Après les femmes, les enfants. LOL (laughing out loud) est le deuxième film de Liza Azuelos après Comme t’y es belle !, comédie entre Sex & The City et La Vérité Si Je Mens, suivant les aventures de quatres parisiennes séfarades confrontées aux tracas du quotidien et aux angoisses existentielles. LOL se concentre sur la vie de Lola, lycéenne dans les quartiers chics de Paris. Son copain l’a trompée pendant les vacances. Elle doit aussi gérer Anne, sa mère, célibataire, un peu paumée face aux changements de sa fille.
Presque trente ans après, Sophie Marceau retrouve l’univers de La Boum. Un retour aux sources donc pour l’actrice qui retrouve son tout premier amour, le film de génération tout en affirmant ne pas affectionner ce genre en particulier : « Il n’ y a pas de genre que j’affectionne plus qu’ un autre, c’ est le coup de coeur qui compte , l’écriture, le point de vue de celui qui raconte, l’ univers dans lequel il me plonge, suis-je “happée” par le sujet et la personnalité du propos ou non …? » Découverte dans la Boum, elle resigne avec la comédie dans LOL, évoluant de Victoire à Anne, de la fille à la mère sans l’impression de terminer un cycle : «J’éspère qu’avant de boucler la boucle il me reste encore un peu de temps, c’ est juste normal de jouer les mères après les rôles de fille , même si je suis toujours la fille de ma mère. Il faut profiter de son expérience humaine pour nourrir ses rôles, telle est l’ évolution naturelle de l’acteur.»
«LOL » ça veut dire « Laughting Out Loud » pour ceux qui ne pratiquent pas la messagerie instanée. Alors que La Boum est un film qui a fait rêver des générations de petites (et de grandes) filles, LOL est profondément inscrit dans l’air du temps. Les moyen de communication ont changé, les codes aussi. Quel regard l’actrice porte elle sur cette génération du SMS et du IPod? « Cette question mérite un vrai sujet de réflexion que je me pose chaque jour avec mes enfants, c’est je crois le cas de nombreux parents. ».
Du premier baiser dans la Boum à la première relation sexuelle dans LOL, Vic et Lola n’ont que deux de diffèrence d’âge mais en 30 ans les choses ont changé. Il paraîtrait que c’était mieux avant? Pas pour Sophie Marceau : «Quoi qu’ il en soit j’ ai envie de faire confiance à cette génération et de leur dire qu’ on à confiance en eux change du discours alarmiste et super stressant des médias, du travail, de l’ école, de la réalité telle qu’ on leur projette. Il leur faut de la force et du courage , encourageons les ! ». Succès dans les salles obscures françaises 3 200 000 de spectateurs.
Lire aussi : Focus On French Cinema
Sophie Marceau et le péril LOL
Guerre du Roquefort
La vengeance est un plat qui se mange froid. L’Union Européenne a prolongé l’interdiction d’importer du bœuf américain dopé aux hormones? Qu’à cela ne tienne! L’administration Bush dans ses derniers jours fait passer une loi augmentant de 300% les frais de douane sur l’alimentation de luxe en provenance du vieux continent. Sur l’ensemble du panel de produits sélectionnés, seul notre bon vieux fromage s’est trouvé ainsi surtaxé.
Ce n’est pas une première, l’administration Clinton avait déjà augmenté les frais de douane de 100% en 1999, toujours à la suite de l’interdiction du boeuf aux hormones.
Initialement prévue pour être rentré en application le 23 mars, l’application a été repoussé au 23 avril. Officiellement, «l’administration Obama poursuit dans sa recherche d’un compromis qui donnerait toutes ses chances à l’industrie bovine américaine», a déclaré Nefeterius McPherson du Federal Tax Agency. Les amateurs attendent un geste du Président nouvellement élu. Une pétition circule même sur le net, ayant recueilli pour le moment 427 signatures.
Le fromage brebis va donc voir son prix augmenter de manière plus qu’excessive. La livre bondira de 5$ à 30$ soit environ 60$ le kilo! Même le très prestigieux Murray’s Cheese ne pourra plus se permettre d’en importer. Dimanche, dernière chance pour les amateurs pour goûter au roquefort à un prix raisonnable chez Murray’s. Les 50 premiers clients auront même droit à un verre de vin.
Dimanche 22 mars
Murray’s Cheese, 254 Bleecker St, New York, NY
Retrouver la pétition : ici
Les bons plans shopping de la semaine
Cette semaine, quelques très bonnes affaires vous attendent chez plusieurs grands créateurs.
– Marchesa: pour des robes de cocktails, des ensembles de soirée, et autres belles pièces entre -50% et -80%. Le 25 mars de 8am à 7pm, et le 26 mars de 8am à 6pm. @ Warwick Hotel, 65 W. 54th St., croisement Sixth Ave., 2ème étage.
– Issey Miyake: les différents collections (Pleats Please, Issey Miyake Fete, Cauliflower, et HaaT) du célèbre styliste japonais sont à -80%. Jusqu’au 24 mars, de 8am à 8pm. @ 145 W. 18th St., près de Seventh Ave. (212-226-1334).
– Les invendus des collections resort et printemps 2008 du créateur Michael Kors sont à -75% au Metropolitan Pavilion. Samedi 21 mars, de 9am à 7pm. @ 123 West 18th St., près de Sixth Ave., 4ème étage.
– Une sélection de la collection printemps 2009 de Roberto Cavalli est exceptionnellement à -80%. Une robe d’été au motif tie-dye est désormais à $330 au lieu de $3900, et une autre à motif fleurs est à $255 au lieu de $1950. Du 22 au 29 mars, de 10am à 6pm, fermé le samedi. @ 50 W. 57th St., près Sixth Ave., 8ème étage (212-920-1211).
– Edon Manor offre des réductions de 20% sur les sacs Alexander Wang et Proenza Schouler, et sur les chaussures par Alaïa, Givenchy, Dries Van Noten et Nina Ricci. Jusqu’au 29 mars, du lundi au samedi de midi à 7pm et le dimanche de midi à 6pm. @ 391 Greenwich St., près de Beach St. (212-431-3890).
– Profitez de 90% de réduction sur les robes des collections Automne 2008 et resort de Sari Gueron. Une robe de cocktail qui était à $1310 est désormais à $200, et les blouses et les tuniques sont à $80 au lieu de $650. Du 24 au 27 mars, de 11am à 7pm. @ 133 W. 25th St., près de Sixth Ave.
Pour des habits un peu plus casual, et moins chers, rendez dans les petites boutiques de downtown:
– Libertine descend tous ses prix en-dessous de $100, pour des blazers, vestes, jupes et pulls élégants et décontractés. Jusqu’au 22 mars, de 11am à 6pm. @ 187 Lafayette St., près de Broome St., 7ème étage (212-925-8445).
– Pour cette journée spéciale, le magasin Hayden-Harnett de SoHo offre 20% de réduction sur chaque achat, des goodie bags et des cocktails mimosas, tout cela en présence des stylistes Ben Harnett et Toni Hacker pour des conseils mode personnalisés. Samedi 21 mars, de midi à 6pm. @ 253 Elizabeth St., près de Houston St. (212-334-2247).
-La boutique casual et branchée DDCLab vend sa collection à des prix un peu plus casual que d’habitude, avec des soldes entre 80% et 90%. Les t-shirts pour homme sont désormais à $50 au lieu de $198, les jeans à $40 au lieu de $228. Du 21 mars au 5 avril, du lundi au samedi de 10am à 7pm, et le dimanche de midi à 6pm. @ 7 Mercer St., près de Howard St. (212-226-8980).
– Les deux boutiques Built by Wendy à Williamsburgh et SoHo divisent leurs prix en deux pour le plaisir de leurs clientes. Retrouvez des minijupes en jean à $20, des pantalons à $68 et des robes fleuris à $80. Le 21 mars de 11am à 8pm, et le dimanche 22 mars de midi à 6pm. @ 7 Centre Market Pl., entre Broome & Grand Sts. (212-925-6538); @ 46 N. 6th St., entre Wythe & Kent Sts., Williamsburg (718-384-2882).
– Sweet Tater vend des tuniques colorées, des robes-chemises et des pantalons décontractés, en ce moment à -75%. Les prix vont désormais de $20 à $40, au lieu de $140 à $240. Jusqu’au 24 mars, du mardi au dimanche de midi à 7pm, fermé le lundi. @ 280 Mulberry St., près de Houston St. (212-219-6400).
Une adresse pour les Upper East Sideuses:
– La collection femme de Krizia est à -75%, les accessoires de voyage de Bric voient leurs prix baissés de -30 à -50%. Samedi 21 mars de 10am à 6pm et dimanche 22 mars de midi à 5pm. @ Krizia, 769 Madison Ave., près de 66th St. (212-879-1211).
Hécatombe sur la 7ème rue, dans East Village:
– La boutique Sophie Roan ferme, et affiche 70% de réduction sur l’ensemble de sa collection, qui comprend les marques Secrets of Charm, Park Vogel, M.Carter, et Andrea Corson. Jusqu’au 1er avril, du lundi au samedi de midi à 7pm, et le dimanche de midi à 6pm. @117 E. 7th St., près de l’Ave. A (212-529-0085).
– Quelques mètres plus loin, la boutique vintage Amarcord ferme également, et liquide son stock. Retrouvez les vêtements homme/femme et tous les accessoires (sacs, chaussures, ceintures, chapeaux…) entre $5 et $20. Du 20 au 22 mars, et du 27 au 29 mars, de midi à 6pm. @ 84 E. 7th St., près de First Ave. (212-614-7135).
Les cinq nouveaux plaisirs chocolatés de l'année 2009
1. L’artisan du chocolat: pour des chocolats haute-couture.
Dans sa boutique du Flatiron District de la taille d’un mouchoir de poche, Eric Girerd vend des chocolats sobres et élégants. La fantaisie n’est pas au rendez-vous, mais la multitude et le raffinement des saveurs. Le chocolat est toujours noir, et les ganaches se répartissent par thème. Celui de la mer comprend des chocolats aromatisés à différents marins où, aussi surprenant que cela puisse paraitre, montagneux (le sel des Andes). La collection des épices est célèbre pour ses chocolats au wasabi, au curry ou encore au safran. Il y a également les gammes plus traditionnels des pralinés et des fruits, avec une mention spéciale pour les bouchées acidulées à la cerise et au fruit de la passion. La femme d’Eric Girerd s’occupe en boutique de créer des jolis paquets au motif fleur de lys, pour rappeler qu’ici, on ne plaisante pas avec l’héritage de la gastronomie française. Les prix sont chers ($8 la boite de 4 chocolat), mais le chef ne plaisante pas avec la qualité, et ses chocolats méritent largement un traitement luxueux. 59 W 22nd St, entre 5th Ave et 6th Ave; (212-243-0033).
2. Bespoke Chocolates: pour des chocolats “terroir” et forts en goût.
Bespoke (“fait sur mesure”) Chocolates vend des chocolats de luxe, tous faits mains, à des prix de luxe ($2.25 l’unité). Ancien chef pâtissier au très réputé Union Square Café, Rachel Zoe Insler savoure en effet le cacao comme on déguste un grand vin. Dans sa petite boutique auquel on accède par une impasse, les clients peuvent retrouver plusieurs “grands crûs” de chocolat, noir bien évidemment: du chocolat colombien au goût légèrement fumé, du vénézuélien pour son amertume ou encore du du chocolat des Caraïbes pour une saveur plus fruitée. Le chocolat n’est pas traité comme une confiserie sucrée, et Rachel Zoe Insler le mélange volontiers avec des ingrédients salés, comme pour ces truffes au chocolat noir et au caramel au beurre salé recouvertes de brisures de bretzels. Elle privilégie les associations fortes en goût (expresso, épices chai, cognac, thé noir), mais n’oublie pas quelques douceurs au lait et aux noisettes pour les palais plus sensibles. 6 Extra Pl., sur 1st St., proche Bowery; (212-260-7103).
3. Ronie Sue Chocolate: pour du sucré et du bacon.
Dans sa petite boutique artisanale en plein centre de l’Essex Market (les chocolats sont en fait fabriqués de l’autre coté de l’allée, derrière une baie vitrée qui protège les marmites de chocolat fondu des yeux avides des passants), Ronie Sue ne craint ni les calories ni le mélange des genres. Son produit phare est le Bacon Buttercrunch: cœur croquant au toffee et au bacon, enrobage au chocolat au lait crémeux, le tout recouvert d’éclat de noisettes grillée. Pour les plus aventureux, elle vend également des simples tranches de bacon grillé enrobé de chocolat au lait, une expérience gustative intéressante. Si votre taux de cholestérol ne vous fait pas peur, vous pouvez également tenter le BaCorn: du pop corn sucré, recouvert de bacon et de chocolat, et parsemé de pignons de pins.
Heureusement, Ronie Sue n’est pas une monomaniaque du bacon, et elle propose également une vaste gamme de chocolats aux saveurs plus classiques et plus légères (fruits, vanille, praliné). Ceux à la rose et à la violette remportent les félicitations du jury. Environ $2 le chocolat. Essex Street Market, 120 Essex St, croisement Delancey St, (212-260-0421).
4. NuNU Chocolate: pour des chocolats doux et éthiques.
De son enfance en Afrique du Sud, la chocolatière Justine Pringle a retenu deux choses: le nom, NuNu, qui est le surnom affectif donné aux enfants, et une préoccupation éthique. Ses chocolats entièrement biologiques sont le résultat d’accord de commerce équitable avec des fermes en Colombie. Coté goûts, le jeune femme propose une gamme de saveurs classiques (ganache framboise, café, caramel) dans des formes naïves (étoiles, fleurs, papillons). Ses créations témoignent néanmoins d’un net penchant pour le caramel salé et les noix, avec comme vainqueur de la catégorie une bouchée au chocolat noir enrobant un cœur fondant au caramel, éclats de fleur de sel et de noix de cajou. La boite de 4 chocolats est vendue $7, celle de 9 chocolats, $15. 529 Atlantic Ave entre Third et Fourth Aves, Boerum Hill, Brooklyn (917-776-7102)
5. Bond Street Chocolate: pour des chocolats délirants et fashion.
Les chocolats inventés par Lynda Stern, propriétaire de Bond Street Chocolate ouvert en décembre 2008, sont pour le moins qu’on puisse dire originaux, si ce n’est bizarres. Dans son magasin de bonbon pour adultes consentants, il y a des crânes de mort, des mini bouddhas, des statues de Jésus ou de Ganesh, tout en chocolat bien évidemment. Certains sont recouverts de poudres argentés ou dorés pour un effet plus vrai que nature. On retrouve aussi des tuiles au chocolat au lait multi-colores, au goût beaucoup moins inoffensifs que leurs couleurs, puisqu’elles sont aromatisées au poivre du Sichuan. Toutes les saveurs sont également explorées: des classiques (vanille, noisette, café), des alcoolisées (bourbon, cognac), des inoffensives (fleurs de sureaux) et des plus épicés (poivre, piment). Et pour avoir le plaisir de croquer dans un Jésus au chocolat, il vous en coûtera $2 l’unité. 63 East 4th St, (212.677.5103).
Jean-Marc Gady
Jean-Marc Gady donne un coup de jeune à des objets standard comme l’abat-jour et l’assiette. Cela donne French cancan, un abat-jour plissé et démultiplié pour former une roue sculpturale lumineuse. Gourmet est un plateau de dégustation composé d’assiettes soudées les unes aux autres. L’exposition sera en septembre au showroom parisien Forum Diffusion pendant le salon Maison et Objets.
C’est la première fois que vous exposez aux Etats-Unis?
J’ai déjà travaillé aux Etats-Unis mais c’était au travers du prisme d’une grande société. J’ai passé quatre ans chez Louis Vuitton où je m’occupais des vitrines et des événements. Pour moi, c’est donc une première. Je suis curieux de voir comment mon travail va être perçu outre-Atlantique, de prendre la température.
Quels sont les ponts entre New York et Paris en termes de design?
Il y a toujours un style new yorkais en design mais il est de plus en plus perméable à ce qui arrive de l’extérieur et notamment de la France. Chaque année l’ICFF [International Contemporary Furniture Fair] prend de plus en plus en d’importance. Il y a une vraie carte à jouer.
Avec des pièces comme “French cancan” et “Gourmet”, vous jouez sur la carte française… Oui, il s’agit de monter le savoir-faire artisanal français comme celui des Faïences de Longchamp [pour l’assiette Gourmet] avec des codes qui parlent aux Américains. C’est une collection fraîche, légère.
Qu’est ce que vous aimez à New York?
L’affinité que j’ai avec New York, ce sont les quartiers qui nous me font rêver depuis des années : Tribeca, le Meatpacking, les grands lofts des années 80. Il y a une résonance très européenne à New York.
Comment ressent-on la crise en France?
Pour l’agence, on dépend des budgets de communication des marques de luxe donc on la ressent fortement. Beaucoup de projets sont en stand by. On la ressent d’autant plus que l’agence est une PME. On essaie de prendre des chemins de traverse. On baisse la tête, on attend que ça passe et pendant ce temps, on s’amuse sur autre chose.
Du 25 Mars au 19 Mai
Gallery R’Pure
3 east 19 street , New York
646 572 3869
Gros Plan sur Xavier Vignon et le sud du Rhône
Le vin est souvent une affaire de personnalité; les vignerons sont comme des chefs en cuisine, et leurs vins sont à leur image. Pour bien comprendre un vin, il faut bien sûr comprendre la région, le terroir, mais aussi important est le vigneron aux commandes.
Xavier Vignon est un œnologue de 37 ans. Avant de se fixer dans la vallée du Rhône, il a exercé en Alsace, en Champagne (chez Moët et Chandon), en Saint-Emilion Grand Cru, en Bourgogne et en Languedoc-Roussillon.
Depuis plus de 10 ans, Il s’est forgé une solide réputation internationale en prodiguant ses conseils d’expert à plus de 200 domaines, et en participant à l’élaboration des plus prestigieux vins du Rhône, notamment à Châteauneuf-du-Pape.
Xavier est un homme ouvert, fin, et généreux, Ses vins sont à son image. Son Côtes du Rhône est une merveille de fraicheur et de légèreté; un régal lorsque l’on connait les misérables produits d’usine distribués massivement dans le tri-state area. Son blanc Lili est un mélange de Marsanne et Roussanne, avec une touche de Viognier. C’est un blanc magnifique, assez gras et voluptueux pour accompagner un tajine de poulet aux pruneaux ou un ragoût de poulet aux olives vertes; un finish bien sec et précis. Une merveille.
Xavier Vignon, comme beaucoup d’autres qui partagent ses valeurs, démontre avec succès que l’artisan avec ses moyens limités fait bien mieux que résister aux grands groupes qui veulent imposer leur marques mondiales; il est le bon goût et perpétue la tradition de l’art des vins et de la table. Vive le Côtes du Rhône, Vive Xavier Vignon!
Xavier Côtes du Rhône rouge $15.90
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Assemblage : Grenache 50%, Syrah 30%, Mourvèdre 20%
Notes de dégustation : Vin riche en couleur, offrant une robe rubis à reflets pourpres.
Le nez est intense et mêle les fruits rouges, les fruits noirs, les fleurs et les épices. Des notes poivrées et mentholées (grâce à la syrah), beaucoup de fraîcheur.
La bouche est volumineuse et très soyeuse, puissante, généreuse.
Guide Hachette 2009: Une étoile = vin très réussi. “reflets violet soutenu, nez de fruits compotés et bouche ronde, ample, concentrée, aux tanins bien présents. C’est un vin de caractère, prêt à boire”.
Elu par un jury international indépendant Meilleur rapport qualité-prix au SIAL 2008 (le plus important Salon International de l’agro Alimentaire) dans la catégorie vins rouges.
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Xavier Chateauneuf-du-Pape rouge $44
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Assemblage : Grenache (45%), Mourvèdre (25%) Syrah (15%), Cinsault, Vaccarèse, Counoise…
Notes de dégustation : Principales caractéristique au nez qui se retrouvent en bouche: fruits rouge, fruits noirs, épices (poivre gris, poivre vert, girofle, muscade); notes balsamiques : garrigue, laurier, thym, romarin; légère venaison (caractéristique des mourvèdre). Belle salinité. Un châteauneuf très classique, aidé par un millésime facile. L’élégance de ses tanins n’impose pas une longue garde pour ce Châteauneuf: déjà équilibré et bon à déguster aujourd’hui, on peut estimer son apogée en 2010, sans déclin d’ici 2018.
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Xavier Lili $19.50
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Assemblage : 40% roussanne, 30% Marsanne, 20% Grenache, 10% Viognier
Notes de dégustation : Nez complexe de de fruits à chair blanche, de fleurs sucrées type chèvrefeuille, puis arômes épicés type gingembre.
Bouche: agrumes avec du gras et une belle sucrosité, et bonne de longueur avec une finale légèrement acidulée.
Ce vin peut se boire seul à l’apéritif, accompagne parfaitement les
poissons ou fruits de mer en sauce.
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Jeremy Kaplan est le Sommelier du Bar Blanc, NY
(Cette rubrique oenologie est sponsoriée par AOC Fine Wines et n’est pas rédigée par la rédaction de French Morning).
The New French, pas si French que ça
The New French fait en ce moment les beaux jours du buzz culinaire new-yorkais, et vient d’être sacré par le New York Magazine “Meilleur restaurant de quartier” dans son édition “Best of 2009”. Pourtant, rien d’exceptionnel ne frappe le client lorsqu’il franchit la porte d’entrée. L’espace est petit, simplement aménagé, et la carte pas bien compliquée, voire allègrement désordonnée. C’est peut-être ce qui charme les habitants du quartier, fatigués des ambiances surfaites et des prix déraisonnables du West Village. Ici, pas de “signature food” ou de “haute cocktail“, ni de mission culinaire à remplir, le chef, Livio Velardo, cuisine les quelques plats qu’il aime, en mélangeant dans un grand melting-pot mondial des inspirations italiennes, vietnamiennes, française ou encore sud-américaines. Le restaurant ne s’est pas embarrassé non plus d’un site internet ou d’un système de réservation -l’équipe, accueillante et serviable, vous reçoit à la bonne franquette. D’ailleurs, toute publicité supplémentaire serait inutile puisque The New French affiche complet tous les soirs, avec des délais d’attente parfois rebutants le week-end.
Côté carte, le restaurant fait dans le minimalisme. La sélection des entrées du jour comprend diverses variations autour de la pizza bianca, une crème de foie et dattes et une très remarquable brioche au porc braisé. Pour les plats de résistance, on retrouve de l’américain classique (le burger et le steak frites), des inconditionnels du bistrot (sandwich ou moules frites), du complètement vietnamien (les phôs), de l’indien (curry de légume), du méditerranéen (agneau rôti aux olives et aux poivrons, servi avec couscous) et de la cuisine fusion hors-catégorie avec un poulet rôti au lait de coco, brocolis chinois et champignons. Devant ce choix aussi restreint qu’éclectique, le client est naturellement quelque peu désarçonné. Une fois passé l’étape de la commande, les assiettes sont en revanche une bonne surprise: elles sont à la fois copieuses et savoureuses.
Les prix ne sont malheureusement pas aussi généreux. A $10 l’entrée en moyenne, et de $15 à $25 le plat, l’addition par personne grimpe très vite. D’autant plus que The New French propose une alléchante sélection de desserts ($7) qui saura faire craquer les plus gourmands -les autres auront l’estomac déjà bien assez rempli. Au coté de classiques revisités (le gâteau au chocolat à la glace épicée, la crème brulée au gingembre), certains desserts ne s’interdisent aucun exostime entre banane, noix de coco et épices. Pour ce qui est des plaisirs alcoolisés, le restaurant propose une courte liste de bières et de vins, dont des véritables affaires sur des bouteilles à $36. Enfin, pour ceux qui aimeraient s’accorder une pause gourmande au déjeuner, les prix, comme les assiettes, sont un peu plus légers: le restaurant sert une belle variété de sandwiches ou de crêpes entre $9 et $15, sans oublier la formule demi-phô et demi-sandwich pour $12.
Pour la décoration, The New French a misé sur l’ambiance bistro-chic très en vogue depuis ces dernières années. Murs noirs, parquets sombres et grandes fresques murales peintes par l’artiste Maira Kalman agrémentent la petite salle d’une vingtaines de tables. Il n’y pas la place de faire tenir un bar, mais la large baie vitrée sur Hudson Street permet de regarder déambuler les passants tout en dégustant un verre de vin, un clin d’œil aux cafés parisiens. Car si la carte n’est pas exactement ce qu’on peut appeler une carte française, les propriétaires aimeraient que l’atmosphère le soit. “The New French” est un hommage à un restaurant de Minneapolis, qui en son temps, dans les années 70, attirait dans une ambiance enfumée, et forcément très parisienne, les artistes et les intellectuels de gauche.
A défaut de cuisine française, The New French offre un cadre agréable et un brin sophistiqué, sans jamais en faire trop. Les prix sensiblement plus élevés que ceux d’un bistrot traditionnel (des salades à $16) en font un restaurant à privilégier pour certaines occasions. Ceux qui recherchent un lieu romantique pour leur bien aimé(e) seront comblés par l’atmosphère intime, la lumière tamisée à grand renfort de bougies réparties ici et là, la musique douce, et un niveau sonore qui n’entrave pas les discussions en tête-tête. On est finalement bien loin des débats entre penseurs des années hippies, New York des années 2000 oblige.
The New French
– 522 Hudson St., New York, NY 10014, près de W. 10th St.
– 212-807-7357
Tour d'horizon des différents terroirs français
Parce que les vins français ne se limitent pas seulement aux Bourgognes et aux Bordeaux, le fameux œnologue Jean-Luc Le Du, prix James Beard, se propose de vous initier aux vignobles du Jura, de Corse, de Provence, du Languedoc-roussillon et du Beaujolais.
C’est l’occasion de sortir des sentiers battus viticoles, et de découvrir des vins, certes moins connus et moins vendus à l’international, mais tout aussi savoureux.
Un tour d’horizon des différents terroirs français
Le mercredi 18 mars, de 6:30pm à 8pm.
@ Le Du’s Wines
(600 Washington St – entre Morton et Leroy Streets)
Tickets: $55
Underworld 3 : Rise of A Frenchie
«45 millions de dollars!», Underword Rise Of The Lycans, troisième volume de la saga de science fiction du même nom, est le blockbuster du mois de février. Campagne de promotion massive et exportation l’internationale à la clefs. Aux manettes, un Français : Patrick Tatopoulos.
Underworld premier du nom avait remporté un beau succès. Réactualisant le vieux thème des vampires, le film sorti en 2003 surfait habilement sur l’esthétique Matrix et la plastique de Kate Beckinstale. Underworld 2 : Evolution, avait moins séduit en salles, malgré un budget plus important, certains reprochaient un scénario faiblart.
Prendre en main le projet du troisième volume était donc pour le moins risqué. «Surtout que nous savions dès le départ que nous n’aurions pas Kate. Elle ne voulait pas rester enfermée dans ce rôle de vampiresse. De plus la tonalité du film n’est plus la même, j’ai essayé de réaliser un film d’époque, donc pas de révolvers ou d’armes à feu. Il a fallu donc oublier tout le côté underground et urbain tout en insufflant un côté moderne dans un film de période. Je voulais amener quelque chose de nouveau, de plus “rough”, plus qu’un simple numéro trois ».
Patrick Tatopoulos s’est vu confier le troisième volume par la père de la saga : Len Wiseman. « Nous nous sommes rencontrés à l’époque sur Stargate, la Porte des Etoiles [Patrick y a conçu tous les décors et les costumes] » En 2007, la Fox confie à Len Wiseman la relance de la saga des Die Hard avec Bruce Willis, Die Hard 4 Retour En Enfer, et demande à Patrick de travailler sur les décors. «C’est à ce moment là qu’une amitié est née entre nous, basé sur du respect mutuel, et qu’il m’a donc offert le film».
Le «bébé de Len» n’était pas dans n’importe quelle main. Etudiant à l’Ecole des Arts Appliqués, aux Beaux Arts et à l’Ecole des Arts décoratifs de Paris, Tatapoulos a été responsable des effets spéciaux
sur Independence Day et Godzilla, dans lequel il prête son nom au héros interprété par Matthew Broderick. Il fonde aussi sa propre société d’effets spéciaux: les Tatopoulos Studios en 1996. En 1999, il dirige la création de la petite souris Stuart Little. Il est directeur artistique dans I, Robot , et continue dans la saga du criminel intergalactique Riddick dépeint par David Twohy dans les films Pitch Black et Les Chroniques de Riddick. Il se chargera en 2007 des effets spéciaux de Je suis une légende de Francis Lawrence et du troisième Resident Evil .
Underworld 3 est une “prequel”, soit en langage science fiction, une suite mais dont l’histoire se situe chronologiquement avant les films précédents. « C’était une volonté de la part de Len, quelque chose qu’il jugeait comme nécéssaire dans la saga. Créer un Underworld qui existait complètement, une genèse ». Le film reprends ainsi les racines de la guerre qui oppose les loups garous et les vampires. Tout débute quand la fille de Victor, dirige les deux communautés d’une main de fer et a réduit les Lycans en escavage, s’éprends d’un Lycan.
Il a fallu choisir une nouvelle actrice principale. Pas facile de se glisser dans la combinaison de Kate Beckinstale! « Le choix de Rhonda Mitra a très vite été clair, au delà de la ressemblance physique et psychologique, elle apporte de la brutalité plus appropriée à ce film ».
Loin de ses premiers amours du décor et des effets spéciaux, Patrick Tatopoulos dit avoir signé un film en toute liberté. «Len s’est impliqué, mais sans être assis derrière moi. Le film s’est fait dans une confiance mutuelle. Les studios ont aussi été très ouverts, même dans la découpe du film. » Ces mêmes majors semblent lui avoir renouvelé leur confiance puisqu’il s’envole bientôt en Nouvelle Zélande pour tourner un nouveau film, un projet personnel, toujours film de genre, dont le script reste un secret.
La France tend la main aux Etats-Unis
Le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN fait la une des pages internationales de tous les grands journaux américains. Dans son édition du 11 mars, le New York Times fait un rappel exhaustif des faits, tandis qu’Edward Cody, dans le Washington Post, applaudit vivement cette nouvelle initiative dans le sens d’un rapprochement franco-américain. Il félicite le président français d’avoir su dépasser une idéologie gaulliste archaïque depuis la fin de la Guerre Froide.
Bruce Crumley, correspondant au Time, tempère les ardeurs de son collègue, en faisant le portrait d’une France qui s’accroche à sa fierté nationale et à son hostilité vis-à-vis des États-Unis. Il souligne le ton défensif adopté par Sarkozy lors de son discours mercredi dernier, en réaction à la forte opposition rencontrée au sein de la classe politique française. Son article se fait ainsi l’écho des critiques apportées par Dominique de Villepin et Martine Aubry. Il se termine néanmoins par une “bonne nouvelle“: 58% de l’opinion publique française est derrière Nicolas Sarkozy.
Le Global Post, un journal en ligne spécialisé dans les enjeux internationaux, publie une analyse plus détaillée et plus nuancée que ses confrères. Pour John K. Glenn, chercheur dans un think tank consacré aux relations étrangères entre l’Amérique du Nord et l’Europe, cette décision de Nicolas Sarkozy, pourtant saluée de toute part par les médias américains, n’est pas sans danger pour le Barack Obama. En réintégrant les instances dirigeantes de l’Alliance Atlantique, la France augmente mathématiquement le poids de l’Europe sur les questions internationales, mettant Obama au défi de produire des résultats et de rendre des comptes à ses partenaires européens. L’auteur note également que le retour de la France dans l’OTAN laisse une inconnue majeure: l’aide apportée par les Français, et plus largement les Européens, aux troupes américaines en Afghanistan. Certes, le nouveau discours atlantiste de Sarkozy réjouit les oreilles américaines, mais dans un pays où la realpolitik est reine, il serait encore plus apprécié si il s’accompagnait de mesures effectives, à savoir l’envoi de soldats supplémentaire au Moyen-Orient.
Enfin, retrouvez une analyse très approfondie de la politique étrangère française dans une autre revue spécialisée, Foreign Policy, implantée à Washington. L’analyste commence par rejeter l’approche simpliste qui décrit Nicolas Sarkozy comme un atlantiste convaincu. Au contraire le président français reste fidèle au gaullisme dans sa volonté de rétablir l’influence de la France sur la scène internationale, en utilisant notamment l’Europe, et ses qualités de négociateurs, pour se faire.
Toujours dans la rubrique “La France dans le monde”, US News publie un long et très complet article sur la puissance nucléaire française. C’est peut-être le seul secteur de l’économie mondiale ou la France est largement imbattable, et même mieux, ou elle fait figure de proue. Pour le journaliste, Eduardo Cue, il ne fait aucun doute dès le premier paragraphe que “la France est l’enfant modèle du nucléaire“. Rien de très nouveau jusqu’à présent, si ce n’est que ce dernier prédit également au nucléaire français un avenir radieux avec la vente à l’international de centrales nouvelle génération. Il explique en détail les mécanismes qui permettent aujourd’hui à la France d’être compétitive dans le domaine de l’énergie (centralisation des politiques, coopération renforcée entre les différents acteurs du secteurs), mais n’oublie pas de citer deux problèmes qui pourraient handicaper le développement du nucléaire: d’abord, l’insoluble question du retraitement des déchets radioactifs, et ensuite l’opinion publique française. Lui a-t-on déjà demandé son avis? Non, s’alarme le journaliste.
Dans son édition en ligne du 12 mars, le TIME Magazine questionne l’utilité de la loi contre le téléchargement illégal sur internet, la très controversée loi HaDoPi, en ce moment débattue à l’Assemblée Nationale. Oui, il faut défendre la culture française et la si choyée “exception française”, mais l’article se fait surtout le porte-parole des critiques éthiques, législatives et économiques à l’encontre de cette mesure destinée à combattre les pirates. Pour Bruce Crumley, auteur de l’article, l’objection la plus évidente à cette loi est d’ordre géographique: comment une législation, nationale, peut être efficace contre un phénomène sans frontières? Surtout, le journaliste du TIME pose cette question dérangeante, déjà sur beaucoup de lèvres en France: la loi sur le téléchargement n’est-elle pas un cadeau pour les amis people de Nicolas Sarkozy? Réponse assassine de ce dernier: certainement, car si Internet, et les téléchargements, font fi des pays, il n’y a qu’en France que l’on peut avoir envie de télécharger le dernier film de Christian Clavier ou le nouveau titre de Johnny Haliday.
Félicité grecque
Depuis qu’il a rouvert en janvier à l’angle de Columbus Avenue et de la 84th Street, dans un lieu plus grand (environ 130 places) pour le déjeuner, le dîner et le brunch – et que les cartes bleues sont acceptées – Kefi ne désemplit pas. À l’intérieur, les tables en bois clair, les grandes jarres disposées sur les étagères du bar, l’imposant tableau et les assiettes disposées sur les murs de la salle du fond rendent l’atmosphère chaleureuse et agréable.
Kefi -«moment de félicité» en grec- plait toujours autant qu’avant à la clientèle de l’Upper West Side, à quelques clients près qui se sont plaints du service. D’ailleurs le restaurant marche si bien que Michael Psilakis voudrait le transformer en chaîne nationale. « J’ai envie d’extirper la cuisine grecque de son carcan ethnique et la rendre aussi populaire que la cuisine française, italienne ou espagnole. Je pense que je suis sur la bonne voie car les clients reviennent pour déguster des plats sains, simples et goûteux », explique-t-il.
Au menu, on trouve aussi bien des Mezes, comme de la salade grecque, des boulettes de viande, des calamars, des saucisses cypriotes ou du poulpe grillé (entre $6,25 et $9,95), que des salades ($8,95), des sandwiches au poulet ou au porc souvlaki, servis avec du tzatziki et des frites grecques (entre $10,95 et $13,95). Deux nouveautés : le Kefi burger ($9,95) et le Mac and Cheese ($9,95). Il en faut pour tous les goûts… Côté douceur, on peut se laisser tenter par le galaktoboureko, un gâteau de semoule aromatisé à l’orange. Les vins viennent uniquement de Grèce, et les huit sortes d’ouzos devraient ravir les amateurs de la liqueur à l’anis.
Le plat le plus populaire : le poisson grillé. C’est une des spécialités de Psilakis (la viande en est une autre). Il aime aussi cuisiner le poisson cru, surtout à Anthos, son restaurant haut de gamme plus créatif qui a reçu une étoile au guide Michelin en 2008. « À Kefi et à Anthos, je souhaite provoquer une émotion chez les clients, les toucher avec ma cuisine. Mon métier me permet aussi d’exprimer la fierté que j’ai pour mon pays d’origine », conclut Michael Psilakis, qui va ouvrir un quatrième restaurant à New York dans quelques mois (le troisième est Mia Dona, un restaurant italien ou il est associé à Donatella Arpaia). Que va-t-il concocter ? « Je ne peux rien dévoiler pour l’instant. Ce sera la surprise. En tout cas, ce sera différent de ce que j’ai fait jusqu’à maintenant », lance-t-il. Selon la rumeur, ce serait un restaurant de poisson. Réponse au printemps.
Kefi est ouvert tous les jours sauf le lundi midi pour le déjeuner et le dîner. Brunch le dimanche.
505 Columbus Avenue
Tel. : (212) 873 020
Les bons plans shopping de la semaine
Du cuir, du cuir et encore du cuir:
– Tusk: pour de la maroquinerie, Tusk est l’adresse qu’il vous faut. Sacs en cuir, accessoires de voyage, portefeuilles, et étuis sont entre -50% et -70%. Recevez une discount supplémentaire de 5% si vous dépensez plus de $200, ou de 10% pour plus de $300. Jusqu’au 21 mars, du lundi au samedi de 11am à 7pm. @ 242 W. 26th St., près de Eighth Ave. (212-242-8585).
– Lauren Merkin: Jusqu’à -75% sur tous les cuirs de la marque. Les sacs en cuir vieilli et souple sont entre $150 et $225, les pochettes pour accompagner une robe de soirée entre $40 et $150, et les divers petits accessoires entre $15 et $25. Du 17 au 21 mars, du lundi au vendredi de 11am à 7pm, et le samedi de 11am à 5pm. @ 231 W. 29th, entre 7th et 8th avenues, (212.239.2459).
Des basiques féminins et élégants pour toutes les occasions:
– Rachel Roy: tous les invendus de la collection Hiver 2009 sont à -75%, mais également une sélection en avant-première de la collection Printemps 2009. Du 15 au 19 mars, de 10am à 6pm. @ 230 5th avenue, entre 26th et 27th streets, (212-920-1211).
– Saja: des robes du soir et de cocktail, des pulls en laine et les vestes sont à -75%. Les 19 et 20 mars, de 10am à 8pm. @ 250 W. 39th St., entre Seventh & Eighth Aves., suite 1601.
Des robes pour faire venir les beaux jours:
– Adam: La collection Femme Printemps 2009 du créateur Adam Lippes est entre -60% et -90%. Retrouvez des robes colorées et parfaites pour un week-end à la mer, des basiques et des accessoires. Jusqu’au 15 mars, de 10am à 7pm. @ Chelsea Market, 75 Ninth Ave., près de 15th Street.
– Abaeté: préparez l’arrivée de l’été avec -80% sur les robes légères et décolletés, les maillots et les vestes en cotons d’Abaeté. Du 19 au 21 mars, jeudi et vendredi de 11am à 7pm, et samedi de 11am à 6pm. @ 560 Broadway, croisement Prince St., ste. 509 (212-334-4755).
Des bijoux:
– Me&Ro: Cette boutique de SoHo offre entre -50% et -75% sur ses créations de bijoux en or. Le 19 mars de midi à 7pm, le 20 mars de 10am à 7pm et le 21 mars de 10am à 4pm. @ 13 Crosby street entre Howard et Grand streets, (646.747.5900).
Pour ces messieurs:
– Soiffer Haskin: Le tailleur le plus en vogue des États-Unis depuis que Barack Obama s’affiche avec ses costumes, Hart Schaffner Marx, offre d’importantes promotions sur l’ensemble de sa collection de tailleurs, vestes de sports, pantalons et autres vêtements pour homme. Jusqu’au 15 mars, de 9am à 5pm. @ 317 West 33rd St., près de Seventh Ave. (718-747-1656).
Du luxe:
– Lanvin: Pendant un jour, et un jour seulement, plus de 400 pièces du couturier parisien sont à -70%. Un trench coat est désormais à $560 au lieu de $3900, et les robes courtes sont à $325 au lieu de $1560. Le mercredi 18 mars, de 10am à 5pm. @ 230 Fifth Ave., entre 26th et 27th Sts. (212-920-1211).
Enfin, sachez que la marque française Zadig&Voltaire vient d’ouvrir sa première boutique new-yorkaise le 9 mars dernier. Situé au cœur du Meatpacking District, cet espace de 2100 sqf, tout de blanc vêtu, a été conçu comme une galerie d’art, et présente l’ensemble des collections de la marque: femmes, hommes, enfants et accessoires.
– Zadig&Voltaire, 831 Washington Street, entre Little West et Gansevoort Streets.