « Je suis resté 9 mois ici à l’époque, se souvient-il. J’ai beaucoup appris avec Matthieu, j’ai vu le sérieux de son agence, son implication dans le métier. C’est en partie lui qui m’a donné envie de continuer dans cette voie. »

Valentin Kretz et Matthieu Bouchout sur un rooftop new-yorkais pour le tournage de la saison 4… à découvrir au printemps 2024 !
Valentin Kretz et Matthieu Bouchout sur un rooftop new-yorkais pour le tournage de la saison 4… à découvrir au printemps 2024 !

Les deux épisodes américains ont été tournés à Manhattan, Brooklyn et les Hamptons. Ils mettront en avant ces biens habituellement inaccessibles aux yeux du grand public : un penthouse avec une vue incroyable, une ancienne église réhabilitée en logement, ou encore un townhouse typique de Brooklyn. « New York a une diversité de biens assez incroyable, de style, de siècle, s’extasie Valentin Kretz. On y trouve des vieux loft typiquement new-yorkais, des nouvelles constructions ultra modernes, des maisons de ville ou encore des penthouse avec vue. Il y a aussi beaucoup d’extérieurs, des terrasses, des rooftops, en tout cas beaucoup plus qu’à Paris. » Il faudra attendre le printemps prochain pour découvrir ces épisodes sur Netflix et TMC.