Cette semaine, French Morning met les hommes à l’honneur:
– Front Street: cette boutique de Chinatown est idéale pour faire des bonnes affaires sur les chaussures de sport et autres streetwears. Les baskets Puma sont à -50% et les loteks à -75%. Pour tout achat supérieur à $50, recevez en plus une discount de 25%. Et si vous vous laissez tenter par un t-shirt ou un hoodie (i.e les sweat-shirts à zip et à capuche), vous aurez le droit à porte-clé gratuit. @ 47 Orchard St, près de Hester; (212.334.8144).
– Inven.tory vient d’ouvrir dans SoHo, et c’est en fait le dépôt-stock de la boutique du même nom, située quelques blocs plus loin, à NoLiTa. Retrouvez les vêtements de jeunes marques branchées, à des prix défiant toute compétition, et ce, tout au long de l’année. Au programme des réjouissances: Cheap Monday, Smooth Company, Orthodox, etc…@ 237 Lafayette St, entre Prince et Spring Sts; (212.226.5292).
– Teddy Boy: -50% sur toute la marchandise automne/hiver 2008, des pulls en cachemires aux blazers en soie qui fleurent bon la bonne société anglaise des années 50. Vous reprendrez bien un peu de thé? Jusqu’au 15 avril. @164 Allen Street, entre Stanton et Rivington streets, (212.253.7770).
– Jay Kos: -50% également sur une sélection d’articles représentant dignement la classe anglaise. Au choix, des chapeaux de la marque London’s Borsalino and Lock, des parapluies de Swaine, Adeney & Brigg, des chaussures en cuir de New & Lingwood. Jusqu’au 2 avril, @ 475 Park Ave, croisement 58th St ; (212.319.2770).
– Paragon Sports: ce grand magasin de sport offre de massives discounts sur les vêtements, les chaussures et les accessoires de sport. Les baskets sont à -50%, une parka North Face est à $157 au lieu de $349, un sac Jansport à $35 au lieu de $90 et les polos Nike voient leurs baisser de $55 à $24. Jusqu’au 2 avril, du lundi au samedi de 10am à 8pm et dimanche de 11am à 7pm. @ 18 E 18th St, entre Broadway et Fifth Avenue.
Mais n’oublie pas les femmes:
– Kirna Zabête online: -75% sur les collections de nombreux créateurs: Alexander Wang, Lanvin, Proenza Shoulder, Nina Ricci et Stella McCartney. Les robes d’Alexander Wang sont désormais à $144 (au lieu de $575), et celles de Lanvin à $746 (au lieu de $2985). Des tuniques par Stella McCartney sont à $69, et celles de Proenza Souler à $163. Online uniquement. Du 27 mars au 3 avril. @ KirnaZabete.com
– Gabriel Strehle et Strenesse Blue: La marque allemande de basiques (trench, tailleurs, blouses, blazers…) pour femmes élégantes cassent ses prix en deux et jusqu’à -75% pour un grand ménage de printemps de son stock. Dimanche 29 mars, de 10am à 6pm. @ 50 W. 57th Street, entre 5th et 6th Avenues.
– Moscot: cette boutique propose une sélection d’articles des marques Levis, Red Wing et Barbour, mélangée à ses créations originales. Jusqu’au 29 mars, de 10am à 5pm. @ 118 Orchard St., croisement Delancey St. (212-477-3796).
– Elie Tahari: au show-room du créateur, spécialisé dans les basiques élégants et indémodables, profitez de 80% de réductions sur les vêtements femmes et hommes, ainsi que sur les sacs. Les jupes taille haute sont désormais à $59 au lieu de $248, les vestes en cuirs pour hommes sont à $199 au lieu de $998, et les pantalons à $49 au lieu de $228. Le 3 avril de 8.30am à 7.30pm et le 4 avril de 10am à 5pm. @ 510 Fifth Ave, entre 42nd et 43rd Sts; (212-398-2622).
– Vera Wang Lavender Label: La collection Lavender, ou la version casual et accessible de la ligne de prêt-à-porter de Vera Wang, devient encore plus abordable quand ses prix sont divisés par deux. Les cardigans sont à $69 au lieu de $355 et les tuniques en coton à $99 au lieu de $275. Du mardi 31 mars au vendredi 3 avril, de 11am à 7pm. @ 261 W 36th St, entre Seventh et Eighth Aves, au 2ème étage; (212-947-8748).
Et puisque c’est le printemps, abandonnons les bottes et la veste pour des ballerines et un maillot de bain:
– French Sole: c’est dans cette boutique de l’Upper East Side que les ballerines plates ont fait leurs débuts new-yorkais il y a une vingtaine d’années. Depuis, leur succès ne s’est pas démenti, et ce ne sont pas les promotions actuelles de moins 80% qui vont inverser cette tendance. Les ballerines en cuir à bout rond sont à $129, au lieu de $165, et les modèles basiques sont à $69 au lieu de $110. Jusqu’au 15 avril, du lundi au vendredi de 10am à 7pm, le samedi de 11am à 6pm, et le dimanche de midi à 6pm. @976 Lexington Ave, croisement 71st St, (212-472-9200).
– {Mixona }: de -30% à -70% sur la lingerie et les maillots de bain des marques La Perla, Dolce&Gabbana, Cosabella, et Huit. Jusqu’au 29 mars, de 11am à 7.30pm. @ 262 Mott St., près de Houston St. (646-613-0100).
Les bons plans shopping de la semaine
Non à l'européanisation rampante!
La polémique continue de faire rage chez les éditorialistes américains. Le plan de relance de Barack Obama et l’accroissement du déficit budgétaire ont des relans européenn qui inquiètent parmi les conservateurs. Le Wall Street journal s’alarme même du renversement de situation : les Français se mettent à donner des leçons de restriction budgétaire : « Le discours de restriction budgétaire n’a normalement pas l’accent français ». Après Nicolas Sarkozy, voilà Jean-Claude Trichet qui mets en garde les américains. Le Philadelphia Inquirer préfère en rire. L’européanisation? « […] faux, mais ce ne serait pas si mal ». Dick Polman concède que nous avons certes de curieuses habitudes sur le vieux continent « […] les Français vénéraient Mickey Rourke bien avant The Wrestler, et ils ne semblent pas voir d’inconvénients à ce que leur concitoyennes d’un certain âge soient seins nus sur les plages de la Côte d’Azur», cependant « passons en revue les statisques, nous pourrions être aussi chanceux». Le journaliste égrène alors les indicateurs qui prouveraient notre incroyable chance : esperance de vie, système de santé etc… « Ces fans de Jerry Lewis de français sont premiers !». L’européanisation est un leurre, une énième polémique attisée par les Républicains pour déstabiliser la présidence Obama. Que les Américains se rassurent : « Il n’y a aucun danger imminent à ce que nous ayons d’excellents trains ou d’école maternelle pour tous. D’un autre côté si nos plages commencent à se remplir de vieilles dames topless en train de parler de Mickey Rourk, libre à vous de tirer le signal l’alarme ».
Cette semaine, actualité sociale oblige, la presse américaine consacre une bonne partie de ses colonnes aux manifestations du 19 mars. Le Wall Street Journal les met même en Une : « Oui au plan de relance, non aux licenciements ». Le Wall Street Journal en arrive à la conclusion suivante : le plan de relance français se traduit par : « protéger l’emploi et maintenir l’industrie française en France » à la diffèrence du plan américain qui aboutira fatalement à des licenciements. « Les salariés manifestent à travers toute la France » pour le New York Times . Particularité de cette journée : la mobilisation des salariés du privé. « Bien que la France ait derrière elle une longue tradition de grèves et de manifestations menées par les syndicats du public, les manifestants de Mardi, comme ceux du 29 janvier, venaient à la fois du public et du privé ».
Plus nombreux, et surtout plus en colère : « The Protests in France Get Personal » » dans le Time Magazine. « Le mouvement social de masse est devenu clairement personnel […] Les remises en cause du leadership de Nicolas Sarkozy sont de plus en plus nombreuses, y compris dans sa propre majorité ». Le Time s’interroge « Est ce que les perturbation moins importantes de la grève de jeudi signifie que Sarkozy et le gouvernement peuvent simplement ignorer la grève ? ». La réponse est nette et tranchée : « Non […] compte tenu du taux de participation dans le public et de la monté du mécontentement social ». Nicolas Sarkozy voit la contestations arriver de tous côtés, à gauche comme à droite « Ces derniers jours, les amis de droite remettent eux aussi en question ses décisions et ses qualités de dirigeants, avec au moins deux hommes prêts à se présenter contre lui à la présidentielle de 2012 […] l’ennemi de toujours Dominique de Villepin […] et Jean-François Copé, président du groupe parlementaire UMP à l’Assemblée ».
La crise affaiblit donc un Nicolas Sarkozy aux abois mais renforce les liens entre l’Allemagne et France, et pour Newsweek et le Washington Post, cela est loin d’être anodin. « La crise est train de reconstruire le pont Franco-Allemand ». Une « transition amicale » qui vient à la suite de deux années durant lesquelles « La Chancelière l’a joué sobre face à au show man Sakozy ». Le tout récent réchauffement des relations Paris/Berlin est remarquable puisqu’il a toujours semblé « que Sarkozy était plus empressé de courtiser la Grande Bretagne que l’Allemagne ». Mais maintenant que Gordon Brown est empêtré dans la crise « L’Angleterre apparaît comme un allié moins utile aux intérêts français ». Pour l’hebdomadaire tout ceci n’est que bien naturel : « Historiquement, les présidents français sont lents à réaliser combien ils ont besoin de l’Allemagne, mais finalement ils s’y font […] En espérant que la comédie est finie ». Symbole pour le Washtington Post : la lettre cosignée par la Chancelière et le Président afin d’exhorter les nations européennes à renforcer la régulation et à construire une nouvelle architecture financière.
Un courage justement architectural que salue le New York Times. Le 12 mars ont été rendus publiques les dix projets pour l’aire métropolitaine de Paris et Le New York Times tire son chapeau aux français. « Qui d’autres dévoileraient dans le cadre d’une crise économique l’un des projets urbains les plus audacieux de notre époque ? ».
Le duo design
Rendez-vous à Gallery R’Pure, un bel espace minimaliste aux murs tout blancs au premier étage d’un immeuble historique du Flatiron District. En attendant la scénographie de la nouvelle exposition, la galerie expose des pièces de designers de l’agence mais aussi extérieurs comme la chaise pop dessinée par Frédéric Sofia. A l’invitation d’Odile Hainaut, pétillante brune à l’allure parisienne, on s’assied (avec précaution) sur l’oeuvre d’art le temps de l’interview.
La galerie est connectée à l’agence de design Raison Pure, un open space baigné de lumière où travaille une panoplie de designers. Odile et Laurent Hainaut ont emménagé dans ces locaux de 1000m2 en 2007. “Avec l’espace pour les bureaux et la galerie qui avait son entrée séparée, c’était parfait. On a cherché pendant plus d’un an. Ce n’était pas facile à l’époque», se souvient Laurent Hainaut, président et directeur général de Raison Pure NY, avant d’ajouter : «C’est probablement plus facile en ce moment».
L’histoire commence à Paris il y a 22 ans quand Laurent Hainaut, un designer industriel alors âgé d’à peine 25 ans fonde Raison Pure avec Frédéric Jentgen, un copain d’école (celle des Arts Appliqués) et Gianni Rotta. Trois ans après la création, Odile atterrit à l’agence pour s’occuper des projets d’événementiel et de la communication.
Après quelques années, l’agence commence à travailler pour des clients aux Etats-Unis. Pour développer davantage les affaires, il faut quelqu’un sur place et la question se pose : lequel des associés va s’en occuper? Laurent et Odile se portent volontaires. Dans un premier temps, Laurent part tout seul. Quelques mois et plusieurs clients plus tard, Odile prend les enfants sous le bras et le rejoint. «Les enfants avaient 4 ans et 2 ans. On ne les déracinait de rien du tout. C’était le moment idéal», raconte-t-elle.
Les débuts à New York sont “folkloriques”. Laurent dégote un bureau sur la Cinquième Avenue. Belle adresse, petit espace. Quelques années plus tard, ils emménagent dans des bureaux sur Wooster Street qui deviennent rapidement trop exigus pour l’entreprise qui n’a cessé de grandir et emploie desormais 35 employés. «On a vu Soho changer, devenir comme Saint Germain des Près», dit Odile. «C’est devenu un quartier de boutiques pas de bureaux», précise Laurent. Direction donc le Flatiron district, le quartier historique des studios de photographes, à deux pas de la School of Visual Arts et de Parsons, The New School of Design.
Pour ses clients, les grands groupes dans l’industrie du luxe, des cosmétiques, de l’agro-alimentaire, Raison Pure travaille sur l’identité de marques et le packaging. Sous leurs griffes, des produits d’entretien et savons pour les mains deviennent sexy comme la ligne Pure&Green qu’ils ont réalisée pour la marque de cuisines de luxe Williams Sonoma.
Ces dernieres années, ils ont aussi relooké le gala annuel du Lycée Français en creant l’univers graphique, logo, invitations, site web, etc.
Ils ne jouent pas particulièrement sur la «French touch». «Le design français dans le domaine du luxe a encore son influence. Dans le marché de masse, il est largement mis au défi», explique Laurent Hainaut. Conséquence de la crise ou pas, les alcools représentent une part de plus en plus importante de leur activité. L’été dernier, ils ont crée une ligne de bouteilles baptisée “Cocktail Mix” pour Williams Sonoma à l’effigie de grands restaurants new yorkais de Danny Meyer comme The Modern, Gramercy Tavern et Eleven Madison Park.
En 2008, Raison Pure New York a réalisé un chiffre d’affaires de 6 millions de dollars, un peu moins de la moitié des ventes totales du groupe. Pour 2009, ils anticipent une stagnation du fait de la crise. «C’est très dur. On n’a pas le droit à l’erreur. Il faut travailler dans des délais toujours plus courts», explique Laurent. Leur mantra pour faire face à la situation: travailler plus efficacement et continuer à innover.
Leur plus grand rêve est d’organiser des expositions de design en plein air à Woodstock, où ils ont une maison de campagne. «C’est une maison très seventies au milieu des bois», confie Odile. C’est là qu’ils vont pour se ressourcer et prendre un grand bol d’R’pure.
Leurs bonnes adresses design
Museum of Arts and design
“Pour le building et l’exposition «Second Lives: Remixing the Ordinary»” jusqu’au 19 Avril
2 Columbus circle
New York, NY 10019
Cooper-Hewitt National Design Museum
2 East 91st Street
New York, NY 10128
Gagosian Gallery
« Un très bel espace dans Chelsea»
555 West 24th Street
New York, NY 10011
Tel 212.741.1111
ABC Carpet & Home
«On peut passer d’un univers à l’autre avec une grande fluidité. J’aime beaucoup les combinaisons de styles, la façon dont ils agencent les mélanges».
888 Broadway 19th Street
New York, NY 10003
Craftbar
La cantine en bas de l’agence
900 Broadway, New York, NY 10003
20th Street
212-461-4300
La boutique du MOMA
Un grand classique
MoMA Design and Book Store
11 West 53 Street
Entre la cinquième et sixième avenue
Droog New York
La célèbre marque de design vient d’ouvrir sa première boutique à New York.
76 Greene Street
between Spring and Broome
New York, NY 10012
Moss
«Une très belle sélection»
150 Greene street
New York, NY 10012
Sophie Marceau et le péril LOL
Après les femmes, les enfants. LOL (laughing out loud) est le deuxième film de Liza Azuelos après Comme t’y es belle !, comédie entre Sex & The City et La Vérité Si Je Mens, suivant les aventures de quatres parisiennes séfarades confrontées aux tracas du quotidien et aux angoisses existentielles. LOL se concentre sur la vie de Lola, lycéenne dans les quartiers chics de Paris. Son copain l’a trompée pendant les vacances. Elle doit aussi gérer Anne, sa mère, célibataire, un peu paumée face aux changements de sa fille.
Presque trente ans après, Sophie Marceau retrouve l’univers de La Boum. Un retour aux sources donc pour l’actrice qui retrouve son tout premier amour, le film de génération tout en affirmant ne pas affectionner ce genre en particulier : « Il n’ y a pas de genre que j’affectionne plus qu’ un autre, c’ est le coup de coeur qui compte , l’écriture, le point de vue de celui qui raconte, l’ univers dans lequel il me plonge, suis-je “happée” par le sujet et la personnalité du propos ou non …? » Découverte dans la Boum, elle resigne avec la comédie dans LOL, évoluant de Victoire à Anne, de la fille à la mère sans l’impression de terminer un cycle : «J’éspère qu’avant de boucler la boucle il me reste encore un peu de temps, c’ est juste normal de jouer les mères après les rôles de fille , même si je suis toujours la fille de ma mère. Il faut profiter de son expérience humaine pour nourrir ses rôles, telle est l’ évolution naturelle de l’acteur.»
«LOL » ça veut dire « Laughting Out Loud » pour ceux qui ne pratiquent pas la messagerie instanée. Alors que La Boum est un film qui a fait rêver des générations de petites (et de grandes) filles, LOL est profondément inscrit dans l’air du temps. Les moyen de communication ont changé, les codes aussi. Quel regard l’actrice porte elle sur cette génération du SMS et du IPod? « Cette question mérite un vrai sujet de réflexion que je me pose chaque jour avec mes enfants, c’est je crois le cas de nombreux parents. ».
Du premier baiser dans la Boum à la première relation sexuelle dans LOL, Vic et Lola n’ont que deux de diffèrence d’âge mais en 30 ans les choses ont changé. Il paraîtrait que c’était mieux avant? Pas pour Sophie Marceau : «Quoi qu’ il en soit j’ ai envie de faire confiance à cette génération et de leur dire qu’ on à confiance en eux change du discours alarmiste et super stressant des médias, du travail, de l’ école, de la réalité telle qu’ on leur projette. Il leur faut de la force et du courage , encourageons les ! ». Succès dans les salles obscures françaises 3 200 000 de spectateurs.
Lire aussi : Focus On French Cinema
Guerre du Roquefort
La vengeance est un plat qui se mange froid. L’Union Européenne a prolongé l’interdiction d’importer du bœuf américain dopé aux hormones? Qu’à cela ne tienne! L’administration Bush dans ses derniers jours fait passer une loi augmentant de 300% les frais de douane sur l’alimentation de luxe en provenance du vieux continent. Sur l’ensemble du panel de produits sélectionnés, seul notre bon vieux fromage s’est trouvé ainsi surtaxé.
Ce n’est pas une première, l’administration Clinton avait déjà augmenté les frais de douane de 100% en 1999, toujours à la suite de l’interdiction du boeuf aux hormones.
Initialement prévue pour être rentré en application le 23 mars, l’application a été repoussé au 23 avril. Officiellement, «l’administration Obama poursuit dans sa recherche d’un compromis qui donnerait toutes ses chances à l’industrie bovine américaine», a déclaré Nefeterius McPherson du Federal Tax Agency. Les amateurs attendent un geste du Président nouvellement élu. Une pétition circule même sur le net, ayant recueilli pour le moment 427 signatures.
Le fromage brebis va donc voir son prix augmenter de manière plus qu’excessive. La livre bondira de 5$ à 30$ soit environ 60$ le kilo! Même le très prestigieux Murray’s Cheese ne pourra plus se permettre d’en importer. Dimanche, dernière chance pour les amateurs pour goûter au roquefort à un prix raisonnable chez Murray’s. Les 50 premiers clients auront même droit à un verre de vin.
Dimanche 22 mars
Murray’s Cheese, 254 Bleecker St, New York, NY
Retrouver la pétition : ici
Les bons plans shopping de la semaine
Cette semaine, quelques très bonnes affaires vous attendent chez plusieurs grands créateurs.
– Marchesa: pour des robes de cocktails, des ensembles de soirée, et autres belles pièces entre -50% et -80%. Le 25 mars de 8am à 7pm, et le 26 mars de 8am à 6pm. @ Warwick Hotel, 65 W. 54th St., croisement Sixth Ave., 2ème étage.
– Issey Miyake: les différents collections (Pleats Please, Issey Miyake Fete, Cauliflower, et HaaT) du célèbre styliste japonais sont à -80%. Jusqu’au 24 mars, de 8am à 8pm. @ 145 W. 18th St., près de Seventh Ave. (212-226-1334).
– Les invendus des collections resort et printemps 2008 du créateur Michael Kors sont à -75% au Metropolitan Pavilion. Samedi 21 mars, de 9am à 7pm. @ 123 West 18th St., près de Sixth Ave., 4ème étage.
– Une sélection de la collection printemps 2009 de Roberto Cavalli est exceptionnellement à -80%. Une robe d’été au motif tie-dye est désormais à $330 au lieu de $3900, et une autre à motif fleurs est à $255 au lieu de $1950. Du 22 au 29 mars, de 10am à 6pm, fermé le samedi. @ 50 W. 57th St., près Sixth Ave., 8ème étage (212-920-1211).
– Edon Manor offre des réductions de 20% sur les sacs Alexander Wang et Proenza Schouler, et sur les chaussures par Alaïa, Givenchy, Dries Van Noten et Nina Ricci. Jusqu’au 29 mars, du lundi au samedi de midi à 7pm et le dimanche de midi à 6pm. @ 391 Greenwich St., près de Beach St. (212-431-3890).
– Profitez de 90% de réduction sur les robes des collections Automne 2008 et resort de Sari Gueron. Une robe de cocktail qui était à $1310 est désormais à $200, et les blouses et les tuniques sont à $80 au lieu de $650. Du 24 au 27 mars, de 11am à 7pm. @ 133 W. 25th St., près de Sixth Ave.
Pour des habits un peu plus casual, et moins chers, rendez dans les petites boutiques de downtown:
– Libertine descend tous ses prix en-dessous de $100, pour des blazers, vestes, jupes et pulls élégants et décontractés. Jusqu’au 22 mars, de 11am à 6pm. @ 187 Lafayette St., près de Broome St., 7ème étage (212-925-8445).
– Pour cette journée spéciale, le magasin Hayden-Harnett de SoHo offre 20% de réduction sur chaque achat, des goodie bags et des cocktails mimosas, tout cela en présence des stylistes Ben Harnett et Toni Hacker pour des conseils mode personnalisés. Samedi 21 mars, de midi à 6pm. @ 253 Elizabeth St., près de Houston St. (212-334-2247).
-La boutique casual et branchée DDCLab vend sa collection à des prix un peu plus casual que d’habitude, avec des soldes entre 80% et 90%. Les t-shirts pour homme sont désormais à $50 au lieu de $198, les jeans à $40 au lieu de $228. Du 21 mars au 5 avril, du lundi au samedi de 10am à 7pm, et le dimanche de midi à 6pm. @ 7 Mercer St., près de Howard St. (212-226-8980).
– Les deux boutiques Built by Wendy à Williamsburgh et SoHo divisent leurs prix en deux pour le plaisir de leurs clientes. Retrouvez des minijupes en jean à $20, des pantalons à $68 et des robes fleuris à $80. Le 21 mars de 11am à 8pm, et le dimanche 22 mars de midi à 6pm. @ 7 Centre Market Pl., entre Broome & Grand Sts. (212-925-6538); @ 46 N. 6th St., entre Wythe & Kent Sts., Williamsburg (718-384-2882).
– Sweet Tater vend des tuniques colorées, des robes-chemises et des pantalons décontractés, en ce moment à -75%. Les prix vont désormais de $20 à $40, au lieu de $140 à $240. Jusqu’au 24 mars, du mardi au dimanche de midi à 7pm, fermé le lundi. @ 280 Mulberry St., près de Houston St. (212-219-6400).
Une adresse pour les Upper East Sideuses:
– La collection femme de Krizia est à -75%, les accessoires de voyage de Bric voient leurs prix baissés de -30 à -50%. Samedi 21 mars de 10am à 6pm et dimanche 22 mars de midi à 5pm. @ Krizia, 769 Madison Ave., près de 66th St. (212-879-1211).
Hécatombe sur la 7ème rue, dans East Village:
– La boutique Sophie Roan ferme, et affiche 70% de réduction sur l’ensemble de sa collection, qui comprend les marques Secrets of Charm, Park Vogel, M.Carter, et Andrea Corson. Jusqu’au 1er avril, du lundi au samedi de midi à 7pm, et le dimanche de midi à 6pm. @117 E. 7th St., près de l’Ave. A (212-529-0085).
– Quelques mètres plus loin, la boutique vintage Amarcord ferme également, et liquide son stock. Retrouvez les vêtements homme/femme et tous les accessoires (sacs, chaussures, ceintures, chapeaux…) entre $5 et $20. Du 20 au 22 mars, et du 27 au 29 mars, de midi à 6pm. @ 84 E. 7th St., près de First Ave. (212-614-7135).
Les cinq nouveaux plaisirs chocolatés de l'année 2009
1. L’artisan du chocolat: pour des chocolats haute-couture.
Dans sa boutique du Flatiron District de la taille d’un mouchoir de poche, Eric Girerd vend des chocolats sobres et élégants. La fantaisie n’est pas au rendez-vous, mais la multitude et le raffinement des saveurs. Le chocolat est toujours noir, et les ganaches se répartissent par thème. Celui de la mer comprend des chocolats aromatisés à différents marins où, aussi surprenant que cela puisse paraitre, montagneux (le sel des Andes). La collection des épices est célèbre pour ses chocolats au wasabi, au curry ou encore au safran. Il y a également les gammes plus traditionnels des pralinés et des fruits, avec une mention spéciale pour les bouchées acidulées à la cerise et au fruit de la passion. La femme d’Eric Girerd s’occupe en boutique de créer des jolis paquets au motif fleur de lys, pour rappeler qu’ici, on ne plaisante pas avec l’héritage de la gastronomie française. Les prix sont chers ($8 la boite de 4 chocolat), mais le chef ne plaisante pas avec la qualité, et ses chocolats méritent largement un traitement luxueux. 59 W 22nd St, entre 5th Ave et 6th Ave; (212-243-0033).
2. Bespoke Chocolates: pour des chocolats “terroir” et forts en goût.
Bespoke (“fait sur mesure”) Chocolates vend des chocolats de luxe, tous faits mains, à des prix de luxe ($2.25 l’unité). Ancien chef pâtissier au très réputé Union Square Café, Rachel Zoe Insler savoure en effet le cacao comme on déguste un grand vin. Dans sa petite boutique auquel on accède par une impasse, les clients peuvent retrouver plusieurs “grands crûs” de chocolat, noir bien évidemment: du chocolat colombien au goût légèrement fumé, du vénézuélien pour son amertume ou encore du du chocolat des Caraïbes pour une saveur plus fruitée. Le chocolat n’est pas traité comme une confiserie sucrée, et Rachel Zoe Insler le mélange volontiers avec des ingrédients salés, comme pour ces truffes au chocolat noir et au caramel au beurre salé recouvertes de brisures de bretzels. Elle privilégie les associations fortes en goût (expresso, épices chai, cognac, thé noir), mais n’oublie pas quelques douceurs au lait et aux noisettes pour les palais plus sensibles. 6 Extra Pl., sur 1st St., proche Bowery; (212-260-7103).
3. Ronie Sue Chocolate: pour du sucré et du bacon.
Dans sa petite boutique artisanale en plein centre de l’Essex Market (les chocolats sont en fait fabriqués de l’autre coté de l’allée, derrière une baie vitrée qui protège les marmites de chocolat fondu des yeux avides des passants), Ronie Sue ne craint ni les calories ni le mélange des genres. Son produit phare est le Bacon Buttercrunch: cœur croquant au toffee et au bacon, enrobage au chocolat au lait crémeux, le tout recouvert d’éclat de noisettes grillée. Pour les plus aventureux, elle vend également des simples tranches de bacon grillé enrobé de chocolat au lait, une expérience gustative intéressante. Si votre taux de cholestérol ne vous fait pas peur, vous pouvez également tenter le BaCorn: du pop corn sucré, recouvert de bacon et de chocolat, et parsemé de pignons de pins.
Heureusement, Ronie Sue n’est pas une monomaniaque du bacon, et elle propose également une vaste gamme de chocolats aux saveurs plus classiques et plus légères (fruits, vanille, praliné). Ceux à la rose et à la violette remportent les félicitations du jury. Environ $2 le chocolat. Essex Street Market, 120 Essex St, croisement Delancey St, (212-260-0421).
4. NuNU Chocolate: pour des chocolats doux et éthiques.
De son enfance en Afrique du Sud, la chocolatière Justine Pringle a retenu deux choses: le nom, NuNu, qui est le surnom affectif donné aux enfants, et une préoccupation éthique. Ses chocolats entièrement biologiques sont le résultat d’accord de commerce équitable avec des fermes en Colombie. Coté goûts, le jeune femme propose une gamme de saveurs classiques (ganache framboise, café, caramel) dans des formes naïves (étoiles, fleurs, papillons). Ses créations témoignent néanmoins d’un net penchant pour le caramel salé et les noix, avec comme vainqueur de la catégorie une bouchée au chocolat noir enrobant un cœur fondant au caramel, éclats de fleur de sel et de noix de cajou. La boite de 4 chocolats est vendue $7, celle de 9 chocolats, $15. 529 Atlantic Ave entre Third et Fourth Aves, Boerum Hill, Brooklyn (917-776-7102)
5. Bond Street Chocolate: pour des chocolats délirants et fashion.
Les chocolats inventés par Lynda Stern, propriétaire de Bond Street Chocolate ouvert en décembre 2008, sont pour le moins qu’on puisse dire originaux, si ce n’est bizarres. Dans son magasin de bonbon pour adultes consentants, il y a des crânes de mort, des mini bouddhas, des statues de Jésus ou de Ganesh, tout en chocolat bien évidemment. Certains sont recouverts de poudres argentés ou dorés pour un effet plus vrai que nature. On retrouve aussi des tuiles au chocolat au lait multi-colores, au goût beaucoup moins inoffensifs que leurs couleurs, puisqu’elles sont aromatisées au poivre du Sichuan. Toutes les saveurs sont également explorées: des classiques (vanille, noisette, café), des alcoolisées (bourbon, cognac), des inoffensives (fleurs de sureaux) et des plus épicés (poivre, piment). Et pour avoir le plaisir de croquer dans un Jésus au chocolat, il vous en coûtera $2 l’unité. 63 East 4th St, (212.677.5103).
Jean-Marc Gady
Jean-Marc Gady donne un coup de jeune à des objets standard comme l’abat-jour et l’assiette. Cela donne French cancan, un abat-jour plissé et démultiplié pour former une roue sculpturale lumineuse. Gourmet est un plateau de dégustation composé d’assiettes soudées les unes aux autres. L’exposition sera en septembre au showroom parisien Forum Diffusion pendant le salon Maison et Objets.
C’est la première fois que vous exposez aux Etats-Unis?
J’ai déjà travaillé aux Etats-Unis mais c’était au travers du prisme d’une grande société. J’ai passé quatre ans chez Louis Vuitton où je m’occupais des vitrines et des événements. Pour moi, c’est donc une première. Je suis curieux de voir comment mon travail va être perçu outre-Atlantique, de prendre la température.
Quels sont les ponts entre New York et Paris en termes de design?
Il y a toujours un style new yorkais en design mais il est de plus en plus perméable à ce qui arrive de l’extérieur et notamment de la France. Chaque année l’ICFF [International Contemporary Furniture Fair] prend de plus en plus en d’importance. Il y a une vraie carte à jouer.
Avec des pièces comme “French cancan” et “Gourmet”, vous jouez sur la carte française… Oui, il s’agit de monter le savoir-faire artisanal français comme celui des Faïences de Longchamp [pour l’assiette Gourmet] avec des codes qui parlent aux Américains. C’est une collection fraîche, légère.
Qu’est ce que vous aimez à New York?
L’affinité que j’ai avec New York, ce sont les quartiers qui nous me font rêver depuis des années : Tribeca, le Meatpacking, les grands lofts des années 80. Il y a une résonance très européenne à New York.
Comment ressent-on la crise en France?
Pour l’agence, on dépend des budgets de communication des marques de luxe donc on la ressent fortement. Beaucoup de projets sont en stand by. On la ressent d’autant plus que l’agence est une PME. On essaie de prendre des chemins de traverse. On baisse la tête, on attend que ça passe et pendant ce temps, on s’amuse sur autre chose.
Du 25 Mars au 19 Mai
Gallery R’Pure
3 east 19 street , New York
646 572 3869
Gros Plan sur Xavier Vignon et le sud du Rhône
Le vin est souvent une affaire de personnalité; les vignerons sont comme des chefs en cuisine, et leurs vins sont à leur image. Pour bien comprendre un vin, il faut bien sûr comprendre la région, le terroir, mais aussi important est le vigneron aux commandes.
Xavier Vignon est un œnologue de 37 ans. Avant de se fixer dans la vallée du Rhône, il a exercé en Alsace, en Champagne (chez Moët et Chandon), en Saint-Emilion Grand Cru, en Bourgogne et en Languedoc-Roussillon.
Depuis plus de 10 ans, Il s’est forgé une solide réputation internationale en prodiguant ses conseils d’expert à plus de 200 domaines, et en participant à l’élaboration des plus prestigieux vins du Rhône, notamment à Châteauneuf-du-Pape.
Xavier est un homme ouvert, fin, et généreux, Ses vins sont à son image. Son Côtes du Rhône est une merveille de fraicheur et de légèreté; un régal lorsque l’on connait les misérables produits d’usine distribués massivement dans le tri-state area. Son blanc Lili est un mélange de Marsanne et Roussanne, avec une touche de Viognier. C’est un blanc magnifique, assez gras et voluptueux pour accompagner un tajine de poulet aux pruneaux ou un ragoût de poulet aux olives vertes; un finish bien sec et précis. Une merveille.
Xavier Vignon, comme beaucoup d’autres qui partagent ses valeurs, démontre avec succès que l’artisan avec ses moyens limités fait bien mieux que résister aux grands groupes qui veulent imposer leur marques mondiales; il est le bon goût et perpétue la tradition de l’art des vins et de la table. Vive le Côtes du Rhône, Vive Xavier Vignon!
Xavier Côtes du Rhône rouge $15.90
Retrouvez le sur aocfinewines.com
Assemblage : Grenache 50%, Syrah 30%, Mourvèdre 20%
Notes de dégustation : Vin riche en couleur, offrant une robe rubis à reflets pourpres.
Le nez est intense et mêle les fruits rouges, les fruits noirs, les fleurs et les épices. Des notes poivrées et mentholées (grâce à la syrah), beaucoup de fraîcheur.
La bouche est volumineuse et très soyeuse, puissante, généreuse.
Guide Hachette 2009: Une étoile = vin très réussi. “reflets violet soutenu, nez de fruits compotés et bouche ronde, ample, concentrée, aux tanins bien présents. C’est un vin de caractère, prêt à boire”.
Elu par un jury international indépendant Meilleur rapport qualité-prix au SIAL 2008 (le plus important Salon International de l’agro Alimentaire) dans la catégorie vins rouges.
Achetez ce vin sur aocfinewines.com
Xavier Chateauneuf-du-Pape rouge $44
Retrouvez le sur aocfinewines.com
Assemblage : Grenache (45%), Mourvèdre (25%) Syrah (15%), Cinsault, Vaccarèse, Counoise…
Notes de dégustation : Principales caractéristique au nez qui se retrouvent en bouche: fruits rouge, fruits noirs, épices (poivre gris, poivre vert, girofle, muscade); notes balsamiques : garrigue, laurier, thym, romarin; légère venaison (caractéristique des mourvèdre). Belle salinité. Un châteauneuf très classique, aidé par un millésime facile. L’élégance de ses tanins n’impose pas une longue garde pour ce Châteauneuf: déjà équilibré et bon à déguster aujourd’hui, on peut estimer son apogée en 2010, sans déclin d’ici 2018.
Achetez ce vin sur aocfinewines.com
Xavier Lili $19.50
Retrouvez le sur aocfinewines.com
Assemblage : 40% roussanne, 30% Marsanne, 20% Grenache, 10% Viognier
Notes de dégustation : Nez complexe de de fruits à chair blanche, de fleurs sucrées type chèvrefeuille, puis arômes épicés type gingembre.
Bouche: agrumes avec du gras et une belle sucrosité, et bonne de longueur avec une finale légèrement acidulée.
Ce vin peut se boire seul à l’apéritif, accompagne parfaitement les
poissons ou fruits de mer en sauce.
Achetez ce vin sur aocfinewines.com
Jeremy Kaplan est le Sommelier du Bar Blanc, NY
(Cette rubrique oenologie est sponsoriée par AOC Fine Wines et n’est pas rédigée par la rédaction de French Morning).
The New French, pas si French que ça
The New French fait en ce moment les beaux jours du buzz culinaire new-yorkais, et vient d’être sacré par le New York Magazine “Meilleur restaurant de quartier” dans son édition “Best of 2009”. Pourtant, rien d’exceptionnel ne frappe le client lorsqu’il franchit la porte d’entrée. L’espace est petit, simplement aménagé, et la carte pas bien compliquée, voire allègrement désordonnée. C’est peut-être ce qui charme les habitants du quartier, fatigués des ambiances surfaites et des prix déraisonnables du West Village. Ici, pas de “signature food” ou de “haute cocktail“, ni de mission culinaire à remplir, le chef, Livio Velardo, cuisine les quelques plats qu’il aime, en mélangeant dans un grand melting-pot mondial des inspirations italiennes, vietnamiennes, française ou encore sud-américaines. Le restaurant ne s’est pas embarrassé non plus d’un site internet ou d’un système de réservation -l’équipe, accueillante et serviable, vous reçoit à la bonne franquette. D’ailleurs, toute publicité supplémentaire serait inutile puisque The New French affiche complet tous les soirs, avec des délais d’attente parfois rebutants le week-end.
Côté carte, le restaurant fait dans le minimalisme. La sélection des entrées du jour comprend diverses variations autour de la pizza bianca, une crème de foie et dattes et une très remarquable brioche au porc braisé. Pour les plats de résistance, on retrouve de l’américain classique (le burger et le steak frites), des inconditionnels du bistrot (sandwich ou moules frites), du complètement vietnamien (les phôs), de l’indien (curry de légume), du méditerranéen (agneau rôti aux olives et aux poivrons, servi avec couscous) et de la cuisine fusion hors-catégorie avec un poulet rôti au lait de coco, brocolis chinois et champignons. Devant ce choix aussi restreint qu’éclectique, le client est naturellement quelque peu désarçonné. Une fois passé l’étape de la commande, les assiettes sont en revanche une bonne surprise: elles sont à la fois copieuses et savoureuses.
Les prix ne sont malheureusement pas aussi généreux. A $10 l’entrée en moyenne, et de $15 à $25 le plat, l’addition par personne grimpe très vite. D’autant plus que The New French propose une alléchante sélection de desserts ($7) qui saura faire craquer les plus gourmands -les autres auront l’estomac déjà bien assez rempli. Au coté de classiques revisités (le gâteau au chocolat à la glace épicée, la crème brulée au gingembre), certains desserts ne s’interdisent aucun exostime entre banane, noix de coco et épices. Pour ce qui est des plaisirs alcoolisés, le restaurant propose une courte liste de bières et de vins, dont des véritables affaires sur des bouteilles à $36. Enfin, pour ceux qui aimeraient s’accorder une pause gourmande au déjeuner, les prix, comme les assiettes, sont un peu plus légers: le restaurant sert une belle variété de sandwiches ou de crêpes entre $9 et $15, sans oublier la formule demi-phô et demi-sandwich pour $12.
Pour la décoration, The New French a misé sur l’ambiance bistro-chic très en vogue depuis ces dernières années. Murs noirs, parquets sombres et grandes fresques murales peintes par l’artiste Maira Kalman agrémentent la petite salle d’une vingtaines de tables. Il n’y pas la place de faire tenir un bar, mais la large baie vitrée sur Hudson Street permet de regarder déambuler les passants tout en dégustant un verre de vin, un clin d’œil aux cafés parisiens. Car si la carte n’est pas exactement ce qu’on peut appeler une carte française, les propriétaires aimeraient que l’atmosphère le soit. “The New French” est un hommage à un restaurant de Minneapolis, qui en son temps, dans les années 70, attirait dans une ambiance enfumée, et forcément très parisienne, les artistes et les intellectuels de gauche.
A défaut de cuisine française, The New French offre un cadre agréable et un brin sophistiqué, sans jamais en faire trop. Les prix sensiblement plus élevés que ceux d’un bistrot traditionnel (des salades à $16) en font un restaurant à privilégier pour certaines occasions. Ceux qui recherchent un lieu romantique pour leur bien aimé(e) seront comblés par l’atmosphère intime, la lumière tamisée à grand renfort de bougies réparties ici et là, la musique douce, et un niveau sonore qui n’entrave pas les discussions en tête-tête. On est finalement bien loin des débats entre penseurs des années hippies, New York des années 2000 oblige.
The New French
– 522 Hudson St., New York, NY 10014, près de W. 10th St.
– 212-807-7357
Tour d'horizon des différents terroirs français
Parce que les vins français ne se limitent pas seulement aux Bourgognes et aux Bordeaux, le fameux œnologue Jean-Luc Le Du, prix James Beard, se propose de vous initier aux vignobles du Jura, de Corse, de Provence, du Languedoc-roussillon et du Beaujolais.
C’est l’occasion de sortir des sentiers battus viticoles, et de découvrir des vins, certes moins connus et moins vendus à l’international, mais tout aussi savoureux.
Un tour d’horizon des différents terroirs français
Le mercredi 18 mars, de 6:30pm à 8pm.
@ Le Du’s Wines
(600 Washington St – entre Morton et Leroy Streets)
Tickets: $55
Underworld 3 : Rise of A Frenchie
«45 millions de dollars!», Underword Rise Of The Lycans, troisième volume de la saga de science fiction du même nom, est le blockbuster du mois de février. Campagne de promotion massive et exportation l’internationale à la clefs. Aux manettes, un Français : Patrick Tatopoulos.
Underworld premier du nom avait remporté un beau succès. Réactualisant le vieux thème des vampires, le film sorti en 2003 surfait habilement sur l’esthétique Matrix et la plastique de Kate Beckinstale. Underworld 2 : Evolution, avait moins séduit en salles, malgré un budget plus important, certains reprochaient un scénario faiblart.
Prendre en main le projet du troisième volume était donc pour le moins risqué. «Surtout que nous savions dès le départ que nous n’aurions pas Kate. Elle ne voulait pas rester enfermée dans ce rôle de vampiresse. De plus la tonalité du film n’est plus la même, j’ai essayé de réaliser un film d’époque, donc pas de révolvers ou d’armes à feu. Il a fallu donc oublier tout le côté underground et urbain tout en insufflant un côté moderne dans un film de période. Je voulais amener quelque chose de nouveau, de plus “rough”, plus qu’un simple numéro trois ».
Patrick Tatopoulos s’est vu confier le troisième volume par la père de la saga : Len Wiseman. « Nous nous sommes rencontrés à l’époque sur Stargate, la Porte des Etoiles [Patrick y a conçu tous les décors et les costumes] » En 2007, la Fox confie à Len Wiseman la relance de la saga des Die Hard avec Bruce Willis, Die Hard 4 Retour En Enfer, et demande à Patrick de travailler sur les décors. «C’est à ce moment là qu’une amitié est née entre nous, basé sur du respect mutuel, et qu’il m’a donc offert le film».
Le «bébé de Len» n’était pas dans n’importe quelle main. Etudiant à l’Ecole des Arts Appliqués, aux Beaux Arts et à l’Ecole des Arts décoratifs de Paris, Tatapoulos a été responsable des effets spéciaux
sur Independence Day et Godzilla, dans lequel il prête son nom au héros interprété par Matthew Broderick. Il fonde aussi sa propre société d’effets spéciaux: les Tatopoulos Studios en 1996. En 1999, il dirige la création de la petite souris Stuart Little. Il est directeur artistique dans I, Robot , et continue dans la saga du criminel intergalactique Riddick dépeint par David Twohy dans les films Pitch Black et Les Chroniques de Riddick. Il se chargera en 2007 des effets spéciaux de Je suis une légende de Francis Lawrence et du troisième Resident Evil .
Underworld 3 est une “prequel”, soit en langage science fiction, une suite mais dont l’histoire se situe chronologiquement avant les films précédents. « C’était une volonté de la part de Len, quelque chose qu’il jugeait comme nécéssaire dans la saga. Créer un Underworld qui existait complètement, une genèse ». Le film reprends ainsi les racines de la guerre qui oppose les loups garous et les vampires. Tout débute quand la fille de Victor, dirige les deux communautés d’une main de fer et a réduit les Lycans en escavage, s’éprends d’un Lycan.
Il a fallu choisir une nouvelle actrice principale. Pas facile de se glisser dans la combinaison de Kate Beckinstale! « Le choix de Rhonda Mitra a très vite été clair, au delà de la ressemblance physique et psychologique, elle apporte de la brutalité plus appropriée à ce film ».
Loin de ses premiers amours du décor et des effets spéciaux, Patrick Tatopoulos dit avoir signé un film en toute liberté. «Len s’est impliqué, mais sans être assis derrière moi. Le film s’est fait dans une confiance mutuelle. Les studios ont aussi été très ouverts, même dans la découpe du film. » Ces mêmes majors semblent lui avoir renouvelé leur confiance puisqu’il s’envole bientôt en Nouvelle Zélande pour tourner un nouveau film, un projet personnel, toujours film de genre, dont le script reste un secret.