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Tous les chemins mènent au Beaujolais

Villefranche-sur-Saône n’aura qu’à bien se tenir. A New York, c’est dans une ambiance très Peace and Love que George Duboeuf –producteur de plus de 400 vignobles de cette région de France- fêtera l’arrivée du Beaujolais jeudi prochain. Un bus Volkswagen aux couleurs des sixties traversera la ville à partir de 10am, escortant une troupe de joyeux hippies amoureux de rouge. L’estafette marquera plusieurs arrêts dans les restaurants et liquors stores partenaires du programme Food Bank For New York City sponsorisé par Duboeuf. Peut-être aurez-vous la chance de croiser le bus sur votre chemin jeudi, plusieurs dégustations informelles seront improvisées à travers la ville. Après sa collecte de nourritures, le bus pourra alors partir pour un « food drive » de cinq jours, distribuer les donations dans toute la ville.
Les donations sont possibles online mais aussi au 67 Wine and Spirits, 179 Columbus Ave et au Chelsea Wine Vault du Chelsea Market, 75 Ninth Ave.
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Les Compagnons du Beaujolais seront tout aussi bouillants de vous ouvrir leurs premières bouteilles. Et comme le veut la tradition, c’est le 18 novembre à minuit que les puristes pourront se retrouver au Tout Va Bien restaurant (311 W 51st St New York -(212) 265-0190)
Jacques Capsouto et sa bande seront le lendemain présents au FIAF, qui organise comme chaque année une soirée spéciale en l’honneur du millésime 2009. Vous pourrez y déguster des vins de vignobles différents et alterner les gorgées de raisin avec des bouchées de charcuterie, pâtés, fromages… Trois invités de marque seront baptisés nouveaux compagnons du Beaujolais, le tout en musique live avec les chanteuses Josephine Ancelle et Nicole Renaud. A la clé ce soir là, un séjour au Château de Pizay, dans la région du Beaujolais.
Renseignements Online et réservation sur Ticketmaster.com : Membres $40 / non Membres $55 – FIAF 22 East 60th Street.
Les Compagnons ne s’arrêtent pas là. Vendredi 20 Novembre, c’est au restaurant Jean-Louis à Greenwich CT dans le Connecticut qu’ils feront une halte pour le déjeuner. Si vous passez par là, le prix fixe est à $50 et le Beaujolais coulera à flot !
Renseignements Online et réservation au 203 622 8450.
Et pour ceux qui n’en ont pas encore assez, les Compagnons célèbreront une fois de plus le nouveau millésime lors du 30th Chapter, au restaurant Capsouto Frères. L’ordre invite le public à une cérémonie d’intronisation de nouveaux membres à partir de 6.30pm. $80 par personne membre / $90 par personne non membre. Réservation au 212 366 4864 ou à [email protected].
Capsouto Frères Restaurant – 451 Washington Street NY – 212 966 4900.
Plusieurs adresses incontournables pourraient être des passages obligés pour ceux qui auraient peur de manquer l’évènement…
Le Tout Va Bien, qui accueille les Compagnons à minuit mercredi 18, remet le couvert jeudi 19 au soir. « La plus grosse soirée de l’année » promet-on derrière le bar. Trois Beaujolais seront proposés, accompagnés d’assiettes de charcuterie, pâtés et fromages. Nappes à carreaux et ambiance sud-ouest comme à l’habitude, mais cette fois le saxophoniste Fred Karato compte bien faire danser les plus déchaînés jusqu’au bout de la nuit. Le concert commence à 11pm, prévoyez d’arriver tôt dans la soirée si vous voulez diner à table.
311 W 51st St New York -(212) 265-0190
Le Bâteau Ivre parle lui d’ « une foire aux cochons » pour jeudi soir. Pour trois bouteilles à $34 l’unité achetées, vous en gagnez une offerte. Un tonneau de 15 Litres abreuvera les plus assoiffés. Charcuterie, pâtés et musique des années 80, si l’ambiance est bonne, le maître de maison a prévu quelques jeux surprises…
230 East, 51st Street NY – Réservation au 212.583.0579
Le Cercle Rouge promet lui une soirée plus gastronomique : un menu à $39,55 avec au choix trois entrées, suivis d’un Coq au Vin, d’une andouillette ou un filet de sandres ; une Charlotte aux cassis ou encore des profiteroles au chocolat pour le dessert. On vous conseille de réserver, du Beaujolais Duboeuf, Antonin Rodet ou Gamay Pinot Noir seront servis à table.
241 West Broadway Tribeca NY – Réservation au 212 226 6252.
Un menu semblable est proposé au Singe Vert, au prix fixe de $29,95. Assiette de charcutaille « comme en Bourgogne », suivis d’un Coq au Vin cuisiné au Village ou un Filet de saumon, toujours au rouge. Le tout en musique, française bien sûr. On dit aussi que les clients en bérets sont certains d’être très bien servis…
160 7th Avenue New York, NY – Réservation au 1-212-366-4100.
Le Bistro Benoît vous attend aussi jeudi soir pour vous offrir ses crus de choix. Un verre de vin et du saucisson seront offerts aux clients venus diner. Au bar, un plateau de charcuterie et une bouteille pour $39 seront proposés.
 60 West 55th Street NY – Réservation au 646.943.7373.
La Provence en Boîte sera comme toujours au rendez-vous. Jean-Jacques concoctera deux menus spéciaux pour le déjeuner et le diner du jeudi 19 ($20 et $45). Un verre de vin du domaine Joël Rochette est bien sûr compris. Le Civet de lapin, tout comme le Soufflé au chocolat aux poires pochées seront cuisinés au Beaujolais. On ne rigole pas à la Provence en Boîte, qui a remporté en 2004 le prix du Best Bistro Beaujolais Cup.
 263 Smith Street, Brooklyn – Réservation au 718 797 0707.

S’offrir un sac de star ? C’est permis !

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Sacs de luxe, bijoux faits maison et accessoires…
Les célébrités sont toutes folles des sacs fourre tout en cuir de chez Rebecca Minkoff ! Mais vous pourrez les rendre plus jalouses encore en faisant un tour aux soldes de sa boutique : Son fameux Morning After Bag y est affiché à $350 au lieu de $635. Le sac Nikki s’y trouve aussi à un prix gagnant, passant de $595 à $350, tout comme le Devote, de $695 à $435. Pendant que vous y êtes, passez voir les vestes en cuir pour femmes Nicholas K ($325) et ses pulls d’homme en laine à $250. Du 18 au 22 Novembre de 10am à 8pm, 17 W 17th St entre 5 et 6 Ave.
Pour ceux qui ont besoin d’être pris par la main pour enfin changer de lunettes, rendez-vous chez Chelsee Eyes. Des paires dessinées par des designers européens et japonais sont soldées à 70%. Des Persol à $185 au lieu de $320, mais aussi des verres Dior à $140 au lieu de $235 et Prada à $150 au lieu de $265. Vous n’avez plus d’excuses… Jusqu’au 23 Novembre de 10am à 5pm. Chelsee Eyes 20 W 20th St, entre 5 et 6 Ave, suite 804, Chelsea.
Nora Kogan, designer bijoutier, solde tout ! 80% de réduction sur les pièces en or et en argent comme les alliances, mais aussi les bracelets indiens et africain. Les boucles d’oreilles passent de $366 à $238, les colliers de $400 à $260 mais les bagues pour hommes de $360 à $234. Dimanche 15 et Lundi 16 de midi à 8pm. St Kilda, 71 Fifth Ave, entre St Marks Pl et Warren St, Park Slope, Brooklyn.
Ce sont les ornements de cristal qui ont rendu célèbre la styliste hongroise de sac à main Judith Leiber. Elle vous sera d’autant plus populaire avec ses soldes à couper le souffle : ses plus beaux modèles à $999 et $595 au lieu de $3195, $1000 et $2995. De Lundi 16 novembre à Jeudi 19 Novembre de 9.30am à 6.30pm. Soiffer Haskin, 317 W 33rd St entre 8 et 9 Ave, Midtown West.
Hommes et femmes
Messieurs, cette info est pour vous ! Un plein d’hiver s’impose ? Cela tombe à pic, Hugo Boss solde ses classiques du store Soiffer Haskin : manteaux à $280 au lieu de $550, mais aussi des chemises en coton à $60 au lieu de $145 et surtout, deux costumes à fine rayures pour le prix d’un ! ($400 au lieu de $895). Vendredi 13 de 9am à 7pm et samedi 14 de 9am à 5pm. Soiffer Haskin, 317 W 33rd Street entre 8 et 9 Ave, Midtown West.
80% de soldes chez Eli Tahari pour hommes et femmes jusqu’au 15 Novembre de 10am à 7pm au Chelsea Market, 75 Ninth Ave, nr 15th St.
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Pour vous mesdames : cashmere le jour, paillettes la nuit…
Des cashmeres à prix de grossistes ? On fonce ! Jennifer Tyler pourrait devenir votre fournisseur officiel avec des vestes boutonnées en cristal à $150 au lieu de $295, des écharpes à $125 et des chapeaux à $99 au lieu de $195. Samedi 14 de 9.30am à 7pm, Dimanche de midi à 6pm et Lundi de 9.30am à 1pm. Helmsley Carlton House, 680 Madison Ave entre 61st et 62nd Sts.
Le style des vêtements Nanette Lepore serait réservé aux filles fêtardes et fortunées ? Pas si sûre, les soldes à venir prouvent le contraire. Les manteaux en tweed doublés passent à $230 au lieu de $628, les robes pailletées sont à $140 au lieu de $448 et les vestes militaires à $190 au lieu de $398. Du 18 au 20 Novembre de 9am à 7pm au Nanette Lepore Showroom, 225 W 35th St entre 7 et 8 Ave, 4th Floor, Midtown West.
La designer Wenlan Chia se débarrasse de sa joyeuse collection d’hiver et bijoux en soldant tout à -75%. Vous trouverez des manteaux en laine à $165 au lieu de $484, tous les accessoires à $40 et les articles en soie à $160 au lieu de $471. Mercredi 18 et Jeudi 19 Novembre de 10am à 7pm au Twinkle by Wenlan Store, 545 Eighth Ave entre 37 et 38th St, 17th Floor.
Pour la maison…
Toute la porcelaine et service de table à -30% chez Armani Casa. Des assiettes et bols de $24 à $112 et des assiettes chinoises de $94 à $1260. Jusqu’au 14 Novembre 11am à 7pm et dimanche 15 de midi à 6pm.

Man Ray réconcilié avec son passé ?

Alias Man Ray : The Art of Reinvention retrace la longue carrière d’un artiste né à Philadelphie de parents russes, rebaptisé Ray en 1912 pour échapper à l’antisémitisme ambiant de l’époque, enterré au Cimetière Montparnasse à Paris. C’est à New York, où sa famille s’est installée en 1897, qu’il a tenté d’imposer le style radical du mouvement Dada avec son ami Marcel Duchamp. Malgré plusieurs readymades, l’œuvre The Rope Dancer (visible au Jewish Museum), la Société Anonyme qu’il a fondé avec Duchamp et le manifeste New York Dada, Man Ray estime finalement que le « Dada ne peut vivre à New York ».
Il quitte le berceau en 1921 pour Paris, où il devient le premier artiste américain à être accepté dans ce cercle fermé du mouvement surréaliste et d’avant-garde. André Breton, Jean Cocteau, Gertrude Stein, Marcel Proust, Ernest Hemingway… Man Ray s’entoure du gratin intellectuel de la capitale, où il passera 20ans de sa vie. De cette période restent les célèbres portraits du photographe, notamment ceux de l’adorée Kiki de Montparnasse, qui prêtera son dos au fameux Violon d’Ingres connu de tous.
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Cette rétrospective rappelle aussi le travail hétéroclite d’un visionnaire célèbre pour la photographie, qui s’est aussi accompli dans la peinture, la sculpture, le dessin, le cinéma et l’écriture. Le New York City Museum est le premier à avoir proposé une exposition multimédia autour de Man Ray, il y a maintenant presque 40 ans. Le Jewish Museum prend la relève, avec plus de 200 œuvres et pas des moins connues : Le Violon d’Ingres, Noire et Blanche, les courts-métrages Le retour à la maison et Leave me alone, etc. Un bel hommage à celui qui a toujours nié s’être appelé autrement que Man Ray.
Jewish Museum du 15 Novembre au 14 Mars – 1109 5th Ave at 92nd St New York – Plus d’infos ICI

Un Lyonnais en "Normandy"

Le restaurant Lemon Twist vient juste de ré-ouvrir sur Normandy Iles. Alain Suissa propose avec son chef  Franck Hierholzer originaire de Lyon une cuisine simple et soignée. Venez découvrir ce bistro à l’atmosphère chaleureuse, les prix sont raisonnables. Cette île où la plupart des rues sont en français : « rue Versailles, Esplanade Trouville, Biarritz Drive, etc. » est accessible par la 79 street et Biscayne Blvd  ou par la 71 street et Collins. Le parking est gratuit à partir de 6 :00 pm.
Lemon Twist. 908 71st St. Miami Beach, FL 33141. 305-865-6465

La pétanque mondiale en Floride

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Environ 200 joueurs de pétanque venus des quatre coins du monde  et répartis en une 20 d’équipes s’affronteront  le temps d’un week-end au Nord de la Floride.
La compétition débutera Samedi matin par des épreuves préliminaires avant la grande finale de Dimanche après midi.  L’équipe gagnante recevra la somme de 5000$ de quoi garantir des performances spectaculaires.
Et comme un grand évènement ne vient jamais seul  le Célèbre chef  Jacques Pépin sera aussi sur place pour dédicacer en avant première son livre.
Afin d’être dans l’ambiance jusqu’au bout The Palace Saloon vous réserve une des ses meilleurs sélection de Pastis.
Les 14 et 15 novembre 2009
Où: Petanque America 1438-A East Oak St Fernandina Beach, FL 32034
Tel: 800-682-2557 or 904-491-1190
Website: www.petanque-america-open.com

Nouveau souffle pour l'Alliance Française

Miami, après Tel Aviv et New Delhi. Le nouveau directeur de l’Alliance française de Miami est un habitué de la culture française à l’étranger. Fonctionnaire de l’Education Nationale, il y a d’abord travaillé sur l’harmonisation des diplômes au niveau européen. En 1996, il devient directeur de l’Institut français de Tel Aviv (un organisme entièrement financé par le gouvernement français, au contraire des Alliances françaises, qui sont elles des organismes privés) puis, en 2000, conseiller culturel adjoint à l’ambassade de France en Inde. Après une parenthèse passée au sein de l’entreprise familiale gérée par sa femme (Unipatis, qui fabrique des avants-produits de pâtisserie), il est arrivé en septembre à Miami pour prendre en main la direction de l’Alliance française locale.
Organismes privés, les Alliances françaises reçoivent, à des dégrès divers, l’assistance du gouvernement français, parfois sous la forme de personnel. C’est dans ce cadre que Jean-François Chenin a été nommé à Miami. Sur les 50 Alliances Françaises qui constituent le réseau américain, seulement quatre bénéficient d’un directeur détaché et payé par la France.
French Morning: Vous arrivez dans une Alliance  qui a fait face à des difficultés financières. Est-ce pour cela que vous avez été nommé?
Jean-François Chenin: J’ai sans doute été sélectionné pour mes compétences de gestionnaire, mais aussi pour ce que j’ai accompli à Tel Aviv et en Inde. Quant à l’Alliance de Miami, les équipes précédentes n’ont pas démérité et sont attachées à mettre en place une structure et une infrastructure importante. Mon ambition est maintenant d’y apporter du contenu et de développer des activités de qualité et haut de gamme. Il y a deux ans, cette alliance était une petite alliance. Son conseil d’administration a décidé d’investir dans ce nouveau bâtiment, nous devons maintenant trouver un rythme de croisière afin de trouver notre place dans le paysage culturel de Miami.
Quels sont les axes de développement que vous privilégiez pour l’Alliance?
Toute Alliance a deux vocations: les cours de langue et le développement des activités culturelles en français pour une meilleure connaissance de la culture et des arts français et francophones. Il faut être clair: une Alliance peut très bien vivre sans avoir aucun contact avec la communauté française et n’a pas pour vocation de l’attirer ou à s’y intéresser. Elle peut accueillir en ses murs la communauté française qui y trouve des choses intéressantes pour elle; ça peut également être un point de rencontre. Mais l’activité d’un Alliance est essentiellement tournée vers le public local, et particulièrement ici les publics américain et hispanique.
Les cours de langue sont donc très importants pour vous?
Ils assurent 90 % des recettes de l’Alliance, le reste étant des adhésions de personnes qui ne prennent pas de cours. Mon ambition est de développer des “petites structures”, du type de celle de Fort Lauderdale, très familiale. Souvent les clients nous reprochent d’être trop loin de chez eux, eh bien! nous allons aller vers eux. Nous allons ouvrir des sessions à l’extérieur, par exemple dans les malls ou dans un autre quartier, à Little Haïti, Coral Gables ou Coconut Grove, pour nous rapprocher de nos clients.
Vous souhaitez viser les publics locaux, mais comment le faire quand, culturellement, la Floride semble tournée beaucoup plus vers l’Amérique latine que vers l’Europe?
L’Alliance peut devenir une plateforme d’échanges, un pont entre les différentes cultures et entre les différentes communautés ou les gens vont pouvoir se rencontrer, échanger, travailler et se confronter. J’aimerais par exemple que l’Alliance Française puisse accueillir des artistes en résidence, qu’ils puissent travailler avec d’autres artistes locaux et que soient exposées, vues ou entendues des oeuvres qui soient le résultat de ce mélange de cultures. L’avenir d’une Alliance française est dans ces collaborations et confrontations.
Propos recueillis par Catherine Boris-Portuondo

The Wolfsonian Musem

Ne loupez pas ce musée qui est un véritable joyau Art Déco.
Situé en plein cœur de South Beach, venez découvrir sur 3 étages des collections  extraordinaires d’objets Art Déco, des photos, des sculptures, etc
Il y a en ce moment une très belle et très intéressante exposition qui décrit le rôle du Design dans l’automobile  « THE ART OF AUTOMOBILE DESIGN, 1908-1948 »
Bon a savoir:  l’entrée est gratuite tous les vendredis a partir de 6 :00 pm
The Wolfsonian Musem.
1001 Washington Avenue
Miami Beach, FL 33139
At the corner of 10th Street and Washington Avenue
Tel: 305.531.1001
Fax: 305 531.2133

Guillermo Kuitca au MAM

A découvrir en ce moment une très belle exposition de l’artiste Argentin Guillermo Kuitca. Né en 1961 à Buenos Aires, Guillermo Kuitca compte aujourd’hui parmi les artistes sud-américains les plus importants.
Ses univers sont très varies : la géographie, la musique et également l’histoire qu’il interprète en mêlant des installations, des toiles et dessins.Il a déjà expose dans le monde entier et est aujourd’hui l’artiste argentin qui vend le mieux à l´étranger. Il expose dans les principales galeries internationales et ses catalogues sont signés par les critiques les plus prestigieux.
Miami Art Museum . 101 West Flager Street. Miami, FL 33130
Jusqu’au 17 janvier 2010.

"New York comme un aimant", Leo Castelli

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C’est fraîchement débarquée à New York en Octobre 1989 pour prendre le poste de conseiller culturel qu’Annie Cohen Solal fait la connaissance de Leo Castelli. Ce grand marchand d’art francophile et parfaitement francophone lance :  «Ah bon! Vous êtes la nouvelle? Et bien vous allez prendre la ville d’assaut, avec votre jupe orange et vos gants longs!»
Annie Cohen-Solal est alors personnalité culturelle, très connue pour sa biographie de Jean-Paul Sartre. Un jour, le chancelier Helmut Kohl la voit intervenir à la télévision télévision allemande, il la trouve excellente et fait part de son enthousiasme au président français. François Mitterrand lui propose alors le poste de conseiller culturel à l’ambassade de France. Elle qui travaille sur les intellectuels de l’après-guerre accepte : « J’ai pris ce poste passionnant sachant qu’il y avait une part de travail terrain.” Leo Castelli lui enseigne l’art américain. « J’ai eu la chance de suivre ce monsieur dans ses pérégrinations », se souvient-elle.
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La vie de Leo Castelli est une épopée du XXème siècle : depuis Trieste, sa ville natale sous domination austro-hongroise, Vienne, Budapest, Bucarest, Paris, le Sud de la France pour fuir la répression nazie, jusqu’aux Etats-Unis. « Sartre et Castelli, bien que différents, sont des agents de transformation culturelle, deux passeurs », explique Annie Cohen-Solal. Castelli est aux avant-postes et fait découvrir Kandinsky aux Etats-Unis. C’est lui aussi qui fit découvrir les artistes américains en Europe, non sans crispation : quand l’Américain Robert Rauschenberg triomphe à la biennale de Venise en 1964,  ce sont des “hurlements de chacals appelant à la défense de l’Occident contre la barbarie américaine dont [Castelli] est le lion», écrit le critique Pierre Restany. Le chemin a été long jusqu’à ce qu’il soit fait officier de la Légion d’honneur par François Mitterrand en 1991.Jusqu’à sa mort en 1999, Castelli est resté un indéfectible amoureux de New York. “Ce n’était pas l’Amérique qui m’intéressait, mais plutôt New York comme un aimant.”
Annie Cohen-Solal travaille désormais sur la biographie d’Ileana Sonnabend, la première femme de Leo Castelli. Elle est aussi en contact avec des producteurs américains pour l’adaptation de la vie de Castelli au cinéma.
French Morning: Pourquoi avoir choisi Leo Castelli ?
Annie Cohen-Solal: Il me semble que les acteurs les plus intéressants du monde de l’art ne sont pas tant les artistes, mais plutôt les marchands et les collectionneurs. La question qu’il faut se poser est: qu’est ce qui fait qu’une ville devient un centre, un locus, à un certain moment de l’Histoire, comme Florence au XV° siècle, Amsterdam au XVII°, Paris au XIX° ou New York au XX°? La réponse est que ce sont les marchands, les mécènes et les collectionneurs qui permettent la floraison d’artistes à un moment donné et dans un lieu donné. Castelli m’intéresse, car c’est est lui qui a permis à New York de devenir ce locus à partir des sixties.
Comment avez-vous procédé?
J’ai enquêté pendant quatre ans, dans la plus grande solitude, tout en assurant mon séminaire à New York University, grâce à plusieurs bourses de fondations privées américaines, dont celle de la Fondation Pollock-Krasner, ce qui m’a permis de vivre dans la maison de Jackson Pollock à Long Island pendant un an, en dormant dans son lit, devant Accabonack Creek, ce qui était assez amusant! Je n’avais aucune idée que cette enquête me mènerait aussi loin. J’ai beaucoup voyagé en France, en Italie, en Hongrie, en Roumanie, au Brésil, pour retrouver les racines familiales de Castelli et l’inscrire dans l’histoire de la longue durée.
Qu’avez-vous découvert ?
Ce qui est fascinant, c’est que Leo Castelli s’est construit un personnage d’Américain mythique alors qu’il était un juif européen d’Europe Centrale typique, avec ses déplacements forcés mais toutes ses richesses culturelles. Et que, derrière ce qu’il racontait sur lui-même de manière un peu mécanique, il y avait quelque chose de beaucoup plus intéressant : il y avait toute une histoire, une histoire tragique. On ne le connaissait que que de manière un peu superficielle, mais les découvertes de mon enquête permettent de comprendre comment il a pu devenir, à 50 ans, un galeriste aussi génial, overnight, en ouvrant une galerie dans la chambre de sa fille!
Quelle était sa situation financière ?
Il était toujours sur la corde raide, son comptable s’arrachait les cheveux. Donc si, sur le plan financier, il était dans la plus grande instabilité, par contre, c’était un extraordinaire networker. Contrairement à tant de galeristes aujourd’hui, Castelli n’a jamais spéculé, et sa priorité absolue est toujours restée que ses artistes puissent être payés, mensuellement, ce qui était entièrement inédit aux Etats-Unis.
Quel a été son apport ?
Avant lui, les artistes étaient considérés comme des citoyens de second ordre aux Etats-Unis, dans un pays où la mentalité philistine reste toujours très forte, avec des valeurs de pionniers et de business. Castelli expliquait que les artistes étaient “ses héros”, et il a imposé son respect pour l’artiste aux Américains. En disant que Jasper Johns “était Ingres” et que Robert Rauschenberg “était Delacroix”, il les a inscrits dans le cours de l’histoire de l’art, avec des stratégies très élaborées. Aujourd’hui, on se rend compte qu’il a révolutionné les valeurs de cette société américaine philistine par rapport à l’art; par exemple, l’artiste Jim Rosenquist m’a dit : « Grâce à Leo, je suis devenu quelqu’un de respectable », et le grand collectionneur californien Eli Broad a ajouté : « C’est Leo qui m’a éduqué ». De fait, le talent de Leo Castelli provient d’une longue tradition familiale, celle des agents de la Renaissance, et c’est pour cela qu’il est devenu une icône aux Etats-Unis.
Leo Castelli et les siens, Ed. Gallimard, collection “Témoins de l’art”, 550p, 33E.
Leo and His circle, Alfred A. Knopf, 560 p, $30, April 27, 2010.
Annie-Cohen Solal signera son livre vendredi 13 Novembre dans le cadre du Festival d’Automne du Lycée Francais de New York. 18h30-21H
Conférence à The Bass Museum dans le cadre d’Art Basel Miami le 5 Décembre à 15h.
Conférence au Art Salon à Miami le 6 Décembre à 15h.


Le New York de Leo Castelli
Ellis Island : Le 12 Mars 1941, dans des circonstances tragiques et rocambolesques, la famille acoste dans la ville de New York. “A Ellis Island, l’eau était chaude et tout était blanc”, se souvient sa fille Nina Sundell.
Le MOMA : A peine installé, Leo Castelli se rend seul, pour la première fois au MOMA. Pour lui comme pour la plupart des Européens, le bâtiment de la 53ème rue, entre la 5e et la 6e avenue est une destination magique.
4E 77sth street : C’est dans ce brownstone à colonnes, hôtel particulier de son beau-père Michael Schapira, que réside la famille Castelli. Leo transforme la chambre de leur fille en galerie d’art.
Le Club 39E 8th St: En 1949, un groupe d’artistes abstraits crée le Club. Leo et Ileana Castelli avec le galeriste Charles Egan sont les seuls non-artistes à le joindre comme membres fondateurs. Les conférences du Club deviennent vite célèbres par le bouche-à-oreilles dans un milieu intellectuel new yorkais très restreint. “On discutait dans des débats très animés, voire violents. Puis on faisait la collecte et on allait chercher du whisky en bas, à la Cedar Tavern. Tout le monde se soûlait puis on rentrait chez soi […]”, raconte Ileana.
East Hampton : Dans leur leur belle maison en bois de Jericho Lane, les Castelli avec leurs invités cèdent à la magie des plages d’Amagansett et de Georgica Pond et se baignent à Louse Point. De Koonig et sa femme passent deux étés dans la résidence des Castelli.
La galerie du 420 West Broadway : 1971, Castelli ouvre sa galerie à Soho qui émerge comme quartier artistique. Castelli se démultiplie : Catelli uptown, sa galerie traditionnelle, et Castelli downtown : “Downtown, c’est tellement plus excitant!”, commente-t-il.
Da Silvano 260 Sixth Avenue, entre Houston et Bleecker Streets : Castelli mange frugalement. Il déjeune toujours dans les mêmes restaurants italiens.
Les Pleiades : A l’emplacement de l’actuel Café Boulud, le restaurant est l’un des repères de Leo Castelli.  Quand Annie Cohen-Solal quitte son poste à l’ambassade, Daniel Boulud organise un diner, auquel Leo Castelli participe.

Les gagnants du concours Tour de Champagne

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Voici la liste des heureux gagnants du concours French Morning-Tour de Champagne. Ils gagnent chacun une paire de tickets pour l’évènement, ce jeudi, une dégustation de champagne avec plus de vingt producteurs.
Pour les autres, il reste encore des places: www.tourdechampagne.com Jeudi 12 novembre, de 7 :30 pm à 10pm.

La Venue, 608 West 28th Street
Les gagnants:

Isabelle Marie
Alain Bonnefoiy
Koch Maguelonne
Christelle Michelet
Guy Gerard
Dorothee Joannard
Claire Debellefontaine
Laurent Tranier
Antoine Fruchard
Marguerite Duret

Josephine Ancelle et Christine Capdeville

Art, musique et rencontres, c’est le pari que font les French Culture Nights. Mercredi 18 Novembre, rendez-vous pour une “Starry Night” au Bubble Lounge avec de nouveaux talents et l’artiste Christine Capdeville spécialement invitée. De 6pm à minuit.
Le Bubble Lounge 228 W Broadway
New York, NY 10013-2456
(212) 431-3433
Entrée : $10 à l’avance et $15 sur place.
RSVP
Online.

Un parfum d'Almondine à Brooklyn

A trois blocs de Prospect Park, la nouvelle Almondine Bakery fait déjà partie du décor. Les passants en familles et poussettes ont l’air de s’y arrêter comme par habitude, une semaine seulement après l’ouverture. Quoi de mieux pour combler le maître des lieux, Hervé Poussot, attaché à l’esprit bien français qu’est la boulangerie de quartier : « Je ne veux pas que les gens entrent et n’osent pas s’asseoir ».  Almondine, une entreprise qui ne connaît pas la crise ? « Au lieu d’aller dans les Hamptons, les gens vont se balader à Brooklyn » explique t-il. Avec un petit jardin qu’il reste à aménager, les nostalgiques des dimanches à la campagne pourront se blottir au fond d’un canapé devant la cheminée qu’Hervé promet de faire marcher en hiver.
Après avoir travaillé les fourneaux de Payard, du restaurant Le Bernardin et de Windows on the World, le chef français s’est associé à son ami chocolatier Jacques Torres pour ouvrir en 2004 sa propre boulangerie. Aujourd’hui, la concurrence des douceurs tricolores qui foisonnent à New York ne lui fait pas peur : « On est très peu à faire du pain ET des pâtisseries ». Et quel pain ! En 2006 l’émérite Steven L. Kaplan –professeur d’histoire européenne à la Cornell University et grand spécialiste de pain français- a craqué pour la baguette d’Almondine Bakery, au milieu de treize autres flûtes des meilleures boulangeries de la ville. Les journaux locaux sont aussi tombés sous le charme de la fabrique, qui trouve une place de choix dans la rubrique « Best Eating » du New York Mag. « Tout ce que vous chercher d’une boulangerie française se trouve chez Almondine » rapporte le magazine.
Du menu, parlons-en. Regarder la vitrine des viennoiseries transporte outre-atlantique : pains au chocolat, croissants au beurre et aux amandes, financiers, madeleines et macarons. Côté pâtisseries, on se croirait à Paris : Fraisier, Opéra, Eclair, Mille feuilles et Crème brûlée. Derrière le comptoir sont rangés les fameuses baguettes mais aussi pains de campagne, pains aux céréales, pains aux noix et raisins etc. D’autres produits se commandent aussi à la carte, selon les saisons : Vacherin, Pyramide de macarons, Pièce montée et Pain surprise. Thanksgiving et Noël ne se fêteront pas sans une série d’Apple Pie et de Bûches glacées, et Hervé Poussot ose même la Galette des rois quand arrive l’Epiphanie ! Un vrai parfum de France trône chez Almondine, nommée ainsi en référence à une recette de Cyprien Ragueneau ; ce pâtissier de la rue Saint Honoré du Paris 1600 aura attendu trois siècles la publication du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand pour être reconnu « pâtissier des poètes, poète des pâtissiers ». Et Hervé Poussot pour lui rendre hommage à New York !
A Dumbo : 85 Water St., nr. Main St. Brooklyn ; 718-797-5026
A Park Slope : 442 9th St at Seventh Ave, Brooklyn ; 718-797-5026