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Burberry, Jimmy Choo, Agent Provocateur

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Des robes en soie, des pantalons, des jupes… le Top de l’automne est en vente chez Kimberly Taylor avec des réductions jusqu’à moins 80%. C’est un rêve qui se réalise tout les articles sont à 75$, incluant la barboteuse short ( initialement à 260$), le pantalon skinny (initialement à 315$) et le petit haut drapé passe de 220$ à 75$. Tout le week-end.  400 W. 14th St.
Un peu de luxe ça ne fait jamais de mal… le sac Amazoness East-West est à 616$ au lieu de 880$, le sac bandoulière Alda est à 336$ (initialement de 480$) et le sac à main Moto Cross Over Flap passe de 679$ à 970$. Tout est là pour ranger vos affaires et vous baladez fièrement. Mcm au Plaza Jusqu ‘au 31 Janvier 1 W. 58th St sur la 5ème Ave.
Kidrobot organise une vente d’entrepôt. Col ras du cou, chandails… les chemises de rugby sont à 25$, pour habiller votre tête les chapeaux sont à 10$ et parce qu’un chapeau ne se porte pas tout seul les vestes sont à 40$. Pour mesdames, les robes et les jupes sont affichées à 15$. Et se n’est pas fini, si vous ne trouvez pas votre bonheur, le magasin de Soho (118 Prince St )réduit ses prix de moins 20%! Lundi 18 Janvier 56 W. 22nd St.
La marque la plus sexy de New-York Agent Provocateur vous offre moins 50% sur sa collection automne, hiver, printemps et été 2009! Lingerie fine, kimonos, pyjamas… de quoi réchauffer votre hiver glacial. Jusqu’au 1 Février 133 Mercer St.
Envie de bottes, de chaussures ou de sacs à mains? La vente Dusica Dusica brade ses prix et vous offre moins 50%. Jetez-vous sur les bottes Becta à 447,50$, les bottines Jill à 485$ et si cela ne vous convient pas d’autres bottes sont à 250$ et les chaussures à 150$. Jusqu’au 28 Février. 67 Prince St.
La boutique Jodi Arnold brade sa collection automne/hiver à moins 40%. En plus de trouver les plus belles tenues chics et fashion, vous allez faire une bonne action. 10% des bénéfices sont reversés à la recherche de médicaments pour la maladie d’Alzheimer. Jusqu’au 31 Janvier 56 University Pl.
La boutique Jumelle est célèbre pour le choix de ses vétéments de luxe comme Isabel Marrant, Mociun, Gary Graham, en plus de nous sélectionner les meilleurs articles, la boutique est à moins 50% Jusqu’au 31 Janvier. 148 Bedford Avenue, Brooklyn.
Pour ne pas que votre Jule boude tout au long du shopping Generra est pour vous, en soldant sa collection pour hommes et pour femmes à moins 60%. Pour messieurs ils trouveront des gilets et pulls en maille à 36$, des chemises à 60$ ou encore des vestes à 100$. Pour mesdames, des hauts en tricot à 27$, des robes à 118$, des manteaux à 146$… Jusqu’au 31 Janvier 823 Washington St.
The Zero+ Maria Cornejo prolongent leurs soldes exceptionnelles jusqu’à la fin du mois. Moins 50% sur toute la collection pré-automne et automne/ hiver 2009. Dans cette boutique, tout est sobre et chic, associant les couleurs avec génie vous trouverez forcément de quoi vous habiller. Jusqu’au 31 Janvier 33 Bleecker St. et 807 Greenwich St.
Pour habiller vos petits monstres tout en économisant, Smoochie Baby est la boutique idéal! Entre douceur, mode et chaleur, cette marque fera le bonheur des grands et des petits. Entre moins 20 et 50% sur les chaussures, bottes, sacs à couches… Jusqu’au 31 Janvier, 110 Berry St, Brooklyn. Et The Bundle, une autre boutique pour vos bambins affiche moins 25%. Jusqu’au 1 Février, 128 Thompson St.
Envie d’un nouveau canapé ? d’une nouvelle table? ou d’un vase ? Planchez dès maintenant sur vos échantillons et courez chez BoConcept. Cette marque de luxe est enfin en solde et jusqu’au moins 60%! les deux canapés Invidi plus l’unité de repos est à 2399$ au lieu de 2869$. Jusqu’au 31 Janvier, 69 Greene St.
Et Toujours…
La célèbre boutique de chaussures Jimmy Choo solde jusque’ 50% ans ces deux magasins et en ligne. Enfin vous allez pouvoir rivaliser avec les plus grandes stars d’Hollywood. 731 Madison Ave., at 63rd St. et  645 Fifth Ave., at 51st St. Jusqu’au 18 Janvier.
Burberry la marque britannique au célèbre motif carreaux est reconnue dans le monde entier pour ses chemisiers pour homme, vêtements et accessoires de luxe. Toutes les boutiques affichent moins 35% sur la collection automne/hiver, homme et femme. Jusq’au 31 Janvier. Heures variables.

French Culture Night

Chaque mois, les French Culture Nights présentent un mélange d’arts
 visuels et de performances musicales, dans un cadre décontracté et
 élégant. La soirée du 20 janvier, baptisée Azur Night , aura lieu à 18h00 
au Taj Lounge (48 W 21st entre 5ème et 6ème Avenue) et présentera le chanteur 
Pascalito, et le travail de différents artistes francophones établis à New
-York. La soirée promeut
 des Francophones de toutes origines et offre  ainsi un espace unique pour 
converser, apprécier les arts, et s’amuser. Ce mois-ci, l’entrée est
 gratuite pour ceux qui réservent leur place sur
 www.FrenchCultureNights.com. L’admission inclut un exemplaire gratuit du
 tout nouveau COOL French Culture Guide, le guide sur la culture francaise
 à New York. The HOT&COOL Group publie des guides culturels et de quartier deux fois par an : au printemps/été
(HOT Guides), et en automne/hiver (COOL Guides) (prochaine sortie en hiver 2010)
Les French Culture Nights affichent 
leurs solidarité avec le peuple haïtien, quelques jours après le séisme qui 
a frappé le pays. Pour sa première édition de 2010, qui se tiendra le 20
janvier à New York, FCN et leur sponsor, Action contre la Faim,
récolteront des fonds pour soutenir les rescapés de la tragédie.
« Nous nous associons à la douleur des Haïtiens, ou qu’ils soient dans le 
monde, déclare Enrique Gonzalez, organisateur des soirées. Les French
Culture Nights, dont le but est de mettre en valeur la richesse de la 
communauté francophone à New York, veulent montrer la solidarité de la
 famille francophone envers Haiti. »Français Nuits Culture reversera une partie des bénéfices  à Action Contre la Faim fonds Haïti. Des représentants d’Action contre la Faim seront présents pour répondre à toutes vos questions.
Suggestion de don 10 $, 20 $.
Pascalito de 7pm à 8:30pm
DJ Jacques Motombo 9pm à minuit
Azur Nigtht: The Taj Lounge 48 W 21st between 5th and 6th Avenues.
Sponsorisé par: Azur Night est parrainé par Taj Lounge, Ricard, Event
Premiere, French Morning et Action contre la faim.

La revanche américaine de Corneille

Plus qu’un rêve de gosse, chanter aux Etats-Unis était pour Corneille Nyungura un moyen de retrouver sa liberté artistique. Avec The Birth of Cornelius –disponible depuis mars dernier dans les bacs américains- l’artiste dit s’être redonné le droit d’être libre. « On est des artistes avant d’être des symboles » explique Corneille. Il reconnaît le « rôle d’ambassadeur » que l’on attribue aux artistes aujourd’hui, mais dit « ne pas avoir les reins assez solides pour porter ce symbole ».
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Son symbole à lui est de taille. C’est celui d’un témoin du génocide rwandais qui s’est (re)construit grâce à une passion rédemptrice qu’il a pour la musique. Aujourd’hui, l’auteur de « Parce qu’on vient de loin » ne cherche pas à oublier mais voudrait donner une image « moins lisse, moins politiquement correcte » que ce que lui confère la responsabilité d’artiste emblématique. Il aspire à plus de « prises de risques » et la version américaine de The Birth of Cornelius avec trois titres inédits, le libère de ses sentiers battus. Et en décrochant le label Universal Motown, il se rapproche un peu plus de Marvin Gaye, Stevie Wonder ou les Jackson Five, les figures de son enfance qui ont forgé sa personnalité musicale.
Se retrouver dans la même maison que celle côtoyée autrefois par ses voix de référence s’est avéré salvateur. Jusque là, le chanteur reconnaît avoir eu du mal à se sentir chez lui dans un pays plus qu’un autre. Né en Allemagne, Corneille a reçu une éducation très européenne avant d’arriver au Rwanda à l’âge de 7ans. Il se souvient d’un vrai fossé entre lui, garçon noir parlant l’allemand et les autres enfants de son âge. Les événements de 1994 l’ont amené à fuir en Allemagne où il n’est resté que trois ans avant de s’envoler pour le Canada. Et c’est en France qu’il a connu son premier succès musical fin 2002. Mais c’est l’Amérique du Nord dont rêvait Corneille depuis tout petit. Il dit d’ailleurs avoir voulu se rapprocher de New York en partant vivre à Montréal, où il pouvait parler français. « J’ai toujours associé la musique aux Etats-Unis, c’est pour ça que cet album se rapproche au plus près de ce que je suis vraiment », explique Corneille. Mais il précise que cette consécration n’est pas une page tournée sur ce qu’il a crée jusqu’ici « The Birth of Cornelius est une revanche sur moi-même, sur ce problème que j’ai toujours eu pour me définir une appartenance propre » explique t-il, « c’est comme des réconciliations avec mes rêves de gamin ».
Il a encore tout à prouver aux Etats-Unis, mais les premiers signes arrivent d’une reconnaissance toute proche. Une nomination aux derniers Soul Train Awards 2009 d’abord. La récompense honore depuis 1987 les artistes noirs américains. « Il y a 12 ans à Montréal, je regardais religieusement le Soul Train Awards » confie l’artiste qui suit là les traces des Jackson (frère et sœur) ou de Whitney Houston il y a quelques années. Mais Corneille garde la tête sur les épaules et ne renie en rien ce qui l’a amené jusque là : « Je n’aurais pas ma place ici si je n’étais pas imprégné de toute cette culture francophone ». Il vient de terminer l’enregistrement de son quatrième album en français « Sans titre » et rêve en secret de quelques dates new yorkaise l’année prochaine.
Liens
Site officiel de Corneille
Site officiel Universal Motown de Corneille
Site officiel de The Birth of Cornelius (l’album est sorti en France, au Canada et au Japon en 2007. La version américaine sortie en mars 2009 comprend trois titres inédits)

Haïtiens de New York : «Il nous faut de l'aide»

Nous sommes… dévastés”. Comme de nombreux Haïtiens résidant à New York, Dr Antoine Vaval, médecin et conseiller pédagogique dans une école new-yorkaise, a du mal à trouver ses mots. Au lendemain du séisme le plus dévastateur de ces deux derniers siècles à Haïti, il assiste impuissant avec le reste de sa communauté, qui compte près de 200 000 membres rien qu’à Brooklyn, au spectacle de désolation que dévoilent CNN et internet de minute en minute. “Il nous faut de l’aide. Aujourd’hui, il n’y a ni Haïtien, ni Français, ni Américain. Face à l’urgence, nous sommes tous ensemble.”
La capitale haïtienne Port-au-Prince étant sur le même fuseau horaire que New York, les Haïtiens établis ici ont été informés en temps réel de la catastrophe, qui s’est produite vers 16h53. A ce moment là, John Jube-Altino, Vice-Président de SOB’s, une salle de concert new-yorkaise, était au téléphone avec son oncle à Haiti : “Nous parlions et soudain, plus rien, se souvient-il. Comme les coupures de communication avec Haïti se produisent souvent, je ne me suis pas inquiété, mais une demi-heure plus tard, un ami à Miami m’a dit qu’il y avait eu un séisme. Depuis, je suis sans nouvelles de ma famille.”
Dans son restaurant “La Déesse” au cœur de Flatbush, bastion haïtien de New York, Jeanne Sylvaint a tout juste eu le temps d’entendre son frère, à Haïti, l’informer par téléphone que sa famille avait du évacuer la maison. Puis, le téléphone s’est tu. “Je suis dans une situation très douloureuse, confie-t-elle d’une voix fatiguée. Je suis tiraillée entre rentrer à Haïti et rester ici à New York pour être avec mes quatre enfants et mes employés”.
Ce n’est pas la première fois qu’une catastrophe naturelle frappe Haïti. Fin 2008, quatre ouragans avaient provoqué l’inondation de nombreuses villes et plongé de nombreux individus dans la pauvreté, déjà endémique dans le pays. Pour David Bell, fondateur du Festival du Film de Jacmel, une ville du Sud du pays, “c’est un drame de plus qui touche les Haïtiens”. Dans le séisme, Bell, un Américain qui a habité 15 ans à Haïti, a perdu l’école de cinéma qu’il avait fondé à Jacmel. Ses soixante étudiants seraient sains et saufs. “Je n’ai pas dormi de la nuit. J’essaye d’avoir des informations. Les Haïtiens font partie de ma famille.”
“Il y a une grande solidarité”
Depuis l’annonce de la catastrophe, la mobilisation s’organise spontanément à travers New York. Toute la matinée de mercredi, la radio locale en ligne Radio Soleil d’Haïti a diffusé des appels à la solidarité. “Il faut se serrer les coudes” a lancé le présentateur, réagissant à l’appel d’une auditrice en pleurs.
Heureusement, les Haïtiens peuvent compter sur un tissu associatif et politique particulièrement dense à New York. Dès mercredi, de nombreux individus, des associations et des écoles avaient mis en place des systèmes de collecte de dons pour venir en aide aux rescapés via la “American Red Cross”. “Il y a une grande solidarité, souligne Joseph Dormeus, directeur du “Bedford Haitian Community Center” à Brooklyn. C’est la chose positive qui ressort de telles catastrophes.”
La vie doit continuer”, soupire pour sa part Jeanne Sylvaint, de “La Déesse”. Son restaurant était exceptionnellement ouvert ce matin pour accueillir ceux qui avaient “besoin de parler“.
Pour aider, visiter le site de la Croix Rouge américaine http://www.redcross.org/

Tournoi de Pétanque

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Tout les mardis le Biltomore Hotel organise un tournoi de pétanque. Venez vous détendre comme si vous etiez dans le sud dans ce cadre exceptionnel.
Tout les mardis
De 6pm à 8pm
Biltmore Hotel, 1200 Anastasia Ave., Coral Gables
Tel 305-445-1926

Gabriel Bianco en concert

Vainqueur de la Guitar Foundation of America, le célèbre guitariste français Gabriel Bianco sera en concert samedi 16 Janvier au Centre de l’église épiscopale de Coral Gables, dans le cadre des Masters de Miami Classical Guitar Society et Lauréats Series et avec la collaboration de l’Alliance Française. Le concert sera composé d’oeuvres de Fernando Sor, Franz Schubert, JS Bach, Joaquin Turina, et Giulio Regondi.

Samedi 16 Janvier à 8pm

Adresse: Episcopal Church Center, 1150 Stanford Drive in Coral Gables
Prix: $20 / $15 pour les séniors et étudiants
Information/ reservations: (305) 412-2494
Website:www.miamiguitar.org

A Rose Tattoo à la cinémathèque de South Beach

Jeudi 14 Janvier à 8:30pm. Prix: $10
Un classique de 1955 de Daniel Mann avec Burt Lancaster et Marisa Pavan.
Miami Beach Cinematheque
Española Way
Miami Beach, FL
305-673-4567
http://www.mbcinema.com

Arturo Sandoval en concert

Depuis que Sandoval a fermé son Jazz Club à l’hôtel Deauville, il se fait plus rare à Miami. Il ne faut donc pas rater cet événement. Ce trompettiste de géni considérait Dizzy Gillespie comme son père spirituel. Ils se sont  rencontrés à Cuba en 1977. Plus tard Gillespie a aidé Sandoval à quitter Cuba et à s’installer aux USA.
Samedi 16 Janvier à 7 pm
Prix : de $15 à $30
http://arturosandoval.com/
Magic City Casino
450 NW 37th Ave
Miami, FL
305-649-3000
http://magiccitycasino.com

Jewish Film Festival

Du 16 au 26 Janvier
Prix: $11 et $15 et $95 pour un pass pour tous les films.
Programme et contact :
Contact Info: 888-585-3456 | Event Website
http://miamijewishfilmfestival.com/
Colony Theatre
1040 Lincoln Rd
Miami Beach, FL
305-674-1026

Une soirée viennoise par le Miami Symphony Orchestra

Amateurs de Johann Strauss, cette soirée est pour vous. Le concert est  intitulé « An evening in Vienna », et aura lieu au  Knight Concert Hall.
Dimanche 17 Janvier à 8 pm
Adrienne Arsht Center
1300 Biscayne Boulevard
Infos et prix : http://www.miamisymphony.org/EveningInVienna.php

Un week-end Art Deco

Ce week-end a lieu la 33 ème édition de cet événement gratuit qui a lieu à South Beach sur Ocean Drive. Pour l’occasion, la circulation est bloquée entre la 5ème et la 15 ème rue. De nombreux stands seront dressés le long d’Ocean Drive avec différents vendeurs autour du thème « Art Déco » : bijoux, affiches anciennes (beaucoup de françaises !), cartes postales, tableaux, « antiquités » etc.… Et également de très belle voiture des années 30. Promenade sympa et c’est gratuit !
De midi à 23 pm sauf dimanche jusqu’à 6 pm
Plus d’infos: http://www.mdpl.org/index.php?option=com_content&view=article&id=54&Itemid=70

2010 : "Allez-y, sautez !"





Même si Renaud adore son pays, sa culture, sa famille et ses amis, cela ne l’a pas empêché de toujours se sentir différent des autres lorsqu’il vivait en France. « Là-bas, c’était un peu comme être en prison, avec un avenir tout tracé d’office. J’avais cette impression d’avoir un léger décalage avec les autres. Je me voyais toujours avec un temps d’avance alors qu’eux me voyaient plutôt avec un temps de retard ! J’avais aussi envie de laisser mon imagination prendre les rênes de ma vie, et lorsque je m’y aventurais, je me prenais souvent en retour cette réponse cinglante qui me faisait froid dans le dos, « faut pas rêver ! ». Alors je me taisais pour ne pas passer pour un farfelu ou un prétentieux et, en cachette, je rêvais justement qu’un jour, je partirais, moi aussi, pour des terres inconnues où tout est possible, même l’impossible ».
Cela fait maintenant deux ans que Renaud est à New York et jusqu’à présent, son plan a fonctionné à merveille. Il a un très bon poste dans une compagnie américaine de stratégie d’entreprise. Il est un peu comme un docteur qui diagnostique et soigne ses malades du mieux qu’il le peut. Cela lui a permis de s’installer dans la ville, de prendre ses marques et de faire quelques économies. « C’est un métier qui me passionne mais où je suis souvent confronté à des CEO qui n’ont que leurs propres intérêts en jeu, pas ceux de leurs entreprises et encore moins ceux de leurs employés ». Il voit toujours tout plus vite que ses collègues, son patron est élogieux à son sujet, et il sait qu’il est temps de voler de ses propres ailes afin d’exprimer sa vision sur le monde. « Mais comment faire ? ». Son élan est brisé, le voilà perdu. Son job devait être un tremplin vers ses rêves les plus fous, mais il se retrouve bloqué tout en haut du plongeoir, paralysé, incapable de sauter dans sa nouvelle vie.
« Ma vie n’a pas l’originalité de ma façon de penser, c’est un fait. J’ai besoin d’aide car je n’arrive absolument pas à savoir quelle est la voie professionnelle qui m’apportera totale satisfaction, celle ou j’aurai le sentiment d’utiliser mes facultés à 100%, tout en restant fidèle à mes principes de vie ». Qu’est ce qui empêche Renaud d’atteindre son but ? « C’est moi, c’est évident. Il y a une partie de moi, très française, qui se demande ce que je dois faire avant tout, alors que l’autre, très américaine, ne pense qu’à ce qu’elle veut faire. Autant c’est bien de partir à l’aventure, il ne faut pas non plus faire n’importe quoi. C’est donc une lutte constante et épuisante entre vouloir et devoir. Qui doit l’emporter ? Je n’arrive pas à me décider »
L’esprit de Renaud va dans tout les sens. Sans le calmer, notre travail ne peut pas être efficace. Pour cela, je lui impose de rester dans le domaine du vouloir. Que voulez-vous vraiment qu’il se passe dans votre vie ? Long silence qui en dit long sur la difficulté de la question qui pourtant paraît si simple. Et oui, faire totale abstraction du domaine du devoir est tellement à contre courant de ce que l’on nous a appris. « Ce que je voudrais vraiment faire serait de monter ma propre société de stratégie d’entreprise, mais en ne travaillant que pour des CEO qui croient en leur compagnie, pour des vrais leaders, pas pour ceux qui sont là pour prendre la caisse et s’enfuir en courant. Depuis l’election d’Obama, je vois bien que mon idée est très dans l’air du temps, mais en même temps je me demande si je ne risque pas de me griller complètement dans ma profession, et perdre ce métier que j’aime tant. Un ami m’a parlé de ce jeune agent d’acteurs qui s’était lancé dans le business dans les années 50 en plein moment de la chasse aux sorcières. Il avait alors décidé de ne travailler qu’avec ceux qui étaient sur la liste noire, soupçonnés d’être communistes. Au-delà de sa carrière couronnée de succès, ce qui m’inspire dans son histoire c’est son courage, sa passion pour son métier, et sa volonté de rester fidèle à ses convictions, coûte que coûte ».
Malgré l’excitation que la découverte de ce qu’il veut vraiment faire lui procure, Renaud reste encore paralysé tout en haut de son plongeoir. Quand il regarde en bas, il se demande si l’eau n’est pas trop froide alors que la seule question qu’il devrait se poser est s’il y a assez d’eau au fond de la piscine. J’ai envie de lui murmurer a l’oreille « Allez-y sautez ! » mais c’est à lui de se lancer lorsqu’il sentira que c’est le moment. « J’ai parlé à mon patron de mes ambitions et, à ma grande surprise, il s’est montré très enthousiaste. C’est un peu ce qu’il aurait toujours voulu faire sans jamais vraiment oser. Il se dit prêt à m’aider, en toute discrétion bien sûr, mais aimerait bien en savoir plus sur mon projet. J’y vais ? j’y vais pas ? ».
Plouf ! À peine le temps de finir sa phrase que Renaud s’élança le cœur léger vers sa nouvelle vie.
Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com