Certains restaurants prolongeront leurs offres jusqu’au 28 février. Mais ne tardez pas à réserver. Les meilleurs restaurants sont rapidement pris d’assault.
Liste des restaurants participants et réservations sur OpenTable.com
Vous pouvez également consulter les menus en ligne sur : http://www.nycgo.com/?event=view.article&id=132750
Prix : déjeuner $24.07 et diner $35
La Restaurant Week est de retour
Jane Birkin en concert à New York
La chanteuse interprétera ses plus grands succès sur la scène du Florence Gould Hall à la FIAF, ainsi que des chansons de son dernier album, Enfants d’hiver. Un album très personnel puisque elle a signé la totalité des textes, sur des musiques originales composées par de grands noms comme Alain Souchon ou encore Alain Lanty. Une partie des bénéfices des tickets profitera à la clinique Mae Tao, qui fournit des soins de santé gratuits pour les réfugiés birmans à la frontière thaïlandaise.
Jeudi 11 et vendredi 12 février à 8:00pm
Florence Gould Hall, 55 East 59th Street, New York, NY – (212) 355-6160
Prix: $ 50 et $40 pour les membres
www.ticketmaster.com
Zerza : un bijou marocain à New York
Zerza est le nom d’un bijou marocain mais aussi, depuis 2003, celui d’un restaurant familial du East Village. Les critiques culinaires font l’éloge de ses plats traditionnels et de son ambiance méditerranéenne. Entretien avec son fondateur Radouane Eljaouhari
Comment vous est venue l’idée de créer Zerza ?
Né au Maroc, je suis venu aux Etats-Unis en 1994 avec le programme Disney College. Je travaillais au Pavillon marocain de Disney World à Orlando. En 1997, j’ai emménagé à New York et rejoint le Plaza Hotel, où je gérais les relations avec les invités VIP. Peu importe où j’étais, j’ai rencontré beaucoup de gens qui s’intéressaient au Maroc, et cela m’a inspiré à ouvrir un restaurant, pour continuer à partager ma culture avec les New Yorkais. Afin de rendre l’expérience plus authentique, ma mère, un chef de talent, a accepté de rejoindre la cuisine de Zerza. Et nous nous sommes mis au travail.
Comment les New Yorkais ont-ils accueilli le restaurant?
Quand nous avons ouvert en 2003, il n’y avait pas beaucoup de restaurants marocains à New York. Avec la présence du Moyen-Orient dans les médias, la culture marocaine et arabe en général a fait l’objet d’un regain d’intérêt. Par ailleurs, le fait que les Américains aient vu des images du Maroc notamment à travers le film « Casablanca » a aidé aussi. Par conséquent, ils considèrent souvent le Maroc comme une terre d’évasion, un monde fantastique, avec des danseurs du ventre, des narguilés et des tapis volants. J’espère pouvoir inspirer les restaurants marocains à dépasser ces clichés-là. Nous travaillons très dur dans ce sens, notamment en mettant l’accent sur la cuisine exquise et les saveurs merveilleuses du Maroc. J’aimerais voir plus de restaurants marocains travailler vers cet objectif-là en toute confiance, sans avoir à compter sur les clichés.
Qu’est ce qui rend Zerza si spécial ?
Notre objectif principal est la nourriture. Nous servons une cuisine marocaine authentique, utilisant des ingrédients frais. Notre objectif est d’emmener le client dans un voyage de deux heures à travers les odeurs et les saveurs du pays. Je considère Zerza comme une extension du Maroc. Par ailleurs, ma mère, qui supervise toute la préparation des plats, est devenue une star! De nombreux invités ont entendu parler d’elle dans les médias ou sur Internet. Les New Yorkais semblent avoir envie de l’ambiance familiale que nous proposons ici.
Avez-vous des plats préférés?
Les tajines sont très populaires: les clients aiment le canard aux figues, le tajine d’agneau et les côtes courtes Mrouzia. J’aime personnellement la Bastille, un plat marocain sophistiqué qui combine des saveurs sucrées et salées.
(La version anglaise de cet article est disponible dans l’édition “cool” du French Culture Guide 2010, sortie le 20 janvier)
Pour plus d’infos: Zerza 308 E 6th St (bet. 1st and 2nd Aves) (212) 529-8250 www. Zerza.com
Virée shopping chic et branchée cette semaine
C’est bien connu, Versace à -50%, c’est un investissement. Et oui c’est l’heure des rares soldes de la marque ! Du chic, de glamour, du luxe à moins 50%. 647 Fifth Ave., at 52nd St. (212-317-0224)
J.Crew la marque américaine solde sa collection homme, femme et enfant. Le cardigan en cashmere pour femmes est à 60$ (initialement 158$), le trench coat à 70$ au lieu de 168$. Pour messieurs, la paire de bottes passe de 135$ à 60$, et enfin la veste de costume est à 70$. Jusqu’au 23 Janvier. 261 W. 36th St., nr. Seventh Ave., second fl. (212-947-8748).
Avis aux futures mamans! La Boutique Belly Dance Maternity solde pendant une journée! Les pulls sont entre 10 et 50$, de quoi réchauffer votre belly tout l’hiver! le 23 Janvier 548 Hudson St., nr. Charles St. (212-645-3640)
BGN Paris vous offre des soldes de rêves! Moins 90% sur les robes, hauts, pantalons… sur la collection passé et récente. Tout est là! Jusqu’au 26 Janvier. 250 W. 39th St., nr. Eighth Ave.
Couvrez-vous de bijoux sans culpabiliser? C’est possible grâce aux soldes annuelles de Judith Ripka. Des carats, de l’or, de l’argent… Tout est entre 50 et 70%. Du 21 au 23 Janvier The Carlton Hotel, Seville Room, 88 Madison Ave., nr. 28th St.
Le grand magasin Bloomingdale’s (Bloomie’s pour les intîmes) solde entre 30 et 50%. Tous les sweaters Aqua sont à moins 50%. De plus, le rayon maison est à moins 65%! Achetez un lit ou un accessoire pour la salle de bain et additionner moins 50% ! En ce moment. 1000 Third Ave at 59th St. (212-705-2000)
La boutique Cole Haan brade ses prix. Les chaussures et accessoires pour hommes et femmes sont à moins 75%. Le cuir noir Hobo est à 100$ au lieu de 250$, les bottes hautes sont à 200$ au lieu de 498$. Du 23 au 27 Janvier. 317 W. 33rd St., nr. Eighth Ave. (718-747-1656)
La marque de tailleur pour femmes Cinzia Rocca solde ses vestes et ses manteaux à 200$ de la taille 6 à 8. 30 Central Park South, nr. Sixth Ave., penthouse
Vous cherchez des sacs en cuirs ou malettes ? La boutique The Bag Shoppe solde à moins 50%. Depuis 50 ans, la boutique regroupe les marques comme Kenneth Cole, Manhattan Portage, Bosca et beaucoup d’autres. Jusqu’au 31 Janvier. 63 Nassau St., nr. John St. (212-732-6864)
Jusqu’au 28, Janvier Rothman‘s vous offre moins 40% sur ses costumes, affaires de sports et chaussures… Un costume Canali est à 999$ au lieu de 1600$, les DKNY et Calvin Klein sont à 299$ initialement à 500$ et les Theory en navy, chocolat ou noir sont à 500$ au lieu de 895$. Jusqu’au 28 Janvier. 200 Park Ave. South, nr. 17th St. (212-777-7400)
Attention! Le concept store Kizan aux racines irlandaises vous propose des vraies soldes pour vous looker de la tête aux pieds! Pour vous moins 50% sur les accessoires Sonia Rykiel, Vanessa Bruno, Jérôme Dreyfus…De moins 50% à moins 70% sur la collection femme de Sonia Rykiel, Tsumori Chisato, Joseph…. Moins 50% sur les chaussures Roberto del Carlo et Remix et aussi sur les vêtements pour enfants avec Bonpoint, Bonbon, Zef, Caramel, Gold, Zorra, Sonia Rykiel enfant, Simple Kids, Muchacha, Etsuyo et Akiko et pour leurs petits pieds moins 50% sur les chaussures Pepe, Bikkenbergs et Springcourt. Pour éviter que votre Jule boude 50% sur les vêtements et accessoires Hartford. 125 Greene Street New York, NY 10012- (212) 475-2470
Pour être la plus belle pour aller danser… Le salon de coiffure Ted Gibson vous propose de prendre rendez chaque vendredi et de recevoir moins 20% sur votre coupe et votre couleur. Jusqu’au 29 Janvier de 9am à 7pm 84 Fifth Ave., nr. 23rd St. (212-633-6333)
Des caméras, appareils photos des accessoires, tout ça est entre moins 10 et 50% au magasin de la Lomography Gallery. Pourquoi ces soldes exceptionnelles? Parce qu’ils fêtent leur un an d’anniversaire! Du 23 au 24 Janvier. 41 W. 8th St., nr. Sixth Ave. (212-529-4353)
Entre désespoir et réconfort à Notre Dame d'Haïti de Miami
L’atmosphère est lourde aux alentours de Notre Dame d’Haïti. Parmi la population se rassemblant là, nombreux sont ceux qui gardaient espoir et qui l’ont perdu durant ces derniers jours. Ce qui a changé, ces jours derniers, c’est le rétablissement progressif de la communication entre l’ île et le reste du monde. S’il n’y a toujours pas de réseau de téléphonie mobile dans la ville de Port-au-Prince, les échanges téléphoniques sont désormais possibles à partir d’une partie de la banlieue et en dehors de la ville. Mais les nouvelles ne sont pas toujours bonnes, et elles sont bien souvent parcellaires : « ta famille va bien », annonce-t-on à Windsy Forestal. « Mais je n’ai eu personne directement et du coup, je ne suis sûr de rien », lance-t-il.
L’autre versant de l’espoir se situe du côté du « TPS ». Même ceux qui n’ont pas perdu des membres de leur famille se sont précipités à Notre Dame d’Haïti pour avoir des nouvelles sur le sujet. TPS, cela signifie « Temporary Protected Status ». Il s’agit d’un statut qui ne donne pas vraiment droit à l’immigration mais qui peut se renouveler presque indéfiniment. Le TPS a été accordé par les Etats-Unis à des ressortissants de pays dans lesquels il a été admis qu’ils étaient en danger de revenir (pour des raisons politiques ou naturelles). Par exemple, El Salvador, le Honduras, le Nicaragua ou la Somalie. C’est un peu comme notre droit d’asile politique. Ce statut n’a jamais été accorde aux Haïtiens, malgré les catastrophes qui les ont atteint depuis une trentaine d’années. La raison est probablement à trouver dans la proximité entre les côtes haïtiennes et les côtes floridiennes entraînant la crainte d’une immigration massive.
Aux dernières nouvelles, les Etats-Unis pourraient accorder le TPS aux Haïtiens. Mais ils y a des limites. Entre autres : – Les demandeurs doivent prouver qu’ils étaient présents sur le territoire américain avant le 12 décembre dernier. Soit, avant le tremblement de terre. Ce qui signifie que les rapatriés de la catastrophe 2010 n’en bénéficieront pas. – Les demandeurs doivent prouver qu’ils n’ont pas de passé criminel. – Ils doivent également présenter leur demande dans les 180 jours suivant le début de la procédure (mise en place très prochainement). Un problème qui va forcement se poser, dans la mesure où les missions humanitaires ne sont pas en mesure de vérifier les identités ou le statut de tous les Haïtiens qui sont amenés en Floride pour des soins ou de l’aide. Et c’est plutôt bien comme ça.
Jean Rosanvallon parle management à la Chambre de commerce
La Chambre de commerce franco-américaine de New York accueille le PDG de Dassault Falcon Jet pour une conférence sur le thème du développement des compétences, en particulier dans une entreprise comme Dassault.
La conférence sera suivie d’un cocktail.
Le jeudi 11 février à 6:00 pm
French American chamber of commerce, 900 Third Avenue, 23ème étage
Plus d’infos : http://www.faccnyc.org/
Marc Lambron, invité d'Olivier Barrot à NYU
Marc Lambron est l’auteur de L’Oeil du silence (Prix Femina), La nuit des masques (Prix Colette) ou encore Eh bien, dansez maintenant ! Diplômé de l’ENS, Sciences Po et l’ENA, il est également journaliste au Point et au Figaro, ainsi que conseiller d’état. Il sera l’invité d’Olivier Barrot, pour discuter de son parcours littéraire.
Le lundi 8 février 2010 à 7:00 pm
La Maison Française de la NYU, 16 Washington Mews, 212-998-8750
Entrée gratuite
Trio d'artistes à la Muriel Guépin Gallery
Axée principalement sur la promotion d’artistes locaux de Brooklyn, la galerie Muriel Guépin entend rassembler les communautés et encourager l’art. Elle présente à partir de samedi les oeuvres de trois artistes : Arpie Gennetian Najaran, Michiyo Ihara et Paula Overbay.
Un vernissage est organisé Samedi 23 Janvier de 6pm à 9pm.
L ‘exposition continuera jusqu’au 28 février 2010
Galerie Muriel Guépin
51 Bergen Street Brooklyn, New York 11201
Haïti : déjà 27 millions de dollars levés par SMS
Pour la Mobile Giving Foundation (MGF), le tremblement de terre en Haïti a des airs de baptême du feu. Depuis huit jours, cette jeune organisation caritative spécialisée dans la collecte de dons par téléphone mobile a permis de lever 27 millions de dollars au profit d’une vingtaine d’associations humanitaires présentes sur l’île dévastée, dont la Croix Rouge Américaine, la Fondation Clinton ou encore l’association du chanteur d’origine haïtienne Wyclef Jean. Et ce n’est pas fini. Les dons continuent d’affluer, tandis que les demandes d’associations désireuses de s’adosser au système mis en place par la MGF se multiplient.
Fabrice Sergent, administrateur de la MGF et patron de Cell Fish Media, la société de marketing mobile qui opère gracieusement en tant que plate-forme technique pour le compte de la MGF, n’en revient pas : « 27 millions de dollars, c’est considérable, bien au-delà de nos attentes. Et cela prouve que le SMS est un instrument simple, efficace et complètement démocratique pour inciter un public jeune à faire des micro-donations qui n’auraient sans doute pas eu lieu sans cette technologie. » Pour verser 5 ou 10 dollars au profit de l’une des associations affiliées à la MGF, rien de plus facile. Il suffit de choisir son montant, de taper un mot-clé dans un SMS – par exemple « Hope10 » pour l’UNICEF ou « Habitat » pour « Habitat for Humanity », et de l’envoyer vers un numéro codé –20222 dans le cas de l’UNICEF, 25383 dans le cas de « Habitat for Humanity ».
La somme donnée viendra directement s’ajouter au montant de votre facture de téléphone mobile. La totalité des 13 opérateurs de téléphonie mobile présents aux Etats-Unis s’est engagée à ne pas prélever de commission, et à reverser 100% du don à l’association bénéficiaire. Un long travail de persuasion que les équipes de la MGF ont entamé il y a deux ans, et qui porte largement ses fruits aujourd’hui. « C’est parce que nous travaillons sur le système depuis longtemps que nous avons pu être aussi réactifs sur Haïti », souligne Fabrice Sergent.
L’organisation ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. « Nous voulons continuer notre engagement en Haïti au-delà de l’état d’urgence dans lequel se trouve l’île », déclare-t-il. Mais aussi faire bénéficier d’autres associations et d’autres causes du système mis en place par la MGF, quitte à ce qu’elles soient moins médiatisées qu’Haïti. « Il existe plus d’un million de ‘non for profits’ aux Etats-Unis, et 3 milliards de teléphones mobiles dans le monde, indique Fabrice Sergent. N’importe quel modèle, même le plus bas de gamme, permet d’envoyer des SMS. C’est formidable quand la technologie sert à changer profondement la société, et le fait de façon universelle. »
Voici la liste des organisations affiliées à la MGF et leur codes respectifs pour effectuer un don :
Text the word “Yele” to 501501 to donate $5 Text the word “Yele10” or “YeleTen” to 501501 to donate $10 On behalf of the Yéle Foundation, the leading contributor to rebuilding Haiti founded by Wyclef Jean
Text the word “Haiti” to 20222 to donate $10 On behalf of the Clinton Foundation Haiti Relief Fund Text the word “Haiti” to 52000 to donate $10 On behalf of the Salvation Army
Text the word “Hope10” or “UNICEF” to 20222 to donate $10 On behalf of UNICEF Text the word “Haiti” to 40579 to donate $10 On behalf of the National Religious Broadcasters (NRB)
Text the word “Save” or “Safe” to 20222 to donate $10 On behalf of Save the Children Federation, Inc. Text the word “Give” or “World” to 20222 to donate $10 On behalf of World Vision Inc.
Text the word “Haiti” to 85944 to donate $10 On behalf of the International Medical Corps Text the word “Haiti” to 25383 to donate $5 On behalf of the International Rescue Committee
Text the word “Oxfam” to 25383 to donate $10 On behalf of Oxfam America, Inc.www.oxfamamerica.org Text the word “PP” to 25383 to donate $10 On behalf of Cooperative for Assistance Relief Everywhere, Inc
Text the word “Americares” to 25383 to donate $10 On behalf of Americares, Inc. Text the word “Habitat” to 25383 to donate $10 On behalf of Habitat for Humanity Text the word “Give” to 25383 to donate $10 On behalf of the MTV telethon
Text the word “AJWS” to 25383 to donate $10 On behalf of the American Jewish World Service Text the word “Haiti” to 90999 to donate $10 On behalf of the American Red Cross in the U.S. Text the word “Haiti” to 45678 (In Canada Only) On behalf of the Salvation Army in Canada
Text the word “Haiti” to 30333 (In Canada Only) to donate $5 On behalf of the Plan Canada Text the word “Hope” or “Monde” to 45678 (In Canada Only) to donate $5 On behalf of World Vision Canada
Text the word “CAHAITI” to 20222 (In Canada only) to donate $5 On behalf of CLINTON GIUSTRA SUSTAINABLE GROWTH INITIATIVE
Basse Californie : entre mer et désert
La mer ou le désert ? En Basse Californie, il faut sans arrêt choisir car l’une comme l’autre ne cesse de vous faire des clins d’œil en vous invitant à chaque instant à venir découvrir ses charmes et l’une comme l’autre ne sont jamais loin. Ce long doigt de 1300 kilomètres, au sud de San Diego, n’est parfois pas plus large que 45 kilomètres. D’un côté le Golfe de Californie et de l’autre, l’Océan Pacifique. Certains sont tentés de parcourir l’intégralité de la péninsule en voiture. À leur arrivée à Cabo San Lucas, à l’extrême sud, ils vous déclarent avec beaucoup de franchise en sirotant une Corona que si c’était à refaire, ils ne le referaient pas. Le conseil m’a été confirmé par mon guide local. La route du nord au sud de la Baja ? Trop longue, jalonnée de policiers pas toujours clairs avec les touristes et finalement assez monotone. Mieux vaut, par conséquent, choisir une région et s’y tenir. En l’occurrence, pour ma part, le sud, autour de La Paz, petite ville mexicaine sans surprise mais avec une jolie baie et un front de mer qui rappellent un peu le Malecon de La Havane et pas seulement parce qu’il est de coutume de s’y balader en fin de journée.
À partir de La Paz, il est facile de partir sur les routes à la découverte de cette étonnante proximité entre le désert mexicain et la mer ou l’océan. Point commun : l’immensité ! Côté terre des kilomètres carrés sans habitation, avec d’énormes cactus pour seule végétation et des côtes découpées sur lesquelles on découvre des plages à la virginité à peine violée. Côté mer, des lagons insensés, des îles et îlots pour la plupart classés au Patrimoine Mondial de l’Humanité et des baleines. Impossible de manquer les cétacés. Plus de 2000 baleines se donnent rendez-vous tous les ans dans la région, plutôt côté Pacifique, entre décembre et mars pour mettre bas leur baleineau. Magique ! Amateurs de nature, la Baja est à vous. Pour combien de temps encore ? Quelques belles années encore mais méfiance car dans mes notes de voyage il y a tout de même quelques points noirs. À La Paz, on a gâché le coucher de soleil en construisant en plein dans l’axe du soleil couchant, des immeubles d’habitation. Dans l’extrême sud, il faut vite oublier « el corridor », la zone d’une trentaine de kilomètres qui s’étend de Cabo San Lucas à San José del Cabo. L’urbanisation s’y est faite dans la plus grande anarchie. Hôtels, centres commerciaux et entrepôts y jouent des coudes. Malheureusement, c’est souvent la dernière vision que l’on a de la Basse Californie lorsque l’on rejoint l’aéroport de San José pour le départ. Quel dommage.
À faire :
À partir de La Paz, prendre la route et remonter la Baja jusqu’à Guerrero Negro pour les plus courageux (limite nord/sud) ou jusqu’à Loreto, si vous voulez faire moins de route. Le trajet vous donnera l ‘occasion de visiter plusieurs missions, dont la plus ancienne, à Loreto, terminée en 1697 par les Jésuites. Deux jours, peut-être trois, voire quatre, tout dépend de votre rythme. C’est selon.
À voir absolument :
Autour de La Paz, l’exceptionnelle Bahia Balandra. Un décor de rêve. Montagnes, mangrove, plages de sable blanc et d’incroyables nuances de bleu et de vert dans l’eau.
Plus au nord, près de Mulegé, la somptueuse Bahia Concepcion. Là aussi le paysage est à tomber. Sur la plage Los Naranjos, on peut louer des cabanes et se sentir seul au monde, les pieds dans l’eau et la tête dans la montagne.
À voir également la très belle palmeraie de Mulegé
Toujours sur la route qui remonte la Baja vers le nord, le point de vue sur le volcan Las Res Virgenes (les Trois Vierges) qui culmine à près de 2000 mètres vaut vraiment le détour, ainsi que le petit village de San Ignacio.
À faire absolument :
De décembre à mars, embarquer à bord d’une panga, l’embarcation traditionnelle, pour observer et même toucher l’une des nombreuses baleines grises qui séjournent dans la Laguna Ojo de Liebre, sur la côte ouest de la Baja. Émotions considérables pour ceux que les baleines attendrissent impressionnent ou passionnent, très beau spectacle de la nature pour les autres.
Comment y aller ?
En avion
Le plus simple est de faire un stop à Los Angeles puis de continuer soit vers La Paz, soit au sud vers Cabo San Lucas. Plusieurs compagnies aériennes desservent le sud, un peu moins La Paz, moins touristique. On peut également faire un stop à Mexico. La Paz est ensuite à 2h20 d’avion de la capitale mexicaine.
Par la route
Depuis San Diego ou Los Angeles, nous l’avons dit, le trajet est long, monotone et très souvent perturbé par des contrôles policiers pas clairs.
Où séjourner ?
À La Paz, très peu d’hôtels. Nous avons trouvé un joli B & B, en peine ville, à quelques minutes à pied du Malecon. El Angel Azul est tenu par sa propriétaire Esther, une Suissesse allemande qui dirige son équipe avec fermeté.
Pour un break total, une retraite zen, en pleine nature, loin de la ville et du premier village, je suis allé voir le « Laguna Ecological Center ». Une dizaine de paillotes au milieu des dunes et des cactus, un confort un peu rustique mais c’est voulu, car on vient ici pour se ressourcer autour de l’essentiel. Yoga, méditation, massages, activités artistiques sont au programme de chaque jour. (www.ecobaja.com)
Où manger ?
À La Bohème, un restaurant tenu par des Français, Jean-christophe et Marjorie. Bonne cuisine et cadre très agréable. On déjeune et dîne dans un patio fleuri car le restaurant a été aménagé dans une maison ancienne, en plein centre ville.
Le couple s’occupe également de Mexcapade, le voyagiste qui peut vous organiser votre séjour et vos activités.
Où boire un verre ?
Sur l’une des terrasses du Malecon pour assister au coucher du soleil sur la baie en savourant une Corona ou une Sol, deux bières typiquement mexicaines.
Un dernier conseil ?
Surtout n’hésitez pas à louer les services d’un propriétaire de bateau pour aller en mer. Pendant la saison des baleines, c’est évidemment magiques, mais certaines sont présentes toute l’année. Surtout, depuis la mer, vous obtiendrez des points de vue extraordinaires et découvrirez des baies uniquement accessible en bateau.
À consulter :
www.basse-californie.org et www.mexcapade.com
A lire :
Guide Ulysse Los Cabos et La Paz
Lonely planet Mexique
Jonathan Zrihen: décontracter la beauté américaine
Qui a dit qu’il fallait souffrir pour être belle? Sûrement pas Jonathan Zrihen, le PDG de Clarins pour l’Amérique du Nord : « Pour les Américaines, la beauté est un régime, presque au sens militaire, ce n’est pas un moment de relaxation. Ce que j’essaie d’apporter c’est cette notion de moment pour soi, de plaisir. » Clarins détient 5% de part de marché aux Etats-Unis, une part en constante croissance. Les Etats-Unis sont le deuxième plus grand marché pour la marque, après la France.
Fraîchement diplômé, Jonathan Zrihen frappe à la porte du groupe Clarins après avoir entendu son fondateur Jacques Courtin Clarins lors d’une conférence. Il entre pour un stage en 1993. L’ascension est rapide et les déplacements s’enchaînent : Espagne, Australie, Afrique du Sud… En 1999, Christian Courtin, le fils lui confie les rennes du bureau régional de l’Asie basé à Singapour. Il sillonne alors l’Asie (la définition de la région pour le groupe comprend l’Inde, le Japon, l’Australie, la Nouvelle-Zélande). Il est comme un poisson dans l’eau à l’international et aime la dimension culturelle. « Je parle avec les vendeuses, j’observe les rituels de beauté, le rapport à la beauté. ». Un entraînement qui l’a immunisé contre le décalage horaire : à peine débarqué de l’avion de retour de Paris, il va jouer au tennis dans la soirée. Depuis qu’il est aux Etats-Unis, il continue à voyager beaucoup, non seulement au siège à Paris donc mais aussi dans les malls et grands magasins où sont vendus ses produits. « J’ai la chance de poser beaucoup de questions et la plupart des réponses me sont données sur le terrain. »
La particularité du marché américain? “Des concurrents très forts”, répond Jonathan Zrihen, sans hésiter. Il est un peu le Némo dans un océan peuplé de gros poissons, les Estée Lauder, Elizabeth Arden, L’Oreal… Pour continuer dans la métaphore aquatique, l’un de ses livres de business favoris s’intitule The Blue Ocean strategy. Le postulat est simple : on crée de la valeur en se différenciant de la concurrence. Il faut éviter la concurrence acharnée qui mène au bain de sang : quand on trouve une idée différente, on navigue dans un océan bleu. « Il est rare de trouver cette idée a priori, on se rend compte que l’on a eu une telle idée a posteriori » concède-t-il.
Clarins a récemment ouvert 14 “skin spas” dans ses points de vente les plus stratégiques dont Bloomingdale’s. Cela consiste en une ou deux cabines au milieu d’un magasin, où l’on peut se faire faire un soin du visage en toute intimité; en ligne avec la beauté par le plaisir. Comment peut-on appliquer cette philosophie de moment pour soi quand on est CEO ? « J’ai des soupapes de décompression” : la famille, le sport et le cinéma. Féru du septième art, il est d’ailleurs abonné à la formule Netflix cinq DVD (en général il en garde 3 pour lui, en prend 2 pour les enfants). L’un des derniers films qu’il ait vu ? Inglorious Basterds de Quentin Tarantino. « Les 15 premières minutes sont dignes d’Il était une fois dans l’ouest de Sergio Leone. Un suspens de fou. »
Tenez vos résolutions 2010 avec Edwige Gilbert
Edwige Gilbert est un peu comme un rayon de soleil qui rentre dans une pièce, grande élancée, souriante avec de grands yeux bleus qui illuminent son visage, elle dégage une sérénité et une joie de vivre immédiate. On a envie de lui parler, de se confier, ça tombe bien. Edwige Gilbert est à l’écoute.
De quelle manière aidez-vous les gens à apprivoiser leur stress ?
A travers mes expériences et 20 ans d’étude et de pratique du yoga, de l’hypnose et de la méditation, j’ai élaborée des recettes de vie, qui sont présentées dans un livre intitulé The Fresh Start Promise dans lequel je propose un programme de 28 jours pour transformer le stress en énergie positive et se débarrasser de nos mauvaises habitudes et créer un équilibre émotionnel indispensable à notre bonheur.
Donnez-vous des consultations ?
Oui je fais de nombreuses conférences à New York et en Floride. Je travaille également avec des sociétés qui font appel à moi pour coacher leurs équipes, j’ai travaillé par exemple avec Citibank, Smith Barney et bien d’autres. Le stress est réellement un état qui peut être contrebalancé si on travaille. Le but est de retrouver l’équilibre, l’harmonie et surtout la joie de vivre qui est un concept typiquement français. Je propose également des consultations privées, qui peuvent être téléphoniques et je bâti un programme personnalisé pour chaque client, je leur remet un CD avec un programme à suivre pour éliminer les mauvaises habitudes, manger différemment, apprendre à respirer. Jusqu’ à fin février, j’offre les 15 premières minutes de consulation.
Où peut-on vous écouter et vous rencontrer à Miami?
Je collabore avec le magazine «Vive». Dans le dernier numéro je révèle les secrets pour tenir ces résolutions en 2010. Je serai en conférence à Miami le 29 Janvier à l’hôtel Colonnade à Coral Gables. Je vais expliquer comment éliminer les mauvaises habitudes, travailler ses émotions et contrôler son stress. Je propose différentes techniques simples et ludiques qui vont permettre de retrouver un équilibre de vie. Conférence au Colonnade Hotel : Informations et inscription www.vivemagazine.com Je prépare également un autre séminaire le 11 Mars à Miami.
Edwige Gilbert : www.edwigegilbert.com