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Jane Birkin boostée par New York

L’actrice et chanteuse Jane Birkin achève sa tournée mondiale aux Etats-Unis. Après le Japon, le Liban, l’Europe et l’Amérique du Sud c’est donc à Washington puis à New York qu’elle montera sur scène. Et pour ce qui est de New York, c’est au FIAF qu’elle donnera la dernière représentation de sa tournée « Jane Birkin au Palace ». Une set-list signée Philippe Lerichomme, compilant les plus belles chansons de son dernier album « Enfants d’hiver » dont elle signe pour la première fois les textes,  mais aussi quelques uns des tubes que lui a écrit son ex-compagnon Serge Gainsbourg.

Pourquoi finir votre tournée internationale par New York ?
C’est romanesque, c’est la plus jolie fin que l’on puisse avoir ! Je vais m’arrêter de chanter pendant quatre ans après ça pour laisser la place à mes filles et prendre un peu de recul comme le font la plupart des compositeurs français avant de faire autre chose. Enfin même si dans quatre, cinq ans je ne sais pas trop où je serai.
J’ai quand même fait sept ans de route avec plusieurs tournées, celle de mon album « Arabesque » que j’ai chanté au même endroit à New York [Florence Gould Hall]. Je suis aussi partie pour «Rendez-Vous», et j’ai continué avec cette tournée. Terminer ici c’est donc très excitant et en plus c’est une joie de faire découvrir et redécouvrir ces chansons aux Américains.
Quels souvenirs New York évoque pour vous ?
J’ai découvert cette ville avec John Barry [son ex-mari et célèbre compositeur de musiques de film] il y a une quarantaine d’année. Et j’y suis retournée récemment pour y rejoindre ma fille Lou alors que je n’étais pas dans mon assiette. Elle avait pris un loft dans New York comme le font les jeunes.  J’aime regarder les gratte-ciel, discuter avec les gens. J’ai toujours adoré ce contact avec les Américains.
Je me rappelle aussi une fois quand Lou était toute petite, j’avais pris un petit hôtel miteux. C’était le jour de la Saint Valentin, on était comme des vagabonds. Nous étions allées manger des sandwichs à Central Park et je l’avais embarquée voir à peu près toutes les comédies musicales du moment. D’ailleurs, elles n’étaient pas toujours appropriées pour une enfant [rires]…
Enfin, cette fois j’ai passé quatre jours à New York et ça me « reboosté » pour l’année !
Vous allez croiser Charlotte, votre fille qui elle vient de débuter la tournée mondiale de son nouvel album IRM à New York?
J’ai déjeuné avec elle à Paris avant son départ. Je lui ai donné des médicaments à prendre avant de chanter pour ne pas se casser la voix. Je pense qu’elle va ressentir une joie qu’elle ne peut pas concevoir encore. Les premiers applaudissements sont toujours très forts. Charlotte se priverait d’un grand bonheur si elle ne le faisait pas. Même si elle m’a toujours vue en train de me tordre de douleur, de peur, avant mes concerts. Mais elle est très courageuse et en plus ses chansons sont déjà disque d’or.
L’une des chansons que vous interprétez sur scène est consacrée à Aung San Suu Kyi, l’opposante birmane emprisonnée par la junte militaire en place. Pourquoi cet engagement et allez-vous profiter de votre passage à New York pour continuer votre combat?
Quand j’étais au Japon, j’ai rencontré deux femmes du gouvernement à qui j’en ai parlé, comme j’ai pu le faire avec Nicolas Sarkozy. Il faut libérer Aung San Suu Kyi ainsi que les autres opposants emprisonnés dans le nord de la Birmanie. Il faut le faire pour la démocratie. Il faut voir comment les Américains peuvent marchander avec la junte, car seul l’argent peut la libérer. Je chanterai cette chanson en live jusqu’à ce que les choses changent en Birmanie.
Dernière question, êtes-vous allée, ou irez- vous voir le film de Joann Sfar intitulé « Gainsbourg vie héroïque »?

J’ai entendu que c’était très très bien mais mettez vous à ma place.
Il est trop difficile pour moi d’aller voir ce film, je veux bien voir un film sur Brigitte Bardot, sur Juliette Gréco mais pas l’histoire qui est la mienne racontée par un autre.
Vous savez, quelqu’un vient de sortir un livre « Citizen Jane » sur moi, sans rien connaître de mon histoire juste avec des interviews prises à droite à gauche sans même me contacter. Il m’a envoyé le livre. Je trouve ça déplacé.
Mais la démarche de Joann est totalement différente. Il m’a contactée, on a parlé ensemble, je lui ai raconté quelques anecdotes. Et il m’a répondu que ça ne l’intéressait pas, qu’il faisait un film sur sa vision de Gainsbourg plus comme un conte ou une fable. Alors je lui ai demandé de présenter son film comme un conte ou une fable. Il l’a accepté sans problème et je le remercie pour ça. Quoiqu’il en soit je n’irai pas voir son film, c’est trop difficile pour moi.

Départ du Wine tour de France au FIAF

Michael Madrigale, chef sommelier du Bar Boulud présente sa meilleure sélection de Bourgogne rouges et blancs, incluant les Premiers Crus, et exclusivement vinifiés à partir de Pinot Noir pour les rouges et Chardonnay pour les blancs. Et comme le vin ne se déguste pas sans fromage, Denis Cottin, maître affineur à l’Artisanal Premium Cheese a sélectionné ses meilleurs fromages. De plus il propose au cours de la soirée d’apprendre à associer les aliments au vin.
Prix  $115 – Pour les membres FIAF: $95
Tickets en ligne http://www.ticketmaster.com
Vous pouvez soit acheter un unique ticket pour la dégustation de Bourgogne soit vous abonner à 3 ou 6 dégustations afin d’entamer un Wine Tour de France!

Pour 6 dégustations
Bourgogne (1 Fev.), Rhône Valley (22 Fev.), Bordeaux (29 Mar),
Alsace (19 Avr), Loire Valley (10 Mai),et Champagne (7 Juin)
Prix: $600 _ Pour les membres FIAF $500, avec une dégustaion de Bordeaux au Plaza
Pour 3 dégustations de votre choix
Prix$ 300_ membres FIAF $250
Réserver au  [email protected]  ou 646 388 6632

Buon Appetito!

Ave Caesar. Ceux qui aiment manger te saluent! Les nouveaux restaurants en vue new yorkais vous transportent tout droit dans Italie de vos rêves. Les gardiens de ces nouveaux temples ? Une pléiade composée de Marisa May, la Venus de SD26, Scott Conant, l’Apolon de Scarpetta ou encore le bachique Joe Bastianich qui ouvrira Eataly cet été. Un point commun entre ces maestro : ils sont souvent de la deuxième génération mais n’ont pas oublié leurs racines italiennes.
SD26
Oubliez la mama italienne. SD 26 est un restaurant “cutting-edge” : un bar avec un distributeur de vins high tech incrusté dans le mur pour des dégustations au verre ou à l’once. Assis à votre table, vous pouvez continuer à jouer grâce à une console portable qui vous dira tout sur les sur les plus de 10 000 bouteilles de vin à la carte. Tenu de mains de maîtres par le duo père/fille Tony et Marisa May, SD26 se veut la version moderne du restaurant San Domenico, l’institution de Central Park South qui a fait vivre la dolce vita aux new yorkais pendant plus de deux décennies.
Au menu concocté par la chef milanaise Odette Fada, ravioli de plin, une spécialité du Piémont avec des copeaux de truffe blanche, filet de boeuf venaison qui fond dans la bouche, séléction de fromages italiens. En dessert, panna cotta avec réduction balsamique. Buenissimo.
Un gargantuesque plat de pâtes est offert au chaland à l’entrée du bar à partir de 23h. «C’est notre tradition. Tous ceux qui  le souhaitent peuvent se servir”, explique Marisa. L’esprit de la mama n’est jamais très loin. 19 East 26th Street, at Madison Square Park 212-265-5959

Locanda Verde

Il faut s’armer de patience pour avoir une table à Locanda Verde. Le nouveau restaurant situé dans l’hôtel de Robert de Niro, le Greenwhich Hotel à Tribeca est une histoire de famille. Le fils de l’acteur est impliqué dans l’affaire et au mur, vous pouvez admirer les peintures du père de Robert de Niro. La clientèle est un subtile mélange de banquiers de Citygroup (bâtiment voisin), d’artistes des galeries de Tribeca et de sérieux gastronomes. Andrew Carmellini, l’ancien chef de Café Boulud et A Voce, concocte une cuisine “italienne urbaine”. Les desserts de Karen DeMasco, chef pâtissier sont dignes des banquets de la Rome décadente : tarte au citron servie avec gelato et granité au limoncello ou cheesecake à la ricotta accompagné d’un sorbet de mandarines prosecco.  Carpe Diem. 377 Greenwich St @ N Moore St 212-925-3797

Autres vainqueurs parmi les nouveaux venus :
Maialino
Maialino est la plus new yorkaise des trattoria romaines. Situé dans le Gramercy Park Hotel, Maialino (petit porc) est le dernier restaurant de Danny Meyer (The Modern, Eleven Madison). 2 Lexington Ave 212- 777-2410.

Marea 240 Central Park South  (212) 582-5100
Pas nouveaux mais toujours aussi bons :
Salumeria Rosi : 283 Amsterdam Ave. (73rd / 74th St). 212-877-4800
Il Buco : 47 Bond Street (entre Lafayette et Bowery). 212-553-1932
Babbo : 110 Waverly Place, 212-777-0303
Scarpetta : 355 W 14th St, 212-691-0555
Vous vous sentez l’âme d’un chef italien ?
Signe de la déferlante italienne, le French Culinary Institute a crée une annexe : Italian Culinary Academy. ICA propose une formation aux « essentiels de la cuisine italienne”. Deux soirs par semaine du 22 Février au 17 Mars.
Pour maîtriser l’art des antipasti en version accelérée, vous pouvez choisir le ‘boot camp‘ du Culinary Institute of America à deux heures de New York dans la vallée de l’Hudson. Le prochain camp a lieu du 9 au 12 Mars.



La dernière tendance

Susan Sarandon ne prétend pas être une bonne joueuse : « Je joue pour m’amuser. Les vrais bons joueurs d’Hollywood sont George Clooney et Jamie Foxx», explique-t-elle à French Morning. Mais elle est certainement une bonne investisseuse. Depuis que Spin a ouvert en Juillet, le club ne désemplit pas. “Les affaires sont excellentes pour le ping pong.  S’il y avait une franchise Spin, j’en ouvrirais une immédiatement», s’amuse le copropriétaire Franck Raharinosy dont la mère est française et le père malgache.
Les fondateurs de Spin ont un ambitieux projets de développement : ils comptent ouvrir un Spin à Los Angeles d’ici six mois et Miami est “dans leur radar”. “J’adore Miami, un super bol d’air de New York. Nous avons organisé un événement avec le magazine Interview; Fred Perry et le Morgans Hotel Group au Mondrian pendant Art Basel et c’était fantastique. Nous pensons à en refaire un l’an prochain.”
L’histoire de Spin commence il y a trois ans. Franck  Raharinosy, originaire d’une petite bourgade à côté de Lyon Saint-Symphorien d’Ozon et un ami Jonathan Bricklin (qui serait le nouveau boyfriend de Susan Sarandon) organisent des soirées hebdomadaires Naked Ping Pong dans un loft à Tribeca. Les célébrités affluent : Owen  Wilson, Salman Rushdie. C’est là qu’ils font la connaissance de Susan Sarandon.“On avait tellement de monde qu’on s’est dit qu’il fallait vraiment qu’on en fasse un business.” Ils dénichent un espace dans le Flatiron District,  le sous-sol du grand magasin Woolworth sur Park Avenue, avec une entrée de métro datant des années 20 et le baptisent Spin (tourner).

A Spin, les gens peuvent jouer au ping pong ($20 la demi-heure), soutenir les sportifs depuis les mini-gradins en sirotant un cocktail, ou encore goûter à la “cuisine de spectateur” préparée par le chef Will. Au menu : pop corn au romarin et lavande, fromage fondu, sandwich de crème glacée au miel et café. “Les gens en ont assez des night clubs, il faut faire des choses différentes“, explique Franck.
Les propriétaires ont converti le gratin new yorkais au ping pong. Il n’est pas rare de voir des célébrités ou des mannequins taper des balles en stilettos. «J’ai commencé à apprendre à jouer à Spin,” explique le designer Chris Benz. “Je suis ami avec Eva, la fille de Susan [Sarandon] qui vient très souvent. Donc j’ai fait beaucoup de progrès.” Spin est aussi une source d’inspiration pour le créateur, non seulement parce qu’à Spin, c’est un défilé de mode perpétuel mais aussi parce que “les professionnels de tennis de table ont des uniformes fantastiques.” De vrais athlètes viennent s’entraîner ici dont le jeune prodige américain Michael Landers.
La semaine dernière, les propriétaires ont organisé une soirée pour l’association Friends of the orphans qui vient en aide aux victimes du tremblement de terre à Haïti. Parmi les lots de la vente aux enchères en ligne, une robe de soirée du créateur Zac Posen (un de leurs ami) ou encore un leçon de cuisine avec la star de Top chef Sam Talbot (un autre ami). Les enchères ont lieu jusqu’au 27 Janvier et ils ont récolté des dizaines de milliers de dollars de promesses de dons.
Mais tout n’est pas rose : les investisseurs majoritaires de Spin (Bill Mack et Iwona Herdzik qui ont investi 1,5 millions de dollars) accusent Franck et Jonathan d’avoir élargi le capital sans leur autorisation et de mal gérér l’affaire. L’affaire est actuellement à la Cour Suprême de Manhattan.  “Cela est en bonne voie de se résoudre. Nous avons déjà gagné au tribunal”, assure Franck. La folie du ping pong ne fait que commencer. “On va spiner partout dans le monde”, lance Franck.
Photos :Erin Kornfeld

Le marathon de Miami

Pour ceux qui veulent s’inscrire, il n’est pas trop tard. Le prix est de $125, détail sur le site. http://www.ingmiamimarathon.com/
Dimanche 31 Janvier.

Virée à Islamorada

L’endroit ressemble à la cabane de Robinson, typique de l’ambiance des Keys. Depuis le ponton, vous pouvez nourrir les tarpons, ces poissons de Floride gigantesques. Ils peuvent atteindre trois mètres et « gloutonnent » les petits poissons que vous leur jetez. Gare aux pélicans qui essayent de vous piquer les poissons que vous avez dans un petit sceau. C’est aussi drôle à faire pour les adultes que pour les enfants.
Directions : à la sortie d’Islamorada, juste après un pont.
www.robbies.com
77522 Overseas Highway
Islamorada, FL 33036-3813
(305) 664-9814

Un championnat de rodeo

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Entrée: $15 adultes; $5 enfants
Doc DeMilly Rodeo Arena
Harris Field, Corner of US1 and SW 312 St
Homestead, FL

Une double expo Candide à la New York Public Library

Publié en 1759, Candide tourne en ridicule l’optimisme du philosophe Leibniz, cruellement représenté sous les traits d’un Pangloss qui ne cesse de croire, contre toute évidence, que nous vivons dans “le meilleur des mondes possibles”.
Pour fêter les 250 ans de Candide, La New York Public Library présente deux expositions. L’une est interactive sur le site internet de la New York Public Library.  Au cours de cette “cyber-exposition” vous pouvez suivre une reconstitution exceptionnelle du périple de Candide sur Google Earth. De plus l’exposition “classique” se tient jusqu’au 25 avril dans le bâtiment principal Stephen A. Schwarzman.
Adresse: 5 avenue Fifth et 42nd Street, New York, NY 10018-2788
de 10am à 6pm
Plus d’infos:  http://www.nypl.org/

30th Annual Miami Antique Toy Show

Egalement sympa pour chiner, se promener et decouvrir des jeux inconnus, ou des marques jamais vues en France.
31 Janvier.
Entree : $5
Infos : http://miamiantiquetoyshow.com/
InterContinental West Miami Hotel

2505 N.W. 87th Avenue – Doral, FL

305 468 1400

Miami International Orchids Festival

Pour les amoureux des orchidées, allez-y, c’est vraiment magique de découvrir toutes ces espèces, avec leurs formes et couleurs si différentes. 50 « producteurs » seront présents, vous pouvez naturellement acheter mais aussi vous remplir les yeux !
Samedi 30 et Dimanche 31 Janvier
De 10 am à 8 pm (6 pm Dimanche)
L’entrée est à $7 et gratuite pour les moins de 12 ans
10901 Coral Way
Miami, FL 33165
http://miamiorchidfestival.com/?gclid=CPC7zI2wwp8CFRMhnAodGROxLA

Coquillages et crustacés à Key Largo

Pour ceux qui veulent s’évader un peu ce week-end voilà, une destination sympa. A Key Largo on se sent déjà en vacances, c’est la première des keys et ce festival est une bonne occasion de visiter les environs de Miami. Ce festival de «stone crab and sea food» est parfait pour toute la famille, l’entrée est de $7 pour les adultes et $5 pour les enfants. Vous pouvez déguster évidemment et assister à des animations diverses.
Programme complet : www.keylargoseafoodfestival.com

Saint-Martin croque la pomme !

Après avoir fait le plein d’ambition avec sa nouvelle Présidente, l’Office de tourisme a ouvert le 21 janvier une représentation dans les locaux d’Atout France, l’agence de développement touristique de la France (825 Third av). Objectif : développer la promotion de Saint-Martin auprès des professionnels et du grand public, en valorisant sa différence.
«  St Martin n’est pas assimilée aux Antilles françaises par les Américains » affirme Ida Zin-Ka-Ieu, la Présidente de l’Office. « Et heureusement pour nous ! St Martin est une île qui a PLUS qu’ailleurs : elle réunit un peu de la Riviera française, un peu de Milan pour le shopping, d’Ibiza pour le fun des soirées et enfin de Las Vegas pour les casinos ! »
Il est vrai qu’avec l’hôtel Radisson récemment ouvert après rénovation,  un accès aérien performant (3h30 de vol depuis NYC) des habitants qui parlent anglais, une parité Euro-Dollar chez les commerçants et une bonne qualité de service, Saint-Martin a une jolie carte à jouer ou à confirmer, sur un marché essentiel qui représente déjà 70% de la clientèle de l’île.