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Programmes bilingues : le primaire… et après ?

Au départ, Cheri Walsh était hésitante à inscrire son petit Liam dans une école publique. Mais, en septembre 2007, quand le premier programme bilingue franco-anglais a vu le jour à PS58, son école de quartier, elle s’est dit : pourquoi pas ? Aujourd’hui, son fils, qui est en Kindergarten, « excelle en Français », selon les mots de sa fière maman, qui ne regrette absolument pas son choix. Mais, passé l’enthousiasme de la rentrée, une question turlupine toujours les Walsh: où Liam pourra-t-il poursuivre sa formation bilingue dans cinq ans, quand il sortira du primaire?

Cheri Walsh fait partie des nombreux parents de PS58, réunis au sein de l’association Education Française New York (EFNY), mobilisés depuis le Printemps pour ouvrir un programme bilingue français-anglais au collège. L’enjeu : permettre à leurs enfants de poursuivre leur éducation bilingue dans un établissement public du secondaire et ainsi parfaire leur maitrise des deux langues. Un pari ambitieux qui, s’il est relevé, serait une étape décisive dans la construction à New York d’un circuit d’études bilingues intégralement public, du kindergarten à l’université: « J’ai toujours dit que nous voulions faire un Lycée français dans le public, souligne Catherine Poisson, Présidente d’EFNY, l’association de parents à l’origine des programmes d’immersion. On a commencé petit avec les after-school en français, puis les programmes bilingues. Nous voulons désormais aller plus loin. »

Pendant des décennies, les programmes bilingues (qu’ils soient chinois, espagnol, créole, italien…) s’arrêtaient net (sauf quelques rares exceptions) aux portes du collège (middle school). Une situation qui s’expliquait par la difficulté d’adapter le modèle d’enseignement bilingue aux spécificités du secondaire, mais aussi par la politique du Department of Education (DoE) qui aurait, pendant longtemps, privilégié « l’assimilation» des enfants d’immigrés plutôt que  la recherche de la diversité. Lancés dès 2007, les programmes d’immersion français-anglais existants n’échappent pas à la règle. Seule une middle school, MIS 22 dans le Bronx, en a ouvert un.
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Aujourd’hui, l’émergence d’une nouvelle génération de parents sensible aux bienfaits du bilinguisme pourrait changer la donne. «Quand on connait la richesse de ces programmes, je trouve que c’est dommage qu’ils s’arrêtent après le primaire, regrette Beth Shair, qui pilote les efforts de recherche d’un collège hôte au sein d’EFNY. C’est comme si les enfants tombaient du haut d’une falaise.»


Si rien n’est fait, les élèves de PS58 seront les premiers à « tomber de la falaise ». Lancé en 2007, le programme bilingue de l’école de Brooklyn a été le premier à voir le jour à New York. Dans trois ans, la première promotion du dual language program de l’école, actuellement en 2nd grade, devra s’inscrire au collège.

Pour l’heure, les recherches d’EFNY se concentrent sur Brooklyn. Comme le recrutement des collèges n’obéit pas à une logique de zone, des établissements du Lower East Side ont également été approchés. Convaincre les proviseurs en période de coupures budgétaires ne sera pas chose aisée, prévient cependant Fabrice Jaumont, Mr. Education à l’Ambassade de France. « Les collèges vont chercher des sources de financement alternatives en se tournant vers des partenaires institutionnels, comme l’Ambassade de France. Or nos moyens sont limités aussi », indique-t-il.

Pourtant, sur le long terme, il faudra qu’EFNY et ses partenaires se mobilisent pour trouver suffisamment de collèges pour faire face à la croissance des programmes bilingues, dont le nombre est passé de un à six en seulement trois rentrées. Sinon, l’élan sera perdu. « Si 60% des enfants continuent en programme bilingue après le primaire et que nous avons dix programmes bilingues dans trois ans, il faudra cinq-six collèges pour accueillir tout le monde », souligne Catherine Poisson. La chasse aux proviseurs francophiles est ouverte !

Emmanuel Perrotin, retour éclair à Miami

Depuis sa première “galerie”, ouverte à 20 ans dans son appartement, Emmanuel Perrotin s’est fait une spécialité de découvrir des artistes méconnus, artistes qui ont ensuite assuré le succès de ce galeriste auto-didacte, charmeur et vendeur hors-pair. Les Japonais Takashi Murakami et Mariko Mori ont, parmi bien d’autres, débuté chez lui, bientôt rejoints par des noms déjà confirmés, tels Damien Hirst ou Sophie Calle.
C’est cette “french touch” qu’il avait décidé d’amener à Miami en ouvrant, en 2005, une galerie dans un immense entrepôt de 1300 mètres carrés. “C’était un positionnement stratégique, il est évident que si j’avais été la cinquantième galerie de New York ça n’aurait  pas eu beaucoup d’intérêt” se souvient-il. Une association avec Cathy Vedovi, collectionneuse et fille et épouse de marchand d’art, lui avait permis de franchir le pas. Mais c’était avant la crise. Depuis, en décembre 2008, Perrotin a décidé de “mettre en sommeil” sa galerie de Miami.

French Morning: Est-ce la crise qui vous a conduit à mettre votre galerie en sommeil l’an dernier?
Emmanuel Perrotin: Depuis cette crise du marché de l’immobilier à Miami, l’ambiance n’est pas à la fête toute l’année. Mais en réalité, j’avais pris cette décision avant la crise. Je me suis apercu que je vendais mieux à la communauté des collectionneurs de Miami lorsque je n’avais pas de galerie ici!  Ils n’ont vraiment pas été solidaires. C’est un peu dommage, dans leur esprit, je suis devenu une galerie locale donc une mauvaise galerie !
Pour ces différentes raisons, nous avons donc décidé l’année dernière de suspendre notre programmation à Miami et de n’être présent que pour la foire.
Nous aimerions vendre ce lieu exceptionnel. Pour monter un musée privé, par exemple, ce serait un outil fantastique. Depuis que j’ai ce bel espace à Paris rue de Turenne, Miami apparaît comme «surdimensionné». C’est un bâtiment très lourd à gérer. Nous étions en pourparlers avec 2 autres galeries pour partager la programmation et cela n’a pas abouti.
Est-ce que la crise à changé votre façon de travailler ?
J’ai fait un choix particulier dès le début de cette crise: «ça passe ou ça casse». J’ai donc décidé de prendre tous les risques, car ce n’est pas intéressant de dire à des artistes qu’ils n’ont que des bouts de ficelles pour exposer. Nous avons par exemple investi 500 000 euros dans l’expo de Xavier Veilhan à Versailles.
Nous avons été également raisonnables en baissant le prix de certains artistes dès le début de la crise et l’on en ressort plus fort.
Comment sélectionnez-vous vos artistes ?
Je n’aime pas lorsqu’un artiste vient me solliciter directement sur une foire en me flattant, les artistes ne savent pas se vendre, c’est désespérant, ils devraient se contenter de faire un travail exceptionnel. Il y aura toujours quelqu’un pour venir nous en parler si leur travail est bon. Un artiste qui démarche lui-même se met en position de faiblesse.
Maintenant la galerie peut exposer des artistes consacrés, lorsqu’on prend un artiste c’est bien sûr parce qu’on aime son travail et que l’on espère l’aimer à long terme.
Nos artistes doivent être complémentaires : des artistes dont le travail est extrêmement efficace visuellement peuvent occulter ceux dont le travail est plus conceptuel,
Nous représentons volontairement plusieurs styles d’artistes, c’est comme une soirée où vous n’écouteriez que de la techno c’est ennuyeux.
Comment vous préparez-vous pour Art Basel ?
C’est une catastrophe d’entendre parler de Art Basel, ça nous fatigue, parlez moi de la foire de Miami! Art Basel c’est en Juin à Bâle ! La foire de Miami est un des endroits où l’on croise les plus grands collectionneurs au monde et c’est un prétexte pour convaincre les grands artistes de nous donner des super pièces.
Nous avons par exemple 3 pièces monumentales de Takashi Murakami. Il ne faut pas oublier que nous sommes là avant tout pour représenter des artistes vivants. Si je vends 3 tableaux, je vais faire une foire exceptionnelle en termes de résultat financier mais je ne serai pas satisfait car il y a beaucoup de jeunes artistes qui comptent sur moi et qui espèrent que j’obtienne des résultats pour eux, comme par exemple Lionel Estève.
Il faut surtout être en forme car nous faisons à la fois un travail de fou et la fête toute la nuit !
-Dans le cadre de Art Basel Miami, la galerie Emmanuel Perrotin présente ses œuvres sur le stand G09.
-Exposition à la Galerie (194 NW 30th St, Miami) du 1er décembre au 9 janvier: Matthew Day Jackson, Bernard Frize, Lionel Esteve, Kolkoz, Xavier Veilhan, Ivan Argote, Daniel Firman, Mathieu Mercier

Sélection pour un réveillon comme là-bas

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Drouhin

JosephDrouhin-LOGO-2Une famille, quatre générations, dix principes, 73 hectares des meilleurs vignobles de Bourgogne, près de 90 appellations différentes, plus de 125 ans d’activités: les chiffres ne disent qu’une partie de l’histoire de la Maison Joseph Drouhin.
Fondée en 1880, à la fois propriétaire, vigneron et négociant, basée au coeur de Beaune, la Maison puise dans ses traditions mais est toujours aussi jeune, dynamique et tournée vers l’avenir. La nouvelle génération des Drouhin s’inscrit dans la philosophie et le respect du savoir-faire qui ont fait la réputation de l’entreprise.
Pour en savoir plus sur les Drouhin et leurs vins, visitez www.drouhin.com. Et bien sûr, buvez avec modération. Signé: Laurent Drouhin.

Petrossian



Petrossian
Depuis 1920, Petrossian régale les palais français avec une sélection flamboyante de saumon fumé, foie gras et, bien sûr, le caviar de renomée mondiale. Venu de toutes les mers du monde, le Caviar Petrossian est le symbole du luxe, du prestige et du raffinement… à des prix abordables.
Petrossian offre une sélection unique de son catalogue grâce à ses paniers cadeaux. Une merveilleuse idée pour offrir, soigneusement emballée.
Petrossian Café Boutique & Bakery
911 Seventh Avenue (entre 57th & 58th street )
Pour les fêtes, choisissez le meilleur. Choisissez Petrossian.

Les Trois Petits Cochons

les3petitscochons
Depuis 1975, Les Trois Petits Cochons offrent des produits de qualité supérieure. Découvrez de délicieux pâtés, mousses et terrines fabriqués sans colorant, ni additif ou conservateur,…
Aussi disponibles : Jambon de Paris, saucisses & saucissons, magret fumé et autres plaisirs culinaires.
Pour vos repas de fêtes, le Bloc de Foie Gras sera sans aucun doute un succès !
Pour plus d’informations, visitez www.3pigs.com ou téléphonez au 1-800 LES PATES.

Versailles


versailles-Noel09

Ecrins de Chocolats, Marrons glacés, Calissons, Pâtes de Fruits, Macarons, Caviar, Foie Gras, Champagne…

Faites plaisir ou faites-vous plaisir! Savourez l’excellence des produits FAUCHON et retrouvez la gamme gourmet de VERSAILLES dans la nouvelle collection de Noël 09 “Un Noël à Paris” sur versaillesdelivery.com
Contactez un conseiller gourmet au 1-877-6-TO-EAT-V (1-877-686-3288)

ou [email protected]

Fabrique Delices

FabriqueDelices-2009

Leader de la charcuterie artisanale, Fabrique Délices produit dans ses ateliers pâtés, foie gras, saucisson sec, rosette de Lyon, et autres rillettes et mousse au truffes, vendus en épicerie, restaurants et délis à travers les Etats-Unis.
Les trois associés de Fabrique Délices Marc Poinsignon, le chef Antonio Pinheiro et Sébastien Espinasse viennent de régions de France connues pour leur foie gras, mais ils se sont imposés sur le marché américain en innovant sans cesse et en respectant une stricte charte de production, garantie sans conservateurs, colorants ou ingrédients artificiel.
Les produits Fabrique Delices sont disponibles chez Murray’s Cheese Greenwich Village 254 Bleecker St. et Grand Central 43rd St. & Lexington.

Bubble Lounge

BubbleLoungeNoel09

The Bubble Lounges souhaitent de très bonnes fêtes de fin d’année à tous les lecteurs et à tous les Amis de frenchmorning.com. Portons un toast au monde libre et à la paix, aux réfugiés, aux prisonniers, opprimés et demunis et souhaitons et travaillons ensemble pour un monde meilleur! Le Bubble lounge soutient AAVAZ.ORG
www.bubblelounge.com

Le Thanksgiving de la francophonie

Le Père Jacques Lapointe n’en croit pas ses yeux. Ce doux soir de Thanksgiving, alors que les rues de New York étaient calmes (voire désertes), plus de deux cent personnes, essentiellement des Africains francophones, ont fait irruption dans le grand gymnase de l’Eglise Saint Stephen de Hungary dans l’Upper East Side de Manhattan, où l’association Carrefour tenait son premier repas de Thanksgiving. De quoi (agréablement) surprendre le fondateur de cette organisation qui vient en aide aux populations francophones de New York. « Jamais je n’aurais imaginé qu’autant de personnes viendraient, avoue le Père Lapointe au milieu d’une joyeuse cacophonie. Cela montre que la francophonie est une famille ».
Pour ces ressortissants d’Afrique francophone, le repas de Carrefour a permis de recréer à New York le sentiment de communauté qu’ils ont parfois perdu en traversant l’Atlantique. Confrontés à la barrière de la langue, parfois à la pauvreté et l’isolement, ces immigrés, de plus en plus nombreux à New York, doivent faire face à de nombreux défis à leur arrivée aux Etats-Unis. Souvent en situation irrégulière, ils vivent de petits boulots et de débrouille, sans pouvoir se projeter dans l’avenir. Depuis 2007, Carrefour leur offre de la nourriture, des vêtements, mais aussi une panoplie de services de conseil, d’aide à l’immigration, d’éducation et de soutien spirituel. Une aide d’autant plus nécessaire aujourd’hui que la récession plonge de nombreuses familles africaines dans la détresse, et que l’arrivée de nouveaux immigrés, en provenance de zones d’instabilité, gonfle d’année en année les rangs des populations les plus fragiles.
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« Il y a beaucoup de francophones qui découvrent Thanksgiving aujourd’hui », indique le Père Lapointe, natif de la province francophone du Nouveau-Brunswick dans le Sud Est du Canada. « Pour nous, il est important de montrer que les francophones ne veulent pas rejeter la culture du pays qui les accueille. Célébrer ce Thanksgiving ce soir, c’est montrer qu’ils veulent s’intégrer en gardant leur couleur et leur diversité. C’est le Thanksgiving de la francophonie en quelque sorte. »
Pour sa part, Wendy Sawado, une Burkinabaise arrivée il y a seulement six mois à New York, mordait pour la première fois à pleines dents dans cette tradition américaine. « Sans ce repas, je serai restée à la maison seule dans la tristesse, affirme la jeune femme, qui alterne études et petits boulots. Ici, je mange dans la joie, je rencontre d’autres personnes et je retrouve une famille. »
Face au succès de l’événement, qui a également permis la distribution de manteaux d’hiver, Carrefour promet de ressortir la dinde l’an prochain.

Expo et design à la Gallery R'Pure

Le Designer français François Azambourg, nommé Créateur 2009 par le Salon du Meuble à Paris en Janvier, expose sa passion pour les matériaux, la recherche et l’artisanat à la Gallery R’Pure. L’exposition du 2 au 5 décembre montrera une belle sélection de son travail : une série inédite de chaises, mais aussi des pièces inédites, uniques et prototypes.
NE 39th Street and 1st Court – Miami – 646 572 3869

VIP Opening le 1er Décembre
Exposition du 2 au 5 Décembre de 11am à 7pm.
Renseignement Online

Galerie Ricart, où comment allier Art et Business

Martial Ricart est un homme modeste qui n’aime pas parler de lui, pourtant la richesse de son parcours contribue à faire de lui un « galeriste » atypique. Après voir terminé ses études aux Etats-Unis en 1998, Martial passera 10 ans en agence de  pub à San Francisco, à New York et à Paris.
En 2005 il décide avec Caroline sa femme de prendre une année sabbatique. Ils embarquent leurs deux enfants dans un tour du monde où ils passeront beaucoup de temps à découvrir l’Inde et le Brésil.
Pourquoi avez vous décidé de vous installer à Miami ?
En 2007, comme nous avions tous les quatre nos papiers, nous avons décidé de nous installer à Miami parce que la vie y est douce et très agréable pour de jeunes enfants. J’ai tout d’abord regardé du coté des agences de pub, mais rien ne correspondait a mon expérience. Je suis passionné d’art depuis très longtemps, mon père et ma femme sont des artistes peintres et j’ai accepté de tenir à Miami la Galerie d’un ami New Yorkais pendant Art Basel 2007, il m’a appris à concevoir l’art comme un investissement. Même si je connaissais l’histoire de l’art, j’étais incapable de mettre un prix sur une œuvre, j’ai donc découvert un univers qui m’a passionné et j’ai décidé il y a un an d’ouvrir ma propre galerie.
De quelle manière sélectionnez-vous vos artistes ?
Avant de me lancer j’ai fait une étude sur les galeries présentes à Miami et je me suis aperçu que la qualité de ce qu’elles proposent n’est pas aussi pointue qu’à New York, Paris ou à Londres. La plupart des galeries représentent des artistes émergeants et très peu d’artistes établis, j’ai décidé de me démarquer et de proposer un mix des deux.
Je trouve et je sélectionne les œuvres d’artistes établis sur le « second marché », soit en achetant à des salles des ventes, soit à des particuliers.
Il y a différentes manières d’aborder l’Art : le placement avec les maitres et les artistes reconnus, l’investissement avec les artistes émergeants et le coup de cœur mais au delà de $50 000 les gens veulent être certain de faire un bon achat et d’investir sur un artiste qui a du potentiel.
Quelle est la vision de votre galerie ?
Nous essayons de dénicher des artistes dont la cote peut monter et pour ca je passe tous les jours de nombreuses heures sur Internet pour étudier ce qui se passe dans les salles des ventes, par exemples je regarde les artistes qui viennent d’etre pris par les meilleures galeries au monde comme la Galerie Marlborough ou la Galerie Saatchi, ou par un grand collectionneur comme Pinault. Je suis en permanence à l’affut de ce genre de signes.
Je représente aussi des artistes émergeant dont je suis le travail depuis des années, certains sont devenus des amis. Ces artistes ne sont pas encore sur le marché de l’art et je souhaite petit à petit les y faire rentrer.
Les maîtres comme Picasso, Warhol sont des artistes qui sont à 100% de leur valeur, ce sont donc des placements qui permettent de diversifier un portfolio, mais il ne faut pas s’attendre à gagner beaucoup d’argent.
Il ne faut pas etre hypocrite: on investit dans l’art aussi pour sa rentabilité, surtout en ce moment ou les valeurs comme la bourse et l’immobilier ont plongés. La nouvelle génération préfère investir de façon différente et se tourne vers l’art.
Comme je ne suis pas encore connu, je dois avoir une approche plutôt « éducative » et présenter aux gens les artistes que je représente. Il faut créer un climat de confiance, il y a eu beaucoup d’abus dans les années 80, aujourd’hui les gens peuvent facilement vérifier la côte d’un artiste sur Internet.
A Miami, nous avons la chance d’avoir des gens du monde entier qui vienne, j’aime d’abord parler d’art avec eux pour comprendre ce qu’ils recherchent pour ensuite pouvoir les diriger.
Art Basel, est un événement qui créé une belle énergie autour de l’art, les gens débarquent du monde entier. C’est une semaine qui demande beaucoup de travail, mais il ne faut pas s’attendre à faire des ventes. Les clients voient, découvrent et repèrent beaucoup d’œuvres et il leur faut ensuite du temps pour digérer.
Nous fêterons notre premier anniversaire le 1er Décembre prochain, en présentant des artistes établis comme: Georges Condot, Manolo Valdes, Vera Lutter et Mister Brainwash, et également des artistes émergeants : Philippe Breton, Carolus, Carlito Dalceggio etc.
Ricart Gallery 3900 NE 1st Ave. Miami, FL 33137. (305) 576-5000

Art Basel 2009 : Miami Beach en ébullition

Miami Beach se prépare à une semaine folle : la 8ème édition d’Art Basel Miami ouvre ses portes officiellement le 2 décembre pour cinq jours – et cinq nuits – dédiés à la créativité artistique sous toutes ses formes. Devenue rapidement la manifestation d’art contemporain la plus importante du continent américain, cette foire de Miami draine désormais chaque année une foule de 40 000 visiteurs dans laquelle se mélangent grands collectionneurs venus du monde entier, noctambules mondains, badauds esthètes et professionnels du marché de l’art. Un cocktail original dont le pouvoir attractif ne semble pas être entamé par la crise économique : Art Basel Miami 2009 réunira en effet plus de 2000 artistes et 266 galeries exposantes (contre 250 l’an dernier). Et ce, sans même comptabiliser toutes les expositions satellites du “Off” , éparpillées un peu partout dans la ville.
Mais la question qui taraude tous les professionnels, bien sûr, c’est de savoir si les collectionneurs mettront la main au portefeuille. L’édition de l’an dernier avait été de ce point de vue très décevante. Mais du coté des galeries, on se veut désormais résolument optimiste. Les grandes ventes aux enchères d’art contemporain et moderne, qui se tenaient début novembre chez Sotheby’s et Christie’s à New York, ont en effet enregistré de nouveaux records. Avec par exemple une statue d’Alberto Giacometti vendue 19,3 millions de dollars, alors qu’elle était estimée entre 8 et 12 millions, ou encore un petit tableau de Renoir, baptisé “le baiser” dont l’estimation haute était de 2 millions de dollars… et qui est finalement parti à 6,3 millions de dollars. Des prix qui dépassent allègrement les estimations, on n’avait pas connu cela depuis mai 2006 ! De quoi faire souffler un vent d’enthousiasme dans les allées de l’Art Basel Miami 2009.

Art Basel Miami Beach en résumé

Le cœur de ce grand show annuel, c’est avant tout le Convention Center dans le quartier de Art Deco District. C’est dans cette immense bâtiment que seront regroupées la plupart des 266 galeries de l’exposition principale. Des galeries triées sur le volet, assure l’organisateur, afin de montrer aux visiteurs le meilleur de l’art de 1900 à nos jours. Ces galeries viennent de 33 pays différents, dont une quinzaine directement de France. Parmi les œuvres exposées, des peintures, des photographies, des installations, des vidéos ou des sculptures dont le prix peut varier de plusieurs centaines de dollars à plusieurs millions de dollars. Pour mieux s’y retrouver, l’espace d’exposition comprend plusieurs sections comme par exemple, Art Kabinett, qui regroupe 28 galeries concentrées sur un seul thème (comme par exemple Marcel Duchamp sur le stand de la galerie Neumann) ou encore Art Nova, réservée aux galeries présentant des œuvres récentes. Avis aux visiteurs des éditions précédentes : les jeunes artistes qui exposaient auparavant leurs œuvres dans des containers sur le front de mer dans Collins Park, ont été rapatriés dans le bâtiment du Convention Center, dans l’espace Art Projects.
Le Convention Center ouvre ses portes au public de midi à 20 H tous les jours (sauf le le 2 décembre réservé aux professionnels). Le ticket d’entrée adulte plein tarif est à 35 dollars.
Un bon plan pour ne pas manquer l’essentiel: une visite guidée avec Artnexus pour 17 dollars par personne.

The Oceanfront : à découvrir

C’est la grande nouveauté de l’année : un espace directement sur la mer, destiné à l’art virtuel et à l’interaction avec le grand public : Concerts, conférences, projections de vidéos, performances artistiques… le tout en accès libre. Situé entre la 21ème et la 22ème rue, il est à 5 minutes du Convention Center. “C’est un endroit à ne surtout pas manquer” assure Muriel Quancard, commissaire d’exposition et cofondatrice d’Opus Travels, une agence de voyage spécialisée dans l’art contemporain. ” Ce lieu a été conçu avec l’agence new yorkaise Creative Time, l’agence la plus réputée au monde dans la réalisation d’espaces d’expositions artistiques”. La conférence à ne pas manquer selon Muriel Quincard : AI Weiwei, jeudi matin de 10H à 11H. “C’est l’artiste chinois le plus brillant de sa génération. C’est une occasion rare de l’écouter”.
The Oceanfront ouvrira ses portes à 9H le matin, pour ceux qui veulent « bruncher », et fermera tard dans la nuit. Accès gratuit.

Les autres foires du “Off”

Le grand show de l’art contemporain à Miami, ce n’est pas seulement Art Basel Beach. C’est aussi le “off”, avec des dizaines d’autres galeries regroupées dans d’autres foires indépendantes un peu partout en ville. Avec des artistes parfois moins connus, et aussi, souvent moins chers. “Cette année, il y a 16 manifestations parallèles” explique Anne Couillaud, une commissaire d’exposition indépendante basée à New York. “C’est moins que l’an dernier. Cela s’explique bien sûr par la crise, qui touche en premier les petites galeries”, explique Anne Couillaud. Ses trois endroits préférés : Nada (78 exposants à l’hôtel Deauville) le Pulse (85 exposants, localisé au Ice Palace) , et enfin, Scope (environ 70 exposants, situé Soho Studios Miami).
A signaler aussi le salon Design Miami (dans le Design District de Miami), et qui s’est rapidement imposé comme un rendez-vous obligatoire des professionnels. Vous pourrez y retrouver, entre autres, la célèbre agence parisienne Patrick Seguin.
Astuce : des navettes régulières permettent de rejoindre ces foires parallèles à partir du Convention Center.

Et tout le reste….
Miami, c’est aussi le lieu de résidence de plusieurs grands collectionneurs d’art, pour beaucoup d’origine latino-américaine. ” Ils se livrent entre eux à une espèce de compétition, ce qui donne naissance à des collections d’une incroyable richesse” explique Muriel Quancard. Et la bonne nouvelle, c’est que l’on peut généralement visiter ces collections pendant le Miami Art Basel Miami, soit en accès libre soit en prenant rendez-vous. Pour Muriel Quancard, les collections à ne pas manquer cette année sont les suivantes : Scholl, Rubell, Marguilies et De la Cruz. Tous les renseignements disponibles à Art Basel Miami ou sur leur site web.

“Quitte à se faire une immersion dans l’art contemporain, ne ratez pas les grands musée de Miami” ajoute Anne Couillaud. Comme par exemple le MOCA, le MAM (avec une exposition sur Guillermo Kuilta), le BASS Museum (qui expose un partie de la collection privée Jumex), ou encore le le World Class Boxing (avec la française Syvie fleury en vedette).
Enfin, Art Basel Miami ne serait pas ce qu’il est, sans l’intense vie festive et nocturne qui illumine la ville pendant cinq jours. La majorité des vernissages et des parties privées sont sur invitation privée. Mais avec de gentils sourires et un peu de persévérance sur les stands des galeries, rien n’est impossible…
Tous les renseignements sur le site officiel.

Cavalia, le cheval fait artiste

Le buzz n’a pas encore fonctionné pour ce show mais lorsque vous en entendrez parler, il sera trop tard pour trouver des places. Cavalia est un spectacle parfaitement rodé qui tourne à travers le monde depuis 2003. Néanmoins il est vivant et en constante évolution. Nouveaux chevaux, nouveaux artistes: «Cavalia est un spectacle unique en soi» dit le Québecois Normand Latourelle, président et directeur artistique. «Cavalia est une orchestration inédite des arts équestres, des arts de la scène et du multimédia».
Cavalia c’est aussi : 200 employés, quarante chevaux, 35 artistes et 100 camions qui ont séduit plus de 2 millions de spectateurs.
Le grand chapiteau blanc s’installera au bicentennial park (1075 Byscane boulevard à Miami) avec sa scène longue de 50 mètres qui permet aux chevaux et aux artistes de s’exprimer en toute liberté. De la Voltige aérienne, de la danse et du rêve, le tout dans un grand ballet équestre qui conte la merveilleuse relation entre le cheval et l’homme à travers l’histoire, orchestré et conçu notamment par le deux Français experts de chorégraphie équestre, Frédéric Pignon et Magali Delgado.
Pour ce spectacle dont Larry King dit qu’il «est un des  meilleurs qu’il ait jamais vu»,  les billets sont déjà disponibles au tarif plein sur le site du Adrienne Arsh Center. Mais j’ai un tuyau pour vous, avant que ce canal de réservation soit fermé, vous pouvez commander vos places directement au Canada, sur le site francophone de Cavalia. Vous pourrez ainsi bénéficier d’un meilleur tarif. Réductions en semaine, tarif enfant de 2 à 12 ans, tarif  aînés, non proposés par le bureau de location du Adrienne Arsh Center.

Carla Bruni Sarkozy dans le prochain Woody Allen

Il semble que les Etats-Unis ne puissent plus se passer de l’épouse de notre président. Alors que la semaine dernière la télévision américaine diffusait un épisode des Simpson avec comme vedette Carla Bruni Sarkozy en première dame plutôt avenante, aujourd’hui c’est au tour de Woody Allen.
Hier soir sur le plateau du Grand Journal, elle a déclaré « Je ne suis pas du tout actrice. Peut-être que je serai absolument nulle, mais je ne peux pas, dans ma vie, louper une occasion comme ça. ». La première dame de France ne connait pas encore le rôle que lui confiera le cinéate new-yorkais.
De passage en France le mois dernier Woody Allen avait avoué rêver de faire tourner la chanteuse et ex-mannequin. “Je suis sûr qu’elle serait merveilleuse, avait-il assuré. Elle a du charisme et elle a l’habitude de se produire en public, et je pourrais lui donner n’importe quel rôle”. Le tournage devrait se dérouler à Paris.

David Guetta en concert au Pacha

Title: David Guetta en concert au Pacha
Location: Pacha NYC 618 W.46TH Street / 212.209.7500
Link out: Click here
Description: Le plus célèbre DJ francais débarque à New York avec son 4ème album One Love pour une soirée au Pacha. Elu meilleur DJhouse de la planète par le célèbre magazine anglais DJ Mag, David Guetta est actuellement l’artiste français qui vend le plus de disques dans le monde.
Ticket 54.43 $
Porte ouverte à partir de 9pm
Start Date: 2009- 11- 27
Start Time: 9.00pm
End Date: 2009-11-28
End Time: 8.00am

Exposure

Cette artiste française s’inspire de sa vie à New York qu’elle habite depuis 13 ans, mais aussi de ses nombreux voyages en Angleterre, en Argentine et à la Martinique. Sa sensibilité d’artiste, elle la doit aussi à son premier travail, celui de guide. Musées, galeries et studios d’artistes de New York, Laurence Neron-Bancel est largement imprégnée de la tendance artistique new yorkaise.
“Exposure” du 1er au 12 Décembre à la Ceres Gallery de Chelsea, 547 west 27th Street, suite 201. Plus d’infos ICI

David Guetta en concert à Mansion

Title: David Guetta en concert au Mansion
Location: 1235 Washington Ave. Miami Beach / 305.695.8411
Link out: Click here
Description: Le plus célèbre DJ francais débarque à New York avec son 4ème album One Love pour une soirée au Pacha. Elu meilleur DJhouse de la planète par le célèbre magazine anglais DJ Mag, David Guetta est actuellement l’artiste français qui vend le plus de disques dans le monde.
Start Date: 2009-11-28
Start Time: 11.00pm
End Date: 2009-11-29
End Time: 5.00am