Mia
Récemment ouvert à l’angle de Flager Street et de Biscayne boulevard, le restaurant Mia organise une soirée réveillon complète à partir de $100, même le petit déjeuner est inclus. L’endroit est parfait pour assister au feu d’artifice qui sera tiré juste en face sur la Baie.
Mia. 20 Biscayne Boulevard – 305-642 0032
Hilton
Grande fête avec open bar, buffet, cotillons, soirée DJ etc. A partir de $105 taxe et service compris. 5101 Blue Lagoon Drive
French Tuesdays
A l’Hôtel Setaï de 8 heures à 3 heures du matin. Cet endroit est vraiment somptueux, la fête devrait être belle. Soirée à partir de $75. Réservation au 786 718 2930 ou http://www.frenchtuesdays.com/events/miami123109/. 2001 Collins Avenue
Bayfront Park Amphitheater
Grand fête gratuite jusqu’à minuit avec orchestres, performances et vue imprenable pour le feu d’artifice. 301 North Biscayne Boulevard
Mansion
Open bar jusqu’à minuit. $200 pour les garçons et $50 pour les filles. Réservation conseillée: 305 695-8411 – 1235 Washington Ave
Seth
$200 avec open bar pendant 3 heures. 320 Lincoln Road – 305 531 2800
LOUIS à l’hôtel Gansevoort
De 9 heures à 5 heures du matin. A partir de $150 avec open bar jusqu’a minuit. 2377 Collins Avenue – 305 604-1000
Weekend au ski
Les bons plans sports d’hiver de French Morning

(Publié le 16 décembre 2008) C’est le moment de se souvenir que Manhattan est à moins de deux heures des pistes… Certes, ce n’est ni les Alpes ni le Colorado, mais il y en a pour tous les goûts. Les bons plans French Morning pour une journée, un week end ou plus, des petites familiales du Connecticut aux “géantes” du Vermont. LIRE ICI
Les “formules ski” au départ de New York

(Publié le 11 janvier 2008). Aller skier sans s’encombrer de la location de voiture ? De nombreuses enseignes ont mis en place des “formules” permettant de partir sur la journée ou sur le week end. Ces packages comprennent au minimum le trajet et le passe pour la journée ainsi qu’éventuellement la nuit à l’hôtel. Frenchmorning revient sur les meilleurs plans. LIRE ICI
Concert au clair de lune
Mercredi 30 décembre dans le “Barnacle” parc situé à Coconut Grove. Apportez des couvertures et votre picnic et venez assister au concert de Laurie Jennings and Dana Keller, 2 artistes Folk qui définissent leur musique comme « Fusion Folk ». Les portes du Parc ouvrent à 6:00 pm, le concert commence à 7 jusqu’à 9:00 pm.
Entrée: $7 au dessus de 10 ans, $3 de 6 à 9 ans, gratuit en dessous de 6 ans.The Barnacle Historic State Park
3485 Main Highway
Coconut Grove, Florida 33133
Diner croisière dans la Baie
Holiday Dinner Cruise à bord du « Island Queen ». La balade dure 3 heures, le dîner est servi sous forme de buffet, vous pourrez admirer Miami by night, boire avec modération (full open bar) et danser sous les étoiles. Prix: $75 boissons comprises.
Tous les soirs du 26 au 30 décembre.
Embarquement à Bayside
401 Biscayne Boulevard, Miami, FL 33132
http://www.islandqueencruises.com/dinner_cruises_miami.htm
Information: 305 379-5119
"La reprise tarde un peu!"
Edouard Thoumyre a créé Accur, une agence de recrutement, il y a moins de trois ans. Très vite, il est devenu spécialiste du secteur du luxe. “Un peu par hasard, dit-il. Au départ je voulais me concentrer sur l’intérim sans spécialité particulière. Je faisais du porte à porte pour placer des manutentionnaires ou des secrétaires et je me suis vite rendu compte que je n’étais pas dans le coup! Je me retrouvais dans un environnement hispanique où je n’avais pas ma place”.
Puis, de rencontres en rencontres, le luxe s’impose, grâce, dit-il, à son profil qui séduit les entreprises française: “Français, ayant fait de bonnes études à la française, je connaissais bien ces marques de luxe, j’étais donc en mesure immédiatement de comprendre leurs besoins en recrutement”. Depuis, Edouard Thoumyre s’est imposé comme le recruteur numéro un du luxe à Miami. Et New York est pour bientôt: il compte y ouvrir un bureau courant 2010.
FM : Est-ce que c’est difficile de trouver des gens qualifiés à Miami?
Édouard Thoumyre : Oui c’est très difficile. Les entreprises du Luxe recherchent des profils très corporate qui sont en ultra-minorité ici. Les profils universitaires sont moins pointus ici que dans d’autres villes comme New York ou Paris. Surtout, Miami n’attire pas les gens pour des projets de carrière mais plutôt pour la qualité de vie et ce n’est forcément pas l’argument que veulent entendre les groupe du Luxe!
Les sociétés du Luxe recherchent des gens très carriéristes mais nous sommes dans un endroit où il est difficile de faire une très belle carrière et les bons profils le savent. Je viens récemment de reprendre la responsabilité du réseau des anciens élèves d’HEC pour le Sud Est des Etats-Unis et je me suis rendu compte que nous ne sommes que 25 ! Pour les autres Grandes Ecoles comme Centrale dont je suis également issu, nous sommes encore moins nombreux, les « X » il y en 3, les Mines et Ponts et Chaussées, peut-être 2!
Du coup, pour les entrepreneurs c’est un endroit intéressant: le niveau moyen de professionnalisme étant assez faible, il est plus facile de s’imposer!
Les sociétés françaises du luxe sont elles plus exigeantes que les autres?
Elles sont surtout différentes dans leur façon de travailler. Il y a beaucoup de Français qui y travaillent alors que dans des sociétés françaises de l’industrie lourde comme par exemple EADS ou ALSTOM il n’y a presque pas de français dans les effectifs. La culture du luxe est vraiment française et cela se ressent au niveau du management et des équipes. Lorsque je recrute pour les sociétés du Luxe, je suis très attentif à l’aspect culturel.
Le recrutement est un bon indicateur, comment se porte l’économie ?
Pas facile de répondre à cette question! J’hésite encore à dire si 2010 sera une bonne année… De nombreuses sociétés françaises font des budgets 2010 en se basant sur l’année 2007, c’est très pessimiste! Le recrutement est un indicateur « à rebours » : les sociétés qui ont licencié pendant la crise vont essayer de garder des coûts réduits et donc une masse salariale faible pour récupérer des profits qu’ils ne vont pas gagner en ventes.
Le secteur du luxe à Miami a été beaucoup moins touché qu’à New York, où l’on a vu des grandes vagues de licenciements. Miami est principalement tournée vers l’Amérique du Sud qui a moins subi la crise.
Il faut également dissocier les niveaux de luxe, le luxe très haut de gamme et très cher a moins été touché que du luxe grand public qui a été beaucoup plus affecté. Depuis quelques jours, je vois apparaître de belles offres de poste alors que normalement Décembre, Janvier et Février sont des mois creux, ce qui me fait dire que l‘économie devrait reprendre…
Google et les bonus, la France attaque
Son dynamisme démographique, son imparable système de santé, sa résistance économique – et écologique par-dessus le marché, sont autant d’atouts qui remettent le « modèle français » au goût du jour. Ces derniers temps, et de manière inattendue, nombreux sont les titres de presse anglo-saxons qui lui ont accordé une place de choix. Ce tableau admirable dénote pourtant sur un point, sur lequel deux émérites spécialistes sont navrés de revenir dans une tribune du New York Times : la contraction entre le mythe égalitaire cher à la République tricolore et les discriminations réelles dont sont victimes les minorités. Chiffres, études scientifiques et actualités à l’appui, le papier invite « la grande nation » à ne pas se reposer sur ses lauriers et à revoir son contrat social à la base.
Vous l’aurez deviné, le débat hexagonal d’identité nationale n’en finit pas de galvaniser la presse américaine. Un article du Time (« Sarkozy soutient le détesté ministre de l’Immigration ») continue sur le buzz Besson, ce « grand traître » de la gauche qui depuis son adoubement sarkozyste exécute sa mission avec le zèle d’un nouveau converti. Si bien qu’Eric Besson est parvenu à créer un malaise au sein de sa propre famille politique, aussi conservatrice soit-elle. Dans un autre papier, le Time situe cet enjeu dans une perspective calaisienne, la “Jungle” de l’après-Sangatte illustrant une réalité sur le terrain trop lointaine des fantasmes républicains.
Le Washington Post revient lui sur la profanation ce dernier weekend d’une mosquée de Castres près de Toulouse –taguée de « La France aux Français ». Conclusion: ce débat sur l’identité nationale ne fait qu’exacerber les tensions et accroître les extrémismes. Que la France se console, c’est toute l’Europe qui en prend pour son grade. Toujours dans le Time, une série de chiffres montre comment une relation de défiance s’est progressivement installée entre les Musulmans et les non-Musulmans du Vieux continent. Ils sont 20 millions à vivre dans l’Union européenne, pourtant un prénom à consonance musulmane sur un CV réduit 5 fois les chances de décrocher un entretien d’embauche.
Le verdict du TGI de Paris prononcé vendredi contre le géant californien Google a été largement repris par les journaux américains. Sans commentaire apparent, la presse reste néanmoins sans voix devant un tel revers flanqué au monstre technologique du XXIe siècle. « Un tribunal français coupe court au projet de Google Books » titre le Los Angeles Times, qui souligne que ce verdict -300 000 euros de dommages et intérêts- représente la plus grosse perte judiciaire de Google. Un marathon judiciaire entre Google et les éditeurs et auteurs américains se poursuit ici aux Etats-Unis, voilà qui explique que tous les yeux soient tournés vers la France. Le NYT rappelle qu’à l’image du plan de numérisation des œuvres à 750 millions d’euros annoncé par Nicolas Sarkozy, les Etats Unis prévoient aussi la création d’une base de données.
La décision du gouvernement français d’offrir un abonnement aux 18-24 ans à un journal de leur choix invite le Christian Science Monitor à regarder de plus près la situation de la presse dans l’hexagone. Un état des lieux que la journaliste n’envie pas le moins du monde. « La presse française est une des moins rentable en Europe » constatant que seulement 10% des jeunes lisent un journal régulièrement, contre 70% en 1997.
Des banquiers privés de bonus ? Cela pourrait arriver en France et en Angleterre, où a été décidé quasi conjointement de taxer les bêtes noires de la finance qui continuent d’enrager l’opinion publique de chaque côté de la Manche. Et le Los Angeles Times de rappeler que cette démonstration d’un « front uni » franco-britannique survient quelques semaines après le différend politico-économique qui a opposé la City et Paris. En somme, le marché européen peut compter sur ses leaders : après avoir annulé un meeting avec Sarkozy, Gordon Brown et son meilleur ennemi ont pondu un éditorial à quatre mains dans le Wall Street Journal, dicté par leur haine partagée de ce capitalisme sans foi ni loi qui met à nu le contribuable.
La gloire et après?
La première fois que j’ai rencontré Christian, c’était il y a 4 ans alors que j’étais en vacances à Biarritz. Malgré des résultats en dents-de-scie, il était entouré d’une foule de gens qui n’avait pas vraiment l’air de le connaître. Leurs intérêts semblaient plutôt dirigés vers l’appareil photo des paparazzis cherchant à capturer, ne serait ce que l’espace d’un instant, les faits et gestes de l’un des sportifs les plus connus de France.
L’un de ses amis, un vrai celui-là, voulait que l’on se parle. « Je n’arrive plus à m’éclater lorsque je joue. Je veux tellement faire plaisir à ceux qui me supportent et aussi convaincre ceux qui ne m’apprécient guère que, dès que je rentre sur le terrain, mes jambes pèsent déjà une tonne ». Nous nous étions vite mis au travail et les résultats avaient été plus que positifs : Jouer pour lui d’abord, pour les autres ensuite. « J’ai retrouvé la joie de jouer, comme à mes débuts. J’ai compris que ceux qui sont proches de moi veulent d’abord me voir bien dans ma peau. La victoire, c’est la cerise sur le gâteau. Et les autres, ce qu’ils pensent de moi, en bien ou en mal, ce sont leurs histoires, pas les miennes ».
[ad#Article-Defaut]Lorsqu’il me contacte l’été dernier, je ne suis pas trop étonné. Ses dernières déclarations dans la presse sportive font écho de sa retraite imminente, mais aussi des difficultés psychologiques qu’elle entraîne. « Aujourd’hui la gloire…Et après ? » était le titre écrit en caractère gras dans l’Équipe. En guise de réponse, Christian n’avait trouvé comme immédiate solution que de partir s’installer à New York, loin du train-train quotidien et des sourires de pacotilles parisiens. « Je suis dans le flou le plus complet. Je ne sais pas à quoi mon avenir va ressembler. Je n’ai pas de soucis financiers, j’ai des amis précieux et une famille sur qui je peux compter, mais depuis l’age de 15 ans, j’ai toujours eu quelqu’un qui s’occupait de moi et de mon emploi du temps. Je me rends compte que je n’ai rien fait d’autre dans la vie que de jouer. Maintenant, il va falloir travailler ! ». Il pense à sa retraite sportive de la même façon qu’il jouait lorsque je l’avais rencontré pour la première fois : en fonction des autres et non pas en fonction de lui.
Mais je n’ai pas envie de lui donner ce bout de solution tout de suite. Je préfère qu’il le découvre par lui-même pour que cela ait plus d’impact. Et ajouter quelques étirements cérébraux aux étirements musculaires qui lui sont déjà si familiers ne peuvent pas lui faire de mal. Pourquoi New York ? « C’est une ville que j’ai toujours aimée et où je me suis toujours senti libre. Je compte sur son énergie pour m’emmener là où je veux aller. J’ai appris à jouer en France et je me dis que c’est ici le meilleur endroit pour apprendre à déjouer ». Pourquoi déjouer alors que jouer est non seulement ce que tu sais très bien faire, mais aussi ce que tu aimes faire ? « Cherches-tu as me faire comprendre que je me prends beaucoup trop au sérieux quand je pense a ma prochaine carrière ? ». Oui, tout à fait. Tu cherches une solution à tes soucis en utilisant des outils que tu n’as pas, au lieu de te servir de ceux que tu possèdes déjà. Christian doit se donner la permission de réfléchir sur sa vie avec l’esprit joueur, comme il le faisait avec une balle. Il était connu pour ses contre-pieds et j’attends qu’il m’en fasse un.
« Donc si je poursuis ton raisonnement Nicolas, la question que je dois me poser est « qu’est ce qui m’amuserait de faire ? », au lieu de « qu’est ce que je devrais faire ? ». Je vois ou tu veux en venir car tout d’un coup, je sens beaucoup moins de pression sur mes épaules et je n’ai plus cette impression désagréable de parler une langue étrangère ». Christian voulait faire comme les autres tellement il avait peur de l’inconnu et du changement. Mais a trop vouloir jouer à contre-emploi, on en perd son identité et l’on se retrouve « scotché » sur le bord de la route, incapable d’avancer.
« Ce qui m’amuserait vraiment de faire serait de fonder une école privée dans une ville de la banlieue parisienne où j’ai passé toute ma jeunesse. Il y a beaucoup de jeunes filles et de jeunes garçons qui ont les moyens intellectuels pour avoir une carrière brillante, autre que sportive. Hélas, ils n’ont pas l’environnement adéquat pour exprimer leurs potentiels. Mon école serait gratuite, de la 4eme a la terminale, et offrirait aux élèves les plus doués de la région la meilleure éducation possible avec des professeurs dévoués et talentueux. Si je ferme les yeux et imagine ces gamins décrocher le BAC avec mention très bien, je me sens alors transporter dans un autre monde, plein de bonheur et de folie, un peu ce même sentiment d’abandon total que je ressentais lorsque je gagnais, sur le fil, un match important ».
Christian se posait beaucoup de questions, mais n’avait aucune idée que la réponse pouvait être aussi proche de lui. À vouloir trop s’éloigner de qui l’on est vraiment, on oublie ce qui fait notre force. C’est un homme complètement différent qui quitte mon bureau ce matin. Il est venu me dire un dernier au revoir avant de repartir pour la France travailler sur son nouveau projet de vie. « Je suis un joueur qui doit continuer à jouer, et ce n’est pas parce que je passe d’un terrain à un autre que je n’en suis plus un. Après tout, on ne change pas une équipe qui gagne ».
Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com
Jean Philippe Delhomme, anthropologue des apparences
Quand il pense à Paris, Jean Philippe Delhomme imagine un étang à l’eau stagnante. « Ici à New York, les gens ne peuvent pas faire la planche plus d’une heure, sinon ils sont pris dans le tourbillon ». Il y a maintenant quatre mois qu’il est installé à Manhattan, dans un appartement de Greenwich Village qui lui sert aussi d’atelier. Parisien jusque là, il était de passage à New York plusieurs semaines par an. Il a décidé de venir y vivre, par amour pour la ville : « ce que j’aime ici, c’est que les gens sont toujours à la recherche de quelque chose et regardent donc plus ce qu’il se passe ailleurs ».
Pour lui c’est du vécu. En 1993, l’artiste vient montrer son travail à New York. Il n’a pas fallu des mois pour que les directeurs artistiques de Barney’s repèrent l’intelligence de sa signature, déjà révélée en Europe. La chaîne de luxe lui commande des illustrations à la gouache pour ses quatre prochaines campagnes de pub. « Je peux parler de succès parce qu’on a proposé une façon novatrice de communiquer sur la mode, différente de ce qui se faisait alors avec les photos » reconnaît Jean Philippe Delhomme. Ses premiers dessins de mode, c’est pour Glamour (France) et Vogue (UK) qu’il les réalise, six ans avant les affiches Barney’s placardées jusqu’à Los Angeles, le long du Sunset Boulevard.
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Il dessinera aussi pour Vogue Paris, Vogue Japon, pour le magasine de design House&Garden ou encore pour Libération, Madame Figaro, GQ, The New York Times, The New Yorker et bien d’autres. En 2006, c’est au Bon Marché que l’artiste prête ses silhouettes de germanopratines très branchées, un buzz publicitaire à faire pâlir la rive droite de jalousie. Jean Philippe Delhomme est aussi l’auteur de trois romans, d’un livre pour enfant et de trois livres d’illustration dont une compilation vient de sortir aux Etats-Unis en mars dernier aux éditions Rizzoli, The Cultivated Life.
The Cultivated Life résume la démarche de l’artiste. Si la mode est son dada, Jean Philippe Delhomme garde une saine distance. « Je n’ai pas l’esprit mercenaire des gens du marketing » explique t-il. La mode est inévitablement belle, mais elle ne le serait pas autant si on ne pouvait s’en moquer. Le microcosme des défilés et des galeries contemporaines génère des situations que Delhomme transpose en saynètes drôles et ironiques. « Je n’aime pas dire que mon travail est critique, parce que je ne suis pas dans la dénonciation » précise t-il. Ses illustrations offrent simplement un point de vue réfléchi sur les apparences : « les apparences disent plein de chose sur les gens, la vie ». Qui n’a jamais feind de s’intéresser en passant la porte d’une galerie, pour se donner l’air important ?
Et l’artiste pousse son étude quasi-comportementale encore plus loin avec The Unknown Hipster, ce personnage fictif (un Français) qu’il a introduit dans la blogosphère depuis peu. Fraîchement débarqué à New York, Hipster n’a que faire des guest lists de ‘fashionable events’ en tout genre où il aime traîner sa nonchalance – espérant un jour percer dans ce milieu très prisé de l’art contemporain. De soirées en vernissages, Hipster pose aux côtés de François Pinault, Karl Lagarfeld, le Patriarche de Venise ou la très pulpeuse Lady Fag. « Le Hipster est pour moi une façon de parodier tous ces gens qui tiennent des blogs, et se veulent ‘cool’, explique Delhomme, mais c’est surtout le panorama d’un certain New York que je cherche à montrer ».
Un personnage autobiographique ? Delhomme assure que non. Il n’y pas que les paillettes qu’il aime observer. En ce moment, les scooters et les joggeurs l’intriguent beaucoup, tout comme ces touristes français qu’il repère parmis d’autres dans les rues de Soho : “A New York, les Français se sentent obligés de s’habiller sur leur 31 quand ils se baladent dans les rues“.
Site officiel de JP Delhomme
Blog The Unknown Hipster
La "Mauvaise Vie" de Frédéric Mitterrand en Amérique
C’est confirmé. Fréderic Mitterrand sera à New York début mars à l’occasion de la parution de son livre aux Etats-Unis, selon son éditeur américain Soft Skull Press. Cette nouvelle parution intervient après le scandale politico-médiatique déclenché par Marine Le Pen dans le contexte de l’affaire Roman Polanski. La parution pour 2010 aux Etats-Unis était prévue de longue date, bien avant que la polémique n’enfle en France en Octobre 2009, quatre ans après la parution de son livre où il relatait sa vie amoureuse et sa quête des plaisirs homosexuels, notamment en Thaïlande.
L’histoire américaine du livre commence quand Richard Nash, alors directeur éditorial de Soft Skull Press rencontre l’éditeur français de La Mauvaise Vie (Robert Laffont) à la foire de Francfort en 2005 et lui parle du livre. Richard Nash, qui n’est plus à Soft Skull depuis, aime les quelques passages qu’il a pu lire (son niveau de français est approximatif), le pari est risqué : « Aucun éditeur n’est intéressé ces temps-ci par une traduction, de mémoire littéraire de surcroît, », explique Richard Nash. « Le nom de famille de Frédéric a quelque peu de résonance aux Etats-Unis mais franchement, même son oncle aurait eu du mal à publier ses mémoires aux Etats-Unis. »
En 2006, Richard Nash rencontre Frédéric Mitterrand qui est en déplacement aux Etats-Unis. « Je pense qu’il voulait beaucoup être publié en anglais. Son anglais est excellent. Il était plus intéressé par le fait d’être publié que par l’aspect financier.» C’est une bonne chose pour le petit éditeur indépendant de New York qui finit par acheter les droits sans connaître les « détails » des passages qui dérangent, assure-t-il. Entre temps, Frédéric Mittérrand est nommé directeur de la Villa Medicis puis Ministre de la Culture et de la Communication. « J’étais ravi », se souvient Richard Nash.
Trouver le bon traducteur n’a pas été une mince affaire et la publication a été un travail de longue haleine. Denise Oswald, la directrice éditoriale actuelle de Soft Skull concède que le scandale d’octobre a eu incidence sur la date de la publication : “La parution était prévue à l’origine quelques mois plus tard mais nous avons décidé de l’avancer un peu parce que c’était dans l’actualité et que nous avons pensé qu’il était important que les gens se fassent une idée par eux-mêmes ».
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Pour la promotion du livre aux Etats-Unis, l’éditeur ne confirme aucun plan précis mais affirme qu’il vise une couverture dans les émissions télévisées du matin et du soir, ainsi que d’autres médias majeurs de New York. Richard Nash, qui pronostique que les ventes de livres atteindront environ 4000 exemplaires ici met en garde : « Mettre [Frédéric Mitterrand] dans l’émission de Larry King ne fera rien pour [les ventes] du livre. Le seul programme qui lui conviendrait serait celui de Charlie Rose.” Du côté des services culturels de l’Ambassade, on affirme “qu’il n’y aucune confirmation officielle ou officieuse” de son cabinet à ce stade. Richard Nash poursuit : « Je suis sûr que le gouvernement français ne voudrait pas qu’il soit pris dans un mini-scandale américain. En tant qu’éditeur, je ne voudrais pas non plus.”
Il prédit malgré tout que le livre ne manquera pas d’attirer l’attention des Américains : « Il y a toujours des deux côtés de l’Atlantique une joie disproportionnée quand, de l’un ou l’autre côté, une personnalité publique est impliquée dans des affaires embarrassantes. […] Il y a aussi une forte tradition homophobe d’une certaine frange conservatrice américaine. Cela ne manquera pas de donner un « edge» à ce livre aux Etats-Unis». Il rappelle qu’il acheté les droits à l’époque “pour la superbe façon dont le livre est écrit et pour sa substance.”
Dans les coulisses du pouvoir avec Farraguth North
Soutenue par 7 magnifiques acteurs (Nick Duckart, Besty Graver, David Hemphill, Deborah Sherman, David Sirois, Robert Strain and Gregg Weiner) et dirigée par Joseph Adler, « Farragut North » se situe à l’arrière plan d’une primaire à l’élection présidentielle. Nous suivons un jeune attaché de presse qui se retrouve victime des coulisses de la politique, des manipulations de vétérans aguerris et des artifices d’une séduisante jeune interne.
Avec sa confiance en lui et l’énergie de la jeunesse, il pense que lui et le directeur de campagne vont pouvoir guider l’équipe à travers les couloirs du pouvoir sans se fatiguer. Cette pièce créée Off-Brodway raconte l’histoire éternelle de l’orgueil, la loyauté et la convoitise du pouvoir. « Farragut North » donne l’impression d’être une visite guidée indiscrète dans l’histoire récente surtout lorsque l’on sait que l’auteur, Beau Willimon, a travaillé avec un sénateur de l’Etat de New York et un gouverneur de l’Etat du Vermont. Combines et contre intrigues au programme, éducatif pour nous, étranger au système, mais est ce vraiment différent en Europe ? La réponse du 26 décembre 2009 au 24 janvier 2010 au Gable Stage Théâtre à Coral Gables.
Horaires et prix des billets: Jeudi @ 20 heures et Dimanche @ 19 heures – $37.50 Vendredi @ 20 heures & Dimanche @ 14 heures – $42.50 Samedi @ 20 heures – $45.00 (pas de représentation à 7pm le dimanche 27 Decembre) Pour réservations ou informations, contactez le Box Office: (305) 445-1119 ou leur site: www.GableStage.org
GableStage est située dans la partie Est du Biltmore Hotel, 1200 Anastasia Avenue,Coral Gables 33134. Valet parking disponible. Parking gratuit disponible dans le parking Ouest du Biltmore.