« La France imagine à contre-cœur Google comme un partenaire», titre le New York Times. L’article évoque les projets de partenariat avec la firme californienne pour accéler le développement d’une bibliothèque numérique française, ainsi que l’annonce du Ministre de la Culture Frédéric Mitterrand d’une visite prochaine au siège de Google pour négocier les points de désaccord.
Si les difficultés de Google en France sont moindres qu’en Chine (l’entreprise pourrait bien quitter le pays pour ne pas devoir appliquer la censure), l’entreprise a bien du mal à composer avec les sensibilités hexagonales. « Google est très populaire auprès des utilisateurs d’Internet en France, où il contrôle 80% du marché des moteurs de recherches. Mais l’élite française n’a jamais été très accueillante parce que l’omni-présence de Google est l’aveu de la dépendance française envers l’entreprise pour développement des médias numériques». Le journal cite le ministre qui a dit qu’il ne voulait pas que cela devienne la dernière d’une longue série de disputes franco-américaines «même si elles sont empreintes du charme surrané de Saint-Germain-des-Prés”. Le problème de Gallica, la bibliothèque numérique française, est apparemment un problème de taille selon le journal : 145 000 ouvrages contre plus de 10 millions pour Google Books, comme le souligne le rapport Tessier sur la numérisation du patrimoine. Si Google apprécie “l’esprit de coopération”, le journal rapporte que le géant n’est pas d’accord sur l’idée émise par le rapport d’un impôt sur la publicité sur Internet, qui serait un frein à l’innovation.
L’aide à Haïti : un test pour l’Europe. “Les efforts pour aider les victimes du tremblement de terre à Haïti représentent un premier test pour la nouvelle structure de politique étrangère européenne[…]”, lit-on dans le New York Times. Le poste de haut réprésentant de l’Union a été crée par le traité de Lisbonne entré en vigueur en 2009. Si la nomination de Catherine Ashton à la tête de la diplomatie européenne doit encore être approuvée par le Parlement Européen, elle a agi comme le principal coordinateur de l’Union, échangeant avec le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-Moon, et la Secretaire d’Etat Hillary Clinton.
Les pays européens se sont engagés : 6 millions de pounds de la Grande Bretagne, 3 millions d’euros de l’Espagne, 3 millions euros de la Commission européenne, 2 millions euros de la Hollande, et 1,5 millions euros de l’Allemagne. Quant à la France, “[elle] a tenté de prendre la tête de l’aide en annonçant des initiatives pour le pays”, écrit le journaliste. Elle a notamment demandé aux membres du Club de Paris, le club de pays créditeur, d’accélerer l’annulation de la dette d’Haïti. Nicolas Sarkozy a aussi proposé la tenue d’une conférence internationale sur la reconstruction et a dit qu’il se rendrait sur l’île dans les prochaines semaines. Dans une tribune publiée dans l’édition du Washington Post de samedi, le Ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a donné plus de détails sur cette conférence qui sera tenue notamment par les Etats-Unis, le Brésil, le Canada, la Commission européenne.
Nicolas Sarkozy est désormais grand-père. Une dépêche de l’Associated Press reprise notamment dans le Washington Post et le New York Times annonce la naissance d’un petit Solal mercredi 14 Janvier à Neuilly-Sur-Seine. Il est le fils de Jean Sarkozy, 23 ans et de Jessica Sebaoun-Darty, l’héritière du groupe éléctronique Darty.
Google, Haïti et papy Sarkozy
L'Hyper expo de Denis Darzacq
La galerie Laurence Miller de Midtown expose ses photos jusqu’au 27 Mars.
Laurence Miller Gallery
20 W. 57th St., entre Fifth & Sixth Aves. (212-397-3930).
Mardi.-Vendredi., 10 am.-5:30 pm.; Samedi., 11 am-5:30 pm.
La Fourmi de Desnos à Brooklyn…
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=RsEpIu0tlTM]
Inauguration: le 23 janvier, de 6pm à 9 pm, à l’Invisible Dog Factory: 51 Bergen Street, Brooklyn, NY 11201.
La Fourmi, de Robert Desnos (1942):
Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Une fourmi parlant français,
Parlant latin et javanais,
Ça n’existe pas, ça n’existe pas.
Eh ! Pourquoi pas ?
La Liberté d'expression: controverse
L’attaque physique récente dont a été victime le dessinateur des caricatures de Mahomet est un rappel: le silence n’est pas une option. Le philosophe français Bernard-Henri Lévy participe à ce panel, où figure également David Remnick, rédacteur-en-chef du New Yorker.
Les participants:
Bernard-Henri Levy, philosophe et auteur
Kent Greenawalt, expert du Premier amendement à Columbia University
Philippe Schmidt, Président de l’INACH et vice-président de LICRA en charge des affaires internationales
Peter Awn, Directeur de l’institut du Moyen Orient à Columbia University
David Remnick, rédacteur-en-chef du New Yorker
26 Janvier 2010 de 6 à 8pm
Université de Columbia 420 West 118th Street, Room 1501, 15th Fl.
Places limitées. Réservations: [email protected]
Charlotte Forever…and everywhere
Désormais le mardi, ça sera Charlotte. Chaque mardi jusqu’au 23 Février, la FIAF présente un film de la carrière impressionnante et diversifiée de Charlotte Gainsbourg, incluant la première new yorkaise de Persécution réalisé par Patrice Chéreau. Déjà connu dans le monde entier, Charlotte Gainsbourg reçu le prix de la meilleure interprétation féminine l’an dernier au Festival de Cannes pour sa performance dans Antechrist de Lars von Trier.
January 19; My Wife is an Actress. 12.30 pm ou 7.30pm
January 26: Happily Ever After. 12.30 pm ou 7.30pm
February 2: La Bûche. 12.30 pm ou 7.30pm
February 9: Lover. 12.30 pm ou 7.30pm
February 16: Charlotte for Ever. 12.30 pm ou 7.30pm
February 16: L’Effrontée. 4.00pm
February 23: Kung-fu master!.12.30 pm ou 7.30pm
Plus d’Infos: http://www.fiaf.org/french%20film
Tickets (FIAF Members Gratuit )$10 – 7$ pour les étudiants
En ligne Ticketmaster.com
Call: 212 307 4100
Conversation sur L'Islam et l'identité nationale en France au Consulat
Justin Vaïsse et Jonathan Laurence co-auteurs d’un livre sur l’Islam en France participeront à une conversation organisée par le consulat.
Justin Vaïsse est un spécialiste de l’Islam en France. Agrégé et docteur en histoire, ancien élève de l’ Ecole Normale et Sciences-Po Paris, Justin Vaïsse a été chercheur au Département d’histoire de Harvard (1996-1997). Entre 1998-1999, il a assuré la rédaction des discours au cabinet du ministre de la Défense. Aujourd’hui il enseigne à la Johns Hopkins School of Advanced International Studies.
Jonathan Laurence est professeur des sciences politiques à l’Université de Boston. Il est membre de la Brookings Institution de Washington ainsi que le New York Council on Foreign Relations, il est aussi un consultant occasionnel pour le Département d’État.
Mercredi 27 Janvier à 6.30pm
Consulat Général de France 934 Fifth Avenue new York, new York 10021
Réserver au 212-606-3648 ou [email protected]
Persécution de Patrice Chéreau à la FIAF
Les films de Patrice Chéreau sont toujours synonymes d’ évènements comme La Reine Margot, Ceux qui m’aiment prendront le train ou encore Intimité. Persécution sorti en Décembre en France n’a pas dérogé à la règle. C’est l’histoire d’une double persécution dans un triangle amoureux. Daniel, 35 ans vit avec une grande liberté, travaillant de chantiers en chantiers, sans supérieur pour le surveiller. Un jour, il tombe sur un inconnu qui va le considèrer comme “l’homme de sa vie”, cet homme ne cessera alors de le suivre où qu’il aille. De son côté, Daniel sort avec Sonia depuis trois ans et la persécute à sa manière, lui réclamant toujours plus. Ce drame a été présenté en compétition de la Sélection officielle de la Mostra de Venise 2009.
Lundi 25 Janvier 7pm
Tickets (Membre FIAF: Gratuit) $10 et pour les étudiants $7
Plis d’Infos http://www.fiaf.org/french%20film/winter2010/2010-01-25-persecution.shtml
Pascal Rioult marie danse et vidéo au Joyce Theater
Les puristes de la danse grognent dès qu’un spectacle affiche danse et vidéo. Que peut en effet apporter à la danse, un art déjà hautement visuel, la projection d’images supplémentaires? Pour le Français Pascal Rioult, la réponse est beaucoup. Dans ses deux dernières créations, intitulées Shadow Box et City, d’une durée d’environ quinze minutes chacune, des images vidéos sont projetées derrière et sur les danseurs en mouvement.
Le sympathique homme se défend néanmoins de participer à une mode, celle du couplage de la danse avec d’autres formes d’art. « C’est une expérience ponctuelle pour moi, je voulais essayer quelque chose de différent, corrige-t-il. Je continuerai encore pendant un an et après on verra. » Trois autres pièces sont au programme de cette semaine Rioult au Joyce Theater : un « revival » de Harvest (1992), le fameux Boléro (2002) et la création de l’an dernier, The Great Mass (2009).
Ancien danseur principal dans la compagnie Martha Graham, Pascal Rioult, originaire de Normandie, a commencé d’élaborer son propre langage chorégraphique en même qu’il créait sa compagnie RIOULT en 94. Les deux nouvelles créations font partie d’une série de quatre pièces, que le chorégraphe a imaginé sur des compositions de Jean-Sébastien Bach et dont la première, Views of the fleeting worl, a été présentée en 2008. La dernière pièce de ce projet Bach verra le jour l’an prochain. Rien ne change donc du côté de la musique pour ce spécialiste de l’alliance entre danse moderne et musique classique qui a choisi ici, après Ravel, Stravinsky et Mozart, de s’attaquer au grand nom de la période baroque. “S’attaquer” est bien le terme, si l’on en croit la difficulté de l’affaire. « Chorégraphier sur du Bach a été périlleux, car cette musique est la fois simple et complexe dans son organisation,“résume-t-il, et telle devait être également la danse. » La partition musicale sera jouée sur scène par deux jeunes musiciens de la Julliard School.
Le second challenge pour Pascal Rioult a été d’insérer dans les deux créations présentées au Joyce, Shadow Box et City, des images vidéos à la façon d’un décor animé. « J’aime les décors, mais je veille à toujours les intégrer à la danse, ils ne sont jamais là pour être seulement des décors, mais pour amplifier l’idée derrière une chorégraphie. » Ce sont le vidéaste Brian Beasley et le décorateur Harry Feiner, avec lequel il avait collaboré en 2008 pour Views of the Fleeting World, qui ont planché sur le projet. Dans City, qui se veut un voyage à travers New York, à la façon d’une caméra s’avançant du grand angle au plus près des individus, « on commence avec une projection assez globale de l’architecture new-yorkaise, puis les images se distordent, se renversent », symboles de chaque individualité.
Pour Shadow Box, Brian Beasley a commencé par filmer les quatre danseurs, puis les a transformés sur ordinateur en images animées. Le jour du spectacle, elles seront projetées en ombre sur trois panneaux autour des danseurs physiques. Afin de ne pas saturer l’espace visuel du spectateur, le chorégraphe a cherché à balancer danse et vidéo : ainsi, dans City, qui comprend une danse plutôt cadencée en rappel du rythme frénétique de la ville, la vidéo a été voulue évolutive. Dans Shadow Box, c’est l’inverse, la danse étant plutôt abstraite avec peu de mouvements, il a été possible de complexifier le jeu d’images, avec pour mission de « stimuler l’imagination du spectateur.»
Du fait de « coupes » dans le budget, le chorégraphe a dû se séparer pour ces deux pièces de deux de ses 10 danseurs, une situation qu’il espère « provisoire». Ce qui l’a poussé à introduire de la vidéo dans cette série de pièces sur Bach, il ne saurait l’expliquer clairement. Une impulsion d’artiste sans doute. Toute sa démarche a été pensée afin d’aider la perception du spectateur. Et les contempteurs que ce genre d’alliage horripile, reconnaîtront au moins que le spectateur a été stimulé.
La fille du RER à New York
Jeanne (Emilie Dequenne) vit dans un pavillon de banlieue avec sa mère Louise (Catherine Deneuve). Cette dernière nourrit l’espoir de faire engager sa fille chez Samuel Bleistein, un avocat de renom qu’elle a connu dans sa jeunesse.
L’univers de Jeanne et celui de Bleistein sont à des années lumières de distance… Pourtant, ils vont se rencontrer à cause d’un mensonge inouï que Jeanne va échaffauder.
Basé sur une pièce de Jean-Marie Besset, le nouveau film d’André Téchiné est inspiré d’un fait médiatique français récent et renversant: une jeune femme française se disant victime d’une attaque antisémite dans un RER parisien. L’affaire avait pris une ampleur politique et médiatique considérable. Cependant, trois jours plus tard la jeune femme avouait avoir tout inventé. Après Les témoins, André Téchiné dresse un portrait inquiétant mais réaliste de la société française et de ses folies.
The Girl on the train sort à New York le vendredi 22 Janvier
à l’IFC Center et City Cinémas 1, 2, 3
Le pop art de BOUDRO à la boutique Longchamp
A travers ses taxis jaunes et fidèle à son graphisme exubérant qui tient à la fois du pop art et de la bande dessinée, Boudro traduit le rythme éffréné et l’atmosphère fiévreuse de New York. L’artiste distille sa passion dans des œuvres complexes, denses et détaillées qui symbolisent le mouvement de la la ville. La disproportion des éléments et des perspectives présents dans son travail donnent au spectateur l’impression d’être totalement impliqué dans la vitalité de la ville et ce, toujours avec une pointe d’humour.
Jusqu’au 30 Janvier, 2010.
Longchamp Boutique 132 Spring Street @ Green St
Lundi- Samedi 10.30am-7pm
Dimanche de 11am-6pm
BOUDRO est representé par l’agence G & O ART (Odile Gorse & Ghenadie Burlacu)
Lady Gaga en live à New-York
Lady Gaga est LA chanteuse américaine du moment. Cette nouvelle Madonna, auteur compositeur interprète américaine et d’origine italienne a vendu près de 8 millions d’albums et 35 millions de singles. Après le carton de ses deux précédents albums, Lady Gaga, en tournée aux Etats-Unis fera son show quatre soirs de suite à New York. Du 20 au 24 Janvier Au Radio City Hall. Réservez dès maintenant vos places sur:
http://www.ticketmaster.com
http://www.ticketluck.com
Matisse, un bistro qui vous veut du bien
Frédérick Lesort a plus d’un tour dans son sac. A peine après avoir fermé Frederick’s Madison et Frederick Downtow, le restaurateur a ouvert Matisse un nouveau restaurant fin 2009 . Situé sur la 49ème rue et la 2nde avenue, Matisse est un restaurant taillé pour les temps économiques difficiles: ici vous ne trouverez rien au-dessus de 20$ et sans bafouer la qualité française.
En cuisine, le chef Franck Maucort qui a travaillé au restaurant Les Halles prépare avec brio la traditionnelle soupe à l’oignon (7$), céleri rémoulade (4$), boudin aux pommes. Son tartare “Bistro-Style” ($18) et son bœuf bourguignon “Julia Child” (18$) sont des hits. Le chef vous racontera comment une cliente bien distinguée de l’Upper East a débarqué en cuisine pour chercher son bœuf bourguignon elle-même pour s’assurer que d’autres clients ne volent pas le plat des mains du serveur en chemin.
Vous vous régalerez avec les sides comme gratin dauphinois façon grand-mère, les petits légumes… Pour ceux qui préfèrent picorer, ils pourront choisir un plateau de délicieuses charcuteries (15$) ou de savoureux fromages français (15$). Vos papilles s’emballeront à coup sûr avec les desserts : duo d’éclair chocolat, café, mille-feuille, pot de crème chocolat-vanille, tarte aux fruits et tarte tatin.
On peut prendre un verre au bar afin de goûter la cave de vins. 40 places assises Peu de place pour écarter vos bras à votre guise mais c’est ça l’esprit Matisse : convivial.
Matisse Restaurant & Bar à Vin
924 Second Avenue at 49th street, New York, NY 10022
Téléphone: 212 546 9300
Lunch lundi au Vendredi midi à 4pm, Brunch Samedi & dimanche de midi à 4pm
Dîner dimanche à mercredi 5pm to 11pm, Jeudi à Samedi 5pm à minuit
Site: www.matissenyc.com