Pendant plus de 20 ans, Patrick Gimenez a parcouru le monde, en tant que producteur et distributeur afin de dénicher des blockbusters et les importer en France. Puis il a un beau jour décidé de venir s’installer en Floride pour y lancer un festival du film français. L’idée avait germé au cours d’un voyage en Italie, au Festival du film français de Milan. Quelque mois plus tard il s’installait à Boca Raton et lançait le premier “France Cinéma Floride”, à Miami.
Depuis, la greffe a pris. On vient de Key West ou d’Orlando pour voir des films français, sous-titrés en anglais, si bien qu’il y a trois ans, Patrick a dupliqué son festival à Boca Raton. Il faut dire que notre homme n’est pas un novice en matière de cinéma. Avec French Feeling Films, la société qu’il a créée avec son associé et ami André Lazare (décédé d’une crise cardiaque en 2008) ils ont produit et distribué en 20 ans plus de 180 films : « A Map of the World » en 1999 avec Sigourney Weaver et Julianne Moore (Co-produit et distribué), « Undisputed » en 2002 avec Wesley Snipes (co-produit et distribué) et plus récemment « Contre-enquête » avec Jean Dujardin produit en 2006.
Chaque année, Patrick met un point d’honneur à sélectionner des films sortis en France au maximum il y 8 mois. «Ce festival doit avoir le goût de l’exclusivité de la fraicheur, je travaille toute l’année directement avec les producteurs en France pour faire ma sélection». Il avait ainsi sélectionné « Neuilly sa mère ! » en janvier 2009, alors que le film était encore sur la table de montage. Intuition confirmée par la sortie réussie du film en France en 2009. Le programme se veut équilibré et éclectique, même si les plus grosses affiches sont des comédies: Coco, avec Gad Elmaleh, Safari, avec Kad Merad ou Tellement proches (voir ci-dessous la liste complète). Grande première cette année, avec un dessin animé à l’affiche: « Mia et le Migou ».
Le festival est aussi l’occasion de rencontrer acteurs et metteurs en scènes. Cette année, l’actrice Marina Tomé (Béatrice dans « Quelque chose à te dire ») et Jérôme Soubeyrand, scénariste de « Quelque Chose à te dire » viendront présenter le film et expliquer à des étudiants de FIU et Florida Atlantic University la genèse d’un scénario et le parcours d’un film de la production à la distribution. Et puis, Patrick Gimenez se fait mystérieux: “il y aura peut-être une visite surprise”. L’an dernier, il avait réussi à décrocher Dany Boon et Kad Merad pour la projection de «Bienvenue chez les Ch’tis». Il se refuse à donner aucun nom mais espère “une belle surprise”.année dernière, pour clôturer le festival nous avions eu la surprise d’avoir Dany Boon et Kad Merad pour la projection de « Bienvenue chez les Ch’tis ».
ATTENTION cette année le festival de Miami est au « Tower Theater » sur la Calle Oche.
LE PROGRAMME:
– BAMBOU, de et avec Didier Bourdon, et Anne Consigny, Pierre Arditi.
– BLAME IT ON MUM (Quelque chose à te dire). De Cécile Telerman, avec Mathilde Seigner, Pascal Elbé, Olivier Marchal, Charlotte Rampling.
-COCO, de et avec Gad Elmaleh, et Manu Paillet, Pascale Arbillot.
–LOL LAUGHING OUT LOUD , de Lisa Azuelos, avec Sophie Marceau.
-MIA AND THE MIGOO, dessin animé.
-NEUILLY(Neuilly-sa-mère!)
-NO HARD FEELINGS (Sans rancune), de Yves Hanchar, avec Thierry Lhermite.
-SAFARI, d’Olivier Baroux, avec Kad Merad.
-SO CLOSE SO FAR (Tellement proches, de Eric Toledano et Olivier Nakache, avec Vincent Elbaz, Elizabeth Carré.
-SPY(IES), (Espions) de Nicolas Saada avec Guillaume Canet, Géraldine Pailhas.
-THE ONE I LOVE (Celle que j’aime), d’Elie Chouraqui, avec Gérard Darmon, Barbara Schulz et Marc Lavoine.
Voir le Site officiel
Une passion, un festival
Quand des auteurs européens parlent gastronomie
Deux journées de discussions, lectures et dégustations avec la Française Agnès Desarthe, l’Espagnol Jesus Ruiz Mantilla, l’Allemand Christoph Peters et l’Italienne Clara Sereni. Seront aussi présents deux célèbres auteurs américains spécialistes de gastronomie Mary Ann Caws (Savoring the Simple Life in France) et Mark Kurlansky (A Biography of the Fish That Changed the World, and many others). Des mises en bouche seront bien évidemment offerts après chaque rencontre !
Lundi 9 novembre à 7pm à l’Instituto Cervantes – 211 E 49th St (at 3rd Ave ) – New York, NY – T 212 308 7720 : Conversation entre Agnès Desarthe, Jesús Ruiz Mantilla, Christoph Peters and Clara Sereni, orchestrée par Mark Kurlansky..
Mercredi 11 novembre à 7pm au Posman Books, Chelsea Market – 75 Ninth -Avenue – New York, NY – T 212 627 0304 – Author Agnès Desarthe (Chez Moi) discutera with Mary Ann Caws.
Une soirée de piano avec Michel Legrand
Title: Une soirée de piano avec Michel Legrand
Location: Lincoln Center, Avery Fisher Hall, 10 Lincoln Center Plaza (Columbus Ave at 65th St)
Link out: Click here
Description: Michel Legrand joue au Lincoln Center le temps d’une soirée, avec le chanteur Mario Pelchat dont la voix sera familière aux amoureux de la comédie musical Notre Dame de Paris.
Start Time: 08:00
Date: 2009-11-21
Une société de classe qui mange au McDo
A une semaine du verdict tant attendu du procès Clearstream, Devorah Lauter du Los Angeles Times revient sur ce « duel du siècle » : d’un côté, un Sarkozy « petit et pugnace » et de l’autre, un Villepin « calme, grand et infailliblement bronzé ». Une comparaison que la journaliste dit retrouver dans les médias français, qui seraient nombreux à parler de l’affaire comme d’un « Watergate à la française ». Soit. A la seule différence qu’ici l’accusé n°1 voit sa popularité grimper au fur et à mesure qu’avance le procès, si bien qu’il apparaît comme la seule personnalité de droite capable de peser politiquement face à un Nicolas Sarkozy “impitoyable“. Bruce Crumley du Time Magazine va encore plus loin. Ce procès ne serait qu’une guerre entre castes d’autant plus symbolique qu’elle prend place dans ce même tribunal qui a conduit Marie Antoinette à la guillotine un jour de 1793… Sarkozy le bourgeois, orphelin de père depuis l’enfance, qui a gravi petit à petit les échelons de la gloire contre Villepin l’aristocrate, fils de diplomate, ce passionné de Napoléon formé à l’ENA, « machine à reproduire l’élite française ». Bref, un procès qui n’empêchera pas la division entre classes sociales -si caractéristique de cette société française- de perdurer.
Autre débat de métropole qui interpelle la presse américaine : la castration pour les pédophiles récidivistes. Estelle Shirbon pour Reuters revient sur l’affaire Evrard, ce récidiviste sexuel de 63 ans dont la récente lettre adressée au président de la République demandant une intervention chirurgicale divise l’opinion. La castration chimique est une mesure autorisée en France et dans d’autres pays européens (scandinaves notamment) pour éviter qu’agissent les délinquants sexuels. Mais l’actualité des dernières semaines amènent certains ministres à réfléchir à un moyen de durcir la loi envers ce type de crime. La requête de Francis Evrard soulève l’interrogation : demander de l’aide contre ses propres pulsions ne serait pas un moyen d’échapper à une lourde peine d’emprisonnement ? “Qu’importe” répond Badinter, « on ne mutile pas dans nos sociétés ». Estelle Shirbon rappelle que le gouvernement actuel mené par Sarkozy -ancien locataire de la place Beauvau- a déjà été « largement critiqué » pour la sévérité de certaines de ses mesures prises contre le crime. De quoi faire couler de l’encre pour plusieurs jours encore.
L’approche d’Halloween est chaque année l’occasion pour les médias américains d’aller voir ce qu’il se passe ailleurs. Et quelle surprise d’imaginer qu’en France, le « trick or treat » (« la bourse ou la vie ») n’a pas pris, mais alors pas du tout ! C’est ce que constate Peter Mayle du New York Times depuis Aix en Provence. Les Français sont plutôt enthousiastes face à certains éléments typiquement américains –des hamburgers aux séries télé en passant par les Marlboro Lights. Mais il y a une chose qu’ils ont du mal à accepter : toute cette mascarade de citrouilles et déguisements de sorcières et autres morts-vivant le jour de la fête de tous les Saints. Le 31 Octobre, la tradition judéo-chrétienne veut que l’on célèbre la Toussaint. Au mieux, certains vont à l’église ce jour-là. Mais l’on ne verra personne se presser dans le rayon sucrerie du supermarché, angoissé à l’idée de décevoir les plus jeunes le soir venu. Et puis cet engouement soudain pour la citrouille, aux quatre coins du pays ? Tant de gaspillage pour décorer les vitrines et les bordures de fenêtres, les Français ont du mal à comprendre.
Le correspondant du Washington Post Edward Cody est séduit cette semaine par un building de la ville de Dijon. La tour Elithis construite selon des normes environnementales et écologiques pourrait devenir le premier bureau où se produit plus d’énergie qu’il ne s’en consomme. Un espoir de taille dans un pays où « les habitudes de consommation sont généralement lentes à changer ». Un retard que s’est empressé de combler Nicolas Sarkozy dès le début de son mandat, en poussant l’Europe et l’Amérique de Barack Obama à inscrire les économies d’énergie comme priorité de l’année. Le journaliste reconnaît l’effort et semble convaincu « un lieu connu pour sa moutarde montre l’exemple de la maîtrise d’énergie ».
Il n’est pas le seul à parler de moutarde. Jennifer LaRue Huget du même Washington Post s’offusque de la publicité faite par la marque French’s mustard quand elle compare la traditionnelle moutarde jaune française, le ketchup et la mayo. Seul le vinaigre serait commun aux trois condiments, les deux derniers étant essentiellement composés d’huile et de sucre. Faux ! rétorque la journaliste. Le sodium, en trop grande quantité dans le ketchup et la mayonnaise, est largement présent dans la moutarde jaune. Mais rien n’est indiqué sur les étiquettes des produits French’s. Le client, sans cesse sous pression par les signalisations « free fat » ou « low fat » est une fois encore induit en erreur.
A l’inverse, les calories de produits américains ne semblent pas affoler les Français outre mesure. La presse new yorkaise avait déjà fait état de sa terrible inquiétude à l’idée qu’un énième Mac Donald vienne gâcher le paysage parisien en trouvant refuge au Louvre. Il n’en est rien. Nadim Audi du New York Times s’étonne que seul le Parisien ait écrit quelques lignes sur le sujet, alors que plusieurs titres internationaux avaient prédis la polémique. Le journaliste rappelle qu’après les Etats Unis, la France est le pays où le géant du fast food s’est le mieux implanté. Difficile à expliquer, quand on sait que le raffinement et la haute cuisine sont en France des lieux communs. Mais des menus adaptés à la clientèle (salade et sandwich au pain complet) et la nette évolution des habitudes alimentaires font du Français anti fast food un mythe largement dépassé. Que les anciens se rassurent, le traditionnel jambon-beurre avalé au coin d’un comptoir n’a pas pour autant perdu de son prestige.
Rétrospective François Truffaut
Huit films pour renouer avec la nouvelle vague. Cette série offre aussi l’occasion de rencontrer l’actrice Bernadette Lafont, vedette de A Gorgeous Bird like me, à travers une discussion animée par l’historien et critique Elliot Stein.
Mississippi Mermaid (La Sirène du Mississippi)November 3 at 12:30, 4 & 7:30pm Directed by François Truffaut. 1970. Color. 123 min. With Jean-Paul Belmondo, Catherine Deneuve, Martine Ferrière, Michel Bouquet.
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The Wild Child (L’Enfant Sauvage)November 10 at 12:30, 4 & 7:30pm Directed by François Truffaut. 1970. B&W. 83 min. With Jean-Pierre Cargol, François Truffaut, Françoise Seigner Note : The 7:30pm screening will be presented by Elliott Stein, film critic and historian
Two English Girls (Les deux Anglaises et le Continent)November 17 at 12:30, 4 & 7:30pm Directed by François Truffaut. 1971. Color. 108 min. With Jean-Pierre Léaud, Stacey Kika Markham, Sylvia Tendeter, Marie Marriott
Small Change (L’Argent de Poche)November 24 at 12:30, 4 & 7pm Directed by François Truffaut. 1976. Color. 104 min. With Nicole Félix, Chantal Mercier, Jean-François Stévenin
The Story of Adèle H. (L’Histoire d’Adèle H.)December 1 at 12:30, 4 & 7:30pm Directed by François Truffaut. 1975. Color. 96 min. With Isabelle Adjani, Bruce Robinson, Sylvia Marriott
The Man who Loved Women (L’Homme qui aimait les femmes)December 8 at 12:30, 4 & 7:30pm Directed by François Truffaut. 1977. Color. 120 min. With Charles Denner, Brigitte Fossey, Nelly Borgeaud, Geneviève Fontanel
A Gorgeous Girl Like Me (Une Belle Fille Comme Moi)December 15 at 12:30, 4 & 7:30pm Directed by François Truffaut. 1972. Color. 98 min. With Bernadette Lafont, Claude Brasseur, Charles Denner. Note : The 7:30pm screening will be presented by Elliott Stein, film critic and historian, and the screening will be followed by a Q&A with Bernadette Lafont, and Stein.
The Last Metro (Le Dernier Métro)December 22 at 12:30, 4 & 7:30pm Directed by François Truffaut. 1980. Color. 131 min. With Catherine Deneuve, Gérard Depardieu
FIAF – Florence Gould Hall, 55 East 59th Street (between Park and Madison Avenues) Admission :$10 ; $7 students ; Free for FIAF Members Tickets :fiaf.org | 212 307 4100 Information :fiaf.org | 212 355 6160 Transportation :Subway – 4, 5, 6, N, R and W to 59th Street & Lexington Avenue ; F to 63rd Street & Lexington Avenue ; E to 53rd Street & 5th Avenue Bus – M1, M2, M3, M4, Q31 to 59th Street ; M5 to 58th Street
Kandinsky chez lui au Guggenheim
C’est un peu comme si l’endroit avait été conçu pour lui. La spirale du musée Guggenheim accueille depuis le 18 septembre une centaine d’œuvres de Vasily Kandinsky, ce pionnier de l’art abstrait dont la vie fut marquée par deux guerres mondiales et une révolution (celle de Russie en 1917). Une première pour ce colosse de la 5e Avenue, dont les plans de construction sont inspirés directement des conseils de l’artiste.
Kandinsky fait partie de ces « non-objective painters » que le collectionneur Salomon Guggenheim a exposé dans son propre appartement avant que naisse la Fondation du même nom en 1937. C’est dire si l’artiste russe a toute sa place sur ces murs, qui viennent d’ailleurs de fêter leur 40ième anniversaire.
Cette rétrospective a également été exposée au Centre Pompidou à Paris et à la Städtische Galerie in Lenbachhaus de Munich, qui avec le Guggenheim, possèdent les plus importants fonds d’œuvres de l’artiste. Elle retrace le parcours déroutant de cet homme né à Moscou à l’ère tsariste en 1866 et mort citoyen français à Neuilly-sur-scène en 1944. Entre temps, Kandinsky a adhéré à deux mouvements artistiques majeurs du XXe siècle. Le Cavalier Bleu -né d’une scission avec un grand courant d’artistes munichois en 1911- dont il fût lui-même précepteur avec le peintre Marc ; l’institut d’art moderne du Bauhaus où il a enseigné dès 1922.
Pour ce théoricien de l’abstraction, qui a fui les nazis pour la France en 1933, l’humanité dans sa forme spirituelle est comparable à un Triangle pyramidale que l’artiste a pour mission d’entraîner vers le haut… Mais inutile d’être aussi mystique pour comprendre que l’harmonie des formes et des couleurs est au fondement de sa théorie. Et d’en apprécier le résultat !
Si vous décidez d’aller voir l’exposition, préférez un jour de la semaine. Vous vous accorderez le luxe de passer de longues minutes devant ces toiles géantes aux couleurs étourdissantes. Pour les petits budgets, risquez-vous de vous y rendre le samedi à partir de 5.45pm, quand débutent les donations. A partir de ce moment, il sera difficile de se concentrer uniquement sur le travail de Kandinsky, aussi gigantesque soit-il.
Solomon R. Guggenheim Museum 1071 Fifth Avenue (at 89th Street)
Jusqu’au 13 janvier 2010 ; Sun–Wed 10 a.m.–5:45 p.m. Fri 10 a.m.–5:45 p.m. Sat 10 a.m.–7:45 p.m. Fermé le mardi Some galleries may close prior to 5:45 p.m. Sun–Wed and Fri (7:45 p.m. Sat)
Adults $18 Students and Seniors (65 years +) with valid ID $15 Children under 12 Free Members Free
Start Date: 2009-10-29
End Date: 2010-01-13
Nuit blanche
Miami Beach fait sa Nuit Blanche (Sleepless Night) le 7 novembre de 18h à 7h Plus de 130 manifestations gratuites dans 80 lieux à travers la ville seront proposées par une multitude de pays, les artistes venant d’Angleterre, d’Espagne, du Japon, d’Islande … Le monde artistique sera représenté sous différentes formes : l’art, la danse, le théâtre, la comédie, la musique, les films…
Miami Beach se consacre totalement à l’événement qui fête sa deuxième édition. La ville sera divisée en 4 zones de la 71st street, jusqu’à South Beach, avec shuttle gratuit.
Le Bass Museum of Art (2121 Park Ave) ouvre ses portes gratuitement a partir de 6:00 pm, c’est un bel endroit et a partir de 7:00 pm dans les jardins du musée vous pourrez écouter « the Miami International Piano Festival Concerts », des concerts d’une demi heure (jusqu’à 1:00am), juste en face the Miami City Ballet propose deux shows réalisés par les étudiants (7:00 pm et 8:30 pm) et a partir de 10:00 pm un spectacle de flamenco.
Les frenchies du programme (dans le cadre de la French Week):
–Juanita Marie Franklin, chanteuse de jazz (Hair and Jacques Brel is Alive and Well…). (Riviera South Beach, 2000 Liberty Avenue, Miami Beach).
– Truth in 24 : 7pm: Documentaire sur les 24 heures du Mans. (Miami Beach Cinematheque, 512 Española Way, Miami Beach).
–Julie Dossavi: 8pm: danse. http://www.miamilightproject.com/. (Colony Theater,1040 Lincoln Road, Miami Beach).
– “Remnants and Umbrellas 8-12”, 9pm: film sur le travail de Jacques Demy and Agnes Varda. http://www.mbcinema.com/. (Plaza España Stage, Española Way, Miami Beach).
–Next Generation 2010 Short Film Festival. 11pm. See http://www.romanceinacan.com/. (Byron Carlyle Theater, 500 71st street, Miami Beach ).
Trouver les magazines français
Van Dyke Café (l’entrée de la boutique se trouve sur le côté, près de la cabine téléphonique from London): 846 Lincoln Rd. Miami Beach, FL 33139. Tel: (305) 534-3600
Down Town Book Center: 247 SE 1st street. Miami FL 33131/ (305) 377-9939
Mindy’s News and Gifts: 209, 71st street (off Collins av, à côté du Mc Donald). Miami Beach, FL 33141. 305 866 8518
Pierre Books: la librairie bilingue du Sud de la Floride. Très bons choix de magazines et de livres francais. 2340 Hollywood Blvd
Hollywood, Fl 33020. Tel: 1-800 702 0766. http://www.pierrebooks.com
Vous pouvez également vous abonner à tous vos magazines préférés à partir du Canada. Les prix sont raisonnables. Contactez sans frais : Express Mag au 1 800 363-1310.
"Ce n'est pas le moment de perdre notre élan"
French Morning : Comment se profile le gala cette année ?
Marie-Monique Steckel : Extrêmement bien. Il y a une crise, c’est clair, mais notre soutien est indéfectible. Nous avons la chance d’avoir d’avoir des amis très fidèles parmi la communauté française et américaine. Même ceux qui ne peuvent pas venir nous ont envoyé leur contribution. Nous pensons réunir environ 425 personnes. [NDLR : Il reste encore des places à 350 dollars pour les moins de 35 ans et 1000 dollars pour les autres. Pour plus d’informations, cliquez ici ].
A quoi sert cet événement ?
Il sert à financer plus d’un quart de notre programme culturel, et notamment nos deux festivals, Crossing the Lines et World Nomads qui sera consacré au Liban en 2010. Comme toutes les autres Alliances Françaises dans le monde, nous sommes une structure privée, une sorte de PME à but non-lucratif. Le gouvernement ne contribue qu’à hauteur de 2% à nos dépenses. La partie « enseignement du francais » s’autofinance grâce aux contributions des élèves, mais notre programme culturel dépend entièrement des donations. Autrement dit, plus le gala sera généreux, plus notre agenda sera ambitieux.
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Est-ce difficile de lever des fonds en ce moment ?
Globalement, notre gala devrait rapporter entre 10 et 15% de revenus en moins que l’année derniere, sachant de 2008 était déjà en baisse de 10% par rapport à 2007, notre meilleure édition. Mais nous tablons tout de même sur une marge nette comprise entre 400 000 et 500 000 dollars, et nous n’avons pas réduit notre programmation culturelle. Ce n’est pas le moment de perdre notre élan, bien au contraire. Il faut avoir le courage de continuer.
Considérez-vous le FIAF comme un centre culturel, ou un centre linguistique ?
Francoise Giroud disait : « Il faut avoir deux jambes, l’une professionnelle, l’une personnelle, pour garder l’équilibre ». C’est aussi notre philosophie. Notre rôle est tout à la fois d’enseigner le français et de faire partager notre culture dans sa diversité, quitte à ce que de nombreux événements se déroulent en anglais.
Vous allez décorer deux personnalités pendant ce gala, l’une issue du monde de l’art, l’autre de l’entreprise.
Oui, Isabelle Huppert va remettre le Trophée des Arts à Bob Wilson, un homme de théatre exceptionnel qu’elle retrouvera à BAM à partir du 5 novembre dans un adaptation scénique des « Liaisons dangereuses ». Le Pilier d’Or ira quant à lui à Bernard Poussot, PDG de la société bio-médicale Wyeth, que j’aurais envie de comparer à Jacques Maisonrouge, l’ancien PDG d’IBM. Il vient d’orchestrer une méga-fusion avec les laboratoires Pfizer pour un montant de 68 milliards de dollars. C’est un Français de 2 mètres, taillé pour l’Amérique, d’une grande ouverture d’esprit. Il est désormais à un tourant dans son extraordinaire carrière puisqu’il a choisi de ne pas rejoindre le nouveau groupe.
Entre 6000 et 7000 élèves étudient le français au FIAF de New York, et leur nombre augmente chaque année. Comment expliquez vous cet engouement ?
La France est un pays magnifique avec un charme fou. Dans la tête des Américains, elle évoque Amélie Poulain, les fêtes du 14 juillet, Edith Piaf, les cafés… Ce n’est pas par snobisme qu’ils étudient notre langue, mais pour partager cette espèce de joie de vivre que nous projetons.
Coût de la vie: le match Paris-New York
« Mais c’est donné, ici !!» s’exclament parfois les touristes français en s’extasiant devant le prix des jeans Levi’s sur Broadway. Désormais, vous aurez un argument béton à leur opposer : comme le démontre une étude du cabinet Mercer menée en mars 2009, New York est plus cher que Paris… la faute à l’immobilier. Jugez plutôt : pour louer un appartement de deux chambres non meublé, vous devrez vous acquitter de 4 300 dollars par mois à New York, contre 2819 dollars à Paris.
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Pour le reste, en revanche, il n’y a pas de quoi se plaindre. La plupart des neuf articles retenus par Mercer dans la version finale de l’étude communiquée ces jours-ci à la presse sont meilleur marché à New York. Ainsi, une tasse de café, service compris, y coûte en moyenne 4,40 dollars, contre 5,89 dollars à Paris (l’enquête ne dit pas pas elle est en carton ou en porcelaine, et si vient accompagnée d’une amande enrobée de chocolat). Un litre de lait s’achète 1,58 dollars, contre 1,86 à Paris. L’essence, taxes oblige, coûte plus du double dans la capitale française. Le hamburger y est près de 25% plus cher. Idem pour un ticket de métro, un CD, ou un quotidien international : vous êtes gagnant à New York. Hélas ! Les prix de l’immobilier sont tels qu’ils suffisent à plomber la Grosse Pomme.
Publié chaque année, le palmarès de Mercer a pour objectif d’aider les sociétés internationales à définir le salaire de leurs cadres expatriés. Pour l’établir, l’institut a comparé les prix en dollars américains de plus de 150 postes de dépenses dans 143 villes. New York a servi d’étalon, soit d’indice 100. A titre de comparaison, Paris cumule 95,1 points. Devant New York, on trouve Tokyo, Osaka ou encore Moscou.
Reste un bémol : l’enquête a été réalisée en mars 2009, à l’époque où le dollar connaissait une embellie, ce qui explique que New York soit passé de la 22ème à la 8ème place entre 2008 et 2009. Depuis, le billet vert a perdu de sa vigueur. Il vaut deux tiers de l’euro aujourd’hui… Il faut donc relativiser ces résultats à l’aune du taux de change. « Si on refaisait cette étude aujourd’hui, il y aurait de fortes chances pour que New York repasse derrière Paris » affirme ainsi Stecy Bronstein, chargée d’étude à Mercer.
Autre limite de l’enquête : elle se base sur des biens de consommation courante et ne prend pas en compte le pouvoir d’achat des citoyens, pays par pays. Selon le site payscale.com, le salaire médian des cadres parisiens et new-yorkais serait sensiblement le même, aux alentours de 65 000 dollars. Mais quand on connaît les avantages dont bénéficient les Français en termes d’assurance-maladie, de plans épargne-retraite ou encore d’éducation, cela fournit de nouveaux arguments à opposer à ceux qui soutiennent que la vie est moins chère à New York qu’à Paris. Envoyez-les chez le médecin ou inscrire leur enfant à la crèche… Ils risquent de faire gloups en avalant leur café.
Art circuit
Tous les mois les galeries ouvrent leurs portes, c’est une bonne occasion de découvrir des artistes, des lieux parfois insolites, de se promener et de passer une bonne très soirée.
Coral Gables : le 1er Vendredi de chaque mois.
Design District et Wynwood : le 2ème samedi de chaque mois
Programmes et itinéraires
Louer une cabana à la plage
C’est possible a Key Biscayne au Crandon Park (entrée South)
Vous pouvez louer une petite cabine privée avec douche pour $37.45 la journée.
Cela vous permet de passer une belle journée a la plage, vous abriter du vent et du soleil, les cabines ferment a clés et ont une capacité de 8 personnes maximum, c’est vraiment très pratique avec des enfants. En plus vous aurez une place de parking attribuée et également une table réservée pour votre pic nic.
Pour plus d’information contacter Jose Hoyos : [email protected]
Adresse : 400 Crandon Park a Key Biscayne – Tel 305 361 54 21 ou presentez vous le jour même (first come, first serve) au Crandon Park Office située sur la « South Beach » entrance.