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«Vérité et mensonge», décoder l’information à la Maison Française de NYU

Entre fake news et intelligence artificielle, comment s’y retrouver en matière d’information, différencier le vrai du faux ? Un défi immense auquel la Maison Française de NYU et la Dauphine Foundation USA consacrent une conférence, le mardi 23 mai, intitulée « Vérité ou mensonge : Décoder l’information dans un monde en mutation ».

Trois New Yorkais d’adoption viendront discuter avec le public : l’écrivain Marc Levy,  le journaliste et correspondant de Paris Match Olivier O’Mahony et l’économiste Yann Coatanlem, président du think tank Club Praxis qui vient de recevoir le Prix Turgot pour son livre « Le capitalisme contre les inégalités » (PUF).

La conférence se déroulera à la Maison Française de NYU, de 6pm à 8:30pm. Elle sera suivie d’un cocktail. Prix des places : 28,77$, à réserver ici.

Environnement: Discussion avec l’explorateur et réalisateur Luc Hardy

Il est à la fois aventurier, explorateur, réalisateur, photographe et capital-risqueur, une activité professionnelle qui lui permet, depuis des années, de financer ses voyages à travers le monde, jusque dans les régions les plus reculées de l’Antarctique, de l’Himalaya, d’Afrique ou encore du Pacifique. Luc Hardy est surtout un formidable témoin de l’évolution de notre planète. Il viendra en discuter le jeudi 25 mai, au FIAF, avec Tim Sohn, journaliste du magazine Outside et membre du jury du festival New York WILD Film. Une conversation organisée en partenariat avec le Consulat général de France.

La soirée commencera par la projection d’extraits de films documentaires réalisés (et primés) par Luc Hardy, avant de se poursuivre par une conversation sur les expéditions scientifiques, la défense de l’environnement et les effets du changement climatique. « On n’est pas là pour pleurer, se lamenter, mais pour dire ce qui se passe » confiait-il déjà en 2011 à French Morning, au retour d’une expédition au Pôle Nord.

https://www.facebook.com/watch/?v=677732239344239

Parmi les films que l’expéditeur a réalisés, citons Pax Sargassum, Pakistan Melting, Alter Ego et Black Diamond (2023), EAMI (2022), Among the Corals (2022), At the Edge of Light (2020), Arktika Incognita (2018), et The Pursuit of Endurance – On the Shoulders of Shackleton (2015).

La conversation se déroulera en anglais au Florence Gould Hall du FIAF, à partir de 7:30pm. Luc Hardy et Tim Sohn répondront également aux questions du public. Places à 18$ pour les membre de l’institut et les étudiants, 24$ pour les non-membres. Réservation des billets ici.

On a visité le nouveau Century 21 avant que vous ne le dévalisiez

C’est Noël avant l’heure pour les touristes français à New York (et nous autres qui y habitons). Le légendaire Century 21 du World Trade Center est revenu à la vie dans son bâtiment de Cortlandt Street, mardi 16 mai, trois ans après avoir été emporté par la pandémie.

Dire que les clients étaient « heureux » de retrouver leur magasin chéri serait un euphémisme. Le jour de la ré-ouverture, la file d’attente faisait le tour du block. Des milliers de curieux, prêts à faire chauffer la carte bancaire, avaient fait le déplacement. Parmi eux, le maire de New York, Eric Adams, reparti avec une chemise.

Vue comme le symbole du rebond new-yorkais après la Covid, cette ré-ouverture étaient attendue depuis longtemps. Sur la façade, un message publicitaire rappelle le concept pour ceux qui l’auraient oublié: « Jusqu’à 65% off 100% du temps ».

La façade du Century 21 rénové, sur Cortlandt Street, à la réouverture du magasin, le 16 mai 2023. © French Morning/A. Buisson

Le logo et le nom ont été changés. Century 21 s’appelle officiellement Century 21 NYC, mais personne ne vous en voudra d’utiliser l’ancienne appellation. Autre nouveauté : les produits beauté font désormais l’objet de rabais. Ce qui n’était pas le cas dans le Century 21 1.0.

Le fameux rayon « chaussures » se trouve au sous-sol, près des bagages.

© French Morning/A. Buisson

L’expérience-client a été revue. En plus de l’installation de caisses près des sorties pour faciliter la circulation, des terminaux de paiement en libre-service ont été installés au rez-de-chaussée.

© French Morning/A. Buisson

Le magasin est plus petit que son prédécesseur – quatre niveaux au lieu de six – et propose moins d’articles. Des rayons ont été réduits à peau de chagrin, comme les accessoires pour la maison.

Le magasin Century 21 NYC s’étend sur 4 étages au lieu de 6 avant sa fermeture en 2020. © French Morning/A. Buisson

Appréciée pour ses produits de stylistes connus (Michael Kors, Versace, Chanel, Rag and Bone…) à prix réduits, la chaîne avait dû mettre la clef sous la porte pendant la crise sanitaire en raison des difficultés financières rencontrées par son assureur. À l’époque, elle avait treize adresses entre New York, le New Jersey, la Pennsylvanie et la Floride. Fin 2020, la famille Gindi, qui avait fondé Century 21 en 1961 à Brooklyn et possédait toujours l’enseigne, a pu récupérer le capital intellectuel de la marque (nom de domaine, droits, données des clients…) pour neuf millions de dollars dans le cadre de la procédure de mise en faillite.

Le magasin de Downtown, qui n’avait fermé avant cela qu’à la suite de l’effondrement des tours jumelles à quelques mètres de là, est le seul à avoir rouvert ses portes. Il s’est allié avec le groupe de divertissement Legends.

© French Morning/A. Buisson

L’éclairage a été amélioré et les cabines d’essayage, agrandies.

© French Morning/A. Buisson

Les produits en vente font la part belle aux marques émergentes, destinées aux consommateurs de la Génération Z (née dans les années 2000).

© French Morning/A. Buisson

Bon shopping !

Le festival Oui Design! célèbre la création française à New York 

À l’occasion de la Design Week de New York (18-25 mai), la Villa Albertine lance Oui Design!. Ou plutôt relance : ce festival, qui valorise et célèbre toute la scène française du design, a été créé en 2015 par la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak quand elle était attachée culturelle à New York. Suspendu pendant la pandémie, il revient donc cette année mais sous une forme inédite : une semaine complète, de ce mercredi 17 mai au mardi 23 mai, de visites d’ateliers de créateurs, de rencontres, d’expositions, de discussions et de fêtes. L’occasion rêvée de visiter différents showroom comme celui, par exemple, de la cristallerie Saint-Louis et de découvrir un savoir-faire remontant au XVIe siècle. 

Dans des galeries allant de Chelsea à Greenpoint, et de Long Island City à Industry City, Oui Design! fait découvrir la riche collaboration entre Français et Américains sur la scène du design. « Une grande partie des travaux les plus passionnants qui se déroulent actuellement dans le domaine du design sont nourris par des échanges internationaux et des perspectives globales diverses », estime Gaëtan Bruel, le directeur de la Villa Albertine.

Un festival d’évènements inédits

Vous allez ainsi découvrir des œuvres du designer français Pierre Paulin à la galerie Demish Danant, explorer l’art de la marqueterie avec l’historique Atelier Violet, pénétrer dans le showroom du collectif Par Excellence spécialisé dans la décoration d’intérieur haut de gamme qui réunit les meilleurs artisans français, ou encore dans celui d’Invisible Collection où sont exposées des pièces de la collection du mobilier national. Ces nombreuses festivités valorisent le design français très dynamique ces dernières années à New York, avec notamment la nomination d’Odile Hainaut et Claire Pijoulat à la direction artistique des foires de design.

Pierre Paulin, Galerie Demish Danant.

À noter que trois des artistes en résidence à la Villa Albertine cette année participent à Oui Design! : Manuela Paul-Cavallier (artiste et dorure), François-Xavier Richard (artiste pluridisciplinaire et fabricant de blocs de bois), et Steven Leprizé (artisan et inventeur).

La série «The Parisian Agency» débarque à New York

Ils étaient faits pour se rencontrer : la famille Kretz pose enfin ses valises à New York. Les Kretz, ce sont ces attachants Français qui ont monté -en famille- une agence immobilière spécialisée dans les biens de luxe. Basés à Boulogne-Billancourt, ils ont été rendus célèbres par un show télévisé, sur le mode téléréalité, diffusé sur TMC et Netflix, « The Parisian Agency » aux États-Unis, « l’Agence » en France.

Tournage et ouverture d’une antenne new-yorkaise

La troisième saison de la série a déjà été diffusée dans l’Hexagone. Elle débutera le mercredi 24 mai aux États-Unis. Mais comme les Kretz ont toujours un coup d’avance, ils préparent déjà… la saison 4. Deux épisodes viennent d’être tournés dans la Grosse Pomme, au moment même où vient d’ouvrir leur antenne new-yorkaise, baptisée Kretz New-York et qui promet de dégoter, pour une clientèle internationale, des logements qui en mettent plein la vue.

« On était déjà présents un peu partout dans le monde, en Espagne, au Portugal, à Bali, en Grèce, et New York représente une nouvelle étape pour nous, reconnaît Valentin, le deuxième fils, un des visages de la série. Sur nos réseaux sociaux, New York est une des villes, avec Paris et Londres, qui concentrent le plus de followers. Après la diffusion de la saison 1, nous avions également eu de nombreux retours d’acheteurs et de vendeurs de New York qui voulaient acheter ou vendre par notre intermédiaire. »

Manhattan, Brooklyn et les Hamptons

Les Kretz ne seront pas totalement dépaysés outre-Atlantique : ils s’associent avec Matthieu Bouchout, présent dans l’immobilier de la Grosse Pomme depuis une vingtaine d’années avec son agence HarmoNYCity, mais surtout une vieille connaissance. « Valentin a été mon stagiaire il y a 8 ans, rappelle l’agent new-yorkais. Depuis, on ne s’est jamais vraiment perdus de vue. Je suis très heureux de pouvoir débuter cette nouvelle aventure avec eux. »

Pour Valentin Kretz, s’associer avec Matthieu Bouchout relevait de l’évidence : « Je suis resté 9 mois ici à l’époque, se souvient-il. J’ai beaucoup appris avec Matthieu, j’ai vu le sérieux de son agence, son implication dans le métier. C’est en partie lui qui m’a donné envie de continuer dans cette voie. »

Valentin Kretz et Matthieu Bouchout sur un rooftop new-yorkais pour le tournage de la saison 4… à découvrir au printemps 2024 !
Valentin Kretz et Matthieu Bouchout sur un rooftop new-yorkais pour le tournage de la saison 4… à découvrir au printemps 2024 !

Les deux épisodes américains ont été tournés à Manhattan, Brooklyn et les Hamptons. Ils mettront en avant ces biens habituellement inaccessibles aux yeux du grand public : un penthouse avec une vue incroyable, une ancienne église réhabilitée en logement, ou encore un townhouse typique de Brooklyn. « New York a une diversité de biens assez incroyable, de style, de siècle, s’extasie Valentin Kretz. On y trouve des vieux loft typiquement new-yorkais, des nouvelles constructions ultra modernes, des maisons de ville ou encore des penthouse avec vue. Il y a aussi beaucoup d’extérieurs, des terrasses, des rooftops, en tout cas beaucoup plus qu’à Paris. » Il faudra attendre le printemps prochain pour découvrir ces épisodes sur Netflix et TMC.

Victor Wembanyama, dans les pas de Tony Parker à San Antonio

C’est un événement dont seul le sport américain a le secret. La NBA a organisé le 16 mai à Chicago la « Draft Lottery », un tirage au sort réunissant les 14 plus mauvaises équipes de la saison, avec à la clé, la possibilité de recruter les meilleurs espoirs du basket pour se renforcer. Et à ce petit jeu de hasard digne de l’EuroMillions, ce sont les San Antonio Spurs qui ont décroché le premier choix, leur permettant ainsi de recruter le Français Victor Wembanyama à la draft qui aura lieu le jeudi 22 juin à Brooklyn.

Victor Wembanyama, un talent «unique»

Cet événement avait lieu en deux temps avec d’abord un tirage au sort à l’abri de tous les regards dans une pièce close, suivi par l’annonce officielle devant les caméras de la chaîne ESPN. « Woo-Hoo! Let’s go! », a d’abord réagi le grand patron des Spurs Peter John Holt sur la scène, avant de répondre aux questions des journalistes. « Notre avenir s’annonçait déjà brillant, désormais on peut viser la lune. Victor Wembanyama est un talent unique ». Les médias américains étaient également en extase au moment du résultat final. La veille, le journaliste star d’ESPN Adrian Wojnarowski nous confiait que cette loterie était la plus attendue de l’histoire. « On n’a jamais vu un prospect comme Victor Wembanyama. Il va non seulement changer sa franchise, mais peut être la face de la NBA comme personne ne l’a fait avant lui ».

22 ans après Tony Parker

L’histoire est belle puisque Victor Wembanyama (19 ans) devrait marcher dans les pas de son illustre aîné tricolore, Tony Parker, à San Antonio. L’ancien capitaine des Bleus avait été drafté en 2001 chez les Spurs, où il a passé 17 ans et gagné quatre titres de champions en 2003, 2005, 2007 et 2014. « Je veux gagner une bague de champion dès que possible. Préparez-vous », a déclaré « Wemby » dans la soirée, lui qui a suivi la loterie à la télévision en France avec sa famille et de nombreux amis.

À San Antonio, le jeune talent français retrouvera Gregg Popovich (74 ans), sans doute le meilleur entraîneur de l’histoire de la NBA. De quoi progresser dans le meilleur environnement possible. « Il devait partir à la retraite, mais je pense qu’il va rester quelques années de plus. San Antonio est l’endroit parfait pour Victor, c’est un petit marché, une petite ville, à l’image de là où il a grandi en France (Le Chesnay en Île de France) », a commenté Tom Orsborn, correspondant local pour le San Antonio Express-News.

Victor Wembanyama (2,21 m) devrait être le troisième first pick de l’histoire de la franchise texane, qui avait pu recruter deux autres intérieurs en 1987 et 1997, respectivement David Robinson et Tim Duncan. Le Français espérera poursuivre l’héritage laissé à la fois par Tony Parker et ces deux pivots légendaires des Spurs. Une tâche ardue mais loin d’être impossible pour celui que tout le monde annonce comme la nouvelle star du basket américain et mondial.

Événement : Journée golf avec la French American Academy (New Jersey)

[Agenda partenaire]

Rendez-vous le 5 juin 2023

La French American Academy organise une journée golf le 5 juin 2023, au Knickerbocker Country Club à Teaneck, NJ, au profit de l’enseignement du bilinguisme.
Préparez votre swing !
Rejoignez-nous lors d’une journée de golf et de cuisine française fournie par Cuisine Solutions, Cuisinery Food Market, avec le soutien de l’Académie Culinaire de France ! Par ailleurs, d’extraordinaires vins seront fournis par Millesima.

Tarifs

Le pass journée avec accès général comprend le déjeuner, 1 green fee, le dîner et de nombreux prix à gagner ! L’enregistrement se fait à 11h00. Tarifs :

  • 600$ par personne pour l’accès général
  • 4 000$ par entreprise sponsor : comprend 4 green fees, l’affichage sur le terrain du Knickerbocker + 1 trou sponsorisé.
  • 1 000$ pour le parrainage d’un trou seulement
  • 1 500$ pour le plus long drive, le plus proche du drapeau et le drive le plus droit
  • 190$ pour le cocktail et dîner seulement (18h00 – 21h00)

Tous les bénéfices seront reversés à la French American Academy, Englewood, NJ. Des sponsors sont disponibles, renseignez-vous au 908-759-7565 ou sur le site de l’événement.

Cheffe Sophie: La culpabilité des conjoints d’expat quand ça ne va pas

L’écrivain Antonio Tabucchi a dit : « La culpabilité est un sentiment irrationnel, le sentiment d’être responsable de tout le mal du monde. Le remords, lui exprime une nostalgie, le regret de ce qui aurait pu être et n’a pas été. » Sophie, elle … elle se sent coupable.

Alors qu’elle adore sa vie Lyonnaise, une vie sociale, épanouissante et excitante, Sophie décide de partir vivre à l’étranger avec son mari et leurs deux enfants. Une fois sur place, elle découvre cette nouvelle vie américaine qu’elle attendait avec impatience. Au début, elle doit mettre entre parenthèse sa carrière. Elle s’investit alors à la maison pour installer tout le monde et recréer le cocon familial. Elle donne aussi de son temps à l’école de ses enfants pour vivre cette nouvelle aventure à fond.

Sauf que, ses efforts pour recréer son cercle social ne l’amènent pas au succès espéré. Alors quand tout se calme, Sophie se sent seule. S’est-elle un peu oubliée en chemin ? Possible.

S’empare d’elle alors un nouveau sentiment : la culpabilité. Elle est conjoint suiveur en expatriation, et vu de loin, elle a tout pour être heureuse : une jolie maison, une belle famille avec qui elle découvre ce pays-continent où elle s’est installée. Les autres comprendront-ils son mal-être ? Pourtant elle l’aime cette nouvelle vie.

Dans ce nouvel épisode de French Expat, on explore l’ambivalence des sentiments qui s’emparent des conjoints suiveurs : le bonheur de l’expatriation couplé à la solitude et la culpabilité de ne pas se sentir complètement à sa place.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

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Profitez de l’offre French Expat et 4 mois extra gratuits sur CyberGhost VPN : cyberghostvpn.com/frenchexpat

[Vidéo] Découvrez comment investir dans l’immobilier aux USA facilement avec LandQuire

Lors de ce webinaire, Pierre Rizk vous a montré comment générer des revenus de manière passive, en investissant dans des opportunités très avantageuses proposées par LandQuire.

Créée par deux entrepreneurs français, LandQuire est une société spécialisée dans l’investissement immobilier aux États-Unis, utilisant la data technologie. 

Les investisseurs bénéficient de rendements d’environ 20% sur des périodes de moins d’un an, et d’un service clé en main, pour des retours 100% passifs.

Visionnez le replay sur YouTube

Contactez les intervenants

Pierre Rizk, LandQuire : https://meetings.hubspot.com/pierre-rizk

Michael Vandormael :

Joachim Gruet : https://calendly.com/joachim-gruet

Cinéma: le retour des films en plein air à Los Angeles

Tradition largement suivie à Los Angeles, la saison des cinémas en plein air démarre en ce mois de mai. Ils investissent sites et parcs historiques de la ville, rooftops et terrasses perchées entre les gratte-ciel. French Morning vous dévoile les spots d’exception pour vous faire une toile en pleine immersion.

Cinespia, les grands classiques au cimetière

Depuis un peu plus de 20 ans, Cinespia organise des projections de films dans les sites historiques de Los Angeles, ainsi du site le plus courtisé, le Hollywood Forever Cemetery (et aussi à Downtown, Los Angeles Historic Park et The Greek Theatre). Le cimetière des stars, véritable parc paysager comptant lacs, prairie, cygnes et paons en liberté, et où sont enterrées Jayne Mansfield, Rudolph Valentino et même Joe Dassin, déploie son grand écran à partir du 19 mai, démarre par un set de DJ avant la projection de classiques : « Le Seigneur des Anneaux » en soirée d’inauguration, suivi de « Mrs Doubtfire » le 26 mai et « Dix bonnes raisons de te larguer » le 27 mai. Une trentaine de films sont au programme cette saison. Conseil : ramener ici couvertures, oreillers, pique-nique et bières pour passer la soirée, compète d’apéro en vue. Tarif : 22 $. Programme et billets.

Rooftop Cinema Club, perché en immersion

En version terrasse privée au 4e étage d’un immeuble de Dowtown LA ou perché au 5e étage de l’Arts District, le Rooftop Cinema Club projette tout l’été à Los Angeles les films culte américains, comédies potaches et films du moment (« Everything Everywhere All at Once » le 14 mai, « Retour vers le futur le 17 mai », « Ratatouille » le 21 mai, « Shrek » le 3 juin, « A star is born » le 3 juin, « E.T » le 2 juillet). La maison sert les transats pour tout le monde (version duo pour les couples), le menu du jour et des glaces à qui veut, et, particularité de l’événement, fournit à tous les spectacteurs un casque audio pour vivre le film en pleine immersion. Conseil : arriver tôt pour le meilleur transat, le principe de la maison étant celui du premier arrivé, premier servi. Tarif : de 16,50$ la location du transat à 22,50$ avec transat luxe et pop-corn. Programme et billets.

Street Food Cinema à Los Angeles.

Street Food Cinéma, food et block busters

C’est désormais une tradition à Los Angeles. Le festival Street Food Cinema vient de lancer sa douzième saison de films en plein air. Pendant 4 mois, l’événement, qui se déroule sur plusieurs sites – dont les pelouses du Autry Museum à Griffith Park, celles du Los Angeles State Historic Park et du Will Rogers State Historic Park à Pacific Palisades – projettera chaque semaine quelques pépites du cinéma américain, ainsi de « Ghost World » (le 27 mai), « Fight Club » (le 3 juin), « Do the right thing » (le 17 juin), « La La Land » (le 1er juillet) ou encore « Dirty Dancing » (le 26 août). Outre la venue de nombreux DJ et chanteurs avant les projections, Street Food Cinema réunit sur place une sélection de Food Trucks toujours bien choisis, allant du burger à la pizza, aux ailes de poulet et crèmes glacées. Tarif : à partir de 25$. Programme et billets.

Melrose Rooftop Theatre, le plus fancy

Quartier West Hollywood, au croisement de Melrose et La Cienega, en plein carrefour du shopping de Melrose Avenue, le restaurant E.P & L.P compte un rooftop avec vue sur le Pacific Design Center (là où s’est notamment déroulé le dernier défilé Versace), réservé à une cinquantaine d’invités seulement, tous conviés à se vautrer dans ses beanbags (genre de fauteuils à mémoire de forme) et à venir regarder quelques grands classiques du cinéma et nouveautés. Entre autres : « Terminator » le 19 mai, « Dune » le 26 mai, « Top Gun : Maverick » le 29 mai… Comme au Rooftop Cinéma Club, chaque spectateur reçoit un casque sans fil. Côté cuisine, la maison livre à chaque fauteuil le menu qu’il souhaite, des options allant de la bouteille de champagne à la planche de charcuterie en passant par la réservation au restaurant Bombo au deuxième étage. Tarif : de 25 à 199$. Programme et billets.

Hollywood Bowl, films en musique

Inratable au Hollywood Bowl, le temple des grands concerts à Los Angeles, les movies nights ajoutent à la projection de films de légende, la musique de l’ensemble philarmonique de Los Angeles. À voir « Harry Potter » le 24 juin, « 2001, L’Odyssée de l’Espace » le 3 août, dont chaque passage du film en musique est joué en synchronisation par l’orchestre. Tarif à partir de 29,50$. Programme et billets.

Et aussi :

Les rooftop movies du Montalbán Theatre à Hollywood avec transats, casques et au programme : « Sunset Boulevard » le 20 mai, « Casino » le 21 mai, « Full Metal Jacket » le 27 mai… Tarif : 28$. Outdoor Movie Night à Jamaica Bay Inn, ambiance pelouse, plage et cinéma en plein air tous les dimanches à Marina del Rey avec « Jumanji » le 25 mai, « Mama Mia » le 4 juin, « L’école du rock » le 2 juillet… Gratuit. Outdoor Movies dans les jardins du Skirball Cultural Center, dans les montagnes de Santa Monica (non loin du Getty) avec « Vacances romaines » le 9 juin, « Le Train sifflera trois fois » le 23 juin, « Nos plus belles années » le 7 juillet… Tarif à partir de 20$.

Sharon Stone participera au premier gala des Elles Collective à Los Angeles

Vente aux enchères, champagne, red carpet et donateurs… Jeudi 18 mai, le réseau de business women francophones The Elles Collective organise son premier gala à la résidence de France de Los Angeles, à Beverly Hills. Un événement chic organisé sous le patronage de la consule, Julie Duhaut-Bedos, en présence d’une invitée d’honneur, l’actrice Sharon Stone, comme l’ont annoncé les Elles ce mercredi 17 mai sur leur compte Instagram.

“Nous sommes très honorées d’avoir le soutien de cette actrice oscarisée, une femme indépendante, une battante, qui cultive un lien particulier avec la France ” se réjouit Claire Arnaud-Aubour, membre des Elles, qui a orchestré la communication autour de l’événement avec son agence SpLAshPR Agency. Le but du gala : soutenir ces femmes françaises ou francophones qui lancent leur business aux États-Unis. Une centaine de billets ont été mis en vente au prix de 180$ sur le site Internet des Elles, où un appel aux sponsors et aux dons a été lancé en amont du gala.

Visibilité et levée de fonds

« En vendant des billets à ce prix élevé, notre but n’est pas d’organiser une soirée pour nos membres mais d’attirer des donateurs extérieurs à notre communauté, insiste Nadine Teboul, à la tête du Chapter de Los Angeles, qui pilote la soirée. Nous aimerions faire venir des Américains francophiles, qui sont les principaux clients des Elles », explique la décoratrice. Cours de boxe, stage de voile, photographies, livres, ĝateaux… Les lots mis en vente lors du cocktail, pour la plupart donnés par les Elles pour une valeur de 10.000$, reflètent leurs talents.

Pour la jeune association, en forte expansion depuis sa création par Karine Hervouet il y a 4 ans dans la région de LA, l’enjeu est double : gagner en visibilité et lever des fonds. « Nous rassemblons 108 membres à travers les États-Unis et de nouvelles recrues nous rejoignent tous les mois, mais nous restons encore confidentielles, reconnaît Céline Amilien, la dynamique présidente des Elles, basée à San Diego. Nous avons aussi besoin de lever des fonds pour nous pérenniser et à terme, payer des salariés, car l’association repose uniquement sur le bénévolat. »

L’esprit de sororité

Avec ce premier gala, les Frenchies veulent aussi « apprendre les codes des non-profits américaines », selon Nadine Teboul, inspirée par le Women Business Network (WBN) de la chambre de commerce de Beverly Hills. « Aux États-Unis, où les associations ne reçoivent pas de subventions publiques, solliciter des mécènes est naturel, ce dont nous avons moins l’habitude en France », relève-t-elle.

Mettre en commun ses contacts, s’encourager face aux difficultés, le tout entre femmes, dans un climat bienveillant… Pour les expatriées qui partent à l’assaut du marché américain, l’esprit de sororité des Elles offre une vraie « bulle de sécurité », selon Céline Amilien. Une entraide précieuse pour ces femmes, nombreuses à se reconvertir ou à démarrer leur activité à partir de zéro après avoir suivi leur conjoint aux États-Unis. 

Ouvert à tous les profils

Le réseau n’est pas réservé aux cheffes d’entreprise, mais accueille aussi les free-lance ou les femmes en responsabilité dans de grosses boîtes. Certaines sont stylistes, coachs en santé, pâtissières, travaillent dans le tourisme, l’immobilier ou le développement durable… « Nous voulons montrer qu’elles peuvent être en position de leadership même si elles n’ont pas fait d’école de commerce », martèle leur présidente. 

Plusieurs fois par mois, les Elles se rassemblent en ligne ou en personne dans les chapters de Los Angeles, Pasadena, Orange County, San Diego et San Francisco. Des rencontres aux formats variés : « L’outil du mois », lancé récemment, connaît un gros succès, tout comme les « masterminds », des petits groupes où les femmes partagent leurs problématiques professionnelles en toute confidentialité. Une formule qui suscite de plus en plus l’engouement au-delà de la Californie. Un nouveau chapitre doit être lancé à Denver, et un septième devrait ouvrir à Seattle d’ici la fin de l’année.

The Lafayette Trail: comment un Français a recréé le tour du marquis en Amérique

« J’ai vraiment l’impression d’ajouter quelque chose à l’amitié franco-américaine, d’ajouter une pierre à l’édifice », confie Julien Icher depuis sa chambre d’hôtel à Louisville, dans le Kentucky où Gilbert du Motier de La Fayette s’est rendu, en tant qu’« invité de la nation », lors de son tour d’Amérique en 1824 et 1825.

Depuis 2015, le Carcassonnais de 29 ans s’intéresse à cette tournée inédite du marquis sur l’invitation du président américain James Monroe, après avoir découvert l’envergure de sa popularité aux États-Unis. Alors en stage au College de William et Mary en Virginie, « j’ai pu voir les conséquences du tourisme de masse qui interprétait l’histoire racontée aux visiteurs », explique-t-il, en se demandant pourquoi le général avait « ce statut d’icône nationale ».

Julien Icher à Boras, Louisiane, pour la pose d’un panneau. (Crédit: Twitter/The Lafayette Trail)

« Patrimonialisation du passage de Lafayette »

Tous les passionnés d’histoire franco-américaine savent que le marquis de La Fayette avait été invité aux États-Unis de juillet 1824 à septembre 1825. Lors de cette visite, il se rend dans 24 États différents et est reçu par les Américains comme un héros. De nombreux monuments lui sont dédiés pour commémorer et honorer la mémoire de sa visite. Une célébrité qui se voit représentée jusqu’aux abords de la Maison Blanche, où un square à son nom et une statue lui rendent également hommage.

Le Lafayette Trail traverse 24 États américains dans l’Est du pays. © The Lafayette Trail

Alors que Julien Icher cherche un stage pour compléter son master de géographie numérique à l’École nationale supérieure de Lyon, il décide de se rendre une seconde fois aux États-Unis, et atterrit au consulat de Boston pour démarrer son projet sur la tournée de Lafayette. « J’ai proposé l’idée du projet de patrimonialisation du passage de Lafayette en Nouvelle-Angleterre où il y a beaucoup de francophiles », explique-t-il. En 2016, pendant six mois, il fait ses recherches sur le terrain, et à sa grande surprise, voit un « grand engouement autour du projet, et énormément de réponses positives », se souvient-il.

Julien Icher à Cincinnati, Ohio, pour la pose d’un panneau. (Crédit: Twitter/The Lafayette Trail)

Obtention de la carte verte grâce à son projet

Ce n’est que le début d’une grande aventure, et des tracas administratifs. Alors qu’il souhaite étendre son projet aux 24 États visités par Lafayette, il doit lancer une demande de J-1 dans le cadre d’un programme d’échange, en plus de commencer une levée de fonds. Il réussit à repartir en juillet 2018 jusqu’à l’été 2019 et parcourt 18 États. « J’ai pu encore voir dans quelle mesure il y avait de l’enthousiasme, comme en Nouvelle-Angleterre », se remémore-t-il, « c’était un moment particulier de l’amitié franco-américaine ». Il est touché par les rencontres qu’il fait dans le cadre de son projet, ce qui l’encourage à continuer son aventure et créer une organisation à but non lucrative en avril 2019 en Pennsylvanie. « The Lafayette Trail » est officiellement lancé.

Grâce à cette initiative, Julien Icher réussit à demander un ajustement de statut qui le conduira à obtenir la carte verte pour son projet reconnu par les États-Unis comme d’« intérêt national ». S’en suit un partenariat avec la Fondation Pomeroy qui lui fournira tous les panneaux de commémoration qu’il installe dans les villes où le général s’est rendu. « On a 120 panneaux dans les 24 États », souligne fièrement Julien Icher. Il produit également une série documentaire sur YouTube « Follow The Frenchman », en anglais, qui lui permet de toucher un public plus large. « En 2024, nous allons fêter le bicentenaire de sa tournée », rappelle Julien Icher, ajoutant qu’il est « heureux de pouvoir partager ses recherches avec les Américains ».