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Joy Poirel, une Française au cœur des plus grands succès de films d’animation à Los Angeles

Arrivée à l’âge de deux ans aux États-Unis, suivant un père ancien CEO dans de grandes maisons de luxe, et une mère passionnée de mode et d’art, Joy Poirel est aujourd’hui Co-Présidente de la Production et Productrice Exécutive chez Illumination, l’un des plus grands studios d’animation au monde, où elle participe à la création de succès planétaires, ainsi de « Tous en Scène », en passant par « Moi, Moche et Méchant » (« Despicable Me »), « Les Minions », « Super Mario Bros » et « Migration », son film fétiche, dont la sortie est programmée fin décembre aux États-Unis.

Avant l’animation, la musique

« J’ai grandi aux États-Unis, fait mes classes à l’école américaine avant un retour choc en France à l’âge de 16 ans, tout en gardant en tête l’idée, un jour, de rentrer chez moi, raconte Joy Poirel. J’ai toujours évolué sans plan de vie, sans études particulières, mais avec le fantasme d’aller vivre à New-York et d’y faire ma vie. Alors après le bac, un stage en poche, je me suis installée dans Alphabet City, ai vécu mon moment avant de retourner à Paris par amour et de me lancer dans la musique, jazz et trip-hop, ma première passion. »

Intermittente au début des années 2000, on lui confie un premier job dans la société de production d’Edouard Baer, Les Films en Cabine. « Mes premiers pas dans le monde de l’audiovisuel, poursuit-elle. Rapidement, mon anglais courant m’a ouvert des portes. On m’envoyait sur tous les tournages de campagnes de publicité à l’étranger jusqu’à un coup de fil de Mac Guff Ligne (ndlr, studio basé à Paris et dédié à la fabrication des longs-métrages d’animation, alors remarqué pour « Azur & Asmar », « Chasseurs de Dragons »…). Embauchée comme interprète, je ne connaissais strictement rien au milieu et me suis finalement laissée aller. »

Premier succès avec «Moi, Moche et Méchant»

Séduite immédiatement par le métier et le talent des dessinateurs et des designers du studio, elle prend la direction de l’ « Art Dept », le département consacré à l’art, et dirige sa première équipe de créatifs sur la production de « Moi, Moche et Méchant », le film qui enregistra plus de 540 millions de dollars de recettes au box-office. « Un monde fascinant, où je me retrouvais entourée de beauté, de génie, de créativité en permanence. Une machine incroyable où chaque aventure d’équipe engage pour deux à cinq ans de travail. »

Aussi époustoufflé par la force créative des Français, Chris Meledandri, producteur de cinéma s’étant illustré chez 20th Century Fox et Blue Sky Studio (avec notamment « L’Âge de Glace », « Robots »…) et fondateur-CEO du studio d’animation Illumination, choisit naturellement la France pour créer son studio. Il trouve avec Mac Guff Ligne sa perle, et y produit « Moi, Moche et Méchant », son premier film sous l’enseigne Illumination. Le succès est retentissant, et en 2011, Mac Guff Ligne devient Illumination Mac Guff. « Le feeling est tout de suite passé, et deux ans après avoir commencé l’aventure, Meledandri m’embauchait à Los Angeles. »

Entre LA et Paris

Débarquée à Santa Monica en 2010, le retour aux États-Unis sera de courte durée. « J’ai eu du mal à m’acclimater, le job en marketing ne me réjouissait pas autant que le travail avec les équipes des films, et je décidais finalement de retourner en France, avec la grande chance de pouvoir ré-intégrer le studio parisien. J’ai enchaîné dans le département de l’animation sur “Moi, Moche et Méchant 2” puis “Minions, puis avec mon premier poste de Directrice de Production avec “Tous en scène”. » Le succès est à nouveau au rendez-vous, avec plus de 640 millions de dollars de recettes. La personnalité de la jeune femme, son franc-parler et son anglais parfait séduisent le grand boss qui la convainc de retourner à Los Angeles en 2018, la nomme Co-Présidente de la production aux côtes de deux de ses collègues parisiens, et lui ajoute le rôle de Productrice exécutive deux ans plus tard.

« Avec du recul, je réalise que ma culture et ma personnalité française ont forcément joué un rôle dans ma carrière, confesse Joy Poirel. J’ai pour habitude de dire ce que je pense, de ne jamais avoir peur d’être directe, je défends les artistes et mes incroyables équipes de production bec et ongles, milite pour la diversité et la curiosité sans bornes, des traits de personnalité conjugués au bon goût français, qui m’ont probablement aidé à me faire remarquer. »

Désormais épanouie dans sa vie californienne, connectée tous les jours de 7am à 12pm avec le studio parisien, Joy Poirel a trouvé dans cette double vie, son équilibre. En parallèle de sa passion pour les films d’animation, la co-Présidente de la production d’Illumination cultive l’art de vivre à la française. Elle vient d’emménager dans le quartier de Silver Lake, s’est trouvée un groupe d’amis proches, « des expatriés comme moi, et des personnalités que je n’aurais sans doute jamais rencontrées à Paris” et rêve de mille projets. « Je ne sais pas de quoi se ferait demain, je ne fais pas de plan sur la comète. L’art me passionne par-dessus tout, et la positivité des Angelenos me pousse à aller au-delà de ma timidité, et à continuer de rêver. »

Accord franco-américain sur la durée des visas E

Bonne nouvelle pour les futurs demandeurs de visas E. Leur durée de validité va passer prochainement de 25 à 48 mois (quatre ans). Le député des Français d’Amérique du Nord, Christopher Weissberg a précisé, ce mercredi 24 mai, avoir bon espoir que l’accord entre la France et les États-Unis sera formalisé « avant l’été », même si aucune date n’a été avancée pour le moment. « Je suis rassuré sur le fait que ça peut aller assez vite. Les deux côtés travaillent bien », confie-t-il.

Le député avait annoncé la nouvelle de l’allongement dans un communiqué le vendredi 19 mai, confirmant des informations qu’il avait données à French Morning en avril. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a aussi partagé l’information lors d’un déplacement aux États-Unis la semaine dernière.

En attente d’une date

« On n’ouvre pas encore le champagne, mais on le met au frais », résume Sylvain Perret, fondateur d’Objectif USA, une société qui accompagne les entrepreneurs et les investisseurs dans leurs démarches de demande et de renouvellement de E-1 et E-2. La question sur les lèvres de ses clients est désormais « quand » cette nouvelle durée sera mise en œuvre. « Ils sont tous contents, mais maintenant ils attendent. Ils ne veulent pas passer à l’ambassade des États-Unis avant que l’extension ne soit mise en œuvre. Il ne faut que ça dure trop longtemps ! ». En effet, seules les demandes de visas formulées après l’entrée en vigueur de l’accord seront concernées.

Avec cet allongement, entrepreneurs et investisseurs souhaitant s’installer aux États-Unis gagneront en sérénité et en stabilité. Le raccourcissement des visas E-1 et E-2 de cinq ans à quinze mois (avant d’être ramené à vingt-cinq mois) s’était accompagné de tracas administratifs supplémentaires et de dépenses de renouvellement plus fréquentes pour les demandeurs. Ce rabotage surprise, visant uniquement les Français, avait découlé d’un décret signé par Donald Trump en mars 2017 qui avait enjoint au Département d’État d’entreprendre une révision mondiale des accords de réciprocité pour les visas non-immigrants. Lors de cet examen, des décalages avaient été observés entre les régimes français et américain.

Négociations sur la réciprocité

En effet, les investisseurs et entrepreneurs étrangers voulant venir en France bénéficient d’un visa de long séjour valide pendant un an qui donne ensuite lieu à l’octroi quasi-systématique d’un titre de séjour « Passeport talent » d’une durée de quatre ans. Soit cinq ans au total. Mais les Américains se sont focalisés sur le première étape d’un an. Emmanuel Macron a mis le sujet sur la table lors de sa visite d’État à la Maison-Blanche en décembre dernier.

D’après le député Weissberg (Renaissance), l’administration française « s’est engagée à mettre en œuvre un canal privilégié pour l’octroi et le renouvellement des visas destinés aux investisseurs et entrepreneurs étrangers » en contrepartie de l’extension. Concrètement, il sera plus facile pour les Américains d’obtenir un rendez-vous en préfecture afin d’obtenir le titre de séjour de quatre ans.

Le voyage au cœur du 3e Festival du film en français de San Diego

C’est un rendez-vous qui monte en puissance au fil des années. Du dimanche 11 juin au mardi 13 juin, le Festival du film en français de San Diego réunira amoureux du cinéma et de la culture française pour trois jours de fête au sein de l’imposant cinéma The Lot, à La Jolla. 200 personnes sont attendues par l’Alliance Française de San Diego, à l’origine de l’événement, pour cette troisième édition placée sous le signe du voyage.

Double anniversaire

Tapis rouge et photographes au Lot, à la Jolla, lors de la précédente édition du Festival du film français de San Diego, en 2022. © Alliance française de San Diego.

« Avec ce thème, nous célébrons un double anniversaire : les 150 ans du Tour du monde en 80 jours de Jules Verne, l’un des fondateurs des alliances françaises, et les 140 ans de notre réseau, qui rassemble 830 chapitres dans le monde dont 122 aux États-Unis », se réjouit Julie Ripoll, la directrice du chapitre de San Diego. Pour la première fois, le festival aura lieu à 100% en présentiel, après ses débuts contraints par la pandémie. « Nous avons sélectionné des films francophones qui nous font du bien et nous procurent des émotions que l’on n’a pas depuis son canapé, poursuit-elle. Nous voulons donner envie aux gens de retourner dans les salles. »

Le festival démarrera en fanfare avec la cérémonie d’ouverture, dimanche 11 juin, à 4:30pm. « Une fête en elle-même, du cinéma et de la culture française » s’enthousiasme Julie Ripoll. En tenue chic, les participants fouleront un red carpet et poseront devant le step and repeat. Confortablement installés dans les fauteuils en cuir inclinables du Lot, ils débuteront leur voyage en Tunisie, avec le court-métrage « Cendres »(Lewis Martin Soucy et Mehdi Ajroudi, 2021) avant de s’envoler dans l’espace avec « L’Astronaute » de Nicolas Giraud, diffusé pour la première fois aux États-Unis.

En 2023, les participants à la soirée d’ouverture du festival pourront déguster les pâtisseries du chef Clément Le Déoré, installé à San Diego. © Alliance française de San Diego.

 Les festivités se poursuivront dans le restaurant du cinéma et son joli patio par un cocktail suivi d’une soirée dansante. Autour des desserts de Clément Le Déoré, « l’un des meilleurs pâtissier de San Diego », vante Julie Ripoll, et d’une coupe de champagne, les cinéphiles pourront échanger avec Julie Duhaut-Bedos, la consule de Los Angeles, l’actrice Laura Weissbecker, marraine du festival, ou encore le producteur américain Clay Epstein, qui diront quelques mots.

Discussion avec l’actrice Laura Weissbecker

Ouverte à tous, la soirée est « relativement chère » reconnaît la directrice de l’Alliance française : 185$ le billet (145$ pour les membres), en vente ici. « Cela permettra de financer des programmes d’apprentissage du français, une langue en recul à San Diego », justifie-t-elle. Le reste du festival est toutefois plus abordable : 26,5 $ (pop-corn inclus) pour assister au film canadien « Le Plongeur », de Francis Leclerc, à 6:30pm le lundi 12 juin au Lot. Même chose pour découvrir « Mascarade », de Nicolas Bedos, mardi 12 juin à 18:30pm. Des projections précédées de courts-métrages, repérés par le journaliste Benoît Clair au Nikon Festival et disponibles gratuitement en ligne

La rencontre avec Laura Weissbecker, mardi 13 juin, de 4 à 6pm au Lot, est un rendez-vous à ne pas rater (gratuite, sur inscription). L’actrice alsacienne, qui vit à Los Angeles depuis dix ans, dédicacera son livre Comment je suis devenue chinoise et parlera de son dernier film, Covid 19-Ground Zero, réalisé par Mustafa Ozgun (disponible gratuitement ici sur la plateforme Tubi).

Avec beaucoup de finesse, elle y incarne le combat déchirant d’une infirmière, en première ligne face au virus qui asphyxie New-York. Un film haletant qu’elle a co-écrit en quelques semaines et tourné à l’été 2020 à Paris, entre deux confinements. « Incarner Jessie, une femme malade, a été psychologiquement difficile, confie-t-elle. Je suis allée chercher des choses que j’avais vécues et je me suis même rasé la tête ! » La discussion s’annonce passionnante.

Julien Hatton (Londres): Capitaliser sur ses points forts plutôt que travailler ses points faibles

Vous vous êtes déjà demandé pourquoi vos amis français vous trouvent hilarant alors que vos amis chinois ne comprennent pas vos blagues ? Ou encore pourquoi vous réussissez à faire des affaires avec les Mexicains, mais absolument pas avec les Anglais ? La réponse réside sans doute dans les différences culturelles qui influencent notre manière de communiquer.

Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Julien Hatton, un entrepreneur français basé à Londres. Et dans cet épisode, nous explorons son parcours en mettant l’accent sur les différences culturelles, que ce soit dans le monde des affaires ou celui des relations amicales entre Anglo-saxons et Français.

Alors qu’il termine ses études de marketing à l’âge de 23 ans, Julien Hatton crée BuzzNative avec son ami d’école, Maxime, dans le cadre d’un concours étudiant de création d’entreprise. Huit ans après, le dirigeant a envie de tenter de développer son entreprise hors de France. Il fait alors le choix de s’installer à Londres et y découvre combien les attentes, les normes et les valeurs, qui régissent les interactions professionnelles et amicales, sont très différentes entre les deux cultures.

Le livre dont Julien Hatton parle dans l’épisode est « Comment t’as fait » paru chez Vuibert en février 2023.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

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[Vidéo] Comment rester, étudier et travailler aux US après un visa J-1?

Rodrigue Colaianni, expert en visa J-1 et F-1, a expliqué lors de ce webinaire aux détenteurs de visa J-1 et à leurs employeurs qu’il existe une solution innovante pour prolonger leur collaboration pendant une durée de 2 à 4 ans.

Il a également présenté un nouveau programme qui permet d’obtenir un MBA financièrement abordable tout en travaillant en entreprise et sans avoir besoin d’être sponsorisé par un employeur. Il a expliqué les principes de « Day One CPT » (curriculum practical training) et « OPT » (optional practical training).

Nous avons également abordé avec Rodrigue les dernières annonces du département de l’immigration américaine sur le « Premium Processing » qui permettent d’accélérer le processus de changement de visa sans quitter le territoire américain.

Visionnez le replay sur YouTube

Contacter Rodrigue
? Rendez-vous en ligne : https://educonnectusa.appointlet.com/s/educonnect-usa
? Email : [email protected]

Santé mode d’emploi: Le rôle du pharmacien aux États-Unis

Tous les mois, Isabelle Guglielmi, pharmacienne et fondatrice du blog santé Ameriksanté, nous explique ce que l’on trouve en pharmacie aux États-Unis et le système de santé américain.

Vous avez, certainement, été comme moi, bien décontenancée quand vous avez franchi pour la première fois, le seuil d’une pharmacie américaine. Vous vous êtes peut-être aussi demandé quel était le rôle du pharmacien que vous aperceviez au fin fond de la pharmacie. Et vous vous êtes peut-être senti bien seul dans les rayons de médicaments, situés bien souvent après les chips, les cartes d’anniversaire et les cosmétiques. Il est vrai que la pharmacie américaine n’a rien à voir avec la pharmacie française.

Devenir pharmacien aux États-Unis

Pour devenir pharmacien aux États-Unis, il faut obtenir le diplôme de pharmacien (PharmD). Il s’obtient après avoir suivi une école de pharmacie. Elle est accessible après un bachelor degree de 3 à 4 ans, ou alors suite à une préparation de deux ans qui s’inscrit directement dans le cursus de l’école de pharmacie. Il faudra donc, au minimum, 6 ans d’études pour être diplômé. Une fois le diplôme obtenu, le candidat devra passer un examen reconnu au niveau national, le North American Pharmacist Licensure Exam (NAPLEX) et le Multistate Pharmacy Jurisprudence Exam (MJPE), pour être licensié (licensed) dans l’État où il compte exercer. Le parcours n’est donc pas simple.

Si vous avez un diplôme étranger, il existe une passerelle pour faire valider son diplôme. Mais attention, il faudra aussi passer un examen, valider son niveau d’anglais et réaliser un stage. Une fois, la précieuse équivalence obtenue, il faudra aussi obtenir sa license dans l’État où vous allez exercer.

Le chemin de votre prescription (pour ceux qui arrivent)

Quand le médecin prescrit un médicament, il commence par vous demander quelle est votre pharmacie. Il envoie la prescription par voie électronique à la pharmacie mentionnée. Le pharmacien reçoit la prescription et prépare le médicament. Il doit en effet, le plus souvent compter les gélules ou comprimés pour fournir le nombre exact prescrit. Quand vous arrivez au comptoir de la pharmacie, cela peut être déjà prêt. Mais le pharmacien devra aussi vérifier la facturation qui se fera en fonction de votre assurance. Le médecin indique aussi si la prescription peut être renouvelée ou pas.

Rôle principal du pharmacien

Dans les pharmacies de ville, le pharmacien aux États-Unis a plusieurs rôles. Le premier et principal consiste au contrôle de ce que le médecin prescrit, avant de délivrer le médicament, tout en s’assurant que ce qu’il délivre est bien ce qui a été prescrit. Il sera donc le pont entre le médecin et le patient.

Il est là aussi pour conseiller et informer sur le médicament prescrit. En effet, dispenser le mauvais médicament ou donner des instructions d’utilisation incorrectes peut avoir de graves conséquences pour le patient. Le pharmacien peut également informer sur les effets secondaires communs (par exemple pour la somnolence et la conduite), les mises en garde (en cas de consommation d’alcool par exemple).

Le pharmacien peut aussi être amené à vérifier les éventuelles interactions entre les différents médicaments prescrits, surtout si ceux-ci sont prescrits par différents médecins. Il pourra aussi faire le lien entre vous et le médecin, en cas de renouvellement de votre prescription.

Mais le rôle du pharmacien ne s’arrête pas là car il peut être amené à faire des vaccinations, comme celle de la grippe, du COVID etc…

Le pharmacien peut aussi être spécialisé et, à ce titre, peut aider les patients à mieux gérer une maladie chronique, comme le diabète, en donnant des conseils. Il peut aussi aider au management du stress ou à l’arrêt du tabac.

Ce que le pharmacien ne fait que trop rarement

Le pharmacien ne donnera pas toujours de conseils concernant les médicaments dits OTC (over the counter), c’est à dire les médicaments vendus dans les rayons de la pharmacie ou du supermarché. Sa plus grande peur est en effet, de vous donner un conseil qui pourrait entraîner un effet secondaire, ou alors de vous faire passer à côté d’un diagnostic en vous conseillant un médicament. Cela pourrait le rendre passible de poursuites judiciaires.

Ce que vous pouvez lui demander cependant, est de vous donner des conseils concernant les éventuelles contre-indications, interactions médicamenteuses avec votre traitement prescrit etc …

Pour trouver des conseils pharmaceutiques, vous pouvez aussi vous diriger vers le site AmerikSanté et plus particulièrement, la partie, Automédication, où je vous donne des conseils ciblés.

Conclusion

Il est évident, que le pharmacien aux États-Unis semble moins accessible qu’en France. On le voit souvent derrière le comptoir, en train de compter des gellules pour préparer les prescriptions envoyées par le médecin. On le voit aussi souvent au téléphone, en conversation avec un médecin pour obtenir des renseignements supplémentaires ou alors avec les assurances pour revoir certaines modalités de tarification. Mais le pharmacien, avec sa formation, est en mesure de vous donner des conseils concernant vos prescriptions, mais aussi les médicaments en vente libre. N’hésitez pas à lui demander conseils sur les produits. Et en cas de doute, consultez votre médecin pour ne pas passer à côté de quelque chose de plus grave.

Références : Sinha HK. Role of pharmacists in retailing of drugs. J Adv Pharm Technol Res 2014;5:107.

Films on the Green 2023: la danse au cœur du festival en plein-air à Washington

La Villa Albertine a annoncé la programmation de quatre films francophones sur le thème de la danse dans le cadre de Films on the Green DC 2023. L’événement est une occasion de découvrir de belles adresses en profitant d’une séance de ciné gratuite en plein-air.

« The Artist », le film français multi-oscarisé de Michel Hazanavicius (2011) avec Jean Dujardin et Bérénice Bejo, ouvre le bal à Hillwood Estate, Museum and Gardens (4155 Linnean Ave NW) le jeudi 25 mai à 9pm. Le jeudi 1er juin, le National Sylvan Theater (Independence Ave SW & 15th) accueille l’événement à 9pm en diffusant « Sur le rythme » (« On the beat »), un film québécois de Charles-Olivier Michaud (2011) sur la passion de la danse avec Mylène St-Sauveur et Nicolas Archambault.

Le jeudi 8 juin, à 9pm, « Trois nuits par semaine » (« Three Nights a Week »), film français de Florent Gouëlou (2022) sur l’univers des drag-queens, avec Pablo Pauly et Romain Eck, sera diffusé sur le National Mall, près du Washington Monument (Constitution Ave. & 17th St). L’édition 2023 se refermera avec « Twist à Bamako » (« Dancing the twist in Bamako », un drame historique français, sénégalais et canadien de Robert Guédiguian (2021), sur fond post-révolution au Mali, avec Stéphane Bak et Samba Touré, à Anacostia Park Field 7, le jeudi 22 juin à 9pm.

Investir dans l’immobilier en tant qu’expatrié·e : comment obtenir un prêt ?

[Article partenaire] Si vous avez déjà investi dans l’immobilier aux États-Unis, ou si vous êtes en train d’entamer des démarches, vous le savez certainement déjà : le processus d’obtention d’un emprunt peut s’avérer fastidieux et stressant.

En effet, aux États-Unis, les lois d’emprunt immobilier sont parfois difficiles, surtout pour les étrangers qui n’ont pas acquis un « credit history », ou qui n’ont pas de documents attestant un salaire et/ou des revenus aux États-Unis. 

L’importance de se faire accompagner

Mais pas de panique : l’emprunt ne doit pas être un frein à votre projet. Certaines personnes sont spécialisées dans l’obtention de prêts aux États-Unis et peuvent vous accompagner tout au long de la procédure.

C’est le cas notamment de Sherry Kia.

Experte en emprunt immobilier à Los Angeles depuis plus de trente ans, Sherry Kia détermine pour vous le montant d’emprunt auquel vous pouvez prétendre auprès des banques américaines et vous conseille. Cela vous permet alors de chercher des biens immobiliers qui se trouvent dans votre échelle de prix.

Se tenir informé·e des dernières lois en vigueur

Comme toujours, les lois ne sont pas figées et peuvent évoluer dans le temps. Il est donc primordial de s’entourer d’une personne fiable et attentive aux évolutions en termes d’emprunt.

 Sherry Kia donne a ses clients les informations les plus récentes sur les lois et les lignes directrices des emprunts immobiliers. 

Son expérience et sa connaissance du marché immobilier aux États-Unis – ainsi que les ressources des différents programmes offerts par les banques et institutions hypothécaires – permettent à Sherry Kia de pouvoir livrer des emprunts à des clients avec des dossiers complexes, notamment ceux ne pouvant pas pas acquérir un emprunt auprès de leur banque.

À propos de Sherry Kia

Sherry Kia est née a Téhéran, en Iran, et a fait ses études de sociologie à l’université de Grenoble.

Elle s’est installée aux États-Unis en 1985 et y a entamé sa carrière dans un cabinet comptable, à l’origine en tant que réceptionniste. Elle a ensuite monté les échelons, en devenant office manager et enfin comptable. 

En 1991, sa passion pour l’immobilier et son talent avec les chiffres l’ont poussée à changer de carrière : Sherry Kia a décidé de se lancer en tant que broker dans les emprunts immobiliers. Depuis, elle a réussi à obtenir des prêts pour les dossiers les plus compliqués.

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Chez Francis : la festive brasserie des Français à New-York, mais pas que

[Article partenaire] 411 Park Avenue South, Midtown. Une grande salle au sol damier noir et blanc, de confortables banquettes en cuir marron, de traditionnelles nappes blanches, une lumière tamisée et réconfortante. Au loin, un serveur vêtu d’une chemise blanche et d’un tablier noir arrive avec une assiette encore fumante. Tout sent délicieusement bon.

De tous les côtés, un joyeux brouhaha de discussions, de rires, de débats, ainsi que le bruit des cuillères qui raclent le fond des authentiques cocottes de table Staub. En fond, un bon vieux morceau de Claude François. Un goût de brasserie parisienne, en plein cœur de New York.

Bienvenue Chez Francis

Le nouveau rendez-vous des Français à Manhattan

Chez Francis, c’est cette nouvelle brasserie française nichée au cœur de Manhattan, dans un lieu emblématique : ce qui fût autrefois la brasserie Les Halles – dont le chef n’était autre que le regretté Anthony Bourdain.

Très apprécié de la population new-yorkaise, son restaurant Les Halles était un point de rendez-vous incontournable. « J’ai toujours aimé Les Halles, même si la nourriture n’était pas parfaite, a confié Francis Staub, fondateur de la marque éponyme, au New York Post. C’était un endroit à l’ancienne, comme La Coupole à Paris ».

Malheureusement, après une faillite en 2016, et suite au décès tragique d’Anthony Bourdain, ce haut lieu de la brasserie à New York, connu notamment pour ses pièces de viandes et son légendaire steak frites, avait été laissé à l’abandon.

Alors quand Francis Staub a entendu que le lieu était à reprendre, il n’a pas hésité. Le projet Chez Francis était né. 

Les copains d’abord !

À l’origine de Chez Francis, il y a un lieu emblématique, certes.

Mais également une belle histoire d’amitié, entre trois Français. Sébastien Muller et François Peyrot d’abord. Puis leur route a croisé celle de Francis Staub, il y a maintenant deux ans, lorsque François était l’avocat de Francis. Ils se sont par la suite liés d’amitié.

« Notre objectif a tout de suite été d’amener un véritable restaurant français, pas une imitation, à New York » explique Sébastien. Les trois amis ont à cœur de partager leur amour de la France avec les New-yorkais. « Avec Chez Francis, nous voulons défendre tout ce qui a fait connaître la France, et partager cette fameuse hospitalité à la française », complète François. 

Au menu : plats traditionnels et authentiques

Et pour cause, chez Francis, pas de chichi, tout le monde est le bienvenu. « Nous avons voulu créer un lieu ‘à la bonne franquette’, qui offre une cuisine savoureuse et dans lequel on peut à la fois se délecter de plats traditionnels et authentiques à un prix abordable, ou déguster les meilleurs vins avec des mets d’exception  », explique François.

Il suffit de jeter un coup d’oeil à la carte pour comprendre : un large choix de plats, des fameuses moules-frites au loup de mer grillé, en passant par un savoureux steak frites – en hommage au plat signature de la Brasserie Les Halles – ou encore une côte de boeuf flambée à table, à partager. Toutes les sauces sont faites-maison par l’artisan saucier, et les plats sont frais, cuisinés quotidiennement. 

La carte des vins n’est pas en reste : ici aussi, l’amplitude de l’offre est impressionnante. Chartreuse, Absinthe, vin rouge, Bordeaux, Bourgogne … « Chez Francis, nous souhaitons mettre en avant à la fois la France des villes et la France des campagnes, en mariant les producteurs locaux aux plus grands crus » explique fièrement Sébastien. 

Joie de vivre, fête et camaraderie

Pour comprendre les inspirations et l’ambiance du restaurant, les affiches collées aux murs parlent d’elles-mêmes : Brigitte Bardot, Louis de Funès, le Lido, Jean-Paul Belmondo, les Folies… « Que des icônes de l’art de vivre à la française, le vrai. Des bons vivants qui aimaient faire la fête » souligne François.

Loin d’être un copié-collé d’une brasserie classique, Chez Francis a « un côté chic et canaille, décrit-il. Ici, les codes de la brasserie ont été twistés avec un soupçon d’insolence ».

En un mot, c’est la France qui fait la fête.

Chez Francis, c’est l’humain au centre

« Avec son entreprise Staub, empire de la cocotte en fonte, Francis a été très longtemps du côté production de l’industrie. Avec ce nouveau restaurant, il est passé du côté restaurateur. explique François. Et pour lui, ainsi que pour Sébastien et moi, la restauration, c’est bien plus qu’un repas et un verre de vin. C’est un lieu de rencontre, où tout le monde se retrouve ».

Et c’est cet amour de l’autre et de la vie que l’on retrouve Chez Francis. Pour Sébastien, c’est un endroit où « on apprécie des bons plats avec du bon vin français. C’est un lieu où les Français se retrouvent. Un peu la nouvelle ambassade de France à Manhattan », conclut-il avec un sourire.

Finalement, Chez Francis, c’est un peu une métaphore de la France. On s’y délecte des meilleurs plats, on y retrouve ses amis, ses collègues, sa famille. On y rigole, on y débat, on y chante et on y danse. On s’y sent bien. 

À propos de Chez Francis

La brasserie est ouverte toute l’année, midi, soir et week-end pour le brunch au son de l’accordéon. Avantage non négligeable, la cuisine reste ouverte jusqu’à 11 pm.

Pour plus d’informations :

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L’artiste JR, la force de « créer des interactions entre les gens »

Il passe sa vie à photographier des visages mais cache constamment le sien sous un chapeau rond et d’épaisses lunettes noires. L’artiste français JR a toujours marché sur le fil entre le visible et l’invisible, le besoin d’anonymat et les avantages de la célébrité, l’engagement et le désir de liberté. Son art est politique bien malgré lui, « engageant plus qu’engagé », estime-il. « Mon idée, c’est de créer des interactions entre les gens. Dans mon travail, la force réside dans ces interactions. Pour aller coller une image, trouver un mur, ou faire des photos, on a besoin d’échanger avec ceux qui nous entourent. Ce sont ces échanges qui créent du changement dans la société. On l’a vu dans tellement de pays, dans tellement de projets. »

JR a rhabillé de nombreux espaces publics, comme ici Times Square à New York. Photo JR-art.net

Son principal projet, Inside Out, lancé en 2011, consiste à imprimer sous forme de poster les photos que son public lui fait parvenir, et de renvoyer ces posters à leurs auteurs, qui peuvent ensuite les coller sur des murs. « C’est gratuit, chacun donne ce qu’il veut, mais on s’aperçoit que plus de la moitié des personnes nous verse quelque chose », indique-t-il. L’atelier d’impression est situé dans la ville où il vit depuis 2011, New York, dans le quartier Nolita. « Il y a quelque chose dans cette ville qui est toujours en mouvement, justifie-t-il. On ne peut pas rester statique. C’est justement ce qui caractérise ce projet. Il est constamment en mouvement, en train de grandir. Cela faisait sens de se baser ici. D’autant plus que lorsqu’on a regardé les coûts d’envoi, on s’est aperçu que ça nous coûtait moins cher de tout expédier en partant d’ici ! ».

Une nouvelle application

New York est au centre de la vie de ce grand voyageur de 40 ans. Il vient d’y lancer une nouvelle application, baptisée JR Reality. Au lieu d’imprimer un poster et de le coller physiquement sur un mur, tout se fera virtuellement, sur l’application qui permettra d’enrichir son affichage d’une histoire audio enregistrée par chacun. Quatre villes ont déjà été numérisées : New York, San Francisco, Londres et Paris. C’est une constante dans la carrière de ce boulimique de travail : il a toujours grandi avec l’époque.

« Quand j’ai commencé en 2001, c’était au début de la photographie numérique, le moment où la photo n’était plus un sport de riches. Il y a eu ensuite les compagnies aériennes low-cost qui m’ont permis de voyager pour 30 euros à travers toute l’Europe. Et puis les réseaux sociaux sont arrivés et nous ont permis de tout partager sur internet. À chaque fois, j’ai utilisé ces nouvelles techniques, ces nouveaux médias dans mon œuvre et elles en font aujourd’hui partie intégrante. Je donne ces armes à chacun mais je demande juste une chose : ne pas mettre de marque, ne pas mettre de message politique. »

La peur de la récupération a toujours existé chez JR, qui a fait ses premiers pas à Clichy Montfermeil un an avant les émeutes de 2005. Il y photographiait ces jeunes qui allaient s’embraser quelques mois plus tard. Sollicité à cette époque par des agences de presse, il a décliné parce qu’il ne pouvait pas contrôler l’utilisation de ses images.

Entre secret et légende

Son nom d’artiste, il le tire des initiales de son prénom, Jean-René. « C’est sous mon vrai nom que je suis anonyme, dit-il. Il y a des pays où je peux aller justement parce que personne ne connaît mon vrai nom ni mon visage. Sans mon chapeau et mes lunettes, personne ne me reconnaît. Il suffit que je les enlève pour passer incognito. »

On sait peu de choses de sa vie. La légende raconte qu’il a trouvé un appareil photo à 17 ans sur le quai d’une station du RER A, à Paris, où il a grandi, et qu’en même temps que cet appareil, il a trouvé une vocation. Il se définit davantage comme « un colleur d’affiche » que comme un photographe. Il parle parfois de « photograffeur ».

Il a fait plusieurs fois la couverture du magazine Time, a mené des projets dans le monde entier, au Brésil, en Corée du Nord, en Inde. Mais aussi et surtout aux États-Unis. Il a collé des photos à Ellis Island où il a tourné un court-métrage avec Robert De Niro, devenu un ami. Il a habillé les murs de San Francisco, ou le sol de la cour d’une prison de Californie, Tehachapi. Il a aussi été chorégraphe pour le New York City Ballet, en recréant sur scène les émeutes de 2005 !

Sur la route de Montauk

Bientôt, il tirera le fil de son thème « Déplacé-e-s », en créant pour le Parrish Art Museum (Water Mill, Long Island) une large fresque qui prendra place… sur le mur de l’établissement et qui sera visible dès le Mémorial Day (lundi 29 mai) depuis le Montauk Highway. Son exposition sur le même sujet, intitulée « Les Enfants d’Ouranos », a été visible ce printemps à la galerie Perrotin à New York.

« On a voyagé ces deux dernières années dans plein d’endroits, en Ukraine, en Mauritanie, au Rwanda, au Vénézuela, en Grèce, où des personnes ont dû fuir leur pays pour des raisons très diverses, souvent des guerres ou des conflits, explique-t-il. On a fait de grandes processions avec les enfants qui ont dû fuir et on en a tiré des négatifs, ce qui fait qu’on voit la chaleur humaine plutôt que la personne. On ne distingue pas clairement les enfants. Ça donne quelque chose d’assez troublant ». Montrer sans se montrer, jouer sur le clair et l’obscur, l’apparent et le caché… ou un troublant parallèle avec l’artiste, qui utilise le négatif pour la première fois de sa carrière.

Amel Ouaïssa, fondatrice de Book in French, et sa sélection de livres sur l’expatriation

Partir vivre à l’étranger, c’est un rêve pour certains, un projet un peu fou, une opportunité ou même un besoin vital pour d’autres : les raisons de partir s’établir hors de France ne manquent pas. Mais si l’envie est bien là, un tel changement de vie suscite beaucoup de questions. Plusieurs fois par an, je vous invite à poser vos questions sur le profil instagram de French Expat, et de mon côté, je vais chercher des réponses auprès d’experts reconnus.

Pour ce tout premier épisode « expert », nous allons répondre à une auditrice, Sixtine K., qui nous demandait des références de livres parlant de l’expatriation et adaptés aux tous petits. Je suis allée tendre mon micro à Amel Ouaïssa, bouquiniste établie en Caroline du Nord et fondatrice du site bookinfrench.com.

Amel est passionnée de livres, et constatant le grand manque de livres en français hors des grandes villes américaines, elle a décidé de créer son propre site de livres français de seconde main.

Pour les jeunes enfants:

  • « C’est parti on déménage » et « À bientôt les copains » de Anne Portier-Maynard. La famille de Gaspard part en expatriation et les enfants sont confrontés à la séparation avec leur copains.
  • « Nous sommes bilingues » de Charlotte West Lamorinière. Dans ce livre, on célèbre le bilinguisme sous toutes ses formes en suivant le quotidien d’une famille bilingue dans les yeux d’un enfant.
  • « Elise 7 ans, expatriée » de  Corinne Feuillet Luca et Virginie Houet. Un livre qui permet à vos expats de mettre des mots et des images sur leurs sentiments.
  • « Changer de maison » de Catherine Dolto et Colline Faure-Poirée. Mine de rien, c’est une aventure de déménager  et de faire connaissance avec des gens et des lieux nouveaux. Parfois c’est difficile, mais souvent, ça fait grandir.
  • « Le déménagement de Stéphanie Leduc. Les parents ont annoncé une grande nouvelle, on va déménager. Voici un P’tit Doc pour répondre en image à toutes les questions que suscite un déménagement chez les enfants.
    « Petit Flocon doit déménager » d’Ariane Hofman. Un album qui aborde avec finesse ce moment de transition.
    « Ailleurs » de Gus Gordon. Georges n’aime pas voyager. pourtant c’est un oiseau migrateur.
  • « Pixi déménage » d’Emmanuelle Payot. L’auteur explique le contraste découlant d’une expatriation pour tous les enfants, en particulier ceux qui grandissent en accompagnant leurs parents dans des missions internationales.
    « Top départ de Cécile Gylbert ». Ce livre propose un ensemble d’activités qui leur permettra étape par étape, de se préparer au changement et de le vivre sereinement.
  • « On déménage » d’Alice Brière. À vendre une petite maison qui renferme les heureux moments partagés avec papa, maman, mon grand frère et moi. Un texte conçu comme une annonce immobilière mêlé au graphisme de Barroux pour appréhender un déménagement tout en douceur.

Pour les adolescents:

  • « Journal  d’une ado expatriée de Véronique Martin Place. La mère de Léa, fait des aller-retours entre Chicago et Paris pour son travail. Mais quand Léa apprend qu’elle devra laisser copines, cours de théâtre et sa première histoire d’amour, elle organise un plan de résistance. Finalement elle partira, râlera, sourira, apprendra et grandira.

Pour les adultes:

  • « L’expatriation au féminin » de Delphine Joëlson Marteau. Parce que s’expatrier n’est pas anodin, parce qu’au-delà des rêves et des promesses, il faut reconstruire et s’adapter, le thème de l’expatriation au féminin mérite amplement une attention toute particulière. Des difficultés au changement de statut, des bouleversements de l’équilibre familial, des enfants, travail, projet, école. Ce livre propose des pistes pour optimiser cette période et éviter certains pièges.
  • « Chérie on s’expatrie » d’Alix Carnot. Un guide de survie à l’usage des couples aventuriers.
  • « Les Expats de Clémentine Latron. La vie d’expat, c’est souvent plein d’incompréhensions, de découvertes, de moments gênants, de nostalgie et parfois de chauvinisme … mais, l’avantage, c’est qu’on peut toujours en rire. Un livre de dessins.
  • « Conjoint expatrié » de Gaëlle Goutain. Une proposition de travail à l’étranger pour son conjoint est une situation qui positionne l’autre membre du couple en accompagnateur. Guide qui permet de rebondir de façon constructive.
  • « Les demoiselles aventurières » d’Amélie Rousselet. Au volant d’un Combi Split 3 jeunes filles partent en voyage fusionnant liberté, escalades et sensations.
  • « Réussir sa vie d’expat » de Magdalena Zilveti. S’épanouir à l ‘étranger en développant son intelligence nomade avec une présentation des enjeux psychologiques et des défis émotionnels.
  • « C’est décidé je pars » d’Assia Rabinowilz. Le guide de premiers secours pour une expérience l’étranger d’Assia Rabinowitz répond à toutes les questions qu’on se pose avant la grand décollage.
  • « Travailler à l’étranger : un guide de vie pour la famille » de Claudine Bert. Vous y trouverez des témoignages d’expatriés et des conseils pratiques pour réussir son projet d’expatriation en famille.
  • « Ils sont partis vivre ailleurs » de Michel Fonavich & Sandrine Mercier. Un ouvrage avec des parcours d’hommes et de femmes qui ont osé tenter leur chance à l’étranger.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

La pièce «Harvey» jouée en français au théâtre Raymond Kabbaz

Après trois ans d’absence due à la pandémie du Covid, la troupe du Théâtre Raymond Kabbaz à Los Angeles, revient sur les planches les jeudi 1er et vendredi 2 juin à 8pm avec Harvey. Ce grand classique de la comédie américaine sera intégralement interprété en français.

La troupe du Théâtre Raymond Kabbaz est de retour après trois ans d’absence. © Théâtre Raymond Kabbaz

Jouée pour la première fois en 1944, la pièce imaginée par la journaliste et auteure Mary Chase, et qui lui valut le Prix Pulitzer, raconte l’histoire loufoque d’Elwood Dowd, épris d’amitié pour un grand lapin blanc que personne d’autre que lui ne voit. Et lorsque sa sœur, Vita, l’accompagne à l’asile, rien ne se passe alors comme prévu, les psychiatres laissant partir Elwood et pensent devoir interner Vita.

Poésie rêveuse, bourrée de quiproquos et situations drôles, la pièce de 60 minutes est interprétée sur scène par dix comédiennes et comédiens, et mise en scène par Pierre Leloup, aussi Directeur artistique du Théâtre Raymond Kabbaz. Depuis 1992, ce théâtre joue, une fois par an, une pièce en français.