Les roof tops VIP
Les terrasses sophistiquées
Pour danser toute la nuit
Les terrasses décontractées
Du côté de Brooklyn
[#VIP<-]Les roof tops VIP Il faut être membre, ou alors bien habillé, et dans tous les cas, avoir un portefeuille bien rempli. Mais la récompense, c’est une vue à couper le souffle.
–A60: Un roof-top members-only, mais vous pouvez tenter votre chance car l’entrée n’y est pas impossible . Du 13ème étage, la vue est époustouflante, avec au nord, Mid-town, et au sud, la skyline du Lower Manhattan. Décoration du type piscine de luxe, avec transats, coussins blancs et tables en teck; cocktails hors-de-prix; et, est-ce la peine de le rajouter, beautiful people. 60 Thompson St., près de Broome St. En semaine, de 5pm à 1am, le week-end, de 1pm à 1am.
–Hotel on Rivington: A partir du 23 mai, le penthouse du très design et tout de verre vêtu Hotel on Rivington, jusqu’à alors réservé aux clients de l’hôtel, s’ouvre au public pour des “summer parties“, du mercredi au dimanche, de 10pm à 4am. Mais attention, pas à n’importe quel public: pour l’instant, les soirées sont sur guest-list (à vous de trouver comment s’y mettre), et le prix des consommations largement sélectifs. Mais si vous voulez danser avec la jet-set au 18ème étage avec une vue à 360 degré sur Manhattan… 107 Rivington St., près de Ludlow St.
Et aussi: Les roof-tops du Maritime Hotel (363 W. 16th St., près de Ninth Ave.); Gansevoort Hotel (8 Ninth Ave., prsè de 13th St.); Hudson Hotel (356 W. 58th St., près de Ninth Ave.); et du Gramercy Park Hotel (2 Lexington Ave., près de 21st St où on entre en général si on explique qu’on habite dans le quartier…).
[#sophistique<-]Les terrasses sophistiquées Pour siroter un cocktail après la sortie du bureau, sans avoir besoin de changer de costume.
– The Campbell Appartment: Pour changer des terrasses qui imitent les bungalows de South Beach, en voici une qui ressemble davantage à un manoir début de siècle avec des chaises à bascule et des tables en acajou. Situé dans Grand Central Terminal, le lounge, qui accueille une clientèle de voyageurs et de businessmen, est en fait l’ancien appartement rénové d’un magnat de la finance, du temps de la prohibition. Attention, la terrasse est petite et rapidement prise d’assaut. 15 Vanderbilt Ave., près de 43rd St.
– Palace Gate: Ce patio/lounge doit ouvrir début juin dans la cour rez-de-chaussée du New York Palace, luxueux et historique hôtel de Midtown East. Le Palace Hotel, c’est aussi et surtout le lieu qui sert de décor principal à la série Gossip Girl. Si vous voulez jouer à Blair Waldorf ou Serena Van Der Woodsen, prévoyez de sortir les gros billets. 455 Madison Ave., près de 50th St. 4pm-10.30pm.
– Salon de Ning: Le roof-top de l’hotel Peninsula est inspiré, comme son nom l’indique, par une courtisane du Shanghai des années 30. Ambiance James Bond en Chine donc, avec vue sur les façades de Mid-town. La terrasse spacieuse et élégante attire des touristes ou une clientèle business, parfaite pour un verre d’afterwork, à condition d’en avoir les moyens. 700 Fifth Ave. près de 55th St. 4pm-1am. Dimanche, 4pm-11pm.
Et aussi: les terrasses du 230 Fifth (230 Fifth Ave., près de 27th St); du Library Hotel (299 Madison Ave., près de 41st St), le roof-top du Metro Hotel (45 W. 35th St., près de Fifth Ave), et le bar/piscine de l’Empire Hotel (44 W. 63rd St, près de Broadway).
[#danser<-]Pour danser toute la nuit Dans la chaleur de l’été, c’est toujours plus facile de s’amuser.
– The Delancey: Un club sur trois niveaux fidèle à la réputation du Lower East Side: une foule jeune et branchée, de la musique forte, et une rock-attitude revendiquée. Sauf quand il s’agit d’accéder au roof-top: videur à l’entrée, cover de $10 et réservation recommandée le week-end. Mais c’est parce qu’il y a une raison: vue sur le Williamsburg Bridge, ambiance plage exotique avec palmiers, fontaines et bancs, le tout dans un espace suffisamment grand pour y faire la fête jusqu’au petit matin. 168 Delancey St., près de Clinton St. cocktail: $10 en moyenne. 5pm-4am.
– Hudson Terrace: Chic et opulence le long de l’Hudson River. Au deuxième étage, le patio peut accueillir jusqu’à 150 personnes, et le roof-top, au troisième étage, jusqu’à 300. A l’intérieur, les banquettes sont en cuir rouge et les chandeliers en cristal; à l’extérieur ambiance yacht de luxe avec coussins blancs et parquets clairs. Le verre de vin est à $11, les cocktails à $16, et il y a désormais un happy hour de 5pm à 7pm en semaine. Le mercredi soir, le club accueille de la musique live (avec cover), et le samedi de 3pm à 10pm des tambours et des djumbés. Le dimanche, brunch festif et dansant pour $35. 621 W. 46th St.; près de Twelfth Avenue.
[#decontracte<-]Les terrasses décontractées Pour prendre un verre au passage, sans creuser son compte en banque.
– Local West: D’accord, le 1er étage, ce n’est pas bien haut pour un roof-top, et le Madison Square Garden n’est pas la vue la plus attrayante qui soit, mais l’ambiance décontractée, les prix raisonnables et la proximité, justement, avec le Madison Square Garden, font de cette terrasse une halte agréable avant ou après un match, ou pour terminer une journée de promenade dans Midtown West. 1 Penn Pl., Eighth Ave., près de 33rd St. 11am-2am. $10 cocktail, $8 bière.
– Heights Bar and Grill: Le bar n’est qu’au 2ème étage, alors on ne vient pas ici pour la vue, mais davantage pour se prélasser au soleil avec une margarita à $6. En cas de petite faim, les burritos ne sont guère plus chers. Décoration et population casual, et la tranquillité reposante de Morningside Heights. 2867 Broadway, près de 111th St. Lundi-mercredi, 4.30pm-11pm; jeudi-dimanche, 11.30am-11pm.
– Mé Bar: Une alternative aux terrasses chics et chères de Mid-town. Celle-ci, bien cachée au 14ème étage dans Korea Town, tient plus de la common room d’hotel pour routards (normal, c’est le cas de l’hotel qui l’abrite) que du lounge de palace. La décoration est estivale et sans efforts particuliers (chaises de terrasse multicolores, parasols, et plantes en pot), les verres à des prix raisonnables (happy hour jusqu’à 8pm), et l’ambiance assurément décontractée. 17 W. 32nd St., près de Fifth Ave.
[#brooklyn<-]Du coté de Brooklyn:
– Hope Lounge: Pas de roof-top ici, mais un vaste patio à l’arrière du bar. Pas de fioritures non plus, la décoration est rustique (murs de briques, tables en fer forgé et coussins), la population est décontractée (moyenne d’age: 25 ans), et la bière pression ($6) et la sangria ($7) coulent à flot. La carte propose aussi des cocktails aux fruits ($10) parfaitement rafraichissants. A faire si vous avez moins de 30 ans et que Williamsburg est votre quartier préféré. 10 Hope St., près de Roebling St., Williamsburg, Brooklyn. Lundi-vendredi: 3pm-4am; week-end: 2pm-4am.
– Stone Home Wine Bar: Situé à deux pas de la Brooklyn Academy Music, cette petite terrasse charmante est parfaite pour savourer un verre de vin avant ou après une représentation. La carte comprend une sélection de 200 bouteilles, à accompagner d’une assiette de fromage ou de charcuteries. Idéal si vous êtes en couple, à éviter si vous êtes plusieurs, étant donné la taille du patio. 87 Lafayette Ave., près de Portland Ave. 5pm-1pm. $7-$16 le verre.
– Habana Outpost: Une grande cour de récréation cubaine, avec tables à pique-nique et parasols multicolores dispersés ici et là. Pour accompagner votre margharita/mojito, un food truck stationné en marge de la terrasse délivre des snacks cubains entre $2 et $10. Atmosphère familiale et détendue en journée, plus festive et plus bruyante en soirée avec l’arrivée d’une population jeune et éclectique. 757 Fulton St., près de S. Portland St. 12pm-12am. Fermé le mardi.
– Franklin Park: Sa proximité avec le Brooklyn Museum et le Brooklyn Botanical Garden en fait une étape indispensable de toute balade à Brooklyn. La petite cour bétonnée est modestement meublée (chaises et tables à pic-nic), mais l’ambiance est sympathique, le choix de bière pression large (au moins 12), et le soir, le bar accueille des groupes live ou des DJs. 618 St. John’s Place, près de Franklin Ave. La terrasse ferme à 11pm en semaine, et 1am le week-end.
Et aussi: Le meilleur des terrasses 2008 ici.
Les meilleurs verres en terrasse.
La petite dernière de Gramercy Park
Il y a une petite nouvelle dans la cour de récré. A la rentrée prochaine, s’ouvre à Gramercy Park, une nouvelle école francophone pour les chères têtes blondes new yorkaises. «Un programme bilingue, 65% en français, 35% en anglais, de la nursery au 5th Grade (CM2)» promet Clyde Javois, le directeur des admissions. Mr Javois est Assistant d’éducation universitaire auprès du Directeur des technologies et des communications à l’Université de Queens et a été Directeur des admissions et assistant du proviseur au Lyceum Kennedy. Il quittera ses fonctions en septembre afin d’assurer pleinement son rôle au sein de la nouvelle structure. A ses côtés, Yves Rivaud, actuellement Proviseur du Lyceum Kennedy. Il sera le proviseur du nouvel établissement.
« Au niveau éducation et des programmes, pas d’innovation particulière, par rapport aux établissements franco-américains existant, la grande différence sera pour les parents la possibilité de déposer les enfants plus tôt et de venir les récupérer plus tard ». En effet, l’Ecole International de New York propose un accueil dès 7h30, avec le programme « Bonjour » et des activités différentes selon les âges jusqu’à 18h30. L’école promet même des cours de musiques privés, entre autres piano, violon et guitare, offerts par des musiciens professionnels.
Avec pour devise, une citation du philosophe franco-américain George Steiner: «Chaque langue est une fenêtre ouverte sur un autre monde, sur un autre horizon, sur une autre structure de valeurs humaines », l’école annonce vouloir offrir à chaque élève «un parcours scolaire d’excellence basé sur les programmes français et américains, dans un environnement multiculturel et plurilingue. Les professeurs seront d’ailleurs certifiés en France et aux USA» assure M. Javois.
L’école Internationale de New York va donc tenter de s’imposer face à ses deux grandes sœurs Le Lycée Français et le Lyceum Kennedy, véritables institutions new yorkaises, mais Clyde Javois relativise : «Le Lycée Français est complet depuis bien longtemps, et il est difficile d’obtenir une place au Lyceeum Kennedy pour un deuxième ou un troisième enfant. »
Frais de scolarité : 22 500$ l’année, au même niveau que les Lycée Français. «Ca peut paraître énorme, mais notre programme est plus performant, les autres écoles ne proposent qu’une langue étrangère voire deux ». L’EINY propose dès la primary school une initiation au chinois voire à l’arabe. Et même dans un contexte de crise, Clyde Javois relativise: «J’ai tous les jours des appels de parents intéressés. La demande est là.» Avant de conclure : « J’ai compris que les parents en temps de crise, si ils peuvent faire des sacrifices pour leurs enfants, ils les feront ».
Une réunion d’information est prévue pour les familles d’élèves potentiels le mercredi 20 mai à 18h30 à l’hôtel Gramercy Park.
Hôtel Gramercy Park
Site de l’école
Hadopi et Bikinis
Mai 2009 sonne la fin de l’Internet libre et pour le New York Times, la France porte une lourde responsabilité dans l’affaire. « Les législateurs français ont approuvé l’une des mesures les plus spectaculaires prises dans le combat contre le partage illégal de musique et de films ». L’enjeu est donc de trouver les bon moyens enrayer ce mouvement mondial et malheureusement «la loi française, même pour ceux qui auraient des velléités de l’imiter, semble incapable d’arrêter cette tendance».
Mais Hadopi est encore loin de la ligne d’arrivée, car comme le fait remarquer le New York Times : « Avant qu’elle ne rentre en action, elle doit encore affronter de nombreux obstacles ». Vote au Sénat puis examen potentiel devant le Conseil Constitutionnel, le «projet de Nicolas Sarkozy pour punir les pirates» risque même de se retrouver en contradiction avec une loi votée au Parlement européen. Fait «inhabituel» pour la France, ce projet de loi a même soulevé des contradictions au sein de la majorité parlementaire, au risque de réveiller «la fureur du président». Scandale en prime, le licenciement de Jérôme Bourreau-Guggenheim a la tête du pôle Web et innovation de TF1, tendrait à prouver quel niveau « le très lourd enjeu politique de cette proposition». En conclusion, le quotidien rappelle que le «projet de loi français sera incapable de procéder à de nombreuses suspensions, puisque la technologie avance. Beaucoup de gens partagent a présent la musique a travers des moyens autres que le peer to peer, qui reste la cible principale de la loi française.»
Après le surf, la natation : les chroniqueurs sportifs américains s’interrogent sur les costumes que portent les athlètes et notamment Fred Bousquet, le frenchy qui a tenu en échec le grand Michael Phelps lors de la réunion de Charlotte. «Bousquet est devenu le premier homme a nager le 50m nage libre en moins de 21 secondes […] portant une combinaison Jaked, faite par une entreprise italienne.[…]Ce record est l’un de 18 de cette année, un nombre inhabituellement élevé pour une année post jeux olympiques», persifle l’air de rien USA Today. Des costumes qui selon le New York Times pourraient bientôt être interdits, mais comme le déclare Fred Bousquet dans ces colonnes : «A chaque fois que quelqu’un nage bien, c’est la combinaison. Avant la combinaison, les gens disaient que c’était à cause du dopage. C’est dur».
Toujours dans la rubrique sportive: les grèves . Dans un précédent article du Washington Post, Edward Cody accusait les étudiants français de ne pas avoir de motivations claires et définies. Lisel Hintz de Washington prend donc sa plume et défend les grévistes : “La tradition de la grève en réponse à ce qui est perçu comme une injustice est une des richesses de la culture française, et peut être étrangère, voire incompréhensible, a ceux qui sont pas nés et et n’ont pas fait leurs études en France”.
Et pendant ce temps là, les rues françaises se remplissent. Après, les grandes manifestations du premier mai, les ouvriers, et les étudiants, ce sont les personnels hospitaliers qui descendent dans les rues “pour montrer leur colere contre la politique gouvernemental”. Cependant comme le rappelle le New York Times : “la faiblesse chronique de l’opposition et les réticences des principaux syndicats à entreprendre des actions plus radicales, permettent au gouvernement de persister dans ses réformes.”
“Pour le moment”.
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Ils ont parlé de Frenchway Travel
Vivez vos rêves
«Être obligée de rentrer en France sans avoir tout tenté pour rester à New York est hors de question !». Olivia, 43 ans, est directrice de création dans une agence de pub. Son contrat de trois ans expire dans 5 mois et elle se retrouvera alors sans visa de travail. Ses options sont limitées. Les chances de se faire engager sans papiers sont minimes et si monter son propre business semble la solution la plus évidente, elle n’a aucune idée de ce qu’elle pourrait faire. «J’ai jusqu’à fin juin pour trouver. Même si je sais que cela va être dur, mon intuition me dit qu’il ne faut pas que je laisse tomber. J’ai cette impression bizarre, car basée sur rien de concret, que tout est possible. J’ai rarement eu cette liberté d’agir et je compte bien m’en servir».
Pourtant, lorsque Olivia aborde ses nouvelles options professionnelles qui tournent toutes autour du milieu qu’elle connaît si bien, je ne la sens pas trop convaincue, donc pas très convaincante. «Ce job qui se finit, c’est un peu comme la fusée qui retombe, ça fait mal, mon ego en prend un coup. Mais je me demande si ce n’est pas aussi un tremplin, si ce n’est pas l’opportunité de ma vie de faire complètement autre chose, quelque chose qui colle parfaitement à qui je suis aujourd’hui». Quoi par exemple ? «Chasseur de têtes, du conseil en marketing, peut être une boîte de design ou alors faire du commerce entre la France et les États-Unis». Et ça, pour vous, c’est faire quelque chose de différent ? Vous n’avez pas un job dont vous avez toujours rêvé ? «Oui bien sûr, mais c’est enfantin, c’est basé sur rien. Sachez, au risque de passer pour une idiote, que mon rêve depuis que je suis gamine est de vivre sur les collines de Santa Monica en Californie. Je pourrai monter un bed and breakfast, sous le soleil tous les jours, tout en restant hyper active. Ça serait le but suprême pour moi.»
Vivre son rêve. Simple à comprendre intellectuellement mais si difficile à appliquer lorsque l’on est dans une période de doute et de recherche. Olivia, comme nombre de gens avec qui je travaille, cherche d’abord a définir ce à quoi la solution idéale peut ressembler, dans son cas, ce qu’elle devrait faire, au lieu de chercher à comprendre ce qui l’a amenée aujourd’hui à se questionner sur sa vie et son futur. «J’ai besoin de savoir ce qu’il y a au bout d’une route avant de l’emprunter mais mon objectif reste encore trop confus. J’ai l’impression de faire plein de petits bouts de chemin qui correspondent a plein de petits bouts d’idées de jobs, avec à chaque fois un retour à la case départ qui me paralyse encore un peu plus qu’avant». Même si son vrai job de rêve, un bed and breakfast en Californie, est difficilement atteignable sans être pour autant irréaliste, elle a tout à gagner à en faire son objectif numéro un. La voilà avec une route qui s’ouvre à elle, une route où elle se sent en harmonie avec elle-même.
«Vous me demandez d’aller au bout de mon rêve, alors que je n’ai aucune expérience de l’hôtellerie, que la côte ouest c’est vraiment loin de la France, et que je ne suis pas sûre d’avoir les fonds nécessaires pour me lancer dans une aventure comme cela. Est-ce bien raisonnable ? ». Oui ça l’est. Je ne vous demande pas d’agir mais de rêver et de voir à quoi cela ressemble. «Toute ma vie, j’ai eu trop peur de l’échec, je supporte mal la déception de rater quelque chose. J’ai toujours préféré ne pas trop rêver pour ainsi me faire des bonnes surprises». Eh bien faites un effort ! il n’est jamais trop tard pour changer et je suis là pour vous empêcher de trébucher.
Au fil de nos séances, Olivia passe de l’excitation de vivre son rêve, allant même jusqu’à faire un repérage à Santa Monica, à un constat brutal mais vrai. «Ce n’est pas possible, je n’y arriverai pas, il y a trop d’obstacles et économiquement ce n’est pas viable. Alors que je devrais être déçue et vexée, je ressens tout le contraire. Ce voyage vers mon rêve le plus fou me confirme que partir et reconstruire une vie ailleurs est ma destinée. Rêver Santa Monica m’a fait vivre à l’opposé de la vie que j’ai eue. Cela m’a fait réaliser que si je rêve de la côte ouest, c’est surtout parce que je ne veux pas rentrer en France. Je veux être loin de mes parents et de mes amis qui, même si ils me veulent du bien, sont trop souvent négatifs sur la façon dont je dirige ma vie. Je veux vivre pour moi, je ne veux plus subir. Cela peut ressembler à une fuite, c’est vrai, mais j’assume. Maintenant, je ne dois pas rater ma tentative d’évasion ».
Cette découverte a soudainement éclairci son horizon. Elle se sent plus légère, son regard change, elle est sur la bonne route, la sienne. «J’ai des nouveaux fondamentaux de vie, plus en phase avec la femme que je suis aujourd’hui et rien ne les changera» déclare Olivia. Ceux-ci seront testés plus vite qu’elle ne le pense. Son ancien patron vient de prendre la direction d’une grosse agence de publicité à Paris. Il pense à elle pour le poste de directeur de création, avec un gros salaire à la clef. Malgré la tentation, elle lui explique pourquoi elle refuse cette offre. «Je ne veux plus me retrouver à faire ce que l’on me dit de faire même si cela n’a pas de sens. Et puis je n’ai pas encore tout essayé pour rester a New York». Il lui parle alors d’un ami, Jean, qui vient de monter à Londres sa propre boîte de design publicitaire, une petite structure composée de cinq personnes, spécialisée dans l’univers du luxe et de la mode. Il s’est déjà associé à quelqu’un en Italie et pourrait être intéressé de faire la même chose à New York. Dès leur première rencontre, Jean et Olivia savent qu’ils sont vraiment faits pour travailler ensemble.
« C’est drôle de réaliser que je voulais avant tout m’éloigner du milieu de la pub. Et aujourd’hui, je me retrouve en plein dedans mais cette fois ci, comme j’ai envie que cela soit, à ma façon. Sans avoir eut le courage d’aller au bout de mon rêve, je n’aurai jamais compris ce que je recherchais vraiment. Ce nouveau job, c’est mon bed and breakfast sur les collines de Santa Monica. »
Posez- moi vos questions sur www.monlifecoach.com, j’y répondrai dans cette rubrique.
Guy Yelda s'en va
Presque un an jour pour jour après sa nomination, et dix mois après sa prise de fonction effective, Guy Yelda fait déjà ses valises. Son successeur a été nommé par décret publié au journal officiel le 15 mai. Philippe Lalliot (ENA, promotion Victor Schoelcher, 1996), conseiller des Affaires Etrangères, actuellement en poste à l’administration centrale, a notamment été en poste à l’ambassade de Washington de 2003 à 2005.
Guy Yelda sera lui nommé à d’autres fonctions, qui ne sont pas connues. Le Consul Général n’avait pu être joint à l’heure de la publication de ses lignes. Il avait maintenu le secret sur son départ prématuré. Ses collaborateurs au Consulat ont appris la nouvelle par le Journal Officiel.
(Photo: Guy Yelda remettant la Légion d’Honneur à Lorin Maazel en février 2009).
Les bons plans shopping de la semaine
Des créateurs et des couturiers à des prix (plus) abordables:
– POSH: les bénéfices de ces soldes seront entièrement reversés à l’association Lighthouse International, qui aide les malvoyants. Au programme, des discounts sans précédents sur l’ensemble de la galaxie fashion, de Diane Von Furstenberg à Ralph Lauren, en passant par Brooks Brothers, Coach, Jason Wu, ou encore Christian Lacroix. Les robes d’Hervé Léger sont à $100, les vestes Chanel aussi, et les manteaux Dior à $60. Pour accéder à cette cave au trésor, le ticket d’admission coûte $10 par jour. Samedi 16 mai, de 11 à 7pm, et dimanche 17 mai de 11am à 5pm. @ Lighthouse International, 110 E. 60th St., près de Park Ave. (212-821-9445).
– Escada: -75% sur une large sélection d’habits et d’accessoires: vestes, pantalons, robes, tenus de soirées, chaussures et sacs. Samedi 16 mai de 10am à 6pm, et dimanche 17 mai de 10am à 5pm. @ The Altman Building, 135 W. 18th St., près de Sixth Ave. (212-852-5446).
– 3.1 Phillip Lim: Les robes graphiques et élégantes de Phillip Lim sont parfaites pour les cocktails sur les roof-tops new-yorkais, et sont désormais à -75%. Les prix sont compris entre $125 et $350, au lieu de $595 et $795. Mercredi 20 et Jeudi 21 mai. @ 3.1 Phillip Lim showroom, 260 W. 39th St., près de 7th Ave., 17ème étage
– Temperley London: -50 sur les collection printemps et croisière 20. La robe Liberty est $897 au lieu de $1795, les tuniques à $477 au lieu de $795, et les pantalons à $435 au lieu de $725. Jusqu’à épuisement des stocks. Du lundi au samedi de 11am à 7pm, et dimanche de midi à 6pm. @ 453 Broome St., près de Mercer St., 2ème étage (212-219-2929).
Pour imiter les jumelles Olsen, une sélection de boutiques fashion-forward:
– Elizabeth & James: La marque créée et dessinée par Mary-Kate et Ashley Olsen est à -90%. De quoi avoir la parfaite panoplie de la it-girl new-yorkaise pour des prix aussi bas que $20. Samedi 16 mai de 11am à 7pm et dimanche 17 mai de midi à 6pm. @ 72 Wooster Street, entre Spring et Broome streets).
– Thread Social: de la couleur, de la légèreté et de la féminité sont les caractéristiques de cette marque, qui, pour ces soldes sur les collections resort et summer 2009, baisse ses prix de 50% ou 70% sur les robes, les tops et autres petites vestes. La robe navy est désormais à $310 au lieu de $620. Samedi 16 et dimanche 17 mai, de midi à 4pm. @ 26 W. 17th St., près de Fifth Ave., 3ème étage (212-414-8844, ext. 24).
– LaROK: contemporaine et pointue, la marque diminue ses prix de 90%. Une robe aux épaules carrées est à $40 au lieu de $348, les jupes à $20 au lieu de $198 et $168. Samedi 16 mai de 11am à 7pm, et dimanche 17 mai de midi à 6pm. @72 Wooster St., près de Spring St.
– Den: -80% sur les marques Repetto, Alexander Wang, Trovata, Comme des Garçon, etc, pour les hommes comme pour ses dames. Jusqu’à la fin du mois de mai. @ Den, 330 East 11th Street, entre 1st et 2nd avenues; (212-475-0079).
– TG-17: -50% sur les collections des créateurs Alexander McQueen, Alice Ritter, Kerrigan et autres. Jusqu’à épuisement des stocks. @ 170 Ludlow Street, entre Stanton et Houston streets; (212-995-8660).
– Owl’s Lab: -30% sur sélection d’articles de Vena Cava, Sass & Bide, Sonia Rykiel, Myne, et plus encore. Jusqu’à épuisement des stocks. @20 East 12th Street, entre 5th Avenue et University Place; (212-633-2672).
Pour une garde-robe classique:
– Theory’s Men: les vêtements pour hommes, tendance business-casual, sont désormais en-dessous de $200. Les blazers sont à $179, les pantalons à $99, les pulls à $89 et les chemises à $49. Jusqu’au 18 mai, de 10am à 6pm. @ 139 Fifth Ave., près de 20th St., 2ème étage (212-398-2777).
– Theory’s Women: parfait pour la vie professionnelle, retrouvez les vêtements de Theory à -75%. Les blazers sont à $139, les robes à $99, les pantalons à $89 et les t-shirts à $75. Jusqu’au 21 mai. Samedi de 10am à 5pm, dimanche de 11am à 5pm, et de lundi à jeudi de 11am à 7pm. @ 261 W. 36th St., près de Seventh Ave., 2ème étage. (212-947-8748).}
– Steven Alan: pour les hommes et les femmes, des t-shirts en coton de bonne qualité à $55 (au lieu de $148), et des cardigans à $89 (au lieu de $175). Également en solde au show-room de Steven Alan, les mini-sacs de la créatrice Rachel Navsik Eleanor (à $140 au lieu de $280) et les accessoires de la marque The Lake&Stars. Jusqu’au 17 mai. @ 87 Franklin St., près de Church St.
Pour dénicher des trésors originaux à petits prix:
– One Trip Pass: Imaginez que vous partiez plusieurs mois en road trip à travers les États-Unis, avec un budget illimité pour ramener tous les souvenirs qu’il vous semble bon d’acheter. C’est ce qu’a fait Ned Martell, ancien rédacteur en chef de Men’s Vogue. Le résultat: un pop-up shop avec des faux-airs de vide-grenier, ou vous pourrez trouver des comic books poussiéreux, des ceintures des Hell’s Angels, des bottes de cow-boys vintages et des affiches du Mid-West. La plupart des articles sont vendus entre $20 et $100. Jusqu’au 26 mai, @ Billy Reid boutique, 54 Bond St., près de Bowery; (212-598-9355).
– Fred Flare’s Carnival of Cute: Une multitude de petits accessoires kitsch, inutiles ou indispensables pour cet été à des prix mini-minis. Les appareils photos de poche sont à $20, les lunettes de soleil à $5 et les maillots de bain à $10. Dimanche 17 mai, de 11am à 5pm. @131 Meserole Ave., près de Leonard St., Greenpoint (718-349-1257).
La bataille des députés de l'étranger
En 2012, les 1,2 millions de Français installés hors de France (et enregistrés dans les consulats) vont se rendre aux urnes pour élire les députés chargés de les représenter à l’Assemblée nationale.
Mais un peu plus de trois ans avant le scrutin, les tractations en vue de 2012 ont déjà commencé. Alain Marleix, le secrétaire d’Etat à l’Intérieur et aux Collectivités territoriales, est chargé du redécoupage électoral. L’homme, qui compte pourtant de nombreux amis parmi les socialistes, est soupçonné, de « tripatouillage »par certains d’entre eux. Derrière ces manœuvres politiques, la droite a « l’intention de rendre extrêmement difficile l’alternance », s’insurge le socialiste Pierre Moscovici. En cause, le projet du secrétaire d’Etat qui devait être remis à la fin du mois d’avril et qui semble plus difficile que prévu. «Armé de grands ciseaux», Marleix aurait favorisé les circonscriptions favorables à la droite.
«La loi fixe le nombre de députés au plafond prévu par la constitution, soit 577», explique le sénateur UMP Christian Cointat, représentant les Français de l’étranger. Si le nombre de parlementaires doit rester inchangé, cela implique la diminution du nombre actuel de députés dans l’hexagone. Le calcul est simple, explique le secrétaire d’Etat Marleix sur le portail Internet de Matignon. «La base est un député pour 115 000 habitants ». Avec quelque 1 268 000 ressortissants hors de France inscrits sur les listes électorales au 31 décembre 2006, ces derniers « gagneront 11 députés » en 2012. Au total cinq députés devraient représenter les citoyens de l’étranger en Europe, et six dans le reste du monde avec deux députés en Amérique du Nord et du Sud, deux députés en Afrique, un député pour la zone Afrique du Nord, Moyen-Orient et un dernier pour la zone Océanie.
«L’opposition s’indigne car elle est inquiète de perdre ses sièges en France et de ne pas les reconquérir à l’étranger», analyse une politique new yorkaise, qui préfère garder l’anonymat. «Pendant très longtemps les Français de l’étranger ont boycotté les urnes. Et il y a eu un sursaut après l’élection présidentielle de 2002 et l’arrivée de Le Pen au second tour. Les politiques savent désormais combien il est important de ne pas négliger ces voix qui peuvent faire balancer une élection ». En 2006, c’est grâce aux voix venues de l’étranger que Romano Prodi a été nommé à la tête du gouvernement italien.
Parachutage
Depuis 1982, douze sénateurs représentent les Français de l’étranger. Ils sont élus au suffrage universel indirect par le collège électoral de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE). Cette assemblée est également chargée de «donner au gouvernement des avis sur les questions et les projets intéressants les Français établis hors de France».
La perspective de députés de Français de l’étranger a visiblement créé un intérêt renouvelé pour l’AFE, dont les membres seront renouvelés le 7 juin en Amérique et en Afrique: pas moins de 6 listes se disputent les suffrages des Français de la circonscription de New York. Pour un certain nombre de ces candidats, les législatives de 2012 sont dans la ligne de mire.
Mais, la future bataille électorale pour représenter les Français des Etats-Unis pourrait bien se jouer à Paris, au siège des partis.
Les députés qui risquent de perdre leur circonscription, suite au redécoupage électoral, semblent avoir envisagé l’hypothèse de conquérir le cœur des Français de l’étranger. «Les membres de l’AFE pensent qu’ils ont du poids, mais les gros partis politiques ont déjà misé sur les meilleurs chevaux», poursuit l’experte politique installée à New York. «Il n’y a pas de condition de résidence pour un parlementaire, ce qui a permis à Jacques Chirac d’être à la fois maire de Paris et député de Corrèze », explique le sénateur socialiste Richard Yung, représentant des Français de l’étranger. Il explique qu’au Parti socialiste, «ce sont les adhérents de la circonscription qui voteront pour désigner leur candidat», ajoute le sénateur.
Scrutin uninominal
Un député devrait représenter les Français installés du Canada à New York, jusqu’à Miami et un autre pourrait représenter les Français de l’Alaska à l’Amérique du Sud en passant par le Texas. Le scrutin sera uninominal à deux tours. Les Français de l’étranger iront aux urnes, en même temps que les Français de l’hexagone. Le délai entre les deux tours sera d’une semaine. Face à l’étendue des territoires étrangers, plusieurs élus politiques réclament un délai de deux à trois semaines entre les deux tours. Rien n’est pour l’instant décidé, mais la campagne en vue des législatives de 2012 promet d’être musclée.
La France, entre barricades et satires.
Le correspondant du Washington Post, Edward Cody, revient sur les blocages des universités. Deux choses le frappent: la longévité du mouvement étudiant -“The strike went on. And on“- et la totale absence de revendications précises. A la base de cet engrenage universitaire, il reconnaît “la sclérose” du système, et l’injustice en faveur “des grandes écoles du gouvernement“. A la fin des deux pages de l’article, effectivement, personne -ni le journaliste, ni les lecteurs- n’a compris pourquoi les étudiants français font grève, et comme le résume si bien une étudiante américaine en échange: “It’s their country, it’s their culture“.
Michael Johnson, dans un éditorial pour le New York Times, se plonge au coeur même des racines du mal: Pourquoi, toujours, ce souffle de révolution prolétarienne en France? Un “conditionnement culturel“, qui remonte à 1789, répond-il. D’un point de vue américain, l’attitude des Français dans leur lieu de travail est surprenante. L’aptitude à cultiver une vie “à coté” est saluée, mais la contrepartie -paresse et esprit d’entreprise quasi-inexistant- est hautement moqué. L’éditorialiste assure qu’un Américain travaille en moyenne deux mois de plus par an qu’un Français. Dans le Washington Times du 11 mai, même énergie révolutionnaire: Michael Derbert décrit avec détail les manifestations du malaise social: “Les travailleurs français répondent à la crise économique mondiale à coup de grèves“.
Si les protestations sociales ne manquent pas, côté politique, ce ne sont pas les oppositions qui menacent le gouvernement. C’est en tout cas l’avis de Steven Erlanger dans le New York Times. Conséquence: le retour en grâce des humoristes politiques, à défaut des socialistes. Lorsque le Parlement manque à son rôle, les caricatures sont un contre-pouvoir populaire, surtout en France, explique le journaliste. A coups de citations, le grand gagnant de l’article est le cynique et implacable Stéphane Guillon, seul chroniqueur interviewé. Sarkozy est peut-être bien “le roi des Français“, et Stéphane Guillon, l’anti-bouffon: “Lorsqu’on commence à sympathiser avec les politiciens, on perd son indépendance“.
Quittons les studios radios de Paris, pour Béziers, ou Steven Castle, du New York Times également, vient s’enquérir du moral des vignerons français. Inutile de préciser qu’il n’est pas au beau fixe. “Is France loosing the war of Rosés?”, ou quand la guerre des vins rejoint la guerre des mondes. Car derrière la controverse sur l’appellation du vin rosé, c’est la France des traditions familiales versus le Nouveau Monde des vignobles industriels. La situation n’est pourtant ni toute blanche ni toute noire: c’est grâce aux vins californiens et australiens que boire du rosé est devenu “à la mode“, remarque le journaliste.
La vieille France face au changement, épisode II, dans le TIME et un article sur les relations “Francafrique”. La fin des liens incestueux entre la France et ses ex-colonies? C’était une des promesses de campagne du candidat Sarkozy, mais c’est “plus facile à dire qu’à faire” déclare Bruce Crumley, le correspondant du magazine. Là ou la diplomatie a echoué, c’est désormais le judiciaire qui prend le relais avec le début d’une instruction pour corruption contre trois chefs d’Etat africains, menée par la juge Françoise Desset. Peut-être le début d’une nouvelle ère, même si le journaliste reste sceptique.
Un point commun, insoupconné, entre la France et les Etats-Unis? Des lois sur l’immigration qui vont à l’encontre de l’avis de Bonnie Erbe, qui signe un éditorial conservateur dans le Times Herald, quotidien local en Pennsylvanie.Elle se dresse contre la possible impunité qui serait accordée à ceux qui aident les clandestins. En France, elle dénonce la glorification du secours au sans-papiers, aussi bien chez socialistes que dans le dernier film de Phillippe Loiret, avec Vincent Lindon. “Mass illegal immigration is bad“, mais attention, qu’on ne se méprenne pas de ses sentiments à l’égard des clandestins: “most of them are good“. Toujours est-il qu’elle conseille à la France “de ne pas écouter les socialistes“.
Breton de New York, et fier de l’être
C’est un rituel. Tous les matins à 10h30, François Lelan décroche son téléphone pour organiser la partie de pétanque quotidienne à Central Park. Une manière pour ce Breton retraité de la restauration de sortir de son quartier d’Astoria pour refaire le monde avec d’autres Bretons, new-yorkais d’adoption comme lui. Mais ses partenaires de jeu, emportés par l’âge ou le désir de rentrer au pays, se sont faits rares. François Lelan le constate tous les jours : une page de l’Histoire de la communauté bretonne est en train de se tourner. Ainsi va la démographie.
Mais que la Bretagne et ses amis se rassurent : la terre des Bagadoù et des crêpes ne va pas disparaître de New York du jour au lendemain. Aujourd’hui, une nouvelle génération de Bretons entend rendre sa culture plus visible dans la Grande pomme. Immigrés récents ou enfants d’immigrés nés et scolarisés à New York, ils veulent partager la richesse de leur identité avec le plus grand nombre. En témoigne la création fin 2006 de BZH New York, l’association des Bretons et des amis de la Bretagne, qui a notamment permis la participation de la Kevrenn Alre au traditionnel défilé de la Saint Patrick sur la Fifth Avenue en 2007, et en 2009 du prestigieux Bagad de Saint-Nazaire. «A New York, il suffit de regarder autour de soi pour voir qu’on vit dans une mosaïque de peuples, souligne Charles Kergaravat, vice-Président de l’association. Je suis né à New York mais je vais en Bretagne régulièrement, mes parents sont Bretons et je parle Breton. Je suis soucieux de partager ma culture avec les autres.»
Solidarité bretonne
Cette volonté d’ouverture est nouvelle dans l’histoire d’une communauté qui a longtemps fonctionné en vase clos. Les premiers immigrés bretons, fuyant la famine qui ravageait les villages du centre de la Bretagne, débarquèrent sur la Côte Est à la fin du 19ème siècle – début 20ème. Ils espèraient marcher dans les pas du légendaire Nicolas Le Grand qui, poussé par un camarade de chambrée américain, décida de quitter la Bretagne pour tenter sa chance outre-Atlantique. «Il n’a plus donné de nouvelles, sourit Josette Jouas, co-auteure de “Ces Bretons d’Amérique du Nord”. Un beau jour, il est réapparu, les poches remplies d’or.» Ainsi commenca un siècle d’émigration bretonne vers le Canada et les Etats-Unis.
Confrontés aux problèmes de langue, de logement et d’emploi, bref d’intégration, les Bretons se serrent les coudes. Lorsque la deuxième vague d’immigrés arrive sur les rives de New York et du New Jersey après la Seconde Guerre Mondiale, elle est accueillie par les Bretons déjà sur place. La solidarité communautaire et intergénérationnelle fonctionne à plein. Une association bretonne épaule les arrivants dans leur recherche d’emploi. A l’époque, les hommes sont boss-boys et les femmes assurent le «coat-check» dans des restaurants bretons. Ils travaillent également dans différentes usines françaises à New York et dans le New Jersey.
François Lelan, arrivé à New York en 1965, se souvient de cette forte solidarité entre Bretons. Ecouter François Lelan :
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La deuxième moitié du XXème siècle voit l’apogée du Stade Breton. Créé en 1955, la puissante association bretonne organise des matches de foot et surtout de fastueux bals annuels qui rassemblent plus de 1500 personnes avec biniou, bombarde et costumes bretons. La communauté fonctionne en réseau quasi-fermé. Des quartiers bretons fleurissent, notamment dans le Upper East Side et West Midtown. Les Bretons se retrouvent au « Tout Va Bien » de Jean-Pierre Touchard sur la 51ème rue, ou encore au Café des Sports, aujourd’hui fermé.
Une nouvelle génération
Depuis une quinzaine d’années, l’émergence d’une nouvelle génération de Bretons, plus diplômée, favorise l’ouverture de la communauté. Lorsque les fondateurs de BZH ont décidé du lancement de l’association en 2006, l’objectif était de rompre avec le modèle du Stade Breton et de privilégier la promotion de la culture bretonne à travers l’organisation de Festoù-Noz ouverts à tous, des évènements sportifs, économiques et culturels associant Bretons et amis de la Bretagne. «Le Stade Breton était une association d’accueil et d’intégration,» explique le morbihannais Laurent Corbel, président de BZH et Business Development Manager chez Fircosoft, une boîte d’informatique. «Au sein de BZH, nous voulions prendre la génération du Stade Breton, leurs enfants et des gens de l’extérieur comme des Américains ou des Français qui ont passé du temps en Bretagne pour faire une association vraiment ouverte».
Pour lui, le succès de l’association a été immédiat. Ecouter Laurent Corbel :
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L’immigration bretonne aura duré plus d’un siècle, se plait à rappeler Josette Jouas. Il faut espérer que son héritage vivra à New York pour au moins aussi longtemps.
Pour fêter la St Yves à New York: le 21 mai, BZH New York invite Red Cardell au Connolly’s Times Square. Red Cardell, mélange unique d’accordéon virevoltant, de guitares acoustiques et électriques, de batterie, de synthétiseurs est le lauréat 2009 du Grand Prix du Disque du Télégramme pour son album «Le banquet de cristal». Le 21 mai à 19:30 au Connolly’s (121 West 45th Street)
Pour plus d’infos sur BZH New York : ici
Voir aussi :
La Kevenn Alre à Manhattan : ici
La vidéo du bagad de Saint-Nazaire au défilé de la Saint-Patrick sur Youtube
Les bons plans shopping de la semaine
Les soldes créateurs:
– Save Fashion Pop-Up Shop : pendant seulement un mois, -50% sur une sélection de créateurs indépendants: A Peace Treaty, Jeffrey Monteiro, Alice Ritter, VPL, Rachel Comey, Helmut Lang, Sophomore, Steven Alan, et bien d’autres encore. Les collections changent au fil des semaines. Du 1er au 28 mai. Vendredi, samedi, et du lundi au mercredi de 10am à 9pm. Dimanche de 11am à 7pm. @ Port Authority, 41st St., au niveau de la Eighth Avenue.
– Yigal Azrouël: les robes du soir du beau couturier sont à $275, les robes d’été à $125, les hauts à $100, les pantalons à $75. Pour les hommes, il y a mêmes des accessoires et des t-shirts à partir de $43. Mercredi 13 et jeudi 14 mai de 9am à 7pm, et vendredi 15 mai de 9am à 3pm. @ 225 W. 39th St., entre Seventh & Eighth Aves., 7ème étage. (212-302-1194).
Pour préparer l’arrivée de l’été:
– J Rosen Showroom: les maillots de bain des marques Vix et Lisa Curran sont à $65, les paréos à $30 et les sandales à $10. Jusqu’au 22 mai, du lundi au vendredi de 10am à 8pm. @ 250 W. 39th St., entre Seventh & Eighth Aves., ste. 510 (212-221-2349).
– Lela Rose: -75% sur les robes de soirées de cette marque féminine et coquette à souhait. Du 13 au 15 mai, de 9am à 6pm. @ 224 W. 30th St., entre Seventh & Eighth Aves., 13ème étage.
– Tocca: -60% sur les robes d’été et les délicieux vêtements pour enfants, ainsi que sur les accessoires pour la maisons, telles que les bougies parfumées. Du 13 au 15 mai, de 11.30am à 7.30 am. @ 542 W. 22nd St., près de Eleventh Ave., 3ème étage. (212-929-7122).
– Tibi: -75% sur l’ensemble de la collection. Les vestes sont à $40 au lieu de $185, les robes à $99 au lieu de $380 et les maillots de bain à $55 au lieu de $190. Mercredi 13 mai de 1 à 7pm, jeudi 14 mai de 10am à 7pm et vendredi 15 mai de 10am à 6pm. @ 409 W. 39th St., entre Ninth & Tenth Aves.
Des basiques chics:
– Mavi: des jeans à -80%, c’est-à-dire entre $20 et $50, pendant uniquement une journée. Dimanche 10 mai, de 10am à 5pm. @ Mavi New York, 832 Broadway, près de 12th St. (917-289-0520).
– Fred Perry: les polos, les vestes de sports et les chaussures de la marque britannique sont bradés à $40. Du 11 au 17 mai, du lundi au vendredi de 10am à 7pm, samedi et dimanche de midi à 5pm. @ 547 W. 27th St., entre Tenth & Eleventh Aves.
– Gant: des grands classiques pour hommes et femmes à des prix imbattables. Les maillots de bain sont à $20 (au lieu de $95), les pulls à $35 (au lieu de $225) et les vestes à $95 (au lieu de $895). Mercredi 13 et jeudi 14 mai de 8.30am à 6.30am, et vendredi 15 mai de 8.30am à 5pm. @ 20 W. 55th St., près de Fifth Ave., 11ème étage. (212-230-1949).
Des accessoires:
– Monica Botkier: -75% sur les chaussures et les sacs de la marque. Habituellement entre $400 et $700, les sacs sont désormais entre $150 et $300. Samedi 9 mai de 11am à 7pm, dimanche 10 mai de 11am à 5pm. @ 172 Mercer St., sur Houston St. (646-747-4149).
– Rebecca Minkoff: -50% sur les sacs. Au même endroit, -50% également sur les habits été 2009 d’Abaeté. Samedi 9 et dimanche 10 mai de 10am à 8pm. @ 33 W. 17th St., près de Sixth Ave.
A noter:
– L’ouverture de la boutique Stella Filante, au 156/8 Ludlow Street, dans le Lower East Side, qui regroupe les marques françaises Manoush, Zadig&Voltaire, Antik Batik, et des créateurs africains.
Les meilleures tables en plein air
Les roof-tops ou les terrasses à l’étage: pour prendre de la hauteur et bronzer:
– Shang: Niché au second étage du Thompson Hotel, dans le Lower East Side, le restaurant Shang, applaudi pour sa cuisine chinoise fusion et haut-standing, vient d’ajouter une terrasse (couverte en cas de mauvais temps) à son palmarès. Ambiance design et décoration minimaliste, avec des cubes gris en guise de fauteuil et des tabourets en métal jaune, le tout avec vue sur Allen Street. 187 Orchard St., près de Stanton St. $15-$30.
– Juliette: Vaste roof-top au premier étage, à bon escient transformé en terrasse avec parasols blancs et palmiers. L’endroit est souvent plein et pris d’assaut à partir du printemps par les hipsters de Williamsburg. Carte française et vins abordables, brunch à $15 pour se remettre au soleil d’une longue soirée. 135 N. 5th St., près de Bedford Avenue, Brooklyn. $15-$25.
– Alma: un restaurant mexicain à Carroll Gardens qui se distingue par un toit avec une superbe vue sur les docks de Brooklyn et la skyline de Manhattan. Coté carte, des prix corrects, du guacamole et beaucoup de fruits de mer. A ne pas rater: une margarita au soleil couchant. 187 Columbia St., croisement Degraw St, Brooklyn. $15-$20.
– Hudson River Café: Comme son nom l’indique, un café en bord de rivière au niveau de la 133ème, sous la ligne de train qui relie Manhattan au New Jersey. Touristique (réservations recommandées) et un peu cher, l’endroit n’a pas volé sa réputation: vaste terrasse/lounge en rez-de-chaussée, patio, et dining room au premier étage. Cuisine éclectique avec une note d’originalité, à savourer avec les pieds (presque) dans l’eau. 697 W. 133rd St., près de Riverside Dr. $15-$40
– Terrace in the Sky: Tout est dans le nom. On ne vient pas ici pour la décoration, démodée et un brin prétentieuse, ni pour la cuisine, mêmes remarques que précédemment, mais bien pour la vue. Au 16ème étage dans Harlem ouest, une vue à 180 degré sur l’Hudson River, exposition plein sud et coups de soleil garantis. 400 W. 119th St; Harlem $35-$45
Les patios: pour des dîners intimes à la lueur des chandelles ou des brunches à l’abri des feuillages:
– Yaffa Café: Passée la première salle et sa décoration kitch de boudoir oriental, un jardin agréable et spacieux, entre les murs d’East Village. Terrasse en bois, parasols, carte très abordable et copieuse de new american coffee. Parfait en journée pour se prélasser avec un café au milieu d’une population étudiante et décontractée, idem pour le brunch. 97 St. Marks Pl., près de First Ave; East Village $10-$15
– Bär-bo-ne: Une cuisine italienne de qualité, des prix raisonnables, et un grand jardin fumeur…Que demander de plus? Peut-être plus d’espace entre les tables de la terrasse, mais l’ambiance conviviale et le bon rapport qualité/prix font de Bär-bo-ne le restaurant idéal pour un diner entre amis et à la belle étoile, accompagné d’une ou plusieurs bouteilles de vin.186 Ave. B, près 12th St; East Village $20/$40-prix fixe: $35
– Le Père Pinard: Cela ne vous surprendra pas d’apprendre que ce bistrot français sert du paté en croûte, des steaks tartares et du bon vin rouge. Oui, mais voilà, contrairement à beaucoup de ses collègues, il cache un petit patio à l’arrière. Ambiance café parisien, treillis et plantes grimpantes, pour profiter des derniers rayons de soleil de la journée. Une bonne alternative au Café Charbon voisin.175 Ludlow St., près Stanton St; Lower East Side. Prix fixe à $17.
– Casimir: Un pilier de la cuisine française de l’East Village et l’équivalent du Père Pinard en un peu plus coloré. La carte française est jouée à fond, on y mange bien, et la formule brunch dans le jardin est à $10. 103 Ave. B, près de 7th St. $15-$26.
– Bobo: La décoration et la clientèle est effectivement très bo-bo. Cuisine fusion en vogue et patio fort agréable. Plantes grimpantes, bougies, tables et sols en bois, coussins et murs blancs, c’est un petit havre de fraicheur en plein cœur du Village. Un peu petit justement, mais parfaitement intime pour un diner en tête-à-tête. 181 W 10th St, près de 7th ave; Greenwich Village. $30-$50.
– Barbetta: Une institution italienne dans Hell’s Kitchen. Cent ans d’existence et un décor un peu formel, mais un véritable trésor caché les pieds dans le jardin. Ce dernier est spacieux, verdoyant, avec des tables et chaises en fer forgé blanc et un éclairage tamisé. Une fontaine barroco-kitch au centre apporte la touche finale, et un agréable fond sonore pour savourer le risotto aux crevettes. 321 W. 46th St., près de Eighth Ave. $30-$50.
– Elizabeth: Une grande terrasse à l’arrière du restaurant, avec verrière rétractable en fonction de la pluie et du beau temps. La décoration est branchée, la clientèle aussi -on est à NoLiTa-, et les assiettes sont petites, tendance méditerranéenne/fusion. A accompagner d’un cocktail -la liste est longue et alléchante. 265 Elizabeth St. proche Houston St., $20-$30.
Les trottoirs, parce que la rue est toujours un spectacle:
– Le Cercle Rouge: Une brasserie parisienne aussi typique à l’intérieur qu’à l’extérieur avec une trentaine de chaises sur un petit bout de trottoir. Encadrée par une profusion de géraniums, rouges bien évidemment, cette terrasse orientée à l’ouest est idéal pour admirer les couchers de soleil sur la skyline du New Jersey. 241 W. Broadway, près de N. Moore St. $15-$40.
– Sidewalk: L’American dinner typique, probablement le meilleur de sa catégorie pour un brunch dans East Village/Lower East Side. La terrasse orientée sud s’étend tout le long de la 6ème rue, et la formule à $12 (café à volonté, cocktail, œufs sous toutes leurs formes, large portion de frites) attire les regards envieux des passants. 94, Avenue A.
– Favela Cubana: Le nouveau restaurant cubain du West Village ajoute la note finale pour savourer une caïpirinha: une terrasse. Une trentaine de sièges à l’étroit sur La Guardia Place, des spécialités cubaines autour de $15/$20, de la musique live à partir de 8 heures du soir, et le tour est joué. 543 LaGuardia Pl., nr. Bleecker St.; $20-$30.
– Scuderia: Cette sympathique terrasse de bistrot italien vient à peine d’ouvrir. La cuisine est celle de l’Italie du Nord, avec quelques pizzas à la carte, et les portions sont petites, car comme beaucoup de restaurants récents, Scuderia a cèdé à la mode des “small plates”. Le but: piquer dans l’assiette de son voisin. 10 Downing St., New York, près de W. Houston St. $15-$25.
– 10 Downing: Nouvel hot-spot du West Village, on vient au 10 Downing pour goûter à la “nouvelle cuisine américaine”. Le chef est célèbre, beaucoup de clients aussi, préparez-vous à faire la queue, surtout pour la terrasse d’une trentaine de place qui vient d’ouvrir sur le trottoir de la 6ème avenue. 10 Downing St., croisement Sixth Ave. $20-$40.
VOIR AUSSI: le guide 2008.
Et vos commentaires ci-dessous, avec vos bonnes adresses.